TaSty SELECTION 02 - STYLE - 01/2025 - FR

Ta S t y S E L E C T I O N

LE POUVOIR DU DESIGN

4€ G R AT U I T AV E C K AC H E N N °4 2

Chaque grande recette..

COMMENCE DANS UNE CUISINE PA R FA I T E M E N T P E N S É E .

CUISINISTE DEPUIS 1976.

Ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 18h30 et samedi de 9h00 à 18h00 69, Parc d’activités Mamer-Cap - L-8308 Capellen - K I C H E C H E F. L U

ÉDITORIAL

LE DESIGN, C’EST BE AU ET C’EST BON !

L

’ADN de KACHEN, on le répète, c’est de couvrir et vous faire découvrir « tout ce qui est bon et beau au Luxembourg ». Il nous paraissait alors inévitable de parler un peu plus en profondeur de design dans ce supplément de printemps.

Parce que le design, c’est tout ce qui nous entoure, nous fait sentir bien ou moins bien, nous attire, nous questionne, nous subjugue ou parfois nous scandalise. Le design, c’est une époque, un moment dans le temps qui s’étire et nous accompagne. Il peut être actuel ou vintage, personnel ou sorti de bureaux d’études. Il peut être accessible ou intouchable, baroque ou épuré…

Depuis 2023, dans les pages de notre trimestriel KACHEN, nous faisons apparaître les décorations des restaurants du Grand-Duché. Cette rubrique, Restaurant Design, c’est l’occasion de mettre en lumière les ambiances et les trouvailles des restaurateurs. Car un restaurant, c’est aussi une signature visuelle. Autour de l’assiette, la magie doit opérer et les chefs en ont bien conscience.

Vous trouverez ici une petite compilation de nos objets choisis issus de cette rubrique.

Et KACHEN vit, bien sûr, lui aussi dans les cuisines. Ainsi, où stockez-vous vos magazines ? La définition du Larousse est particuliè-

rement claire. « Design : discipline visant à une harmonisation de l’environnement humain, depuis la conception des objets usuels jusqu’à l’urbanisme. » Ainsi, nous avons rencontré des spécialistes des meilleures cuisines du Grand-Duché afin qu’ils nous parlent de leurs dernières nouveautés, incluant les nouvelles technologies et augmentant le bien-être, à l’aide des fonctionnalités qui diminuent le stress ou des palettes de couleurs du moment.

Dans ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des spécialistes vivant au Luxembourg qui, architecte, décorateur d’intérieur, pro des meubles vintage, artiste, nous expliquent les tendances et les must have de notre époque, et livrent leur regard sur l’évolution et les perspectives du design. Avec bien sûr, toujours en toile de fond, l’importance du développement durable que chacun aborde à sa façon, ici en recyclant des meubles, là en utilisant des objets vintage, ici encore en préférant des peintures organiques…

Car le design s’inscrit dans l’air du temps, et se nourrit de ses problématiques. Et on n’espère qu’une chose : que le bon et le beau soient aussi durables que possible pour vous régaler les yeux et les papilles de la meilleure des façons, le plus longtemps possible.

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SOMMAIRE

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TRENDS A R C H I T EC T U R E E T D E S I G N EN 2 0 2 5

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A EG L’ ÉL EC T R O M ÉN AG ER C O N N EC T É , D U T E M P S R E T R O U V É

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NEWS L E S D ER N I ÈR E S I D ÉE S D E VO S R E S TAU R AT E U R S

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R E S TAU R A N T- D E S I G N U N E CO M PI L AT I O N D E K AC H EN

MENTIONS LÉGALES 20

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R É N OVAT I O N L E N O U V E AU V I S AG E D U R E S TAU R A N T L É A L I N S T ER

STYLE U N M AG A Z I N E D E L A S É R I E « Ta S t y s e l e c t i o n »

S É L EC T I O N

ÉDITEUR LU X E TA S T E & S T Y L E S . À R . L .

S I X C H EF S N O U S D É VO I L EN T L E U R VA I S S EL L E 24

INTERVIEW A M A N D I N E M A R OT E AU X

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INTERVIEW

AC T I O N N A I R E S B I B I W I N T E R S D O R F ( 5 0 %) M AU R I Z I O M A F F E I ( 5 0 %) SIÈGE SOCIAL 4A RUE DE CONSDORF L- 6 2 3 0 B EC H

D O M I N I K A WO J T KOW S K A- B A N A S Z EK

S I È G E O P É R AT I O N N E L 11 UM LENSTERBIERG L- 6 1 2 5 J U N G L I N S T E R

PORTRAIT

RCS B191218

R O B V I N TAG E

AU T O R I S AT I O N D ’ É TA B L I S S E M E N T 1 0 0 5 1 8 1 3/ 1

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COUP DE CŒUR CES DESIGN ICONIQUES À CONNAÎTRE

R É DAC T R I C E E N C H E F F BIBI WINTERSDORF

MIELE

RELEC TURE L A R A A L LO G G I O

1 2 5 A N S D E Q UA L I T É E T D ’ I N N OVAT I O N 44

ART « FA L L EN T R EE S » À O S A K A

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ART C H A R LOT T E PAY E T : D U R EC YC L AG E S U B L I M É

TRADUCTION AT E N AO DIREC TEUR ARTISTIQUE MARC DOSTERT GRAPHISTE E N I A H A EC K C O N TAC T I N F O @TA S T Y. LU ANNONCES S A L E S @TA S T Y. LU

P O U R P LU S D ’ I N F O R M AT I O N S , V I S I T E Z W W W.TA S T Y. L U I S S N 3 0 8 2- 9 3 7 2 D É P O S É À L A B I B L I OT H ÈQ U E N AT I O N A L E D U LU X E M B O U R G ( B N L ) IMPRESSION J O H N E N - P R I N T LU X E M B O U R G 2 0/0 2 / 2 0 2 5 © 2 0 2 5 LU X E TA S T E & S T Y L E S . À R . L .

TO U S D R O I T S R É S E R V É S . L I C E N C E S D E D R O I T S D ’AU T E U R D I S P O N I B L E S AU P R È S D E LU X O R R ( LU X E M B O U R G O R G A N I S AT I O N F O R R E P R O D U C T I O N R I G H T S ) W W W. L U X O R R . L U

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C A R L O T TA B E N E D E T T I

T EN DA NCES EN A RCHI T ECT U R E ET DESIGN 2025 Carlotta Benedetti est une architecte italo-américaine qui vit au Luxembourg depuis 20 ans.

Ses projets la mènent à parcourir l’Europe, où elle conçoit des appartements, des maisons et des bâtiments publics. L’un de ses derniers projets en date ? La conception du magasin Uniqlo sur la Grand-Rue à Luxembourg-Ville, en collaboration avec une équipe mondiale d'architectes et d’ingénieurs.

TEXTE MARION FINZI

C

arlotta se décrit comme une architecte dévouée qui, après avoir analysé les besoins de ses clients, les guide à chaque étape de leur projet. « Je n’impose jamais mes goûts, mais j'aide mes clients à comprendre leurs besoins, afin qu’ils puissent avoir le meilleur espace de vie possible, un espace sur mesure. » Un aspect essentiel de son travail est de s’imprégner des dernières tendances en matière de design et d’en puiser son inspiration. Pour cela, elle arpente volontiers les salons de design. Son préféré ? Le « Salone del Mobile », qui se tient chaque printemps à Milan. « C’est une occasion d'être inspirée et de découvrir les dernières tendances du monde entier. » Carlotta partage avec nous six tendances qui marqueront 2025.

TENDANCES

T EX TILES & REL IEFS Les revêtements muraux tels que les panneaux en bois ou en tissu ajouteront du style à votre intérieur.

Les plafonds ou les murs peuvent également être ornés d’ornements ou de moulures 3D pour donner plus de relief à l’espace.

Découvrez les magnifiques exemples sur le site d’Orac Decor.

© ORAC DECOR

U N INT ÉR IE U R DU R A B LE En 2025, l’accent sera mis sur la découverte et la promotion des matériaux les plus respectueux de l’environnement. L’un d’eux est une peinture organique, sans produits chimiques. Au Luxembourg, Peintures Robin à Leudelange propose des peintures organiques de qualité supérieure.

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TENDANCES

LIGNES COURB ES Cette année, les angles droits sont dépassés ; la tendance est aux courbes. Canapés, tables basses et chaises, portes, tout aura des formes courbes, apportant confort et fluidité à la pièce.

