Automation Magazine nr 229 (FR)

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229 SEPTEMBRE -OCTOBRE - NOVEMBRE 2022 THE LARGEST PROFESSIONAL COMMUNITY IN INDUSTRIAL11.000AUTOMATIONSUBSCRIBERS année52e–asblInduMotiondetrimestrielPériodique P309959–TurnhoutDistribution2022.Novembre-Octobre-Septembre DOSSIER ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET TRAÎTEMENT DES D ÉCHETS p 26 – Kim Aerts à propos de la forte croissance de son entreprise KoMotion p 30 – Festo : ‘Il est du devoir de chaqued’êtreentreprisedurable.’ p 32 – FANUC inaugure son siège Benelux à Malines

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Plage de tension extra-basse jusqu’à 48 V Gamme très évolutive: des modèles compacts pour chaque application Variantes universelles en IP20 et IP65/67 : pour utilisation dans des armoires de commande, boîtes à bornes ou des applications sans armoire de commande. Compatible avec une large gamme de moteurs et de réducteurs. Développement simple avec TwinCAT Gamme d'accessoires étendue: depuis les câbles de connexion pré-assemblés jusqu’aux cartouches de ventilation, pour améliorer encore vos performances

Technologie d’entraînement compacte: Intégration directe de toutes les technologies d’entraînement conventionelles dans le système E/S de Beckhoff

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Technologie d’entraînement compacte et performante

L’économie circulaire permet aux fabricants de parvenir à un environnement plus vert et plus durable. Dès la conception d’un produit/machine, il faut évaluer des facteurs comme la durabilité, les coûts de production, les performances et la qualité. On peut choisir un type de matériau plutôt qu’un autre si le rapport résistance-poids est supérieur pour les performances d’un produit. Un matériau peut être évincé suite au coût d’émissions de CO2 estimé à l’extraction par rapport à la recyclabilité d’un autre matériau. Les composants peuvent être réalisés selon un processus de production spécifique, comme l’impression 3D, pour limiter le gaspillage de matériau.

Par ailleurs, les ‘mines urbaines’ peuvent transformer une décharge en une mine d’or. Une zone urbaine ou un terrain industriel devient un stock de matières premières où l’on extrait des matériaux pour des nouveaux projets. Lors de la démolition de bâtiments ou d’usines par exemple, il s’agit de systématiquement de trier pour récupérer la pierre, le bois, le fer. Pour rendre les mines urbaines plus efficaces, il est

Pourultérieurement.denombreuses

industries, cela signifie une transition vers des produits conçus pour être utilisés et réutilisés plus longtemps, et donc une rupture avec le modèle d’affaire, car si d’anciens produits sont (ré)utilisés, la demande en produits flambant neufs diminuera. Combien de fabricants de chaussures ne fabriquent pas de chaussures qui ne durent qu’une saison pour ensuite proposer des nouveaux modèles aux consommateurs désireux de suivre la mode ? Dans de nombreux secteurs, des produits sont commercialisés pour devenir hors d’usage dans un délai (de vente) raisonnable. Chaque secteur doit trouver sa solution face à ce problème et pour certains ce peut être une transition vers un modèle basé sur le service. En analogie à ce qu’il se fait dans l’industrie où les machines sont proposées en leasing. Plus tard, elles retourneront chez le constructeur de machines qui récupèrera un maximum de pièces ou de matières premières pour construire des nouvelles machines. La boucle est bouclée.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 3 PAR HUGUES MAES / PRÉSIDENT INDUMOTION EDITO

IL N’Y A PAS DE DÉCHETS

‘Une zone urbaine ou un terrain industriel devient un stock de matières premières’

L’économie circulaire ne se limite pas au recyclage. Boucler la boucle du cycle des matériaux est essentiel dans une économie circulaire. On peut alors garder les matières premières le plus longtemps possible dans le circuit. Il faut concevoir et fabriquer un produit – ou une machine pour notre industrie – de manière telle qu’en fin du cycle il puisse être réutilisé comme matière première dans une prochaine génération de produits/machines. Une collaboration avec les acteurs de la chaîne – fournisseurs, clients/utilisateurs finaux – est ici primordiale. Il s’agit de conserver les matériaux en service aussi longtemps que possible en intégrant une gestion holistique dans le cycle de vie du produit. Il faut allonger la durée de vie du produit avec des solutions de maintenance prédictive, de rétrofit, de modernisation et de recyclage.

Nous espérons que ce numéro d’Automation Magazine inspirera chacun à réfléchir à la manière de rendre un modèle d’entreprise et d’exploitation (encore) plus circulaire et durable.

‘Il n’y a pas de déchets’, tel est le slogan de Renewi. L’entreprise de valorisation des déchets s’engage à donner une seconde vie aux 97 pourcents de déchets qu’elle collecte. Un chiffre moins rose à l’international où à peine 13 pourcents des déchets mondiaux sont recyclés.

judicieux lors d’une nouvelle construction d’être attentif à ce qui pourra être récupéré. A l’instar de la conception et de la construction de machines où les pièces seront récupérées

Le prix des matières premières et les prix de l’énergie atteignent des sommets. Ces deux facteurs doivent encore plus conscientiser les entreprises et la production (machine). D’une économie linéaire classique en ligne droite, nous évoluons vers une économie circulaire avec une boucle durable. Il ne faut pas consommer mais utiliser.

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Logiciel intelligent

P38 Modèle de calcul CO₂-émissions aide les clients de MGH

P6 DOSSIER ‘La pensée circulaire nécessite une approche intégrale.’

Jean-Charles Verwaest, tel. +32 475 44 57 publiservice@automation-magazine.be91

P35 AGORIA Nouveau recul du baromètre de l’industrie technologique

ÉDITEUR RESPONSABLE

Bart Vanhaverbeke (Voith Turbo) : Vice-Président

AUTOMATION MAGAZINE

P41 Siemens : Le moteur d’un avenir durable

P49 TECHTELEX

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Hugues Maes (SMC Belgium) : Président

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P40 Nouveau CEO et plan de croissance ambitieux pour Robovision

P44 Vansichen Linear Technology élargit encore sa gamme

Les annonces proposées dans Automation Magazine sont soumises à l’approbation du comité de rédaction.

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Adriaan De Potter (Protec) Maciej Szygowski (Doedijns Fluid Industry)

P5 CONTENU

P30 Festo : ‘Il est du devoir de chaque entreprise d’être durable.’

Ludo De Groef, Marcel De Winter, Claudia Liedl, Hugues Maes, Guy Mertens, Patrick Polspoel, Roger Stas, Maxime Vansichen, Filip Vanwynsberghe.

InduMotion asbl est l’association professionnelle des entreprises spécialisées dans l’automatisation d’industrie et des systèmes d’entraînement (électriques, hydrauliques, mécaniques, pneumatiques), actives comme fabricant, importateur officiel ou distributeur sur le marché Belge.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 5

P23 Un nouveau conseil d’administration pour InduMotion

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Automation Magazine est édité par InduMotion asbl. Un abonnement au magazine est gratuit et peut être demandé au secrétariat d’InduMotion : gerda.vankeer@indumotion.be. Conformément à la législation GDPR européenne, nous vous informons qu’Automation Magazine conserve vos données : nom, nom de la société (option) et adresse. Cette information n’est pas partagée avec des tiers. Via Gerda Van Keer, vous disposez d’un droit de regard et vous pouvez adapter ou supprimer vos données à tout

P20 Un gâteau festif pour l’organisation professionnelle européenne CETOP

SECRÉTARIAT

Gerda Van Keer, tel. +32 471 20 96 73 info@automation-magazine.begerda.vankeer@indumotion.be

ÉDITION 8.300 ex. NL + 2.700 ex. FR

P50 CONCLUSION

InduMotion visite Robotland.

INDUMOTION

Membre du Comité européen CETOP.

RÉALISATION Magenta info@magenta-uitgeverij.be2060LangeDesigncenterUitgeverijDeWinkelhaakWinkelhaakstraat26Antwerpen

P36 Beckhoff : Des applications laser innovantes, du laboratoire à l’automatisation industrielle

Automation Magazine est un périodique trimestriel de l’association InduMotion asbl. Le magazine paraît quatre fois par année (mars, juin, septembre et décembre).

Automationmoment.Magazine verschijnt ook in het Nederlands.

Les communiqués et les articles publiés dans les pages rédactionelles de cette revue ont été selectionnés par le comité de rédaction. Ils sont édités gratuitement et sont exempts de toute publicité. Les auteurs sont responsables de leur textes.

P32 FANUC inaugure son siège Benelux à Malines

Vincent De Cooman (WITTENSTEIN): Administrateur Luc Roelandt (Stromag) : Administrateur Jean-Marc Orban (Festo) : Administrateur

RÉDACTION www.automation-magazine.beredactie@automation-magazine.be

P46 PRODUITS

P26 INTERVIEW : Kim Aerts à propos de la forte croissance de son entreprise KoMotion

asbl InduMotion

COMITÉ DE RÉDACTION

P3 EDITO ‘Les déchets n’existent pas.’

Marcel De Winter (Service-Hydro) : Secrétaire général Guy Mertens (Act in Time) : Trésorier

© InduMotion 2022 Photo de couverture © Ingimage

Secrétariat : Gerda Van Keer, tél. +32 471 20 96 73 info@indumotion.begerda.vankeer@indumotion.be

Les annonces doivent obligatoirement concerner des produits ou services se rapportant aux techniques pour l’automatisation industrielle.

CONTENU

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LA PENSÉE APPROCHENÉCESSITECIRCULAIREUNEINTÉGRALE

Le recyclage, l’empreinte écologique, la circularité, le concept cradleto-cradle sont des termes que l’on a fort entendu ces dernières années.

Le recyclage est une chose, mais si on veut déployer une véritable économie circulaire, il faut alors que toutes les pièces du puzzle s’emboîtent, du développement du produit à la création de marchés d’écoulement. La technologie facilite les choses.

PAR SAMMY SOETAERT

Dans ce qui suit, nous revenons d’abord sur la " Sainte Trinité " : ‘Ralentir – Concevoir – Boucler’ que nous étoffons avec quelques exemples marquants de l’aide que peut apporter la technologie.

Le profane qui pense à la circularité pense principalement au réemploi de déchets. Une véritable approche circulaire exige cependant de suivre plusieurs voies. Ralentir les flux (= les produits restent plus longtemps dans la chaîne de valeur) ou les réduire (= moins de produits en circulation) est tout aussi important.

Pour pouvoir parler d’un véritable modèle circulaire, il faut combiner idéalement ces trois aspects, et c’est là que le bât blesse : vouloir être circulaire est une chose mais l’être effectivement dépend souvent de facteurs externes comme la

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 7 DOSSIER

SKF propose un programme pour allonger la durée de vie des roulements via un programme de reconditionnement.

conception de produits et de systèmes, une législation claire et surtout des modèles économiques adaptés à l’approche circulaire. Car en fin de compte, les entreprises ne veulent pas compromettre leur position concurrentielle en travaillant de manière circulaire.

Repurpose (un nouveau but est-il possible pour le (une partie du) produit?);

Remanufacture (réemploi ou régénération du produit dans la même fonction?);

1 RALENTIR LA BOUCLE : À CHAQUE ÉCHELON DE L’ENTREPRISE

Recycle (réutilisation des matières premières dans des applications similaires ou non).

Repair (peut-on entretenir ou réparer la pièce défectueuse?);

Les fabricants empruntent progressivement ces nouvelles voies. SKF propose depuis plusieurs années un programme de reconditionnement pour certains types de ses roulements. Ces composants durent en moyenne 3 ans mais par un reconditionnement – les clients renvoient les roulements, SKF les reconditionne – le délai peut être allongé jusqu’à 9 ans. Et lorsque les roulements doivent être recyclés à l’issue de la période, ils sont travaillés dans des nouvelles applications avec de l’acier de qualité supérieure. Auparavant, les roulements usagés étaient travaillés dans des applications aux exigences

Refuse (repenser l’objectif et les moyens – ne peut-on pas travailler autrement?);

de qualité inférieures. Le gain pouvant être réalisé n’est donc pas négligeable : outre une consommation d’acier moins importante, le reconditionnement demande moins d’énergie que la fabrication d’un nouveau roulement.

8

Un produit qui dure plus longtemps évite un remplacement prématuré. Cela permet d’économiser des matières premières que l’on n’utilise pas mais aussi de l’énergie utile au processus et les coûts associés. Faire durer un produit plus longtemps peut se faire de plusieurs manières. Les 9 R peuvent être appliqués:

Rethink (pourquoi ne pas louer ou partager les outils peu utilisés ?)

Refurbish (la remise à neuf en vue d’une revente);

Reduce (une meilleure efficience est-elle possible?);

L’allongement de la durée de vie limite l’utilisation des matières premières et de l’énergie.

Reuse (existe-t-il un second marché pour le produit usagé?);

• Quelles sont les interventions possibles au niveau de la conception et du conditionnement du produit pour mieux organiser la logistique (avant et après la production)?

• Comment optimiser et allonger la durée de vie du produit?

• Quelles sont les principales raisons de la fin d’utilisation du produit?

• Un démontage indicatif allonge la durée de vie et optimise la ‘fin de vie’ du produit par une contribution à l’activité gérant les pièces de rechange, la reprise, l’identification des éléments, le démontage et le recyclage.

2 CONCEVOIR : L’ÉCOCONCEPTION

E. Optimisation de la durée de vie du produit

F. Optimisation de la fin de la durée de vie (par des suggestions de démontage)

L’entreprise X fabrique un produit, le client Y l’achète. Une telle approche classique n’est plus tenable ni souhaitable aujourd’hui. Le fabricant veut agir le plus efficacement possible pour maximiser les profits. Des facteurs comme un recyclage simple en fin de vie du produit sont trop peu pris en considération car ces coûts sont souvent imputés au client (ou à la communauté). Cela se reflète aussi dans la conception du produit où l’on ne tient généralement pas compte de la dernière phase de fin de vie. C’est heureusement de moins en moins souvent le cas.

• Combien d’énergie faut-il pour transformer les matériaux sélectionnés?

L’ÉCOCONCEPTIONDE

• Comment optimiser les performances d’utilisation du produit selon les besoins de l’utilisateur?

• Comment stimuler la réparation ou le réemploi du produit pour allonger la phase d’utilisation?

Un système de production durable tient compte de toutes les phases du cycle de vie du produit et inclut l’achat des matériaux, la production, l’utilisation du produit et sa gestion en fin de vie (recyclage, transformation, …). Tout doit être mis en œuvre pour réduire la consommation d’énergie autant que possible. L’écoconception intègre les critères écologiques dès la phase de conception du produit ou du service par une approche globale et multiple.

C. Efficience des matériaux: usage intelligent des matériaux

Un bel exemple du potentiel de l’écoconception est le ‘Clever Little Bag’ du fabricant de chaussures Puma (photo), qui a développé un sac réutilisable en polymère et une boîte à chaussures en carton légère. Les résultats sont impressionnants. Le processus de production utilise 60% d’eau et d’énergie en moins et 65% de carton en moins. Cela représente une économie de 8.500 tonnes de papier par an. Le poids plus léger et la forme compacte de la boîte à chaussures réduisent aussi les besoins en transport, ce qui permet d’économiser jusqu’à 500.000 litres de diesel par an.

Le ‘Clever little bag’ de Puma est un bel exemple de design écologique.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 9 DOSSIER

LES PILIERS

• Quelles sont les substances nocives/toxiques à éviter?

• Quels sont les matériaux à faible impact environnemental les plus adaptés pour le produit en termes de fonctionnalité et d’économie ?

