Un an après la victoire des Bleus en Russie, la France poursuit la fête et accueille la Coupe du monde féminine dans un contexte où la pratique rencontre un immense engouement populaire. Les Bleues, toujours en quête d’un titre majeur, pourront compter sur un public tout acquis à leur cause.
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La Coupe de tous les rêves
L
es chiffres ne trompent pas. Depuis 2011 et le beau parcours de l’équipe de France lors du Mondial allemand, le nombre de licenciées a été multiplié par 2,5, franchissant, la saison dernière, la barre symbolique des 170 000 adhérentes. On est loin, certes, des 250 000 joueuses allemandes, mais la France, qui était l’un des grands pays du football féminin dans les années 1920, retrouve petit à petit un rang auprès des grandes nations du football. L’an passé, les hommes de Didier Deschamps ont montré la voie à suivre, lors de la victorieuse campagne de Russie. C’est au tour des femmes de Corinne Diacre de jouer et de faire perdurer cet état de grâce. Noël Le Graët en a bien conscience. Le président de la Fédération française de football ne cache pas qu’une certaine pression pèse sur les épaules des tricolores : « Cette Coupe du Monde de la Fifa doit constituer un tremplin. La France doit s’imposer comme une référence majeure du football féminin. Pour nos Bleues, ce sera donc le moment de briller. Je suis persuadé que l’objectif sera atteint. Nous ferons tout pour. » Une rencontre de football féminin, c’est plus qu’un match, c’est un combat.
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Le match d’ouverture France-République de Corée se jouera dans l’enceinte du Parc des Princes, à Paris, le 7 juin.
La Coupe de tous les rêves L’Angleterre : la naissance d’une nation
Les États-Unis : des championnes sur leur trône français. « Three Lionesses » pointent Les « Three Les Lionesses » pointent naturellement naturellement le bout de leurs griffrang es au le bout de leurs griffes au quatrième quatrième rang duaprès classement Fifa après du classement Fifa leur belle victoire leur belle victoire Cup, un au SheBelieves Cup,auunSheBelieves prestigieux tournoi prestigieux tournoi àdelapréparation à la Coupe de préparation Coupe du monde. sélectionLabritannique a terrassé tour à tour duLamonde. sélection britannique a terrassé le Japon (3-0) et les États-Unis... tour à tour le Japon (3-0) et les États-Unis... Entraînées parlelegrand grandPhil PhilNeville, Neville, les Entraînées par les Anglaisessemblent semblentirrésistibles. irrésistibles. Anglaises La Britannique Toni Duggan, jouant pour la qualification de l’Angleterre face au Pays de Galles lors de la Rodney Parade, en 2018. © Shutterstock
L’équipe américaine lors du match amical opposant l’Espagne et les États-Unis au stade Rico Perez d’Alicante, en Espagne, le 22 janvier 2019. © Shutterstock
Le Japon : la force tranquille
La France : du talent, du cœur et du courage
Lorsque la la troisième nation mondiale joue Lorsque joue àà domicile, ilil est est tout tout naturel qu’elle fasse domicile, fasse partie partie desfavorites. favorites. La France enchaîne en plus des plus les les bons bons résultats années. Hélas, lesles Bleues ont résultatsces cesdernières dernières années. Hélas, Bleues du mal à gérer leursleurs émotions lorsque le temps des ont du mal à gérer émotions lorsque le temps internationaux estest venu. desgrands grandsrendez-vous rendez-vous internationaux venu. LaLameilleure en meilleureplace placededel’équipe l’équipededeFrance Franceféminine féminine enCoupe Coupedudumonde monderemonte remonteà à2011, 2011, où les les joueuses joueuses échouèrent au pied du podium. où podium. Maiselles elles peuvent peuvent compter sur le savoir-faire Mais savoir-faire deleur leur entraîneuse, entraîneuse, Corinne Diacre, sur le de le soutien soutien d’un public public de plus en plus passionné d’un passionné par le football féminin. par Eugenie Le Sommer célèbre un but spectaculaire lors de la finale de l’UEFA Women’s Champions League. © Shutterstock
L’impétueuse Saki Kumagai court et dribble avec le ballon lors de la finale de l’UEFA Women’s Champions League qu’elle défendait contre Wolfsburg sous les couleurs de l’OL.© Shutterstock
Impossible, Impossible, lorsque l’on parle de football football féminin féminin et et de de Coupedu monde, de ne pas citer le Japon Japon parmi parmi les les favoris. favoris. Certes, l’équipe l’équipe nippone nippone n’est n’est pas pas parvenue parvenue à se qualifier pour pour les les derniers derniers jeux jeux Olympiques Olympiques remportés par l’Allemagne l’Allemagne et et aa naturellement chuté à la 8ee place place du du classement classement mondial, mais ce serait serait un un peu peu vite vite oublier oublier que les Japonaises furent furent sacrées sacrées championnes championnes du monde en 2011 et parvinrent parvinrent jusqu’en jusqu’en finale quatre ans plus plus tard. tard.