LA T EC HNIQ U E DU « CO LO U R DR E NC HING » Cette nouvelle tendance consiste à choisir une seule couleur pour l’ensemble de l’intérieur : les murs, les plafonds, et même les meubles, comme les canapés et les tapis, seront de la même teinte. Un choix audacieux qui crée une expérience immersive ultra-confortable, comme un énorme câlin en entrant dans une pièce.

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TENDANCES

MATÉRIAUX CONFORTAB L ES Tout le monde connaît le velours, un matériau intemporel qui apporte une touche chic et agréable à un intérieur. Cette année, le velours sera de type « technique », ce qui le rendra tout aussi confortable mais résistant aux taches. Le must !

U N R O B INE T INT E LLIG ENT Q U I FAIT DU CAF É La folie des technologies « intelligentes » continue d’évoluer dans nos intérieurs, toujours avec un souci de durabilité. La dernière innovation « intelligente », signée Gessi, fera bientôt son entrée dans nos cuisines : un robinet intelligent qui personnalise la température de l’eau, la rend pétillante, et peut même la transformer en café.

© GESSI

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P U B L I R E P O R TAG E

L’ÉLECT ROM ÉNAGER CON NECT É , DU T EM PS R ET ROU V É À l’heure du tout connecté, notre quotidien peut désormais s’appuyer sur des technologies de pointe, pratiques et malignes.

Nous avons pu découvrir avec AEG les principaux atouts de cette nouvelle génération d’électroménager.

V

ivre en 2025, c’est vivre à 100 à l’heure, jongler avec le travail, les enfants, la maison et tout le reste encore. Mais vivre en 2025, c’est avoir aussi quelques atouts dans son jeu : c’est vivre à l’heure du tout connecté. On se rend vite compte que oui, tout cela a du bon. Et, en plus, c’est facile !

UNE MISE EN ROUTE TO U T E S I M P L E Premier élément à avoir en main pour commencer l’aventure : son smartphone. Jusqu’ici, le challenge est facile à relever. Deuxième étape, tout aussi simple : télécharger l’application de son électroménager. « Chez nous, elle s’appelle tout simplement AEG app, expose Marc Veneziano, Account Manager AEG, responsable pour les cuisinistes au Luxembourg. Il faudra aussi connecter l’élément au Wi-Fi de la maison, ainsi que le smartphone. » Ensuite, il est évidemment nécessaire de repérer comment appairer (lier) son téléphone à son appareil électroménager. « Le numéro PNC est écrit dans l’appareil et, en général, assez

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P U B L I R E P O R TAG E

simple à trouver. Vous pouvez l’entrer manuellement dans l’application, ou scanner le code QR qui se trouve au même endroit. »

U N E A P P L I C AT I O N INTUITIVE On se rassure : ces manipulations ne s’effectuent qu’une seule fois. Lorsque tout est bien connecté, on passe aux programmes simplissimes. « L’application est intuitive et pas compliquée, explique le spécialiste AEG. Il suffit de cliquer sur l’appareil connecté que l’on veut utiliser et on se laisse guider. » Voilà donc quelques possibilités qu’offre désormais votre électroménager connecté, pour plus de flexibilité, plus d’efficacité et moins de stress.

FINI LE STRESS

« L’A P P L I C A T I O N E S T I N T U I T I V E E T PA S C O M P L I Q U ÉE . I L S U F F I T D E C L I Q U E R S U R L’A P P A R E I L C O N N E C T É E T S E L A I S S E G U I D ER . » MARC VENEZIANO

Fini les plats brûlés, trop ou pas assez cuits ! Les dernières générations de four permettent désormais de cuisiner pour vous…

Imaginez la scène suivante : samedi soir, vos invités arrivent bientôt. Alors que vous vous préparez dans la salle de bains à l’étage, vous vous rendez compte que le rôti est au four, mais que celui-ci n’a pas été mis en marche. Heureusement que vous pouvez contrôler l’appareil depuis l’application ! Vous lancez le four en chaleur tournante, vous sélectionnez le degré de cuisson pour votre rôti (la sonde de température à cœur avait déjà été insérée dans la viande) et le four se charge du reste, de la température au temps de cuisson. Vous pouvez alors vous consacrer à nouveau tranquillement à vos préparatifs. Fini le stress !

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P U B L I R E P O R TAG E

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P U B L I R E P O R TAG E

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P U B L I R E P O R TAG E

« O N T R A V A I L L E A U S S I A V E C L’ I N T E L L I G E N C E ARTIFICIELLE . SI JE TROUVE UNE RECE T TE S U R I N T E R N E T , L E F O U R V A L’ O P T I M I S E R LUI-MÊME. » MARC VENEZIANO

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P U B L I R E P O R TAG E

U N E O P T I M I S AT I O N D E S R EC E T T E S Ces nouveaux fours vont encore plus loin : « Désormais, on travaille aussi avec l’intelligence artificielle, détaille le référent AEG. Aussi, si je trouve une recette sur internet, sur AEG ou par exemple sur le site de KACHEN, je peux la rentrer dans l’application. Cette dernière va demander si on adapte ou non cette recette aux fonctions du four.

En acceptant, le four va alors optimiser lui-même la recette. Par exemple, si c’est un four à vapeur, il va ajouter un peu de vapeur si nécessaire pour que la recette soit encore plus juteuse, il va s’adapter pour faire des économies d’énergie, peut-être ajouter dix minutes et réduire la chaleur… Toujours de façon à ce que la recette soit optimisée. » Qui n’a jamais rêvé d’avoir un petit coup de main discret en cuisine !

TO U S C O N N EC T É S Et si les fours mettent le paquet dans les technologies connectées, la petite application AEG de votre smartphone vous expliquera que cela ne s’arrête pas là : elle vous dira, par exemple, que vous êtes bientôt à sec de tablettes pour le lave-vaisselle, qu’il va falloir changer le filtre à charbon de la hotte (car elle compte le nombre de fois où vous vous en êtes servi), elle vous préviendra si la porte du congélateur de la cave est restée ouverte, planifiera vos lavages selon les heures les moins énergivores et vous dira quand vous pourrez sortir votre linge de la machine. Ce n’est pas pour rien qu’AEG est la marque d’électroménager préférée des Luxembourgeois !

Courir à travers la maison pour tout vérifier ? C’est fini. L’électroménager connecté, c’est plus de temps, plus de qualité et d’efficacité, et à l’arrivée, moins de consommation et moins de stress…

AEG.LU

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NEWS

M A L A NGUE SOUR I T ET MUR A NO Sans entrer dans les grands chamboulements, en ce début d’année 2025, Cyril et Anne-Sophie Molard donnent un petit coup de frais à l’intérieur de leur restaurant 2 étoiles, Ma Langue Sourit. Ils ont commencé par changer les luminaires de la verrière, qu’ils ont remplacés par leur dernière trouvaille, la Murano Bulb. L’ampoule de Murano, du designer italien Marcantonio, se visse où on le souhaite, elle a en outre été primée en novembre à l’occasion de la Venice Design Week 2024. Ainsi, une douzaine de Murano Bulbs, réalisées à la main par un spécialiste verrier de Murano, éclairent-elles désormais la pièce. Le soleil arrivant, le chef souhaité éclaircir un peu les lieux. Ainsi, les revêtements de cuir des tables seront bientôt plus clairs, et les soubassements des murs de la première salle et de la salle principale seront désormais capitonnés. « Ils seront recouverts d’un tissu dans les tons beige clair, sur une épaisseur de trois centimètres, ce qui apportera une atmosphère plus intimiste. Les coussins des chaises seront, eux, recouverts de la même matière mais dans des tons terra cotta », détaille Anne-Sophie Molard.

L A V ILL A PÉTRUSSE FA I T A PPEL AU DESIGNER TR ISTA N AUER Après cinq années d’une ambitieuse restauration de la Villa Baldauff dans le respect de ce prestigieux patrimoine, l’hôtel de luxe la Villa Pétrusse doit ouvrir le 1er avril à Luxembourg.