D. Optimisation de la chaîne logistique (stockage, transport, livraison, réparation en fin de durée de vie)

Le fil conducteur décrit ci-dessous et les questions associées permettent d’analyser les thèmes où l’écoconception peut offrir une amélioration. Il y a 6 grands thèmes:

A. Optimisation des performances du produit et du modèle économique choisi

B. Sélection stratégique des matières premières

• Comment concevoir des produits plus intelligemment avec moins de matériau et différents types de matériau ?

• Quels sont les matériaux que l’on peut remplacer et quelles sont les alternatives valables?

3 FERMER LA BOUCLE : LES PANNEAUX SOLAIRES EN EXEMPLE

PV Cycle: « Près de 95% du poids des panneaux solaires en silicium standard sont en principe recyclables. En Belgique, ce chiffre tourne autour des 85%. Ce beau résultat est dû à la nature des éléments et des composants formant le panneau solaire : il y a de l’aluminium, du verre, du plastique, du cuivre, de l’argent et du silicium que l’on recycle relativement bien et il y a un marché d’écoulement. C’est ce qu’on oublie parfois: il faut un marché pour écouler les matériaux recyclés qui

10 Un panneau solaire se recycle en principe facilement.

On l’oublie souvent mais ce n’est pas parce qu’un composant est recyclable qu’il l’est. Le meilleur exemple se trouve dans le secteur des panneaux solaires où les panneaux sont en principe presque entièrement recyclables. ‘En principe’ car ce n’est pas encore le cas dans la pratique. En tant que secteur vert par excellence, il est important de montrer l’exemple. Voilà pourquoi l’organisation PV Cycle a été fondée en 2007 avec l’objectif de traiter les panneaux solaires usagés en respectant Pourl’environnement.financercela, les acheteurs paient une contribution par panneau solaire lors de l’achat. En échange, ils peuvent se défaire de leurs panneaux en fin de durée de vie auprès d’un parc à containers (particuliers) ou d’un circuit de collecte (professionnels). Dans ce secteur, on s’attend à une énorme augmentation du volume suite au nombre important d’installations placées ces dernières années. Ces panneaux finiront progressivement dans le circuit des déchets. Qu’en est-il aujourd’hui?

doivent rester abordables. Prenons la feuille de fond d’un panneau solaire comme exemple: celle-ci est généralement en EVA (éthylène-acétate de vinyle) ou en tedlar. Cette matière est recyclable et pourrait en principe servir de composant dans les peintures mais il faut d’abord la purifier. Comme cela nécessite de grandes quantités d’eau, il est écologiquement plus intéressant de l’incinérer et de filtrer l’air libéré. Il ne faut donc pas se concentrer aveuglement sur les pourcentages mais regarder l’image complète. Supposons qu’au lieu des 85% de recyclabilité en Belgique, on puisse atteindre 95% en travaillant avec une entreprise de recyclage établie par exemple en Pologne: il faudrait alors tenir compte du transport supplémentaire dans le calcul de la charge environnementale « Entotale. »d’autres

termes, il faut pousser la réflexion et calculer en permanence pour définir la meilleure voie à suivre tout en étant conscient des lacunes. Ce qui précède s’applique aux panneaux solaires standard en silicium que l’on voit sur les toitures. Le BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) et les panneaux flexibles ne relèvent pas de notre système de collecte mais du système classique de gestion des déchets de construction. Ces éléments sont plus difficiles à recycler et les panneaux solaires ne contiennent que du plastique et des cellules solaires. Bien souvent, la seule solution est de les incinérer et d’utiliser la chaleur comme source d’énergie pour produire de l’électricité. Pour les autres types de panneaux comme le CdTe (tellurure de cadmium), il faut travailler avec un transformateur de déchets allemand car il n’existe pas de solution en Belgique. Ces types de panneaux ne représentent heureusement qu’une infime partie du marché. »

nous en dit plus : « L’objectif ultime de la transformation des véhicules usagés est un pourcentage de réutilisation et de valorisation de 95%. La première étape consiste à éliminer les liquides et les composants pouvant nuire au processus de recyclage, ce qu’on appelle la dépollution.

L’importance du marché de l’écoulement et de l’approche intégrale peut être illustrée avec le recyclage d’une voiture. Si on tient compte de tous les matériaux qui composent une voiture standard, on comprend mieux le calcul de l’approche circulaire.

Dans le recyclage de voitures, le processus par étapes permet de recycler jusqu’à 95% des composants, voire plus.

Du fait de cette diversité en matériaux, le recyclage d’une voiture nécessite un vaste écosystème et des entreprises de niche spécialisées dans la transformation et le marché de l’écoulement.

Le processus de recyclage comprend plusieurs étapes qui séparent progressivement les matériaux. Febelauto, l’organisme belge de gestion des véhicules hors d’usage,

Cela concerne les produits chimiques et les pneus mais aussi les airbags qui sont enlevés car ils pourraient exploser dans le broyeur. Les câbles électriques sont retirés et traités séparément. Ils sont broyés en granulés pour pouvoir séparer les métaux et le matériau de la gaine généralement en PVC.

COMMENT RECYCLE-T-ON UNE VOITURE ?

Un recyclage de minimum 95%

Les plastiques sont nombreux : il y a du PVC, du PE, du PP, de l’ABS sous forme de thermodurcisseurs, de thermoplastiques et d’élastomères. Nous retrouvons du caoutchouc dans les pneus mais aussi dans les étanchéités, les tapis, les bavettes de protection et les essuie-glaces. Enfin, mentionnons les circuits imprimés, les textiles, les composants électroniques, les gaz, le caoutchouc mousse, le verre et les batteries

Dans les liquides, on trouve du carburant, de l’huile lubrifiante, du liquide d’essuie-glace, du liquide de frein, … Pour les métaux, il y a notamment de l’aluminium, de l’acier, du cuivre, du zinc, du plomb et même de l’or. Les plastiques ont le vent en poupe et sont notamment utilisés pour le tableau de bord, les essuie-glaces et dans des composants du moteur et la climatisation.

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Les pièces de rechange réutilisables comme les rétroviseurs et les vitres sont démontées. Ces pièces sont écoulées sur le marché de seconde main. Lors de la troisième étape, les broyeurs à canon sont activés et ce qu’il reste de la voiture est compacté et déchiqueté. En dernière étape, l’épave est triée et traitée de plusieurs manières. »

12 Il existe plusieurs manières de séparer les matériaux. Après la dépollution, le compactage et le broyage suivent généralement.

Jelle Saint Germain, ingénieur commercial, nous explique : « Jusqu’en 2008, Galloo faisait appel à une entreprise externe pour le développement de ses machines, mais l’entreprise a cessé son activité. Galloo souhaitait conserver ses connaissances et les brevets en interne pour commercialiser la technologie à l’international ultérieurement. Une jointventure a donc été créée entre Valtech et Galloo et Ad Rem a été

nous sommes actifs dans le monde entier et plusieurs de nos projets sont implémentés notamment en Suède, au Royaume-Uni et au Japon. Il existe plusieurs manières de séparer les fractions mais notre technologie de base, appelée technique de flottation, sépare le plastique et les métaux de manière performante. Avant que je ne vous détaille le principe de fonctionnement, il peut être intéressant d’expliquer quelques étapes du processus et les types de

• IBA (Incinerated Bottom Ash): les cendres présentes dans les incinérateurs d’ordures ménagères. Dans ces cendres, il y a encore des métaux précieux qui sont filtrés via le séparateur à courants de Foucault et par flottation (voir plus loin).

Ces trois types de fractions sont traités auprès d’une entreprise comme Galloo. Elles subissent d’autres séparations. Il s’agit bien souvent de fractions ASR et de déchets industriels et/ou de construction.

• ASR (Automotive Schredder Residu): résidus de broyage provenant du recyclage des voitures, un mélange de métaux, de plastiques, de sièges de voiture, …

Aujourd’hui,fondée.

Pour en apprendre davantage sur l’aspect pratique, nous nous sommes rendus chez Ad Rem, une entreprise qui opère depuis 2008 sous l’égide de l’entreprise de recyclage de ferrailles Galloo et Valtech. Ad Rem est spécialisée dans les machines servant au processus de recyclage des voitures.

• WEEE (Waste of electric & electronic equipment): ce que les consommateurs apportent notamment aux parcs à conteneurs : aspirateurs, électronique, appareils IT, etc.

fractions car cela a une influence sur la suite du processus. » La technologie d’Ad Rem peut traiter 3 types de fractions:

Tri en fractions de déchets « Après le broyeur, un traitement préalable a lieu où les fractions inférieures à 4 mm sont filtrées car elles risquent de boucher les pompes », poursuit l’ingénieur Jelle Saint Germain. « Le matériau trop léger est retiré par aspiration car il absorbe trop de liquide du processus de flottation. On peut citer en exemple le caoutchouc mousse des sièges de voiture qui n’est pas recyclable et doit être incinéré. Comme le coût de l’incinération est calculé au kilo, cela reviendrait à surtout incinérer l’eau absorbée par le matériau. »

« Il est à noter que ces chiffres concernent uniquement ce processus. Si on considère une voiture dans son ensemble, une entreprise comme Galloo peut traiter 98,5% du matériau utile. L’entreprise répond donc aisément à la norme des 95% imposée par Febelauto. Par ailleurs, moins de 10% sont thermiquement valorisés, c’est-à-dire incinérés. »

« Les métaux sont pratiquement recyclables à 100%. Ce qui n’est pas le cas des plastiques ASR suite aux faibles différences en densité, tandis que des groupes comme les thermodurcisseurs sont plus difficiles à traiter. La répartition pour les plastiques est de 1/3 pouvant être recyclé, 1/3 dont on peut réduire la teneur en chlore en vue d’une incinération pour des applications énergétiques, le dernier tiers étant mis en décharge. Pour les matériaux WEEE, 50% peut être recyclé. »

Broyage

Lors de cette étape, l’épave est découpée en morceaux ou compressée à l’aide d’une presse à balles (photo). L’objectif est de rendre l’épave la plus compacte possible pour faciliter le transport vers le broyeur. Le modèle peut varier mais en général, la presse à balles possède une grande trémie ou conteneur dans laquelle l’épave est placée. Via une ou deux plaques de compression Hardox (généralement hydrauliques), l’épave est pressée du haut vers le bas selon une force de compression de plusieurs tonnes spécifique au fabricant. Des bras hydrauliques rétractables horizontalement compressent ensuite l’épave dans le sens longitudinal. Le résultat final est une balle rectangulaire pouvant être traitée par le broyeur. Une installation de compactage performante peut traiter 40 voitures voire plus à l’heure. Les blocs de ferraille ont une densité moyenne entre 400 à 500 kg/m³, voire 1.500 kg/m³.

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Compactage puis direction le broyeur

L’installation de prétraitement prépare les fractions pour un traitement ultérieur par flottation.

Pour pouvoir recycler l’épave, celle-ci est broyée. L’objectif est de séparer les matériaux autant que possible. Les rotors de la machine se trouvent dans une trémie et sont équipés d’une double rangée de marteaux en manganèse ou alliage d’une résistance similaire qui se déplacent côte à côte et poussent l’épave contre l’enclume. L’épave est déchiquetée en fractions en quelques dizaines de secondes. Le résultat final dépend en grande partie de la qualité du processus de broyage.

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« Pourprocessus. »lesmétaux, on travaille par exemple selon une densité de 3 kg/l. Les métaux comme l’aluminium ont une densité d’environ 2,7 kg/l et flottent en surface pour la séparation. Les plastiques sont amenés à la ligne de flottation plastique. Les métaux lourds comme l’acier inoxydable, le zinc, le cuivre, le bronze et le plomb pèsent environ 7 à 8 kg et précipitent

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« Avecimmédiatement. »lesplastiques, nous sommes obligés de travailler autrement. La différence de densité entre les types de plastique est inférieure à celle des métaux entre eux, il n’est donc pas nécessaire de travailler avec un liquide en mouvement. Supposons une densité de 1,09 : les pièces ayant une densité de 1,10 doivent en théorie précipiter tandis que celles ayant une densité de 1,08 flottent. Mais la turbulence du liquide perturbe le processus. Voilà pourquoi nous travaillons

Technique de flottation: la filtration au poids Jelle Saint Germain: « Notre technique est basée sur la flottation où les fractions – selon leur poids spécifique – sont filtrées par flottation. Nous travaillons avec 2 processus différents : une ligne pour le plastique et une ligne pour les métaux. Les fractions métalliques sont placées dans un grand tambour dans lequel se trouve un mélange de ferrosilicium et d’eau. Une suspension en soi très instable: si le liquide vient à s’immobiliser, le ferrosilicium précipite au fond du réservoir et le système est inutilisable. Nous évitons cela en travaillant avec un tambour mobile où le liquide est pompé en permanence. En principe, on peut aussi réaliser un processus de flottation avec du sel mais le sel se dissout à l’inverse du ferrosilicium. De plus, il est corrosif et cela a des conséquences sur les

Une partie de l’installation de séparation des plastiques installée par Ad Rem au Japon.

avec un autre mélange – de l’eau et du carbonate de calcium –dans un réservoir statique. »

« La suspension est plus stable et ne doit pas être maintenue en mouvement », poursuit Jelle Saint Germain. « Le fonctionnement dépend des besoins de l’application. Dernièrement, nous avons livré une telle installation pour un client en Angleterre. Le matériau broyé est tamisé puis une vis de lavage l’emmène vers le séparateur. Nous effectuons un réglage selon une densité de 1,09 pour séparer les matériaux recyclables et non recyclables. Les éléments au fond du bassin sont les plastiques non recyclables. Ils sont séparés et rincés et forment une catégorie non recyclable. Dans la seconde phase, les éléments flottants sont poussés vers la sortie via un rouleau. Le liquide est tamisé puis les plastiques sont rincés avant d’être envoyés dans un second séparateur à eau. C’est là que les polyoléfines (PE et PP) flottent tandis que les polystyrènes (PS et ABS) précipitent. Nous obtenons un produit fini PE/PP tandis que l’autre produit est traité à l’extérieur pour séparer le PS et l’ABS. À l’issue de cela, l’eau est filtrée via un décanteur à lamelles et des filtres à bandes. Pour nous, ce projet anglais était relativement simple car nous venions de terminer un projet au Japon qui a nécessité l’envoi de 100 conteneurs maritimes. Un projet dans le secteur du recyclage est souvent un travail sur mesure. »

« Le type de résidu est important et détermine les étapes du processus. Le WEEE comprend par exemple du plastique de meilleure qualité que l’ASR. La plupart des fractions de WEEE contiennent peu de métaux et sont directement envoyées à la ligne de flottation plastique. L’ASR contient plus de matériau comme le caoutchouc et le textile de sièges de voiture.

« Dans l’avenir, l’avènement des voitures électriques n’apportera pas de grands changements. Lors de la dépollution, la batterie sera enlevée et le processus se poursuivra. Cependant, il sera intéressant de suivre l’évolution des marchés d’écoulement. On se focalise sur l’aluminium aujourd’hui car la demande est importante. Une grande partie de l’aluminium récupéré est réutilisé dans les blocs moteurs des moteurs à combustion. Que se passera-t-il si le marché d’écoulement se contracte et que la demande associée à l’aluminium diminue ? »

Lors de la première étape avec l’aimant overband – placé au-dessus du convoyeur – les matériaux ferreux est extrait des déchets. Il y a le choix parmi 2 types d’aimants : l’aimant permanent ou l’électroaimant. Ce dernier est légèrement plus cher et plus compliqué mais il a l’avantage de pouvoir être facilement désactivé en vue d’une maintenance. En général, une version électrique est plus adaptée à l’enlèvement de grandes fractions, mais plusieurs facteurs jouent un rôle lors du choix comme le type de ferraille, la largeur de bande, la hauteur d’installation et les options de réglage souhaitées.

