Journal Le Cheval n°377 du 22/12/23

22 décembre 2023 - N°377 - 6 € - Prochaine parution le 26 janvier 2024

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La cuvée 2023 des reproducteurs

Eleveurs, marchands, professionnels du cheval COMMUNIQUEZ SUR VOTRE SAVOIR-FAIRE Annoncez dans le journal Le Cheval Comme l’élevage du Domaine des Pins (page 5) ET PROFITEZ D’UNE LARGE VISIBILITÉ publicite@lecheval.fr - 06 72 67 23 88

Sommaire

Kill Bill du Mesnil

L’excursus de Pascal Cadiou paraphrasant la Genèse aurait pu être le suivant « Soyez féconds, multipliez-vous et remplissez…les juments ». Il ne l’a pas dit mais chacun, titulaire de ce label à reproduire en SF, doit le penser. Beaucoup d’appelés, beaucoup d’élus. La cuvée 2023 avec 36 élus à 3 ans et trente 2 ans éligibles est d’une

Lincoln

bonne trempe.

C’est un éleveur amateur vendéen, Jérémy Chaix qui a fait naître Lincoln (Dollar du Rouet x Royal Feu), le champion des 2 ans.

Kill Bill du Mesnil (Emerald x Dominar), champion des 3 ans, était à l’état embryonnaire quand les deux professionnels normands Grégoire Hercelin

et Jean-Luc Lebourgeois l’ont choisi.

L’événement des 13 et 14 décembre a suscité un fort mouvement commercial. France Etalons a complété son catalogue avec notamment Lincoln et il est fort possible que Kill Bill ne soit pas normand encore longtemps.

Lire pages 4-5-6

Ces Français qui seront juges aux JO • Patrice Alvaro - CSO (P 27) • Raphël Saleh - Dressage (P 23) • Anne Prain - Para (P 20) • Xavier Le Sauce - Complet (P 17) Grand sport • Grand national : un vivier pour Los Angelès (P 8) • Coup d’œil sur les forces en présence pour Paris 2024 (P 9) • Le coup de poker de Richard Vogel à Genève (P 10)

ACTU NATIONALE

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Alain Tisseuil, renouvelé à la présidence du Conseil d’Administration de l’IFCE Nommé pour un premier mandat en 2020, Alain Tisseuil, maire de Pompadour, a été renouvelé à la présidence du conseil d’administration de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE). Le maire d’Arnac-Pompadour, ville du cheval et ancien siège des haras nationaux, accueille le site regroupant le plus grand nombre d’agents de l’IFCE. Il renouvèle ainsi son engagement auprès de l’établissement au service de la filière équine et de ses agents.

■ Un engagement renouvelé A la suite de sa nomination, Alain Tisseuil a réagi : « J’ai eu la chance de participer aux échanges de production du contrat d’objectifs et de

performance (COP) 2023-2027 de l’IFCE. Avec Jean-Roch Gaillet, nous avons signé ce COP le 07 juillet 2023 à Saumur, avec Monsieur le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire Marc Fesneau. Madame Amélie OudéaCastera, ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques, a signé ce COP dans la foulée. Des représentants de toute la filière équine ont participé à ce moment.

C’est un honneur pour moi de poursuivre l’animation stratégique de l’IFCE jusqu’en 2026. » En cette occasion, plusieurs membres ont fait également leur entrée au sein du conseil d’administration, dont la première réunion a eu lieu au ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques en novembre dernier.

■ Pompadour, terre de cheval et siège administratif de l’IFCE Alain Tisseuil est maire d’ArnacPompadour, et vice-président de la communauté de communes de Pompadour-Lubersac en Corrèze. Cette commune héberge

Les journées du Complet 2024 Le Cheval Edité par Le Cheval SARL Constituée le 28 février 2004 au capital de 254 288 €, inscrite au RC Coutances B-403285729 6 Route Neuve 50890 Condé sur Vire Tél. : 06 09 36 54 98 Abonnement 1 an : 85 € Directeur de la publication : Etienne Robert : direction@lecheval.fr Abonnements : abonnements@lecheval.fr

Publicité : publicite@lecheval.fr Infographie : maquette@lecheval.fr Principaux associés : E. Robert et F. Lévy Dépôt légal : à parution Régie publicitaire : Tél. : 06 09 36 54 98 Imprimé par Roto-Champagne 52000 Chaumont N° CPPAP 0526 K 85848 ISSN: 1771-060X

France Complet donne rendez-vous les 27 et 28 janvier à l’IFCE de Saumur lors de la 15e édition des Journées du Complet. Les Journées du Complet, c’est l’occasion d’échanger, de s’informer et d’apprendre en étant entouré d’acteurs et actrices de la filière. Au programme, un jour et demi de clinics, de tables rondes et de conférences créant de nouvelles perspectives et discussions au sein de notre filière. Et bien sûr, le traditionnel Cross Indoor de Saumur qui se déroulera en soirée le samedi.

Thème de l’événement : « Un Nouvel Élan pour le Concours Complet ».

L’édition 2024 accueillera l’exceptionnelle Championne Olympique en titre, Julia Krajewski.

Informations & Inscriptions : www.francecomplet.fr Contact : 07 86 26 04 26 - contact@francecomplet.fr

le Haras national de Pompadour, un des lieux emblématiques de la filière cheval en France. S’y trouve également le plus important site administratif de l’IFCE, où travaillent environ 200 agents, notamment au service du SIRE (système d’information relatif aux équidés). Pour rappel, le quatrième président du conseil d’administration succédait en 2020 à un autre représentant d’une ville « cheval », Jean-Michel Marchand, ancien maire de Saumur, alors président de l’agglomération Saumur Val de Loire, qui accueille le siège social de l’IFCE.

ACTU NATIONALE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

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SANTE

Les maladies du poulain (1) Rhodococcode et Rotavirus Fin novembre au pôle hippique de Saint-Lô, le RESPE (Réseau d’EpidemioSurveillance en Pathologie Equine) organisait sa 7e édition des Rencontres sur le thème « Maladie du poulain et parasitologie ».

Lucie Duval, chargée de projet à « Cheval Normandie » a suivi pour nous cette session d’informations. Voici le premier volet concernant Rhodococcose et Rotavirus . La conférence était faite par le Dr Isabelle Desjardins, spécialiste en médecine et soins intensifs équins et le Dr Aurélia Leroux, maître de conférences en médecine interne et néonatologie.

La Rhodococcose est une maladie extrêmement transmissible qui se caractérise par la présence d’abcès pulmonaires (mais pas que), il est donc important d’isoler le plus vite possible les individus malades.

Elle se présente sous plusieurs formes mais toujours avec la présence d’abcès pulmonaires : - Forme uniquement pulmonaire/respiratoire (non visible) ; o Si la somme des diamètres des abcès pulmonaires est inférieure à 10 cm : pas de traitement nécessaire, 70 à 80 % des cas guérissent seuls, o Si cette somme est supérieure à 10 cm : 50 % des cas guérissent seuls aussi, un traitement n’est donc pas indispensable à l’instant T. En revanche, il est important de bien suivre l’évolution de l’état de santé du poulain afin d’agir au bon moment si son état de dégrade (bactérie connue grâce aux analyses vétérinaire donc traitement ciblé directement utilisable).

- Forme visible, plusieurs possibilités : o Diarrhée (étude de 1986 : sur 131 foals morts de la rhodococcose, 50 % avaient des problèmes digestifs visibles et sur les 50 % restant, 38 % d’entre eux avaient également des problèmes digestifs mineurs mais non visibles), ceci prouve qu’il est très fréquent de rencontrer un cas de Rhodococcose sous forme de diarrhée,

o Oculaire (exemple d’un cas : œil gonflé un peu blanc et quasi-fermé = uvéite causée par un abcès au niveau de l’œil), o Articulaire, o Musculosquelettique, o Neurologie/nerveuse (exemple : ataxie, trouble de l’état d’éveil = possibilité d’abcès au niveau du pelvix ou des cervicales), o Autres La maladie est causée par une bactérie ubiquitaire (qui est naturellement présente dans l’Environnement) ce qui augmente la probabilité qu’elle se développe chez l’animal. La bactérie est dangereuse lorsqu’elle est inhalée par les aérosols (climats secs, terre poussiéreuse, paddocks surchargés) mais pas lorsqu’elle est ingérée (par la bouche).

Le fait d’ingérer la bactérie permet d’augmenter la capacité de résistance du poulain (le corps connait déjà la bactérie et donc peut régir plus efficacement contre elle lorsqu’elle est inhalée). Plus l’âge augmente, plus les chances de tomber malade diminuent puisque la résistance augmente. Il est donc important de sortir le poulain au paddock afin qu’il puisse brouter l’herbe (bactérie dans la terre et les crottins) et donc développer son immunité.

Trois niveaux de prévention en élevage : - Au niveau de l’Environnement dans lequel évolue le poulain : o Diminution des poussières pour diminuer l’inhalation des bactéries via : la ventilation des bâtiments, le nettoyage régulier et la désinfection, l’arrosage (exemple : avant de balayer) ; o Réduction de la contamination des sols via : la diminution de la densité de population, rotation des parcelles, ramassage des crottins, limiter les épandages (ou autres espèces) ; - Au niveau de la jument : o Bon état général, vaccination et vermifugation à jour ; o Mise à la reproduction le plus tôt possible dans l’année pour un poulinage le plus tôt possible avant l’été (le poulain sera plus résistant pour affronter le climat sec et donc l’inhalation possible de la bactérie via les aérosols) ; o Séparer les juments proches du poulinage ; - Au niveau du poulain : o Maintien d’une bonne immunité (grande importance de l’ingestion d’un colostrum de bonne qualité) ; o Suivi régulier pour un dépistage précoce de la maladie ; o Isoler le plus rapidement possible les individus malades ;

o Faire des lots de poulains en fonction de leur classe d’âge (variation de la capacité de résistance).

Rotavirus Le rotavirus ne possède pas de milieu de vie particulier mais est très résistant dans l’Environnement. Il atteint principalement les poulains âgés de 2 jours à 5 mois et se transmet principalement par les excréments.

De par sa grande capacité de résistance (notamment aux désinfectants) et sa facilité à se répandre dans l’Environnement, il est extrêmement contagieux et peut encore être excrété jusqu’à 14j après que la guérison du poulain soit constatée.

Il est tout de même important de noter que le taux de survie pour les diarrhées à Rotavirus est de 94 %.

Différents modes de transmission des Rotavirus : - Crottins : même des infimes traces invisibles peuvent être transportées par des vecteurs, animaux, humains, matériels, etc. et aussi par la consommation de crottins d’un autre poulain malade.

Pour exemple : avec 1 gramme de crottin, il est possible d’infecter 1 million de poulains !

- Environnement : durée de vie très longue (plusieurs mois) sur le matériel et les sols. En effet, il est capable de résister plus d’une heure à 60°C. NB : Le poulain reste contagieux jusqu’à 2 semaines après guérison des symptômes et certains poulains peuvent être porteurs subcliniques (pas de symptômes visibles mais contagion possible).

Moyens de prévention contre les Rotavirus : - Isolement des poulains en diarrhée + pédiluves à l’entrée des boxes + matériel spécifique au box contaminé (exemple : fourches) + équipement de l’intervenant (gants, blouses et surbottes) + limiter le nombre d’intervenants ; - Fonctionnement de travail : principe de la marche en avant (soigner d’abord l’ensemble des animaux sains puis terminer par les animaux malades avec toutes les précautions citées ci-dessus.

Ne surtout pas retourner aux animaux sains après) ; - Utilisation de la barre de gynéco : principe de la marche en avant, nettoyage et désinfection juste après, équipement de l’intervenant (personnel qui déplace la jument + vétérinaire qui fait le suivi) ; - Désinfection appropriée ; - Eviter au maximum les changements de boxes, ou alors pré-

voir curage et désinfection entre chaque nouvel arrivant ; - En cas de malades avérés : interdire la sortie des autres poulains de l’élevage (période d’incubation et poulains asymptomatiques) ; - Eviter la surpopulation ; - Quarantaine à l’arrivée en élevage (temps d’incubation court : 2 à 4 jours) ; - Vaccination des mères = baisse d’incidence et de sévérité ; - Plasma

d’appétit + pics de fièvre ; - Stade modéré : abattement, perte d’appétit, pics de fièvre + diarrhée ; - Stade sévère : abattement, perte d’appétit, pics de fièvre, diarrhée + déshydratation.

Différents stades d’atteinte de la maladie : - Stade discret : abattement et perte d’appétit ; - Stade léger : abattement, perte

LD

Prochain article « Parasitologie du poulain et du jeune cheval »

A propos du RESPE Réseau d’épidémioSurveillance des maladies équines basé sur un réseau de Vétérinaires Sentinelles qui assurent la surveillance des maladies chez les équidés en France.

Créé en 1999 par la commission « Maladies infectieuses et parasitaires » de l’Association Vétérinaire Equine Française (AVEF), le RESPE était à l’origine réservé aux vétérinaires et surveiller principalement les maladies respiratoires. Suite à une crise sanitaire d’Artérite Virale en Normandie dans laquelle le RESPE a été particulièrement impliqué, il a été décidé de donner un statut légal à ce réseau,

LIVRES

D’une main déliée

Ce livre, fruit d’une longue quête, propose un nouveau modèle d’accompagnement du cheval, prenant davantage en considération ses mouvements naturels, les ondulations du corps qui les déterminent, pour « les amplifier ou les infléchir ».

Orientée par ses propres maîtres, inspirée des principes de l’aïkido et expérimentée sur un demi-siècle, cette nouvelle pratique équestre est décrite sous ses aspects techniques et philosophiques. En développant les qualités partagées du cheval et du cavalier, ces nouveaux principes de dressage refondent le respect du cheval par la préservation du naturel de sa locomotion et l’apaisement de son mental qui en découle.

Patrice Franchet d’Espèrey ouvre ainsi la voie d’un art équestre qui développe le bien-être de la relation : chacun reçoit plus et rend davantage.

Cet ouvrage s’inscrit dans la tradition de l’équitation, la bouleverse, la prolonge et relance la transmission.

Si l’on fait un rapide bilan financier d’une épidémie en élevage : - 3 à 5 000 € de frais vétérinaires ; - Fort coût humain ; - Quarantaine d’une partie de l’élevage voire même fermeture temporaire

Patrice Franchet d’Espèrey, ancien écuyer du Cadre noir, fut responsable du centre de documentation de l’École nationale d’équitation, devenue depuis Institut français du cheval et de l’équitation après son regroupement avec les Haras nationaux. Élève et disciple de René Bacharach, le dernier grand écuyer bauchériste du XXe siècle, il est docteur en sciences de l’éducation. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’équitation et les techniques équestres.

Bruno Girardon connaît Patrice Franchet d’Espèrey depuis plus de quarante ans, ayant été son élève. Ingénieur et entrepreneur, il est responsable énergie dans un groupe international du secteur de l’aéronautique. Les chevaux et l’équitation sous toutes ses formes sont devenus une passion. Ce livre est le fruit d’une longue amitié et d’une grande complicité.

350 pages - 34,90 € - Odile Jacob

et le 8 avril 2008 : le RESPE est devenu une association loi 1901, ouverte à toute la filière équine, vétérinaires et socioprofessionnels. Depuis 2008, le RESPE compte parmi ses membres, des représentants de l’ensemble de la filière équine française : professionnels représentants des courses, du sport, de l’élevage, vétérinaires praticiens, écoles vétérinaires, laboratoires d’analyses, universités, chercheurs. Au sein de son conseil d’administration et du bureau de l’association, la gouvernance est partagée à part égale entre professionnels et vétérinaires.

Dans la tête d’un cheval

Animal emblématique et fascinant, le cheval entretient avec l’humain une relation ancestrale. Pour mieux le comprendre, Léa Lansade nous plonge dans les pensées équines. À travers les expériences qu’elle a menées, elle démontre comment il transmet ses émotions à travers ses expressions faciales, décrit sa grande sensibilité, nous apprend à tester sa personnalité et dévoile ses capacités cognitives surprenantes. À l’heure où le bien-être animal est au coeur des préoccupations, connaître ses besoins fondamentaux ou identifier ses signaux de peur et de joie devient indispensable. C’est ce qu’offre l’autrice dans ce livre aussi original que passionnant !

Collection Mondes animaux Nombre de pages : 224 Prix : 18,00 €

APPROBATION 2023 – SAINT-LO

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Mylord Carthago SF et Conte Bellini Westf au coude à coude

Le sang étranger domine dans l’approbation des reproducteurs du cru 2023.

36 mâles sur les 45 présentés ont été approuvés à 3 ans et 30 des 58 candidats de 2 ans ont reçu le permis de confirmer à 3 ans après testage.

Au palmarès des pères, Mylord Carthago et Conte Bellini arrivent en tête avec chacun 5 produits.

Quatre 3 ans et un 2 ans pour Mylord, quatre 2 ans et un 3 ans pour Conte Bellini.

Casall, (holst), Conthargos (old), Catoki (holst) suivent avec chacun quatre produits. Trois 3 ans et un 2 ans pour Casall, deux dans chaque catégorie pour Conthargos et Catoki, ce dernier principalement utilisé par l’élevage de Riverland.

Le SF Balou du Rouet arrive en 3e position avec trois 3 ans, deux pour Quel Homme de Hus (holst) en 2 ans, deux pour Qlassic Bois Margot SF en 3 ans et deux pour le bwp Cornet Obolensky en 2 ans. Deux

pour le SF Dollar du Rouet qui s’impose en 2 ans avec le très chic et puissant bai Lincoln du Vendéen Jérémy Chaix. Production particulièrement intéressante pour ce fils de Chacco Blue sur la souche du célèbre Baloubet du Rouet.

Peu représenté, le bwp Emerald van’t Ruytershof (Diamant de Semilly) s’impose lui en 3 ans avec le prometteur Kill Bill du Mesnil, propriété des Normands Grégoire Hercelin et Jean-Luc Lebourgeois. mencé à faire naître en 2018.

Tout à la joie d’avoir fait naître ce champion, déjà fort remarqué lors du Régional 2 ans à St-Lô. Il explique.

Kill Bill aux prix

■ Kill Bill du Mesnil champion des 3 ans L’approbation de la génération K s’est terminée avec la victoire du Normand Kill Bill du Mesnil élevé par Jean-Luc Lebourgeois à La Lucerne d’Outremer (50) et lui appartenant en co-propriété avec la cavalier Grégoire Hercelin. Katoki de Riverland, vicechampion des 2 ans, renoue avec la même place du podium à 3 ans. Kado des Félines né dans la Loire, confirme son approbation à 2 ans et complète le podium.

Kill Bill est un fils d’Emerald et de la championne Vinca Major V (Dominar old) indicée 170 qui tourna en Grand Prix 5* (Bordeaux 2009) avec Pauline Guignery. Au décès de la maman de Pauline, un certain nombre de chevaux furent vendus dont un poulain à naître que Grégoire, souhaitant ardemment avoir un poulain de Vinca, acheta avec Jean-Luc Lebourgeois. Il fut baptisé Kill Bill du Mesnil par sa fille. Vinca Major, pleine de sang, était une jument très rapide et respectueuse qui engendra de nombreux poulains, tous très bien indicés. Il a été élevé en partie dans l’Orne et par Jean-Luc qui connait bien cette souche pour avoir eu le frère de Kill Bill, Gagnam Style (Tornesch) que sortit Grégoire jusqu’à la finale

des 6 ans. Vendu après la finale, il tourne aujourd’hui en 140 où il est classé.

Le poulain fut confié au testage à Julien Renaud, un cavalier de Rouen qui, hasard des circonstances, a sorti en concours des frères et sœurs de Kill Bill. « Le cheval a bien évolué dans l’attitude et les allures, Il a un gros galop, beaucoup d’équilibre et un très bon passage de dos signé Emerald. C’est un très bon cheval à construire », commentait Julien.

La suite ? Jean-Luc s’en remet à Grégoire. « Des portes se sont ouvertes », dit le cavalier. A suivre.

Le vice-champion, Katoki de Riverland (Catoki et Dirka de Riverland x Action Breaker) n’a rien perdu des qualités qu’il a montrées à 2 ans : il confirme sa place de vice-champion ici.

toutes les épreuves d’élevage. Et il le fait très bien, comme il sait jouer son rôle d’animateur et de modulateur dans les colloques.

Nous en avons eu la démonstration lors du débat sur l’ICSI. Son parcours professionnel est

passé par le studbook SF pour lequel il a travaillé puis par le département de la Vendée. Il est revenu au SF par le micro, activité qu’il développe. Il est tombé dans l’élevage en 2010 « pour me mouiller un peu » dit-il et a com-

■ 2 ans Jeremy Chaix : tout jeune éleveur « C’est un rêve depuis tout petit ».

Jérémy Chaix ne se prétend pas éleveur. Il l’avoue avec humour en disant qu’il se sent comme « un imposteur protégé par son micro, tentant d’apprendre à des gens des choses qu’ils savent mieux que moi ».

Jérémy en effet est la voix du SF. C’est lui qui est au micro de

Katoki de Riverland vice-champion des 3 ans

« J’ai acheté la mère en Normandie où elle était à vendre. (NDLR Née en Lorraine chez Frank Fiorenzano).

C’est une souche que j’aimais bien, la souche d’Herbiers. J’ai acheté la jument pleine de Cardento et j’ai eu un poulain, très bien, petit chat, elle fait des petits chats cette jument-là, donc j’ai voulu agrandir un petit peu le modèle. Dollar était à l’époque en frais chez les Fardin donc j’ai monté la jument suitée pour être saillie de Dollar espérant avoir un petit peu plus de gabarit, plus de rayon. Elle m’a refait un petit chat l’année suivante et ce petit chat a bien grandi, c’est le 2 ans de Espera de Thozano qui est une Royal Feu, nièce de Calypso d’Herbiers, d’Impérial d’Herbiers, c’est la souche Lafayette de Michel Robert.

La jument n’a que 14 ans, elle n’a jamais fait de sport, ce n’est que son 3e produit, c’est quelque chose à construire encore. Elle est pleine de Cicave du Talus pour l’année prochaine et est suitée d’une pouliche de Djumbe du Rouet qui est le demi-frère de Dollar par Lux Z. Comme j’avais plutôt apprécié le

Dollar je me suis laissé convaincre par Djumbe.

Je me sens aussi dans le rôle d’un imposteur, d’un usurpateur dans le sens où j’ai pris une souche qui me semblait bien, bonne, qui m’intéressait, qui me plaisait et mes premiers poulains sont nés en 2018. Les « L » c’est ma 4e génération, c’est tout neuf. Je mets deux juments à la saillie généralement.

La 2e c’est une « I » que j’ai fait naître, I am d’Herbiers, une Jivaro du Rouet avec une mère Diamant et qui est pleine de Rahotep de Toscane pour l’année prochaine.

L’idée c’était de revenir au Selle Français Originel pour garder ce courant de sang-là.

J’élève en Vendée pour le moment avec un projet d’achat et de passage de l’autre côté de la frontière, côté Loire-Atlantique. Aujourd’hui je n’ai pas de chez moi, je n’ai pas de propriété donc tous les chevaux sont en pension, ce qui explique aussi qu’il n’y a que deux juments à la saillie, avec la suite, ça fait quand même du monde à gérer.

Lincoln a été acheté par France Etalons qui m’a laissé la possibilité d’en garder une partie. Je les en remercie ».

Lincoln vainqueur des 2 ans

Kado des Félines 3e des 3 ans

Lewis des Caps 2e des 2 ans

E. R.

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Lamborghini Riverland 3e des 2 ans

APPROBATION 2023 – SAINT-LO

Les Iles Courcelle 4e des 2 ans

Les classements

3 ans

1. Kill Bill du Mesnil (Emerald) - Jean-Luc Lebourgeois; 2. Katoki de Riverland (Catoki) - Scea Riverland; 3. Kado de Felines (Conthargos) - Haras de Felines; Très prometteur : Kabri du Marais (Mylord Carthago - SF) Yannick Fardin; Kahann du Mondragon (Balou du Rouet) - Eve Caillet; Kamet de Talma (Conthargos) - Michel Guiot; Kansas des Joanins (Eldorado Van de Zeshoek) Olivier Perreau; Karuzzo de Kreisker (Arezzo Vdl) - Etude 2k; Kasall des Forets (Casall ) Scea des Forets; Kashmir Dl (Qlassic Bois Margot - SF) - Marion de Luca; Kastell An Taro Dk (Mylord Carthago) - Ecurie Denis Polge; Keep Cool Semilly (Casall ) - Levallois Richard; Kentucky du Biolay (Cordial ) - Nancy Cheval; Keros Laumaie (Untouchable) - Stephanie Blondin Roulier; Kill Bill des Parts (Armitages Boy) - Thomas de Corniere; Kollector Riverland (Dollar du Rouet) - Scea Riverland; Espoir : Kapitol de Mormoulins (Grandorado Tn) - Ludovic Taugourdeau; Karaganda Semilly (Mylord Carthago) - Levallois Richard; Karlito des Laquais (Balou du Rouet) - Bruno Frigiere; Kasall du Bidou (Casall) - Haras du Reverdy; Keep For Pam (Balou du Rouet) - Anne Laure Verri; Keep Well (Contendro ) - Haras du Reverdy; Keldorado des Flagues (Eldorado) - Frederic Lavoinne; Kentucky de Hus (Comme Il Faut) - Xavier Marie; Kharjo de Scioto (Panama Tame) Guillaume Hennequin; Kidiwi d’Ardelay (Mylord Carthago- Aurelien Stas; Kloroking de Hus (Kannan); Klyde de Riverland (Qlassic BM)- Scea Riverland; Kocktail de Laume (Vivaldi du Seigneur) -Denis Morel; Kokt El Pachavert (Apardi) - Adrien Bonneau; Konte du Linon (Conte Bellini) Arthur Le Vot; Korcovado du Louet (Nouma d’Auzay) - Eleonore Fouque; Kosovo de Hus (Casago) - Ecurie du Herrin; Kouki Grande Lande (Dartagnan de Beliard) - Ag Eventing; Kra-

1. Lincoln (Dollar du Rouet) - Chaix Jeremy; 2. Lewis des Caps (Quel Homme de Hus) - Guillaume Foutrier; 3. Lamborghini Riverland (Catoki )- Riverland Scea; 4. Les Iles Courcelle (Putch des Isles) -Yves Chauvin; 5. Lartiste de Beaufour (Conthargos) - Eric Levallois; 6. Lomepal de Kreisker (Chacoon Blue) - Elevage de Kreisker; 7. Lion King Batilly (Conte Bellini) - Jean Claude Viollet; 8. Lazuli Tame (Armitages Boy) - Denis Brohier; 9. Lyroco de Riverland (Mylord Carthago) - Riverland Scea; 10. Largowinch du Chalet (Windows Vh Costersveld) - Fabien Nicolas, Cedric de Robillard; 11. Le Kid Clair’elle (Echo Longane) - Alize Jeandon; 12 L’Empereur (Orient Express) - Denis Hubert; 13. Lipton de Longeville (All Star 5) - Elise Cornic; 14. Lucky d’Am (Quel Homme de Hus) - Joel Moro; 15. Lovekey de Riverland (Catoki ) - Riverland Scea; 16. Legend Del Colle (Casall) - V’Gas Bc; 17. Lumigny de Vincy (By Ceira d’Ick) - Cynthia Hervagault; 18. Lecoeur du Beaumenil (Conte Bellini) - Francois Xavier Frenoy; 19. Lucky Star Longane (Conthargos)-Christian Morel; 20. Lepavor de Kerglenn (Windows Vh Coste) - Earl Richard; 21. Ludwig Batilly (Conte Bellini) - Jean Claude Viollet; 22. Lazarius de Rima (Vagabond de la Pomme) - Jean Marie Martin; 23. Lugano de Riverland (Canturano) - Riverland Scea; 24. Larimar’quill (Emerald) - Jean Christophe Lecorneur; 25. Loki de Rox (Figaro des Parts )- Thomas de Corniere; 26. Lugano de la Noue (Diego de Blondel ) - Elevage de la Noue; 27. Le Tot de Riverland (Bresil de Riverland)Riverland Scea; 28. Latino Semilly (Good Pleasure Semilly) - Richard Levallois; 29. L’Artiste de Chalusse (Conte Bellini) - Solange Planson; 30. Lartiste de Folie (Cashpaid) - David Bourgeot.

Lartiste de Beaufour 5e des 2 ans

COLLOQUE

quant d’Ivraie AA (Cyann d’Ivraie) - Stephane Chalier; Kyo de Bieville (Cornet Obolensky) - Laurent Praquin.

2 ans

5

L’ICSI fait débat Après la présentation d’une étude prospective du marché du cheval à l’horizon 2030 réalisée par l’Ifce et au terme duquel il semblerait que la demande soit supérieure à l’offre, c’est le thème de l’ICSI qui fut abordé. D’abord par le Dr Florence Bouldouyre, vétérinaire au sein du centre hospitalier vétérinaire équin de Livet à Livarot puis par les intervenants que furent Arnaud Evain, président de l’ASEP, Julien Blot, président de la FADETEQ, Florence Méa, directrice générale adjointe à l’IFCE et Armand Pette au nom de WBFSH. Il en ressort que pratiquée avec méthode par les vétérinaires spécialisés, la ponction ovocitaire n’a rien de sorcier et n’engendre pas de souffrance particulière à la jument dont la gestation est médicalement assistée et rien ne va à l’encontre du bien-être animal. Cette technique de reproduction est majoritairement utilisée pour des juments soit âgées, soit infertiles, soit en compétition en

période de reproduction, soit en cas d’étalons subfertiles ou aux paillettes rares. Parmi ses avantages, elle offre du confort à l’éleveur qui choisit son temps de reproduction. Certains y ont vu une pertinence économique et ont utilisé (et utilisent encore) cette méthode dans un but de rentabilité économique rapide. Le marché de l’embryon a en effet connu une période d’euphorie.

Sur le plan de la pertinence génétique, il en va autrement. Selon Arnaud Evain, explications à l’appui, cette méthode n’est pas un facteur de progrès génétique car elle a tendance, entre autres, à rallonger l’intervalle générationnel, c’est-à-dire le temps pour un père de devenir grand-père et pour une mère, de devenir grand-mère.

Quant à la pertinence économique, elle semble devenir de moins en moins favorable. La raison de ce colloque n’était pas de plaider pour ou contre cette méthode de reproduc-

tion mais d’en montrer scientifiquement la réalité. Si elle a des adeptes, elle a aussi des détracteurs. JeanBaptiste Thiébot ne s’en cache pas, il est de ceux -là. « Si j’avais 30 ans de moins, j’élèverais des pur-sang » dit-il en signe de complet désaccord.

D’autres s’insurgent contre cette pratique qui, estiment-ils, ne respecte pas le cycle naturel et transforme les juments en « machines » à fabriquer des poulains. Pour eux, le lien affectif qui lie l’éleveur à sa jument est rompu. Si on se fie aux applaudissements qui ont salué ces interventions, les partisans de l’OPU n’était pas en majorité dans l’assemblée…

Reste que derrière cette conception de l’élevage, se posent bien des problèmes pointus de transparence et de traçabilité auxquels SIRE, ASEP, FADETEQ et WBFSH n’ont pour l’heure pas de réponses mais ont promis d’en apporter.

E. R.

APPROBATION 2023 – SAINT-LO

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Échos du testage 🎙 Manuel Godin.

« Mon rôle ici c’est de suivre le comportement des chevaux, je les regarde un par un avec Serge et Julien. Ensuite j’ai une journée sur le comportement, je mets des dispositifs pour évaluer un petit peu leur sensibilité, leur émotivité, ce qui me permet de mieux les caractériser, ensuite on a des fiches qui sont remplies par les cavaliers et par les grooms au box pour avoir leur comportement dans la manipulation au box mais aussi sous la selle, et ensuite je fais un petit compte-rendu de tout ça en croisant les données de manière à en savoir un peu plus leur comportement et leur tempérament.

Dernière approbation pour Benoît Chaigne (ici avec Serge Cornut et Julien Mesnil), un pilier du studbook SF. Il partira à la retraite au printemps.

Benoît fait partie de la première équipe du studbook créé il y a plus de 20 ans par feu Philippe Curti.

🎙 Serge Cornut

« Déjà, une belle aventure humaine, ça c’est sûr, un groupe de cavaliers top, très bons pilotes, un nouvel arrivant, Julien Mesnil, formidable, on s’est bien entendus, ça s’est passé super bien. Je pense qu’on a fait du bon boulot. On avait un lot de chevaux qui était plutôt intéressant, quelques chevaux un peu délicats et puis on n’a pas eu de chance, on a eu 2-3 chevaux qui n’étaient pas très carrés, un avec un problème de ferrure, l’autre s’est abîmé dans le transport. Je pense qu’on a fait le job qu’il fallait faire et puis là on a restitué des choses plutôt correctes, les bons restent bons et les moins bons sont moins bons.