Il a été réagencé par le designer architecte d’intérieur d’origine lorraine, Tristan Auer. Ce spécialiste du réagencement a notamment travaillé à la transformation et la rénovation d’hôtels prestigieux comme l’hôtel de Crillon à Paris ou le Carlton à Cannes. Pour cet nouveau projet, « le décor s’inspire pleinement de l’esprit du lieu avec la restauration fidèle de certains éléments historiques, comme les précieux papiers peints à la main, reproduction des œuvres de Sosthène Weis, avec des éléments de mobilier dessinés sur mesure pour La Villa Pétrusse », détaille la communication de l’hôtel restaurant de prestige, qui assure que « malgré ses volumes parfois grandioses, La Villa Pétrusse a gardé d’autrefois l’atmosphère d’une luxueuse demeure privée, qui donne la sensation de se sentir chez soi, accueilli avec toutes les marques d’une relation chaleureuse et attentionnée. »

© A M AURY L APARR A

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R E S TAU R A N T D E S I G N

K ACHEN A L’ŒIL !

Parce que KACHEN s’intéresse à tout ce qui est bon mais aussi à tout ce qui est beau au Luxembourg, notre rubrique Restaurant Design repère depuis 2023 les restaurants qui ont une petite touche de déco « en plus ». Nous avons compilé ici ces pages lifestyle en mettant en avant, à chaque fois, un élément de décoration ou de design qui nous semblait caractéristique ou insolite ! Qu’ils proviennent de designers cotés, du bois d’à côté, d’amis artistes, de brocantes, ou même de boutiques proposant des reproductions de série, chaque touche apporte sa propre personnalité, sa propre originalité à un restaurant. Et on adore ça !

M A LA N G UE SOURIT K ACHEN N °3 4 PRINTEMPS 202 3

Le restaurant doublement étoilé de Moutfort s’offre un petit coup de frais pour le printemps, et si des suspensions en ont remplacé d’autres (voir à gauche) depuis 2023, on peut toujours y découvrir les tableaux de l’artiste résident Toma. Pensées autour des animaux, ses toiles colorées évoluent au fil des saisons et changent donc régulièrement, comme les plats de Cyril Molard.

LA G R A P P E D’O R K ACHEN N °35 É TÉ 202 3

La décoration de ce restaurant étoilé d’Arlon, tenu par Clément Petitjean et Monia Aouini, vaut le détour.

De cette découverte d’un paradis pastel et apaisant, nous avons retenu la singularité des vases muraux en céramique blanche Seletti, en forme de cœur. De cœur anatomique ! Une décoration orchestrée par Milkshake, un bureau d’aménagement intérieur et de décoration luxembourgeois.

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U M P LAT EAU K ACHEN N °36 AUTOMNE 202 3

Le restaurant de Stéphanie Jauquet a changé de look en 2023. Les pièces que l’on met en avant sont les boules à facettes « so seventies », œuvres d’art signées du collectif néerlandais Rotganzen, dont la collection s’intitule « Quelle Fête ! ». Des boules à facettes qui semblent s’être déformées ou avoir coulé, à la façon des montres molles de Dali...

CO M E À L A MAISON K ACHEN N °37 HIVER 202 3

Avec 3 000 m 2 de décoration orchestrée de main de maître par le patron du groupe Come à la Maison, l’ancien décorateur Séverin Laface, pas facile de faire un choix. Nous avons donc repéré de gigantesques baies vitrées en bois, qui cloisonnent un des espaces de cet immense restaurant : ce sont les anciennes structures d’un vieil entrepôt ferroviaire d’Arlon, fermé il y a plus de 25 ans que le maître des lieux a chinées lors d’une vente !

Un bout de patrimoine qui trouve une nouvelle vie ailleurs : c’est beau la déco durable !

G U ILLO U CAM PAG NE K ACHEN N °38 PRINTEMPS 2024

Autour du mobilier familial, la décoration de Guillou Campagne est chic et classique. Ses quelques touches d’excentricité : des petits cadres réalisés pour le restaurant, contenant « de singuliers oiseaux », des créations de Pierre-Yves Dayot, un ami artiste breton de Katell Guillou.

R E S TAU R A N T D E S I G N

NAGA K ACHEN N °39 É TÉ 2024

Un peu d’Orient, d’Asie et de Méditerrannée : si à Mondercange, le Naga va bientôt revoir son design, nous avions particulièrement apprécié les perçants portraits géants du photographe allemand Mario Gerth, qui se situent notamment au-dessus des tables des box.

LA VIL L A D E CA M ILLE ET JUL IEN K ACHEN N °40 AUTOMNE 2024

Ce restaurant étoilé possède une décoration de choix. En face de l’entrée, le grand bar en acier a presque disparu sous les compositions maison. Autour d’une imposante branche – « récupérée dans le bois de Hamm lors d’une balade durant le confinement », confie Camille Tardif –, les grands vases de compositions de fleurs et d’herbes séchées se pressent.

Comme quoi la nature peut aussi apporter les pièces de choix d’un design d’intérieur.

OPÉRA K ACHEN N °41 HIVER 2024

La sobre décoration de l’Opéra, ouvert en octobre 2024, a opté pour une jolie touche de fun en ayant la bonne idée de faire appel à un artiste plein d’énergie : Frank Jons. Sur les murs du nouveau restaurant, le peintre, qui s’est imposé sur la scène artistique luxembourgeoise grâce à sa passion pour la couleur, expose plusieurs de ses œuvres modernes.

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R E S TAU R A N T D E S I G N

R É N O VAT I O N

LE NOU V EAU V ISAGE DU R ESTAUR A NT LÉA LINSTER Après la cuisine, c’est maintenant la salle de restaurant qui est rénovée chez Léa Linster.

Davantage de confort, une acoustique retravaillée et de nouveaux aménagements de service, voilà les axes qui ont été repensés dans le repaire du chef étoilé Louis Linster.

TEXTE CHAREL HEINEN PHOTOS MARC DOSTERT

«C

ertains clients trouvaient l’ambiance un peu froide et impersonnelle. Nous avons donc rendu la salle plus moderne et plus chaleureuse à la fois », explique Njomza Linster, épouse du chef et responsable de la salle. Certains éléments familiers ont été conservés : « Nous avons gardé notre palette de couleurs traditionnelles en blanc et beige. » Le projet a été confié au cabinet de design d’intérieur luxembourgeois NJOY et les travaux se sont déroulés en plusieurs étapes, en raison de la configuration complexe du bâtiment historique. « Nous avons commencé en août, pendant la pause estivale, et avancé étape par étape », précise Njomza Linster. Les derniers éléments de décoration devraient être finalisés pendant les vacances de Pâques. « Cela permet à nos clients de découvrir de nouveaux détails à chaque visite. »

O P T I M I S E R L’AC O U S T I Q U E L’acoustique a été une priorité, car l’ouverture de la salle principale aurait pu provoquer une résonance accrue. Pour y remédier, des murs tapissés et d’autres éléments absorbants ont été installés, garantissant un environnement sonore

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R E S TAU R A N T D E S I G N

plus agréable. Le nouvel agencement offre également davantage de flexibilité : la grande salle peut accueillir une table unique pour de grands rassemblements, tandis que des petits groupes peuvent s’installer dans une pièce adjacente. Cette organisation permet d’accueillir simultanément différents événements, comme des réunions de famille et des repas d’affaires.

Le principe du Form Follows Function – la fonction avant la forme – a guidé l’aménagement de la salle. L’objectif était d’optimiser les déplacements du personnel et de fluidifier le service. « Il était important pour moi que l’équipe puisse rester en salle et garder un œil sur les clients », souligne celle qui est aussi la figure centrale de l’accueil. Pour ce faire, des stations de service, avec verres, couverts et boissons, ont été intégrées directement dans la pièce, afin de limiter les allers-retours et assurer un service plus efficace.

UNE AMBIANCE P LU S I N T I M I S T E Les sanitaires ont également été rénovés. L’ambiance y est plus intimiste, avec un éclairage tamisé. Les toilettes des femmes sont décorées de plantes et de fleurs, tandis que celles des hommes présentent des œuvres humoristiques de l’artiste Sumo. Avec ce nouvel aménagement, le restaurant Léa Linster reste fidèle à son identité : un style classique, accompagné de nouvelles fonctionnalités plus modernes et d’un environnement plus chaleureux.

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LE CHOIX DES CHEFS

L A VA ISSELLE PA R FA I T E Quand les chefs imaginent un plat, trouver l’assiette parfaite qui sublimera leurs créations culinaires est un aspect essentiel de leur travail. Nous avons demandé à six chefs de nous dévoiler leur vaisselle, et les raisons de ce choix.