16

LES COURANTS DE FOUCAULT SÉPARENT LE PLASTIQUE ET LES MÉTAUX

Système de séparation pour la séparation de métaux.

rouleau magnétique hors du circuit. Les matières résiduelles poursuivent leur chemin. On obtient facilement une très bonne séparation des matériaux ferreux et non ferreux.

Il existe plusieurs manières de séparer le plastique et les métaux. Le systèmes ne sont généralement pas concurrentiels mais complémentaires. La méthode des courants de Foucault est assez populaire. Dans ce système, la ferraille est séparée et triée via successivement un aimant overband, un rouleau et/ou un tambour magnétique. Le séparateur à courants de Foucault permet également de récupérer les métaux précieux non-ferreux comme l’aluminium, le cuivre et le zinc.

La récupération des métaux a lieu via le séparateur à courants de Foucault qui génère un courant tourbillonnaire. Les éléments à trier sont placés sur une bande, sur toute la largeur du séparateur à courants de Foucault. Un tambour magnétique est placé à la tête du convoyeur et est constitué de plusieurs aimants nord-sud. Il tourne à une vitesse élevée et induit des courants de Foucault dans les éléments conducteurs qui s’y présentent. Il en résulte une force de répulsion appliquée aux métaux non ferreux conducteurs, qui les sépare du flux de matières.

« Le résultat final de la flottation de plastique est un flocon pur et de haute qualité qui peut être revendu aux fabricants automobiles pour la réalisation de nouvelles pièces. La boucle est donc bouclée avec un réemploi dans une application similaire. Mais il y a encore du potentiel car si l’on opte dès le départ pour plus de matériaux comme du PP, du PS, du PE et de l’ABS, le recyclage sera plus important. »

Lors de la seconde étape, un tambour et/ou un rouleau magnétique est utilisé. Le fonctionnement des deux éléments est assez similaire. Le tambour magnétique placé à l’extrémité du convoyeur retient les éléments ferreux avant le déversement de la fraction. Le rouleau magnétique est installé en tête du convoyeur et fait office de rouleau d’entraînement. Les fractions sont amenées par le convoyeur et les éléments ferreux entrant dans le champ magnétique sont attirés par l’aimant et entraînés avec le

Dès lors, des étapes supplémentaires sont nécessaires pour filtrer ces éléments, ce que l’on ne doit généralement pas faire avec les WEEE. »

Installation de séparation de plastique d’Ad Rem au Royaume-Uni.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 17 DOSSIER

Ce type de technologie répond à la demande croissante de systèmes de séparation de métaux dans des granulométries inférieures à 10 mm. Les fractions de broyage dans ces granulométries contiennent généralement de grandes quantités de fils de cuivre fins qui sont plus difficiles à séparer avec la méthode par courants de Foucault.

Les matériaux composites comme les circuits imprimés peuvent être transformés en une source de concentrés métalliques réutilisables comme le zurik (une combinaison d’acier inoxydable avec de l’aluminium, du cuivre, du plomb, du magnésium ou du nickel) ou uniquement de l’acier inoxydable. Dans les systèmes de tri par induction, le convoyeur passe par une boucle inductive où un

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champ électromagnétique est créé. Chaque fois qu’un objet conducteur passe par cette zone, il affecte le champ magnétique. L’enregistrement de cette modification par un capteur à induction permet de déterminer avec une grande précision – de l’ordre du mm d’après les producteurs – l’emplacement d’une pièce, un jet d’air comprimé ciblé faisant le reste. Selon les exigences de l’application, les capteurs sont disponibles avec une résolution grossière ou fine par l’ajustement du diamètre de la bobine.

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L’INDUCTION COMBINÉE À DES CAPTEURS

Pour extraire le métal d’infimes particules résiduelles, on peut utiliser le tri par induction combiné à des méthodes mentionnées plus haut comme le tri magnétique et la méthode par courants de Foucault.

Dans le secteur du recyclage, la R&D tourne aussi à plein régime. La combinaison de plusieurs techniques conduit souvent à des résultats impeccables.

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Du matériau recyclé à partir de chaînes mises au rebut La nouvelle « cradle-chain » utilise entre autres du matériau recyclé issu du programme de recyclage « chainge ». Dans le cadre de ce programme, igus collecte depuis 2019 des chaînes porte-câbles mises au rebut par des clients afin d'éviter qu'elles soient jetées avec les déchets industriels.

Cradle to cradle, ou du berceau au berceau en français, tel est le concept, emprunté à la nature, de l'économie circulaire. Son objectif ? Remettre les biens de consommation dans le circuit biologique ou technique afin de ménager les ressources et les matières premières, précieuses. Le spécialiste des plastiques en mouvement igus souscrit aussi à cet objectif et a mis au point, sur la base de son propre programme de recyclage de chaînes porte-câbles « chainge », la première chaîne porte-câbles au monde en matériau recyclé.

Phénomènes climatiques extrêmes, catastrophes naturelles, pollution marine... La crise climatique s'aggrave et prend une place de plus en plus importante dans la conscience collective.

Plus de durabilité sans négliger la qualité : la nouvelle chaîne porte-câbles en matériau recyclé préserve les ressources et promeut l'économie circulaire. Le programme concerne les chaînes porte-câbles igus tout comme celles en plastique d'autres fabricants. Plus de 32 tonnes de matière ont été collectées jusqu'à présent dans 13 pays. Pour 2022, igus s'est donné pour objectif d'en collecter 500 tonnes. Le matériau est trié par type, nettoyé et transformé pour avoir la qualité d'un matériau neuf. Ces opérations sont rendues possibles par une analyse chimique et par ce que l'on appelle l'optimisation de la formule, un processus au cours duquel le matériau est optimisé pour avoir les caractéristiques requises, celles-ci permettant d'obtenir des produits de qualité constante. C'est à partir de ce matériau post-consommation igumid CG qu'est fabriquée la cradle-chain recyclée, sans le moindre compromis sur la résistance à l'usure, la stabilité ou la résistance aux flexions alternées.

« Les décisions d'achat de nos clients sont elles aussi de plus en plus portées par des considérations écologiques. Pour la mise au point de nos produits, nos efforts se portent de manière accrue sur une production qui ménage les ressources, sans que ce soit au détriment de la qualité des produits », explique Benoït Dos Santos, Directeur des Ventes e-chain chez igus France. Des efforts qui viennent de donner la cradle-chain E2.1.CG, une gamme complète de chaînes porte-câbles en nouveau matériau igumid CG. De nombreux tests effectués dans le plus grand laboratoire de tests du secteur montrent que la nouvelle chaîne porte-câbles a des caractéristiques techniques et des limites de sollicitation quasiment identiques à celles de la chaîne en matériau standard igumid G. Autre avantage, la nouvelle chaîne est aussi disponible au même prix que celle en matériau standard. La nouvelle gamme est disponible sur stock en 5 séries et 28 types.

IGUS PROMEUT L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE AVEC LA PREMIÈRE CHAÎNE PORTE-CÂBLES AU MONDE EN MATÉRIAU 100 % RECYCLÉ

Un cycle des matières premières durable, avec 28 % de CO2 en moins Avec la nouvelle gamme de chaînes porte-câbles en matériau recyclé, igus apporte une nouvelle contribution à la préservation des ressources et fait ainsi avancer l'économie circulaire. Ce cycle durable des matières premières permet aussi d'économiser 28 % de CO2 selon la déclaration environnementale de produit EPD. Benoît Dos Santos :

Des plastiques dans les océans aux plastiques en mouvement, tel est l'objectif poursuivi par le spécialiste des polymères hautes performances igus avec le projet igus:bike, un concept de vélo constitué à plus de 90 % de plastique. La particularité de ce vélo est qu'il peut aussi être fabriqué en grande partie à partir de déchets en plastique recyclés tels que de vieux filets de pêche. Pour la mise au point commune d'un premier modèle de vélo, igus a investi dans la start-up néerlandaise mtrl.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 19 IGUS

igus:bike va bien au-delà d'un simple vélo. Son lancement marque aussi le coup d'envoi pour d'autres partenariats et impulsions. « Avec la plateforme igus:bike, nous souhaitons encourager le savoir-faire sur les plastiques dans l'industrie mondiale des vélos », explique Alexander Welcker, responsable sectoriel vélos chez igus. « Cela nous permet de mettre en œuvre ce concept et de le perfectionner avec de nombreux autres fabricants de vélos et de composants. Notre vision est de faire du plastique une ressource précieuse et durable et d'encourager l'économie circulaire aussi au niveau international. »

Les plastiques en mouvement igus sont utilisés avec un grand succès dans la mobilité depuis des décennies, que ce soit dans le secteur automobile, dans le secteur maritime, l'aéronautique ou les vélos. Par le projet igus:bike, igus s'efforce de trouver une solution qui réponde à une mobilité moderne et à la pollution par les déchets en plastique. Le concept ? Un vélo tout en plastique, totalement sans graisse et sans entretien, qui ne rouille pas et puisse rester dehors par tous les temps. Et quand le vélo arrive en fin de vie ou qu'un cadre plus grand est nécessaire, le plastique peut être recyclé en de nouveaux granulés qui seront utilisés pour construire un nouveau vélo. Le premier modèle a été mis au point en coopération avec la start-up néerlandaise mtrl qui fabrique depuis quelques années de vélos avec cadre et roues en plastique.

igus s'est donné pour objectif d'allonger le cycle de vie des produits et ainsi de ménager des ressources précieuses, par exemple en recyclant des chaînes porte-câbles mises au rebut. C'est aussi en partie ce qui a motivé le lancement du projet igus:bike, un concept de vélo tout en plastique sans graisse et sans entretien qui peut aussi être fabriqué à partir de déchets en plastique recyclés.

Le2023.concept

PROMOUVOIR LA MOBILITÉ DURABLE :

Durabilité : le processus de production compte aussi mtrl suit aussi une approche durable dans son processus de production, le plastique pouvant être recyclé et formé sur place avec de faibles besoins en énergie. Pour cela, mtrl mise totalement sur les énergies renouvelables dans son laboratoire de Nijkerk, par exemple par des panneaux solaires sur le toit destinés à maintenir l'empreinte carbone à un niveau aussi bas que possible. Pour la fabrication, mtrl utilise des machines construites par l'entreprise et faisant appel à des composants igus sans graisse et à longue durée de vie. Le plastique est formé par rotomoulage, appelé aussi moulage rotationnel, à faible pression et température élevée, qui utilise la chaleur et une rotation biaxiale. Le vélo est construit à partir de plastiques tendres comme le polyéthylène (PE) par exemple. L'objectif est d'implanter à l'avenir des sites de production dans le monde entier, près des décharges de plastique, afin de mettre en place une chaîne d'approvisionnement durable et transparente. mtrl va commencer à produire le mtrl.bike en fin d'année. Le lancement sur le marché allemand est prévu pour début

www.igus.be

« Tout ne doit pas s'articuler autour de la première utilisation des produits, il faut aussi tenir compte de l'utilisation des matières premières après l'utilisation. Nous voyons un gros potentiel au concept « cradle to cradle » et nous nous efforçons de réutiliser un maximum de matières premières et de vieux produits afin de ne pas gaspiller de ressources précieuses et de les utiliser judicieusement aussi longtemps que possible. »

Le maire de la ville de Kiel, Dr. Ulf Kämpfer (à gauche) et Alexander Welcker, responsable sectoriel vélos chez igus (à droite) ont présenté le premier modèle d'un vélo composé à plus de 90 % de plastique à l'occasion du coup d'envoi du « Olympia-Rallye », l'édition 2022 du rallye commémoratif des Jeux olympiques, à Kiel, ville très active dans la protection des mers.

LE CONCEPT IGUS:BIKE

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Le CETOP est né sous l’impulsion d’associations sectorielles britanniques, allemandes et françaises qui ont semé les premières graines en 1959. Trois ans plus tard, cela aboutira à la fondation du ‘Comité Européen des Transmissions Oléohydrauliques et Pneumatiques’, ou CETOP, à Stockholm en Suède.

Lors du congrès, les membres du CETOP ont élu le Néerlandais Arjan Coppens comme nouveau Président pour la période 2022-2025. Arjan Coppens est actif à la FEDA Nederland et est Managing Director chez Bosch Rexroth Nederland. Il succède à Stefan König qui a dirigé le CETOP depuis 2016. Outre Arjan Coppens, quatre membres du conseil d’administration ont été élus : le Vice-Président Economics Carlo Vergano (ASSOFLUID-Italie), le Vice-Président Education Nik Watson (BFPA-Royaume-Uni), le Vice-Président Marketing & Communication Christian H. Kienzle (VDMA-Allemagne) et le Vice-Président Technics Eric Vives (ARTEMA-France). Siègent également au conseil d’administration: l’ancien Président

UN GÂTEAU FESTIF POUR L’ORGANISATION PROFESSIONNELLE EUROPÉENNE CETOP

Une des premières tâches entreprises par le CETOP dans les premières années fut la standardisation de composants, notamment des vannes et des distributeurs, dont certains portent encore aujourd’hui le label CETOP. L’organisation a été fondée pour défendre les intérêts de ses membres, ce qu’elle fait avec brio. D’autres piliers ont progressivement été ajoutés à la prestation de services et la formation, l’étude de marché, l’impact de la législation et les normes sont autant d’activités principales.

Les membres du CETOP se sont retrouvés à Anvers pour les 60 ans d’existence de l’organisation.

CETOP veille aux intérêts des entreprises actives dans la filière 'fluid power' incluant l’hydraulique et la pneumatique au niveau européen. Dans notre pays, InduMotion – l’éditeur d’Automation Magazine – fait partie de la fédération mère CETOP et a accueilli cette année le congrès à Anvers. L’organisation européenne rassemble aujourd’hui 19 fédérations nationales, soit une représentation de plus de 1.000 entreprises actives dans la technologie des fluides, 70.000 collaborateurs et un chiffre d’affaires de quelques 13 milliards d’euros.

La fédération européenne CETOP a fêté les soixante ans d’existence de l’organisation à Anvers. Les membres du Conseil d’administration émanant d’associations professionnelles nationales se sont réunis autour d’un dîner et d’un gâteau festif au nouvel Antwerp Botanic Sanctuary Hotel cinq étoiles.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 21

d’EUROTRANS, Dirk Decker (VDMA) a prononcé un discours et félicité le CETOP pour cet anniversaire. « En 1969, l’industrie européenne des

Le conférencier invité, l’économiste Etienne de Callataÿ, a présenté une analyse sur les macroéconomiques.tendances

60 ANS DE CETOP

Stefan König (VDMA-Allemagne) et le Président honoraire Amadio Bolzani (ASSOFLUID-Italie). Le Suédois Sten-Ove Claesson qui fut 'Mister Education' durant 9 ans en tant que Vice-Président a été honoré pour son engagement envers le LeCETOP.conférencier

invité, l’économiste Etienne de Callataÿ, a présenté aux invités une analyse des conséquences d’une

éventuelle stagflation et a esquissé quelques perspectives économiques à court terme. L’organisation a ensuite discuté des chiffres d’affaires dans le secteur de l'hydraulique et de la Enpneumatiquetantquesecrétaire-général

Trois membres du nouveau conseil d’administration du CETOP (de g. à dr.): Carlo Vergano, le Président Arjan Coppens et Christian H. Kienzle. Les membres Nik Watson et Eric Vives étaient absents à Anvers pour des raisons professionnelles.