On a eu des chevaux qui ont évolué, des chevaux qui étaient très modestes à l’entrée et qui ont évolué, et puis il y en a d’autres qui sont restés constants et quelques-uns qui ont été un peu fatigués ».

🎙 Julien Mesnil

« C’est ma première année en tant qu’expert de testage. Je suis très content parce que tout le groupe a été très soudé. J’ai adoré cela parce que ça me permet de garder un pied dans le milieu et puis là au service de la filière je me sens utile.

Pour la restitution, j’ai

fait un parcours simple.

Le « A » vers la porte, c’était juste pour les mettre en route, ensuite une petite gymnastique, une entrée au trot, une petite croix, une petite foulée de galop/verticale, une foulée de galop/oxer, qui permettaient de voir leur technicité. Ce sont déjà des chevaux qui vont bien pour des 3 ans, et puis au galop on avait un oxer avec une croix devant avec 6 foulées dans la diagonale, un vertical avec une croix devant, 6 foulées et un oxer, et puis une autre diagonale/ verticale 5 foulées oxer et puis un oxer pour finir isolé ».

Le coaching, ta nouvelle vie ? « Tout à fait, je me suis reconverti dans le coaching parce que monter à cheval je n’y arrive plus. J’adore être au contact des chevaux, ça a été toute ma vie, et du coup je me sens utile et puis je vis à travers le cavalier. Je n’y pensais pas, parce que je suis d’abord un compétiteur.

Je fais un peu d’élevage avec mon papa, dans l’Orne près du Pin. »

Jean-Marc Le Guennec/Kamet de Talma

Lartiste de Beaufour, 5e des 2 ans

On voit des chevaux qui sont un peu plus prêts pour arriver sur cette épreuve qu’est le testage, par rapport au tout début il y a 9 ans. On a des chevaux assez variés et qui progressent pendant la semaine ».

Et vous êtes installé où ? « À Rochefort-en-Yvelines, au Haras de la Cense. Je suis le directeur technique du Haras de la Cense, on est une équipe, on fait de la formation axée sur le comportement des chevaux, sur l’éthologie.

Je travaille avec pas mal de professionnels, des cavaliers de concours. Souvent au départ ça commence par un cheval compliqué et maintenant c’est un peu dans les mœurs, c’est à dire qu’au lieu d’attendre les complications, on amène le cheval dès le débourrage. Si le cheval est un peu plus délicat on le confie à des spécialistes du débourrage. La démarche est entrée dans les mœurs chez les professionnels ».

🎙 François-Xavier Boudant

Belle journée ? « Oui, comme d’habitude, on a eu une belle journée qui était bien organisée, ça s’est bien déroulé, les chevaux étaient bien mis. C’est une équipe qui est déjà en place depuis un petit moment même si Julien a pris la place de Francis mais tout le gros de la troupe était déjà là depuis quelques années. C’est une affaire qui tourne et on a vu un bon lot de chevaux.

Dans l’ensemble c’était assez homogène. Il est évident que c’est dur de juger sur une

Lazuli Tame 8e des 2 ans

seule séance, à cet âge-là ce n’est quand même pas évident, mais on voit tout de suite quand même des points forts et des points faibles sur certains sujets, c’est intéressant.

Quand on les revoit quelques années après dans les concours, on se souvient comment on les avait jugés. » Comment se comporte Falco ? « Falco va bien. Je l’avais emmené à Genève ce week-end, il a fait 2 parcours qui étaient plutôt bien. Il était encore un peu tendre pour ce niveau-là mais il évolue bien, en plus cette année il n’est pas reparti à la congélation j’ai pu le garder et j’espère faire un bon hiver de boulot pour que vraiment dès l’année prochaine il soit performant. » Et Gloria ? « Gloria est un peu en vacances, elle n’a pas sauté une barre depuis le championnat, elle travaille mais tranquille. » Ton programme prochainement ? « Vacances, profiter de la famille avec les fêtes puis redémarrage en février, en Espagne certainement. »

🎙 Jean-Marc Le Guennec

Semaine épuisante ? « Oui c’est quand même du boulot. J’avais 6 chevaux. Avec Serge on les travaille bien sur le plat, puis à l’obstacle avec Julien Mesnil.

Il y a une super ambiance entre les grooms, les cavaliers, les juges et les personnes qui géraient le testage. C’était vraiment une bonne session.

Ce que nous demande Serge c’est de mettre tous les chevaux à nu et de les remettre dans le même moule, c’est-à-dire de les ouvrir un petit peu. Sa théorie, c’est long devant, court derrière ».

Une projection ? « Il faut différencier cheval de sport et étalons, ça c’est l’avenir qui le dira, mais oui il y avait quelques chevaux que j’aimais bien, j’avais 1 Hus, 1 Kannan que j’aimais bien, 1 de Laume x Vivaldi du Seigneur, super cheval de concours, j’avais 1 Kreisker pareil et un Talma que Valentin a préparé qui devrait être un cheval d’avenir, des moyens comme les de Laume, de vrais gros moyens, tu sais que ça va sauter haut. »

Merci aux juges et cavaliers experts ici réunis

Lomepal de Kreisker 6e des 2 ans

Lion King Batilly 7e des 2 ans

7 ACTU - ELEVAGE Journées Internationales de l’Anglo-Arabe : Les foals Section 3 en nombre

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Retour sur le Festival Anglo-Arabe qui s’est tenu en septembre dans le cadre historique de Pompadour où l’on se presse pour admirer, le dimanche matin, dans la poétique cour d’honneur du Haras, la nouvelle génération de l’Anglo-Arabe. Le stud-book peut se féliciter du l’augmentation des participants cette année, en particulier chez les femelles étonnamment deux fois plus nombreuses que les mâles, à noter que les foals section 3, présentant un pedigree avec des ascendants autres que AA, PS et AR, représentaient près de deux tiers des engagés (7 sections 1 et 2 contre 20 sections 3!).

Faut-il s’en inquiéter ?

Les pouliches sont traditionnellement les premières à l’honneur. Seulement quatre candidates Sections 1 et 2 se disputaient le titre de Championne contre treize pouliches section 3, pour faire concis, ne seront évoquées en détail que les 3 premières de chaque catégorie.

■ Un lot numériquement faible mais de belle qualité chez les Femelles Section 1 et 2 La jolie et bien née New Star d’Ovalie AA (39 % AR), née chez M. et Mme Faille dans le Gers, remporte d’un chouïa cette finale au classement très serré. Fille du Bon Véloce de Favi AA, premier produit de sa jeune mère Jyva Biboulet AA par l’injustement sous-utilisé Rantanplan du Louet AA (au passage un nom en forme de petit hommage à Jiva crack de CSO de l’AngloArabie), elle se revendique de la très bonne souche « E » de Pompadour, riche en gagnants Saut d’Obstacles et Complet, un croisement se rapprochant du papier de la bonne Encore une médaille ICC 147. On remarquera son 3e père Qlondyke AA, frère utérin de l’excellent Quédar AA par Lyflor AA, performer A1 et CSI ISO 164, qui illumina de sa présence les terrains de concours du Nord. On souhaite le même avenir que ses illustres ascendants à cette harmonieuse pouliche baie, bien baptisée, d’un affixe rencontrant du succès en compétition.

rait être mieux orientée ce qu’il tient de sa mère, il dégage de la présence et se déplace bien.

Sur la troisième marche du podium, et tout aussi intéressant d’un point de vue génétique, Neve d’Elpégère AA (36 % AR) né chez Anne Vanet dans la Creuse se revendique, comme le premier, d’un croisement « maison ». Il illustre la jeune production de Quantix AA, performer CSO (ISO 136), qui mériterait de saillir plus. Sa mère, très élégante et typée, Rya d’Elpégère AA par l’estimé Griot de Mara AA n’a pour l’instant que 4 produits, la 2e mère Vanoise d’Elpégère AA est la propre soeur des étalons performers Tassili d’Elpégère AA (ISO 159) et Ubac d’Elpégère AA (ISO 150), une belle histoire de famille qui se perpétue. Ce poulain alezan, en pleine croissance et qui devrait être de grande taille, affiche un modèle moins harmonieux que ses deux rivaux mais se déplace avec amplitude.

Night Fever Couparie AA par Lauterbach et Na Leva AA par Tilippe le Bel AA né chez Hervé Dugue

de Vergna AA (née à la S.C.E.A. Au Bel Equi’Libre dans la Haute-vienne est une superbe pouliche alezane, dégageant beaucoup de présence, par le bien né Vasnupied de Jonkière AA, performer CSI 3* 1m50, hélas vendu en Sardaigne et que les éleveurs français n’ont pas assez utilisé, sa jeune production laisse présager un avenir de qualité. Elle n’est pas en reste du côté maternel, sa mère Kyldia AA est une descendante de la fameuse souche « K » d’où la formidable Khadidja AA, grande gagnante CSI (ISO 179), entre autres...

Son morphotype rappelle plutôt les sections 1 et 2, son enregistrement en section 3 est uniquement dû à la présence de Galoubet A par son père de mère, le bon Dandy du Plapé SF (ISO 164).

Nalitska de Rocali AA (35 % AR) née chez Lianna O’Neil dans l’Aude suit de près au classement. Alezane musculeuse et armée, de belle expression comme sa mère, constituant l’archétype de l’anglo-arabe « de croisement », elle a pour père Rock’N’Roll Animal AA, cheval bien né qui semble transmettre cadre, force et aptitude, convenant particulièrement aux juments ayant une ligne de dessus tendue. Sa mère Fitchina d’Arabis est une solide Selle Français par Romando de l’Abbaye SF, avec de beaux tissus, issue d’une souche peu fournie en descendants mais ayant pour 3e mère Tafna du Pioch CSSF, une ponette par Fou de la Pierre AA indicée 147 en CSO Poney et 133 en CSO Chevaux.

Vice-Championne pour un dixième de point et d’origines tout aussi prestigieuses, la belle Naya des Anges AA (39 % AR) née chez Jean-Baptiste Barquero dans les Hautes-Pyrénées, par le prometteur Gadget Biboulet AA, un jeune étalon frère utérin du formidable Tempo de Paban CSI5* ISO 161, et Génésis Domerguie AA par Nathan de la Tour AA, constitue sans nul doute une pouliche d’avenir. Sa 2e mère Vitphile AA, bonne gagnante CSO, n’est autre que la soeur utérine de l’inoubliable Dileme de Cèphe AC, CSIO ISO 185, seul vainqueur français à ce jour de la Finale de la Coupe du Monde avec le nordiste Bruno Broucqsault. Cette pouliche grise, armée dans les dessous, a attiré à juste titre plus d’un regard.

Le podium est complété par une pouliche également issue d’un jeune étalon, Nawin Domerguie AA (45 % AR) née chez Patrick Loudières et Kirsten Blachetta à la Domerguie dans le Cantal, par I’ll Win Domerguie AA, acheté foal par le Haras Söderhof en Allemagne, une acquisition sans regret car ce jeune sire d’un beau modèle confirme sa qualité sportive. Du côté maternel, sa mère Qualimba AA est bonne gagnante CSO (ISO 129), son père Défi d’Armenti AA, malheureusement castré prématurément, a bien produit.

Cette jolie pouliche baie, résultat d’un croisement « maison », certainement un peu désavantagée par une poussée de croissance de l’arrière-main, affiche du cadre et de l’os tout en restant dans le type et augure de belles choses quant à son avenir sportif et les qualités transmises par son père.

Suit au classement, Nephila Pompadour AA (41 % AR) née à la Jumenterie de Chignac-IFCE par le très en vogue Potter du Manaou AA. Cette grande et élégante pouliche baie a pour mère Nemesis Pompadour AA, une bien belle jument de la souche réputée de Glycine AA, un pedigree pur sans fausse note avec de beaux noms de l’Anglo-Arabie: Fango in Blue AA, , Ryon d’Anzex AA, Alban A AA, El Aïd AA, Thalian AA...

Ces pouliches section I et II d’orientation sport, souvent trésors de génétique, sont devenues très recherchées et gardées jalousement par beaucoup d’éleveurs, ces perles de l’anglo-arabie se faisant hélas rares.

■ Les femelles section 3 en force, au risque du « fourre-tout » ?

Des treize concurrentes présentes, c’est la petite et charismatique Neolia du Tsia AA (50 % AR) née chez Tiffany Salierno dans l’Ain qui a conquis juges et public et remporte cette catégorie. Baie très chic, avec du bec et une locomotion aérienne, elle est le produit d’un croisement inhabituel mais apparemment très réussi. Son père Djalal Ihsane AR est un étalon arabe d’endurance maison et sa mère, Dorette KWPN, est une jument magnifique d’origine néerlandaise fille de Wallenberg KWPN avec en 2e père le chef de race Heartbreaker KWPN. Un titre qui a fait grincer les dents de certains car si le sang arabe est plus que présent via son père, on peut s’interroger sur celui de l’AA et du PS dans la souche maternelle, ce qui n’enlève rien à la qualité de cette pétillante pouliche.

Championne ex-æquo des femelles section 3, fait peut-être pas anodin, Niunenideux

A noter que les trois participants de cette Section 1 et 2 étaient issus d’une souche basse Pur Sang.

■ « De tout un peu » chez les mâles Section 3 Mais surtout des produits du bien né Eole de Pompadour AA qui constituaient la moitié des 6 engagés dans ce groupe. Ce jeune étalon au modèle sport, fils du crack de Complet Yarlands Summer Song et Eternelle AA par Qlondike AA évoqué plus haut, descendant de la performante souche « E » de la jumenterie de Pompadour, semble s’affirmer au fil des années comme un géniteur améliorateur à priori facile à croiser.

Le Champion de cette section n’est pas issu de ce jeune reproducteur mais du Oldenbourg Lauterbach. Night Fever Couparie AA (22 % AR) né chez Hervé Dugue dans la Sarthe a su séduire le jury, en particulier grâce à son aérienne locomotion, sa mère Na Leva AA par Tilippe le Bel AA provient de la souche « N » remontant à la prolifique Nefta AR (21 produits!) de la jumenterie de Pompadour que l’on peut saluer au passage pour son efficace et indispensable travail de conservation des lignées anglo-arabes. Cette voie femelle a donné plusieurs bons chevaux de concours dont la 2e mère de ce mâle, Nuance de Rêve AA (ISO 141), mais aussi Noble Mer (ISO 152), Pak du Berlais AA (ISO 149), Mack du Berlais AA (ISO 152)...

Medaille d’Argent, le joli Nephalion de Robla AA (18 % AR) né chez Johan Blanckaert dans la Creuse, par Eole de Pompadour AA et Upsilon de Sériphée SF (ICC 123) par Balder de Seriphe SF x Fast AA est un poulain compact et musculeux, de belle expression. Sa souche maternelle comprend plusieurs bons indicés CSO et des courants de sang de qualité : Dionysos II, Israël..

Sur la troisième marche du podium, le séduisant Non Stop Chanebière AA (14 %) par Eole de Pompadour AA et Cincinnati Chanebière SF par El Paso Platière Sf x Israël AA, produit « maison » très réussi, présente de très beaux tissus, du bec et se déplace bien. La production de sa mère est encore jeune et on remarquera un peu de sang trotteur en souche basse, un apport qui a très bien fonctionné en croisement avec le sang anglo-arabe par le passé.

Gagnant section I et II mâles Neville du Manaou AA par Potter du Manaou AA et Saga du Manaou AA ICC 155 par For Ever IV

Vient ensuite l’élégante Altesse d’Andrieux AA (38 %), bien signée de son père, le bon et très bien né Olala de Buissy SF née chez Charles Orlianges en Corrèze. Sa mère Adorée Corrézienne AA par le performer Osier du Maury AA (ISO 151) provient de la bonne souche « A » de Pompadour richement indicée en CSO et Complet. Cette grande pouliche baie, chic et longiligne, illustre bien l’intéressante production d’Olala de Buissy, CSI 5* (ISO 165), un étalon auquel les éleveurs d’AA devraient penser plus souvent de même que les éleveurs de Selle Français pour qui il représente l’équivalent d’un Pur Sang de croisement de grande qualité.

Il y avait de bien jolies demoiselle dans la suite du classement, félicitations à tous les éleveurs passionnés qui avaient fait le déplacement. Du côté des origines paternelles, ce lot s’avérait majoritairement issu d’étalons AngloArabes section 1 ou 2 (Rock’N’Roll Animal AA, Vasnupied de Jonkière AA, Happy Vergoignan AA...), ou section 3 (Upsilon AA, Eole de Pompadour AA...), ce qui est plutôt rassurant pour la pérennité de la voie mâle, ainsi que des produits de jeunes reproducteurs AA tels qu’Ilesques du Loir AA ou Invictus de L’Esques AA. Les rigueurs, peut-être excessives, du règlement du Livre Généalogique font que certaines pouliches au pedigree quasiment pur, telle que la Championne ex-æequo, se voient obligées de concourir en Section 3. Un léger assouplissement des règles permettrait de rééquilibrer le rapport numérique entre les deux groupes et donnerait plus de cohérence à cette section 3 qui peut sembler assez déroutante et très dysharmonieuse.

■ Faible concurrence chez les mâles Section 1 et 2 Il n’était que trois à se présenter dans cette catégorie, une participation regrettablement faible pouvant poser question dans cette finale nationale.

Fait anecdotique du cru 2023 qui sera démenti l’an prochain?

Les trois autres candidats auraient également mérité quelques lignes, le beau et tonique Naos de la Guise AA par Eole Pompadour AA x Querdolan Vitarel AA, le très bien né Népal d’Elpégère AA par Mylord Carthago SF x Hermès d’Authieux AC, le joli Rafiki du Cap AA par Debiut PKSP x Nathan de la Tour AA de la souche « A » de Pompadour.

Il y eut lors de ce Championnat des foals quelque frayeurs lors des présentations, même si la passion ne s’érode pas, les éleveurs eux ne sont hélas pas tous de première jeunesse. Proposer de jeunes handlers comme cela se fait dans d’autres stud-books serait une solution à expérimenter, elle permettrait de mieux voir la locomotion de certains candidats et ferait gagner leur « dimanche » à des jeunes de la filière, comme les apprentis jockeys de Pompadour par exemple, qui sait permettrait même de créer des contacts ?

Bémol sur le manuel du programme, très incomplet au niveau des souches, beaucoup de produits n’étaient pas mentionnés (?), faute imputable à l’IFCE qui a transmis ces fiches, fait dommageable pour les éleveurs, ce support ayant également une fonction commerciale, de nombreux foals étaient d’ailleurs proposés à la vente.

Pour revenir au déséquilibre numérique constaté entre la Section I et II (pedigrees purs) et la section III (pedigrees «de croisement») très représentée, on peut se poser la question de l’avenir de la race pure dont le nombre de naissances a bien du mal à se maintenir et des encouragements à mettre en place.

Enfin, ce rendez-vous dominical apprécié des professionnels, éleveurs et cavaliers, comme des curieux venus souvent en famille, conclut toujours avec charme ces journées conviviales des finales d’élevage Anglo-Arabe.

Bravo à l’ANAA et aux bénévoles pour l’organisation de ce bel évènement, félicitations à tous les éleveurs qui avaient qualifié leur produits et fait le déplacement, si vous n’avez jamais assisté à ce Festiv a l Anglo-Arabe, n’hésitez pas à venir en 2024.

Reportage Isabel Joy

Le vainqueur, le joli Neville du Manaou AA (41 % AR), né chez Laura et Alexandre Saramon dans le Gers, résulte d’un croisement « maison » gagnant puisque fils du plébiscité Potter du Manaou AA et d’une jument bien connue des terrains de Complet Saga du Manaou AA ICC 155 par For Ever IV SF. Doté d’une belle robe alezan aux reflets cuivrés et dorés ainsi que d’une tête fine, léger dans sa locomotion, ce poulain racé et joueur fait honneur à ses origines, il bénéficie d’une souche bien indicée.

Naos de la guise

Non moins séduisant, le vice-champion Neko de Barres AA (39 % AR), né chez Jean-Michel Bonhoure dans le Tarn-et-Garonne, a pour père le bien intéressant Gigahertz AA, un étalon très bien né, de beau modèle et bon mental, qui malheureusement demeure difficile d’accès et dont la production reste confidentielle. C’est le premier produit de sa mère Pistache des Sables AA par Tcherkou AA, sa 2e mère n’a eu que 4 produits mais ramène le courant de sang rare d’Ulrik du Defey AA (par Barigoule AA) sur une souche Pur Sang. Grand poulain bai élancé, avec du bec même si son encolure pour-

Neolia du Tsia Gagnante section III

ACTU - GRAND NATIONAL

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Il doit être un vivier pour Los Angeles ■ Dressage C’est l’écurie Toubin & Clément - Costalfa qui remporte la victoire en dressage pour cette saison 2023. Une écurie représentée par Barbara Clément Klinger, Bertille Pelardy et sa fille Anna Dupuy Pelardy.

Dressage : l’écurie de Barbara Klinger l’emporte

Jean Morel, le maître d’œuvre du Grand National, dessine ce que sera la saison 2024 : « Il faut le redynamiser en amenant d’autres cavaliers : en dressage notamment on les a tous poussés à sortir en international (Ayache, Serre, Basquin, etc); beaucoup ont pris leur envol. Il faut les féliciter, ils se sont bou-

gés. Le Grand National a pleinement joué son rôle de formation, et il doit le rester. L’objectif l’an prochain c’est de pousser les écuries à prendre plus de jeunes, et pousser les cavaliers à engager leurs jeunes chevaux. Le Grand National doit servir à abreuver les équipes de France de nouveaux couples de champions. »

11 écuries étaient engagées dans le Grand National de dressage en 2023.

Barbara Clément Klinger a conduit sa saison avec l’entier lusitanien de 12 ans Bolero du Coussoul (Impala des Frettes, Lus x Scapin Rbo, Lus), qui lui avait offert le titre de championne de France Pro 1 en 2019.

C’est une belle consécration pour la cavalière d’origine alsacienne installée dans ses écuries de La Boissière Ecole (78) et Bolero du Coussoul, que Barbara a « construit » après l’avoir acheté âgé de 5 ans, qui a connu de gros ennuis de santé en 2019 et malgré un retour à la compétition en 2021 a connu une année 2022 difficile. C’est un travail de tous les jours que le couple a engagé avec patience, très progressivement depuis le mois de juillet 2022. Leur première victoire sur le circuit du Grand National s’est jouée au haras de Jardy au mois d’avril, après leur 4e place lors de la première étape du Mans.

L’écurie Toubin & Clément Costalfa réunit Barbara et la cavalière de Rhône-Alpes Bertille Pelardy et Darius de Massa, cheval prometteur, 3e du Championnat de France Pro 1 la saison dernière alors qu’il n’avait que 9 ans. Cette saison il s’offre la 3e place dans la Pro Elite du Mans au mois d’octobre, clôturant de belle manière cette saison. Anna Dupuy Pelardy, fille de Bertille, est la benjamine de l’équipe, et, bon sang ne saurait mentir, a gagné le titre de Cham-

Astier Nicolas/Alertamalib’Or gagne le Grand National de Concours Complet...

pionne de France des As Juniors au Mans fin octobre avec une jeune jument Kwpn, Jarina des Vallées (Everdale x Sandro Hit).

La victoire s’est jouée à un point !

L’Ecurie Cheval Chic - Hectares et Patrimoine, composée d’Alizée Roussel et Léna Thouvenin, occupe la 2e place. L’Ecurie Forestier sellier - E-Riding Solutions by Nicole Favereau où collaborent Nicole Jean-Marc Favereau, Marine Subileau-Soulet et Valentine Pavlovsky, sont troisièmes.

Sont pris en compte les 4 meilleurs résultats de chaque écurie et les points bonus des Jeunes : Classement final : 1re : Écurie Toubin & Clement - Costalfa (Barbara Clement Klinger, Bertille Pelardy et Anna Dupuy Pelardi) = 46 pts 2e : Écurie Cheval Chic - Hectares et Patrimoine (Alizée Roussel et Lena Thouvenin) = 45 pts 3e : Écurie Forestier Sellier - E Riding Solutions (Nicole Favereau, Marine Soulet et Valentine Pavlovsky) = 37 pts 4e : Écurie Caval Buche - Selleria Equipe (Jean-François Lagarde, Livia Gallego et Eva Sanchez) = 36 pts 5e : Écurie Antares Sellier France (Gilles Siauve, Pauline Guillem et Stella Briand) = 35 pts ■ Concours Complet 21 écuries étaient engagées dans le Grand National de concours complet en 2023. À l’issue de la 5e étape qui se déroulait au Pin au Haras au mois d’août, c’est l’Écurie Carlile - Ecurie Astier (Thomas Carlile, Astier Nicolas et Charlotte Bordas) qui remporte la victoire de la saison 2023.

Bien qu’à égalité de points avec l’Écurie Equithème - La Gée,

qui rassemblait Karim Florent Laghouag, Gwendolen Fer et Rachel Weiler, la première comptabilise deux victoires alors que la seconde une seule.

3e, l’Écurie Forestier Sellier Royal Horse, menée par Nicolas Touzaint, Luc Chateau et Jonas de Verac.

La première étape de Saumur a en effet été remportée par Thomas Carlile et Darmagnac de Beliard, le seul à ne pas alourdir sa note de dressage sur les deux autres tests. Un mois plus tard ils prennent la 2e place sur l’étape de Pompadour. Car sur cette étape c’est Karim Florent Laghouag qui s’impose avec Triton Fontaine, devant Thomas qui sera pénalisé par des points de temps dépassé sur le cross.

La troisième étape du Lion d’Angers au mois de juin conforte l’avance de l’écurie Carlile-Nicolas puisqu’Astier remporte l’étape avec le champion du monde des 7 ans, l’AngloArabe Alertamalib’Or sauvant la victoire grâce au sans-faute à l’obstacle devant Ugo Provasi associé à ShaddOc et Benjamin Massié et Edition Fonroy.

Nicolas Touzaint va assurer la 3e place de son écurie à Vittel au mois de juin, l’emportant avec Absolut Gold*HDC devant Karim Laghouag et Triton Fontaine, Jean-Lou Bigot assurant une 3e place avec Utrillo du Halage tandis que Diabolo Menthe, maxi sur le cross, se limitait à la 4e place avec Nicolas à cause d’une faute à l’obstacle. Le Champion olympique retrouve également son titre de Champion de France Pro Elite gagné en 2013, à l’époque avec Hidalgo de l’lle (décédé un mois plus tôt…).

Nicolas Touzaint assure la 3e place de son écurie en l’emportant à nouveau sur la dernière étape du Pin au mois d’août, cette fois avec un Diabolo

Menthe souverain, dont le dernier fait d’armes sera la victoire individuelle et par équipe du CCIO4*-L de Boekelo (Ned).

Si le Grand National fut l’occasion pour toutes ces pointures olympiques de courir de grosses courses en France entre les rendez-vous internationaux, il est également un formidable terrain de formation pour les jeunes pousses : la jeune cavalière originaire de Tulle Charlotte Bordas, qui a rejoint les écuries de Tom Carlile après deux ans au Pôle France de Saumur faisait partie intégrante de l’Écurie gagnante.

Pour elle 2023 est la consécration, après son titre de Championne d’Europe jeunes cavaliers 2023 acquis à Montelibretti, « C’est avec fierté que je vois mon entrée dans le Top 20 des cavaliers français, 4e des cavalières et 2e des U25. Firewall des Aucels Z (Florian de la Vie x Totoche du Banney, ndlr) prend la 22e du classement permanent. Quelle année exceptionnelle. » Classement final : 1re : Écurie Carlile - Ecurie Astier (Thomas Carlile, Astier Nicolas et Charlotte Bordas) = 35 pts 2e : Écurie Equithème - La Gée (Karim Florent Laghouag, Gwendolen Fer et Rachel Weiler) = 35 pts 3e : Écurie Forestier Sellier Royal Horse (Nicolas Touzaint, Luc Chateau et Jonas de Verac) = 31 pts 4e : Écurie Concept PGO - Ecurie Kaballes (Jean Lou Bigot, Camille Lejeune et Aline Teillard) = 27 pts 5e : Écurie Kiwami Ekimi (Benjamin Massié, Gireg Le Coz et Leilani Watson) = 27 pts

... Avec Thomas Carlile/Darmagnac de Béliard, dans la même écurie

C. Robert

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

ACTU - PARIS 2024

Les forces françaises en présence à 7 mois des Jeux diale ». Et Arnaud Serre rentre dans la Liste des JO de Paris avec James Bond.

• Alexandre Ayache et Holmevangs Jolene • Morgan Barbançon Mestre et Habana Libre A • Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE • Corentin Pottier et Gotilas du Feuillard • Arnaud Serre et James Bond de Massa

Les longues listes pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été mises à jour. Ont-elles beaucoup évolué depuis celles du mois de juin ? Revue de détails.

Les sélectionneurs des quatre disciplines se sont appuyés sur les épreuves de l’été et du début d’automne, ainsi que sur leurs échanges avec les cavaliers et propriétaires. Sophie Dubourg, Directrice technique nationale (DTN) : si les listes sont issues de critères objectifs de performance et de potentiel à court terme, « On ne s’interdit pas cependant de faire entrer d’autres couples dans les prochains mois. On a déjà vu l’ascension très rapide de chevaux généralement associés à des cavaliers très expérimentés. » Si les sélections sont encore lointaines puisqu’elles n’interviendront qu’à environ un mois de l’échéance, la révision de ces listes permet de continuer le travail d’accompagnement sur-mesure mis en œuvre par la FFE et son Fonds de dotation EquiAction.

■ Instabilité émotionnelle et santé des chevaux Sophie Dubourg détaille les axes dominants de travail avec les couples cavalier/cheval à sept mois des Jeux, après le constat suivant : « Le bilan que l’on a tiré des contre-performances que l’on a pu avoir sur la dernière olympiade a mis en lumière deux problématiques : de l’instabilité émotionnelle dans les équipes et le staff et des problèmes de santé des chevaux. » Trois axes de travail ont été mis en place : du côté santé du cheval, une écoute individualisée entre cavaliers et grooms et l’équipe de vétérinaires qui les accompagne. Et, en ce qui concerne les cavaliers, l’accompagnement sur le plan de la préparation mentale des cavaliers et du staff a été intensifié. Des préparateurs mentaux accompagnent individuellement les cavaliers dans chaque discipline, les membres du staff et les collectifs : « La pression des JO est grande et elle l’est encore plus pour cette édition en France. On apprend chaque jour à la maîtriser un peu plus. » » Troisième axe : créer et faire vivre l’esprit de groupe. Pour cela, en plus des rencontres « encadrées lors des compétitions internationales des stages seront également organisés. » ■ Concours complet : 15 couples 15 couples composent la Longue liste en concours complet. Parmi eux, trois cavaliers disposent de deux montures.

Six cavaliers sont très réguliers depuis plusieurs saisons et ont maintenant l’expérience d’un ou plusieurs championnats (JO, championnats du monde ou championnats d’Europe). Ils sont les plus confirmés et apparaissent comme des piliers d’équipe.

Il s’agit de Karim Laghouag avec Embrun de Reno et Triton Fontaine, Nicolas Touzaint avec Absolut Gold*HDC et Diabolo Menthe, Stéphane Landois et Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs, Gireg Le Coz

Pauline Basquin et Sertorius de Rima*IFCE est 4e du Grand Prix 5* de Lyon

et Aisprit de la Loge, Maxime Livio et Api du Libaire et Gaspard Maksud et Zaragoza.

Des chevaux d’envergure olympique devront se qualifier en 2024 en remplissant les minima olympiques sur des épreuves internationales 4* format long (CCI 4-L) pour prétendre à une sélection.

Ce sont Thomas Carlile et Darmagnac de Béliard, Benjamin Massié et Édition Fonroy, Astier Nicolas avec Alertamalib’Or et Babylon de Gamma. Parmi eux, Darmagnac et Alertamalib’Or sont deux chevaux d’expérience qui ont été blessés en 2023 et mis au repos. Ils peuvent dès le début de l’année retrouver leur meilleur niveau et avoir leur place en équipe de France.

Selon Thierry Touzaint, sélectionneur national, la feuille de route des couples moins aguerris est la suivante : « Cette nouvelle liste “ À cheval pour Paris ” est composée de chevaux qui se sont montrés performants cette année.

Pour les couples un peu moins aguerris mais qui sont sur la montante et ont fait une belle saison en 2023, nous établissons le programme des stages d’hiver pour chacun et commençons à planifier le début de la saison de compétition qui reprendra au printemps. Nous serons en mesure de resserrer la liste une fois que tous les chevaux auront repris le chemin des terrains de concours. Au-delà des chevaux qui doivent obtenir leur qualification sur format long, tous auront besoin d’un résultat qualificatif sur un CCI 4*-S (format court) en 2024 pour prétendre à la sélection. L’idée est de l’obtenir au plus tôt dans la saison pour ne pas avoir à courir après la qualification à l’approche des sélections. On sait d’expérience que la route est encore longue et que rien n’est joué d’avance.