ARCHIBALD DE PRINCE RES TAUR ANT ARCHIBALD DE PRINCE R AK PORCEL AIN

Le chef Archibald De Prince n’a pas hésité une seconde avant de faire le choix de sa vaisselle. La porcelaine RAK, réputée pour son excellence, s’est imposée naturellement à lui grâce à sa robustesse, garantie d’une durabilité optimale, alliée à une présentation sophistiquée. « Nous avons opté pour la nouvelle collection Bone China, dont le design épuré et raffiné sublime nos créations culinaires », précise le chef.

R E N É M AT H I EU RES TAUR ANT FIELDS * SIMON BENNE Y – KERNOW WOOD ART

Pour sa vaisselle, le chef végétal René Mathieu travaille avec Simon Benney, un artisan local spécialiste du bois. Le chef dessine tout d’abord les modèles de bols et d’assiettes dont il a besoin, puis l’artisan parcourt les forêts du Luxembourg pour ramasser du bois, et ensuite le tailler et le traiter. « Cette vaisselle est la parfaite représentation de notre philosophie tournée vers le naturel et le durable », nous confie le chef.

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SÉLECTION

LO U I S L I N S T E R RES TAUR ANT LÉ A LINS TER * COQUE T, S TOCK M ANS , PERGAY & S TUDIO M AT TES

Louis Linster accorde une grande importance au choix de la porcelaine afin qu’elle soit en harmonie avec l’ambiance de son restaurant. Il collabore avec plusieurs fabricants, dont Coquet, Stockmans, Pergay, Studio Mattes et quelques marques japonaises, pour garantir la meilleure présentation de ses plats. Sa vaisselle comprend des collections standard mais aussi des pièces sur-mesure adaptées à ses exigences spécifiques.

CYRIL MOL ARD RES TAUR ANT M A L ANGUE SOURIT ** LOANA SCHMIT – ATELIER M AUSI

L’assiette préférée du chef 2 étoiles Cyril Molard vient de Belgique. Elle a été créée à la main spécialement pour Ma Langue Sourit par Loana Schmit, de l’Atelier Mausi.

Totalement sculptée et martelée à la main, chaque pièce est unique. Ces créations artisanales en céramique proviennent d’une production éco-responsable « depuis l’achat des matières premières jusqu’à la livraison au client », explique la céramiste.

RYÔ D Ô K A J I WA R A RES TAUR ANT RYÔDÔ * K ANTA KOZ AKI

Si l’assiette favorite du chef japonais étoilé Ryôdô Kajiwara provient d’Allemagne, elle conserve un lien avec le Pays du Soleil Levant… Cette pièce a été créée par Kanta Kozaki, un céramiste japonais installé en Allemagne. Chacune de ses pièces est entièrement faite à la main et « ses créations possèdent une esthétique japonaise tout en apportant une touche d’originalité unique, différente de ce que l’on trouve habituellement au Japon », détaille le chef.

C LOV I S D EG R AV E RES TAUR ANT GRÜNE WALD CHEF’ S TABLE CHARLIE M ARTENS – S TUDIO M AT TE S

Clovis Degrave apprécie particulièrement l’assiette crée par Charlie Martens, fondateur du Studio Mattes en Belgique. C’est une assiette qu’il utilise dans son restaurant Grünewald Chef’s Table, lorsqu’un plat doit être dégusté dans son intégralité en un coup de cuillère. « Sa forme creuse nous permet de superposer les éléments, et de verser un jus, un bouillon, tout en gardant l’esthétique du plat », détaille-t-il.

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INTERVIEW

© L AURA INNOCENTE

U NE HISTOIR E D’IN T ÉR IEU R

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Nous sommes allés à la rencontre d’Amandine Maroteaux, fondatrice et directrice de création de l’Atelier Compostelle, cabinet d’architecture et de décoration d’intérieur créé il y a dix ans. C’est dans leurs bureaux situés dans une magnifique maison de maître non loin du Glacis que nous avons discuté, confortablement installés sur un canapé tapissé de velours bleu. Nous avons évoqué les étapes de préparation d’un projet de rénovation, la recherche d’une forme de « mieux vivre ensemble » et le rôle primordial de l’art dans un intérieur.

INTERVIEW

TEXTE MARION FINZI

Comment définiriez-vous un bon design ?

Si l’on considère le design comme toute méthodologie consistant à proposer une meilleure qualité de vie, un bon design est celui qui va durer dans le temps et répondre à une problématique donnée. Décliné sur l’objet, il doit être durable et donc se transmettre. Parfois, il marque les esprits par sa force esthétique, parfois il introduit un nouvel usage, une fonctionnalité. En tous cas, le bon « design » doit être au service du projet.

Comment sont aujourd’hui pensés les intérieurs, de manière générale ? À l’Atelier, nous effectuons un travail de prospective quant aux évolutions des modes de vie.

Disposer d’une équipe à Paris et d’une autre à Luxembourg permet aussi de croiser des modes de vie parfois très différents, par exemple sur la façon de recevoir.

Pour tracer quelques grandes lignes, nous constatons que l’on a tendance à ne plus segmenter les lieux de vie, mais plutôt à mixer les manières de vivre. Par exemple, le design des salles de bains s’inspire de l’hôtellerie avec une ouverture sur la chambre et le dressing, ces trois espaces se mêlant avec, parfois, une très forte imbrication des fonctions. Une coiffeuse passe de la chambre à la salle de bain, un meuble vasque glisse de la salle de bain au dressing, une banquette relie dressing et salle de bain… Les espaces autrefois considérés comme « fonctionnels » sont devenus des lieux de vie.

Les intérieurs sont aussi créés dans l’idée du « mieux vivre ensemble » en préservant des espaces pour chacun. Par exemple, on ouvre les cuisines ou les cafétérias d’entreprises sur des salons de réception, tout en jouant avec des verrières, en bois ou en métal, pour garder un peu d’intimité via des filtres visuels, ou par des inserts vitrés dans une menuiserie permettant de se voir, de faire circuler la lumière, sans tout entendre.

« L E S E S PAC E S AU T R EFO I S CONSIDÉRÉS COMME “FONCTIONNELS” SONT DEVENUS DES LIEUX DE VIE. » AMANDINE MAROTEAUX

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© JULIEN PEPY

© JULIEN PEPY

INTERVIEW

Parlez-nous de vos étapes de rénovation lorsqu’il s’agit d’un lieu public.

Notre but, lorsque l’on rénove un restaurant, un espace hôtelier ou tout autre lieu public, est de faire en sorte que le lieu serve un propos/ un projet que l’intérieur vient matérialiser. Par exemple, lorsque nous aménageons des bureaux, nous demandons souvent à nos clients non pas de décrire leurs « besoins », mais plutôt leur « méthode de travail, les interactions entre les équipes et les clients et l’identité de l’entreprise ».

Prenez le restaurant Velvet [au tennis club d’Howald, NDLR] que nous avons transformé : nous avons dû, pour ce projet, créer une histoire et un usage, qui croisent à la fois l’expertise de nos clients dans l’accueil et la cuisine avec notre expertise des usages des lieux. L’espace aurait pu être simplement un restaurant, mais nous y avons vu le potentiel d’un lieu de vie tout au long de la journée, au rythme d’un quartier en pleine transformation et d’un club de tennis dynamique.

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© L AURA INNOCENTE

Comment faites-vous pour marier le passé et le présent dans un lieu en rénovation ?

Certains lieux ont une histoire plus riche que d’autres, mais tous sont inscrits dans un environnement qui a une identité propre. Pour parler des bâtiments à caractère historique, nous partons en général d’un détail architectural pour développer un concept original, cohérent et harmonieux alliant la tradition avec notre goût pour les intérieurs traités de façon contemporaine. Ce peut être une mosaïque, un détail du garde-corps, d’une fenêtre, d’une serrurerie. Nous devons trouver le point d’ancrage de ce détail en partant de l’histoire de la maison et même de la rue, tout en l’adaptant à notre mode de vie actuel et à la personnalité de nos clients.

Le nouvel intérieur du restaurant Velvet à Howald.

INTERVIEW

© ROBIN

© ROBIN

Collaboration d’Amandine Maroteaux et Robin pour la création de dix teintes de la Collection Ode à la Provence.

