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IRLANDE : LE PAYSAGE COMME VECTEUR DE RENOUVEAU CULTUREL, ENVIRONNEMENTAL ET COLLECTIF
Mise en valeur des paysages d’un village des Appalaches québécoises

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Comprendre les dynamiques à
l’oeuvre du paysage, soulever les enjeux du site
Une des étapes du projet était la réalisation de blocs diagrammes sur 3 thématiques par binôme, couvrant l’ensemble des enjeux possibles d’un territoire. Le but était de comprendre les dynamiques des paysages irlandois afin de concevoir un projet de paysage garant d’avenir aux intervenants locaux. Avec Elias, nous avons exploré les thématiques d’occupation des sols, d’industrie et des relations entre transports et paysage (présentées ici). La constitution des routes a suivi le développement du territoire à Irlande, leur construction permettant d’accéder tout simplement aux terres, non encore occupées par les Occidentaux et couvertes de forêts. Elle constituent l’amorce des modifications des paysages de la municipalité.


Le chemin Craig, tracé fondateur, est le premier grand chemin permettant de relier Ireland à d’autres townships. Il est construit en 1810.
Maple Grove
L’intersection des chemins Craig et Gosford est importante, elle devient le point névralgique d’Irlande (église, magasin général, habitations..).
1932 1815
Morcellement et maillage du township si la tendance se maintient
Des routes et chemins sont créés pour permettre l’accès aux parcelles et habitations.
Une partie du chemin Craig devient inutilisée et disparaît de la carte.
Le chemin Craig, correspondant à la route régionale 216, est toujours présent sur le territoire irlandois.
Des chemins de randonnée vont très probablement apparaître avec le développement du tourisme et de l’écotourisme en particulier.
Le maillage routier stagne, du fait de l’arrêt des morcellements des parcelles.
La route 165 traverse Irlande et permet la liaison avec les autres municipalités. C’est aujourd’hui la route principale d’Irlande en terme de passage et elle concentre une grande partie des habitations.
Les chemins Craig et Gosford sont patrimonialisés et un circuit de découverte est créé en 1999.


Des pistes cyclables en projet le long des routes principales. Leur construction est prévue par le schéma d’aménagement de la MRC des Appalaches.
Etude des dynamiques territoriales pour imaginer l’évolution du paysage : ici, les relations entre paysage et transports (travail collectif).

Un paysage privé à mettre en valeur
La découverte de la municipalité se fait par l’arpentage du terrain lors de randonnées tracées par le professeur et par les étudiant·es. Ces itinéraires empruntent uniquement des voies carrossables, l’espace public se limitant aux routes, chemins et à quelques équipements publics. Le manque de possibilités de déambulations pour les habitant·es et visiteur·ses devient l’enjeu principal de notre projet, qui vise donc à développer ces possibilités. Le projet prend la forme d’occupations temporaires sur des terrains privés, repérés et reliés entre eux par des balisages guidant les promeneur·ses.
Le plan de paysage proposé constitue une amorce de projet et a vocation à montrer le potentiel du territoire. La municipalité peut au fil des négociations avec les propriétaires les mettre en oeuvre sur des temps plus ou moins longs.

Terrains privés
Espace public Lieux appropriés sur terrains privés
Réseau hydrographique
Mise en évidence de la privatisation du paysage au sein de la municipalité
Réseau de mobilités actives
Sections alternatives

Réseau d’hiver Réseau existant
Informations sur le paysage
Aménagements légers
Points d’ouverture visuelle
Proposition de réseau de mise en valeur du paysage irlandois (graphisme du plan réalisé par Elias)
Guider le promeneur sur les chemins principaux et dans les sections alternatives

Chemin

Informer sur le paysage et son histoire
- Portfolio Louise Couvert paysagiste conceptrice, janvier 2022 -