Il faut rester concentrés sur l’objectif et faire du bon travail dans les prochains mois. » • Thomas Carlile et Darmagnac de Béliard • Sébastien Cavaillon et Elipso de la Vigne, • Luc Château et Bastia de l’Ebat, • Karim Laghouag et Embrun de Reno • Karim Laghouag et Triton Fontaine • Stéphane Landois et Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs • Gireg Le Coz et Aisprit de la Loge • Camille Lejeune et Dame Decoeur Tardonne • Maxime Livio et Api du Libaire • Benjamin Massié et Édition Fonroy • Gaspard Maksud et Zaragoza • Astier Nicolas et Alertamalib’Or • Astier Nicolas et Babylon de Gamma • Nicolas Touzaint /Absolut Gold*HDC et Diabolo Menthe

Quelques-uns des piliers du Complet à Boekelo (© FEI)

■ Dressage : il manque 1 ou 2 couples Première chose à ne pas perdre de vue : il n’y aura que trois couples et tous les scores comptent. Il faut donc des couples hyper réguliers, cela est important à prendre en compte.

Jean Morel, qui manage pour la première fois l’équipe de France pour une échéance olympique, sélectionneur national depuis 2022, a rempli une grosse part de son contrat : redonner les lettres de noblesse au dressage français, trop souvent parent pauvre à l’international. Longtemps cantonnée au bas du tableau, l’équipe de France a remporté une première victoire historique dans la Coupe des Nations du CDI4* de Rotterdam, face à l’Allemagne, la Suède, la Grande-Bretagne, la Belgique, les Etats-Unis et les Pays-Bas, puis finit 6e aux championnats d’Europe de Riesenbeck (Ger). Seul bémol pour Jean Morel, sélectionneur : il faudrait au printemps « un ou deux couples supplémentaires autour des 72 % en Grand Prix pour vraiment avoir un collectif fort dès le début de saison. » L’équipe « À cheval pour Paris » n’a pas beaucoup évolué depuis le mois de juin, elle qui comprenait comme il se doit les quatre Mousquetaires vainqueurs de la Coupe des Nations du CDI4* de Rotterdam : le Niçois Alexandre Ayache/ Holmevangs Jolene (x Johson), la HauteSavoyarde Morgan Barbançon Mestre/Habana Libre A, Pauline Basquin/Sertorius de Rima*IFCE et Corentin Pottier/Gotilas du Feuillard. Outre les nombreux concours internationaux qu’ils ont multiplié avec succès, ils ont confirmé lors de l’étape Coupe du monde de Lyon en franchissant un nouveau cap : la très belle troisième place de Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE (4e du Grand Prix). Pour la toute première fois, le duo a franchi la barre symbolique des 80 % lors de la Reprise libre en musique.

Morgan Barbançon Mestre et Sir Donnerhall II OLD sont 5e du CDI-W de Londres (GBR) qui vient de se clôturer, Alexandre Ayache et sa Holmevangs Jolene 7e.

Seul nouveau venu depuis la mise à jour de la liste au mois de juin, le Sudiste Arnaud Serre a mérité ses galons : « C’est un cavalier qui a l’expérience des championnats et a parfaitement joué son rôle d’équipier en septembre dernier aux championnats d’Europe.

Il a montré qu’on pouvait compter sur lui même si son cheval est jeune et qu’on avait initialement envisagé de le faire entrer un peu plus tard dans le grand bain. », explique Jean.

Deuxième apparition sur la scène internationale, après le Grand Prix CDI3* de Compiègne au mois de mai où ils étaient 10e, le champion de France Pro Elite 2023 et l’étalon de 9 ans James Bond de Massa (Bravour B x Xaquiro Cip) s’illustrent au CDI4* de Wiesbaden (GER), cinquièmes dans le Grand Prix avant de finir 4e de la RLM. Suivra leur belle 2e place du CDI3* de Jardy où ils remportent la RLM en juin, et le titre de champions de France à Vierzon au mois de juillet. C’est là que Jean Morel leur donne leur chance : ils disputent les championnats d’Europe de Riesenbeck (Ger) avec la fine équipe, et loin de faire de la figuration, se qualifient pour le Grand Prix Spécial, aux côtés de Barbançon Mestre, Ayache et Basquin.

Comme le dit Jean Morel, « les Bleus sont montés d’un cran dans la hiérarchie mon-

■ Saut d’obstacles : 14 couples Ils sont quatorze dans la nouvelle liste. Si Mégane Moissonnier n’en fait plus partie avec Bracadabra, Francois-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel font une entrée remarquée et méritée depuis la Coupe des Nations de Barcelone, et leur victoire et 2e place en GP des CSI5*-W d’Helsinki (FIN) et Stuttgart (GER). Tout comme Olivier Robert et Iglesias DV, avec 2 coupes des Nations à leur actif (3e à Hickstead-GBR, 7e à Bruxelles-Be), et leur 6e place au CSI5*W de Madrid (Esp). Pour Kevin Staut,Viking d’la Rousserie et Visconti du Telman cèdent la place à Beau de Laubry Z, qui après d’excellents classements 5* s’offre des Grands Prix à Stuttgart et Helsinki.

Henk Nooren, sélectionneur national explique l’esprit de cette nouvelle liste et de son évolution dans les sept mois qui restent avant les Jeux : « Je me suis appuyé sur les statistiques des couples en épreuves.

L’idée c’est d’avoir le plus de couples possibles au meilleur niveau pour avoir vraiment le choix au moment de la sélection. On va donner un peu la priorité à tous ces couples cette saison pour qu’ils puissent avoir une préparation optimale. » • Les deux chevaux de Julien Epaillard ont fait une saison exceptionnelle. Julien est maintenant aussi performant avec Dubaï qu’avec Donatello.

• Les trois chevaux de Simon Delestre ont aussi beaucoup de qualités. Cayman est encore au repos, Dexter a vraiment très bien évolué depuis sa prestation décevante aux championnats d’Europe. Simon a changé sa méthode d’entraînement avec lui et ça paye. Son troisième cheval I Amelusina manque encore d’expérience sur le très haut niveau mais on pense qu’il a tout le potentiel.

• Dorai d’Aiguilly*GL events la jument d’Olivier Perreau est très talentueuse. Le couple, après un formidable championnat d’Europe en individuel, a besoin de gagner encore en expérience sur les Coupes des nations, c’est très prometteur.

• Roger-Yves Bost a deux chevaux. Cassius Clay VDV Z va revenir aussi à la compétition. Comme Cayman, c’est un cheval expérimenté sur le haut niveau, donc ce n’est pas un problème de prendre ce temps. L’important c’est qu’ils reviennent vraiment en forme.

Son deuxième cheval Delph de Denat*HDC fait aussi de bonnes performances. Il manque encore d’expérience sur le très haut niveau, mais il va en acquérir davantage dès le début de l’année.

• Beau de Laubry Z, le cheval de Kevin Staut, a vraiment passé un cap ces derniers mois. Il est régulièrement classé dans le Top 8 de Grand Prix 5* depuis le mois de mai et continue sa progression.

• Brazyl du Mezel et François-Xavier Boudant sont aussi très réguliers. C’est un cavalier sérieux qui a une très belle équitation.

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• Iglesias entre sur la liste avec Olivier Robert. Il a pris son temps avec ce cheval qui est assez délicat. Maintenant ils montrent vraiment de belles choses.

• Bibici la jument de Grégory Cottard reprend le travail progressivement. Elle devrait revenir à la compétition début mars. Nous connaissons le potentiel de ce couple qui a déjà de l’expérience en championnats.

• Bingo del Tondou a fait une bonne saison indoor l’année dernière. La saison extérieure s’est moins bien passée. Pénélope Leprévost croit beaucoup en ce cheval.

• Arioto du Gèvres, le cheval de Marc Dilasser a enchaîné plusieurs petites blessures la saison dernière qui l’ont tenu éloigné des terrains de compétitions. Il commence à bien revenir, on espère que ça va se confirmer.

■ Para-dressage : 5 couples

Chiara Zénati

Un cinquième couple est venu compléter le socle de base des athlètes paralympiques ayant disputé les JO de Tokyo, dans le même grade que Vladimir Vinchon, Alexia Pittier et son hongre hanovrien de 8 ans seulement, Sultan 768 par Sarotti Mokka Sahne et Weltmeyer. Sacrés vice-champions de France stade IV au Pôle hippique de Saint-Lô (50) le couple de Haute-Savoie avait très largement dépassé les 70% sur les trois épreuves du Championnat de France (73,676 % 71,435 % - 72,105 %) qui s’est déroulé du 10 au 12 novembre.

Pour Fanny Delaval, chef d’équipe le cru 2023 de ce Championnat de France témoigne de la bonne santé du Para-Dressage français. « Tout reste ouvert, précise Fanny Delaval, qui fait ici référence à une potentielle sélection pour les Jeux paralympiques de Paris 2024. Pour la première fois, nous allons sans doute avoir plus de couples que de places dans les différents CPEDI. Cela montre que le réservoir augmente. Un processus de sélection va être mis en place. Nous allons établir un programme de compétitions sur les différents CPEDI européens. Les cavaliers devront participer à 4 d’entre eux. Plusieurs stages seront aussi mis en place. Tout le staff et toute la fédération sont mobilisés pour permettre à l’équipe de France d’arriver aux Jeux paralympiques dans les meilleures conditions. » Si ces couples se sont imposés d’autres pourraient les rejoindre : « Notre liste comporte des cavaliers et chevaux qui ont participé aux championnats d’Europe et ont bien performé en 2023. Nous avons intégré Alexia Pittier et son cheval Sultan 768 qui ont fait de bons résultats cette saison (1re au CPEDI2* de Deauville, 2* de Waregem (Bel), Kronenberg et le 3* d’Ornago (Ita) ndlr), et aux championnats de France.

Cet hiver, il y aura encore quelques compétitions et comme à l’habitude les Master class. Nous espérons que, grâce à ce travail, nous pourrons intégrer de nouveaux couples rapidement. Concernant Chiara Zenati, un nouveau cheval a rejoint son piquet.

Nous avons hâte de les voir en compétition et espérons qu’ils seront performants. »

Julien Epaillard/Dubai du Cedre (© GP)

• Lisa Cez et Stallone de Hus, Grade V • Alexia Pittier et Sultan 768. Grade IV • Anne-Frédérique Royon et Quaterboy LH, Grade I • Vladimir Vinchon et Pégase Mayenne, Grade IV • Chiara Zenati et Swing Royal*IFCE, Grade III C. Robert avec FFE

ACTU - INTERNATIONALE

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

D’un bout à l’autre de la planète Cardento, Catch Me Not S ne leur vole plus d’une seconde (31’’16).

Mais Henrik Von Eckermann dès sa première impulsion avec sa propre sœur Iliana arrache encore trois centièmes de seconde.

Un vrai barrage d’anthologie.

Le Top Ten IJRC de Genève est vraiment unique puisqu’il réunit chaque année les 10 meilleurs cavaliers de la saison, avec une solennité parfaitement orchestrée.

Steve Guerdat l’emporte avec le SF Venard de Cerisy, né chez Laurent Vincent dans la Manche, seul double sansfaute et les gradins de Palexpo bruissent des milliers d’applaudissements pour leur champion olympique… Pour Steve c’est une 14e victoire dans une grosse épreuve à Genève. Et sa 3e victoire dans le Top 10, nouveau record : « Je suis un gamin qui continue de rêver ! »

Ben Maher et le SF de 9 ans Enjeu de Grisien créent la surprise à Londres (© FEI)

Avalanche de 5* (et ce n’est pas fini. Il y a encore Malines) dans la dernière ligne droite avant la trêve de Noël…

Ben Maher/Enjeu de Grisien, Richard Vogel/ United Touch S, Steve Guerdat/Venard de Cerisy, Harry Charles/Billabong du Roumois, Marcus Ehning/Coolio 42, Julien Anquetin/Blood Diamond du Pont et Z Ice Cube Z, Simon Delestre/I Amelusina R 51 et Harrie Smolders/Déesse de Kerglenn en furent les héros, avec 5 chevaux Selle Français.

■ CSI5*-W Londres : Ben Maher/Enjeu de Grisien Ben Maher a déchaîné les foules à Londres, lors du très classe Longines Grand Prix dimanche 17 décembre, dans une ambiance « so Christmas ». C’était en effet le Père Noël avant l’heure pour les sujets de Sa Gracieuse Majesté, puisque Ben, le champion olympique de Tokyo s’imposait devant l’autre chouchou du public, Scott Brash, qui venait avant lui de réaliser le meilleur chrono des onze barragistes avec le Bwp Hello Jefferson (Cooper van de Heffinck).

Qui plus est, Ben Maher remportait son premier 5* avec un jeune étalon prodige Selle Français de 9 ans, Enjeu de Grisien (Toulon et Nobless des Fontaines), qui vient rejoindre le vainqueur du Grand Prix du CSI5*W de Vérone et du Rolex GP de Bruxelles, Dallas Vegas Batilly. Né chez Clémentine Wacquiez en Seine et Marne, il fut dégrossi par Mathis Burnouf, Theo Ogorzaly et Edward Levy avant d’être repéré par Ben Maher la saison dernière.

Premier 5* à Hickstead en juillet, il gagne le Winning Round (150) de Calgary, et saute son premier GP 1,60 m au CSI5*-W de Madrid 3 semaines plus tôt. C’est une 2e place ! Londres était la 3e épreuve sur des cotes à 1,60 m. Cela tient du génie. Daniel Coyle est 3e, à moins d’une seconde du vainqueur avec Legacy, une fille de Chippendale Z. Julien Epaillard trouvera quatre cavaliers plus rapides, une fois n’est pas coutume, avec son fils de Jarnac Donatello d’Auge. Kevin Staut et Visconti du Telman ainsi

que la jeune cavalière de l’Ain Jeanne Sadran et Dexter de Kerglenn, suivent Grégory Wathelet, les trois plus rapides des 4 points du premier parcours, 13e et 14e de cette étape Coupe du monde londonienne. Jolie régularité pour Jeanne, déjà 4e du GP5*-W de Madrid et 5e du Winning Roung 1,50 m du CSI5*-W de Vérone !

■ Morgan Barbançon Mestre 5e Londres accueillait, comme Lyon, une étape Coupe du monde de dressage, et là encore les Londoniens ont pu pavoiser : la domination britannique est complète.

C’est leur championne d’Europe par équipes en titre et double médaillée de bronze en individuel à Riesenbeck Charlotte Dujardin qui s’impose grâce à son Kwpn Imhotep (Everdale) avec 81,761 %, devant Charlotte (« Lottie ») Fry et son étalon néerlandais Everdale (77,435 %). Le fils supplante le père… 3e, Becky Moody et le jeune Kwpn Jagerbomb, 9 ans.

Dans le Grand Prix comme dans la Libre, Morgan Barbançon Mestre et son fils de Sandro Hit, Sir Donnerhall II OLD se sont classés cinquièmes, avec une reprise notée 71,674 %. Alexandre Ayache et sa jument danoise Holmevangs Jolene (Johnson) sont 7es avec 70,717 %.

Dans la Reprise libre en musique, Morgan Barbançon Mestre reçoit du jury une note de 77,025 %, avec Sir Donnerhall II OLD (Sandro Hit) qui permet au duo désormais installé en Belgique de s’octroyer la cinquième place. Avec 75,425 %, note similaire à celle obtenue dans l’étape Coupe du monde de Budapest (HUN) début octobre, Alexandre Ayache et sa jument de onze ans, du voyage aux Européens en septembre, ont pris le dixième rang final.

■ CHIO5* Genève : Richard Vogel, le banquier suisse Le Décor du dernier Majeur du Rolex Grand Slam of Show Jumping de l’année, après Aix-la-Chapelle, Spruce Meadows et ‘s-Hertogenbosch est planté au Palexpo de Genève, repensé cette année pour sa 62e édition.

Il a fait sauter la banque du CHI de Genève. Véritable hold-up sur un barrage qu’il a asphyxié d’entrée, le cavalier allemand Richard Vogel, en selle sur son étalon United Touch S, le vainqueur de Barcelone.

Incroyable scénario dans lequel on attendait Steve Guerdat, Martin Fuchs, Julien Epaillard. Eh bien non.

Guerdat/Dynamix de Belhème

ne peut faire mieux que 4e (0+4), Fuchs est out au premier tour (4 pts) et Julien/Dubai du Cèdre (0+4) suit Guerdat à la 5ème place.

C’est l’Allemagne qui domine le podium avec Vogel et Kukuk en 1 et 3, le Franco-Irlandais Mark McAuley en 2 avec Lady Amaro.

Quel beau grand Prix, difficile, mais épatant à suivre. D’entrée, les choses se compliquent et il faut attendre le tiers des engagés pour voir se réaliser le premier sans-faute, celui de Richard Vogel/ United Touch’s. La route est longue, les 14 obstacles pour 18 efforts sont éprouvants. Souvent l’avantdernier, l’oxer garni de haies, ruine les espoirs. Ce sera le cas pour Delestre/Dexter, Fuchs/Leone Jei. Parti le premier au barrage, avec une maîtrise absolue, Vogel boucle son tour en 37’’14. Exceptionnel parcours qui ne laissera aucune chance à ses poursuivants, inspirant, à voir et revoir. McAukey assure le sans-faute, mais avec trois secondes de plus, idem pour Kukuk avec 4 secondes. On aurait aimé un bras de fer Vogel-Epaillard, le premier et le dernier des barragistes. Il n’eut pas lieu.

L’Américain Kent Farrington s’impose dans le Trophée de Genève, « la grosse » du premier jour.

Pour la sixième fois, et de surcroit avec sa jeune Toulayna, 9 ans, qui a damé le pion de Romeo 88 de Harry Charles (une fois de plus sur le podium) ou de Bond Jamesbond de Hay, l’étalon star de Grégory Whatelet… Une nouvelle recrue de choc pour l’Américain : à 9 ans, lancée dans le grand bain avec les frères Philippaerts, elle rafle en 2023 les GP de Wellington, Calgary, Traverse City, Rockwood ON (Can) avant Genève. What else ?

Samedi soir François-Xavier Boudant s’offre l’épreuve de vitesse dans le Prix du Rhône, avec l’étalon de 9 ans Egoki (Catoki x Sublime du Plessis by Kashmir V’T Schuttersho) qui avait débuté son concours par un magnifique sans faute et une très belle 3e place. « Un bonheur partagé avec Véronique et Pierre Bhavsar. » Il sera le seul sans-faute avec Elian Baumann, engagé avec le Bwp Hold Up Di Vico.

Samedi après-midi, à 14,30 heures s’est jouée la Coupe de Genève, une épreuve de très haute teneur unique, incluant une combinaison de 4 obstacles.

Steve Guerdat mène la danse avec Double Jeu d’Honvault (Kannan x Cook du Midour), le meilleur avant que Peder Fredricson et son fils de

■ CSI 5*-W - La Coruña : Harry Charles/Billabong du Roumois Au CSI5*-W de Stuttgart, il s’était incliné derrière Kevin et Beau de Laubry Z. Vendredi 1er décembre Harry Charles prend sa revanche à Casas Novas au CSI5*-W de La Coruna (Esp) avec le SF Billabong du Roumois, le fils de Mylord Carthago par Papillon Rouge et s’impose dans le Grand Prix 1,60 m avec l’étalon Bwp Sherlock (Bisquet Balou C x Malito de Rêve). Impressionnant coup double !

Vendredi le jeune Britannique de 24 ans s’était déjà imposé avec Billabong du Roumois en battant de trois dixièmes de seconde Julien Epaillard et le mâle de 12 ans Cancun Torel Z (Cosinhus), lui-même talonné par Julien Anquetin et Blood Diamont du Pont (Diamant de Semilly x Arpège Pierreville). 4e, un autre Britannique, Jack Whitaker, et le SF Valmy de la Lande, autre fils de Mylord.

Samedi, dans le Grand Prix 1,55 m Julien Anquetin avec son Blood Diamond du Pont né chez Matthieu Le Connetable, va damer le pion à tous ces cracks qui l’entouraient vendredi : Julien Épaillard et Cancun Torel Z, Jack Whitaker et le SF Valmy de la Lande, Harry Charles. Il s’impose devant le cavalier espagnol Jesus Garmendia Echevarria et le gris Callias, suivis de Christian Ahlmann et le Bwp Mandato vd Neerheide (Emerald).

■ CSI5*-W de Madrid : Sadran/Dexter de Kerglenn 4e Le 26 novembre 2023, Madrid célèbre la victoire de l’Allemand Marcus Ehning et son puissant Holsteiner Coolio 42 (Casalito x Quidam de Revel) dans le Grand Prix Coupe du monde de saut d’obstacles, le plus rapide d’un quadrige des seuls doubles sans-faute : Ben Maher et son phénomène SF de 9 ans Enjeu de Grisien, le Britannique, Mariano Martinez et Belanop vd Wijnhoeve Z (Berlin) et la Jeune Française Jeanne Sadran avec Dexter de Kerglenn, le fils de Mylord Carthago ! La Toulousaine pavoise à juste titre : « C’est mon premier sans-faute dans une étape Coupe du monde. J’avais déjà participé à d’autres étapes comme Lyon et Vérone mais sans réussir à atteindre le barrage. Il y a quelque chose de spécial avec ce cheval, il est jeune mais très prometteur. Aujourd’hui, il a été vraiment bon et j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. »

Dressage Madrid accueillait également l’étape Coupe du monde de dressage. La victoire est revenue à l’Allemand Matthias Alexander Rath et le Hanovrien Destacado FRH (Desperados), 73,196 % de moyenne. Morgan Barbançon Mestre et son complice de 17 ans, Sir Donnerhall II OLD (Sandro Hit) ont pris la deuxième place, 73 %. La Tricolore et son hongre de 17 ans n’avaient plus obtenu une note supérieure à 73 % sur ce test depuis le CDI 5* de Doha en début de saison 2021.

Lors de la Reprise libre en musique, la reprise dynamique et rythmée de Sir Donnerhall II OLD et sa cavalière sur des notes musicales de la chanteuse canadienne Céline Dion a été saluée par la très belle note de 78,030 %, et la quatrième place. Le second couple français, Alexandre Ayache et Holmevangs Jolene, crédité de 69,761 % dans le Grand Prix réalise une Reprise libre en musique qui lui a valu la belle moyenne de 74,295 %.

■ CSI 5* Riyadh Seul couple français à avoir fait le déplacement en Arabie saoudite à Riyad, Simon Delestre ne le regrette pas : 2 victoires et un podium… Il remporte avec l’étalon Kwpn I Amelusina R 51 (Dexter R x Chin Chin) le Grand Prix Coupe du monde le vendredi 15 décembre 2023. L’Allemand Christian Ahlmann et Classic Dream (Colestus), 2e seront les seuls

couples elle s’impose de deux dixièmes de seconde devant Harrie Smolders, très agressif tout au long du week-end avec Déesse de Kerglenn (Mylord Carthago*HN x Crusador), déjà 2e dans la qualif’ de vendredi, et avec Escape Z, 2e et 3e sur des cotes à 145. Après ses deux podiums avec Ustica Vd Kattevennen à Prague, nul doute que le quadragénaire néerlandais a le vent en poupe…

Le champion olympique Peder Fredricson offre également la 3e place du podium à la Suède grâce au petit-fils d’Iowa, Hansson WI. Côté dressage, toutes les pointures olympiques étaient présentes en même temps que la Française Morgan Barbançon Mestre et le fils de Zizi Top, Habana Libre A. Leur prestation dans le Grand Prix leur vaudra la moyenne de 72,674 %, synonyme de 9e place.

Le podium de tête sera inchangé entre le Grand Prix et la Freestyle, l’Allemande Jessica von Bredow-Werndl triomphant avec sa jument trakehner Tsf Dalera BB sur le carré de dressage avec la moyenne de 82,087 %. La Danoise Nanna Skodborg Merrald, 15e mondiale, médaille de bronze individuelle en Freestyle aux Jo de Tokyo la talonne avec la belle moyenne de 80 %, supplantant l’autre multi-médaillée allemande, Isabell Werth et son Wesphalien Emilio 107 (78,717 %).

Victoire éclatante de Richard Vogel et United Touch S à Genève (© FEI/Tiffany Van Halle)

autres doubles sans-faute. L’Italien Emanuele Camilli qui montait le Bwp Odense Odeveld (Diamant de Semilly x Querlybet Hero) complètent le podium.

■ CSI 4*/CDI 5* - Stockholm Petronella Andersson fait résonner l’hymne suédois en Suède dans le Grand Prix 4* 1,55 m grâce à sa jument Bwp de 9 ans Odina Van Klapscheut. Cette jument, 13e de la Finale des 7 ans à Lanaken sous sa selle en 2021 a répété ses gammes, régulièrement classée en 2023 avant de montrer de quel bois elle se chauffe cette saison, particulièrement à Wellington et La Baule sur 145 et 150 ; il s’agissait ici de leur première victoire en Grand Prix 4*.

Au barrage qui ne réunit que six

■ CSI4* Francfort Ce dimanche 17 décembre 2023, Francfort (GER) accueillait un Grand Prix 4* de saut d’obstacles.

Seuls doubles sans-faute des 4 barragistes Julien Anquetin et Z Ice Cube Z (3e la veille sur 1,50 m) remportent cette épreuve, comme le GP du CSI4* de St Lô un mois plus tôt. En effet, le Belge Koen Vereecke, associé à Kasanova de la Pomme (Bamako de Muze) ne pourra éviter la faute, pas plus que le Britannique Graham Gillespie et Veneno (Chacco Blue), 3e ni le Belge Rik Hemerijk engagé avec le Bwp Navarro Vt Eelshof (Jappeloup vh Dauwhof).

2e Français engagé dans cette épreuve, Edward Levy et sa jument de 9 ans Elfy du Pic (Type Top du Monteil) sont 8e.

C. Robert

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

ACTU ECONOMIQUE

Bockmann : un coup de jeune dans la tradition familiale La société Böckmann compte plusieurs entreprises et, au sein du groupe, d’environ 600 employés. Les produits sont vendus dans 33 pays du monde entier - mais il s’agit toujours d’une entreprise familiale. Depuis que le grand-père, Anton Bockmann, forgeron dans la ville de Lastrup en Basse-Saxe et passionné de chevaux, a conçu son premier van pour conduire ses enfants cavaliers sur les terrains de concours, deux de ses fils, Klaus et Gilbert, cavalier 5* ont repris les rênes de l’entreprise. La 3e génération est en marche : Stella, fille de Klaus, avec Justus, fils de Gilbert, a rejoint la direction de l’entreprise il y a six ans. Entretien.

La poignée de mains est ferme, le regard franc, les paroles enthousiastes. Plus étonnante, la confidence de Stella Bockmann, troisième de la lignée : c’est à 13 ans que la vente des vans lui parut une évidence : « J’étais assise sur mon poney et je me suis demandée, je ne sais pas pourquoi, ce qui se passerait si personne ne continuait l’activité. Je me suis dit que je voulais vendre des vans. » Stella Böckmann est l’héritière d’une lignée d’inventeurs et de cavaliers passionnés. La construction des vans et camions étant depuis ses débuts sous-tendue par l’écurie annexe, les Écuries Bockmann. Stella nous en explique la genèse : « C’est mon grand-père, Anton Böckmann qui a créé l’entreprise en 1956. Il a eu 4 enfants, il leur a appris à tous à monter à cheval parce qu’il était un amoureux inconditionnel des chevaux ; il en élevait par ailleurs ».

■ Le premier van « Les quatre enfants devaient se déplacer pour partir en concours avec leurs poneys, puis leurs chevaux. C’était après la guerre, il n’y avait rien pour le transport de chevaux. Mon grand-père construisit le premier van pour ses enfants. Puis il en fallut un deuxième, et ainsi de suite ; c’est là que tout a commencé.

En 1973 l’entreprise a atteint un mode de production plus industriel à Lastrup. Aujourd’hui, mon père Klaus Böckmann dirige Böckmann Fahrzeugwerke GmbH et mon oncle Gilbert Böckmann est à la tête de Böckmann Pferde GmbH. Mon oncle Gilbert est cavalier de saut d’obstacles et coach aux Écuries Bockmann, à 3 kilomètres de l’entreprise, où il se consacre également à l’élevage. Sa fille Léonie est cavalière également, de niveau international. » Nous en sommes à la troisième génération de cette entreprise familiale. Stella, fille de Klaus est la fille aînée d’une fratrie de 3 ; son cousin Justus, fils de Gilbert, qui a le même âge qu’elle a intégré l’entreprise également. Son père Klaus en effet est en train de se retirer et de leur laisser les rênes de l’entreprise.

■ « À 13 ans je voulais vendre des vans » « Dès ce moment au collège puis au lycée, en vacances j’étais souvent à l’entreprise. Après le lycée

Nous avions rencontré Stella à Equita Lyon

j’ai demandé à mon père les études que je devais suivre pour vendre des vans. Mes parents ont tenté de m’en dissuader, mais peine perdue : je suis partie en Australie, en Espagne (où j’étais déjà dans la vente de camions pour chevaux) puis j’ai entrepris des études d’ingénieur industriel à Hambourg et Stuttgart. Mon diplôme en poche je suis rentrée à Lastrup et ai intégré la société Bockmann avec mon cousin qui a étudié en Angleterre. Nous avons chacun passé près d’un an à la production - j’adore la technique et la production - avant de passer par les autres unités de l’entreprise en tant qu’étapes. Puis en 2020 le Covid est arrivé.. Mon père a vécu la quarantaine. Ce fut comme un boost pour moi et mon cousin : nous nous sommes retrouvés à 29 ans seuls pour prendre les décisions, parfois importantes, toutes choses qu’on n’apprend pas dans les livres. Lorsque notre directeur des ventes de l’époque s’est consacré à de nouvelles tâches, la question s’est posée : qui le remplace ? On a décidé que ce serait moi, et cela fait trois ans maintenant ».

■ L’esprit de famille « Nous sommes une famille, grande mais une famille tout de même, ce qui permet une réflexion commune constante et très souple : il n’y a pas de secteurs séparés, la production, la vente etc., même s’il y a des spécificités à chaque secteur… Mon cousin est plutôt orienté vers le marketing et la construction, je suis responsable des ventes. » Une ambition ancrée dans la réalité des besoins des cavaliers et des chevaux : « Mon rêve c’est que Bockmann se développe encore, c’est le rêve de toute entreprise, mais dans l’esprit de mon grandpère et de mon père : répondre aux problèmes de transport que parfois même le cavalier ou le propriétaire ignore. Je suis beaucoup en déplacement, au contact des clients, c’est très important d’être toujours à leur contact, écouter leurs problèmes de chaque jour. Les besoins évoluent, et vite. Plus généralement je pense que le plus grand challenge sera de répondre à ce que sera le futur des transports : personne ne

sait aujourd’hui avec quel type de carburant on va se déplacer ni qui conduira, humain ou robot ».

■ Une femme dans un monde d’hommes La jeunesse et la condition de femme de Stella dans un monde d’hommes ne sont pas un obstacle parce qu’elle respecte et adhère totalement à la philosophie de l’entreprise : « Nous ne sommes pas beaucoup de femmes dans ce type d’industrie, et j’ai affaire en majorité à des hommes ,donc c’est important que je reste moi-même tout en étant professionnelle. Mais j’ai une équipe extraordinaire, sans laquelle je ne serais rien. À mon âge, il y a beaucoup de choses que je dois encore apprendre. Ici, nous travaillons parfaitement en équipe, entre de nouvelles idées et d’anciens savoir-faire. Mon grand-père disait que c’était la meilleure idée qui devait l’emporter, qu’elle vienne du client, d’un technicien ou du responsable.

C’est notre philosophie, l’échange et l’écoute. Donc j’écoute beaucoup. » ■ Une fierté, et une passion C’est avec fierté que cette jeune femme détaille les chiffres clés de l’entreprise : « Le Groupe Bockmann, qui inclut plusieurs entreprises, dans différents pays compte 600 personnes. Et à Lastrup où nous nous consacrons aux vans, nous sommes 450. On vend plus de 25 000 camions et vans, pour un chiffre d’affaires de 114 millions d’euros chaque année. Le marché le plus important est l’Europe centrale, y compris le Danemark et la Suède. Mais nous sommes également présents au Canada, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande.

Plus de 33 pays dans le monde.

Cela me passionne : chaque pays a ses habitudes et ses lois, et c’est passionnant de devoir s’adapter à cela et trouver des solutions spécifiques à chaque marché.

Je fais ce métier avec tout mon cœur, il me passionne ; mes amis me prennent pour une extraterrestre parce que je voyage beaucoup, et que je passe mes week-ends en concours, mais ce n’est pas important. J’aime l’esprit d’entreprendre. » Propos recueillis par C.Robert

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Les Quétons, la marque qui galope plus vite que son ombre Depuis juin 2023, une nouvelle marque a été créée en Normandie. Il s’agit des Quétons et elle a été imaginée par deux cavalières animées par l’envie de faire sourire les gens à travers les chevaux.