Le gâteau d’anniversaire a marqué la fête.

22 technologies d’entraînement fondait le réseau EUROTRANS et un lien d’amitié s’est immédiatement créé avec le CETOP. Les deux industries ont une structure de clients similaires et des défis comparables. La devise de ce réseau informel était : ‘Profitons des opportunités offertes par l’Europe’. Le CETOP est né d’une prise de conscience commune d’offrir une voix et une identité à l’industrie européenne de l'hydraulique et de la pneumatique S’il y avait à l’époque une certaine concurrence avec les Etats-Unis, il y a aujourd’hui les défis posés par l’Asie et les rapides changements technologiques mondiaux. Nos réseaux fonctionnent ensemble dans un dialogue honnête, dans le but de placer la filière sous le meilleur éclairage et de définir les objectifs communs. Un exemple : le recrutement de jeunes talents, les opportunités de la digitalisation, la nécessité de la durabilité, la stabilité des chaînes de valeur et l’énergie, l’échange de statistiques et de données de marché, la promotion de notre identité européenne, … Pour gérer au mieux ces changements, des réseaux informels s’avèrent nécessaires et EUROTRANS espère être un partenaire de CETOP pendant encore longtemps », a déclaré Dirk Decker.

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Le congrès de deux jours s’est déroulé au Botanic Sanctuary Hotel à Anvers.

De g. à dr: Sylvia Grohmann-Mundschenk (VDMA Fluid Power), le Président Arjan Coppens, Stefanie Inoue (CETOP) et Dirk Decker (EUROTRANS).

Le parc technologique Robotland à Essen a exclusivement ouvert ses portes aux membres d’InduMotion pour l’Assemblée générale des membres, durant laquelle un nouveau conseil d’administration a été désigné.

Rokegem qui a remporté l’Award en 2020 et au journaliste scientifique et réalisateur d’émissions de télévision Lieven Scheire à qui l’Automation Magazine Award a été décerné en L’Automation2019.

UN NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION POUR INDUMOTION

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 23 INDUMOTION

InduMotion asbl – l’éditeur d’Automation Magazine – est l’association professionnelle des entreprises spécialisées dans l’automatisation industrielle et les techniques d’entraînement (électriques, hydrauliques, mécaniques et pneumatiques) actives sur le marché belge en tant que fabricant, importateur officiel ou distributeur. L’organisation est également membre du CETOP européen.

Un ancien hangar de la gare d’Essen a été transformé en un parc d’expériences où les jeunes peuvent découvrir les facettes du monde de la technique. « Ici, les jeunes ont un contact ludique et ouvert avec la technique. Notre industrie a besoin de personnel techniquement formé et Robotland est une salle d’exposition où ils peuvent voir comment la technique est appliquée », explique Luc Van Thillo.

Magazine Award est un prix annuel décerné par InduMotion asbl et le comité de rédaction d’Automation Magazine à une personne, une entreprise, une institution du savoir ou une organisation qui s’engage dans la technique et les sciences en général et/ou qui s’est démarqué dans le secteur des techniques d’entraînement (hydraulique, pneumatique, mécanique et électrique) et l’automatisation industrielle en particulier.

Originaire d’Essen, Luc Van Thillo a travaillé tout un temps comme programmeur chez Siemens avant de fonder en 2001 son entreprise Automatiseringen Van Thillo (AVT) dédiée à l’automatisation de la production des PME. Plus tard, il acquiert la division européenne d’Aerogo. On y construisait des machines pour déplacer des pièces lourdes comme des avions et des trains, qui utilisaient des coussins d’air spéciaux. Il a ensuite vendu l’activité à VINCI. Outre Robotland, Luc Van Thillo se consacre à d’autres activités techniques et investit dans le développement d’exosquelettes.

Robotland est hébergé dans un ancien hangar des douanes restauré à la gare d’Essen. Le grand parc extérieur propose plusieurs attractions techniques.

Récompensé par l’Automation Magazine Award 2021

Pour cette initiative, l’entrepreneur motivé a reçu l’Automation Magazine Award 2021. Il succède à la créatrice de mode Jasna

La réunion générale annuelle s’est tenue le mercredi 22 juin à Robotland à Essen. Une trentaine de membres ont été accueillis par Luc Van Thillo, le propriétaire et inspirateur de Robotland, une initiative 100 pourcents privée.

Après la visite guidée du hangar et du parc extérieur – qui s’étend sur 1,5 hectares – la réunion générale a eu lieu. Les chiffres sectoriels ont été discutés et les nouvelles initiatives qu’InduMotion veut développer ont été dévoilées. Laurens Vroonen et Roald de Brouwer, deux étudiants Master à l’Antwerp Management School (AMS) ont présenté les résultants de leur analyse portant sur le fonctionnement de l’organisation et d’Automation Magazine. Les points clés sont à lire à la page suivante, dans la section consacrée à l’enseignement de ce magazine.

Enfin, un nouveau conseil d’administration d’InduMotion a été désigné pour les deux prochaines années. Il se compose de Pieter Vansichen (Cobotracks), de Guy Mertens (Act In Time), de Marcel De Winter (membre honoraire / Service-Hydro), de Jean-Marc Orban (Festo), de Bart Vanhaverbeke (Voith Turbo), de Vincent De Cooman (WITTENSTEIN), de Luc Roelandt (Stromag) et du président Hugues Maes (SMC Belgium).

Le nouveau conseil d’administration d’InduMotion, de g. à dr. : Guy Mertens, Marcel De Winter, Jean-Marc Orban, Bart Vanhaverbeke, Vincent De Cooman, Luc Roelandt et le président Hugues Maes. Le nouveau membre Pieter Vansichen n’est pas sur la photo car il était au salon Automatica à Munich pour des raisons professionnelles.

Attraper des canards ou des blocs de bois à l’aide d’un grappin mobile, réaliser un parcours d’obstacles avec le Segway, appliquer des champs magnétiques, déplacer des blocs de ciment ou faire des ronds avec l’extrémité d’un bras robotisé de KUKA : les jeunes ont l’opportunité de découvrir de manière créative le monde et les multiples facettes de la technique à Robotland. Les membres d’InduMotion ont rajeuni de quelques années en s’essayant aux diverses épreuves et installations.

La réunion générale s’est terminée par un agréable barbecue.

Analyse par l’Antwerp Management School

www.robotland.tvwww.indumotion.be

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DES ÉTUDIANTS EN MASTER

Le conseil d’administration de l’association professionnelle InduMotion a demandé à deux étudiants en Master de l’Antwerp Management School (AMS) d’analyser le fonctionnement d’InduMotion et d’Automation Magazine.

Lesnumérique ? »étudiantsLaurens

« InduMotion peut se consacrer davantage à la création d’un

réseau fort au sein de l’association. Nous conseillons aussi de bonnes relations avec les écoles afin qu’InduMotion puisse devenir le point de contact pour les profils techniques. »

Dans le cadre de leur Master en Management, les étudiants Laurens Vroonen (g.) et Roald de Brouwer (dr.) ont recherché une réponse à la question: « Comment Automation Magazine peut-il conserver sa valeur avec l’essor et l’utilisation du contenu numérique ? »

ANALYSENT MÉDIASD’INDUMOTIONL’AVENIRETDESPROFESSIONNELS

Expand your fa.yamaha-motor-im.de/yamaha-robotics.depossibility4–7October2022Visitus!

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 25 ÉDUCATION

Marcel De Winter, membre du conseil d’administration d’InduMotion, a supervisé la projection et formulé les objectifs : « Via Automation Magazine, nous disposons d’un magazine hautement technologique que les fédérations des pays voisins nous envient. Les magazines similaires n’existent plus, sont trop publicitaires avec peu de contenu ou ont une diffusion limitée. Automation Magazine propose des études de grande valeur appréciées par les lecteurs, les annonceurs, les hautes écoles et les universités. Cependant, il faut s’interroger sur l’avenir. Les médias imprimés vont-ils continuer d’exister, nos futurs jeunes membres seront-ils intéressés ou préfèreront-ils une version numérique ? Et nos sponsors sontils disposés à annoncer dans des imprimés ou préfèrent-ils le

Le duo a également constaté que les annonceurs utilisent le magazine pour attirer l’attention et l’intérêt sur leurs (nouveaux) produits ou marques. Les membres d’InduMotion – les petites et moyennes entreprises – utilisent le magazine et principalement le site web comme instrument de marketing bon marché. La publication d’actualités (produit) via le site web est en effet gratuite pour les membres.

Vroonen et Roald de Brouwer ont analysé le fonctionnement du magazine avec les parties prenantes. Il en ressort qu’Automation Magazine a sa valeur sur papier car c’est un magazine de niche, mais il conviendrait d’être davantage présent sur les canaux numériques.

Outre l’avenir du magazine, InduMotion veut grandir. « A cet égard, nous avons comparé d’autres fédérations avec InduMotion pour voir où se situent les opportunités », poursuivent Laurens Vroonen et Roald de Brouwer.

« Globalement, tout le monde est satisfait d’Automation Magazine et enthousiaste de la version papier pour deux bonnes raisons. Tout d’abord, le magazine est souvent exposé au réfectoire des entreprises, ce qui permet aux collaborateurs de le feuilleter pendant le lunch ou une pause. La seconde raison est que de nombreuses entreprises utilisent des outils de marketing et font déjà du marketing en ligne, et elles placent donc des annonces dans le magazine imprimé pour atteindre un autre public », expliquent Laurens Vroonen et Roald de Brouwer.

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KIM AERTS (KOMOTION) À PROPOS

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‘J’AI UNE QUESTION TECHNIQUE, JE VOUDRAIS PARLER À VOTRE COLLÈGUE MASCULIN.’

DE LA FORTE CROISSANCE DE SON ENTREPRISE

Kim Aerts: « Enfant, je m’intéressais déjà à la technologie. »

S’il y a un fil conducteur dans notre série sur les femmes ingénieures, c’est que pratiquement toutes ont eu un modèle dans un métier technique : un père garagiste, un oncle ingénieur dans l’armée, un frère ainé qui travaillait avec des robots, … C’est ce qui les a poussées à suivre une formation d’ingénieure. Chez Kim Aerts de KoMotion, il n’y a pas eu de tel modèle, ce qui ne l’a pas empêchée de fonder une entreprise d’ingénierie mécanique.

Automation Magazine: La question a déjà été soulevée : Anno 2022, faut-il encore proposer une série mettant en avant les femmes ayant une fonction d’ingénieure ? Le sexisme autrefois banal auquel les femmes étaient confrontées dans un métier typiquement masculin est dans les oubliettes du siècle dernier, non ?

Trois membres de l’équipe de KoMotion et une de leurs pièces maîtresses: le cobot.

PAR SAMMY SOETAERT

« Aujourd’hui, je suis une maman et j’essaie t’intéresser ma fille à la technologie. Je l’emmène parfois au travail pour lui montrer notamment ce qu’est un robot. Je participe aux ‘Ondernemers voor de Klas’, une initiative qui permet aux entrepreneurs de venir raconter leur histoire devant une classe. Je m’adresse alors spécifiquement aux filles afin qu’elles puissent prendre en compte cette orientation technologique. Personnellement, je n’ai pas vraiment eu de modèle dans mon environnement qui m’a poussé dans cette voie. Enfant, je m’intéressais aux passe-temps typiques des garçons. Je préférais les Lego aux poupées. »

INTERVIEW

Formation ingénieure option Chimie « J’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur industriel option Chimie qui est peut-être l’option la plus ‘féminine’ au sein du programme. Pourquoi Chimie? Parce que pour moi, c’était la base de tout. Je ne vais certainement pas dire que je regrette ce choix mais si c’était à refaire, je pense que je choisirais l’option Electromécanique. »

« Une des lacunes de la formation d’ingénieur est le manque de stage. Vous pouvez réaliser votre thèse entre les murs de l’université. En d’autres termes, il est possible d’obtenir un diplôme d’ingénieur sans passer par une immersion dans une entreprise. C’est dommage car il vous est impossible de découvrir les opportunités pour un ingénieur diplômé : R&D, vente, processus, projets, qualité, ... les étudiants diplômés n’ont aucune idée de ce que cela signifie exactement. J’ai donc consciemment décidé de faire une thèse dans une entreprise externe, Procter & Gamble. »

« Après cette première expérience, j’étais prête pour une nouvelle étape. J’avais le choix parmi plusieurs opportunités

Un projet de cobot très apprécié chez Vandemoortele a ouvert de nombreuses portes.

Kim Aerts: « J’aimerais vous répondre par l’affirmative mais rien n’est malheureusement plus éloigné de la vérité. Pour un ancien employeur il y a quelques années, j’ai dû participer à un salon technologique. Un visiteur s’est présenté sur le stand, a quelque peu hésité car mon collègue était occupé. Je l’ai alors approché et lui ai demandé si je pouvais l’aider. Il m’a répondu platement ‘J’ai une question technique que je voudrais poser à votre collègue.’ Je dois admettre que de tels exemples sont heureusement très rares. »

« Être une femme peut aussi s’avérer utile lors d’entretiens avec les clients. Les partenaires de contact vous perçoivent autrement, ils abordent l’entretien de manière moins hostile, pour ainsi dire. Lors de négociations entre deux hommes, ce n'est pas toujours le cas : ils peuvent parfois se sentir en compétition. Je remarque aussi que les femmes se réfèrent à des tâches typiquement féminines lorsqu’elles évaluent leur équilibre travail/vie privée. Comment combiner mon travail par rapport aux enfants, par exemple. Chez les hommes, ce genre de considérations importe moins. »

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 27

« Je ne rencontre toujours pas beaucoup de femmes dans mon travail », lance Kim Aerts. « Je me suis souvent demandée pourquoi. Est-ce purement biologique ? Les femmes choisissent-elles un métier dans les soins de santé parce que c’est plus dans leur nature ? Ou la cause est-elle plus structurelle, les filles étant subtilement orientées vers des métiers typiquement féminins ? Il est difficile de répondre à cette question mais il faut tout mettre en œuvre pour faire découvrir la technologie aux filles. Il y a heureusement plus d’initiatives dans ce sens. »

« C’est auprès de cette entreprise que j’ai eu ma première expérience professionnelle. J’étais notamment responsable des recherches autour de la fameuse marque Monsieur Propre. Tester des nouveaux mélanges, rechercher des ratios, tester des solutions pour évaluer le comportement à plus long terme, … ce genre de tâches. »

AM: Les entreprises citées sont toutes les trois actives dans l’industrie alimentaire. Une coïncidence?

je recherchais une fonction plus ‘sociale’ et de l’interaction avec les clients. Voilà pourquoi j’ai accepté le poste de sales engineer chez Delta Application Technics. L’entreprise venait d’acquérir une petite entreprise et cela me paraissait être le bon défi à relever. J’ai touché un peu à tout: la réalisation de tests, le démarrage de machines, du marketing et de la vente, … le travail était agréable. Le plus beau compliment que j’ai eu s’est produit chez un client important quand j’ai remarqué que mon numéro de téléphone était clairement mis en évidence à côté de la ligne de production, comme une sorte de ‘numéro d’urgence’. »

AM: Où voyez-vous KoMotion dans 10 ans?

