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Migros Genève

Le numérique a un impact direct sur nos vies. C’est pourquoi il est capital d’apprendre à l’apprivoiser.

Avoir confiance dans le monde numérique

La technologie fait désormais partie intégrante de notre vie quotidienne. C’est pourquoi nous devons tous apprendre à en faire notre alliée.

Texte: Stéphane Duguin

La technologie est aujourd’hui omniprésente. Elle nous accompagne partout et tous les jours pour travailler, faire des courses, effectuer des virements bancaires, prendre les transports publics et dans bien d’autres situations. Elle a transformé nos vies à une vitesse remarquable.

Aussi, comme avec tout nouvel allié, il est important d’avoir confiance dans la technologie. Nous devons en effet être assurés que nos transactions sont sécurisées et que les données personnelles que nous communiquons ne parviennent pas à des personnes malveillantes. Dans ce contexte, il est également important d’avoir confiance en soi et de pouvoir se dire que la technologie est à notre portée.

Internet n’a rien de virtuel Le langage numérique a son propre jargon. Nous avons donc besoin d’être entourés d’organisations et de personnes de confiance, qui nous aident dans la plus grande transparence à apprendre et à comprendre cette nouvelle langue. Nous sommes tous exposés aux défis de la technologie. C’est pourquoi nous devons non seulement développer nos connaissances, mais aussi adopter une cyberhygiène quotidienne, c’est-à-dire sécuriser notamment nos informations personnelles, nos photos et nos dossiers médicaux.

Internet et la cybersécurité n’ont rien de virtuel. En effet, le monde numérique a un impact direct et concret sur nos vies. Il est donc essentiel que nous participions tous à un échange de connaissances intergénérationnel. C’est un rôle civique que nous devons jouer en tant que membres de la société. Nous devons associer la maîtrise qu’ont les jeunes de la technologie au savoir et à l’expérience de la génération plus âgée, car c’est ainsi que nous renforcerons la confiance dans le monde numérique.  MM La cybersécurité nous concerne tous

Créé en 2019, le CyberPeace Institute est une organisation non gouvernementale (ONG) dont la mission est de garantir les droits des personnes à la sécurité, à la dignité et à l’équité dans le cyberespace. Il a pour but d’aider les communautés vulnérables, de prôner la transparence et de participer aux discussions internationales concernant les comportements dans le cyberespace. Il s’est établi à Genève, siège de nombreuses autres ONG œuvrant pour la paix et la sécurité internationale.

La culture est son affaire

Axel Roduit est le nouveau responsable du Service culturel de Migros Genève. Il explique en quoi consiste son travail et quels sont ses objectifs pour le futur.

Texte: Marion Crevoiserat Migros Genève

Axel Roduit, qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre Migros? Migros est un acteur historique important dans l’écosystème des soutiens à la culture. C’est une entreprise qui place le bien commun et la qualité de vie de la population au centre de ses activités, sens auquel je peux m’identifier. Ce qui m’intéressait en rejoignant Migros: contribuer à soutenir les artistes, les institutions qui mettent leur travail en valeur, favoriser l’accès à la culture pour le plus grand nombre de manière plus directe, souple et rapide que dans le service public. Quelle est la mission du Service culturel? Chaque année, 1% du chiffre d’affaires de Migros est réinvesti dans la société civile. C’est inscrit dans les statuts de la coopérative, qu’importe la marche des affaires, c’est un engagement très fort! C’est là qu’intervient le Service culturel de Migros Genève: répartir ce montant le plus intelligemment possible, afin de permettre aux porteurs de projets culturels qui nous sollicitent de faire la différence avec Migros, de manière non bureaucratique. Quels sont les principaux axes de votre travail? Le premier concerne nos productions propres pour lesquelles nous créons des événements que nous mettons à l’agenda culturel. Par exemple, les huit concerts des Migros-Pour-cent-culturelClassics sur lesquels nous travaillons avec la Fédération des coopératives Migros à Zurich pour la 74e saison cette année. Ensuite, une particularité de Migros Genève est notre service de billetterie offert à des partenaires qui n’ont pas forcément les moyens ou les compétences pour internaliser cette activité de vente. Ils nous confient tout ou une partie de leur billetterie qui est mise en vente à notre guichet de la rue du Commerce 9, ou sur notre billetterie en ligne. Si vous êtes un organisateur, vous pouvez solliciter cette prestation auprès de nous! Et il y a aussi les soutiens à des projets culturels... Une forme particulière est nos partenariats conventionnés avec les salles de spectacles de la région, jusqu’à Nyon. Ces partenariats leur permettent de proposer des spectacles qu’ils n’auraient pas forcément pu accueillir sans le petit plus apporté par les moyens de Migros (Spectacles Onésiens, Théâtre de Carouge, Usine à Gaz, etc.). Autre forme de soutien, nous octroyons aussi des aides ponctuelles à des projets culturels. Jusqu’ici, nos critères de soutien étaient concentrés sur les créations de troupes de théâtre genevoises ou nyonnaises, mais nous allons à terme les faire évoluer. Nous sommes également des partenaires importants du Bureau culturel, une association qui fournit depuis 2005 des prestations de location de matériel technique, de formations et de conseils dans le domaine du numérique. Il aide des porteurs de projets artistiques à les réaliser dans les meilleures conditions. Le bureau est situé à la rue de Berne, aux Pâquis*. Quels sont les défis pour le futur? Le Pour-cent culturel existe depuis 1957, les plus âgés connaissent donc bien l’engagement de Migros pour la société. Mais c’est moins évident pour les plus jeunes. Avec la situation sanitaire que nous venons de traverser, les pratiques culturelles ont aussi évolué. L’objectif pour l’équipe du Service culturel est donc de diversifier et d’accroître l’impact de nos soutiens, tout en faisant mieux connaître la contribution de Migros à la société. MM

Avant de rejoindre Migros, Axel Roduit, 40 ans, a passé cinq ans comme responsable du Service de la culture de la Ville de Meyrin et six ans en tant que chef de l’encouragement des activités culturelles du canton du Valais.