Les Quétons met en scène nos amis poilus à travers de savoureuses illustrations humoristiques qui se déclinent sur des affiches, mugs, cartes postales et autres.

On en entend déjà certains dire « mais un quéton c’est un âne enfin ! ». En effet, le terme est originaire du Cotentin et désigne bien le cousin de nos chevaux. C’est exactement la réflexion que s’est faite Sophie Bonnemason, la dessinatrice de la marque en s’installant à Caen quelques années auparavant. « Je montais beaucoup à cheval et j’entendais les cavaliers dire qu’ils faisaient du quéton ou qu’ils allaient voir leur quéton, je trouvais ça un peu bizarre ». Les années passent et Sophie rencontre Virginie Maisonnier avec qui elle décide de fonder une entreprise dans le domaine de la Communication ainsi qu’une marque dédiée aux chevaux et à la Normandie. « Au moment de lancer le projet, nous avons utilisé ce mot comme nom de marque temporaire, nous voulions vraiment un mot normand, c’était important. Lors des phases de test, on s’est aperçu que les gens retenaient très facilement le mot et qu’il représentait bien le côté humoristique de notre univers donc nous l’avons gardé. », précise Virginie.

Aujourd’hui, les affiches et autres produits de la collection sont commercialisés en ligne sur www.lesquetons.fr et les deux créatrices développent des partenariats avec des acteurs locaux pour créer un réseau de revendeurs et développer de nouveaux projets en lien avec les territoires. L’objectif reste de faire sourire les gens grâce au chevaux.

E. R.

NORMANDIE

12 CSO Ponam-Club

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

PÔLE HIPPIQUE DE SAINT-LÔ L’AGENDA DE JANVIER

New Tour

Coupe de France de Horseball

Stage SHF

CSO Super As poneys

New Tour

Régional de Horseball

Dimanche 7

Mercredi 10 et jeudi 11

Samedi 13 et dimanche 14

Lundi 15 et mardi 16

Samedi 20 et dimanche 21

Mercredi 24 et jeudi 25

Samedi 27 et dimanche 28

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Hall du Pôle Hippique

Centre équestre du Pôle Hippique

Cheval Normandie

Centre équestre du Pôle Hippique

SHF

Centre équestre du Pôle Hippique

Cheval Normandie

Centre équestre du Pôle Hippique

New Tour : Roger Deslauriers aux manettes

Après le travail d’un premier groupe

Lancement en fanfare de la saison 4 du New Tour à Saint-Lô le 15 décembre avec au rendez-vous quelque 280 cavaliers sur des pistes montées par Yoan Lebouteiller. Affluence record pour ce

démarrage qui montre tout l’intérêt de cette initiative rendue possible par le soutien financier des départements de La Manche et du Calvados. Organisation « aux petits oignons » avec programme détaillé,

buvette et restauration. L’événement qui succédait aux deux sessions d’approbation des étalons de 2 et 3 ans a rassemblé bon nombre de marchands et professionnels, français et étrangers, à la recherche

de jeunes chevaux. Fort mouvement commercial déjà remarqué les jours précédents où les transactions ont été nombreuses.

Le lendemain, le Canadien Roger Deslauriers invité par les responsables du New Tour a animé une journée de stage dont ont profité une vingtaine de cavaliers par groupes de cinq. Satisfaction sur toute la ligne. Une session de même nature sera organisée prochainement à Deauville avec un autre intervenant.

Prochains rendez-vous de janvier : 10-11, 24-25 à St-Lô , 1718, 31-01/02 à Deauville. Février : 07-08 à Deauville et 14-15 à St-Lô.

Dans le même temps, les 10 chevaux acquis par la délégation algérienne des sports militaires lors du régional 3 ans de Cheval Normandie ont pris la route pour Le Bourget où les attendait l’avion-cargo du transport pour l’Algérie. Yoan Lebouteiller s’y rendra prochainement pour la mise en route de ces jeunes chevaux et une expertise auprès des cavaliers.

E. R.

Les grooms de la MFR de Balleroy au Jumping international de Saint-Lô

En situation dans le manège

Pénélope illumine la scène à Rouen

Cette année et pour la seconde fois, des élèves de la formation groom de la MFR de Balleroy ont été mobilisés en amont et pendant le Jumping dans le cadre d’un projet pédagogique visant à découvrir de l’intérieur une compétition de haut niveau.

Les élèves ont ainsi l’occasion d’assister les membres de l’association sur des missions variées telles que le montage, l’accueil des différents publics, le soutien aux équipes des boxes, le protocole de remise des prix. La formation groom est une formation récente dont la 4e promotion a fait sa rentrée en septembre. Dispensée sous forme d’apprentissage, elle s’articule sur une année avec 12 semaines d’école et le reste du temps chez un cavalier professionnel. Maxime Collard, Reynald Angot, Bernard Briand Chevalier ou encore Arianna Schivo (athlète

Pénélope Leprévost s’impose avec Texas

(© Pixels Events)

olympique italienne) ont accueilli des élèves ces dernières années.

Si les MFR de Balleroy et de Bournezeau sont dépositaires du

diplôme, ces deux institutions ont donné l’accès de cette formation à deux autres centres : la MFR de Saint-Flour et l’IFCE du Haras du

Pin. Un examen national commun sera organisé en 2024 pour les 4 centres de formation à l’IFCE de Saumur.

Plus d’infos et plus d’images sur

lecheval.fr

Les femmes à la barre ce dimanche à Rouen. Après la victoire de Nathalie Mack dans le 2* avec sa fille de Lamm de Fetan, Baccara de l’Aubépine, ce sont les cavalières qui ont allumé le feu du 4* au parc des expos. Devant un public complètement acquis à sa cause, Pénélope Leprévost et son Texas retrouvé ont enlevé ce Grand Prix dont Grégory Bodo avait particulièrement soigné la saveur. Barrage au tracé d’anthologie avec deux grandes diagonales et des angles serrés. Du tour initial, 12 prétendants sont revenus en finale. Trois doubles sans-faute : celui de Pénélope et Texas, celui de l’Irlandaise Jessica Burke/Express Trend et celui du Britannique Tim Gredley avec le hongre Bwp Medoc de Toxendria (Der Senaat 111).

Démonstration dans cette affaire de la magnifique Diamantina Beaufour (Diamant-Cassini I) et Valentin Besnard, 4e au final, sans-faute

aux obstacles mais 1 pt de temps.

La baie de 10 ans qu’a fait naître Eric Levallois, aussi douée que sa propre sœur Dynastie 2e l’an dernier du 4* de Rouen, a fait preuve d’une aisance extraordinaire. Avec Texas dont Eric est co-propriétaire, ce sont deux chevaux de l’écurie Beaufour qui figurent dans les quatre premiers du classement final. Après un temps de repos, Texas (Tornesh 1042), champion de France Elite en 2022 avec Pénélope, revient au mieux de sa forme.

Jessica Burke qui s’est distinguée à Lanaken avec Good Star du Bary (« un excellent cheval » commente-t-elle) était ravie de cette 2e place normande avec Express Trend (Future Trend), hongre de 13 ans qui avait remporté le Trophée des Sponsors du CSI4* de Saint-Lô en 2022. Sa plus belle victoire est sans conteste celle du GP 1,55 m CSI5*-W de Sharjah (UAE).

E. R.

NORMANDIE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

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Grand soleil sur le Versailles du cheval

En grande Pompe. Porté sur les fonts baptismaux lors du championnat d’Europe de Complet et copieusement arrosé par les goupillons célestes d’une eau qui ne fut pas bénie, le PISE - acronyme de Pôle International de Sports Equestres - a été officiellement baptisé le 30 octobre au Haras du Pin. Ses « parents », essentiellement Hervé Morin, président de la Région et Christophe Debalorre, président du département de l’Orne, ont creusé les fondations du troisième pilier de ce qu’ils ont nommé le « triangle d’or » des sports équestres en Normandie, à savoir, le PISE, le PIC de Deauville et le Pôle hippique de Saint-Lô.

Le vieux Versailles du cheval a eu beaucoup de mal

Hervé Morin

■ Trois axes En grande pompe donc devant un parterre de 600 invités et des personnalités et grands témoins de la politique et de l’économie du cheval, tels le professeur Denoix, Julien Epaillard, Serge Lecomte, président de la FFE, Paul-Jacques Tanvez, l’homme des sols équestres, Richard Dick au nom de l’élevage.

Christophe Debalorre a fixé face à cet aréopage la feuille de route autour de trois axes : les sports, la formation et le développement touristique. Ambitieux projets. « Notre Pôle International des Sports Équestres nous permet d’entrer dans la cour des grands.

Et l’envergure que prend cette réception le confirme, ces installations de qualité font déjà référence à l’international. Les professionnels du jumping nous l’ont assuré, peaufinant l’organisation de grands rendez-vous au cœur de l’Orne dès l’an prochain. Par ailleurs, je vous confirme qu’un engagement a été signé pour l’accueil en vue de la préparation des Jeux Olympiques avec une très, très grande nation

à sortir du royal enlisement dans lequel l’Etat l’avait laissé. Morin et Debalorre y sont arrivés en y mettant de l’énergie, de la foi en la filière cheval et de l’argent : 24 M€ d’investissement financé en partie par la Région (plus de 9 M€) le fonds Eperon (1 M€) et le Département. La première tranche des travaux du Grand projet est achevée. Morin a fait de Debalorre le nouveau Louis XIV du Versailles du cheval.

Reste à lui trouver son Mazarin, sans doute Sébastien Leroux, l’actuel directeur. Souhaitons au nouveau « roi » que Saint-Lô « la malthusienne » [SIC] ne soit pas à son successeur ce que fut Varennes-en-Argonne à Louis XVI.

Christophe Debalorre

du sport équestre sur un autre continent qui a été séduit par nos installations sportives. Cette avancée considérable offre à notre Haras National du Pin, et aussi et surtout à notre beau département, une dimension toute nouvelle, mais ce projet désormais achevé et cet équipement aujourd’hui inauguré, ne constituent effectivement qu’une étape. En remerciant à nouveau l’ensemble des forces vives aux côtés du Conseil Départemental, je les invite à faire preuve du même enthousiasme pour la suite des projets. Soyons persuadés qu’il en sera de même pour les 3 autres volets : le volet formation, le volet tourisme, et le développement de la filière équine dont la mise en œuvre est maintenant lancée. Qu’il me soit permis de saluer tous les conseillers départementaux et l’unanimité avec laquelle ils ont fait du Haras National du Pin, leur cheval de bataille pour que notre département entre dans une 3e dimension. À l’image de la Vendée qui a son Puy du Fou, ou de la Vienne qui a son Futuroscope, l’Orne a fière allure avec son Versailles du cheval ».

■ « Pas de malthusianisme » En homme de cheval qu’il est, Hervé Morin a brossé le prospère tableau de la Normandie équestre : « quand on a la chance d’avoir une région qui a, pardon de le rappeler, 6 800 entreprises dans la filière équine, 1 milliard 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, quand on a la chance d’avoir plus de la moitié des chevaux, pas simplement de sport, mais de la totalité des chevaux qui naissent, qui sont en Normandie, 55 % de la totalité des chevaux des 3 disciplines naissent en Normandie. Quant au bout du compte vous avez environ 40 000 licenciés, on a là une équation qu’il nous faut en permanence entretenir. (…) Quand vous avez la chance d’avoir 20 000 salariés travaillant dans le monde rural, dans le sport équestre, ou dans le cheval en général, et bien vous vous dites que vous avez une pépite et que cette pépite-là il faut la cultiver matin, midi et soir, et il y avait un lieu qui était le Haras National du Pin, qu’on appelait dans l’histoire de France le petit Versailles, avec désormais un nouveau Louis XIV Christophe de Balorre,

eh bien, quand on a la chance d’avoir ce patrimoine historique et qu’on le voit tomber, c’est-à-dire qu’il nous a fallu faire combien de millions d’euros de travaux pour simplement remettre hors d’eau un certain nombre de bâtiments. Eh bien, il nous appartenait d’en faire un des joyaux (…)

Et je le dis aux Manchois qui parfois se disent « Mais si vous faites Le Pin, ça va être compliqué pour St Lô », c’est idiot, c’est malthusien. La France est morte de malthusianisme à de nombreuses reprises. C’est comme les 35 h, moins vous travaillez plus vous aurez de boulot pour les autres, ça n’a jamais été comme ça. Plus il y aura d’activité, plus y aura de développement, plus il y aura de croissance, plus il y aura d’investissement, plus l’activité globalement continuera à croître. Et c’est ce schéma-là qu’on a décidé d’emprunter à travers cet investissement, c’est parce qu’on sait que derrière il y a une activité économique, il y a de l’emploi, il y a du développement et il y a de l’aménagement des territoires ».

Le « Roi Christophe » vu par l’illustratrice Sof Bonnemason

■ Recherche, enseignement, tourisme Là ne s’arrête pas le renouveau du Pin. Hervé Morin en a détaillé avec gourmandise et précision les contours. Ce qu’il appelle le 2e pan du « carré magique » c’est la recherche et l’enseignement supérieur avec le Cirale pour lequel la Région a investi 40 M€ dans le Cavaldos pour accueillir la totalité de la formation vétérinaire équine en France soit 400 à 600 étudiants en permanence.

Le 3e pan, c’est le sport. En exemple, le Normandy Summer Tour initié par Christian Paillot. « Quand Christian Paillot amène des écuries du Pérou, du Chili, de Colombie, des États-Unis, derrière

ça veut dire quoi ? Ça veut dire des gens vont s’installer, vont embaucher, vont investir, consommer pendant des semaines et des mois, consommer dans la filière équine et consommer dans la région tout entière. On a la chance là d’avoir un modèle absolument exceptionnel et extrêmement rare de la concentration de tous ces éléments ».

Quant à l’avenir touristique, il passe par une renaissance totale du château transformé en hôtel avec une cinquantaine de chambres et l’arrivée d’un chef étoilé. La construction de cabanes dans les arbres ajoutera un plus à la destination touristique.

E. R.

600 invités à cette inauguration

Normandy Summer Tour « On a tout, explique Christian Paillot, installé en Floride depuis quelques années et dont le retour en Normandie a été sollicité par Philippe Augier maire de Deauville et Hervé Morin. Si vous prenez le triangle d’or, Le Pin, Deauville et St Lô, on a une production de poulains exceptionnelle, un réseau de formation de jeunes chevaux, la SHF, qui est unique au monde, des circuits de compétition de très haut niveau, le 1er élevage

au monde, Julien le 2e (NDLR 8e depuis) cavalier mondial, encore lui. Sur la liste des 22 meilleurs cavaliers français 1/3 est basé en Normandie, ça veut dire que tout est ici pour qu’on attire le monde entier parce que nos chevaux sont de très bonne qualité, nos circuits sont excellents, il faut juste qu’on le fasse savoir. Le Normandy Summer Tour a juste servi à rassembler les énergies. On est obligés absolument de se regrouper avec une

enseigne commune. La première année, les Américains, les Brésiliens, les Colombiens, les Chiliens, les Péruviens, les Équatoriens, les Mexicains et les Canadiens sont venus, en 2024 ils seront deux fois plus nombreux et le Normandy Summer Tour 2024 aura 14 étapes contre 5 l’année dernière.

Y seront ajoutées les étapes de Canteleu, Notre-Dame-d’Estrées, St Gatien et St Lô où il y aura 2 étapes. »

Le PISE c’est :

Le Percheron, c’était l’emblème du Pin

• Quatre pistes subirriguées pour une meilleure gestion de la ressource en eau.

• Trois-cents boxes spacieux et confortables pour le bien-être des chevaux. Surmontés de toits végétalisés pour améliorer la régulation thermique.

• Un espace vétérinaire avec salle de soins.

• Un bâtiment d’accueil comprenant bureaux, boutique, salle de presse et bien sûr, restaurant panoramique, le tout conçu à partir de matériaux de nouvelle génération.

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NORMANDIE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Cheval Normandie : le grand rush des 3 ans

Kamaro de l’Abbaye, 1er du mardi matin

Koachella Tame, 1re du mardi après-midi

Kaline Charbonière, 1re du mercredi matin

Karta Bella du Lozon 1re du mercredi après-midi

300 chevaux ont défilé pendant deux jours de tôt matin à tard le soir, devant les juges du saut en liberté, du saut monté et du modèle dans une organisation impeccable et un timing absolument respecté. Buvette et restauration étaient assurés et la convivialité a régné pendant ces deux jours où la meilleure

des vitrines 3 ans normands a suscité l’acte d’achat. Il y eut en effet du commence en particulier de la part de la délégation algérienne des sports équestres accueillie par Michel Mesnil, le président de Cheval Normandie. Huit chevaux parmi les lauréats des podiums sont partis de l’autre côté de la Méditerranée. Ce

marché, signé à l’ambassade algérienne à Paris, porte sur quelque 200K €. Il y eut un fort mouvement commercial lors de cette session d’automne.

L’élevage de la Cense était le plus représenté avec 13 chevaux, de Laume avec 12 chevaux, le Mesnildot, 11 chevaux, Manciais, 8 chevaux et Semilly dans la même proportion.

Le lot était fractionné en quatre sections avec deux rappels par jour pour les trois premiers de chaque section.

Pas vraiment de domination « paternelle » parmi ces douze élus, peu d’écart dans les notes finales. La meilleure note (18) au saut en liberté est obtenue par Kaifa du Vivier, une fille de Falcone Mouche-Socrate de Chivre à Benoît Marceau de Brecey.

Diamant de Semilly donne à Kaline Couvane la note de 17.50 du saut

en liberté.

Kingsland de la Cense (Five de Francaa) se distingue par les meilleures notes aux allures (18.25) et au saut monté (18). Au modèle, Koachella Tame (Festival d’Argouges) à Denis Brohier est imbattable avec 17 mais tout juste égalée par sa voisine d’écurie Kiara Tame (Armitages boy) 1re du local à St Lô.

E. R.

Les classements Lecture : Cheval (Père et Mère x Père de mère) - Engageur

Mardi 28 novembre matin 1. Kamaro de l’Abbaye (Ekano Dks et Diaz de l’Abbaye x Nartago) - Frederic, Jean Jacques et Louis Leconte; 2. Kiss Mee d’Avril (Gentleman d’Elle et Rainette des Pres x Rosire) - Valerie Bidet; 3. Kaline Couvane (Diamant de Semilly et Lumiere d’Avril x Scherif d’Elle - Yolande Bacle; 4. Kafeiine Guilloterie (Diamant de Semilly et Noblesse d’Elle x Kannan) - Simon Body; 5. Kerica d’Ariel (Dollar du Rouet et Dorine d’Ariel x Diamant de Semilly) - Aurelien Carbonnel; 6. Kandy Domain (Candy de Nantuel et Sorayadomain x Calvaro) - Catherine Binet; 7. Kaifa du Vivier (Falcone Mouche et Psychee du Vivier x Socrate de Chivre) - Benoit Marceau; 8. Keihaiwej de la Cense (Rock’n Roll Semilly et Lamarina x Larimar) - Emmanuel Vincent; 9. Kiara d’Elle (Athos d’Elle et Tiara de Cartigny x Looping d’Elle) - Ecurie d’Elle; 10. Kentucky du Lirot (Qlassic Bois Margot et Cheilane de Blondel x Nonstop) - Jérémy Rolland.

Mardi 28 novembre après-midi 1. Koachella Tame (Festival d’Argouges et Groseille Tame x Windows Vh Costersveld) - Denis Brohier; 2. Kaola Stsimeon (Conthargos et Stella de St Simeon x Papillon Rouge) - Samuel Dumas ; 3. Kiara Tame (Armitages Boy et Taquine Tame x Helios de la Cour Ii) - Denis

Brohier - 17/15,75/16,25/14,50 - 16,22; 4. Kaline des Ibis (Cashpaid J et F et Praline des Ibis x Narcos II) - Marie Christine Djindjian; 5. Kaolak de la Cense (Mylord Carthago et Rush On du Houssoit x Ksar Sitte) - E. Vincent; 6. Khal H Vdvanheste Nrd (Cartani et Rumeur de la Folie x Charleston du Cap) - Noemie Robert-Dinay; 7. Kunzite Richemont (Contendro et Oaristys Richemont x Elan de la Cour) - Pierre Couppey; 8. Kandy d’Ange (Athos d’Elle et Fama de Carville x Nippon d’Elle) - Franck Costil; 9. Kaporal Longane (Echo Longane et Technique de Laume x Mr Blue) - Christian Morel; 10. Klassic d’Ange (Made In Semilly et Vickie d’Ange x Nippon d’Elle) Franck Costil.

Mercredi 29 novembre matin.

1. Kaline Charboniere (Malito de Reve et Doree Charboniere x Padock du Plessis) - Daniel Dairou; 2. Kolida du Mesnildot (Vleut et Olida du Mesnildot x Grenat de Grez) - Antoine Hervieu; 3. Kimiokys de Chaux (Untouchable et Une Lady Doucette x Mylord Carthago) - Cyrille Lecocq; 4. Kamelia des Forets (Untouchable et Grenade des Forets x Cicero Z) Guy Belooussoff; 5. Kiera d’Ermisserie (Contendro et Tess d’Ermisserie x Diamant de Semilly) - Sylvain Lecardonnel; 6. Kimie de St Jean (Nippon d’Elle et Dam’zelle Duverie x Corofino) - Eric Chaudet; 7. Kaline d’Elle (Conten-

dro et Nymphe d’Elle x Adelfos) - Sebastien Tence; 8. Katoucha du Moulin (United Sunheup et France du Moulin x Padock du Plessis) - Jean-Luc Saillard; 9. Kinette de Vesquerie (Ekano Dks et Toscane de Vesquerie x Helios de la Cour II) - Jerome Coulombier ; 10. Kellemoi de Sisse (Forever Yellow et Royale de Sisse x Orlando) - Olivier Hue.

Mercredi 29 novembre après-midi : 1. Karta Bella du Lozon (Mjt Nevados S et Dolce Vita du Lozon x Kannan) Pascale Bonnemason Cassiere; 2. Kingsland de la Cense (Five de Francaa et Kwidante x Zorro) - E.Vincent; 3. Ksora Semilly (Andiamo Semilly et Celeste Mury Marais Z x Calvados Z) - Richard Levallois; 4. Karene du Bidou (Bisquet Balou C Vd Mispel et Galathea de Blondel x Lauterbach) - Charles Hubert Blin; 5. Kookai de la Cense (Rock’n Roll Semilly et Alina v’t Merelsnest Z x Arko) E.Vincent; 6. Kiroise des Monceaux (Balou du Rouet et Belya des Monceaux x Mozart des Hayettes) - Chantal Magdelaine; 7. Kalipso de Vesquerie (Bisquet Balou C Vd Mispel et Gladiss de Vesquerie x Kannan) - Jerome Coulombier; 8. Katome Deurie (Atome des Etisses et Lotharia de Guise x Narcos II) Alain Goffinet; 9. Kracotte d’Osvin (Delstar Mail et Fee d’Osvin x Malito de Reve) - Jerome Coulombier; 10. Kim du Bois (Dollar du Rouet et Sawandha du Bois x Canaletto - Alain Goffinet.

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

NORMANDIE

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Kiss Mee d’Avril, 2e du mardi matin

Kaline Couvane, 3e du mardi matin

Kaola Stsimeon, 2e du mardi après-midi

Kiara Tame, 3e du mardi après-midi

Kolida du Mesnildot, 2e du mercredi matin

Kimiokys de Chaux, 3e du mercredi matin

Kingsland de la Cense, 2e du mercredi après-midi

Ksora Semilly, 3e du mercredi après-midi

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NORMANDIE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Le Lirot, entreprise « Elite »

Plus qu’une simple visite de courtoisie, la présence de Sylvain Letouzé, conseiller régional en charge des sports chez Jérémie Rolland et Marion Guérin à Pirou l’autre jour. L’élu accompagné par Mme Noëlle Leforestier, maire de Pirou, Hedwige Colette, conseillère départementale, des représentants de la Chambre d’agriculture, l’assistante du député Stéphane Travert ont visité les installations de l’écurie du Lirot, bien connue du monde du cheval et lui ont décerné un label « Elite ».

En moins de 10 ans, l’écurie du Lirot a conquis ses lettres de noblesse en élevage comme sur le plan de l’enseignement de l’équitation. « A Lamotte, 23 podiums sur 27 engagés » annonce fièrement le cavalier.

Depuis septembre de cette année, le centre équestre a ouvert une nouvelle activité destinée aux personnes en situation de handicap et en difficulté sociale. L’établissement, qui voit chaque année la naissance de 10 à 15 poulains et participe à une forte activité sur

CSO - CANTELEU (76) - 7-10 DÉCEMBRE

La Pro 1 à Jean Francois Filatriau/ Gershwin Dromelle GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Patrice Delaveau/ Epona de Saint Fray; 2. Ilona Mezzadri/Diamond’s Dream; 3. Jean Francois Filatriau/Cap Libellule; 4. Julien Anquetin/Baya du Ter; 5. Jean Francois Filatriau/Fulgurant de Lolivier.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Sophie Escande/ Antarius de Pazray; 2. Iphigenie Deray/Gaia de Reve; 3. Antoine Helie/Game de Lyons; 4. Valentin Marcotte/Talis Vd Heffinck Z; 5. Maxime Anquetin/Houston D.S..

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Jean Francois Filatriau/Gershwin Dromelle (0+0 et 35’’28); 2.

Autour de Iguana de Lirot, déjà mère de 6 poulains

les terrains de concours, poursuit un programme d’extension soutenu par la Région avec l’octroi de subventions FEADER pour un montant de près de 90 K€ qui ont servi à financer les constructions d’un bâtiment de stockage, d’un barn Cheval Liberté de 10 boxes et d’une stabulation. Dans les investissements à venir, figure

la construction d’un nouveau manège. L’écurie du Lirot accueille aussi les quatre chevaux des gendarmes de la Garde républicaine qui veillent à la sécurité des parcs à huîtres du secteur.

L’élevage y est ici pratiqué de la conception du poulain à sa valorisation en concours. C’est là qu’a été élevé

l’étalon Happy Day d’Iscla, champion du testage 2020, propriété de Jérémie. L’étalon Ideo du Lirot est né là comme Iguana du Lirot, championne de sa génération de 3 ans à Lyon.

Joli coup de projecteur des élus sur la filière équine normande.

E. R.

Adrien Debarge, lauréat du Trophée Equi-projets Equi-projets est un service d’aide et d’accompagnement à la création d’activités équines en Normandie. Ce service est porté par le Conseil des Chevaux de Normandie en partenariat avec des acteurs majeurs de l’installation en agriculture que sont : Equicer, la Safer de Normandie, le Crédit Agricole de Normandie et Equiressources.

Samuel Lepagneul/Figo de Cordrac (0+0 et 35’’42); 3. Jean Francois Filatriau/Cap Libellule (0+0 et 35’’57); 4. Edward Levy/Catchar Mail (0+0 et 38’’87); 5. Julien Anquetin/Fun d’Elle (0+4 et 34’’85).

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Clara Sevault/ Alexander L (0+0 et 38’’91); 2. Oceane Dujardin/Easy de Bienvenu (0+0 et 40’’63); 3. Melanie Perrot/Aspen des Carmilles (0+4 et 37’’91); 4. Alicia de Bastos Ribeiro/Alaska des Nepliers (4 et 61’’12); 5. Isabelle Mazza/ Ferssenn de Kerglenn (4 et 62’’64).

CSO - DEAUVILLE (14) - 1ER-3 DÉCEMBRE

Hugo Breul/ Copenhague Villa Rose les meilleurs GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Charlotte Lebas/ Canter de la Vallee; 2. David Chartier/Ultra du Maizeret; 3. Zoe Aernout/Boumbalis; 4. Faustine Laferrerie/Gazelle de Coquerie; 5. Christophe Grangier/Ekita Mail.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Christophe Grangier/Ekita Mail; 2. Christophe Grangier/ Filae d’Ouilly; 3. Louise Alston/Mack The Knife; 4.

Rudy Cock/Joske; 5. Manon Jan/Castleforbes Fedora.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Hugo Breul/Co-

penhague Villa Rose (0+0 et 31’’63); 2. Felicie Bertrand/Domina Vh Scheefkasteel Z (0+0 et 34’’13); 3. Alban Notteau/Tzarus de Rima (0+4 et 32’’26); 4. Alexis Deroubaix/Grabuge (0+4 et 32’’86); 5. Meryl Cottard/Drasco (0+4 et 33’’39).

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Clara Barry/ Fashion des Iris; 2. Noeline Sol/Early April d’Harvest; 3. Noa Constantin/Ultrason de Carolles; 4. Alice Aubry/Glasgow de Karia; 5.

Alizee Deriviere/Glam de Pegase.

Le Trophée Equi-projets cherche à mettre en lumière un projet contribuant à la promotion et à l’excellence de la filière équine Normande en prenant en considération les enjeux environnementaux, sociaux et de bien-être animal.

■ Adrien Debarge, un candidat aux valeurs bienveillantes Avec déjà un pied dans le monde professionnel de la filière équine à l’âge de 18 ans, Adrien Debarge a eu la chance de travailler en alternance dans une écurie de propriétaires où les valeurs humaines telles que le respect, la convivialité et la bienveillance étaient au cœur des préoccupations. Dans un cadre propice à l’épanouissement, sa voie s’est confirmée et le jeune homme a poursuivi cette expérience enrichissante avec le diplôme « préparateur de jeunes chevaux » délivré au Haras du Pin (61). Il a par la suite intégré diverses écuries renommées telles que les écuries Van

Lauréat du Trophée Equi-projets 2023 : Adrien Debarge - Les Écuries du Merisier

Paesschen en Belgique et les écuries Billot en France où il a pu monter en compétences.

Si Adrien Debarge était pleinement épanoui d’un point de vue hippique, l’enseignement et les relations avec les clients lui ont manqué.

C’est ainsi que l’idée de son projet est née : créer un lieu où les cavaliers pourront évoluer techniquement, mais où ils pourront également partager des moments conviviaux au sein d’un cadre naturel au service du bien-être du cheval et du cavalier.

■ Un projet maîtrisé Malgré son jeune âge, Adrien Debarge a méticuleusement pensé son projet. Grâce à son investissement exemplaire et son professionnalisme dans son parcours à l’installation, il a pu développer et penser la création de son lieu sur tous les plans : offre, analyse financière, business model...

Un projet mûrement réfléchi et travaillé, pour une offre correspondant à un segment de marché bien défini et qui fait preuve de différenciation marketing face au reste de ses concurrents.

L’Equirando 2025 sera normand En 2025, rendez-vous en Normandie pour LE rendez-vous phare du Tourisme équestre, du vendredi 25 au dimanche 27 juillet 2025 à Bagnolesde-l’Orne (61). Zoom sur cette nouvelle destination.

L’Equirando est maintenant reconnu comme le plus grand rassemblement de cavaliers et meneurs pratiquant l’équitation de Pleine nature d’Europe. Elle tient son nom de la contraction des mots Équitation et Randonnée.

Les participants, appelés Equirandins, viennent des quatre coins de France et d’Europe puis convergent en toute liberté vers le lieu de ralliement. Le principe est simple : chacun part d’où il le souhaite, accompagné ou non, en solo, en duo, en famille ou bien entre amis. Qu’elle soit composée d’équidés montés, bâtés ou attelés, la chevauchée peut durer

de-l’Orne possède un patrimoine historique et culturel très riche, niché dans un joli écrin de verdure.

trois jours, une semaine, un mois ou davantage. Un minimum de 100 kilomètres sera parcouru par tous lors de la randonnée d’approche.

Durant les trois jours de festivités, cette fête des amoureux du cheval devient alors une fête du terroir : après avoir découvert les paysages et le patrimoine de la région, les Equirandins goûteront la gastronomie locale et seront plongés dans une atmosphère typique.

La marche d’approche est faite sans esprit de compétition, dans le plus grand respect du cheval, du monde rural et de l’environnement. Elle permet, lors de chaque étape, de nouer des liens exceptionnels entre les Equirandins et

les personnes qu’ils croisent sur leur chemin ou qui les accueillent, contribuant ainsi à faire vivre la tradition orale des régions traversées.

■ L’Orne comme terre d’accueil Pour cette nouvelle édition, c’est Bagnoles-de-l’Orne qui accueillera l’Equirando. Cette commune de 2 700 habitants, située au sud de la Normandie et au cœur du pays d’Andaine, doit sa renommée à sa station thermale, reconnue attrayante et très touristique, qui accueille plus de 10 000 curistes par an. Avec son casino, son quartier Belle Epoque, son golf, son hippodrome, son château, son parc et son arboretum, Bagnoles-

La forêt domaniale des Andaines, qui entoure le site d’accueil de l’Equirando 2025, promet d’être un terrain de jeu à grande échelle pour les randonneurs ! Cet ensemble boisé comporte plus de 450 kilomètres de circuits, étendus sur toute sa superficie. Très portée sur le tourisme et les activités de Pleine nature, longée par le GR 22 en lisière de forêt, Bagnoles-de-l’Orne permettra aux randonneurs venus de toutes les directions de profiter du calme et de la verdure si caractéristiques de la Normandie.