Kim Aerts: « Difficile à prévoir. Les projets prennent parfois plus de temps que prévu et vous ne savez jamais ce qu’il vous attend. Qui aurait pu imaginer qu’à peine un an après notre fondation nous serions confrontés à une pandémie suivie d’une pénurie sur le marché des composants ? Mais si vous voulez mon avis, je nous vois nous développer régulièrement et engager une dizaine de collaborateurs motivés, qui travailleront sur des projets dans une ambiance de PME agréable. »

www.komotion.be

Entreprise d’automatisation KoMotion depuis 2019 « Après un temps, j’ai ressenti le besoin de passer à autre chose. J’en avais parlé à mon collègue de l’époque Kris Clompen et nous avons décidé de fonder ensemble une entreprise d’automatisation. Nous l’avons appelée KoMotion et nous aidons aujourd’hui les entreprises à optimiser leurs processus de production. »

De g.à dr.: Les dirigeants Kris Clompen et Kim Aerts aux côtés de leurs deux premiers collaborateurs, Renzy Goedertier et Jeroen De Guchteneire.

Kim Aerts: « Lors de notre lancement il y a trois ans, le cobot était une technologie émergeante. Les entreprises s’y intéressaient mais elles restaient hésitantes. Avec KoMotion, nous sommes actifs depuis le début dans cette technologie et nous avons établi les premiers contacts avec Vandemoortele lors d’un événement sur ce thème. L’entreprise savait que le déploiement de cette nouvelle technologie était un processus qui devait être suivi de près. Notre proximité a donc joué un rôle : nous pouvions réagir rapidement pour modifier certains éléments ou les tester. Bien entendu, il fallait avoir de l’expertise et c’est ce qui a été déterminant. Kris et moi-même ne sommes pas des inconnus dans le secteur. Après la finalisation réussie de ce premier projet, l’activité s’est développée. Nous proposons aussi des projets d’automatisation sans cobots. Il arrive même que des clients nous demandent un cobot et que nous le déconseillons car il existe une solution meilleure. »

mais28

AM: Il est remarquable de voir qu’une jeune entreprise comme KoMotion travaille avec des acteurs de premier plan. La Lorraine, Vandemoortele, Puratos, ... Comment une petite entreprise comme la vôtre est-elle parvenue à mettre un pied dans la porte de ces entreprises ?

Kim Aerts: « En fait, oui. Nous ne sommes pas spécialisés dans l’alimentaire et nous relevons des challenges dans d’autres secteurs. Il est vrai que le secteur alimentaire effectue un mouvement de rattrapage. Dans le segment du conditionnement par exemple, il y a énormément de travail manuel qui peut être automatisé. Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à la pénurie sur le marché du travail et elles se tournent massivement vers les solutions d’automatisation. Il y a du pain sur la planche. »

KoMotion réalise des projets d’automatisation pour divers secteurs intégrant diverses technologies.

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Empack est le plus grand point de rencontre belge de l’industrie de l’emballage qui attire tant les concepteurs d’emballages créatifs et les brand managers que les ingénieurs et les responsables de production gérant les lignes de remplissage et de conditionnement, la direction et le service

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AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 29 EMPACK

des emballages circulaires, des défis de l’emballage pour l’industrie alimentaire, du recyclage et autres sujets actuels.

Information pratique

« Notreneutre.

objectif est de fournir une contribution significative à l’amélioration de la qualité de vie des générations actuelles et futures par le traitement de la biomasse à l’aide de notre technologie automatisée », a expliqué Dr. Elias Knubben, Vice-President Corporate Research & Innovation chez Festo. « Le défi est de pouvoir passer du laboratoire à la production industrielle. Nous remplacerons alors les processus chimiques par des processus biologiques et nous pourrons diminuer l’empreinte CO₂. »

Festo investit massivement dans l’innovation et veut devenir –via sa ‘Blue World Approach’ – une entreprise climatiquement neutre, tant le siège à Esslingen que les usines de production et la logistique. L’entreprise a avancé un bel exemple lors de cette 19e conférence de presse annuelle : le PhotoBionicCell, un bioréacteur capable de réaliser une photosynthèse à partir d’algues. L’air est alors être épuré d’émissions de CO₂.

devoir de chaque entreprise manufacturière », a répété Oliver Jung lors de la présentation.

Oliver Jung a démarré la conférence avec des bonnes nouvelles : Festo a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires record de 3,36 milliards d’euros. « Le meilleur chiffre d’affaires de tous les temps, mais personne ne peut dire aujourd’hui ce que nous réserve la fin de l’année et 2023 », souligne le CEO.

Des algues pour réduire la pollution climatique

A l’état naturel, les algues réalisent une photosynthèse efficace et absorbent dix fois plus de dioxyde de carbone (CO₂) que les plantes terrestres. Dans les bioréacteurs équipés de capteurs adaptés, d’une technique de régulation et d’une automatisation, l’efficience des algues peut être augmentée jusqu’à cent fois celle des plantes terrestres, ce qui démontre tout le potentiel pour une économie circulaire climatiquement

‘IL EST DU DEVOIR DE CHAQUE ENTREPRISE D’ÊTRE DURABLE.’

Motionspecialist Festo a invité la presse internationale à Esslingen en Allemagne à une conférence consacrée aux chiffres annuels et aux nouveaux projets. « Il est du devoir de chaque entreprise de rendre sa production et ses activités durables », a déclaré Ing. Dr. Oliver Jung, le CEO de Festo.

Ing. Dr. Oliver Jung, CEO de Festo, a accueilli les journalistes lors de la 19ème Conférence de presse internationale au siège de Festo à Esslingen en Allemagne.

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Dans le cadre de leurs processus métaboliques, les algues produisent des acides gras, des pigments colorés et des

Ce projet de recherche a été exposé à la FOIRE DE HANOVRE. Via le PhotoBionicCell, Festo veut montrer le potentiel d’une approche de ‘biologisation industrielle’ de demain. L’entreprise vise la neutralité climatique. « La durabilité est l’avenir et le

Une photosynthèse efficiente dans un bioréacteur de pointe

www.festo.be

Pour produire un flacon de shampoing, il faut un litre de pétrole. Si le flacon en plastique est ensuite incinéré, trois kilos de CO sont libérés et le bilan CO₂ est négatif. Si on utilise un bioplastique à base d’algues, les trois kilos de CO₂ libérés lorsque le flacon est jeté sont absorbés. Le cycle est équilibré.

FestoKnubben.n’est pas la seule entreprise à se consacrer au développement d’une telle technique. Oxylum, la nouvelle

Le système d’automatisation CPX-E commande les processus dans le récipient et communiqueaveclecloud.

Lors de leurs travaux sur le PhotoBionicCell, les chercheurs se sont concentrés sur la culture de l’algue bleu-vert Synechocystis. Elle produit des pigments colorés, des acides gras omega-3 et du polyhydroxybutyrate (PHB). Une fois le PHB extrait, il peut être traité par l’ajout d’autres substances et utilisé dans l’impression 3D, notamment.

« Ce sont nos premières étapes dans l’économie circulaire. Les producteurs pétroliers sont hélas encore trop bon marché mais leur impact sur l’environnement joue un rôle de plus en plus important. Produire à partir d’une biomasse va gagner en importance. Nous pourrons un jour fabriquer n’importe quoi à partir de ce qui vient aujourd’hui du pétrole : des médicaments, de la nourriture, des cosmétiques ou des bioplastiques, et notamment plus de plastiques pouvant être utilisés dans l’industrie de l’impression 3D », a conclu Dr. Elias

tensioactifs. Ces substances peuvent être utilisées comme matières premières dans la production de médicaments, d’aliments, de plastique ou de cosmétiques. Contrairement aux produits pétroliers, les produits finaux biosourcés sont généralement biodégradables et - conformément à une économie circulaire globale - recyclables de manière climatiquement neutre.

Dr. Elias Knubben, Vice-President Corporate Research & Innovation, et le CEO Oliver Jung présentent le PhotoBionicCell pouvant transformer le dioxyde de carbone en ‘bioplastique’.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 31 FESTO

Le bioréacteur PhotoBionicCell extrait le dioxyde de carbone présent dans l’air via des algues.

Capteur de distribution de Festo pour la régulation de la circulation dans les collecteurs de surface.

spin-off de l’UAntwerpen, a développé une technologie verte pour transformer le CO₂ en des produits chimiques durables, qui à leur tour peuvent être utilisés par les entreprises chimiques dans une perspective d’économie circulaire. La ‘preuve du concept’ à l’échelle laboratoire est là, on se dirige maintenant vers une première installation pilote.

Le bâtiment abrite également la FANUC Academy d’une superficie de 600 mètres carrés où des formations et des cours sont dispensés, et deux laboratoires dédiés aux démonstrations et aux expérimentations : le CNC & Robomachines Field Lab et le Robot & Cobot Field Lab. L’objectif est que les clients puissent y tester des configurations d’essai afin de savoir si elles ajoutent une plusvalue à leur « L’automatisationproduction.alacote: suite notamment à la pandémie et aux problèmes logistiques qui en découlent, les

Présente en Belgique depuis 1997, l’entreprise était alors basée à Boom d’où elle fournissait des robots à l’usine d’assemblage Opel (aujourd’hui disparue) de General Motors au port d’Anvers. C’est en 2007 que FANUC a déménagé à Malines.

entreprises rapatrient tout ou partie de leur production en Europe. Nombre d’entre elles songent à produire à nouveau localement. L’automatisation comprime le coût salarial et veille à garantir la compétitivité. Les développements technologiques et le prix de revient des bras robotisés sont un atout majeur. Les clients sont souvent étonnés de voir tout ce qu’il est possible de faire avec une automatisation. Via nos Field Labs, nous testons concrètement sur les produits des clients ce que FANUC peut apporter à leur production », explique Paul Ribus.

FANUC INAUGURE SON SIÈGE BENELUX À MALINES

Le fabricant japonais de robots FANUC a officiellement inauguré son nouveau siège flambant neuf à Malines. La multinationale a investi dans un bâtiment ultramoderne construit dans la zone industrielle à la Oude Baan à Malines Nord.

FANUC souffle ses 25 bougies en Belgique. Cet anniversaire et le déménagement vers le siège flambant neuf furent une double occasion d’organiser une grande fête. Lors de l’inauguration, le managing director Paul Ribus était fier de faire visiter le site et les vastes salles abritant des bras robotisés en démonstration. L’Inspiration Centre est au coeur du bâtiment. Les clients peuvent y découvrir ce que FANUC peut signifier pour leur production. Il y a notamment un bras robotisé puissant d’une charge utile de 2.000 kilos particulièrement maniable et mobile sur les rails fournis par Vansichen Linear Technology de Hasselt.

Le nouveau bâtiment de FANUC est situé dans la zone industrielle à Malines Nord.

FANUC fournit des robots industriels, des commandes CNC, des Robodrills (machines de fraisage verticales), des Robocuts (machines d’électroérosion) et Roboshots (machines de moulage par injection à servocommande) pour l’automatisation de l’industrie manufacturière. FANUC emploie une cinquantaine de collaborateurs au Benelux et plusieurs postes sont encore vacants dans les départements field services, marketing et inside sales. Le siège était historiquement établi à Malines mais suite à une croissance importante, il a fallu prévoir un nouveau bâtiment.

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« Nos marchés belge et néerlandais sont à peu près de la même taille et nous remarquons que nos clients néerlandais

La nouvelle base de FANUC est moderne et baignée de lumière.

Paul Ribus, managing director, recherche des collaborateurs pour soutenir la croissance.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 33 FANUC

www.fanuc.eu

Le siège abrite la FANUC Academy où les clients peuvent suivre des formations.

aiment venir en Belgique. Malines est géographiquement au centre du pays et est aisément accessible », poursuit Paul Ribus. « Dans le bâtiment, nous exposons nos derniers développements technologiques avec, outre les produits fixes, des fonctionnalités spécifiques et des extensions supplémentaires qui nous permettent de faire la différence chez nos clients. Ils peuvent ici trouver de l’inspiration sur la manière d’organiser efficacement leur production sur Lemesure. »bâtiment

possède un entrepôt qui abrite les produits FANUC fabriqués au Japon. On peut y voir des rayonnages en hauteur et des véhicules à guidage automatique (AGV) qui circulent dans les couloirs pour préparer des palettes de produits de manière autonome. FANUC propose une gamme complète de solutions pour la maintenance prédictive et réactive et un vaste catalogue avec des pièces de rechange.

Un open bar et des sièges lounge agrémentent l’ambiance de travail.

Les AGV dans l’entrepôt garantissent une livraison efficiente et à temps des composants de robots FANUC.

Le siège social de FANUC, fondée en 1956, se trouve au Japon au pied du mont Fuji mais l’entreprise une leader mondial dans le domaine de la robotique qui compte 26 bureaux en Europe. Ces dernières années, plusieurs dizaines de millions d’euros ont été investi dans l’extension du réseau de vente et de service en Europe. Deux bâtiments ultramodernes ont été inaugurés dans la région Rhône-Alpes en France et près de Milan en Italie. Il y a également une nouvelle succursale à Malmö en Suède et de nombreux sites ont été étendus comme à Stuttgart, Paris, Barcelone, Wroclaw (Pologne), Coventry (UK) et Malines.

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A côté de cela, elles sont également plus nombreuses à signaler des difficultés pour écouler leur production. C’est ce qu’indique l’appréciation des stocks, juste au-dessus de sa moyenne de long terme. De plus, les prévisions d’évolution de la demande pour les trois prochains mois continuent de se replier. La courbe de cet indicateur est maintenant en-dessous de sa moyenne de long terme. Enfin, en juillet, l’indicateur des perspectives d’emploi s’est fortement dégradé alors qu’il était à un niveau élevé depuis le début de l’année.

Prévisions d’évolution pour les trois prochains mois (*) de l’emploi de la demande

• L’électro est le secteur où le baromètre est le plus irrégulier. Après une hausse importante en avril et mai, les mois de juin et juillet l’ont ramené à une valeur comparable à celle du début de l’année.

• Enfin, pour les activités industrielles de l’ICT et l’automobile, le baromètre s’est redressé en juillet, prolongeant un mouvement en cours depuis le début de l’année.

• L’IT-solutions, a confirmé son recul de juin avec une valeur de juillet au plancher depuis fin 2020.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 35 AGORIA

Comme au cours du mois précédent, la quasi-totalité des courbes sectorielles ont reculé en juillet. On note que :

*Différence entre le nombre d’entreprises qui anticipent une hausse de leur effectif/ de la demande dans les trois prochains mois et le nombre de celles qui prévoient un recul, en % du total des entreprises dans l’enquête

L’évaluation par les entreprises du niveau de leurs commandes reste élevé et a même encore augmenté en juillet. Cela montre que la demande auprès de nos secteurs est toujours globalement élevée. Toutefois, une partie de ce mouvement peut également découler du ralentissement du rythme de production mis en avant par un nombre croissant d’entreprises.

A plus long terme, les valeurs atteintes sont toutes proches, voire au-dessus des moyennes de long terme. www.agoria.be

Appréciation des stocks de produits finisAppréciation du carnet de commandes

Par indicateur, un contraste apparaît toujours nettement entre l’appréciation du niveau des commandes et les autres éléments qui constituent le baromètre.

• Dans les produits métalliques, la mécanique et les plastiques & caoutchoucs, la tendance qui se dessine depuis quelques mois reste clairement défavorable.

NOUVEAU RECUL DU BAROMÈTRE DE L'INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE

Baromètre de conjoncture de la BNB pour l'industrie technologique

En juillet, pour un deuxième mois consécutif, le baromètre BNB pour les secteurs technologiques s’est replié de quelques points. Il est toutefois encore supérieur à sa moyenne de long terme. La courbe lissée, qui reflète la tendance de fonds, reste stable. Malgré l’accumulation des signaux négatifs, les entreprises de l’industrie technologique restent confiantes quant à leur activité actuelle et à court terme.