Votre atelier travaille beaucoup aux côtés d’artistes. Quel rôle les œuvres d’art jouent-elles dans un intérieur, notamment public ?

L’art in situ dans un lieu recevant différents publics devient une source d’inspiration et permet de créer des connexions. Cela insuffle une force supplémentaire au service des marques et des identités d’entreprises de nos clients. Nous avons la chance d’avoir accès à des artistes émergents, à des galeries de premier plan et à des agents au Luxembourg, mais aussi en France et en Belgique.

Dans la restauration, la concurrence est forte entre des restaurants qui doivent se faire une place, se démarquer. Un lieu devient une destination. L’art vient appuyer ce propos et, de plus en plus souvent, il sert à matérialiser une identité, une expérience. Grâce à l’art, différents réseaux et mondes se croisent.

Et puis, d’une certaine manière, collectionner de l’art contemporain aujourd’hui, c’est contribuer à créer l’histoire de l’art de demain.

AT E L I E R C O M P O S T E L L E . C O M © CHRISTOPHE BUSTIN

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INTERVIEW

LIVE TOUCH DESIGN

DES ESPACES DE V IE ET D’EN R ICHISSEM EN T Avec un style unique et un sens aigu du détail, Dominika Wojtkowska-Banaszek crée des espaces qui sont bien plus que de simples lieux fonctionnels. Elle a déjà marqué de son empreinte architecturale sa Pologne natale, du bâtiment du génie chimique de l’Université de Poznan à sa collaboration avec David Lynch au Film Center de Łódź. Depuis son installation au Luxembourg, son agence LiveTouch Design conçoit principalement des espaces privés, mais aussi publics.

Quel que soit le projet, Dominika a une conviction : un design d’espace bien pensé est bon pour le moral et le bien-être grâce aux expériences sensorielles qu’il procure.

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INTERVIEW

TEXTE CHAREL HEINEN

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n matière d’architecture d’intérieur, Dominika est la personne idéale pour qui recherche plus qu’un simple espace à l’esthétique agréable.

Selon elle, un design réussi est avant tout une expérience globale : « Un bon design devrait toujours faire appel aux cinq sens », explique-t-elle concernant son approche. « Les gens ne perçoivent pas seulement leur environnement à travers leurs sens, ils apprennent aussi grâce à eux. C’est cela qu’il faut explorer, car c’est la seule façon d’apprendre ce qui nous plaît vraiment. » Quelles sont les textures qui nous plaisent ? Quelles odeurs, couleurs et lumières ? Tous ces éléments, nos sens peuvent nous les révéler si nous les écoutons. En analysant les réponses, nous sommes ainsi en mesure de construire et d’aménager une maison dans laquelle nous nous sentons vraiment à l’aise. C’est pourquoi Dominika considère qu’une collaboration étroite avec ses clients est essentielle. « Il s’agit toujours d’un apprentissage et d’une découverte en commun, qui ne fonctionnent que si je réponds précisément aux besoins du client. » Son installation au Luxembourg a ainsi représenté un changement d’autant plus important que nous sommes tout de même un pays très multiculturel. Les goûts de chacun peuvent varier fortement en fonction nos origines, ce que Dominika perçoit elle-même comme un grand enrichissement : « Chaque client apporte quelque chose d’unique de sa culture, et je trouve cela fascinant.

Je suis toujours ouverte à de nouvelles informations sur leur mode de vie, leurs préférences et leurs traditions. »

« CHAQUE CLIENT APPORTE QUELQUE CHOSE D’UNIQUE D E S A C U LT U R E , E T J E T R O U V E C E L A FA S C I N A N T. » DOMINIK A WOJTKOWSK A-BANASZEK

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INTERVIEW

Dans son travail, elle mise avant tout sur l’anticipation. « Un espace intérieur doit grandir avec ses occupants », souligne-t-elle. Que ce soit pour les jeunes couples qui souhaitent avoir des enfants ou pour les familles dont les enfants vont déménager dans un avenir proche. Un bon design ne saute pas toujours aux yeux, mais se révèle à travers l’utilisation d’un espace.

Q U E L A LU M I È R E S O I T !

Son point de départ pour chaque pièce : les sources de lumière naturelle, c’est-à-dire les fenêtres : « Je commence par suivre la lumière naturelle déjà présente. À partir de là, nous décidons ensuite d’installer des fenêtres plus grandes ou de créer de l’ombre, d’intégrer des volets roulants et d’ajouter des éléments d’éclairage supplémentaires. » Dominika considère la lumière non seulement comme un élément fonctionnel, mais aussi comme partie intégrante de l’aménagement de l’espace, qui exerce une influence décisive sur l’atmosphère et le bien-être.

Elle utilise la lumière pour rendre les espaces vivants et contrôler l’ambiance, à la manière d’un metteur en scène : « C’est un peu comme au théâtre, il faut d’abord un éclairage de fond, puis on peut orienter les projecteurs ici et là sur les points importants. » Après la lumière, les matériaux utilisés sont également essentiels. « Il vaut mieux éviter de créer des produits éphémères qui finissent à la poubelle après quelques années. Au lieu de cela, il est plus durable de développer un design bien pensé et de le mettre en œuvre pas à pas avec le client, plutôt que de chercher des solutions rapides et à court terme. » L’architecte utilise de préférence le bois, la pierre, le verre et l’acier ; des matériaux naturels, de grande qualité, durables et au caractère unique. Elle accorde une importance particulière à l’individualité : les meubles, les tapis, les tissus ou même les lavabos et les lampes sont créés d’après ses propres dessins : sur mesure pour chaque pièce. « Chaque solution est

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mise en œuvre avec des artisans expérimentés et des entreprises spécialisées qui réalisent mes designs avec précision.

C’est ainsi que naissent des espaces vraiment uniques. » Le plastique, en revanche, n’a pas vraiment sa place dans ses créations : « Le plastique, par contre, aseptise tout de suite, il édulcore et manque de caractère », explique-telle. Lorsqu’on lui demande quel est son matériau préféré, elle répond en souriant : « Mon matériau préféré, ce sont les gens. »

U N D E S I G N AV EC D U V ÉC U Pour Dominika, le design durable n’est pas synonyme de renoncement, mais d’une utilisation consciente des matériaux et des structures existantes. « Nous n’avons pas toujours besoin de créer du neuf alors qu’il existe déjà tant de belles choses en bon état », dit-elle. Au lieu de remplacer les meubles et les éléments de construction sans réfléchir, elle cherche des possibilités de les réutiliser de manière judicieuse. « Les vieux objets racontent des histoires. Pourquoi s’en débarrasser si on peut les restaurer ou les réutiliser ? » Elle cite l’exemple d’un projet de rénovation au Luxembourg, pour lequel elle a décidé de conserver un ancien mur en mosaïque de céramique dans la cuisine, même si le sol n’était pas plat. Plutôt que d’imposer une solution moderne et lisse, l’ensemble de la pièce a été aménagé de manière à mettre en valeur la mosaïque historique.

Il est évident que les tendances jouent un rôle important dans le secteur et qu’il faut les suivre de près. Afin d’évoluer en permanence, Dominika se rend régulièrement à des salons internationaux de design et d’art comme la Biennale de Venise, Art Basel, la Milan Design Week ou le PAD à Paris. Malgré tout, l’architecte reste fidèle à ses priorités : « Nous ne devons pas nous laisser aveugler par les modes. Le plus important, c’est de nous concentrer sur les vrais besoins de nos clients ! »

« IL EST PLUS DURABLE DE DÉVELOPPER UN DESIGN BIEN PENSÉ PLUTÔT QUE DE CHERCHER DES SOLUTIONS RAPIDES ET À COURT TERME. » DOMINIK A WOJTKOWSK A-BANASZEK

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PORTRAIT

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V I N TA G E

LE CONTEMPOR A IN, C’EST DU PA SSÉ !

Le vrai design est intemporel : Rob Vintage, la boutique vintage de Michèle Rob, en est la preuve.

Cette idée, lancée au départ sur un coup de tête, est devenue la meilleure adresse pour chiner du mobilier vintage au Luxembourg. Car il y a bien longtemps que les collectionneurs et les architectes ne sont plus les seuls à miser sur des meubles chargés d’histoire.

TEXTE CHAREL HEINEN PHOTOS MARC DOSTERT

L

’histoire de Rob Vintage débute en réalité dès 1957, lorsque le père de Michèle Rob ouvre le premier magasin de meubles design du Luxembourg.