Atelier d’architecture et de paysage mené par Armelle Varcin et Jean-Marie Choquelle, de septembre 2018 à janvier 2019. Proposition de projet réalisée en groupe avec Tristan Corcel, étudiant en paysage, Magdalena Baramová, étudiante en urbanisme et Claire Danjou, Romain Malara, Lucas Roekens, étudiant·es en architecture.
Waalhaven est un des nombreux bassins du port fluvial de Rotterdam sur la Nouvelle Meuse, un des bras du Rhin. C’est un lieu qui a vocation à changer prochainement du fait de l’extension du port vers la mer et de sa proximité avec le centre-ville, à l’image des quartiers de Kop Van Zuid et Katendrecht. Il accueille aujourd’hui principalement des activités de logistique, des bureaux et des industries légères. Waalhaven constitue une des pistes privilégiées pour l’extension de la ville du fait de sa forte artificialisation et de sa position au dessus du niveau de la mer dans un contexte de montée des eaux, enjeu particulièrement sensible aux PaysBas.
WAALHAVEN, ROTTERDAM


Requalification du port en quartier d’habitation


Inscrire Waalhaven dans les dynamiques
M Tropolitaines
Le bassin de Waalhaven fait partie du port de Rotterdam, dont l’emplacement s’est déplacé le long du fleuve vers l’ouest au fur et à mesure de son développement et se prolonge jusqu’en pleine mer, afin de contenir des porteconteneurs de plus en plus grands. Le quartier vient alors s’insérer dans les dynamiques territoriales à l’oeuvre dans la métropole rotterdamoise, qui pour la plupart suivent le tracé du fleuve. Ce dernier constitue une vitrine pour l’architecture, principe poursuivi le long des môles côté fleuve et au sein du bassin. Les éléments urbains viennent épouser à la fois la forme existante (môle, digue, zone industrielle) et se raccrocher aux quartiers alentours par la poursuite des axes et des programmes (quartier résidentiel, structure végétale,..).
La ville de Rotterdam et son port : Une progression du port vers l’ouest


Waalhaven
Déplacement du port vers l’ouest avec l’élargissement du gabarit des porte-conteneurs
Etapes d’agrandissement du port
1400-1800
1800-1900
1946-1960
1970-2008
Waalhaven hab/km²
1920-1940
1960-1970
Extraits du diagnostic à l’échelle métropolitaine

2008-2030

Waalhaven Zone
Mise en évidence de la présence de trames vertes boisées portuaire Centre historique Espaces ouverts Espaces agricoles Serres Espaces boisés portuaire historique





Quartier d’habitation
Parcs et espaces naturels Vitrine
Travail de composition en maquette au 1/500 (travail collectif)
Waalhaven-Sud, une zone industrielle requalifiée
La dernière phase de l’atelier consistait à développer une partie du quartier en binôme, ici Waalhaven-Sud, travaillée avec Magdalena étudiante en urbanisme en échange Erasmus. La requalification en quartier résidentiel se base sur son organisation existante, quadrillée par les industries et entrepôts du port. De petites darses en dent de peigne invitent l’eau dans le quartier. Un canal central longé par une ligne de tramway fait écho aux canaux présents dans le centre-ville de Rotterdam. Il vient recueillir les eaux pluviales issues des espaces publics qui le bordent tandis qu’elles sont absorbées au nord par le bassin et au sud par les parcs. Le ruissellement est limité par la végétalisation de la plupart des îlots. À l’image du quartier, le front nord est plus urbain tandis que le côté sud se tourne vers les trames vertes.


Une promenade séquencée (croquis d’intention ci-dessus)


Atelier de paysage mené par Caroline Bigot et Céline Leblanc.
Phase de scénario réalisée en groupe avec Camille Letodé et Robin Laloy, projet final individuel.
Cet atelier intitulé «Ville à la campagne» s’intéressait au modèle de la cense, une ferme traditionnelle du Nord, organisée autour d’une cour centrale généralement carrée. Il était demandé d’implanter un gîte sur un terrain agricole, autour d’un bâtiment reprenant le principe de la cense, forme répétée dans le paysage d’Houplines, village de la métropole lilloise et site de projet pour l’année de DEP1.
Le rendu en nuances de gris et entièrement dessiné à la main faisait partie des consignes.