La nouvelle machine pour Agfa en est un bel exemple. L’entreprise a développé un nouveau coating fonctionnel

DES INDUSTRIELLEL’AUTOMATISATIONDULASERAPPLICATIONSINNOVANTES,LABORATOIREÀ

Précision et fiabilité

Photo à gauche: L’équipe d’Absolem.

Photo ci-dessus: Dans la machine d’Agfa, une application s’exécute en C++ et convertit les bitmaps à imprimer en un code qui commande les lasers.

« Absolem est une entreprise d’ingénierie de haute technologie focalisée sur le sourcing de projets et l’ingénierie interne. Une activité rendue possible après la reprise en 2016 du laboratoire laser et des spécialistes de Philips Lighting à Turnhout. Sous le nom Absolem in-house engineering, nous développons des applications laser avancées et nous concevons et construisons des prototypes de machines »,

Cette acquisition était aussi une bonne chose pour Philips Lighting qui, sous la nouvelle appellation Signify, est toujours actif sur le site avec une production de lampes à décharge à haute intensité. Des lasers sont largement utilisés lors de la production de ces produits d’éclairage avancés. Herman Van Dijck: « Il était notamment convenu dans l’accord de continuer à travailler pour Signify. De plus, nous développons dans notre laboratoire de plus en plus d’applications pour d’autres clients. En 2019, le volet construction mécanique a été ajouté et nous sommes aujourd’hui capables de réaliser des solutions prêtes à l’emploi pour nos clients. »

explique Herman Van Dijck, technical operations manager.

Photos Absolem © Phillipe Van Gelooven

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Lors du développement d’applications laser, Absolem combine les principes classiques de la construction mécanique et des techniques de régulation spécifiques pour commander des lasers. La plateforme TwinCAT de Beckhoff Automation réunit les deux aspects dans un contrôleur unique. Dans une nouvelle machine développée pour Agfa, plusieurs lasers sont mis en oeuvre pour l’impression de photos au format A5 en quelques secondes.

« Quandl’industrie.nous

« Le nombre d’applications impliquant des lasers est énorme », déclare Jurgen Adriaensen, process architect chez Absolem. « Les gens sont familiarisés avec la découpe, le soudage et le marquage mais les lasers peuvent aussi être intégrés dans des processus de nettoyage, de rugosité ou de polissage de surfaces, bien souvent pour des questions de précision et de fiabilité, parfois d’accessibilité. Le défi consiste à trouver le meilleur processus et la meilleure manière de commander les lasers. Nous utilisons nos lasers pour produire des petites séries pour les clients, ce qui nous permet d’acquérir de l’expérience dans les applications. »

BECKHOFF

avons lancé l’activité de construction mécanique, nous avons fait l’exercice de rechercher une plateforme répondant aux exigences de l’industrie tout en étant assez flexible pour l’intégration des commandes spécifiques des lasers », détaille Luc Vermeylen, spécialiste automatisation du département automatisation industrielle chez Absolem. « Nous sommes rapidement arrivés à la plateforme TwinCAT de Beckhoff Automation. Cette plateforme offre un environnement PLC et un environnement PC dans un seul appareil, l’environnement PLC étant utilisé pour programmer la commande de la machine, tandis que l’environnement PC sert à exécuter le logiciel, en outre utile pour les applications laser. »

Fournisseur de solutions

Dans la machine d’Agfa, par exemple, une application s’exécute en C++ et convertit les bitmaps à imprimer en un code qui commande les lasers. Le logiciel fonctionne parallèlement au PLC qui commande la machine et peut échanger des données de manière intégrée.

De grandes quantités de données Chez une entreprise innovante comme Absolem, il règne une tension saine entre le laboratoire et le monde de l’automatisation industrielle. En laboratoire, les limites sont souvent explorées en matière de technique de régulation rapide. Dans l’automatisation industrielle, la sécurité de fonctionnement et la fiabilité sont primordiales. Avec la plateforme TwinCAT, il est possible de concilier les deux mondes car l’environnement PC offre une grande flexibilité dans le choix du logiciel et des langages de programmation et le hardware - notamment grâce au protocole ADS interne et aux cartes E/S XFC ultra-rapides - est capable de traiter de grandes quantités de données à une vitesse élevée.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 37

Le défi suivant consiste à transformer les développements réalisés en laboratoire en des applications industrielles. En laboratoire, le travail a lieu de manière créative avec des plateformes qui s’y prêtent, comme Raspberry Pi. Dès qu’une application est au point, elle est transférée vers une plateforme industrielle offrant la robustesse et la fiabilité requises pour

Transfert sur une plateforme industrielle

Pour l’ingénierie et la programmation du volet PLC, Absolem fait appel à Bart Aernouts d’AASYS. Cette entreprise conçoit et implémente des systèmes de commande pour la construction mécanique et les clients finaux industriels. Outre la focalisation primaire sur les logiciels et l’ingénierie électrique, AASYS construit des panneaux de commande et assure la mise en service chez le client. L’entreprise est l’un des premiers fournisseurs de solutions reconnu de Beckhoff Automation et accompagne à ce titre les entreprises lors du développement d’applications pour la plateforme TwinCAT. Dans la machine d’Agfa, on retrouve un contrôleur CX5240 avec Windows 10. La HMI est réalisée avec un panneau de commande multi-touch CP39-16. La protection est assurée avec un contrôleur EK1960 TwinSAFE.

pouvant être appliqué sur les emballages. À l’aide de lasers, du texte et des images sont créés rapidement en haute résolution sur le coating. Cela permet de personnaliser les emballages pour notamment l’e-commerce. La recherche du bon système de commande et du processus adapté pour les lasers et la réalisation de la solution globale est le genre de défi que l’on pose à Absolem.

PAR ERWIN VANVUCHELEN

« La plateforme de Beckhoff est la solution idéale pour traduire les solutions créatives imaginées en laboratoire dans un environnement industriel », conclut Luc Vermeylen.

www.beckhoff.bewww.absolem.be

« Lad’engrenages. »raisondece

« Nous avons répertorié les émissions dans 3 grands groupes: le CO₂ généré par les matériaux utilisés, pendant la production et par le transport. La détermination des émissions de CO2 n’est pas une tâche à prendre à la légère et nous appliquons à cet égard un calcul détaillé. Supposons que nous ayons besoin de 8 roulements lors de la révision d’une boîte d’engrenages : nous connaissons le poids total et nous pouvons définir les émissions selon le matériau utilisé. Nous travaillons avec plusieurs normes internationales qui nous indiquent les émissions de chaque matériau par unité. »

« Opter pour une solution émettant moins de CO₂ peut indirectement signifier un investissement moindre dans d’autres mesures permettant de limiter les émissions. Investir dans une installation de panneaux solaires ou une éolienne peut être considérable mais cela peut se faire de manière plus accessible. Notre modèle de calcul est un outil pratique qui permet de bien estimer cela. »

Les exemples qui suivent démontrent que le modèle de calcul est un outil pratique dans la détermination des émissions de CO₂. Dans chaque cas, les émissions générées par le transport, la production et le matériau sont additionnées, ce qui conduit à des conseils ciblés.

TROIS EXEMPLES DU MODÈLE DE CALCUL DE MGH

Chaque entreprise devrait se poser la question : comment fournir la plus grande contribution possible à l’environnement ? MGH, le spécialiste de l’entraînement bruxellois, a fait cet exercice qui a abouti à l’élaboration d’un modèle de calcul d’émissions de CO₂.

« Notre modèle est assez pointu car nous nous intéressons aux détails. Un exemple : lors de la révision d’une boîte d’engrenages, nous pouvons estimer le nombre de litres d’acétone nécessaire. Les émissions générées par la fabrication du liquide sont incluses dans le calcul d’émissions de CO₂. »

Les émissions de CO2 orientent la décision « Les premières étapes avec ce modèle remontent à il y a quelques années mais il y avait à l’époque peu d’intérêt de la part du marché. Aujourd’hui, on remarque une augmentation progressive de la demande. Bien entendu, le prix reste le principal facteur lors du choix d’une nouvelle construction ou d’une révision, mais il arrive que les émissions de CO₂ orientent la décision finale du client. Nous pensons que cela se produira de plus en plus dans un avenir proche. »

« Enfin, les entreprises sont plus sollicitées par leurs clients qui souhaitent avoir plus de clarté sur leurs performances écologiques. La réduction des émissions de CO₂ est un volet important. L’entreprise qui peut démontrer la quantité d’émissions économisées via notamment un projet de révision avance un solide argument pour convaincre les clients de son approche écologique. »

développement est claire : dans les projets industriels, on se focalise depuis des décennies sur le prix et le délai de livraison. Aujourd’hui, on se rend compte que d’autres facteurs jouent un rôle croissant depuis l’attention accordée au climat. Avec notre modèle de calcul, nous fournissons plus de clarté aux clients sur l’impact de leurs décisions et les émissions de CO2. »

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Exemple 1: Un réducteur pour tarière d’une installation d’épuration d’eau

« La révision standard a consisté à remplacer les roulements et les étanchéités. Si le client avait demandé un groupe d’entraînement neuf, la différence en émissions de CO2 aurait été plus conséquente. Le choix de la révision se traduit par une diminution de 71% d’émissions de CO2 grâce en grande partie à une utilisation réduite en matériau. »

Harald Heyvaert de MGH explique la finalité de ce développement : « Via le modèle de calcul élaboré, nous voulons cartographier les émissions de CO2 tant pour les révisions que les nouvelles constructions. Au départ, nous nous sommes intéressés à nos réducteurs et aux boîtes

UN MODÈLE DE CALCUL D’ÉMISSIONS DE CO₂ AIDE LES CLIENTS DE MGH À PRENDRE DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES

Sur base des exemples qui précèdent, nous pouvons tirer trois grandes lignes:

2 L’approche prédictive révèle des problèmes à un stade précoce. « Via la surveillance en ligne de MGH, nous pouvons surveiller en permanence l’état des roulements, des

3 Maintenance proactive. « Si on peut améliorer la partie la plus critique lors d’une révision, cela prolongera la durée de vie de l’installation. Je vous donne deux exemples: • le remplacement de roulements critiques par un modèle plus adapté et • le remplacement des ensembles d’engrenages critiques par des solutions ayant des facteurs de service plus élevés (géométrie, dureté, choix des matériaux,...). La durée de vie du groupe d’entraînement en sera augmentée et il sera plus économique et plus durable à l’entretien. »

CO2 impact = 155940 km avec voiture

Harald Heyvaert: « Dans les exemples précédents, la révision s’est révélée être une solution plus respectueuse de l’environnement que le remplacement. Cependant, ce n’est pas toujours le cas et cet exemple le démontre. La boîte d’engrenages de ce client avait fonctionné trop longtemps avec des roulements usés. Il fallait remplacer deux des trois ensembles d’engrenages. La révision était moins intéressante et nous avons donc installé un nouveau groupe d’entraînement. Nous avons pu garder le châssis grâce au placement d’un châssis intermédiaire réalisé sur mesure par MGH. Si le client avait pu constater les dégâts aux roulements plus tôt et que nous aurions entrepris une action rapide, on aurait pu sans doute garder les ensembles d’engrenages. L’intervention aurait alors été meilleure marché, plus rapide et plus durable. Je plaide donc pour une maintenance prédictive et MGH s’y engage pleinement. Il y a, dans ce contexte, la surveillance en ligne. »

www.mgh.be89%réduction

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 39 MGH

Exemple 3: Une boîte d’engrenages pour un convoyeur à bande

engrenages, des accouplements et de la lubrification. Cela permet de limiter au maximum les dommages consécutifs. On peut donc réutiliser et faire fonctionner le groupe d’entraînement de manière plus durable. Plus les dégâts sont limités, moins il faut changer de pièces et plus la révision est écologique et économique. »

Exemple 2: Une boîte d’engrenages pour un équipement de levage

« Pour ce client, nous avons fourni une boîte d’engrenages de rechange sur mesure pour un équipement de levage. Suite à la révision récente de la boîte existante, nous avons pu réaliser une comparaison précise entre la révision et le neuf. Ici aussi, la révision est plus respectueuse de l’environnement de 89%. »

CONCLUSION

1 Révision versus neuf. « Grâce au modèle de calcul, on peut fournir, outre des critères économiques (prix et délai de livraison) un paramètre écologique (CO₂). Cela peut aider le client à poser un choix entre la révision et le neuf. » La révision est-elle toujours la solution durable ? « Bien souvent, mais pas toujours : parfois, un élément remplacé est plus efficient et plus écologique. Un bon exemple est le remplacement d’un réducteur à vis sans fin ayant un degré d’efficience de 85% par un nouvel exemplaire dont l’efficience est supérieure à 97%. Dans le cas présent, la durée d’amortissement était inférieure à un an et suite au niveau actuel des prix, les durées d’amortissement sont encore plus courtes. Plusieurs aspects sont donc importants pour faire des choix durables. »

Robovision BV est une société technologique belge et primée spécialisée dans la vision par ordinateur assistée par l’intelligence artificielle (IA).

Jonathan Berte (g.) et Thomas Van den Driessche (dr.), le nouveau CEO de Robovision.

Une demande croissante en IA et Deep Tech

40 ROBOVISION

« Nous constatons une maturité claire du marché et une demande importante pour les technologies d'intelligence artificielle, efficaces et durables. C’est une plateforme qui évite les temps d’arrêt opérationnels et accélère le déploiement dont on a besoin. Auparavant, la question était : ‘Pouvez-vous reconnaître une tomate mûre pour la cueillette robotisée ?’ Aujourd’hui, c’est plutôt : ‘À quelle vitesse pouvez-vous activer un maximum de bras robotisés ?’ La technologie entre donc dans une nouvelle phase. L’époque des preuves de concept est révolue », explique Thomas Van den Driessche.

Grâce à la plateforme Robovision, les entreprises peuvent exploiter l’intelligence artificielle au bénéfice de leurs processus et du développement de leurs opérations. Rapide et facile, la solution peut aussi être déployée à grande échelle. Elle aide les utilisateurs à développer des solutions de deep learning basées sur les images et adaptées à leurs activités spécifiques, sans aucune expérience technique préalable. Les machines ont ainsi la possibilité d’effectuer des tâches visuelles complexes, comme la taille robotisée de plantes ou le contrôle de la qualité de puces informatiques.

Sous la direction de Thomas Van den Driessche, Robovision veut encore renforcer son ambitieux plan de croissance. Le nouveau CEO souhaite davantage saisir les opportunités liées aux défis globaux afin de développer les revenus dans des secteurs essentiels pour le société, comme l’agriculture, l’alimentation et l’industrie.

L’entreprise a nommé un nouveau CEO, Thomas Van den Driessche (À droite sur la photo), qui bénéficie d’une très large expertise. Celui-ci a notamment dirigé la société de communication par satellite Newtec et officié en tant que président du groupe industriel spatial SSPI. Il aura pour mission de pérenniser la position de leader de Robovision dans son segment logiciel en pleine croissance. Thomas Van den Driessche sera secondé par le management de Robovision, récemment renforcé par l’arrivée d’experts issus d’entreprises SaaS comme Deliverect et Materialize. Jonathan Berte (À gauche sur la photo), fondateur et ancien CEO de Robovision, se concentrera désormais sur le recrutement d’investisseurs, la conclusion de partenariats stratégiques et l’expansion globale de l’entreprise.

est en pleine croissance. Nous avons toujours eu pour stratégie de prendre les bonnes décisions au bon moment. La nomination de Thomas comme CEO constitue une étape importante dans la croissance internationale de Robovision. Fort de sa grande expérience et de son expertise dans le développement d’entreprises technologiques, il est le leader idéal pour guider notre entreprise vers une nouvelle étape », confirme Jonathan Berte. « Pour ma part, je vais pleinement promouvoir Robovision auprès de nouveaux secteurs et me concentrer sur notre expansion internationale. Je veillerai également à ce que l’ADN de Robovision demeure inchangé tandis que nous poursuivons notre croissance. »

NOUVEAU CEO ET PLAN DE CROISSANCE AMBITIEUX POUR ROBOVISION

www.robovision.ai

La plateforme se destine principalement aux environnements d’entreprise qui exigent une précision, une fiabilité et une disponibilité maximales afin de garantir la continuité des opérations.