L’ébéniste de formation combine ainsi ses compétences artisanales avec sa passion pour le design : certaines de ses créations peuvent aujourd’hui être admirées au Musée national d’histoire et d’art. Michèle entreprend d’abord des études de droit, mais son affinité pour le design, transmise quasiment dès le berceau, prend finalement le dessus. Tant et si bien qu’elle reprend le magasin de meubles familial en 1993. Mais c’est seulement en 2012 que l’idée du vintage germe dans sa tête lorsque, à la recherche d’une décoration de Noël originale pour sa vitrine, elle trouve dans son stock de vieilles pièces de designer.

Elle était loin de s’attendre à une telle réaction : de nombreux architectes, qui ont immédiatement reconnu les objets, se manifestent soudainement et lui font des propositions d’achat. Mais Michèle ignore tout du marché du vintage. « Dans notre magasin de meubles, nous travaillons avec des fournisseurs, nous avons des listes de prix et des catalogues clairs.

Le monde du vintage joue selon des règles très différentes, pas facile de s’y retrouver ! », explique-t-elle en riant. Elle tente tout de même le coup et conclut

« L E M O N D E D U V I N TA G E JOUE SELON DES RÈGLES TRÈS D I F F É R E N T E S , PA S FAC I L E D E S’Y RETROUVER ! » MICHÈLE ROB

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ses premières transactions dans ce nouveau domaine passionnant.

AU X M E RV E I L L E S D U V I N TAG E La suite logique est l’ouverture de son propre showroom en septembre 2012, installé dans l’ancien appartement de ses parents à l’étage du magasin et aménagé par son père dans les années 1970. En poussant la porte, on est tout de suite transporté dans un autre monde. Pour les cinéphiles, le lieu rappelle peut-être un plateau de Stanley Kubrick, pour les férus de design, un petit musée.

L’aménagement d’origine, notamment la cuisine, a été en grande partie conservé et constitue un décor parfait pour les trésors vintage exposés. « C’était une évidence », se souvient Michèle à propos de la transformation de l’appartement de ses parents. « Mais parfois, on passe à côté de ce qui est le plus évident. » Il y a longtemps que sa clientèle ne se limite plus aux architectes et aux spécialistes du secteur. « À un moment donné, le vintage a fait l’objet d’un grand engouement et tout à coup, tout le monde s’y est mis, jeunes et vieux », explique-telle. Alors que l’ancienne génération associe ce type de mobilier à des souvenirs nostalgiques, la jeune génération redécouvre la magie d’une époque révolue. Ce n’est pas non plus uniquement une affaire de charme rétro : les aspects liés à la durabilité jouent également un rôle de plus en plus important. « Ce qui se faisait autrefois est tout simplement d’une qualité bien supérieure à ce que l’on trouve aujourd’hui sur le marché », souligne Michèle. « La finition, les matériaux… ce sont des meubles qui durent des générations. » La clientèle de Rob Vintage est aussi variée que les meubles exposés. La plupart des clients ciblent des pièces très particulières, par exemple des étagères de Charlotte Perriand ou l’intemporel lounge chair de Eames. « Actuellement, j’ai une cliente qui cherche une étagère Perriand bien

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précise. De nos jours, c’est quasiment hors de prix ! », raconte Michèle. Dans ce contexte, les meubles vintage sont généralement intégrés en tant que pièces maîtresses au sein d’aménagements plus contemporains. « On croise certes quelques cas isolés de vrais mordus de vintage qui en équipent tout leur appartement », explique-t-elle. « Mais la plupart recherchent la pièce unique et singulière qui donnera à leur intérieur ce petit quelque chose en plus. »

MY T H E S E T R É A L I T É

« C E Q U I S E FA I S A I T AU T R E F O I S E S T D’ UNE QUALITÉ BIEN SUPÉRIEURE À C E Q U E L’ O N T R O U V E A U J O U R D ’ H U I SUR LE MARCHÉ. » MICHÈLE ROB

Mais un tel essor a aussi son côté obscur. Michèle Rob met en garde contre les prétendues bonnes affaires des marchés aux puces : un mythe qui a la vie dure. « De nos jours, c’est quasiment impossible, là aussi on a adapté les prix à la demande. Surtout pour moi, en tant que revendeuse, ce n’est plus du tout attractif. » Unique experte judiciaire certifiée pour les objets de design, elle connaît également le danger des contrefaçons. « Je refuse toutes les imitations », souligne-t-elle.

Par exemple, son œil exercé reconnaît immédiatement si seul le châssis d’une table est d’origine, mais que le plateau a été remplacé ultérieurement. « Lors d’une éventuelle revente, je divulgue toujours ce genre de détails, ce qui se reflète bien sûr dans le prix. » À la question de savoir ce qui fait selon elle un bon design, sa réponse est claire : « Il faut d’abord qu’il soit fonctionnel. Pour une chaise, il n’y a aucun compromis à faire sur le confort.

Bien sûr, le look joue aussi un rôle : il doit y avoir une certaine symétrie, une forme d’élégance. » La passion et l’expertise de Michèle Rob n’ont pas tardé à se faire connaître : Rob Vintage est aujourd’hui non seulement un point de repère incontournable pour les passionnés de design luxembourgeois, mais le lieu attire également des collectionneurs et des amateurs du monde entier. À une époque où la durabilité, la qualité et l’authenticité ont la cote, le concept semble plus que jamais tourné vers l’avenir.

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COUP DE CŒUR

CES DESIGN ICONIQUES À CONNA ÎTR E Pour cet article spécial, nous avons demandé à des experts en design de partager leurs trois pièces favorites de tous les temps – des designs iconiques qu'ils considèrent comme essentiels. Qu’il s’agisse de classiques intemporels, d’objets personnels ou de découvertes inattendues, chacun de ces « must-have » raconte une histoire unique et apporte du caractère à n'importe quel espace.

R O B V I N TA G E

MICHÈLE ROB

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SERIE UP GA E TA N O PE S C E

THE BALL CHAIR EER O A A R N I O

SERIE BAMBOLE M A R I O B EL L I N I

« La chaise qui choque le monde ! Une chaise qui se comprime comme une éponge et retrouve toujours sa forme originale – une véritable révolution pour son époque. »

« Un jalon dans l’histoire du design – à la fois par son exécution technique et son caractère propre. »

« Une véritable icône du design – j’avais un canapé comme celui-ci dans ma chambre d’enfant et je l’adorais ! »

COUP DE CŒUR

LIVE TOUCH DESIGN

DOMINIK A WOJ TKOWSK A-BA NA SZEK

U N J O U E T V I N TAG E D ’ EN FA N C E

LC 4 C H A I S E LO N G U E L E CO R B U S I ER

LES TEXTILES INDIENS L I N & COTO N

« Un objet d’enfance apporte toujours une touche profondément personnelle à un espace. J’adore les jouets en bois pour leur qualité tactile et leur sensation naturelle. »

« Un véritable classique du design moderne. L’équilibre parfait entre forme et fonction – une pièce qui ne perd jamais son élégance. »

« Je suis fascinée par les tissus traditionnels indiens. Leurs motifs complexes, leurs couleurs riches et leurs textures donnent instantanément une sensation de chaleur et de vivacité à un espace. »

AT E L I E R C O M P O S T E L L E

A M A NDINE M A ROTEAU X

L A L A M P E P I P I S T R E L LO GA E AU L EN T I

L A L AMPE ARMEN G R ÉG O I R E D E L A FÔ R E T

LE CANAPÉ BORGHESE L A C H A N C E PA R I S

« Cette lampe a impacté l’univers du design et a été une vraie innovation pour l’époque, avec un design très courageux.

C’est aussi la première lampe que l’on peut régler en hauteur. »

« C’est une pièce magnifique.

Armen est comme une boule de lumière emprisonnée entre des galets, inspirée de l’univers breton. »

« C’est une pièce iconique très forte. La designer Noé Duchaufour Lawrance s’est inspiré du parc Borghese, en associant le métal et du tissu. »

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P U B L I R E P O R TAG E

MIELE UN JOUR, MIELE TOUJOURS

1 25 A NS DE QUA LI T É ET D’IN NOVAT ION Fondée en 1899, Miele est une entreprise familiale qui a célébré en 2024 ses 125 ans d’excellence. Pour réussir, les fondateurs ont fait le choix de se démarquer de la concurrence en étant toujours meilleurs plutôt que moins chers. Depuis lors, Miele est resté fidèle à sa devise « Immer besser » (« Toujours mieux »), et s’efforce constamment d’améliorer ses produits et services.