Bon à savoir

Le Service culturel Migros Genève c’est: • 55 000 billets vendus en 2019. • Près de 80 partenaires à notre billetterie. • 7 collaborateurs. • Un Service du Pour-cent culturel Migros et de Migros Engagement.

Abonnements et billets pour les concerts et spectacles: Jusqu’au 24 août 2022 uniquement au Service culturel Migros Genève, rue du Commerce 9. Billets individuels en vente dès le lundi 29 août 2022 à 9 h, au Service culturel de Migros Genève, sur les sites www.migroslabilletterie.ch et www.migros-engagement.ch/ geneve. Billets également en vente au Stand Info Balexert.

La maison révolutionnaire

Le Corbusier, on aime ou on n’aime pas. Mais force est de lui reconnaître un talent visionnaire, qui a permis de poser de nouveaux jalons architecturaux. La minuscule villa «Le Lac», au bord du Léman à Corseaux (VD), le montre parfaitement. Avec ses 64 m2, elle maximise l’espace et révolutionne l’habitat en 1923. Sa longue fenêtre horizontale – l’une des premières au monde –, son toit jardin et son intérieur en plan libre (des poteaux remplacent les murs porteurs) influenceront considérablement les architectes. Et si vous n’aimez toujours pas Le Corbusier après la visite, appréciez la vue sur le Léman. Elle est époustouflante.

Infos: www.villalelac.ch

Église en marbre translucide

De l’extérieur, on dirait un hangar. Mais à l’intérieur, la magie opère. L’église Saint-Pie à Meggen (LU), au bord du lac des Quatre-Cantons, n’a ni fenêtre ni pilier, mais elle est composée de 888 dalles de marbre blanc. Mieux: ce marbre pentélique (le même que celui de l’Acropole), taillé très fin et poncé à l’extérieur, laisse passer la lumière. Suivant les heures, ses parois ondulent de couleurs, allant du jaune miel à l’ambre vif. Une atmosphère féerique que l’on doit à l’architecte suisse Franz Füeg.

Infos: www.kpm.ch La pharmacie a son musée

Le musée de la pharmacie de l’Université de Bâle, créé en 1925, vaut le détour. Il retrace l’histoire des médicaments, de la momie poudrée à l’écureuil carbonisé, en passant par une impressionnante collection de faïences pharmaceutiques. Laboratoires historiques et cabinets scientifiques donnent au visiteur l’impression de débarquer chez Homais, fameux pharmacien de Flaubert.

Infos: www.pharmaziemuseum.ch

Masques et mystères du Valais

L’appel du Lötschental propose une plongée dans la plus mystérieuse des vallées valaisannes. Les dimensions ethnologique, artistique, idéologique et touristique sont mises en perspective dans l’espace grâce à une documentation particulièrement riche. Un condensé de Valais dans ce qu’il a de plus original et originel. Le plus? Des masques en bois sculptés dignes du célèbre Musée du Quai Branly à Paris. À voir jusqu’au 27 août à la médiathèque de Martigny.

Infos: www.mediatheque.ch/fr/ appel-lotschental-1572.html Parlons argent

À Berne, l’expérience muséale devient participative. Dans le cadre de l’exposition L’argent déchaîné, qui relate l’histoire de la monnaie, les visiteurs peuvent partager leurs réflexions et leurs interrogations sur le système monétaire avec des «Money Hosts». Par exemple avec la question: peut-on réellement lui faire confiance? À découvrir actuellement au Musée d’histoire de Berne.

Infos: www.bhm.ch/fr Plongée dans l’étrange

Logé dans le château Saint-Germain, dans la cité médiévale de Gruyères (FR), le musée H.R. Giger y est un hommage au bizarre. Connu notamment pour sa participation artistique au film Alien (Oscar des meilleurs effets visuels en 1980), le plasticien et illustrateur suisse peut y déployer tout son imaginaire fantastique. Un imaginaire à la fois érotique et inquiétant, à l’image de l’artiste décédé en 2014. Un Loclois au Waldorf-Astoria

Saviez-vous que c’était un Loclois qui avait inventé la célèbre salade Waldorf? Né en 1866 dans les Montagnes neuchâteloises, Oscar Michel Tschirky a émigré à New York à l’âge de 17 ans où il a rapidement gravi les échelons de l’hôtellerie de luxe jusqu’à devenir le maître d’hôtel du WaldorfAstoria. Durant cinquante ans, il sera l’homme fort du palace, connu et apprécié de toute l’élite new-yorkaise. Le fabuleux destin d’Oscar le Montagnon, l’exposition des Moulins souterrains du Col-des-Roches, retrace jusqu’au 27 novembre son parcours aussi singulier que méconnu.

Infos: www.lesmoulins.ch Montagne d’autrefois

Avant de devenir une place de jeu, la montagne était le terrain d’études des savants. Comme Horace-Bénédict de Saussure, naturaliste suisse qui atteignit le sommet du Mont-Blanc en 1787 en redingote et brodequins cloutés. L’expo La montagne, laboratoire des savants rend un bel hommage à ces premiers explorateurs alpins. Qui s’aventuraient vers les sommets avec des flacons de verre pour ramener des échantillons d’air… À voir au Musée d’histoire des sciences, à Genève, jusqu’au 26 février 2023.

Infos: institutions.ville-geneve.ch/ fr/mhn/votre-visite/agenda/