Un plan de croissance ambitieux Jonathan Berte, fondateur et ancien CEO de Robovision, remplacera Thomas Van den Driessche en tant que président du conseil d’administration. Il se concentrera sur le recrutement d’investisseurs, la conclusion de partenariats stratégiques et la conduite de l’expansion globale de «l’entreprise. Notreentreprise

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 41 SIEMENS

Conformément aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, Siemens se fixe des objectifs internes. Depuis 1898, l’entreprise contribue à l’économie belge en tant que partenaire industriel et créateur d’emplois. Elle aide à faire tourner l’économie, crée des emplois locaux et affûte les compétences des individus. Siemens veut soutenir la transformation chez les entreprises et optimiser leur productivité. La digitalisation s’avère cruciale.

L’industrie représente actuellement un tiers de la consommation d’énergie mondiale. Les objectifs sont clairs : il faut économiser de l’énergie et décarboniser par une production durable et des technologies d’entraînement intégrées, une gestion stricte de l’énergie et des processus de production digitaux optimisés. Chez Eastman Gent Zuid, le site chimique qui produit notamment du film plastique pour le secteur automobile, le Siemens SIMATIC Energy Manager

Rendre le monde meilleur par la technologie est une mission importante de Siemens depuis de nombreuses années. « Outre les intérêts commerciaux, les entreprises doivent réfléchir au rôle qu’elles peuvent jouer dans la société. Quel monde vivable laisserons-nous aux prochaines générations? » lance Sergio Molinari, CEO de Siemens Belgique-Luxembourg. Pour le patron de Siemens, la durabilité, à l’instar de la rentabilité, est le résultat d’un processus pertinent fondé sur l’automatisation, la digitalisation et l’intelligence collective.

Une brasserie, un site chimique et un groupe hôtelier durables

SIEMENS : LE MOTEUR D’UN AVENIR DURABLE

Siemens utilise ses connaissances dans le domaine de l’automatisation, de la digitalisation et de l’usage intelligent des données pour rendre les produits et les processus de production plus durables. Un exemple : la Brasserie Huyghe à Melle – connue pour ses bières Delirium Tremens, Blanches des Neiges et Averbode – utilise un système de surveillance de l’eau et de l’énergie équipé d’un appareillage de mesure hautement technologique de Siemens. Résultat. Huyghe a réduit sa consommation d’eau de 8,5 à 3,7 litres pour le brassage d’un litre de bière. La brasserie familiale indépendante, dont les racines remontent à 1654, a l’ambition de devenir la brasserie la plus durable du pays.

Siemens s’efforce de réduire son empreinte écologique et est un pionnier en matière d’infrastructures économes en énergie, de villes et de bâtiments intelligents, d’installations de production industrielle efficaces. Siemens soutient les entreprises dans l’utilisation durable de matières premières et s’engage dans la transition vers les énergies renouvelables. « La décarbonisation est l’une de nos grandes priorités. Nous

surveillons de près l’empreinte écologique et les émissions de CO2, tant les nôtres que celles de nos partenaires et de nos fournisseurs. Nous voulons être climatiquement neutres d’ici 2030 », déclare Sergio Molinari.

permet d’économiser de l’énergie grâce à un système évolutif qui s’adapte aisément aux nouveaux besoins énergétiques et à la Aulégislation.RadissonBlu

sont recyclés sur site à la source, et traités au propre parc de recyclage de Siemens.

Royal Brussels, la gestion durable de l’énergie est également à l’ordre du jour. L’hôtel appartient au Groupe Rezidor Group qui possède plus de 430 hôtels dans 69 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Via le plan climatique ‘Think Planet’, Rezidor veut réduire sa consommation d’énergie de 25% d’ici 5 ans. Le Radisson Blu Royal Brussels a été l’un des premiers hôtels à être rénové. Le groupe hôtelier a fait appel à Siemens pour réaliser un audit approfondi des installations. Cet audit a montré six opportunités d’optimisation. Quatre d’entre elles se sont avérées réalisables et ont été traduites en des actions concrètes.

Pour réaliser le potentiel d’une économie circulaire, les principes de durabilité doivent être ancrés dans un concept dès la conception d’un produit. « Nous réfléchissons avec nos clients », explique Katrien Valkiers, Communications & Sustainability Manager chez Siemens. « La question centrale est: quelle est la circularité potentielle de quelque chose ? Notre logiciel de conception va inclure la circularité, les émissions de CO2, l’impact environnemental et les besoins énergétiques dans la phase de conception. C’est important car les clients et les utilisateurs finaux questionnent les fabricants de machines à propos du caractère circulaire d’un produit. Nous remarquons cette évolution et elle va devenir un point d’attention plus important dans les années à venir. Siemens accompagne ses clients dans cette approche et propose une technologie pour atteindre des objectifs durables », détaille Katrien Valkiers.

Le site de Siemens à Huizingen Siemens applique le concept de durabilité sur ses sites. Chaque année, 10 pourcents de la flotte sont remplacés par des voitures électriques en vue d’avoir une flotte entièrement électrique d’ici 2030. À Huizingen, Siemens produit son énergie à l’aide d’un micro-réseau de 3.000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Elle sert à recharger les voitures électriques et en 2021, la capacité a été portée à 50 bornes de recharge. L’éclairage extérieur a été remplacé par un éclairage led à faible consommation d’énergie. Les bureaux fonctionnent au maximum avec un système led piloté intelligemment par la technologie Siemens. Les cuisines utilisent autant que possible des produits locaux et des matériaux de conditionnement recyclés. Les déchets

Le design va définir l’impact environnemental Si 80% de l’impact environnemental d’un produit est déterminé pendant la phase de conception, la digitalisation et l’intelligence collective s’avèrent essentielles à une innovation industrielle durable. La digitalisation permet de mesurer et ‘mesurer, c’est savoir’. L’intelligence collective fournit un flux de données provenant du monde réel et du monde digital pour évaluer le degré de durabilité actuel et prédire les choix qui conduiront à plus de durabilité dans l’avenir.

et donc une rupture par rapport au modèle d’entreprise. La demande de produits flambant neufs est en diminution suite aux produits conçus pour durer plus longtemps et les produits anciens pouvant être réutilisés de plusieurs nouvelles manières. Chaque branche devra trouver ses propres solutions au problème, et la prochaine étape pour certains pourrait être une transition vers un modèle basé sur le service.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 43 SIEMENS

Concevoir un produit et le démonter facilement grâce aux méthodes d’assemblage mécaniques ou chimiques, créer des pièces pouvant être enlevées d’un assemblage et montées dans une autre application, optimiser les pièces pour un site ou un lieu où elles doivent être produites, … sont autant de méthodes que les concepteurs peuvent appliquer pour améliorer la durabilité d’un produit dès la phase de conception.

Cycle de vie: et à la fin?

Si l’économie circulaire offre des avantages dans le domaine des coûts et de la durabilité, elle avance aussi des nouveaux challenges dans la transition du modèle économique. Pour de nombreuses industries, cela signifie un passage vers des produits conçus pour être utilisés et réutilisés plus longtemps,

www.siemens.be/durabilite

A peine 13 pourcents des déchets mondiaux sont recyclés. Utilisez les matériaux le plus longtemps possible en intégrant une gestion de matériaux holistique au cycle de vie du produit et en allongeant la durée de vie du produit avec des solutions de maintenance prédictive, le rétrofit, la modernisation et le recyclage. En réfléchissant à la manière dont les produits seront traités à la fin de leur cycle de vie, les fabricants peuvent réaliser des avantages financiers et environnementaux grâce aux coûts de production plus bas et à la réduction des déchets.

« Pour les logiciels de Siemens, nous utilisons déjà le modèle SAAS (Software as a Service): le logiciel est proposé sur des plateformes internet aux clients qui paient l’utilisation via un abonnement. L’utilisateur ne doit donc pas acheter le logiciel. On perçoit aussi une évolution avec la ‘location de hardware’. Comparez cela au leasing d’une voiture. Les produits sont loués et le fabricant génère un flux de revenus constant, tandis que les produits sont stimulés pour durer plus longtemps et être plus faciles à entretenir pour limiter les frais généraux. ».

Vansichen Linear Technology étend sa gamme de rails de robots FANUC avec un rail de peinture, un rail pour salles blanches (ISO classe 4) et un portique de grande taille. Un nouveau catalogue FANUC est publié et la gamme standard de SimKon y est intégrée.

Le nouveau siège de FANUC à Malines abrite un rail de robot de Vansichen en démonstration.

VANSICHEN LINEAR TECHNOLOGY ÉTEND SA GAMME

Technology a lancé en 2021 un profilé en aluminium servant de base aux systèmes linéaires et rails de robot. Ce profilé étend la gamme des produits de base existants. Du fait de l’extrusion de haute précision, il est possible de produire des systèmes ne nécessitant pas de traitements mécaniques. Les profilés peuvent être équipés de guidages d’une taille 30.

En 2020, Vansichen a acquis l’entreprise allemande SimKon. Celle-ci produit des rails de robots et est établie à Hilchenbach (près de Cologne). Les avantages sont importants pour les deux parties : Vansichen a sensiblement augmenté sa capacité et est actif sur le marché allemand via un acteur certifié

ISO9001 et présent notamment dans le secteur automobile. Pour SimKon, la gamme de produits de rails est élargie. La gamme standard de SimKon est intégrée au portefeuille de

Vansichen Linear Technology propose des composants linéaires standard, des systèmes linéaires, des positionneurs et des rails de robot. L’entreprise limbourgeoise basée à Hasselt a été fondée en 1993 par l’actuel Managing Director Maxime Vansichen. Si à l’origine, elle distribuait plusieurs marques allemandes spécialisées dans la technologie linéaire sur les marchés belge et luxembourgeois, l’entreprise conçoit aujourd’hui ses propres produits qui complètent les marques qu’elle distribue.

Vansichen Linear Technology étend aujourd’hui la gamme des rails de robots FANUC avec un rail de peinture, un rail pour salles blanches (ISO classe 4) et un portique grand format (un système multi-axes permettant aux robots de se déplacer sur trois axes XYZ). Un nouveau catalogue est également publié, spécifiquement pour les applications FANUC. Quiconque veut savoir comment fonctionne les rails de Vansichen peut visiter le siège flambant neuf de FANUC à Malines où on peut y voir

VansichenVansichen.Linear

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L’entreprise allemande SimKon complète idéalement la gamme de Vansichen Linear Technology.

un rail de Vansichen en démonstration. Outre FANUC, d’autres marques de robots peuvent être équipées d’un rail qui n’est pas repris dans la gamme standard du fabricant de robots. Concrètement, Vansichen fournit des produits sur mesure pour des fabricants comme KUKA, Staübli, ABB, Universal Robots, Omron, Vansichenetc.a

Vansichen complète son offre avec un vaste choix de positionneurs.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 45 VANSICHEN

Vansichen a étendu sa gamme de rails de robots FANUC avec un rail de peinture.

position d’impression idéale) et comme aide à l’assemblage de pièces lourdes, avec une charge utile maximale de 20 tonnes. Ici aussi, il est possible de travailler avec des robots FANUC.

également ajouté des positionneurs à son offre. Ils sont notamment mis en oeuvre dans les applications laser, le rotomoulage, l’impression 3D (les pièces sont placées dans la

https://vansichen.be/positionerswww.vansichen.be

évacuer une grande quantité de chaleur hors de l’armoire ou si la température ambiante est très élevée. En fonctionnement, cette solution est beaucoup plus sobre que les unités conventionnelles. Le compresseur et les ventilateurs sont en effet équipés d’un entraînement à vitesse régulée qui adapte automatiquement le régime aux besoins. Ainsi, la température dans l’armoire reste constante et l’efficacité énergétique est sensiblement supérieure à celle d’autres climatiseurs plus Outreconventionnels.l’efficacité

RITTAL NOUVELLE SÉRIE BLUE E+ S

LE SERVOACTIONNEUR HYGIÉNIQUE "AXENIA VALUE" - AUCUNE CHANCE POUR LES GERMES ET LES BACTÉRIES

Les solutions susceptibles de réduire notre empreinte écologique au stade de la production connaissent une demande croissante. Parallèlement, ces solutions doivent être intelligentes et communicantes, pour pouvoir s’intégrer facilement dans des environnements de production numériques. Il y a sept ans, Rittal a répondu à cette demande avec sa série de solutions de refroidissement Blue e+ et a commercialisé des climatiseurs d’armoires électriques extrêmement efficaces garantissant des économies d’énergie de 75 pour cent en moyenne.

Avec la série Blue e+ S, Rittal lance aujourd’hui une nouvelle génération, toujours basée sur le même ADN. Ces nouveaux climatiseurs à plus faible puissance frigorifique – 300, 500 et 1000 watts – complètent la famille Blue e+ et introduisent de nouvelles fonctionnalités intelligentes et des fonctions d’économie d’énergie innovantes pour les processus de Laproduction.clédusuccès

favorisant des économies d’énergie et une réduction des coûts, c’est la technologie utilisée, dans laquelle un caloduc est combiné à des composants à vitesse régulée. Le caloduc fonctionne sans compresseur, sans détendeur ou autres composants de régulation et n’a donc pas besoin d’énergie électrique, sauf pour faire tourner le ventilateur. Selon le dégagement de chaleur dans l’armoire et la température ambiante, le refroidissement peut être assuré uniquement avec le caloduc. Le refroidissement supplémentaire par compresseur n’intervient que s’il faut

énergétique, on mentionnera aussi une autre caractéristique qui réduit l’empreinte carbone : la nouvelle série Blue e+ S utilise un fluide frigorigène ayant un GWP (Global Warming Potential) inférieur de 56 pour cent par rapport aux fluides frigorigènes utilisés dans des unités de refroidissement comparables. De plus, le circuit de refroidissement dans les unités de nouvelle génération fonctionne avec le fluide frigorigène R-513A au lieu du R-134a précédemment utilisé.

Rittal élargit sa gamme de solutions intelligentes pour climatisations avec la nouvelle série Blue e+ S. Comme leurs « grands frères », ces climatiseurs de nouvelle génération à puissance frigorifique réduite – 300, 500 et 1000 W – ont été conçus dans une perspective d’efficacité et garantissent une moindre consommation d’énergie et des coûts inférieurs. La nouvelle série est donc une solution gagnant-gagnant, tant pour les utilisateurs que pour l’avenir.

46 PRODUITS

www.rittal.be

Ils offrent une précision hygiénique avec la plus haute densité de puissance. La conception avec un boîtier en acier inoxydable avec une classe de protection IP69K et selon les spécifications EHEDG offre une sécurité maximale du processus et du produit car l'actionneur peut être monté ouvertement - sans couvercles de protection supplémentaires.