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ujourd’hui, l’entreprise est dirigée par la quatrième génération des familles Miele et Zinkann. Bien connue pour ses appareils innovants d’entretien du linge et du sol, la marque Miele excelle également dans l’innovation des appareils de cuisson.

Parmi ses produits phare, le four à vapeur combiné DGC, commercialisé depuis 19 ans, se distingue par ses performances exceptionnelles.

Récemment doté de la fonction de nettoyage automatique HydroClean, exclusivité Miele, il renforce ainsi sa position parmi les leaders des appareils de cuisson.

Les actuels dirigeants soulignent l’importance de la satisfaction du consommateur : « La satisfaction de nos clients est notre priorité absolue. Nous nous engageons à offrir des produits de la plus haute qualité et à innover constamment pour répondre aux besoins de nos clients. » Miele continue d’incarner la qualité, la durabilité et l’innovation, et propose à ses clients des produits qui allient technologie avancée et design élégant.

De plus, la démarche de production s’inscrit dans une approche responsable et durable qui préserve les ressources et propose des appa-

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reils à longue durée de vie exemplaire en matière de consommation d’électricité, d’eau et de détergents.

MIELE UN JOUR, M I E L E TO UJ O U R S Ce rôle d’accompagnateur et facilitateur du quotidien, combiné à la recherche permanente d’un design tendance, a permis d’installer durablement Miele dans les intérieurs des maisons.

Cette conviction repose sur l’idée qu’une fois que les clients ont fait l’expérience de la qualité et de la fiabilité Miele, ainsi que de l’intuitivité du produit, celui-ci devient un partenaire de vie incontournable du quotidien. Les appareils permettent ainsi d’harmoniser les tâches ménagères dans l’habitation tout en sublimant le plaisir du goût des convives, qui découvrent les mets les plus raffinés, élaborés avec facilité grâce aux appareils de cuisson.

Avec plus de 125 ans d’expertise et d’innovation, Miele est au service de ses clients pour que l’amour entre Miele et ces derniers durent toujours.

Cette expérience conduit implicitement au slogan actuel « Miele un jour, Miele toujours ».

P U B L I R E P O R TAG E

U NE EX P ÉR IE NC E C U LINA IR E INT ELLIG ENT E

« NOUS NOUS ENGAGEONS À OFFRIR DES PRODUITS DE L A PLUS HAUTE QUALITÉ E T À INNOVER C O N S TA M M E N T P O U R R É P O N D R E AUX BESOINS DE NOS CLIENTS . »

Miele élargit l’univers de la cuisine grâce à l’Intelligence Artificielle. La technologie Smart Food ID utilise une caméra à l’intérieur du four pour prendre des photos des aliments.

L’IA identifie le plat et s’occupe automatiquement des étapes suivantes du processus de cuisson.

Actuellement, cette fonctionnalité avancée propose plus de 40 plats au choix parmi dix catégories d’aliments.

Miele ne cesse d’innover en enrichissant constamment la fonction Food ID avec de nouveaux plats.

Comment ça marche ? Pendant la cuisson, la caméra prend régulièrement des photos afin que l’algorithme intelligent puisse contrôler le degré de brunissement de votre plat. Dès que le plat est doré à la perfection, le four arrête la cuisson.

SmartFood ID permet une expérience de cuisson intuitive qui offre une tranquillité d’esprit aux utilisateurs et un gain de temps au quotidien grâce à cet assistant culinaire intelligent, pour des résultats garantis à chaque fois.

La technologie SmartFood ID peut être activée directement dans l’App Miele.

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P U B L I R E P O R TAG E

L’E X PÉR IENCE M IELE À GA SPER ICH La marque Miele est installée depuis 48 ans dans le quartier de Gasperich à Luxembourg. Le concept du showroom Miele des débuts a fait place à un magasin de vente dans lequel les clients sont accueillis par une équipe souriante et passionnée par la transmission de l’histoire des produits Miele. La marque est également présente dans l’ensemble du pays chez les distributeurs partenaires de Miele.

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ujourd’hui, le Miele Experience Center de Gasperich est bien plus qu’un magasin. Que vous soyez déjà détenteur d’un appareil Miele ou que vous hésitiez à en faire l’achat, le Miele Experience Center propose des démonstrations culinaires dans son studio de cuisine spécialement aménagé pour vous faire vivre une expérience sensorielle, gustative et conviviale inoubliable.

Manuela Lefèvre, conseillère produite depuis dix ans et démonstratrice culinaire depuis peu, connaît tous les secrets des appareils Miele. « Je vis et respire Miele », explique-t-elle avec un grand sourire. Pendant trois heures, Manuela fait une démonstration des appareils aux clients, comme à la maison. « Je prépare une entrée, un plat et un dessert afin de faire découvrir les multiples possibilités de la cuisson vapeur ! » Confortablement installés au comptoir, face à toute la panoplie des appareils culinaires, les clients peuvent poser toutes les questions qu’ils veulent et constater par eux-mêmes la grande diversité de la technologie Miele. « Le but premier est de leur montrer qu’il faut simplement se laisser guider par les fonctions de base et qu’ensuite l’aire de jeux devient très grande et très facile d’utilisation », explique Manuela. « Il suffit de lui confier ses ingrédients et le four fait le reste. » Les appareils Miele sont testés pour durer 20 ans, faire le choix d’un four combiné vapeur ou d’une plaque à induction doit donc être bien réfléchi. « Cette démonstration culinaire a pour but d’expliquer tous les détails afin que les clients puissent décider de faire cet investissement, ou non, et de s’assurer que l’appareil sélectionné pour équiper la cuisine correspond pleinement à leurs besoins. »

Lors des démonstrations, Manuela travaille notamment avec le four combiné vapeur. « Cet appareil est un bijou de technologie et d’innovation qui peut impressionner au premier abord. En préparant un menu complet de l’entrée au dessert dans le four, je montre la facilité d’utilisation et surtout l’intuitivité des fonctions qui, accompagnées de la technologie connectée, sont un réel atout pour gagner du temps. » L’intérêt de ces démonstrations culinaires réside bien dans une approche ludique de la technologie Miele pour expliquer simplement ce que la connectivité des appareils peut apporter en pratique. « Utiliser le four combiné vapeur en suivant les instructions proposées, c’est une économie de temps, mais aussi la réussite garantie, car l’appareil sélectionne la température au degré près et le temps de cuisson optimal en fonction des ingrédients présents dans le four. »

Pour les clients qui préfèrent profiter des explications au sein même de leur cuisine, Miele propose également un « Miele Home Program » de deux heures à domicile. Offert à l’achat d’un ensemble d’un minimum de cinq appareils électroménagers de cuisine, dont un four à vapeur Miele, les détenteurs de produits Miele qui souhaitent avoir des explications plus détaillées peuvent également solliciter ce programme en ligne (deux heures au prix de 199 euros). Il ne s’agit pas de cuisiner à domicile, mais d’accompagner le client dans la mise en service de ses appareils, de lui fournir de précieuses explications et, si désiré, d’installer des profils personnalisés.

Pour les prochaines dates de cours :

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P U B L I R E P O R TAG E

LES NOUVELLES TENDANCES

« NOIR M AT OBSIDIENNE » ET « PE A R LBEIGE » Les appareils de cuisine Miele ont toujours été synonymes d’expertise en matière de design, de minimalisme et de parfaite intégration dans la maison. Miele le prouve encore aujourd’hui avec le lancement de deux nouveaux coloris.

Q UAND LE NO IR GAG NE EN É LÉGANC E La nouvelle gamme au coloris « noir mat Obsidienne » (du nom d’une roche volcanique) comblera les éternels amoureux du noir. La couleur noire, synonyme d’intemporalité, est associée à une finition mate pour un rendu tout en élégance.

Le noir mat s’invite également sur la plaque de cuisson à induction avec verre céramique MattFinish et met en valeur le design minimaliste de la plaque. Très résistante aux rayures, il est impossible d’y laisser ses empreintes de doigts. Ces appareils de cuisson 125 Gala Edition avec la finition « noir mat Obsidienne » ont été conçus spécialement pour célébrer les 125 années de qualité Miele et offrent en plus de la garantie légale, une prolongation de garantie de 125 semaines, pour plus de quatre ans de tranquillité.

