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Le Métropole, une façade unique qui fait partie du paysage sédunois. Pour l’ouverture du centre en août 1972, le journal «Construire» avait mis les petits plats dans les grands.
50 ans, ça se fête
Le 30 août 1972, le centre commercial Métropole Sion ouvrait ses portes. Cette construction fut le fruit de longues tractations et s’affichait à l’époque comme un pari – réussi –sur le développement de la ville.
Texte: Fabien Lafarge Photo: Samuel Devanthery
Migros s’est installée à Sion le 20 décembre 1951, avec un magasin sur la place du Midi, puis à la rue des Mayennets. Devant le dynamisme de la capitale, il fut rapidement décidé d’y aménager une surface (beaucoup) plus grande.
En avril 1966, Migros propose au conseil municipal d’échanger ses terrains de la place de la Planta contre un droit de superficie sur une parcelle de 3000 m2 aux Mayennets, un projet d’abord accepté puis finalement rejeté. Migros imagine alors un centre doté de places de parc souterraines sur sa propriété à la Planta. Nouveau rejet. Finalement, 8000 m2 sont acquis à l’avenue de France. Après Genève Balexert en septembre 1971, puis Crissier en avril 1972, le troisième MMM de Romandie ouvre ses portes à Sion le 30 août sur 6880 m2 . Comme l’écrivait Charlotte Hug dans Construire – prédécesseur de Migros Magazine –, ce centre est «particulièrement attrayant» et «différent de ses prédécesseurs». Différent? Certainement par son approche urbanistique en avance sur son temps.
Un esprit visionnaire En plein cœur de la cité, à côté de la gare, le centre commercial est décrit comme «rêvé pour les piétons que les grands caravansérails nichés le long des bandes asphaltées avaient jusqu’alors plutôt négligés». L’auteure précise même que les prévisions tablent sur 70% de clients piétons. À l’heure où les centresvilles font la chasse aux voitures, cette approche montre une indéniable capacité d’anticipation. D’autant plus à une époque de démocratisation de la voiture.
Un anniversaire à fêter Au fil des ans, la surface a évolué, divers aménagements ont été faits, mais la façade caractéristique du bâtiment est restée la même, parfaitement intégrée au patrimoine sédunois. Migros Valais a décidé de fêter ce jubilé toute la semaine prochaine, en organisant plusieurs concours et de nombreuses animations (lire encadré). Il n’y a plus qu’à participer! MM MigrosValais
Programme des festivités
Du 10 au 15 octobre: grand concours dans le centre Du 10 au 15 octobre: exposition dans tout le centre, donnant la parole aux clients avec des photos d’archives Mercredi 12 dès 15 h: venez partager avec nous notre grande forêt- noire d’anniversaire Jeudi 13 et vendredi 14: roue de la fortune Samedi 15: concerts d’artistes valaisans, atelier de tatouage éphémère et cadeau remis à chaque client
Souvenirs… Une ouverture mémorable
Le hasard, ou le destin, ont décidé à l’époque de marquer le caractère exceptionnel de ce nouveau centre jusqu’à l’heure de l’ouverture: Alors que des centaines de personnes étaient massées devant l'entrée depuis une heure, on a réalisé que la clé de la porte principale avait été oubliée. La direction a décidé finalement de déboulonner la porte. C’est ainsi que le Métropole a connu une ouverture pour le moins singulière.
Le Ragusa est fabriqué à Courtelary depuis quatre-vingts ans. Les temps ont changé entre la première usine et l’actuelle. MigrosValais
Un chocolat mythique
Pour marquer les 80 ans de la barre chocolatée de Camille Bloch, Migros Valais organise une promotion cette semaine. L’occasion d’en savoir plus sur le chocolatier de Courtelary.
Texte: Fabien Lafarge
Camille Bloch, c’est d’abord une entreprise familiale fondée en 1929 et dirigée par Daniel Bloch, représentant de la troisième génération. Le Ragusa, lui, est plus «jeune», puisqu’il existe «seulement» depuis 1942. Son histoire? Elle est aussi croquante que ses noisettes.
En raison de la guerre, les fèves de cacao n’étaient plus livrées en Suisse. Camille Bloch chercha alors des solutions pour continuer à fabriquer ses barres de chocolat. Il découvre alors que les noisettes – disponibles en grand nombre – peuvent être torréfiées et traitées comme le cacao. Ainsi naissait la première barre Ragusa de 50 grammes de fabrication suisse.
Une entreprise durable Depuis 1935, les chocolats Camille Bloch sont fabriqués à Courtelary, dans le Jura bernois. Une production locale avec des produits dont la traçabilité et la durabilité sont garanties: les fèves sont importées du Ghana et du Pérou, où les collaborateurs de l’entreprise se rendent régulièrement. Pour assurer un suivi, des personnes sont en outre présentes à l’année sur le terrain afin d’accompagner les cultivateurs. En plus d’être conseillés en matière de planification des récoltes ou de méthodes de travail, ils sont soutenus dans la diversification des revenus afin de mener une vie stable.
En Suisse aussi la durabilité est de mise: utilisation d’emballages recyclables, installation de chauffage à distance aux copeaux de bois locaux, alimentation en électricité hydraulique ou encore installation de panneaux solaires en toiture.
Une qualité sans concession Comme le relève Daniel Bloch, le chocolat s’apparente à un vieil ami. On ne veut pas qu’il change trop... Et pourtant, la fabrique de chocolat a su mettre Ragusa au diapason de son époque: en 2008 c’est une petite révolution, avec la création d’une version intensément sombre sobrement baptisée Ragusa Noir. À peine quelques années plus tard, le Ragusa Blond enthousiasme les consommateurs. En 2015, Ragusa se décline au petit format «For Friends», idéal pour se régaler entre amis ou en famille. À déguster après un passage par votre supermarché Migros. MM
Le Ragusa est très reconnaissable à son nappage foncé et strié.
Rabais de 20%
Pour marquer les 80 ans de Ragusa, Migros Valais propose cette semaine un rabais de 20% sur tous les produits Camille Bloch: les Ragusa, Ragusa Blond, Ragusa Noir, les Torino et la nouveauté 2022, la ligne «So Nuts»: des noisettes enrobées de Ragusa, ou des amandes enrobées de Torino ou de pâte de café lactée.