Leshttps://www.wittenstein.fr/hygienic-design/WITTENSTEINservoactionneursaxeniavalue

Plus d'informations :

en technologie monocâble se composent d'un moteur compact et puissant avec un réducteur planétaire de précision qui est monté directement, c'est-à-dire sans accouplement, pour gagner de la place.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 47 PRODUITS

YAMAHA PRÉSENTERA SES DERNIERS ROBOTS D'AUTOMATISATION AVANCÉE À L'OCCASION DU SALON MOTEK 2022

Sur le stand n°7515, dans le hall 7, des démonstrations thématiques présenteront les robots à axe unique, SCARA et cartésiens, ainsi que le module de convoyage linéaire LCMR200 de Yamaha, afin de mettre en avant leur vitesse, leur précision et leur flexibilité.

Le module LCMR200, dont la direction, la vitesse, l'accélération et les positions d'arrêt sont programmables, met fin aux problèmes de transport des pièces de travail dans les cellules d'assemblage robotisées et sur les lignes de production manuelles. Yamaha profitera du salon Motek pour combiner des unités LCMR200 et un robot cartésien pour illustrer la rapidité de déplacement des pièces entre chaque processus. Le module LCMR200 permet en effet aux robots de travailler sur des pièces sans avoir à les extraire, d'où une baisse à la fois des coûts d'ingénierie et de la durée du cycle.

Autre nouveauté sur le salon Motek cette année, une démonstration d'un groupe automatisé montrera des robots SCARA et cartésiens travailler en symbiose,

Le salon Motek dédié à l'automatisation de la production et de l'assemblage, se tiendra à Stuttgart du 4 au 7 octobre prochains.

https://fa.yamaha-motor-robotics.de

compte lors de la conception de la vanne. Le boîtier de la bobine du JSX peut être tourné à 360 degrés, ce qui réduit le temps d'installation.

SMC présente une électrovanne à commande directe qui peut être utilisé dans un environnement humide tout en économisant de l'énergie. L'électrovanne offre une solution efficace dans l'industrie alimentaire et le secteur horticole, entre autres. La série JSX combine une productivité élevée avec une faible consommation d'énergie.

La dernière électrovanne de SMC peut être utilisée dans des environnements humides, où l'activation et la désactivation de l'air comprimé, de l'eau ou de l'huile sont essentielles. La JSX est résistante à la corrosion car le boîtier et la bobine sont en acier inoxydable et offrent une protection IP67. Cela conduit à une durée de vie plus longue, une plus grande efficacité et une meilleure productivité. Un autre avantage de l'électrovanne JSX est que la force de la bobinne a augmenté de 10 % par rapport au produit précédent, tandis que la consommation d'énergie a été réduite de 14 %. La flexibilité a été prise en

ÉLECTROVANNE SMC ÉCONOME EN ÉNERGIE POUR CONDITIONS DIFFICILES

pour un dépôt d'adhésif rapide et un assemblage de précision. Les robots à axe unique de la série Robonity de Yamaha montreront quant à eux de nombreuses applications de transport, de chargement et d'automatisation courantes dans les usines d'aujourd'hui. Ces structures compactes affichent une grande rigidité et un centre de gravité bas pour garantir une automatisation fiable et un positionnement parfaitement répétable. La gamme Robonity comprend des modèles dont la longueur de course atteint les 1 100 mm et la vitesse de mouvement les 2 400 mm/s.

La Section FA de Yamaha Motor Robotics montrera aux visiteurs du salon Motek 2022 sa gamme de robots industriels compacts et abordables pour gagner en productivité lors de processus classiques de manipulation de composants et d'assemblage de produits.

www.smc.beinfo@smc.be

Dans l’environnement MGB2, la liaison au sous-module s’effectue via PROFINET / PROFIsafe ou EtherCAT / FSoE. Une longue planification et un système complexe de gestion des clés ne sont pas nécessaires. Le principe de fonctionnement électronique permet de se passer d’échangeurs et de stations de distribution de clés. Les applications sont définies directement au niveau du système de contrôle-commande – la flexibilité est ainsi illimitée.

Le système de serrure pour l’environnement MGB2

Les tâches sont souvent complexes. Mais les solutions pour y faire face peuvent être simples : avec son système CKS2, Euchner propose un nouveau système de serrure de sécurité utilisable pour de nombreuses applications, tout en étant aisément intégrable au système de contrôle-commande global. Le CKS2 est également disponible sous forme de sous-module pour le système MGB2 Modular – ce qui ouvre au très prisé système de fermeture de porte une multitude de nouveaux champs d’application.

EUCHNER NOUVEAU SYSTÈME DE SERRURE DE SÉCURITÉ CKS2 AVEC FLEXFUNCTION

www.euchner.be

Les aspects liés à la sécurité, comme la limitation d’accès ou encore l’arrêt et le démarrage de l’installation ainsi que la sélection des modes de fonctionnement en toute sécurité, jouent un rôle important dans les installations industrielles modernes.

48 PRODUITS

En version sous-module MSM-CKS2, le système de serrure peut aussi s’intégrer aisément dans le système MGB2 – le très prisé système de fermeture de porte élargit ainsi encore plus son spectre d’utilisation en offrant de nouvelles solutions attractives, notamment pour les systèmes de logistique entièrement automatisés ou les installations complètes clés en main.

Un seul appareil – nombreuses possibilités grâce au concept FlexFunction

Que ce soit en tant que système de condamnation, d’autorisation ou de transfert de clé – le CKS2 représente le choix idéal dès lors qu’il s’agit de démarrer ou d’arrêter des mouvements dangereux de la machine en toute sécurité, indépendamment des moyens de protection présents. Grâce à l’électronique d’analyse intégrée dans le poste de serrure, l’utilisateur bénéficie d’un système compact garantissant une sécurité maximale grâce à l’utilisation de clés RFID à haut niveau de codage.

La raison de la haute flexibilité réside dans le nouveau concept FlexFunction. Le principe est simple : l’utilisateur décide au moment de la première mise en service quel sera le domaine d’application du système. Il choisit pour ce faire la clé RFID adéquate et autorise sur l’appareil précisément les fonctions dont il a besoin. Le paramétrage se fait lors du premier apprentissage de la clé. La serrure n’a alors plus fondamentalement qu’une seule fonction de sécurité : la reconnaissance sûre de la clé. Si elle est reconnue comme valide, les sorties de sécurité sont activées. Une clé peut également être affectée à plusieurs serrures appartenant à différentes installations. La connexion à IO-Link avec la passerelle Euchner correspondante est possible également. Ceci permet de mettre à disposition de nombreuses fonctions de diagnostic et de communication. Il est par exemple possible de déterminer quelle clé a servi à conduire l’installation. Les possibilités d’application flexibles de l’appareil CKS2 FlexFunction ouvrent enfin des avantages attractifs en termes de logistique et de processus de commande.

AUTOMATION MAGAZINE SEPTEMBRE 2022 / 49 TECHTELEX

Dr. Steffen Haack (56) est le CEO du fabricant de solutions d’entraînement et de commande Bosch Rexroth AG depuis le 1er août. Depuis le 1er janvier 2021, il était membre du Conseil d’administration et responsable du Développement et de deux business units d’Industrial Hydraulics. Rolf Najork (60), CEO de Bosch Rexroth depuis 2016 et membre du Conseil d’administration de Robert Bosch GmbH depuis janvier 2019, va se concentrer sur son rôle chez Bosch. Bosch Rexroth veut étendre l’activité hydraulique via l’acquisition de HydraForce, Inc., basée à Lincolnshire dans l’Illinois (USA). HydraForce développe et produit des vannes hydrauliques et des solutions avec un effectif de 2.100 collaborateurs et six sites de production aux Etats-Unis, au Brésil, en Grande-Bretagne et en Chine. Le montant de la reprise n’a pas été divulgué. La transaction est soumise à l’approbation antitrust. (www.boschrexroth.com) Le fabricant de compresseurs suédois Atlas Copco va investir 70 millions d’euros dans son usine anversoise dans les trois prochaines années. Atlas Copco est l’un des plus grands développeurs et fabricants de compresseurs au gaz et air industriels au monde. Les investissements portent sur la technologie de production et les machines, l’extension des laboratoires, un espace de production supplémentaire pour les composants clés des compresseurs et davantage de bureaux. Plus de 3.000 collaborateurs travaillent à l’usine située le long de la chaussée de Boom. (www.atlascopco.com) L’Agoria Solar Team a battu un record le dimanche 12 juin en parcourant le ‘plus grand nombre de kilomètres avec une voiture solaire pendant 12 heures’. L’équipe d’étudiants de la KU Leuven a parcouru avec la nouvelle voiture solaire BluePoint Atlas 1.051 kilomètres pendant 12 heures et donc battu le record précédent qui était de 924 kilomètres pendant 12 heures, détenu depuis 2020 par l’équipe néerlandaise Solar Team de Delft. L’endurance sera essentielle lors du prochain challenge car l’équipe participera en septembre au Sasol Solar Challenge, une compétition de voitures solaires de 8 jours en Afrique du Sud. (www.solarteam.be) Après deux ans de pandémie de COVID, la FOIRE DE HANOVRE est un succès. « L’organisation de la FOIRE DE HANOVRE tombe au bon moment », a déclaré Dr. Jochen Köckler, président du Conseil d’administration de la Deutsche Messe. « Compte tenu des chaînes d’approvisionnement perturbées, de la hausse des prix de l’énergie, de l’inflation et du changement climatique, il est crucial de se revoir en face à face au salon, après deux années de pandémie, pour s’imprégner des dernières tendances technologiques et avoir une vision de l’avenir. » Quelque 75.000 visiteurs ont trouvé de l’inspiration auprès de 2.500 exposants sur la manière de pérenniser leurs chaînes de valeur. La prochaine FOIRE DE HANOVRE aura lieu du 17 au 21 avril 2023. (www.hannovermesse.de) Acquérir rapidement et à moindre coût des équipements de production sur le marché des machines d’occasion, un autre exemple de durabilité et d’économie circulaire. C’est le moment pour les entreprises qui souhaitent se défaire de leurs machines. La maison de vente aux enchères en ligne de machines d’occasion Surplex organise ces derniers mois un nombre croissant de ventes d’équipements pour l’industrie automobile suite à la conversion de sites de production européens connus. Des installations intégrant une technologie robotique – comme des cellules de soudage et des robots industriels – et des machines d’usinage des métaux ont rapidement changé de mains. Surplex de Dusseldorf, l’une des grandes maisons de vente aux enchères en Europe, négocie des machines d’occasion et des équipements dans le monde entier. La plateforme d’enchères traduite en 16 langues négocie chaque année plus de 55.000 biens industriels lors de 500 enchères en ligne. (www.surplex.com) WEG annonce l’acquisition de la business unit Motion Control de Gefran, l’entreprise italienne qui fabrique des capteurs, des composants et des équipements d’automatisation industrielle. Fondée en 1960 et cotée à la bourse italienne, Gefran est une entreprise traditionnelle active dans l’industrie technologique et l’automatisation et comptant trois business units: Contrôle de mouvement, Composants d’automatisation et Capteurs. Via l’accord de reprise, WEG devient propriétaire de la business unit Motion Control qui est responsable du développement et de la production d’une ligne complète de convertisseurs de fréquence variables, de convertisseurs de courant continu et de servo-entraînements spéciaux. La business unit emploie 180 collaborateurs dans des usines en Italie, en Allemagne, en Chine et en Inde, et a des clients et des activités dans plus de 70 pays. L’entreprise a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires net d’environ 44,8 millions d’euros. (www.weg.net) L’entreprise de galvanisation Galvano Hengelo a 25 ans. Depuis sa fondation le 4 août 1997, Galvano Hengelo n’a cessé de se développer en tant que spécialiste du traitement de surface : de l’or chimique aux couches d’oxydes céramiques, du placage d’argent de pièces conductrices de courant au développement du super procédé zinc-nickel anticorrosion Protalloy®. Galvano Hengelo emploie une quarantaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros. (www.galvanohengelo.nl) Lorsque que le salon FMB des fournisseurs en génie mécanique ouvrira ses portes le 12 octobre à Bad Salzuflen en Allemagne, nombre de visiteurs pourront rencontrer des nouveaux fournisseurs. L’événement tombe au bon moment. Plusieurs centaines de fournisseurs en génie mécanique y présenteront leur offre de services et leurs innovations. Les visiteurs enregistrés pour le salon peuvent s’inscrire sur la plateforme B2B Matchmaking, remplir un profil avec leurs souhaits ou offres et consulter les profils des autres participants. Si le profil correspond au besoin, un rendez-vous est fixé et les personnes recevront un planning de rendez-vous pour le salon. Une manière d’organiser efficacement la visite au salon. (www.fmb-messe.de)

Dirk Fransaer est administrateur délégué de VITO

EXPERTS EN TECHNIQUE. CONCLUSION

Une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible, dit-on. On applique parfois ce proverbe à l’économie circulaire, mais à tort finalement. Une approche circulaire a besoin d’un tissage dense et non d’une chaîne. Le partenariat public-privé peut être l’agent de liaison entre le législateur, les entreprises, la société civile et les citoyens.

On ne soulignera jamais assez l’importance du Green Deal de la Commission européenne pour rendre l’Union européenne climatiquement neutre d’ici 2050. Le Deal est le cadre européen permettant d’aborder la problématique climatique.

Établi à Mol en Campine, le VITO (Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek) est un organisme de recherche indépendant actif dans les technologies propres et le développement durable. La transition vers une économie circulaire est l’un des principaux domaines de recherche. Le VITO se consacre tant à la recherche technologique et la séparation et valorisation de flux de déchets que la recherche de mesures stratégiques et d’une gestion innovante en tant que composants utiles à une économie circulaire.

‘Aucune initiative locale ne peut suffire à résoudre une problématique globale.’

La collaboration devient donc cruciale pour accorder les violons et maximiser l’impact d’une approche circulaire. Les premières initiatives sont prises dans ce sens.

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www.vito.be

CIRCULAIRE‘L’ÉCONOMIEESTUNTRAVAILD’ÉQUIPE’

Un élément marquant est l’attention accordée à l’économie circulaire, l’un des plus grands défis de notre époque. On perçoit aujourd’hui – heureusement – de nombreuses initiatives dans ce sens, à tous les niveaux possibles. Cette diversité est aussi perçue sur le plan géographique: les initiatives sont supranationales voire très régionales. En soi, c’est bien, mais cela demande et mérite un large soutien.

A l’instar de la problématique climatique qui ne peut être abordée qu’à l’échelle mondiale, on ne peut réaliser une économie circulaire que globalement. Ce n’est donc pas un hasard si les Nations Unies incluent fréquemment l’économie circulaire dans ses objectifs. C’est pratiquement toujours le cas dans leur 17 Objectifs de Développement Durable.

SPEAKERS’ CORNER POUR LES

Au niveau européen, le rapport ESG devient incontournable. Aujourd’hui, 12.000 entreprises ont l’obligation de soumettre un rapport sur leurs performances ESG (Environmental, Social, Governance), et d’ici cinq ans, cette obligation entrera en vigueur pour les PME

En Flandre, le partenariat public-privé ‘Vlaanderen Circulair’ est mis en place sous la direction de l’OVAM et d’Indaver. Il s’intéresse à la transition vers une économie circulaire et peut agir comme stimulateur et inspirateur d’une économie circulaire locale. Les choses bougent aussi dans d’autres parties du pays et on ne peut que s’en féliciter car aucune initiative locale ne peut suffire à résoudre une problématique globale. La nécessité d’approches plus intégrées et donc durables n’en est que soulignée.

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