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P U B L I R E P O R TAG E

LA B E AU T É SU BT ILE DU « P EA R LB EIG E » La nouvelle couleur « Pearlbeige » ravira les amoureux du design et s’adaptera tel un caméléon dans tous les styles d’intérieurs. « Pearlbeige » est un mélange chaleureux de gris et de beige, conçu pour exprimer une élégance subtile avec toutes les teintes.

Avec son esprit à la fois moderne et durable, il conservera toute son élégance au fil des années. Que votre cuisine soit claire et lumineuse ou soit parée de nuances plus sombres et complexes, « Pearlbeige » sublimera l’ensemble. Cette couleur neutre forme un mariage harmonieux avec les tons naturels et les finitions bois. Elle est donc idéale pour créer un espace uniforme et élégant. La gamme « Pearlbeige » existe pour tous les appareils électroménagers de la cuisine, à savoir le four combiné vapeur, le four à micro-ondes, mais aussi la machine à café, la cave à vins et même la hotte. Tous ces éléments encastrables peuvent être installés avec poignée (gamme VitroLine) pour plus de praticité, ou sans poignée (gamme ArtLine) pour une esthétique encore plus épurée et élégante.

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ART

« FA L L E N T R E E S » À O S A K A

LE L A NGAGE SILENCIEU X DES A R BR ES Lors de la prochaine exposition universelle d’Osaka, le pavillon luxembourgeois accueillera du 6 au 20 mai un projet artistique aussi impressionnant qu’ambitieux, Fallen Trees.

La vision du sculpteur sur bois luxembourgeois Pitt Brandenburger associe l’artisanat traditionnel à une conscience culturelle et écologique. Au centre de l’exposition, deux sculptures, l’une dédiée au sureau et l’autre au pommier, ont été réalisées en collaboration avec des artistes et des artisans de différentes disciplines.

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ART

TEXTE CHAREL HEINEN

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vec Fallen Trees, l’initiateur du projet Pitt Brandenburger associe ses deux grandes passions : son enthousiasme pour l’artisanat traditionnel et la nature, plus précisément les arbres : « Les arbres ne sont pas seulement essentiels à nos écosystèmes, ils sont aussi un élément central de notre histoire culturelle », explique l’artiste. « Avec chaque sculpture, je veux raconter une histoire et renforcer la conscience de la valeur et de la beauté de la nature. » Le projet Fallen Trees englobe une série aléatoire de sculptures créées par Pitt Brandenburger en coopération avec différents artistes et artisans et fabriquées à partir d’arbres naturellement tombés, sans qu’aucun arbre vivant n’ait ainsi été endommagé. Le projet souligne notre responsabilité envers la nature et utilise les ressources naturelles pour attirer l’attention sur la valeur environnementale et culturelle de nos arbres locaux.

D E S ŒU V R E S D ’A R T À D ÉC O U V R I R Les sculptures elles-mêmes adoptent des formes anthropomorphes et contiennent des éléments cachés, presque comme un puzzle. En y regardant de plus près, des structures en forme de fleurs se révèlent être des brosses finement travaillées, tandis qu’à un autre endroit, un instrument de musique se dissimule sous un cache. Cette découverte ludique est un élément central du concept, car Pitt Brandenburger cherche avant tout à transmettre des connaissances.

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ART

La sculpture du sureau a été réalisée en collaboration avec différents artistes et artisans, qui ont interprété de manière créative des aspects spécifiques de l’arbuste. Ellen van der Woude, céramiste renommée, a par exemple intégré certaines structures du sureau dans ses œuvres en céramique. L’orfèvre Birgit Maringer a reproduit des éléments de la fleur de sureau en argent, ce qui met en valeur les détails filigranes du végétal. La fabrication traditionnelle de flûtes à partir des branches creuses du sureau est ici évoquée par le flûtiste Rostislav Žďárský.

La feutrière Carine Mertes a quant à elle réalisé un cache ainsi que la plateforme de la sculpture.

La sculpture du pommier intègre différentes techniques artisanales et divers matériaux naturels. Maggy Backes, experte en techniques de teinture végétale, a teint des tissus avec les pigments extraits des feuilles du pommier, qui ont été incorporés à la sculpture. Michaela Fedeschin, brossière de Hanovre, a apporté sa contribution en confectionnant à la main des brosses avec des manches en bois de pommier. En outre, l’artiste textile Carmen Laigre-Vazquez d’Olingen a créé une courtepointe qui complète la sculpture.

Pitt Brandenburger Sculpteur sur bois

Birgit Maringer Orfèvre

Carine Mertes Feutrière

L’A R T I S A N AT LU X E M B O U R G EO I S Avec l’exposition universelle d’Osaka, ce projet engagé aux multiples facettes bénéficie d’une visibilité de la plus haute importance. Au mois de mai prochain, lorsque les premiers visiteurs du monde entier découvriront les détails cachés dans les sculptures, ils feront non seulement l’expérience directe de la maîtrise de l’artisanat luxembourgeois, mais aussi d’une réflexion contemporaine sur notre rapport à la nature. Un projet qui s’inscrit parfaitement dans la tradition des expositions universelles, marqué par l’esprit d’innovation, l’originalité et une sensibilité aiguë pour les questions pressantes de notre époque.

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Ellen van der Woude Céramiste

Rostislav Žďárský Flûtiste

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LA VIE SEC R È T E DU SU R E AU

« AV EC C H AQ U E S C U L P T U R E , JE VEUX RACONTER UNE HISTOIRE ET RENFORCER L A CONSCIENCE D E L A VA L E U R E T D E L A B E AU T É D E L A N AT U R E . » PITT BRANDENBURGER

Pour approfondir encore davantage son approche pédagogique, Pitt Brandenburger publie un livre pour enfants sur la floraison du sureau, dont il a lui-même rédigé le texte. L’histoire est celle d’un petit garçon nommé Theo qui découvre que, comme le prétendait autrefois la tradition populaire, des sorcières vivent dans les buissons de sureau. Celles-ci lui font découvrir la diversité et l’importance de cet arbuste.

Les illustrations ont été réalisées par l’artiste Iva Mrázková et l’ouvrage a été relié par la relieuse Danièle Köller. « Le livre cible en particulier les jeunes lecteurs et vise à les familiariser avec l’importance de la nature et de l’artisanat », ajoute Pitt Brandenburger.

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ART

L’ A R T D U R E C Y C L A G E S U B L I M É

CH A R LOT T E PAY ET L AU R É AT E DU PR I X DE L’A RT ISA NAT D’A RT 202 4 D

ans les rues qu’elle parcourt, Charlotte Payet décèle ce qui échappe au regard des autres : la beauté artistique qui sommeille dans les bouteilles en plastique abandonnées. L’artiste germano-luxembourgeoise transforme le banal en extraordinaire et vient d’être couronnée pour son talent par le Prix de l’Artisanat d’Art 2024.

Dans son œuvre primée, Circulation, Charlotte Payet tisse avec brio un dialogue entre tradition et innovation : les bouteilles PET et PETG recyclées renaissent en tapis finement ouvragés, insufflant une modernité saisissante aux motifs de tissage ancestraux. Née en 1993, l’artiste, formée à l’École des Beaux-Arts Muthesius de Kiel et à l’Académie Bezalel de Jérusalem, conjugue avec excellence savoir-faire artisanal et conscience écologique.

La remise du prix à la Chambre des Métiers, honorée par la présence du Prince Guillaume et du ministre de

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la Culture Eric Thill, a mis en lumière l’importance de cette démarche artistique novatrice. Dans son discours d’éloge, Eric Thill a particulièrement salué cette fusion réussie entre héritage artisanal et innovation créative.

L’œuvre de Charlotte Payet dépasse la simple recherche esthétique : elle propose une réflexion percutante sur notre rapport aux ressources et notre lien avec la nature. De ce que beaucoup considèrent comme des déchets, elle fait surgir des œuvres vibrantes qui interrogent notre vision de la durabilité. Ses créations seront à l’honneur de la prochaine Biennale De Mains De Maîtres en novembre 2025, une nouvelle consécration pour cette artiste émergente qui réinvente l’artisanat d’art dans la région BENELUX et en Allemagne.

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