Cette édition se trouvera d’ailleurs en plein cœur du Parc Naturel Régional Normandie-Maine. Ce dernier, reconnu Géoparc mondial Unesco, abrite des paysages singuliers : escarpements rocheux, à-pics, eaux vives, belvédères… autant de merveilles qui affirment l’identité de ce territoire.

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PAYS DE LA LOIRE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

17

GN FFE - AC PRINT DE CSO AU MANS (72)

20e victoire signée Mathieu Billot avec Chacceldi Le 16e circuit du Grand National FFE - AC Print de CSO, édition 2023 s’est terminé au Boulerie Jump à l’issue d’un duel entre les deux premières équipes au provisoire, à un point d’écart seulement. Mathieu Billot, qui représentait son écurie Antarès-EBM, en tête depuis la victoire de son équipier savoyard JeanLuc Mourier à Equita Lyon avec Gravity LCH, a dominé la Pro Elite Grand Prix, face à Alexis Deroubaix et Victor Laudet, qui restent 2e. C’est une 20 e victoire pour Mathieu (avec 9 chevaux différents…), et la 4e de l’écurie. Chapeau bas !

Sont pris en compte les 7 meilleurs résultats de chaque écurie et les points bonus des Jeunes.

■ Et les jeunes ?

Entrent donc en compte dans la victoire finale les performances des « jeunes » des équipes, en l’occurrence Alice Laisné dans l’équipe de Mathieu Billot et Jean-Luc Mourier. Elle a cette saison performé dans les épreuves Under 25A, avec 3 podiums en compagnie de son

gard, Jérôme Hurel/Byron du Telman. Bref, du lourd. Ils ne seront que 2 à tenir la pression, Edouard Chauvet devançant d’un cheveu (deux dixièmes), avec la puissante alezane Zia Mia de la Bonn Z (Zandor Z), Marie Demonte et la fille d’Ogrion des Champs, Epona du Quesnoy, déjà habituées des 1,50 m.

Mathieu Billot/Chacceldi (© FFE/PSV)

crack Emerald Sitte*Litière-Cheval.com, et s’est imposée dans la Coupe des Nations du CSIO Jeunes Cavaliers de Gorla Minore, ce n’est pas rien ! Le jeune Breton Leo Nerzic officiait aux côtés d’Alexis Deroubaix et Victor Laudet et pris du métier avec sa Diva de Cazeneuve à Auvers, Saint-Lô, Hennebont et Montfort sur Meu. Troisième, l’Écurie Selle Expert Saumur Action Formation rassemblait Edouard Chauvet et Allan Pacha, le jeune Armel Chalier s’étant récemment illustré en finissant 2e du Grand Prix 2* d’Equiseine avec son anglo-européen Bodygard (Lord des Hayettes), 7e du GP Pro 1 au Mans. Quelle progression cette saison !

■ A l’aube de la Der des Der… Les favoris sont en forme, ils se sont illustrés les deux jours précédents lors des épreuves majeures. La Pro Elite est loin d’être jouée… En effet dans la 145 à barrage du vendredi, c’est Edouard Chauvet qui s’impose, et sans appel, lors d’un barrage à 9 dont Mathieu Billot sera exclu avec Chacceldi, 4 points. On y retrouve tous les protagonistes des équipes en lice, dont 2 avec 2 cartouches : Felix Jarry avec Danonzo et El Gaura, Marie Demonte avec Epona du Quesnoy et Forban de Beliard, mais aussi Stéphane Dufour/Diego de Blondel, Armel Chalier/Body-

La veille, samedi, dans la vitesse 1,45 m, Mathieu Billot avait déjà planté son drapeau, vainqueur avec Bashung Courcelle (Lamm de Fetan x Jazz Band Courcelle), qui s’était illustré dans la Pro 2 de Deauville début octobre, talonné par quatre autres couples de cracks : Benoît Cernin, 2e avec la jument de Nathalie Letoublon, Danaide de Rueire (Kannan x Bayard d’Elle), suivi de Marie Demonte et le jeune Flashing de Riverland, autre fils de Kannan, Agathe Martin et sa jument Chacelle (Chacco Blue), qui remportera le GP Pro 1 du lendemain, et Alexis Deroubaix avec le 8 ans Feedback des Forêts (Ogano Sitte et Volvic des Forêts).

■ L’ultime Pro Elite 2023 Ils étaient 37 couples dans cette Pro Elite Grand Prix 1m50 construite dans le Grand Hall par Vincent Molard et ses assistants, comme dans l’étape de Deauville.

Outre le duel de tête d’autres équipes étaient au coude à coude.

Ils ne seront que 6 rescapés du premier parcours difficile : Patrick Guimbal, premier sans-faute avec

Mistral D puis Régis Villain avec Nina Simone DKS... Axelle Lagoubie et son bondissant Denfer de la Folie, Marie Demonte et la plus jeune du barrage, Epona du Quesnoy (Ogrion des Champs) et Nicolas Layec (ne courant sous aucune couleur d’écurie) avec l’étalon de Bruno Rocuet Best of Iscla les rejoignent. Mathieu Billot échoue avec ses deux premiers chevaux mais il est venu avec une troisième cartouche et gagne son ticket pour le barrage avec l’étalon gris Chacceldi, un fils de Chacco Blue qui lui avait déjà offert la victoire lors de l’étape de Tours Pernay, et la 2e place à Jardy en début de saison, alors qu’il le monte depuis un peu plus d’un an.

Patrick Guimbal s’élance le premier et son puissant étalon Bwp Mistral D (Cornet’s Prinz), à l’image de l’excellente saison qu’il a réalisée se joue des obstacles en 38’’76. A vouloir faire mieux Régis Villain, Marie Demonte et Axelle Lagoubie tour à tour se font piéger et seront 4e, 5e et 6e.

Nicolas Layec avec Best Of Icla peut être redoutable, et il sait que Billot est rapide : il va tout donner et baisser le chrono de près de deux secondes (36’’90). Le Normand Mathieu Billot va serrer les courbes et survoler la dernière ligne pour finir en 36’’38. Cette 15e étape est donc gagnée pour l’écurie Antarès - EBM comme celles d’Auvers (50), de Tours Pernay (37) et de Lyon (69) cette saison.

Belle sortie La Fédération équestre internationale (FEI) a pour Carouzo Bois Marotin officialisé la nomination

du Ligérien Xavier Le Sauce comme membre du jury pour les prochaines épreuves olympiques de concours complet à Versailles (78). Une consécration pour ce professeur d’histoire et de géographie, président du CDE de Loire-Atlantique.

Maxime Livio/Carouzo Bois Marotin

et 3e à Arville (Bel)). Il finit à la 3e place du Grand Prix 1,30 m, exæquo avec Serge Babkin et son vénérable mais toujours vert Sherif des Bruyères.

L’épreuve fut remportée confortablement par Théo Lemarre, pas encore 20 ans et une jeune jument grise de 6 ans, Cleo de Will Z (Windows Vh Costerveld x Marlou des Etisses) qui clôture de belle manière une saison précoce bien remplie. Théo remporte par ailleurs la Pro 3 avec une autre 6 ans, signée Patrick Bizot, Happy d’Eole, fille de Malito de Reve (x Opium de Talma) qu’il nous tarde également de voir la saison prochaine sur les terrains.

C. Robert

Les classements GP Pro 2 (1,30 m) : 1.Theo Lemarre/Cleo de Will Z; 2. Alice Pinet des Ecots/Pally Blue Bois Madame Z; 3. Serge Babkin/Sherif des Bruyeres; 3. Ex-aequo Maxime Livio/Carouzo Bois Marotin; 5. Paulin Touron/Tango Rouge.

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Theo Lemarre/ Happy d’Eole; 2. Olivia Bourdiec/Hextase Eres; 3. Laetitia de Moustier/Glendora Ville; 4.

Son cheval Chacceldi a été sacré meilleur cheval du circuit. Ses propriétaires Daniel et Grégory Mouras vainqueurs du challenge dans cette catégorie. Kalliste Lahalle, qui s’occupe de ses chevaux depuis plus de six ans remporte le challenge des grooms. « Rendezvous en 2024 sur le circuit pour remettre en jeu notre titre ! » a conclu Mathieu Billot.

C. Robert avec FFE Classement de la Pro Elite Grand Prix 1m50 : 1. Mathieu Billot/Chacceldi (0+0 et 36’’38); 2.

Nicolas Layec/Best of Iscla (0+0 et 36’’90); 3.

Patrick Guimbal/Mistral D (0+0 et 38’’76); 4. Régis Villain/Nina Simone DKS (0+4 et 36’’49); 5. Marie Demonte/Epona du Quesnoy (0+4 et 36’’74); 6. Axelle Lagoubie/Denfer de la Folie (0+4 et 37’’77); 7. Patrick Guimbal/Bagatelle de Granlieu (4 et 70’’53); 8.Victor Laudet/Etadam du Breche (4 et 70’’58).

Classement final 1. Écurie Antares - EBM (Mathieu Billot, JeanLuc Mourier et Alice Lainé) = 64 pts 2. Écurie STH Hipavia (Alexis Deroubaix, Victor Laudet et Leo Nerzic) = 62 pt 3. Écurie Selle Expert - Saumur Action Formation (Edouard Chauvet, Allan Pacha et Armel Chalier) = 52 pts 4..Écurie Ar Tropig (Jérôme Hurel, Cédric Hurel et Dylan Ringot) = 43 pts 5. Écurie Cavaal Equi Sport - Equifoin (Pierre Louis Darbary, Elisa Mellec et Jean Alexandre Legras) = 42 pts

Xavier Le Sauce membre du jury en complet aux JO

CSO - LE MANS (72) - 8-10 DÉCEMBRE

Lors du dernier Jumping Amateurs et Pros de la saison au Boulerie Jump, Maxime Livio a clôturé sa saison prolifique, gagnant notamment avec Api du Libaire les CCIO4*-S de Jardy (par équipe et en individuel), d’Avenches (Sui) et le CCI4*-L de Montelibretti (Ita), lequel profite de la trêve hivernale.

Il était présent avec plusieurs chevaux de 9 ans (Epona Salam, Joël, Eagle du Montceau*FEH) mais avait aussi engagé Dragon de Hus (Con Air), qui s’empare du Grand Prix 1,35 m de belle manière avec l’étalon d’Allan Pacha, seuls sans-faute !

Il avait également engagé le mâle SF Carouzo Bois Marotin (Kannan x Flipper d’Elle), après sa belle saison (9e à Pau, 6e à Lexington (USA)

Déjà vainqueur de cette même étape en 2015 avec Shiva d’Amaury, c’est cette fois-ci avec Chacceldi qu’il s’impose avec une demiseconde d’avance.

Anne Laure Clement/Sarany du Domaine; 5.

Stephanie Guillon/Une Belle de Capavi.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Maxime Livio/ Dragon de Hus; 2. Etienne Dusart/Coeurdelou Pierderie; 3. Geoffroy Gravier/Unsi Soit Je Boisan; 4. Paul Alexandre Dimier/Laurier Bourbon Z; 5. Laetitia de Moustier/Easy Boy du Temple.

20 ans ainsi que du comité départemental olympique et sportif de Loire-Atlantique.

Xavier Le Sauce, Badminton 2023 (© Collection privée)

Le 18 novembre 2023, lors de l’assemblée générale de la FEI à Mexico (MEX), le Conseil de la FEI a approuvé la nomination des officiels de concours complet composant le jury des Jeux olympiques de Paris 2024. La Danoise AnneMette Binder sera présidente du jury et accompagnée par le Fran-

çais Xavier Le Sauce et l’Américain Robert Stevenson.

Depuis sa création en 1997, l’entreprise française West Cheval n’a cessé d’évoluer, grâce à son état d’esprit startup tourné vers l’innovation.

des objets, des personnes ou des animaux.

■ Son parcours Xavier Le Sauce, trente-neuf ans, est un juge international de concours complet “Level 4” installé en région nantaise. Les CCI *** et **** S de Strzegom,

West Cheval, un modèle d’innovation

Spécialisée dans la vente de matériel d’équitation pour les cavaliers et les chevaux, elle a récemment adopté le système d’identification RFID pour gérer ses stocks, constatant immédiatement les bénéfices de cette méthode.

Dernièrement l’entreprise a été prise comme exemple par la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de la Sarthe, qui a invité des dirigeants d’entreprises à visiter les locaux de West Cheval pour découvrir cette méthode qui permet de mémoriser et d’échanger des informations à distance dans le but d’identifier

le Bramham International Horse Trials ou le Hartpury Equine International Events n’ont plus de secret pour lui…

En parallèle de son activité d’officiel, il enseigne l’histoire et la géographie dans le secondaire et est également président du CDE 44, pour lequel il s’est investi depuis

Né en 1984 en Vendée dans une famille entourée par le cheval, mais non par l’équitation, il monte à poney pour la première fois à l’âge de cinq ans pendant les vacances scolaires. Après quelques années de pratique, il souhaite se former pour juger des épreuves Clubs et le voici lancé dans une carrière nationale, puis internationale à partir de 2012, d’officiel de compétition. Son ascension le mènera jusqu’à officier en CCI 5*. Il est également régulièrement juge pendant le Generali Open de France. À noter qu’il est aujourd’hui investi dans la transmission auprès de jeunes officiels en contribuant à des formations tant au niveau national qu’international.

C. Robert avec FFE

Fin de saison en Vendée

La journée s’est déroulée dans le cadre du Pôle européen du Cheval, avec, au programme, un pot d’accueil, la présentation de West Cheval par la fondatrice et dirigeante Coraly Hulin, la visite des locaux et la présentation des équipes, les explications du fonctionnement des outils, la démonstration et la mise en pratique.

West Cheval est une boutique en ligne qui vend du matériel d’équitation pour cavaliers et chevaux.

Elle s’adresse aux particuliers et aux professionnels. Elle propose une vaste sélection d’articles : tenues, protections, briderie, sellerie, produits de soin pour chevaux, et matériel d’écurie et de concours.

LC

Estelle Cael avec Valtelina de La Croix remporte l’Amateur Elite du Jumping des Sables d’Olonne

Au Pôle Équestre Vendéen de Sainte Foy on n’a pas non plus chômé en cette fin de saison, organisant un Jumping les 11 et 12 novembre et un concours de dressage à destination des Pros, Amateurs et Clubs, les 25 et 26

novembre. Tandis que l’Association des Éleveurs et Cavaliers Herbetais accueillait pas moins de 500 couples pour leur Jumping du 17 au 19 novembre aux Herbiers, et les poneys le 3 décembre.

BRETAGNE

18 MASTER ENDURANCE 2023

Les Riou et l’Argent en Endurance Élite

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Journée Breizh Complet : dimanche 14 janvier 2024 14 janvier 2024 à partir de 8h45, au Lycée Agricole La Touche à Ploërmel.

fet cavaliers d’endurance et montent leurs chevaux tous les quatre.

Ce hongre arabe (Djebel Lotois et Favela x Tango d’Ayres) clôture de la plus belle des manières une belle saison : 7e à Fontainebleau dans le CEI** 120 km, en mars, il sera 3e sur 120 km en juin, dans le CEI** de Fleurines de Chantilly avant de courir ici à Fontainebleau son premier CEI*** 160 km.

Sa mère Favela, née chez Yannick Vassas a couru quatre championnats du monde et d’Europe avec Lisa et l’équipe de France Jeunes Cavaliers dans les Guillaume Riou et Galice de Pervezen, 7 ans dans Lisa et Bibou de l’Aulne médailles d’argent années 2010. Jean-Luc, le des Championnats de France Elite de Fontainebleau la CEI* de Barbaste 100 km (Photos JL Riou) père de famille, résume cette saison et sa légitime Les 13 et 14 octobre 2023, l’asso- fierté : « Le fils rejoint sa championne de mère sens commercial (je dirais même plutôt à l’opposé ciation Grand Parquet Endurance Favela au palmarès du championnat de France en matière de taille). Mais la vérité finit par s’imponaturellement sur ces longues épreuves où le a organisé le Master d’endurance. 160 kms puisqu’elle avait pris la 3e place en 2011 ser cheval trotte 10 fois devant un staff vétérinaire de La CEI 3* 160 km a été le support à Corlay. » plus en plus exigeant. 100 % de réussite sur ces 4 de l’Amateur Élite GP. La cavalière courses en 2023 relève alors d’un sérieux défi. » Pour cette famille d’éleveurs passionnés cela bretonne Lisa Riou, associée à Bibou représente « 15 années de travail et de passion de l’Aulne, est vice-championne de au quotidien pour cette discipline sportive associant L’éleveur explique les choix qui l’ont conduit à naissance de certains de ses cracks : « Les souFrance derrière la Provençale Ca- l’élevage au sport que l’on pratique sur notre terroir. la venirs de cette époque remontent inévitablement mille Coulomb, en selle sur Bjez la Immense satisfaction sur la réussite sportive des à la surface et on mesure le temps et le chemin choix effectués qui n’allaient pas forcément dans un Majorie. C’est une cavalière parcouru depuis ce soir du championnat d’Europe a Kreuth en Allemagne en août de l’Hérault, Léa Vandekerc2010 où Favela, la mère de Bibou de khove, qui est en Bronze avec l’Aulne est 2e et la décision est prise de Chip du Lauragais. faire un troisième transfert d’embryon de l’année en parallèle de sa carrière sportive.

Lors de cette compétition, dix nations Le premier a également confirmé : Bamos étaient représentées pour obtenir des de Kerdraon fait médaille d’argent avec qualifications pour le futur championl’équipe de France jeunes à Castelsagrat en nat du monde 2024 qui se tiendra à septembre 2023. Cette fois j’ai choisi DjeMonpazier, dans le Périgord. Lisa Riou et bel Lotois pour son extraordinaire palmarès Bibou de l’Aulne ramènent aux Écuen plat et surtout sa longévité de 10 ans ries de l’Aulne de Saint-Hernin le titre en fin de carrière. Pour Bibou de l’Aulne de vice-champions de France. on obtient donc un mélange Zulus Tidjani/ Tango Persik Dielfa pour l’endurance.

Une vraie consécration pour la jeune Ce résultat met également en valeur le cavalière, mais pas que : elle remporte travail des éleveurs qui m’ont précédé qui cette médaille d’argent avec un pur prosont : Guy Barry pour Djebel Lotois et Yanduit maison, né il y a douze ans aux écunick Vassas pour Favela, Jean Yves Leroy et ries familiales qui depuis de nombreuses Christele Seranne Larzac. années, à Saint-Hernin près de Carhaix Ce sont des chevaux conçus pour la vraie dans le Finistère, se consacre à l’élevage endurance de 160 kms, souvent pas très de chevaux d’endurance. Dans la famille grands qui vont là où cela devient très comRiou, les compétences d’éleveurs et de pliqué pour les autres. » valorisateurs se conjuguent, les parents, Jean-Luc et Sylvie et les deux enfants, Lisa Riou et Fedjar Salou Lisa et son frère Guillaume sont en efC. Robert

Le programme abordera le bien être du cheval de compétition et la préparation mentale du cavalier de concours, avec les interventions théoriques et pratiques d’Audrey Robic (Shiatsu, massage et stretching équin) et Maïlis Aguesse, Hypnopraticienne, Hervé Gelebart, Président du Comité Régional d’Équitation Bretagne, et Alain Vanbostal, Président de la Commission CCE en Bretagne, invitent à la « Journée Breizh Complet » cavaliers, coachs, familles de cavaliers, organisateurs, bénévoles, officiels de compétition ou simplement passionnés de Concours Complet, le dimanche

Participation de 15 € par personne, compris boisson chaude d’accueil et repas du midi. Inscription : site internet Bretagne-Equitation Date limite de réception du formulaire accompagné du règlement : avant le 10/01/2024 CRE Bretagne

CONCOURS RÉGIONAL SF - 3 ANS SPORT - MONTÉS LAMBALLE (22) - 17 NOVEMBRE

Kandy du Saillan la meilleure à Lamballe

Kandy du Saillan 1re

Belle journée au haras national de Lamballe, pour le Concours Régional SF - 3 ans Sport - Montés le 17 novembre. Le Haras a accueilli une cinquantaine de femelles et hongres évalués en saut en liberté, modèle et allures, allures montées ainsi qu’en saut monté pour les plus âgés…

7 chevaux ont été primés à hauteur de 500 € pour les 3 premiers 250 € pour les 3 suivants, ainsi que 50 € de primes exceptionnelles

Kioups de l’Horizon, 3e

« asso 22 » offertes cette année à tous les participants suivants de ce concours par la Fedeb (Fédération Régionale des Éleveurs de Chevaux de Sport de Bretagne). Belle victoire de Kandy de Saillan, jument alezane fille de Candy de Nantuel et Odyssée du Saillan par Apache d’Adriers, née chez Gérard Sabatier et Anouk Soulier. Dotée de la meilleure moyenne générale, 15,99, elle a en outre été créditée de la meilleure note de saut en liberté : 16,75.

Kopeck du Rio, un fils de Conthargos (Old) et Firenze du Rio SF (Windows Vh Costersveld, Bwp), est 2e. Né chez Monsieur et Madame Parizel (Elevage du Rio), éleveurs dans les Côtes d’Armor (22), le hongre avait remporté les 2

ans des Qualificatives Mâles de Lamballe la saison dernière. Moyenne générale : 15,94. Saut en liberté : 15,75.

Kioups de l’Horizon (Untouchable 27 et Mille Espoir x Bel Espoir), né chez Samuel Kervadec à Vannes est 3e : avec 15,88 de moyenne générale il reçoit la note de 16,25 au saut en liberté.

1. Kandy du Saillan par Candy de Nantuel - 15,99 2. Kopeck du Rio par Conthargos - 15,94 3. Kioups de l’Horizon par Untouchable - 15,88 4. Kwikly la Valière par Ekano dks - 15,70 5. Kein Cera de Keroué par By Ceira d’Ick - 15,66 6. Khadidja de Kergane par Fancy de Kergane - 15,60 7. Kissme Malouine par Eldorado Vd Zeshoek - 15,54

Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

CENTRE-VAL DE LOIRE

44 000 visiteurs au salon de Ferme Expo à Tours

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diplômes aux premiers labellisés Equures et Qualit’Equidés de la région, présents ce jour-là (les hippodromes de Chambray les Tours, la Ferté Vidame et Savigny sur Braye, l’élevage de la Noue, l’INRAE de Nouzilly et le Pôle du cheval et de l’âne de Lignières pour Equures et le Haras du Gabereau, la MFR du Val de Manse, le LEAP de St Cyran du Jambot, Arcadie Productions et le Haras de la Prairie).

Monsieur Bonneau était accompagné de la Vice-Présidente à l’agriculture et à l’alimentation et de Cédric Montel, Président du CERC.

Remise des labels avec Marc Fesneau, Ministre de l’agriculture et de l’alimentation et François Bonneau Président de la Région Centre-Val de Loire

Les 17,18 et 19 novembre s’est déroulé le salon de Ferme Expo de Tours où les chevaux avaient la part belle. 140 équidés sur le site pendant ces 3 jours, des animations et des épreuves présentant la filière équine de multiples façons pour le plus grand plaisir du public venu très nombreux cette année.

Le vendredi, le concours jeunes pointeurs équins vit la victoire d’un élève de l’Agrocampus de Tours Fondettes, qui ira défendre les couleurs régionales lors de la

finale qui aura lieu au salon de l’agriculture à Paris en 2024. Le prix du meilleur Jeunes Pointeurs a été remis par Virginie Jorissen, Directrice de la DRAAF. 4 établissements participaient à cette épreuve cette année : la MFR du Val de Manse, le LEAP de St Cyran du Jambot et les lycées agricoles de Amboise et Fondettres.

Dans le cadre de la mise en exergue des actions de la filière vis à vis du bien-être animal et de la protection de l’environnement, le conseil des chevaux a souhaité mettre en valeur les établissements labellisés. Le samedi 18 novembre, en présence de Marc Fesneau Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le Président de Région la Centre Val de Loire, François Bonneau a remis les

Sous la houlette du Conseil des chevaux de la région Centre- Val de Loire (CERC), pour la première fois s’est déroulé le Trophée Régional de l’âne (TRA), épreuve amicale ouverte aux Baudets mais également aux ânesses non gestantes ainsi qu’aux hongres. 17 concurrents étaient présents avec plusieurs races d’âne (le Cotentin venu en force, le Bourbonnais, le Normand, le Baudet du Poitou, le Pyrénées et bien sûr notre âne régional le Grand Noir du Berry).

La victoire revient à trois ânes du Cotentin : Nicolas Séguier, les ânes d’Oléron, avec Ehop de Tolleville suivi de Ugolin et Eole de la Justice avec Patrice Dauffy, originaire du Loir et Cher, département invité cette année sur le salon. Ugolin de la Justice, par ailleurs, vainqueur du Trophée National de l’âne du SIA 2023. La remise des prix a été faite par Alain BESSE, Président de la Chambre d’Agriculture du Loir et Cher.

Trophée Régional de l’âne - Nicolas Seguier et Ehop de Tolleville (1er) et Patrice Dauffy avec Ugolin (2e) et Eole de la Justice (3e)

Autre grand moment le dimanche : était présente l’influenceuse Ponycorn pour des animations avec la Brigade Equestre de Tours, les attelages, une visite du salon et bien sûr une séance de dédicace pour les fans venus nombreux.

Les échanges avec la Police Municipale de Tours a permis de mettre en valeur, lors du salon des Maires à Paris, la Brigade Équestre Municipale de Tours. Également de nombreux challenges, longues rênes, attelages, Défi-hunter, Equigames, Grand Prix spécial minis, concours modèle et allures inter-races poneys et chevaux ainsi que de nombreuses animations sont venus alimenter ce salon pendant ces trois jours.

François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire

Journées culturelles

Etaient également présents les institutionnels sur un grand stand partagé : le CERC, le CRECVL, l’IFCE, l’AECVL, l’AFPS, le LEAP de St Cyran du Jambot et Patrice Marsaudon le dessinateur et créateur du poney Caramel.

Cet évènement a été possible grâce aux différents bénévoles et associations qui ont préparé et animé ce salon.

L’organisation et les animations du village équins sont réalisées par le Conseil Équin de la Région Centre (CERC) avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire dans le cadre du au cap filière.

Le Fond EPERON a accompagné et soutenu le Conseil des chevaux pour la réalisation de cet événement.

Ponycorn avec Charlotte Rozet (élevage chevaux arabes) et Charline Roussel (élevage poneys shetlands)

Michel Bertaneu nous a quittés

Michel Bertraneu, ancien cavalier de l’équipe de France de dressage et entraîneur renommé, installé en région centre à Chaumont-sur-Tharonne (41) s’en est allé dimanche 10 décembre 2023, à l’âge de 74 ans.

La première édition des Journées culturelles fédérales sera organisée sous la forme d’un colloque sur le thème des « origines de l’équitation ».

Ces journées auront lieu dans les locaux de la Fédération à Lamotte Beuvron, le jeudi 11 et le vendredi 12 avril 2024. L’objectif, en cette année olympique, est de saluer l’événement olympique en proposant de faire le point sur les ori-

gines (origines de la domestication du cheval, des techniques d’usage, de l’équitation, etc.), tout en montrant combien le cheval est un acteur permanent du changement social.

Les intervenants seront essentiellement des scientifiques et des experts reconnus pour leurs travaux sur le sujet. Plus d’informations à venir.

Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr

Grand Prix qu’aux « pompon » des écuries, qui avaient tous un surnom allant de « Princesse la grise toujours impeccable » à « Porcinet l’Espagnol bien en chair », en passant par « Geronimo le paint horse ».

Le « Chef » comme aimaient à l’appeler les propriétaires, était toujours prêt à distiller ses conseils, sans jamais perdre son sens de l’humour, parfois cynique, mais toujours bienveillant.

Cavalier de dressage international, c’est avec son complice, l’alezan Gaillard K, qu’il avait intégré l’équipe de France dans les années 80 aux côtés d’autres grands noms comme Margit Otto-Crépin, Dominique D’Esmé ou encore Marina Caplain Saint André. Ensemble, ils ont foulé la piste d’Aix-la-Chapelle (GER) en 1983 lors des championnats d’Europe, puis décroché une sélection olympique à Los Angeles l’année suivante. Présélectionné pour les Jeux olympiques de Séoul (KOR) en 1988, c’est en 1990 qu’il représentait à nouveau la France, toujours avec Gaillard K alors âgé de 18 ans, pour la 1ère édition des Jeux équestres mondiaux à Stockholm (SWE). D’autres chevaux ont marqué sa carrière, à l’instar de Voyou, Silvermoen avec qui il était présélectionné pour les JO de Barcelone (ESP) en 1992, Rendez-vous et One more.

formation de nombreux cavaliers et cavalières, dont Jean-Pierre Blanco, aujourd’hui entraîneur de dressage de l’équipe de France de concours complet. Installé en région Centre, il y a notamment fait la rencontre dans les années 2000 du cavalier de concours complet Karim Laghouag (champion olympique par équipes en 2016) qu’il a entraîné pendant six ans et avec qui il avait encore plaisir à échanger régulièrement.

Très proche de Patrick Le Rolland, son mentor et grand ami dont il ne tarissait pas l’éloge et regrettait chaque jour l’absence, il aimait comme lui partager son savoir et perpétuer la belle équitation.

Entraîneur de renom, Michel Bertraneu a ensuite participé à la

En 2012, c’est à Chaumontsur-Tharonne (41) qu’il pose

© FFE PSV

ses valises et crée, avec son épouse Delphine Bertraneu, une écurie de propriétaires et de valorisation de chevaux de dressage. Dans une ambiance très familiale, le duo formé par Michel et Delphine a pris soin pendant plus de 10 ans de former de nombreux chevaux et d’accompagner chaque jour de leur pédagogie les cavaliers propriétaires.

Sous son chapeau de feutre brun, clope au coin des lèvres, fredonnant un petit air, Michel avait toujours l’œil juste et le conseil avisé pour les cavaliers qui évoluaient sur la piste. Intéressé avant tout par le cheval, il accordait autant d’intérêt et de passion aux chevaux de

Si les chemins de Michel et Delphine se sont séparés et Michel se faisait moins présent au bord du manège ces dernières années, il faisait néanmoins toujours partie du Haras du Petit Vaullier et avait toujours plaisir à voir les chevaux évoluer.

Reconnaissante des vingt années passées à ses côtés, Delphine a à cœur de continuer à porter et transmettre son savoir et son héritage équestre avec la même générosité et respect du cheval.

L’ensemble des élus et des équipes de la fédération se joignent au Président, Serge Lecomte, pour adresser leurs sincères condoléances à Delphine et Raphaël Bertraneu et à l’ensemble des proches de Michel Bertraneu. L’équipe du journal Le Cheval s’associe à l’hommage rendu à ce grand cavalier de dressage.

ILE-DE-FRANCE

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Anne Prain présidera le jury en para-dressage aux JO La Fédération équestre internationale (FEI) a official i s é l a nomination, soutenue par la Fédération Française d’Équitation, de la Francilienne Anne Prain comme présidente du jury pour les épreuves de paradressage - 3 au 7 septembre 2024 à Versailles - des prochains Jeux paralympiques. Entretien.

Figure incontournable des terrains de para-dressage, tant sur la scène nationale qu’internationale, très investie pour le développement de la discipline, la Française Anne Prain présidera le jury des épreuves de para-dressage, qui se tiendront dans les jardins du château de Versailles l’an prochain à l’occasion des Jeux paralympiques. Juge FEI de para-dressage depuis 2001, aujourd’hui Level 4 (le plus haut), il s’agira de ses cinquièmes Jeux puisqu’elle a jugé toutes les éditions depuis Hong-Kong en 2008.

■ « C’est une consécration car les Jeux à Paris n’arrivent qu’une seule fois dans une carrière » Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? « J’ai commencé l’équitation quand j’avais une dizaine d’années, car ma tante montait à cheval. Mes premiers instructeurs étaient plutôt tournés vers le dressage mais j’ai touché un peu à tout. J’ai passé mon monitorat à 25 ans puis je suis passée par plusieurs écuries de dressage. J’ai concouru jusqu’au niveau B.

