
2 minute read
Incontournable cordon-bleu
Dans les restaurants Migros, il est l’un des plats préférés des clients. Quelle que soit la variante proposée, ce mets est préparé de manière artisanale, à base de viande 100% suisse. Pour une fraîcheur et une qualité optimales.
Texte: Julie Mégevand
Le cordon-bleu, c’est quoi?

Il s’agit d’une escalope panée, farcie de jambon et de fromage. Voilà qui résume brièvement ce plat typiquement helvétique. Proposé depuis quatre ans dans les restaurants Migros, le cordonbleu est devenu en quelques années l’une des stars des assiettes, tant ce mets est apprécié par la clientèle. Pour preuve, les restaurants Migros de la coopérative

Neuchâtel-Fribourg en ont vendu 45 000 en 2022, un vrai succès. Si plusieurs pays s’en disputent la paternité, ce sont probablement les Suisses qui l’ont inventé. Tout au long de l’année, les restaurants Migros proposent différentes versions de cordons-bleus. Toutes sont préparées de manière artisanale et à la main, avec de la viande suisse.
Plusieurs variantes
Beau joueur, le cordon-bleu s’adapte au fil des saisons. Actuellement, on peut déguster le cordon-bleu du bûcheron, composé de viande de porc, de fromage, de jambon cru et de chanterelles. Durant la période de la Bénichon, on pourra savourer le cordonbleu fribourgeois, composé de viande de porc, de jambon cru et, naturellement, de gruyère AOP! Que ce soit le forestier, le lutteur, le Valaisan, l’Appenzellois, le Tessinois, la version à l’ail des ours et bien d’autres encore, la clientèle pourra se faire plaisir avec les multiples variantes de cordons-bleus, à découvrir ou à redécouvrir.
Local et préparé à la main
Les cordons-bleus figurent parmi les spécialités de l’entreprise Mérat, l’un des plus importants fournisseurs suisses de produits carnés pour la restauration et qui livre notamment les restaurants Migros. Leurs cordons-bleus sont fabriqués à la main, dans de nombreuses variantes, et uniquement à base des meilleurs ingrédients suisses. En 2022, Mérat a produit plus de 76 000 kilos de cordons-bleus frais et les a vendus dans une quarantaine de variantes: avec le traditionnel veau, mais également du porc, du fromage d’Italie ou encore du poulet.
L’origine du nom
D’où vient le nom de cordonbleu? C’est un mystère et la toile regorge de théories plus ou moins attestées à ce sujet. En revanche, les sources concordent bien sur l’origine de l’expression «être un cordon-bleu», qui aujourd’hui caractérise une personne sachant bien cuisiner. Pour comprendre son origine, il faut se plonger dans les guerres de religion. À la fin du XVIe siècle, le roi de France Henri III créa l’ordre du Saint-Esprit, une organisation catholique dont le but était de lutter contre les protestants, constituée en majorité d’hommes issus de la noblesse. Ceux-ci portaient la croix de Malte accrochée à un ruban bleu. Aucun lien avec la cuisine, donc! Progressivement, ce symbole honorifique constitua une distinction suprême au sein des aristocrates. Au point de faire référence à la supériorité et à la grandeur. Un poète fit l’éloge de l’Académie française en qualifiant ses membres de «cordons bleus des beaux esprits», métaphore reprise par cette même académie dans son dictionnaire de 1832. Toujours aucun lien avec la gastronomie? Si! Car ces aristocrates porteurs du cordon bleu étaient de fins gourmets qui, entre eux, faisaient bonne chère. Et l’expression «être un cordonbleu» est entrée dans l’usage.
Une escalope juteuse, du jambon, un cœur de fromage fondu, le tout enrobé de panure: telle est la définition classique du cordon-bleu.
Quinzaine du cordon-bleu
Célébrant le succès de ce plat, tous les restaurants Migros de Suisse romande proposent cette semaine et la semaine prochaine un festival du cordon-bleu (jusqu’au 6 mars inclus). Il y en aura pour tous les goûts. Et vous, pour quelle variante allez-vous craquer? MM