Dominatrice au début des années 2000, Dominatrice 2000, époque époqueoù oùlalaMannschaft Mannschaftroulait roulaitsur surle Vieux Continent et remportait deuxdeux titres le Vieux Continent et remportait mondiaux, l’Allemagne a eu unapeu de titres mondiaux, l’Allemagne eu un mal du passage témoin peuaudemoment mal au moment du de passage entre les générations. La sélectionLa de témoin entre les générations. germanique n’a d’ailleurs que sélection germanique n’aterminé d’ailleurs quatrième lorsquatrième de la dernière terminé que lorsédition de la de la Coupe dude monde. Maisdudepuis, dernière édition la Coupe monde. la machine de nouveau Mais depuis,est la machine est en de marche, nouveau comme en témoigne victoire leur aux en marche, comme enleur témoigne de Pékin. victoireJeux auxOlympiques Jeux Olympiques de Pékin.
L’Allemagne : la qualité et la rigueur
L’Allemande Alexandra Popp lors du match Wolfsburg-Lyon pour la Finale de l’UEFA Women’s Champions League en mai 2018. © Shutterstock
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Difficile cile de de trouver, trouver, sur la bannière étoilée Diffi étoilée du du football footballféminin féminin américain, une une ombre ombre qui pourrait laisser douter américain, douter de de la la supériorité supériorité de la la sélection sélection états-unienne sur le reste de reste du du monde. monde.En En2015, 2015, lesYanks Yanks survolent survolent la compétition et les et s’imposent s’imposentlargement largement en fifinale nale contre contre une équipe du Japon pourtant en pourtant redoutable redoutable(5-2). (5-2). Les États-Unis États-Unis ont déjà glané trois titres Les titres mondiaux... mondiaux... ensept sept éditions. éditions. À peu de chose près, les en les joueuses joueuses américaines américaines ont remporté une Coupe du monde sur deux deux !!
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La Coupe de tous les rêves
e r v i u s à s Les star Marta : l’âme du Brésil
La buteuse américaine Alex Morgan (Orlando Pride) lors du match amical opposant l’Espagne et les États-Unis au stade Rico Perez à Alicante, en Espagne, le 22 janvier 2019.
Le 29 juillet 2018, Marta (10) du Brésil contrôle le ballon lors du match du Tournoi des nations contre le Japon au stade Pratt & Whitney. © Shutterstock
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IlIlyyaaune une époque époque où où les les supporters ont eu la chance de voir voir joueur joueurPelé, Pelé, Maradona Maradonaou ouPlatini. Platini. Les Les générations générations futures envieront envieront notre notrefortune fortuned’avoir d’avoir pu puvoir voirévoluer évoluer Zidane. Zidane. Il en va de même pour Marta, Marta, l’attaquante l’attaquanteet etcapitaine capitaine du duBrésil. Brésil.Les Les spectateurs spectateurs qui assisteront aux aux matchs matchs en enFrance Franceou ouqui quiles les regarderont regarderontààla latélévision télévision pourront admirer les les prouesses prouessesde decelle cellequi quiest estdéjà déjà considérée considérée comme comme la la meilleure joueuse de tous tous les les temps. temps.
Alex Morgan : la star planétaire Alex Morgan, Morgan, l’attaquante l’attaquantede delalasélection sélection américaine, américaine, est est au au football footballféminin féminince ceque que Cristiano Cristiano Ronaldo Ronaldo est estààson sonhomologue homologue masculin : une une star star dont dont l’aura l’auradépasse dépasse largement le le cadre cadre du du terrain. terrain.Elle Elleaadéjà déjà inscrit plus plus de de 100 100 buts butssous sousles lescouleurs couleurs américaines.Championne Championneolympique olympiqueen américaines. en2012, 2012,elle ellefut futlalagrande grandeartisane artisanede delala victoire des États-Unis lors de la fi nale des États-Unis lors de la finalede de 2015 en inscrivant inscrivant un un but butet eten enoff offrant rantune une passe décisive. décisive. Ce Ce sera sera l’une l’unedes desprincipales principales attractions attractions de de cette cetteCoupe Coupedu duMonde. Monde.
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Amandine Henry : la métronome
En mai 2018, Ada Hegerberg et Amandine Henry célèbrent leur victoire en finale de l’UEFA Women’s Champions League WolfsburgLyon. © Shutterstock
Elle s’appelle Henry comme un certain Elle certain grand grand buteur buteur des bleus, Amandine comme personne. des personne. La La capitaine capitaine de l’équipe l’équipe de France féminine, qui a rejoint de rejoint très trèsjeune jeune le centre de formation de Clairefontaine, Clairefontaine, su rapidement rapidement se faire un prénom aa su prénom dans dans l’univers l’univers duballon ballonrond. rond.«« Au Au milieu milieu de terrain, du terrain,en enEurope, Europe,etet mêmedans dansle le monde, monde, il n’y aa pas même pas mieux mieuxqu’elle qu’elle»,», résume David Vanlerberghe, Vanlerberghe, qui résume qui fut fut son son premier premiercoach coach à Lomme (Nord). (Nord).
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Megan Rapinoe : la funambule
Megan Rapinoe (15) des États-Unis prépare un corner pour le match du Tournoi des nations contre l’Australie au stade Pratt & Whitney. © Shutterstock
La domination américaine sur le monde du « soccer » doit beaucoup à sa joueuse Megan Rapinoe, star parmi les étoiles de la sélection états-unienne. Championne de France en 2013 et en 2014 avec l’Olympique lyonnais, championne du monde, donc, en 2015, et médaillée d’or aux JO de 2012, cette alliée gauche de génie, créatrice et dynamiteuse de défense, a tout gagné et fait partie pour l’éternité du panthéon de son sport.
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