© Astrid Ringot

À un moment, je me suis rendu compte que je serais certainement meilleure juge que compétitrice. Alors, je me suis donné les moyens de monter des chevaux de Grand Prix pour ressentir les mouvements et ce que je devais juger. Aujourd’hui, je continue toujours de monter à cheval car je considère qu’il est nécessaire de garder un contact avec l’animal pour pouvoir juger correctement. Ce sont les chevaux qui nous indiquent si tout va bien ! La notion de cheval heureux dans le règlement a parfois fait rigoler au début, mais cela se voit dans la manière dont il se déplace, leur décontraction et l’harmonie avec leur cavalier. J’ai vécu mes plus grandes émotions en regardant des reprises de paradressage car les chevaux donnent tout pour leurs cavaliers qui manquent parfois de force physique, et il en résulte des couples très harmonieux. La recherche de la fluidité dans l’équitation doit primer, tant en para-dressage qu’en dressage. » Que représente cette nomination ? « C’est une reconnaissance de mon expertise après

avoir jugé depuis d’aussi longues années - plus de quarante ans dont la moitié en para-dressage. Je suis fière, pour une telle échéance en France, qu’une juge française ait été choisie. C’est une consécration car les Jeux à Paris n’arrivent qu’une seule fois dans une carrière, c’est fantastique d’avoir l’expertise nécessaire pour y prendre part au bon moment. De plus, on voit que le para-dressage est en progression au niveau européen et mondial. Et la France a obtenu deux médailles d’argent aux championnats d’Europe à Riesenbeck, c’est de bon augure. On devrait voir de belles combinaisons offrant un beau spectacle plein d’émotions. Je suis très enthousiaste à l’idée de vivre ces Jeux paralympiques, où je serai accompagnée de juges expérimentés mais qui vivent leur première expérience aux Jeux, à l’exception de Freddy Leyman.

C’est une équipe renouvelée mais nous nous connaissons et nous nous entendons bien. L’important sera la cohésion entre nous et de faire notre maximum. Nous sommes ravis d’être aux Jeux de Paris et plus spécialement à Versailles. J’habite à 30 kilomètres de là, j’y ai travaillé 15 ans à la Banque de France et j’aime beaucoup cette ville. Ce n’est donc que du bonheur ! » Pour évaluer les différentes reprises lors des Jeux paralympiques l’an prochain, Anne Prain sera accompagnée de cinq autres juges : Suzanne Cunningham (AUS), Ineke Jansen (NED), Kristi Wysocki (USA), Freddy Leyman (BEL) et John Robinson (GBR). Katherine Lucheschi (ITA) sera juge réserve, Jan Holger Holtschmit (GER) délégué technique, Julie Whatley (GBR) cheffe des commissaires au paddock tandis que le panel de supervision sera composé de Marco Orsini (GER) et Kjell Myhre (NOR).

Lisa Cez : en route vers les Jeux

Le championnat de France de para-dressage s’est tenu du 10 au 12 novembre au Pôle hippique de Saint-Lô (50). Il s’agissait de la dernière échéance nationale de l’année 2023 ainsi que de la conclusion de la saison pour les para-dresseurs.

La Francilienne Lisa Sez est championne de France Amateur Élite en grade Grade V. Membres de l’équipe de France aux championnats d’Europe en septembre dernier à Riesenbeck (GER), Lisa Cez et son Hanovrien Stallone de Hus, un fils de Soliman pouvaient déjà se satisfaire d’une saison d’exception. C’était compter sans leur détermination à progresser : à la mi-novembre la jeune cavalière de 27 ans remporte le titre de Championne France Grade V.

En mars 2007, la cavalière est victime d’un très grave accident, percutée en plein galop. Après 10 mois d’arrêt et de rééducation, il faudra 5 mois pour pouvoir marcher, trotter et galoper à nouveau

C. Robert avec FFE

naux chez les Poneys et Juniors.

Lisa et Stallone progressent et en 2023, ils sont de l’équipe de France aux CPEDI 3* de Deauville (14), Waregem (BEL), Kronenberg (NED) et GroteBrogel (BEL) ainsi qu’aux championnats d’Europe à Riesenbeck (GER) en septembre, où ils dépassent par deux fois les 70 %.

Son métier ? Gemmologue !

Experte en la matière, l’Or et les pierres précieuses n’ont plus de secret pour elle.

normalement. Pas question d’arrêter. Lisa reprend le chemin des concours en 2008. En 2014, Lisa effectue ses premiers pas avec Stallone de Hus. Elle l’amène sur les cycles classiques à 4, 5 et 6 ans et l’a formé entièrement depuis 10 ans : « On a grandi ensemble ; on a appris ensemble par exemple le changement de pied que ni lui ni moi n’avions jamais appréhendé. » En 2017, la cavalière fait son retour à l’international aux rênes du hongre dans des épreuves réservées aux chevaux de 7 ans. Le couple atteint le niveau Pro 1 puis Pro Élite Jeunes.

Après ses 8 années d’études, Lisa entame les démarches pour faire reconnaître son handicap fin 2021, pour prendre part aux épreuves de para-dressage. Avec Stallone, elle participe à sa première masterclass, sous les yeux du staff fédéral, en février 2022.

Le couple fait ses premières apparitions internationales en grade V, en juin de la même année, avec l’aide de Mailys Frougneux.

En octobre 2022, Lisa retourne chez Marina Caplain St André, coach grâce à laquelle elle avait obtenu ses résultats internatio-

Et maintenant, après la trêve hivernale, les stages fédéraux entre les mois de janvier et mars.

Nous lui laissons le mot de la fin : « Quelle team ! Quel cheval ! Nous finissons ce championnat en beauté grâce au soutien et l’aide d’une superbe équipe et d’un cheval plus qu’exemplaire… ».

C. Robert avec FFE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Le Grand Parquet soigne son entrée

Des travaux ont débuté fin novembre à l’entrée du Grand Parquet, sur la RD152. Ces travaux d’aménagement, financés et réalisés par le Département de Seine-et-Marne, vont permettre aux visiteurs et compétiteurs en provenance d’Ury de tourner à gauche, et donc d’éviter un tour de rond-point. Ils sécuriseront et faciliteront également la sortie,

souvent délicate.

Il s’agira d’un carrefour doté d’une voie d’insertion et d’un feu.

Pendant la durée des travaux, la circulation routière se fera sur une seule voie, par alternance, avec un feu. La fin des travaux est prévue pour mi-mars, avec une pause pendant les vacances de noël.

Salon du Cheval de Paris : 6,7 8 décembre 2024 « Le Cheval revient à Paris, et même dans Paris, porte de Versailles, dès l’année prochaine. C’était à Villepinte.

Les gens ont envie que ça se passe à Paris. » C’est dit. Jean-Luc Poulain, président de la CENECA (Centre National des Expositions et Concours Agricoles), organisateur durant des dizaines d’années du Salon du Cheval de Paris annonce le retour du Salon : ce sera Porte de Versailles, et sur un week-end, en décembre 2024.

Deux salons dans le Nord de l’hexagone au mois de décembre donc : Lille et Paris. Quel sera l’avenir de deux salons si rapprochés dans le temps et si proches géographiquement ?

VL Medias (média digital fondé en 2010 par Emmanuel Sémo, composé d’un site internet d’actualité et de tendances, vl-media.fr, et

d’un media numérique regroupant plus de 20 émissions hebdomadaires) sera chargé du contenu.

Emmanuel Sémo donne quelques pistes de ce qui se voudra un salon novateur. Côté sport, c’est encore la grande inconnue : « Notre stratégie est de faire quelque chose d’innovant, on ne veut pas mettre les mains dans quelque chose qui existe déjà.

On s’est entourés de nombreuses personnes de la filière, beaucoup de gens parmi nous en font partie, cela a aidé aussi. On a revu les exposants historiques et visiteurs parce qu’on voulait revoir entièrement l’expérience pour les exposants, en les valorisant autrement, mais aussi pour les visiteurs, pour leur présenter un salon très connecté aux enjeux de la filière, avec une version plus moderne, de tout ce qu’on va leur proposer autour des conférences, des plateaux télés, l’ouverture à d’autres sports. »

CSO - LIVERDY EN BRIE (77) - 24-26 NOVEMBRE

Quel Rebel Van Den Dries

37 épreuves et remises des prix, 686 engagés, les équipes du Haras de Liverdy ont assuré tout le dernier week-end de novembre leur ultime Jumping Ama et Pro de la saison.

Côté Pros, la messe fut vite dite lors du Grand Prix (1,30 m) : des 19 partants un seul gérera sans encombre les difficultés du parcours concocté par Cédric Longis, et avec un jeune cheval : il s’agissait d’Adrien Bonneau, venu de l’Espace Marcel Rozier avec le hongre Bwp de 7 ans appartenant à Marcel, Quel Rebel Van Den Dries, un fils de Windows Vh Costerveld (x Diamant de Semilly). Jolie prestation de ce hongre qui débutait sa saison de concours en France au mois de mai seulement. A suivre ! Maxime Campagnolo,

Heloise Fourgeot/ Dinali Lerchenberg

engagé avec sa jument née chez le regretté Paul Dubos, Frishka Heutiere (Mylord Carthago), ne put éviter une faute, pas plus

que Nicolas Bost et le hongre irlandais de Georgina Fobes, Castleforbes Darcy (Dollar du Murier).

Dans la vitesse 1,30 m du premier jour, Heloise Fourgeot s’impose avec la jument SF Dinali Lerchenberg, une fille de Chacco Blue, suivie de deux jeunes chevaux plus prudents mais sans-faute également. La 6 ans Honey Girl Gem (Vagabond de la Pomme et Utopia Gem x Diamant de Semilly), sous la selle de Camille Condé Ferreira réalise le deuxième meilleur chrono, après sa victoire, dix jours plus tôt, au CSI Jeunes chevaux de Villers Vicomte. Galipigeude Busseol, 7 ans, fille d’Ulgar Mail et Pleiade Busseol (x Subis), finit 3e pour son deuxième concours seulement avec Pauline Guignery, après une saison prolixe sous la selle de Come Couturier, totalisant 3 victoires et 4 podiums.

Et maintenant, repos !

C. Robert

HAUTS-DE-FRANCE

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

RÉGIONAL 3 ANS HONGRES ET JUMENTS - GENECH (59) - 28 NOVEMBRE

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CSO - VILLERS-VICOMTE (60) - 1ER-3 DÉCEMBRE

Kosmic Girl de Pazo et Kobako de Bel Air Alexis Gourdin et sa pépite Gino du Ventel Les écuries Lambert à Villers-Vicomte ont organisé deux week-ends de jumping début décembre pour clôturer la saison, réunissant à eux deux plus de mille engagés. De nombreux podiums, et quelques révélations…

Remise des Prix : de droite à gauche, Kobako de Bel Air, Kosmic Girl de Pazo et Komete des Tourelle

Pour clore la saison de concours d’élevage, l’AECCP a demandé à la famille Dorchies d’accueillir le régional hongres et juments de 3 ans sur le site de leur centre équestre, l’élevage des Tourelles à Genech. Ce dernier rendez-vous d’une grande convivialité a permis des échanges constructifs toute la journée et le midi autour du buffet offert par l’AECCP. Ils furent jugés sur les 4 ateliers, Modèle, Saut en liberté le matin et l’après midi Allures montées et Saut monté. Tous les participants ont été récompensés lors de la remise des prix.

Chez les hongres, Kobako de Bel Air (Bush VD Heffinck Alias Asb Conquistador et Balenciaga de Bel Air par Nabab de Rêve) se détache aux allures (15,50) et au saut monté (16,25) après une note ex-æquo de 14,50 sur l’atelier saut en liberté avec le 2e et le 3e ; il reçoit la note de 15,90 au modèle, pour une moyenne générale de 15,44. Il est né chez

Fanny Martin et Gérard Nicolas à l’affixe de Bel Air. Ces habitués des podiums avaient présenté Kobako début octobre aux ventes amiables du Conseil des Chevaux des Hauts-de-France et finaliseront prochainement la vente au Haras de l’Ermitage. La 2e place, avec 15,19 de moyenne générale est attribuée à Elyse Lesage pour Kannan de Loisne (Kannan et Ultima Loisne par Cassini II) qui appartient à Monique. Les notes sont au modèle de 15,60, de 15,25 aux allures montées et de 15,50 au saut monté.

Troisième, Kaprice des Tourelles (Utrillo VD Heffinck et Nuance des Tourelles par Fétiche du Pas) est créditée de la moyenne de 15,05. Elle reçoit la meilleure note au modèle avec un 16,00, 15,00 aux allures montées et 13,00 au saut monté. C’est le jeune Arthur Sangnier qui a présenté au pied levé le cheval de ses grands-parents, Marie Noëlle et Pierre Dorchies. Une troisième génération à suivre, autant à cheval qu’en VTT, autre discipline qu’affectionne Arthur.

Chez les juments, le jury a attribué l’excellente note de 18,25 sur le saut en liberté pour Kosmic Girl de Pazo (Number One d’Iso*Un Prince et Pennycentia alias Perle d’O de Beautheac par Cento alias Dobel’S Cento). Née

chez Virginie Delbar du centre équestre de Rombies, elle est la propriété depuis peu de Vincent Lecolier : il l’avait repérée foal et fut surpris de la retrouver cet été, la belle confirmant sa belle première impression ; il en avait fait alors l’acquisition. Modèle 15,19, Allures montées 15,50 et saut monté 15,50- moyenne 16,17.

Komete des Tourelles (Rêve du Paradis et Pépite d’Amour par Concorde) à la Earl des Tourelles est 2e avec la moyenne de 16,08 : modèle 15,70, saut liberté 16,59, saut monté 16,00 et allures 16,25.

Complète le podium Karlota de Toscane (Untouchable et Graine de Toscane par Arlem Andalou) avec la meilleure note au saut monté (16,50), modèle 15,70, saut liberté 16,00, allures 15,50 pour une moyenne de 15,8. Née chez Michel Aubertin, elle appartient au haras de l’Ermitage.

Dans cette catégorie, la meilleure note aux allures montées a été attribuée à la jument de Caroline Guillemot, Kassiopée La Fontaine (Conte Bellini et Rhapsodie de la Vaure par Zandor Z) : 16,50.

Bonne nouvelle : il se dit en coulisses que nous retrouverons l’ensemble des chevaux présentés sur le circuit cycles classiques SHF l’année prochaine.

V. Lecocq

Les lauréats du traditionnel challenge Cycles Libres AECCP, fidèlement parrainé par Lanson ont été désignés. Les résultats révèlent que dans quatre des cinq catégories, on retrouve les produits de l’étalon Untouchable*GFE (Hors La Loi II et Promesse par Heartbreaker).

Deux vainqueurs sont issus de l’élevage d’Yvan Meslif (affixe de Tarsy) qui s’octroie l’excellente première place du Top 100 SHF avec Unstagram de Tarsy Z. Sa fille Alix fut également aux honneurs en montant le gagnant des 6 ans 3e année, Harry de Tarsy, 7e du Top 100.

d’Amour x Quincy*Quaprice Bois Margot) Raould Deschildre/Aude Legroux/Charles Rouze.

5 ans 2e année : Unstagram de Tarsy Z 1er Top 100 (Untouchable*GFE et Javotte de Tarsy x Volcan Rouge) Yvan Meslif/ Ines Joly/Ines Joly.

C’est un autre 7 ans qui s’était imposé dans la vitesse Pro 1 du premier week-end : l’étalon SF Goldeneye Gem sous la selle de Camille Condé Ferreira, un fils de Cicero Z et Nimfe de la Pomme par For Pleasure, appartenant à sa naisseuse Elise Megret. 15e de la finale des Cycles Classiques Entiers/Hongres de Fontainebleau, il avait raflé les deux Pro 2 du dernier concours de la saison 2022. 2023 sera du même acabit ; outre les classements il s’offre 6 victoires et deux podiums.

Autre pépite qu’on a hâte de revoir la prochaine saison…

Il ne fallait pas traîner dans le Grand Prix Pro 1 final ; des 22 au départ ils ne sont que 3 sans-

faute dans le temps. Mickaël Pierron va à la faute avec Ghost de la Hart, laissant le champ libre à Benoît Fauchard et Dyrca de Ste Hermelle, une fille d’Upercut Kervec, sans-faute en 39’’68. Il se croit hors d’atteinte ?

Que nenni, Thibault Touron donne tout et la jument Conny Blue (Contendros x Chacco Blue) le suit : la Hanovrienne baisse le chrono de trois dixièmes. Il a dû se passer quelque chose entre ces deux-là parce que c’était leur premier concours ensemble : 8e vendredi, 3e samedi, ils l’emportent dimanche. Belle satisfaction pour son propriétaire qui l’a débutée alors qu’elle avait 7 ans !

C. Robert

Les classements

1 -3 décembre er

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Thomas Lambert/ Quinine Van de Peerdebos; 2. Camille Conde Ferreira/Firts d’Amour; 3. Valentin Lacaille/By Talma; 4. Alice Vancrayelynghe/Ambre d’Elincourt; 5. Camille Conde Ferreira/Bassano de Nantuel.

GP Amat Elite (1,25 m) : Jimmy Vandeven/Fairplais des Moulins; 2. Fabiola Versini/ Cesar de Courcel; 3. Emma Taleb/Guido; 4.

Ludovic Delrue/Vertueux du Rouet; 5. Angele Declerck/Belino de la Romaine.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Camille Conde Ferreira/Black Knight Gem; 2. Valentin Marcotte/Ice Lady d’Alphi; 3. Jimmy Vandeven/ Champagne Ds Hero Z; 4. Laurene Navet/ Tresor d’Arsouilles; 5. Thomas Lambert/

French Touch’s Dream.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Thibault Touron/ Conny Blue (0+0 et 39’’38); 2. Benoit Fauchard/Dyrca Ste Hermelle (0+0 et 39’’68); 3. Michael Pierron/Ghost de la Hart (0+4 et 42’’69); 4. Camille Conde Ferreira/Bassano de Nantuel (1 et 70’’66); 5. Valentin Lacaille/By Talma (4 et 64’’63).

8-10 décembre

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Thomas Lambert/ Quinine Van de Peerdebos; 2. Baptiste Rodriguez/Cavale de Chenaie; 3. Alexis Gourdin/ Ultra d’Aubin Z; 4. Baptiste Rodriguez/Big Cartocina Ps; 5. Adriano Cusenza/Omani de Regor.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Daphne Amorin/Ma Biche Vd Flobahoeve; 2. Alice Aubry/ Angelique du Chatot; 3. Clara Lejeune/ Aramis des Tours; 4. Alice Aubry/Glasgow de Karia; 5. Helena Bukwald/Maybe Brimbelles Z. GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Alexis Gourdin/ Henzo Ti de l’Epinette; 2. Oscar Camboulin/ Freedom Polana; 3. Vincent Balleux/Didja de Mazure; 4. Elisa Mellec/Fregate Rumel; 5. Sophie Gratpanche/Alias de Sury.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Vincent Balleux/ Duc du Fresne (0+0 et 37’’48); 2. Alexis Lheureux/Odin Van’t Merelsnest (0+0 et 38’’30); 3.

Jonathan Chabrol/Pieke Van de Achterhoek (0+0 et 39’’42); 4. Elisa Mellec/Captain Rumel (0+4 et 38’’13); 5. Dimitri Lecocq/Menetto Ps (0+4 et 39’’39).

Rappel : rendez-vous le dimanche 21 Janvier 2024 pour l’Assemblée Générale de l’AECCP, toujours à Verquigneul.

6 ans 2e année : Horse Pilot Tourelles (Untouchable*GFE et Eurydice x Laudanum) EARL des Tourelles/ Céline Dewavrin/Simon Dewavrin.

6 ans 3e année : Harry de Tarsy 7e Top 100 (Untouchable*GFE et Iris de Tarsy par Volcan Rouge) Yvan Meslif/Yvan Meslif/Alix Meslif.

Jean-Pierre Tatincloux, président du Comité régional d’équitation des Hautsde-France est le porteur du projet. Lille Grand Palais vient de faire deux années record, en termes de chiffre d’affaires, avec pour cette année encore 1 million de visiteurs dont 400 000 au Zénith, la salle de spectacle qui en fait partie. Philippe Blond et ses équipes ont été enthousiasmés par ce projet. Trois jours et demi de

V. Lecocq

■ Lille Grand Palais Un cadre prestigieux au cœur de la métropole - Un bâtiment unique, ultra accessible : - À moins de 10 min. à pied des gares TGV - Aux portes des autoroutes A1, A22, A23, A25, A27 - Plus de 4 000 chambres d’hôtel à proximité - Un parking de 1 200 places, et près de 7 000 places à proximité.

Le Lille Horse Event se déroulera du 12 au 15 décembre 2024 ; ce sera un salon grand public couplé à un jumping international 3* et 1* avec des représentations et des compétitions. Forte d’une communauté de plus de 72 000 cavaliers, voisine de la Belgique qui en compte 75 000, la Région des Hautsde-France peut s’enorgueillir d’être la 3e région française « cheval ».

La disparition du Salon du Cheval de Paris, qui se tenait à quinze jours de Noël chaque année avait créé un grand vide, Equita Lyon restant la seule alternative aux passionnés. L’énorme « bassin » d’équitants au Nord de Paris et en Belgique s’est retrouvé bien seul…

Lille a d’énormes atouts, dont le marché de Noël à proximité. Sauf que Paris annonce la même idée le même mois de décembre…

Les classements Classement : naisseur/engageur/cavalier 4 ans : Jetdream St Nicolas 2e Top 100 (Président et Uranie de la Fagne x Air Jordan Z) Alain Devigne/Marie Meriaux/Marie Meriaux.

5 ans 1re année : Instant d’Amour 2e Top 100 (Untouchable*GFE et Flamme

Ici à Chantilly, Gino du Ventel avait raflé une victoire et une 3e place dans les deux épreuves CSIY 7-8 ans sous la selle d’Alexis.

Un salon du Cheval à Lille en 2024

Les 5 gagnants du Challenge Cycles Libres

Jetdream St Nicolas/Marie Meriaux

Le second week-end deux épreuves Pro 1 étaient programmées. La première, une vitesse 1,40 m est remportée par Alexis Gourdin et le jeune étalon de 7 ans de Claire Peuble, Gino du Ventel (Kannan et Hermine du Prelet x Narcos II), laissant les autres couples sur place ! En effet ils franchissent la ligne d’arrivée avec près de 3 secondes d’avance sur Elisa Mellec et son crack Captain Rumel (Vagabond de la Pomme). Le bai a débuté les concours cette saison seulement, et c’était à Villers Vicomte en février.

Leur première victoire n’a pas tardé, c’était d’ailleurs une double victoire d’emblée, les 21 et 22 avril à Sancourt sur des cotes à 1,30 m…

Depuis ? Il a effectué une saison remarquable, comptant 10 victoires avant celle de Villers-Vicomte, et 2 podiums. Puissance, agilité, respect, il a tout.

Le Grand Prix Pro 1 verra 5 couples disputer le barrage, des 15 au départ.

C’est Vincent Balleux qui s’impose avec Duc du Fresne, un fils de Vigo Cece (x Helios de la Cour II) le plus rapide des 3 doubles sans-faute. Jolie façon de clôturer la saison !

salon pour une première, 10 000 m2, ce salon de taille plus modeste a bien des atouts en mains pour se développer par la suite ! Maintenant, y’a plus qu’à…

Cette nouvelle création Lille Grand Palais sera placée sous le signe de la performance sportive, de la passion du cheval et du poney, accueillant cavaliers nationaux et internationaux, et plus de 150 exposants engagés sur 3 jours et demi de salon et jumping. Ouvert à un large public, Lille Horse Event rassemblera en plein cœur de Lille ses visiteurs dans un espace unique indoor dont 10 000 m² dédiés au salon.

Une situation géographique exceptionnelle, au cœur de l’Europe des cavaliers - Un bassin de population de 6 millions d’habitants réunis au sein de 5 départements.

- 3e région de France au niveau du nombre de cavaliers licenciés.

- 5e région la plus active en termes d’organisation de compétitions équines.

- Près de 90 % des partants en compétition équine de la région pratiquent le saut d’obstacle, faisant de cette discipline une activité largement plébiscitée en région.

- À proximité de la Belgique et de ses 75 000 cavaliers.

Une ville dynamique à l’identité culinaire affirmée - Plus de 1 100 restaurants traditionnels (dont 5 étoilés au guide Michelin) et 1 200 établissements dédiés à la Street Food.

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GRAND EST

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Deux championnes de para-dressage dans l’Est

Le championnat de France de para-dressage s’est tenu du 10 au 12 novembre au Pôle hippique de Saint-Lô (50). Il s’agissait de la dernière échéance nationale de l’année 2023 ainsi que de la conclusion de la saison pour les para-dresseurs. Les cavalières du Grand Est se sont illustrées : Cloé Mislin gagne le titre de championne de France en Para Dressage Amateur Élite Grade 2 avec Fellini de Malleret.

Louise Studer et Halleluja sont médailles de Bronze en Grande IV. Cloé Mislin avant d’être touchée par la maladie qui l’invalide (Parkinson) se destinait au western ; elle avait déjà acquis deux titres de championne de France. Elle se tourne vers le para-dressage en 2012 et intègre l’équipe de France en 2014. Sélectionnée pour les Jeux équestres mon-

Mayenne, et Alexia Pittier/Sultan 768, vice-championne.

Louise débute l’équitation à la Société Hippique de la Thur à Cernay (68) en 1995, avant d’intégrer les Ecuries Muringer à Aspach le Haut (68). Elle participe aux Championnats de France valides en 2007, à l’issue desquels elle reviendra avec une médaille d’or.

Louise Studer

diaux en 2018 avec Don Caruso (elle termine 4e en individuel) elle acquiert le titre de championne de France Grade II. En 2019, le couple confirme son potentiel en signant plusieurs performances concluantes en internationaux et participent aux championnats d’Europe de Rotterdam (NED).

Depuis 2021, elle évolue avec Fellini de Malleret (Fursten Looh, Han), jeune jument oldenbourg

En avril 2009, après Djevel, on lui propose le cheval Flint, de race Franches-Montagnes, pour le travailler en dressage. Ils participent aux compétitions valides puis para équestres (Louise souffre d’un raccourcissement des membres inférieurs). Ils intègrent l’équipe de France de para dressage en 2010 et puis tout s’accélère : ils accèdent au haut niveau en 2011.

Chloé Mislin

de 8 ans cette année, et le duo est vice-champion de France en Amateur Élite Grade II cette même année. 2023 est l’aboutissement de trois saisons de travail.

La cavalière de Mulhouse ne travestit pas sa joie : « Nous voilà Championnes de France en Para Dressage Amateur Grade 2 Élite, avec ma belle princesse Fellini de Malleret. Que d’émotions, presque 5 ans jour pour jour après mon

titre national avec mon fidèle Don Caruso (dit Chouchou). Fellini a été fantastique et nous avons pu montrer que nous sommes en pleine évolution et que le travail entrepris ces derniers mois commence à payer. Bravo à mes coéquipiers Para et aux nouveaux pour leurs résultats. » Très émue elle tint à remercier Marie Thérèse Goisnard, son Entraineuse « pour le travail de la princesse et mon coaching. Merci à

elle et merci et à mes parents qui me suivent dans cette aventure du Para Dressage depuis 10 ans.

Merci aux sponsors, mécènes, partenaires, famille et amis pour leurs soutiens. » Louise Studer et Halleluja, des Ecuries du Dachsbuhl (68) sont médailles de Bronze en Grande IV, derrière le champion Vladimir Vinchon, champion de France avec Pegase

On lui confie alors Vallantino*ENE-HN, un cheval de 9 ans appartenant à l’École Nationale d’Équitation de Saumur pour participer aux concours internationaux et épauler Flint, puis Esmeralda Tanz, mais qui se blessera. L’ENE lui prête alors Swing Royal*ENE-HN avec lequel Louise participe aux Championnats d’Europe de Deauville en 2015.

C. Robert avec FFE

CSO - ST BRICE COURCELLES (51) - 24-26 NOVEMBRE ET 8-10 DÉCEMBRE

Houzelle tout seul à Courcelles Deux week-ends à St Brice Courcelles, en Champagne-Ardenne ont clôturé la saison de Jumping dans le Grand Est. Si la cavalière originaire de Thionville Camille Fuss s’empare du Grand Prix le premier week-end, avec Calinca, le Mosellan Nicolas Houzelle s’offre trois doublés (!) le second week-end avec Disco du Chattellier (Tsunami de Hus x Quite Easy) et Esprit des Lotus.

Esprit des Lotus, comme Disco du Chattellier, monopolise les podiums

Le Grand Prix du 24-26 novembre vient récompenser la belle saison de Camille Fuss et sa complice Calinca, jument grise Selle Luxembourgois de 17 ans née chez André Nepper. Le couple précède d’une demi-seconde une autre jument grise, Kwpn celle-là, Elena (Zapatero VDL), sous la selle de Laila Guschmann, 2e comme aux Grands Prix des Maillys et du Haras des Martinières St Valérien. A quand une nouvelle victoire comme à Brienne le Château le 30 juin ?

Clément Bohren sera le 3e double sans-faute de ce barrage à 4, avec la jument oldenbourg

de 9 ans, Seven Nation Eda (Sandro’s Adel) qu’il apprivoise seulement, puisque son propriétaire, Pierre Ginisty la montait encore au premier trimestre. C’est assez rare pour être souligné, tous les barragistes sont sans-faute, le dernier étant Alizée Mottet-Devaux, engagée avec sa jument bai Viane du Temple, fille de Luigi d’Amaury.

Le week-end du 8 au 10 décembre fut signé Nicolas Houzelle, venu avec cinq chevaux. Deux d’entre eux vont monopoliser les deux premières places des trois épreuves Pro 2, pas moins : Disco du Chattellier (Tsunami de Hus x Quite Easy) s’impose le vendredi et dans le Grand Prix de dimanche, et prend la 2e place le samedi, après sa victoire et sa 3e place acquises dans les deux Grands Prix 1,30 m et 1,35 m du CSI1* de Villers Vicomte du mois de novembre. L’étalon de Stéphanie Alexandre, Esprit des Lotus (L’Arc de Triomphe x Elan de la Cour) domine le samedi, et sera 2e des deux autres ! Lui aussi avait performé, dans le CSI2* de Villers Vicomte, 2e du Grand Prix 1,40 m. Une fin de saison remarquable pour ces deux montures.

C. Robert

Les classements GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Eric Lefebvre/Duchesse des Saules; 2. Baptiste Bohren/Gold Star de Baimont; 3. Eric Lelievre/Graffiti de la Violle; 4. Lucas Cousin/Agate Cristal; 5. Eric Lelievre/Bluelove du Candy.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Camille Fuss/Calinca (0+0 et 37’’41); 2. Laila Guschmann/Elena (0+0 et 37’’96); 3. Clement Bohren/ Seven Nation Eda (0+0 et 38’’34); 4. Alizee Mottet Devaux/

Viane du Temple (0+0 et 42’’84); 5. Eric Lefebvre/Duchesse des Saules (4 et 66’’52).

8-10 décembre

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Nicolas Houzelle/Esprit des Lotus; 2. Nicolas Houzelle/Disco du Chattellier; 3. Clementine Arbon/ French Kiss; 4. Nicolas Houzelle/Esperite du Soleil; 5. Yohann

Beuzelin/Cancio Zimequest.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Nicolas Houzelle/Disco du Chattellier (0+0 et 42’’05); 2. Nicolas Houzelle/Esprit des Lotus (0+0 et 42’’90); 3. Baptiste Delorme/Kitty de l’Othain Z (Alias Fara de l’Othain) (0+4 et 40’’06); 4. Alizee Mottet Devaux/Viane du Temple (4 et 70’’26); 5. Guillaume Paroty/Furioso du Nevez (4 et 70’’82).

Pluie de Pég’As d’Or

La remise des prix Peg’As d’Or du Comité Régional d’Equitation Grand Est eut lieu à la maison des sports de Tomblaine, à la suite de l’Assemblée Générale du CRE, le 7 décembre 2023. Ce fut également l’occasion de remettre les Prix du Challenge Hunter Amateur 2023.

Les petites Voltigeuses d’Epinal (© Sophie Girardin)

Belle soirée organisée par le CRE Grand Est où les meilleures cavaliers et cavalières du grand est ont été récompensés toutes disciplines confondues pour les résultats des compétitions 2023.

L’équipe Amateur 4 de voltige d’Epinal « Les Mimes » fut récompensée par un Pég’As d’Or pour son titre de championne de France. Félicitations Lou, Camille, Léonie, Loreleï, Capucine et Romane.

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

GRAND EST

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Raphaël Saleh président de jury en dressage aux JO La Fédération équestre internationale (FEI) a officialisé la nomination, soutenue par la Fédération Française d’Équitation, du Mosellan Raphaël Saleh comme président du jury des épreuves de dressage pour les prochains Jeux olympiques. Ce dernier est revenu sur son parcours, sa nomination et son rôle à la présidence du jury.

■ Le parcours de Raphaël Saleh Originaire de Moselle, Raphaël Saleh découvre le poney « par hasard, à neuf ans. Mon père m’a demandé quel cadeau je souhaitais après avoir obtenu de bonnes notes et je lui ai demandé d’avoir des leçons d’équitation », se remémore-t-il. Il pratique en club toutes les disciplines, dont l’attelage et le saut d’obstacles : « Le cheval que je montais à cette époque n’aimait pas sauter, alors nous nous sommes dirigés vers le dressage, c’est ainsi que j’ai débuté la compétition dans cette discipline. » Il progresse, prend part aux championnats régionaux, et est sélectionné pour les inter-ligues (championnats des régions) puis il montera les championnats de France Juniors. C’est à ce moment qu’il rencontre Bruno Lostria, alors entraîneur national Jeunes et récemment disparu,

qui l’a longtemps entraîné et lui a permis d’obtenir son monitorat.

