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AGORIA Le baromètre de l’industrie

LE BAROMÈTRE DE L'INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE REBONDIT EN MAI

En mai, plusieurs secteurs ont évalué favorablement les commandes qui leur sont adressées et ont revu à la hausse leurs attentes en matière d'évolution de la demande à court terme. En conséquence, le baromètre BNB de l'industrie technologique a regagné plusieurs points. Après plusieurs mois d'évolution irrégulière, le baromètre de l'industrie technologique s'est redressé en mai, gagnant 7,3 points par rapport à avril. Il s'agit d'une deuxième amélioration consécutive après le léger rebond d'avril. La courbe brut du baromètre est à nouveau nettement positive (+5) alors que sa moyenne de long terme est de -8 points. Les prochaines enquêtes motreront s'il s'agit d'un rebond passager ou si les entreprises de nos secteurs retrouvent une confiance élevée après l'hésitation des premiers mois de l'année.

Baromètre BNB de l'industrie technologique

Par indicateur, ce sont l'appréciation du niveau des stocks et les anticipations d'évolution de la demande qui sont à l'origine de la hausse du baromètre en mai. Tous deux se sont nettement améliorés et sont proches de leur moyenne de long terme. Ils sont également à un niveau comparable à celui des premiers mois de l'année. Ces évolutions, couplées au niveau élevé de l'appréciation du carnet de commandes, montrent que les entreprises de nos secteurs font encore face à une demande forte.

Prévisions de la demande pour les trois prochains mois

(solde des entreprises qui prévoient une hausse et des entreprises qui anticipent un recul)

Dans ce contexte, l'indicateur de prévisions d'emploi pour les trois prochains mois a confirmé sa stabilisation, nettement au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans les secteurs, la plupart des baromètres ont progressé. Les hausse les plus fortes ont été celles des non-ferreux et de l'électro. On a aussi des améliorations dans la mécanique, les activités manufacturières de l'ICT, l'IT-solutions et l'automobile. Seule la courbe des produits métaliques a très légèrement reculé. Celles des plastiques et caoutchouc a perdu une vingtaine de points mais était resté très élevée jusqu'à présent. Sur base des courbes brutes, tous les baromètres à l'exception de celui de l'automobile, sont à un niveau qui indique une conjoncture favorable. Toutefois, pour l'électro et les activités manufacturières de l'ICT, les rebonds sont récents et leurs courbes lissées sont encore en zone défavorable.

Digital4Climate : comment les technologies digitales peuvent contribuer à réduire le CO2

Agoria et Accenture ont examiné le potentiel des technologies digitales pour réduire le CO2 dans quatre secteurs belges : la fabrication, la mobilité, la construction et l'énergie. D'ici 2030, les technologies étudiées dans ces secteurs permettront de réduire cinq fois plus de CO2 que leur empreinte numérique totale. Dans l'industrie, responsable de 29 % des émissions de CO2 de la Belgique (33,6 mégatonnes), c'est l'industrie de transformation, avec la chimie, les métaux et le ciment, qui y contribue le plus. C'est également l'industrie qui présente le plus grand potentiel de réduction des émissions de CO2. Les technologies numériques telles que le digital twin, l'intelligence artificielle, l'internet des objets industriel et la simulation & analyse peuvent réduire les émissions de CO2 de 3,4 à 4,2 mégatonnes de CO2, soit quelque 10 à 12,3 % des émissions totales du secteur.

Vous voulez en savoir plus ?

Jetez un coup d'œil à www.agoria.be/fr/digital4climate.