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Des feux violents

Les batteries ne sont pas toujours à l’origine des sinistres, il n’existe d’ailleurs aucune statistique des causes de départs de feu. Mais en dégageant une chaleur intense en un très court laps de temps, elles amplifient la violence de l’incendie. Et s’ils restent relativement rares, ces incidents tendent toutefois à se multiplier, notamment en lien avec l’augmentation du nombre de véhicules électriques en circulation (+54% de voitures 100% électriques immatriculées en Suisse entre 2021 et 2022, selon l’Office fédéral de la statistique).

Trois violents feux de ce type se sont ainsi produits en Suisse entre mi-janvier et mi-février – deux à Genève et un à Saint-Gall –, impliquant une voiture dans un garage et deux batteries de vélos mises à charger dans des appartements. Deux personnes ont été envoyées à l’hôpital et les locaux touchés ont été ravagés. Face au potentiel danger représenté par ce genre d’équipements, une compagnie norvégienne de ferrys a même récemment décidé d’interdire les véhicules électrifiés à son bord, alors que le pays possède l’un des plus importants parcs d’automobiles électriques au monde.

Une méthode à inventer

Les sapeurs sont équipés et entraînés pour faire face aux dangers, mais la violence de l’embrasement d’une pile au lithium est une vraie source d’inquiétude selon plusieurs professionnels contactés. D’autant que les produits utilisés habituellement pour faciliter l’extinction, comme la mousse, sont inefficaces. Par ailleurs, le risque que le feu redémarre après une extinction apparente est également grand, imposant d’isoler et de surveiller la batterie de longues heures après son embrasement.

La CSSP relève que les pompiers n’ont pas dû adapter leurs méthodes face aux défis posés par ces sinistres, «ils ont simplement besoin de davantage d’eau».

«Tout le monde est en train de chercher des solutions plus rapides, le temps étant un facteur fondamental dans notre métier», complète un pompier ayant requis l’anonymat. Plusieurs pistes sont à l’étude. Pour les feux de voitures électriques, certains services de secours ou prestataires externes se sont équipés de conteneurs étanches spéciaux. Ils permettent d’y installer la voiture en flammes et de l’immerger sous l’eau. Un dispositif efficace mais complexe à déployer. En attendant, les pompiers rappellent le seul réflexe qui compte: en cas de départ de feu, si votre batterie gonfle, dégage de la fumée, ou même en cas de simple doute, composez le 118

L’emballement thermique

C’est l’un des principaux défauts des batteries au lithiumion: elles ne sont pas conçues pour supporter des températures supérieures à 60 degrés. Entre 70 et 90 degrés, elles peuvent s’enflammer, explique la CSSP. S’ensuit alors un emballement thermique, «un processus de combustion qui s’auto-alimente en permanence jusqu’à ce que tout le matériel présent soit consumé». Un défaut de fabrication, un faux contact, un accident et un matériel de recharge défectueux peuvent provoquer l’embrasement.

Phase de charge sensible

Vélos et trottinettes électriques ont la cote. Et pour éviter les vols, beaucoup font recharger leur batterie à la maison. Dans ce cas, il convient de prendre quelques précautions. Éviter idéalement de les mettre en charge à l’intérieur et privilégier un endroit éloigné de toute substance inflammable. Utiliser le chargeur d’origine. Et en cas de départ de feu, appeler immédiatement le 118 et quitter la pièce. En se consumant, la batterie dégage des fumées très toxiques. MM

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