Autres rencontres décisives : « J’ai également eu la chance d’être proche de Margit Otto-Crépin (dernière médaillée olympique en dressage avec l’argent à Séoul en 1988 sur Corlandus) qui m’a beaucoup aidé et orienté. Par la suite, j’ai travaillé avec Raymond Withages qui m’a inculqué la rigueur et les principes d’une équitation juste et classique. » À l’origine, Raphaël Saleh ne se destinait pas à une carrière de juge. Pendant un moment, il a été « un cobaye » pendant les cours de juges, présentant des mouvements que ces derniers devaient évaluer. « Cela m’a intéressé d’apprendre la théorie afin de connaître les attentes des juges.

J’ai participé à un cours à Reims avec Bernard Maurel, au départ pour accompagner des amis. Bernard m’a dit que, comme j’étais là, j’allais juger comme les autres… et j’ai obtenu l’examen. » Le voici lancé !

En 1997, il devient juge au niveau Grand Prix et juge international en 2004. En 2010, il intègre le jury de ses premiers championnats d’Europe Juniors, puis juge l’ensemble des catégories Jeunes dans les années qui suivent. En 2011, il prend part à son premier championnat Seniors : les Jeux panaméricains à Guadalajara (MEX).

En 2017, il est promu au niveau 5* (aujourd’hui niveau 4), qui permet d’officier lors des

pement et à l’explication de notre sport. »

plus grands événements comme les Jeux olympiques. La même année, il officie lors de la finale de la Coupe du monde à Omaha (USA). Récemment, il a été membre du jury des Mondiaux à Herning (DEN - 2022) puis des Européens à Riesenbeck (GER2023).

■ « Une occasion qui se présente en général une fois dans une carrière » Que représente pour vous cette nomination, qui plus est pour officier pour des Jeux olympiques à domicile ? « C’est un immense honneur de pouvoir juger lors des Jeux olympiques et encore plus dans mon propre pays. C’est une occasion qui se présente en général une fois dans une carrière et je vais tout faire pour en être digne. C’est le résultat de nombreuses années

Horse-Ball : Nancy Équitation Grand Est s’installe en tête

L’équipe féminine s’est bien battue !

Les 9 et 10 décembre, les 32 formations qui composent les circuits Pro de horse-ball se sont donné rendez-vous dans le mythique manège des Écuyers de l’École Nationale d’Équitation de Saumur. À l’issue d’une belle étape, Nancy Équitation Grand Est s’installe en tête de la Pro Élite.

Dans la catégorie reine du horseball français, la formation de Nancy Équitation Grand Est a réalisé une très bonne opération à Saumur. En effet, les Nancéiens, à égalité avec les cavaliers de Lille/HLB avant l’entame du week-end, ont réussi à terrasser leurs 2 adversaires, empochant au passage 2 points de bonus offensif. Ces bonnes prestations permettent aux cavaliers

de Nancy Équitation Grand Est de s’installer seuls en tête du classement provisoire avec 3 points d’avance sur leurs poursuivants.

En 2e position, les champions de France en titre de Lille/HLB rentrent de Saumur en ayant remporté leurs 2 oppositions... Mais en ayant laissé échapper 1 point face à l’équipe de Loire-sur-Rhône en remportant la rencontre à l’issue de l’épreuve du but en or.

Si les joueurs de Nancy Équitation Grand Est et de Lille/HLB sont au coude-à-coude, les cavaliers de Loire-sur-Rhône, toujours positionnés sur la 3e marche du podium provisoire, ont dorénavant 4 points de retard après 2 défaites dans le manège des Écuyers. À la 4e place, l’équipe d’Angers se place en embuscade après 2 victoires importantes à Saumur.

Les Angevins creusent l’écart sur les autres formations du circuit : Creissan, Ouest Lyon, Chambly et

Rouen. « L’équipe pro élite continue de briller durant ce championnat avec deux victoires et deux bonus offensifs ! Ils survolent leurs deux matchs avec des scores de 10/4 face à l’équipe de Chambly samedi et 9/3 face à Creissan dimanche. Ils maintiennent la première place devant Lille. » « L’équipe pro féminine rentre d’un week-end où elles se sont bien battues avec une victoire et une défaite.

Elles remportent leur premier match samedi face à l’équipe de Chambly à la mort subite, sur un score de 6/5. Le dimanche elles affrontaient l’équipe de Creissan, largement en tête du championnat. Après un début de match difficile, elles arrivent à repasser devant mais finissent malheureusement sur une défaite 5/6 à la mort subite également. Il va falloir poursuivre pour espérer remonter dans le classement. » C. Robert avec FFE

de travail en tant que juge dans de nombreux championnats et diverses épreuves. Être officiel lors de Jeux, un événement sportif planétaire, qui plus est à domicile, parmi tous les sportifs et officiels de haut niveau, c’est une expérience fantastique ! » Outre le jugement des différentes reprises, quelles seront vos missions en tant que président du jury ? « Je considère que le plus important est de faire en sorte que l’équipe fonctionne bien et qu’il y ait une bonne entente entre les membres du jury. En vue et durant cet événement, je travaillerai également en étroite collaboration avec le comité d’organisation, le délégué technique, etc. Enfin, il y a un rôle de réponse aux sollicitations de la presse et de contribution à la promotion, au dévelop-

Comment allez-vous vous préparer pour cet événement ? « La meilleure préparation est de juger le plus régulièrement possible.

Je connais bien les autres membres du jury et ai déjà pu travailler à de nombreuses reprises avec chacun d’eux. C’est un groupe agréable, cela nous rend donc plus sereins.

En vue des Jeux, nous serons réunis pour la première fois au printemps prochain lors du CDIO 5* de Compiègne (60).

Grâce à la fédération, des rencontres avec des arbitres d’autres sports se tiendront également. Cela nous permettra de riches échanges et de confronter nos points de vue. » En tant que juge, comment voyez-vous l’évolution ces derniers mois de l’équipe de France ? « L’évolution de l’équipe de France est positive et elle semble soudée.

Les résultats obtenus sont en progression, tandis que de nouveaux couples devraient également émerger dans les prochains mois. C’est de bon augure en cette année olympique ! » Le mot de la fin… « Les juges font partie intégrante du sport. Mariette Withages, ancienne présidente de la commission de dressage de la FEI, a beaucoup soutenu ma carrière en ayant cette volonté de permettre à une nouvelle génération de juges d’intégrer ce milieu. C’est important de penser à l’avenir et de recruter des

juges compétents. Nous avons ce rôle en tant que juge d’expérience de les orienter, de les former et de les intégrer. » Le jury sera également composé de l’Allemand Henning Lehrmann, de la Britannique Isobel Wessels, de la Néerlandaise Mariette Sanders, de la Danoise Susanne Baarup, du Suédois Magnus Ringmark et de l’Étasunien Michael Osinski.

L’Australienne Mary Seefried, le Britannique Andrew Gardner et le Néerlandais Henk van Bergen composeront le panel de supervision.

Le Grand Prix de dressage se déroulera en deux parties les 30 et 31 juillet 2024, le Spécial et la cérémonie des médailles par équipes le 3 août, tandis que la compétition individuelle s’achèvera le lendemain avec la Reprise libre en musique.

■ Quatre autres Français déjà nommés pour Paris 2024 La FEI a déjà officialisé les nominations du Normand Pierre Le Goupil comme chef de piste pour le concours complet, du Mosellan Grégory Bodo comme co-chef de piste pour les épreuves de saut d’obstacles, de l’Occitan Patrice Alvado comme juge lors des épreuves de saut d’obstacles et d’Anne Prain comme présidente du jury pour les épreuves de paradressage.

C. Robert avec FFE

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

CCE - BRAZEY-EN-PLAINE (21) - 5 NOVEMBRE

Chapeau bas aux organisateurs L’association Les Amis du Galopin organisait un Cross d’automne le dimanche 5 novembre 2023, un concours complet destiné aux clubs, et reçut plus de 130 partants venus de Bourgogne Franche-Comté mais également des régions voisines. Ils avaient concocté des obstacles originaux, inspirés d’Harry Potter et reçurent un accueil enthousiaste !

Nous retranscrivons le commentaire de Marie Lécrivain : « Je souhaite tirer mon chapeau à toute l’équipe du Le Galopin 21 - Compétition ! À l’heure où ce terrain des plus populaires de la région Bourgogne Franche Comté tire la langue pour les épreuves Pro et Amateurs, où le nombre d’engagés diminuent, où nous voyons de plus en plus de niveaux d’épreuves disparaître sur

sables. Un concours club digne d’un grand. » L’équipe organisatrice remerciant les cavaliers présents : « Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont fait le déplacement ! Avec des représentants de l’Isère, de l’Alsace, des Vosges, de l’Auvergne, ce concours Club nous aura prouvé que notre discipline n’est pas éteinte ! 130 partants sur un Concours Club/Poney, c’est une réelle victoire ! Coachs et organisateurs de CCE, nous vivons la même appréhension face à la diminution de fréquentation sur les terrains. Alors, ensemble, continuons à travailler et à porter ce sport incroyable, en commençant par la formation des plus jeunes ! A très vite pour de nouveaux moments de partage. » Les obstacles signés Harry Potter

ce terrain alors que l’on est déjà une région très pauvre sur certains niveaux d’épreuves… je leur dis un grand BRAVO et un grand MERCI pour avoir ce week-end montré leurs compétences et leurs capacités à toutes épreuves ! Des nouveautés de

partout, un sol travaillé afin de permettre aux cavaliers et chevaux de courir en sécurité. Au-delà des beaux parcours qu’ils ont su (une nouvelle fois) proposer, ils ont géré à la quasiperfection un phénomène météorologique donc ils ne sont pas respon-

Leur prochain concours de concours complet se tiendra du 22 au 24 mars, comptant pour le Circuit Bourgogne-FrancheComte de CCE et comptera des épreuves Amateurs, Pro en même temps que des épreuves d’élevage SHF. C. Robert

DRESSAGE - MACON CHAINTRE (71) - 25-26 NOVEMBRE

Dernières reprises sous le soleil de Bourgogne

Victor Brua/Berlioz LH

Il portait un nom approprié, le week-end de dressage que les équipes de Mâcon Chaintré avaient concocté à destination des fondus de dressage, Amateurs et Pros : « En route pour l’hiver ».

224 couples étaient engagés pour ces ultimes reprises de la saison, sur la carrière du château et dans le Manège. Pierre Volla n’a pas boudé son plaisir, participant en voisin avec plusieurs chevaux. L’Écurie Rémy Issartel était également venue en force.

Ils étaient 8 à disputer le Grand Prix Pro 1, Pierre Volla étant présent avec trois chevaux.

Un cadre de toute beauté

Il réalisera les deux meilleures moyennes du lot avec deux chevaux de 8 ans, L’Espoir de Massa, un fils de Rubin Royal (Old) étant crédité de 67,500 % de moyenne, talonné par l’étalon L’Express de Massa (Bordeaux Kwpn), 67,059 %. 2e du CIR des Arcs sur Argens à 4 ans avec Arnaud Serre, il connut les selles de Antonien Denis et Rémy Issartel avant de rejoindre les écuries de Pierre.

Le Grand Prix Pro 2 est remporté par Dorina Schmid avec le hongre oldenbourg de 12 ans, Freek d’Arx (Floriscount, old), avec une reprise nétée à 67,941 %.

Marion Floras remporte l’Amateur Elite Grand Prix avec son Anglo-Arabe de 18 ans, R’Hiver (Quercus du Maury), en déroulant une reprise notée à 66,226 % par les juges.

L’Amateur 1 Grand Prix est remporté par Aline Chautagnat, créditée de la moyenne de 65,702 % avec le hongre SF gris de Fabienne Letissier,Voerkan des Sables(Joeris, Kwpn).

Ils étaient 13 à disputer le Grand Prix Amateurs 2. C’est Amélie Decitre qui s’impose, sa reprise recevant la meilleure moyenne de 67,445 %, avec l’étalon hanovrien de 14 ans Discotanz de Merlieux (Dancier, Han).

Venue avec l’Écurie de Remy Issartel, Alicia Colin s’impose devant les 15 autres couples venus disputer l’Amateur 3 Grand Prix, avec le mâle PFS de 8 ans Funambule du Lac, un fils de Magic Leam Pondi, crédités de la moyenne de 67,000 %.

Victor Brua remporte l’Amateur 1A et 1B Préparatoire avec le jeune Hanovrien de 6 ans seulement, Berlioz LH (Bon Cœur x De Niro), crédité de la belle moyenne de 70,657 % par les juges, « toujours sous les précieux conseils de Rémy Issartel », comme le précise Victor. Car c’est à Mâcon que l’écurie de Rémy avait décidé de clôturer la saison. Personne ne l’a regretté…

Une filière régionale déterminée en BFC

Cet automne, le Conseil du Cheval de Bourgogne-Franche-Comté a proposé à la Région BFC un plan cheval ambitieux pour la période 2024-2027. Tous les acteurs régionaux de la filière sont partie prenante dans ce projet régional qui aspire à renforcer la place du cheval dans le paysage agricole.

La feuille de route passe par la structuration et l’organisation de la filière, indispensable pour la mise en place d’actions collectives : la finalité est le développement d’une filière de qualité, performante et compétitive.

Bien évidemment, ce plan prévoit l’accompagnement et l’adaptation des éleveurs et utilisateurs dans la

Le Conseil du Cheval BFC est prêt à redonner des couleurs à la filière, la balle est dans le camp du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté.

A suivre !

transition écologique et leur développement économique.

Enfin, la communication aura un rôle capital pour faire acter la vitalité des activités équines de la Région et remettre en avant le sport et le tourisme, trop discrets aujourd’hui.

Chiffres clefs : - 1 575 élevages - 551 Centres Équestres - 2 600 emplois - 3 835 naissances - 33 070 licenciés - 35 256 équidés Problématiques : - Adaptation aux changements climatiques - Reconnaissance de la nature agricole des exploitations de la filière

- Structuration et organisation de la filière - Prise en compte du bien-être animal et de l’évolution ces attentes en matière de détention des animaux - Vieillissement de la population, d’exploitants et renouvellement des générations - Prise en compte de la dimension sociale sur les exploitations : pénibilité du travail et emploi Plan structuré en 4 axes stratégiques : - Structurer et organiser la filière, créer une dynamique collective entre ses acteurs - Accompagner la transition écologique et le développement économique de se acteurs - Développer une filière de qualité, performante et compétitive - Développer et promouvoir les activités équines de la Région

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

AUVERGNE-RHONE-ALPES

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CSI 3*/2* - VALENCE (26) - 1ER-3 DÉCEMBRE

Hégémonie italienne à Valence

Marie Demonte, meilleure cavalière du concours, remporte une épreuve à 1,50 m Epona du Quesnoy, 15 jours après leur 2e place dans la Pro Elite Grand Prix du Grand National du Mans (© FFE/PSV)

Italiens, Belges et Suédois formaient le principal des cavaliers engagés aux côtés des Français dans le CSI3* et 2* du Haras des Grillons à Valence, dans la Drôme, 2e week-end de l’Equestrian Cup SeriesWinter Tour. Ce sera un week-end italien marqué du sceau de Giulia Martinengo, qui réalise un beau doublé en s’offrant deux épreuves

majeures, le Grand Prix avec le Holsteiner Calle Deluxe (Cesaro 2), 3 e jeudi et 6e vendredi et la Qualificative samedi avec Quick And Easy 3, déjà 4e jeudi.

Marie Demonte a fait une entame de choix à Valence (meilleure cavalière du concours avec 12 classements dont 4 victoires), raflant coup sur coup deux épreuves majeures sur des cotes à 1,50 m jeudi et vendredi.

Le premier jour en effet elle est victorieuse avec le jeune hongre

Fête de Noël chez Poney And Co 15

Précieux moments de fête au poney club

Le dimanche 10 décembre a eu lieu la Fête de Noël chez Poney And Co, Poney Club et École d’Équitation de Pleaux, dans le Cantal. « Cette première édition fut un franc succès malgré le temps qui n’a pas été très clément avec nous… » Au programme de la journée : séances photos avec son poney préféré animées par la Photographe Clairephoto15, avant un repas ouvert à tous suivi d’une démonstration Spectacle réalisée par les élèves de Poney And Co. Pas moins d’une quarantaine d’enfants et ados ont pu faire apprécier leurs progrès. Accompagnés de leurs fidèles montures ils ont émerveillé

tout le monde et ont fait briller les yeux des petits comme des grands.

Le public qui s’était déplacé en nombre a pu se mettre à l’abri sous des chapiteaux mis à disposition par la commune, les cavaliers eux ont évolué à l’abri sous le manège.

La journée s’est conclue par la venue du Père Noël qui nous a fait l’honneur d’être présent et qui en a profité pour offrir un T-Shirt aux couleurs de Poney And Co à tous les adhérents !

Nous profitons de cette occasion pour remercier de leur implication tous nos sponsors, nos bénévoles, nos élus locaux sans oublier les cavaliers et le public qui ont répondu présents en nombre !

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Forban de Beliard et Marie Demonte à l’Andalucía Sunshine Tour

gris de 8 ans Forban de Beliard (Upsilon AA x et Royce de Kreisker) dans le Grand Prix 150 en deux manches dont les parcours de Cédric Longis n’épargnera que quatre couples.

Elle a débuté le Selle français, appartenant toujours à Gérard Brescon à 6 ans, et confirme tout le potentiel qu’elle avait montré en fin de saison de 7 ans en s’offrant deux victoires et un podium en CSI Top 7 à Oliva durant deux week-ends successifs. La patronne de Lou Chibaou récidive vendredi avec la 9 ans Epona du Quesnoy (Ogrion des Champs*HN x Nabab de Reve sBs), quinze jours

après leur 2e place dans la Pro Elite Grand Prix du Grand National du Mans, et leur seconde place du CSIO3* de Vejer de la Frontera avec l’équipe française.

Le couple devance de plus de deux secondes Philippe Rozier et l’étalon Bwp Le Coultre de Muze et Nicolas Deseuzes, 3e avec sa jument Kwpn Feyah (Verdi TN).

Samedi, si la victoire de la 150 vitesse en soirée est suédoise, Erika Lickhammer s’imposant avec Koberlina TN, Edward Levy s’offrant la 3e place avec Elfy du Pic (Type Top du Monteil), c’est l’Italienne Giulia Martinengo qui rafle la qualif’ 145 à barrage

avec Quick And Easy 3 (Quick Orion d’Elle) devant la Belge Gudrun Patteet et Monalisa V’t Paradijs, une fille de Bamako de Muze, et le Britannique Matthew Sampson et la jument Kwpn Obolensky (Clinton x Heartbreaker). Cinq Français sont doubles sans-faute dans un barrage éprouvant qui s’est disputé à 14. Olivier Perreau est 4e pour 4 dixièmes de seconde avec Calypso de Joanins Z (Clkearway), Jean-Luc Mourier et Kielekoo Van T & L (Carabas Vd Wateringhoeve), 5e.

Dans le Grand Prix final, ils ne seront que 7 à accéder au bar-

rage, l’escouade française restant à ses portes pour des fautes dispersées, Wilfrid Pierrrot, le plus rapide des 4 points étant 8e avec le SF noir Uncle Sam (Quaprice Bois Margot). Si Sadri Fegaier/ Manchester V’t Paradijs (Elvis Ter Putte), Charlotte Leoni/ Black Star (Lavillon) et Olivier Perreau/Bresil de Carnaval Santa Rosa (Mylord Cartgao*hn) intègrent le clan des barragistes, ils ne réussissent pas le sans-faute, respectivement 3e, 5e et 6e. Il s’agit du premier podium de Sadri Fegaier, patron du haras des Grillons avec l’étalon Bwp qu’il monte depuis 2020.

AMATEUR GOLD TOUR FFE/ESTHEDERM - EQUITA LYON (69) - 5 NOVEMBRE

Camille Fuzeau Thomas/Vahine de Leveaux reines de l’Amateur Gold Tour Après 17 étapes disputées à travers la France de mars à début octobre, l’édition 2023 du circuit Amateur Gold Tour FFE/Esthederm s’est clôturée lors de sa Finale réservée aux 30 meilleurs cavaliers de l’année dans le cadre du Longines Equita Lyon CHI. Déjà grande gagnante l’an dernier de cette Finale, l’Orléanaise Camille Fuzeau Thomas récidive en s’imposant de nouveau avec sa jument grise Vahinée de Leveaux, fille de Norton d’Eole (x Conterno Grande).

Comme l’an dernier, la Finale de l’Amateur Gold Tour FFE- Esthederm, après deux épreuves qualificatives les jours précédents s’est jouée sur la piste internationale dimanche entre l’épreuve 1m50 du CSI 5* et la deuxième épreuve Coupe du Monde d’Attelage à 4 chevaux, sur un parcours 1m25 signé Jean-François Gourdin.

La concurrence fut rude. La Normande Caroline Doat, première à s’élancer avec l’étalon d’Eugénie et Cédric Angot, Calypso du Buguet (Castronom Z) boucle un tour parfait en 37’’55, temps à battre. Evann Dilasser, fils de Marc et Loriane voulait prendre sa revanche sur l’an dernier (fautif sur le dernier obstacle du barrage…). Mais malgré un temps très rapide, il met une barre à terre, terminant 6e avec Tiego del Sol. Clea Kubacki,Valentine D’Hondt, Louise Christen et Paz Maurin sont aussi pénalisées d’une faute et terminent respectivement de la 7e à la 10e place.

La Francilienne Chloé Borgese en selle sur sa jument Kwpn Geville (Mylord Carthago) signe le 2e sans-faute mais pas assez rapide... La toute jeune Violette Billarant, 15 ans, coachée

Camille Fuzeau Thomas/Vahiné de Leveaux (© ER)

par Leona Mermillod Baron, qui avait choisi une fille d’Untouchable M, Antigua de Nantuel prit tous les risques, et ça passe, elle abaisse le chrono de près de deux secondes (35’’76) et prend la pole position. Dans la foulée, l’étudiante venue de Versailles Léa Vercasson crée la surprise en réalisant le même temps, avec sa jument de 8 ans, Floy de Tus (Lifestyle, Old) ! Reste une dernière cavalière, et non la moindre, la gagnante 2022. En vraie pro elle tiendra le choc : sans trembler Camille Fuzeau Thomas, toujours avec sa jument grise Vahinée de Levaux née chez Julien Covini. En franchissant la ligne d’arrivée en 33’’32, elle réalise un beau doublé.

Le podium fut récompensé par Esthederm en présence de sa directrice des Relations Publiques Caroline Morise, de ses ambassadrices Pénélope Leprevost et Eden, de Serge Lecomte,

Président de la FFE et de Sylvie Robert. Le Trophée de l’Élégance fut attribué à Cléa Kubacsi et Fuchia du Galopin, 7e de l’épreuve. Comme de coutume depuis la création du circuit, les finalistes ont été invités à la loge Amateur Gold Tour FFE - Esthederm pour regarder les étapes Coupes du Monde d’Attelage et de Saut d’obstacles. Un grand moment pour eux tous…

Classement de la Finale/1m25 : 1. Camille Fuzeau Thomas/Vahiné de Leveaux (0+0 et 33’’32); 2.ex. Violette Billarant/Antigua de Nantuel (0+0 et 35’’76); 2.ex. Léa Vercasson/Floy de Tus (0+0 et 35’’76); 4. Caroline Doat/Calypso du Buguet (0+0 et 37’’55); 5.

Chloé Borgese/Geville (0+0 et 40’’15); 6. Evann Dilasser/Tiego del Sol (0+4 et 33’’16); 7. Cléa Kubacsi/Fuchia du Galopin (0+4 et 33’’95); 8.

Valentine D’Hondt/Tennessee du Sartel (0+4 et 35’’04).

AUVERGNE-RHONE-ALPES

26 Depuis 2017, Equita Lyon accueille la finale du circuit national dédié au hunter. Les meilleurs cavaliers de la saison se sont donc donné rendezvous, et ce sont trois jeunes femmes qui se sont imposées dans les différentes catégories.

Bravo à elles !

Après une étape préparatoire en indoor à Lamotte-Beuvron, le mois dernier, les meilleurs couples de la saison se sont retrouvés à Lyon pour la grande finale du National Hunter FFE - Flex-on. Sport et convivialité ont été au rendezvous les 1er et 2 novembre, pour une finale en deux manches. Le second jour, les couples ont déroulé leurs parcours en musique.

Cette dernière, choisie par chaque cavalier, a pour objectif de mettre en valeur le galop de leur cheval.

Un prix spécial a d’ailleurs été décerné pour les meilleures musiques. Une originalité qui a attiré un public encore plus nombreux que la veille. De quoi faire naître des vocations ? Et surtout de faire découvrir la discipline à un plus grand nombre. Pari gagné.

■ Colline Bayle et Julie Guedj à l’honneur Du côté des résultats, beaucoup d’émotions pour l’Occitane Coline Bayle, qui s’est imposée en Équitation 1 pour sa dernière compétition aux rênes de sa fidèle complice depuis dix ans, Salsa des Geais (Apache d’Adriers x Hand In Glove, ps), 17 ans. Elle lui avait offert entre autres le titre de

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Les Reines du Hunter à Lyon

championne de France des enseignants en Hunter la saison 2022.

Une fin tout en beauté : « C’est la deuxième année que j’y participe avec mes deux chevaux.

Cette année était particulière car il s’agissait des derniers tours pour ma jument. Il y avait du stress car j’avais envie de bien faire pour finir du mieux possible. On ne pouvait espérer mieux !

Cette victoire retrace bien notre carrière, Salsa est formidable depuis notre première rencontre, je la remercie pour tout ce qu’elle m’a apporté depuis dix ans.

J’ai beaucoup apprécié l’étape de Lamotte-Beuvron, préparatoire à cette finale. Cela permettait aux chevaux de se familiariser avec l’ambiance indoor.Tout au long de la saison, les partenaires du circuit nous ont couverts Coline Bayle et Salsa des Geais (© FFE-PSV) de cadeaux, encore plus que dans d’autres disthérapeute manuelle animale. Elle ciplines, donc on apprécie vraiment partage son temps entre l’enseid’être cavalier de hunter ! Pour notre gnement, le soin aux équidés et la dernier parcours, j’ai choisi une mu- pratique du CSO en compétition sique qui me plaisait, tandis que pour Pro. Elle a 7 chevaux, du poulain au mon autre cheval, j’ai pris une vidéo, cheval de sport confirmé. calculé les battements par minute pour la cadence du galop et cherché une musique qui correspondait. Cela En Style 1, ce sont Julie Guem’a beaucoup aidée, avoir le rythme dj et Calice de Grand Mare derrière nous est un soutien supplé- qui ont été les meilleures de cette mentaire pour garder les chevaux finale. Une belle progression pour la cavalière francilienne qui partiavec nous. » Colline s’offre également la mé- cipait à sa première finale après daille de Bronze en Style avec Gun avoir fait ses gammes en Style 2. de Céran. Coline est instructrice Le duo a devancé Louise Hersent diplômée de Saumur, ainsi que sur Azzarro du Pré, sacré meilleur

cheval de la saison à LamotteBeuvron. Il a donc achevé de belle manière sa première année à ce niveau. Pour Julie, c’était le graal : « Cette victoire c’est celle de l’amitié, de l’entraide, de l’esprit d’équipe, du travail et du beau sport amateur comme on l’aime ! Que nous sommes chanceuses d’avoir pu participer à ce circuit National Hunter, qui met en valeur la discipline, nous fait progresser, nous récompense de façon incroyable, et nous donne au-dessus de nos petites barres le sentiment de monter des chevaux stars, nos formidables partenaires. »

■ Virginie Lanchais Chalumeau : 24/27 victoires Omniprésente sur les podiums cette saison avec la jeune jument de 7 ans née chez elle, Gamora de Sezilles (Tobago Chevrier x Major de la Cour), comptabilisant 23 victoires sur 27 parcours Virginie Lanchais-Chalumeau a remporté les deux finales Élite, en Style et en Équitation. La régularité du couple sur toute la saison a permis à la cavalière bourguignonne installée à Seaulieu, vice-championne de France Enseignants Hunter de remporter un voyage pour deux personnes, lot d’exception mis en jeu par Cheval d’Aventure cette saison.

public et tous les partenaires et sponsors qui sont présents. C’est un moment de rencontre pour tous les acteurs du sport, qui forment une grande famille. Cela nous permet d’échanger tous ensemble et c’est un rendez-vous qui me tient à cœur », a confié avec émotion Virginie Lanchais-Chalumeau.

Trois jours plus tard c’est l’éleveuse qui était récompensée : suite aux championnats de France des Foals le GFE Groupe France Élevage leur a offert une prime au naisseur pour la 8e place de Nebula de Sezilles, fille de leur étalon Jilbert van’t Ruytershof. Récompense qui lui fera dire : « Merci énormément pour leur soutien même aux petits éleveurs amateurs ! » ■ 2 nouveaux rendez-vous 2024 Chargée par la FFE de la mise en

« Cette victoire est la récompense de beaucoup de travail. Elle met aussi du baume au cœur car le concours est un instant T dans une année, le travail quotidien d’entraînement et de soins aux chevaux prend énormément de temps, on connaît des moments plus difficiles et des périodes de remise en question. De plus, l’ambiance à Lyon est magique, avec de belles pistes, du

œuvre de ce circuit, Claude Lanchais a évoqué les évolutions à venir : « Après cette nouvelle finale réussie, j’ai le sentiment que le hunter gagne en crédibilité, que la discipline est de mieux en mieux connue et avec un public plus nombreux.

Les valeurs du hunter sont nombreuses : la relation avec le cheval et le respect de son bien-être, l’objectif de bien faire les choses où il n’y a pas que le résultat qui compte mais également la façon de les faire.

Désormais, place à 2024 ! Le programme sera bientôt officialisé, avec un nombre similaire d’étapes. La prochaine édition débutera à Barbaste (47), deux nouveaux rendezvous seront intégrés à Vittel (88) et La Rochelle (17), et la conclusion sera, à nouveau, une étape qui a été magnifique cette année : dans le grand manège du Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron. » C. Robert avec FFE

Virginie Lanchais et Gamora de Sezilles, 7 ans

Elevage de Fondcombe, ou la recherche de l’excellence

Le dicton populaire qui dit « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » ne s’applique pas à Philippe Prévost. Pour lui c’est plutôt « deux tiens valent mieux que un tu l’auras ». Quand on le rencontre, qu’on prend le temps de l’écouter (avec gourmandise) parler de sa vie, de ses rêves, de ses objectifs, on ne retient qu’un seul qualificatif : l’excellence, toujours l’excellence. Et son parcours en atteste, lui qui est venu tard à la vie d’éleveur (à l’âge où l’on pense à sa retraite) et a acquis deux des plus beaux affixes de France : Fondcombe pour les chevaux et Kamakle pour les bovins.

Mais revenons en arrière dans les années 50 et 60, quand Philippe, qui n’est pas issu d’une famille équine (son grand-père était bien lad à Chantilly mais sans influencer la future passion de son petit-fils), passe son enfance à Chantilly justement. Jusqu’au jour où des amis de ses parents (la famille Poullioux) possédant des chevaux, le laissent les monter, puis les sortir et enfin faire des tournées de concours complet en région parisienne tous les étés.

C’est là que sa passion pour ces animaux va naître. Nous sommes à une époque où on se soucie peu des assurances, où les jeunes se construisent d’eux mêmes, vaille que vaille, pour peu qu’on leur fasse confiance. Et donc toutes les vacances scolaires, Philippe saute d’un cheval à l’autre, d’un concours à l’autre et se forge une belle expérience sans se douter où tout cela allait l’amener.

En parallèle, comme il est un brillant élève il intègre l’école vétérinaire où il rencontre son épouse Pascale.

Le temps de la monte et des folles cavalcades est mis en pause. Diplôme en poche, il préfère faire carrière dans la recherche et rejoint Rhône Merieux à Lyon.

Il fonde une famille dans la cité des Gaules : 3 enfants avec Pascale, qui, elle, exerce comme vétérinaire.

Ce sont les enfants qui le ramènent au cheval dans les années 80. En club d’abord où il occupe ses week-ends avec de longues balades dans les bois avec femme et enfants. Les enfants grandissent et l’envie d’avoir son cheval à soi le titille. Aussi en 2001, Philippe achète sa première jument, Neige d’Orion à la famille Layec dans le Loiret. Car cette souche lui

truffe aux champignons. C’est compliqué car pour acquérir des mères il faut passer par l’achat d’embryons et les implanter sur des porteuses. Il faut donc attendre quelques années avant de produire et Philippe est à un âge où normalement on lève le pied. Pas lui, il fonce. Les porteuses il les a avec ses Charolaises…

Ainsi cette aventure parallèle, un peu folle, va devenir la success-story que l’on connaît. Les chevaux sous l’affixe Fondcombe continuent de briller dans tous les concours de CSO et d’élevage, et la viande charolaise et wagyu est vendue sous le nom Kamakle en direct sur internet, sans intermédiaire. L’excellence à tous les étages…

Philippe et Pascale Prévost : c’est Fondcombe pour les chevaux, Kamakle pour les bovins

plaisait beaucoup. Pourtant ce n’était pas cette jument qu’il voulait, sa préférence allant à une fille de Bahia d’Orion par Calvaro qui n’était alors pas à vendre. Mais l’homme est tenace et finalement, après avoir gagné la confiance des Layec, il pourra la leur acheter et une de ses petites-filles, Rafale d’Orion du même étalon.

Quiria (ISO160) fera une brillante carrière avec Julien Gonin en GP 4 et 5* et lui donnera la grande Boréale de Fondcombe (ISO163) par Tinka’s Boy, qui fera carrière internationale sous la selle de Marie Pellegrin et notamment l’équipe de France. De Boréale est née Gabriac de Fondcombe (par Vigo d’Arsouilles) qui sera achetée à Fences par Mark Mccauley et Elfiria de Fondcombe (Con Air), classée en 145.

c’est Saura de Fondcombe. Jument qui commencera sa carrière avec Julien Gonin avant d’être vendue à la cavalière Nadja Steiner. Le couple intègrera l’équipe suisse avec à la clef une médaille de bronze par équipe à Göteborg.

De cette branche est issue sa nièce, Daenerys de Fondcombe, championne de France des 2 ans à Fontainebleau et Faylinn de Fondcombe (gagnante en CSI*** 145) vendue début 2023 à Inès Joly, jeune et brillante cavalière issue de la Loire.

Toujours dans sa vision de « deux tiens valent mieux que un tu l’auras », notre ami qui est parti à fond dans l’élevage de chevaux, mais par procuration puisqu’il n’est pas encore chez lui, est persuadé que pour réussir il lui faut deux bonnes souches. Il ne s’est pas trompé avec la première donc il cherche encore mieux. Et c’est vers la famille Le Boulanger qu’il se tourne. On ne présente plus cet élevage (affixe Brekka) qui est un des tout meilleurs de France. Il lui faut tout ce qui se fait de mieux, aussi il leur achète Gazelle de Brekka par Paladin des Ifs, pleine de Balou du Rouet. L’histoire est belle car le poulain qui naît est une pouliche et

A 50 ans, l’envie de vivre de sa passion le titille. Pourquoi ne pas franchir le cap de l’élevage de A à Z ? A cœur vaillant rien d’impossible et en 2010, avec l’aide de la Safer il devient le propriétaire d’une ferme à Foissiat dans l’Ain, spécialisée dans la vache Charolaise. De toute façon il veut pérenniser sa ferme avec des bovins car il sait que l’élevage de chevaux, financièrement c’est aléatoire. Et notre dicton revient à la surface, il veut une deuxième race. Les Charolaises sont là, pour lui le meilleur de la viande française. Quoique… Depuis un voyage au Japon, il a en tête de produire en France de la viande de Wagyu, qui est à la viande ce qu’est la

Deux souches, et tout de suite le haut niveau, pas de doute Philippe a l’œil et ces succès ont déjà fait de l’affixe Fondcombe un label de qualité.

On le sait, dans l’élevage équin et bovin, la qualité ne vient pas uniquement des races et des origines, bien que ce soit essentiel, il faut aussi des conditions de vie adaptées. Et à Foissiat, ses animaux ont 100 ha de terre pour se développer dans les meilleures conditions. Et comme chez les Normands, les poulinières et les vaches suitées sont en liberté dans les mêmes prés. Tout est optimisé. Aujourd’hui notre « plus que soixantenaire » a encore plein de projets dans la tête et continue de faire des croisements réfléchis et judicieux avec toutes ses bonnes souches maison.

Pour le sport, il confie ses chevaux au prometteur Romain Dreyfus après les avoir confiés pendant une petite dizaine d’années à Julien Gonin.

On le voit, une vie trépidante et active pour notre éleveur hors normes, qu’il partage entre ses prés, son commerce de viande, les concours de jeunes chevaux et de CSO internationaux quand le temps le lui permet.

Lors de nos rencontres, j’ai eu un ressenti qu’il ne voudra pas avouer je pense. Un rêve auquel il ne veut pas trop penser et surtout pas en parler : la relève ne viendra pas, c’est sûr, de ses enfants mais peut-être de …

Sa petite-fille Maylis, qui vit à la ferme avec ses grandsparents, a l’air de se passionner de chevaux. Charmante adolescente au grand sourire, actuellement elle monte en club avec un Fondcombe. Philippe se retrouve de nouveau sur les concours avec les frémissements que seuls les initiés connaissent : un membre de la famille sur un cheval de l’élevage et en plus il s’agit de sa petite-fille. Mais non il ne faut pas rêver, on ne doit pas, les études d’abord…. Mais après, qui sait ?

Son regard peut continuer de scruter l’horizon; après tout c’est ça la vie d’un homme d’action : des projets, toujours des projets et aussi de l’espoir.

Pierre Cogne

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Salon du Cheval d’Albi : 29, 30, 31 mars 2024

OCCITANIE

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CSO - MONTPELLIER GRABELS (34) - 16-19 NOVEMBRE

Derniers parcours à Montpellier Le Centre Équestre Saint Georges Equitation de Montpellier Grabels, sous la direction de la famille Mas, a accueilli plus de 900 engagés pour son dernier Jumping de la saison 2023.

Harold Boisset, venu en voisin rafle la mise du premier GP 1,30 m avec la 8 ans Fripouille d’Auville, la fille d’Ogrion des Champs et Erminette III (Jalisco B) d’Annie et Thierry Leservoisier, déjà remarquée par un sans-faute au Printemps des Sports Équestres à Fontainebleau dans l’épreuve d’ouverture du CSI YH. Jules Barrere s’impose le samedi avec le 9 ans Énarque du Vimage dans le GP 1,30 m (Bar A Temps différé) face à 58 concurrents. Et pas qu’un peu ! C’est près de deux secondes qu’il prend à ses adversaires avec cet étalon, fils de Quartz du Chanu et Okanne du Donjon sur un parcours signé Jean-François Gourdin, qui piégera 47 partants… Julien Soulier réalise le deuxième meilleur chrono avec le SF Chelsea Nanchet (Tinka’s Boy), coiffant sur le fil (8 centièmes de seconde) Lucas Delachaussée, engagé avec son jeune Oldenbourg de 8 ans

seulement, Sindibad H, fils du SF Shere Khan du Banney, un produit Made In Luxeuil les Bains qui n’a sans doute pas dit son dernier mot…

Signalons également la 6e place du hongre holsteiner de 6 ans Golville, sans-faute sous la selle de Bernard Lefevre après une saison très régulière aux classements nombreux. Sa première vraie saison : Bernard ne lui a fait courir que quatre parcours préparatoires à 5 ans.

Le Grand Prix 1,35 m eut des allures d’épreuves en deux manches : ils seront 15 sur les 47 au départ à disputer le barrage, et la concurrence fit rage. 7 résistèrent à la pression pour allier vitesse et sans-faute. Parmi eux Lou Favede, qualifiée avec trois chevaux, sera sans-faute avec deux d’entre eux. La jument SF Eaglesham Bolchet (Drakkar des Hutins et Stunty, AA), qu’elle ne monte pourtant que depuis septembre, menée auparavant par sa naisseuse et propriétaire Stéphanie O’Daly Becamel, sera la plus rapide des deux, devançant Mathys Blanchard et le SF Check List (Ideal de la Loge). Mais une autre cavalière, de retour depuis peu sur les terrains de concours, Melie Gosa, va la devancer, et ce de plus d’une seconde, avec un cheval plus expérimenté il est

Jules Barrere remporte le GP 130

vrai, sa jument Alouette d’Eole (Mylord Carthhago), que fit naître le regretté Patrick Bizot au haras de Tamerville, et qui lui a offert le titre de Championne de France des Cavalières en 2019.

C. Robert

Horse-ball : Creissan en tête des Pros Féminines 8 500 m2 couverts dédiés au cheval, à 3,5 km de la Cathédrale Sainte-Cécile. Au Parc des Expositions, le 29, 30 et 31 mars 2024, Albi va devenir la capitale régionale du cheval, de ses disciplines et de son art équestre.

• Animations

+70h de spectacles et démonstrations équestres dans 2 halls et sur 2 carrières : attelage, western, présentation des races, etc.

tacles : - Mario Luraschi fait son cinéma dans le hall Scenith : le Maître de la Cascade équestre sera à Albi pour un spectacle exceptionnel. L’homme aux 562 films sera présent au Salon du Cheval d’Albi pour 3 représentations exceptionnelles et uniques en France.

Une des meilleures représentantes dans sa discipline, Clémence Faivre, l’écuyère alchimiste, interviendra en première partie de soirée.

Un espace culturel, technique et institutionnel.

Un spectacle gratuit de Benoît Soumille et Caval’ Show est proposé tous les jours, placement libre (attention les places assises ne sont pas garanties).

• Soirées spectacles

• Soirée VIP

• Conférences

2 halls (Hall Scenith, hall 1), 2 spec-

Vendredi 29 mars

Les 09 et 10 décembre, les 32 formations qui composent les circuits Pro de horse-ball se sont donné rendez-vous dans le mythique manège des Écuyers de l’École Nationale d’Équitation de Saumur. À l’issue d’une belle étape, 4 équipes s’installent en tête de leurs catégories respectives : Creissan tient la tête des Pros Féminines.

Dans le Championnat de France Pro Féminin, un quatuor se dessine clairement en haut du classement provisoire : Creissan, Loire-sur-Rhône, Mash et Rouen. Invaincue depuis le début de la saison, l’équipe de Creissan continue sa course en tête, mais la formation de Loire-sur-Rhône profite de l’étape de Saumur pour s’emparer de la 2e place avec seulement 2 points de retard.

Viennent ensuite les formations de Mash et Rouen, qui, malgré un bilan mitigé à Saumur, restent dans la roue des leaders. « Jour 1 :Victoire de nos 2 équipes : Pro Féminines : 6 à 4 contre Rouen , Pro Élite Mixte : 8 à 7 contre Rouen à la mort subite. Donde y Quien, Aqui Creissan !

Résultats Jour 2 : Pro Féminines : Victoire à la mort subite 6 à 5, Pro Élite Mixte : Défaite 9 à 3. Place à la trêve hivernale pour les cavaliers et les chevaux,

L’équipe, lors de sa victoire à Mâcon

le classement provisoire de nos équipes est : Pro Féminines : 1re, Pro Élite Mixte : 5e. » Après 3 mois de compétitions et 6 rencontres disputées, c’est l’heure de la trêve hivernale pour les 32 formations qui composent les circuits Pro de horse-ball. La route est encore

longue pour toutes les équipes et l’incertitude qui règne sur chacune des rencontres laisse présager une saison 2024 pleine de rebondissements. Le prochain rendez-vous se tiendra les 02 et 03 mars au Pôle Hippique de Lorraine de Rosières-aux-Salines (54).

C. Robert avec FFE

Patrice Alvado juge aux JO de Paris 2024 Soutenu par la Fédération Française d’Équitation (FFE), Patrice Alvado officiera comme juge lors des épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024. Une nomination officialisée par la Fédération équestre internationale (FEI).

Le 15 mars dernier, le Conseil de la FEI a tenu une visioconférence au cours de laquelle la Commission a approuvé une liste d’officiels pour les épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024.

Parmi eux, le juge français Patrice Alvado, figure bien connue des terrains de saut d’obstacles français et internationaux. En novembre 2022, l’Occitan a été promu au Level 4, plus haut niveau de la FEI et nécessaire pour officier lors des plus grosses échéances comme les Jeux olympiques.

Le 31 mars, Patrice Alvado a reçu à Paris le trophée de l’Association Française du Corps Arbitral Multisports (AFCAM). Une reconnaissance supplémentaire, s’il en fallait, de son investissement comme officiel et pour son sport.

Professeur d’anglais, Patrice Alvado sillonne l’Hexagone depuis plus d’une vingtaine d’années, et le monde depuis plus d’une décennie, pour officier sur les plus beaux terrains de concours. Il décrit ainsi son rôle de juge : « Il s’agit de s’assurer que la compétition est équitable pour tous les cavaliers. La majorité de notre travail se déroule pendant les compétitions, puisque nous sommes dans la tribune du jury : vérifier que les cavaliers réalisent le parcours selon le plan du chef de piste, compter les fautes et bien évidemment contrôler que le chrono-

il a travaillé et à 18 ans a obtenu le premier niveau de juge national. « Dans ma région, en Occitanie, le saut d’obstacles est la discipline la plus représentée en termes de nombre de concours, et c’est donc la première discipline que j’ai rencontrée. Elle est spectaculaire, prenante.

Je suis ensuite devenu juge international Level 2 en 2011, et Level 3 en 2014 ».

Dans moins de 500 jours, il sera accompagné pour les épreuves de saut d’obstacles olympiques par les juges suivants : Harrij Braspenning (NED), David Distler (USA) et Károly Fugly (HUN). L’Italienne Frances Hesketh-Jones Triulzi (ITA) sera la présidente du jury.

mètre est juste. Lors des concours internationaux, le rôle du juge commence avant les épreuves avec l’inspection des chevaux. Nous intervenons également au paddock, où un juge assure la liaison entre les stewards et la tribune du jury. Nous sommes un peu les chefs d’orchestre du concours, en intervenant sur tous les plans entre les cavaliers, vétérinaires, stewards, etc. Un bon juge anime toute une équipe. Il faut avoir des connaissances réglementaires mais il est indispensable de disposer de qualités humaines comme l’écoute, indispensables pour mener à bien notre mission. » Rencontré en avril 2022 au Printemps des Sports Équestres à Fontainebleau (77), il avait également abordé à cette occasion son parcours : il a découvert un centre équestre dans le cadre scolaire, et a voulu prendre des cours d’équitation, puis s’est orienté vers le dressage. Il a débuté comme secrétaire de jury lors des concours Pros organisés au Saint Georges Équitation de Grabels (34). Passionné par le travail de juge,

■ « L’inclusivité est une valeur forte de Paris 2024 » Il y a quelques mois, vous nous disiez que les Jeux de Paris 2024 vous faisaient rêver, et aujourd’hui, la FEI confirme que vous en serez. Que représente cette nomination ?

C’est une consécration. Je reste humble mais à travers cette nomination, la FEI reconnaît mes compétences et mon investissement, ainsi que les qualités de l’arbitrage français.

C’est formidable pour moi et une reconnaissance du système de formation français des officiels, dont je suis un pur produit. J’ai commencé, à l’époque, en tant que juge National 4, à officier sur des concours départementaux dans l’Hérault, avant de gravir tous les échelons. Je suis ravi qu’il y ait les Jeux en France, et Versailles est un cadre formidable. Athlètes comme officiels, les Jeux sont notre rêve à tous, et cela se concrétise. Je remercie la fédération, Sophie Dubourg, directrice technique nationale, toujours présente, Frédéric Morand, vice-président de la FFE que je connais depuis l’époque où il était chef de piste dans le Midi, d’avoir toujours cru en moi et d’avoir proposé mes dossiers de candidature à la FEI et au Comité international olympique.

Vous êtes porteur d’un handicap qui n’impacte absolument pas votre rôle de juge.

Cependant, voir qu’une personne en situation de handicap puisse accéder à un rôle aussi important qu’officiel pendant les Jeux de Paris 2024, est un symbole fort en termes d’inclusivité ?

Tout à fait. Je ne me perçois pas comme une personne handicapée, car cela n’impacte pas ma pratique d’officiel - cela aurait été peut-être plus difficile si j’avais été en fauteuil roulant ou victime de cécité par exemple. L’inclusivité est une valeur forte de Paris 2024 et si les perceptions autour des personnes en situation de handicap évoluent, je ne peux que m’en féliciter. Je suis ravi de porter le flambeau si mon handicap permet d’y contribuer. Nous vivrons tous ensemble cette fête du sport.

Avez-vous déjà un lien particulier avec les autres membres du jury ? Allez-vous suivre une préparation spécifique en vue des Jeux olympiques ?

Nous nous connaissons déjà tous. La FEI a pour projet de nous faire officier en duo sur les prochaines grandes échéances afin que nous créions des habitudes ensemble et que nous consolidions nos liens. Cette année, je serai président du jury aux Jeux panaméricains, du 20 octobre au 11 novembre à Santiago (CHI). Lors des JO, nous devrons former une vraie équipe et il ne faudra pas se contenter de connaître le règlement sur le bout des doigts.

C’est pour cela que des séminaires avec les départements communication, juridique ou vétérinaire de la FEI sont programmés. C’est un coaching qui nous permettra d’être préparés pour le jour J, comme les sportifs !

C. Robert avec FFE

NOUVELLE-AQUITAINE

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Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

Le Jumping International de Bordeaux ce sera aussi…

Plus que quelques semaines avant le Jumping International de Bordeaux. 4 jours, 17 épreuves internationales, 600 cavaliers, 15 nationalités, 72 000 visiteurs, 230 exposants, et plus de 40 h d’animations. Au programme, outre les épreuves de haut niveau (Longines FEI Jumping World Cup TM et FEI Driving World Cup TM Final) la Finale Coupe des Clubs, les épreuves par équipe du Championnat Antarès Sellier des partenaires, la Course d’Orientation, etc. Revue de détails.

- Hall 3 - Barème A au chrono Hauteur : 1,15 m Silver / 1,30 m Gold. Quatre épreuves destinées aux Cavaliers « Amateurs » sont organisées du 1 au 4 février 2024, sur la piste principale du Jumping International de Bordeaux. Les cavaliers concourent sous les couleurs de leur sponsor : - Par équipe de 3 cavaliers, le jeudi 1er et vendredi 2 février - A titre individuel, le samedi 3 et dimanche 4 février (sur qualification).

■ Poneys Le Jumping International de Bordeaux accueille aussi les poneys, au cours d’épreuves sur la piste Baloubet : Poney Elite, As Poney 2D, As Poney 1, Poney 2, Poney 1 (engagements ouverts courant décembre sur le site de la FFE). Sans oublier l’épreuve Super As sur la piste internationale.

■ Devoucoux Indoor Derby Compétition Piste Internationale - Session Vendredi Soirée - Hall 3 Barème A chrono. Initié en 2014 pour la première fois en France par le Jumping International de Bordeaux dans le cadre d’une manifestation de haut niveau. Un enthousiasme sans borne pour les stars du concours complet. Il se dessine sur un parcours d’une vingtaine d’obstacles aux configurations analogues à un cross classique, condensés sur les espaces de la piste principale, du paddock et de l’allée qui les sépare pour un tracé d’environ un kilomètre. Beaucoup de grands noms de la discipline ont adoré jouer le jeu de cette épreuve à mi-chemin entre un parcours de cross et un parcours de chasse de saut d’obstacles.

■ Championnat Antarès des partenaires - Epreuve individuelle Compétition Piste Internationale - Session Samedi Journée

■ Derby Poneys by Devoucoux Compétition Piste Internationale - Session Samedi Journée - Hall 3 Barème A au chrono - Hauteur :

60 cm. Le Derby Poneys : l’occasion pour les plus jeunes de venir fouler les traces des plus grand ! Épreuve de derby (enchaînement d’obstacles fixes et mobiles), jeunes cavaliers à poneys B. ■ Top Ten régional Amateur 3 by CRENA Compétition Piste Baloubet - Hall 1 - Travée 18 Barème A en 2 manches (25 % des cavaliers en 2e manche) Hauteur : 1 m. Jeudi et vendredi, en partenariat avec le Comité Régional d’Equitation de Nouvelle Aquitaine (CRENA), Baloubet accueillera 4 épreuves amateurs de

- Stand Comité Régional d’Equitation Nouvelle Aquitaine (CRENA) Le Comité Régional d’Equitation Nouvelle Aquitaine invite à découvrir le TREC via une véritable course d’orientation à travers le Salon du Cheval de Bordeaux. Une activité ludique à faire en famille ou entre amis, avec de belles récompenses à la clé.

Aquitaine aura lieu au Jumping International de Bordeaux. Le CRE Nouvelle-Aquitaine récompense cette année tous les champions et championnes de France ainsi que les cavaliers sur les podiums des championnats d’Europe, championnats du Monde, Coupe des Nations et CCIO4* le dimanche 4 février 2024.

■ Plus de 40 heures d’animations gratuites Poney club, démonstrations, spectacles... Cette édition 2024 réserve son lot de belles surprises, sur la Carrière Silvana - Hall 1 Travée 27.

■ « Au coeur du Grand Manège », le spectacle du Cadre noir de Saumur L’émotion, l’intimité et la connexion entre les écuyers et leurs chevaux sont au cœur de la mise en scène de ce spectacle, créant un univers artistique très poétique. Ce gala s’appuie sur l’histoire, les valeurs et la tradition du Cadre noir. L’intention artistique utilise une narration mettant en scène un témoin intemporel : la Loire. Celle-ci présente un voyage onirique au cœur du Grand Manège de Saumur afin de faire découvrir l’épopée du Cadre noir et de l’Équitation de tradition française.

■ Forum Santé Équine Espace Forum - Hall 1 - Travée 23 Un moment de partage de connaissances avec des professionnels de la santé équine à l’occasion d’une rencontre inédite.

saut d’obstacles sur 2 jours : les 10 meilleurs cavaliers à l’issue du Circuit Régional de CSO en amateur 3, amateur 2, amateur 1 et amateur Elite.

■ Job Dating L’équipe d’équi-ressources propose son 3e Job Dating au Parc des Expositions de Bordeaux.

■ Match de Horseball Compétition Piste Internationale - Session Vendredi Journée (17,15 h) - Hall 3 Un match de horse-ball inédit, spécifiquement mis en place par et pour le Jumping International de Bordeaux.

■ « Les clubs font leur show » Les spectacles préparés par les clubs se dérouleront au Jumping International de Bordeaux le dimanche 4 février 2024 sur la piste Baloubet.

■ Course d’orientation by CRENA Tous les jours - Hall 1 - Travée 21

■ Oscars Équestres 2023 Comme l’année dernière, la remise des oscars équestres de Nouvelle-

■ 2de partie : un Battle de dressage époustouflant !

En deuxième partie de soirée, l’élite des cavaliers français du dressage a bousculé les codes de leur discipline. Ambiance, musique, rythme et énergie, les amateurs et néophytes ont retrouvé les valeurs et la technicité du dressage de haut-niveau, au cours de ces Battles inédits. Décoiffant.

CSO AMA-PRO - DOMAINE HIPPIQUE DE CAHYANE (33) - 1ER-3 DÉCEMBRE

CSO - BARBASTE (47) - 1ER-3 DÉCEMBRE

Milan Saint Jean domine le Grand Prix

Derniers champions de la saison

Theo Brancaleoni remporte deux épreuves dont l’Amateur Elite

Le Domaine Hippique de Cahyane en Gironde à Saint Genès de Lombaud a accueilli près de 430 engagés amateurs et Pros pour son dernier Jumping pro de la saison. Entre averses et ciel bleu, ce fut un pur bonheur !

Flavien Charbonnier, le chef de piste, avait concocté deux manches de choix pour l’épreuve Pro 2 (1,35 m) qui ne laissa que quatre couples disputer la seconde : c’est Milan Saint Jean qui s’impose, avec l’un de ses deux chevaux engagés, et pas le plus aguerri, Dragon du Médoc, l’étalon de 10 ans allant à la faute - une fois n’est pas coutume. Il s’agissait ici d’Elba de Queyzans, la jument de Pedro Rojo, une fille de Faro de Moyon,

qui ne laissa pas grand-chose aux autres puisqu’elle avait déjà raflé le Grand Prix 1,30 m de samedi. Jolie conclusion de week-end, à l’image

d’une saison prolifique, même si Dragon, un fils d’Elan de la Cour lui tient la dragée haute, alors que son jeune cavalier de dix-huit ans ne le conduit que depuis le mois d’avril.

Le couple va lors de cette seconde manche prendre tous les risques puisque c’est plus de quatre secondes qu’il prend à Guillaume Bermejo et la jeune anglo-européenne Billy Seymour, une fille de Billy Congo appartenant à Charlotte Fiévet qui peut se féliciter de sa saison. Guillaume était engagé avec deux autres chevaux, le 9 ans Eye Shadow et la jument de 7 ans Infinity DV Z, qui ne passèrent pas la barre de la 1re manche.

L’Amateur Elite revient au cavalier de Limoges Theo Brancaleoni et la jument Alzia de Riverland (L’Arc de Triomphe), sa quatrième victoire de la saison, émaillée de neuf podiums, pas moins ! Theo gagne également le Gp 120 avec Don Giovanni Salam.

C’était le dernier concours Amateurs et Pros avant le Winter Jump du Global Club’s Tour, à l’enjeu important avec à la clef 10 places offertes au meilleur club pour la soirée du vendredi du Jumping de Bordeaux… Ce premier week-end de décembre on a tout de même frôlé les 500 engagés.

Domination absolue de Sébastien Duplant dans les 3 épreuves Pros.

imposée dans le Grand Prix 1,30 m de Pitray huit jours plus tôt.

Sébastien Duplant régnera sans partage sur les deux autres Grands Prix Pro 2, s’imposant samedi dans la 1,30 m avec Great Dust des Bergeries. De nombreux jeunes chevaux y étaient engagés et sont sans-faute : retenons le 2e, Goodboy de Vibée, un gris de 7 ans sous la selle de Morgane Bécat, 2e à moins d’une seconde et l’étalon anglo-euroVivago PS est 4e sous la selle péen de 8 ans, Faraon de Sébastien Duplant dans le Grand Prix des Hounts (Un Laubry de Muze, Bwp x Voltaire, Han), sous la selle de Jules Barrère depuis qu’il e Cela débute fort d’emblée : dans la vitesse de ven- a 7 ans, 3 pour deux dixièmes de seconde. Le mâle dredi le cavalier de Jump Gabaret s’impose avec le avait déjà remporté la Pro 2 de Peignan un mois plus e bai de Claude Joigneau et Christian Rey, Brin d’Avril tôt ; il avait par ailleurs gagné la 8 place du GP Pro e 1 1,40 m.

(Quidam de Revel x Fusain du Defey, AA), déjà 3 avec l’étalon sBs de David Guérin, Great Dust des Berge- C’est avec Brin d’Avril à nouveau que Sébasien Duries (Singulord Joter, Holst).Très belle performance plant s’impose dans le Grand Prix 1,35 m à l’issue par ailleurs de la cavalière occitane Victoria Madsen d’un barrage joué à 7. Il est en outre 4e, double sansAbbott, qui réalise le second meilleur chrono avec faute avec Vivago PS, hongre oldenburg de 7 ans par une jument du Zangersheide de 7 ans seulement, Vivant vd Heffinck (x Conthargos) qui a commencé Unix de la Jasse Z, fille du Kwpn Untouchable (x Lea- réellement la compétition cette année. der M, Bwp). Saison qui se clôture magnifiquement, puisqu’avant cette 2e place en GP 130 elle s’était C. Robert Les classements GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Sébastien Duplant/Great Dust des Bergeries; 2. Morgane Becat/Goodboy de Vibee; 3. Jules Barrère/ Faraon des Hounts; 4. Jon Chirumberro/ Altair d’Arize; 5. Elise Pons/Athena Merci.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Sébastien Du-

Milan Saint Jean et Dragon du Médoc

plant/Brin d’Avril (0+0 et 41’’20); 2. Jon Chirumberro/Altair d’Arize (0+0 et 42’’75); 3. Sandrine Damman/Agra Diamond Pluverts (0+0 et 48’’46); 4. Sébastien Duplant/ Vivago Ps (0+0 et 49’’60); 5. Julien Baux/ Edwina Martrettes Aa (0+0 et 50’’03).

Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Pascale Struye/Quovadis de Swieland; 2. Oriane Marchesan/Cerruti de Tus; 3. Helen Verjux/ Born To Be Alive; 4. Yann Becat/Heaven de Morce; 5. Stephanie Para/San Greto du Buguet.

PACA

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

29

CHAMPIONNAT RÉGIONAL DE CSO - ISTRES (13) - 23-26 NOVEMBRE

Benjamin Négron comblé Le mistral avait été annoncé pour l’aprèsmidi, les organisateurs (la régie équestre du Deven) avaient décidé d’avancer le début des épreuves. Mais le soleil était au rendez-vous pour le clap de fin du championnat de CSO CRE Sud 2023, qui se déroulait au centre équestre d’Istres et réunit 450 engagés.

Erwin Cordier officiait en dessinant les parcours qui ont permis de faire ressortir les meilleurs couples de la région, sans jamais mettre en danger les chevaux.

Côté Pros : trois épreuves Pro 2, 2 à 130, 1 à 135 ont décidé du podium. Trois couples ont tenu le haut du panier les trois fois :

Benjamin Négron l’emporte avec Élite d’Azur, en prenant deux fois la seconde place, et une troisième place le samedi.

Elite, à 9 ans seulement, est d’une régularité de métronome avec Benjamin, qui l’a débutée à 4 ans en Cycles Classiques ; la fille de Silver King d’Azur et Idéale de Landaise, double sans-faute au CIR de Cluny à 5 ans disputera la petite finale des 6 ans à Fontainebleau avant d’écumer avec succès les concours de la région.

Candice Dejoie est la vice-championne régionale avec sa jument bai Belle de Jour Velvet (oc, So Good Velvet), après avoir remporté la première épreuve et s’être classée dans les deux autres. Une consécration pour le couple qui a évolué par deux fois cette saison dans les épreuves Pro Elite du Grand National, et finit à la 6e place du Championnat des As Jeunes Cavaliers de Villers Vicomte. La cavalière de Martigues qualifie sa jument de « génie » sur

les barres. Couple à suivre !

Yann Boncompagni est en bronze avec son mâle de 10 ans Darwin du Tillet, fils de Rock’n Roll Semilly (x Voltaire, Han), grâce à sa victoire samedi et sa 3e place vendredi.

Décidément, après leur 3e place du Sun Tour, ils sont de tous les podiums !

C’était un grand jour pour le gérant des Écuries du Patys, Benjamin Négron : il a pu s’enorgueillir d’autres beaux résultats puisque Lou Ann Fernandez, licenciée aux Patys et Banksy du Lozon gagnent la 3e place du Championnat Amateur Elite, remporté par Simon Laforêt, vainqueur à domicile avec Unizio, devançant Mae Tholoniat de Crown Cirka Z. Selina Dos Santos, venue des Patys avec Alliance du Charme est championne Amateurs 2. Une belle récompense pour le coach !

C. Robert

Prochain rendez-vous : au Pro 1 du 16 au 19 mai 2024

Les classements

Podiums des Championnats

Amateurs 2 : 1. Selina Dos Santos/Alliance du Charme; 2. Emma Turge/Simbad du Poteau; 3. Laura Koroloff/Doline des Champs.

Amateurs 1 : 1. Basile Victor Toussaint/Hygie des Ibis; 2. Lola Loitiere/ Ulixte du Soleil; 3. Lila Dubray/Aya de Layer.

Amateurs Élite : 1. Simon Laforet/Unizio; 2. Mae Tholoniat/Crown Cirka Z; 3. Lou Ann Fernandez et Banksy du Lozon.

Pro 2 : 1. Benjamin Negron/Élite d’Azur; 2. Candice Dejoie/Belle de Jour; 3. Yann Boncompagni/Darwin du Tillet.

Résultats : GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Yann Boncompagni/Darwin du Tillet; 2. Benjamin Negron/Easyblue des Boleros; 3. Benjamin Negron/Elite d’Azur; 4.

Julien Soulier/Allez l’Ol; 5. Candice Dejoie/Challenger du Repaire.

GP Amat 1 (1,30 m)-Ch.R : 1. Basile Victor Toussaint/Hygie des Ibis; 2. Melissandre Dumarais/For Me d’Olim’s; 3. Chiara Leban/Galion Heutiere; 4. Sophia Aurelia George/Fly Away Sunheup; 5. Lola Loitiere/ Ulexite du Soleil.

GP Amat Elite (1,25 m)-Ch.R : 1. Romane Bottos/All Quality; 2. Camille Cervellin Urbin/Ultra Son d’Aurois; 3. Basile Victor Toussaint/ Gripoil du Motty; 4. Cassandre Desmettre/Gaia de Nozieres; 5. Zoe Rivallin/Albion d’Effeuillers.

GP Amat 2 (1,10 m)-Ch.R : 1. Emma Hallouin/Diez Garde de Klem; 2. Emma Turge/Simbad du Poteau; 3. Flavie Sanson/Vertige de Monts; 4. Julia Mattasoglio/Gaillac; 5. Alix Morand/Grizlie de Reville.

Horse-ball Pro Élite Féminine : Salon-de-Provence en tête

Cheval Passion 2024 : du 17 au 21 janvier à Avignon Au programme du festival équestre d’Avignon, de retour au parc Expo du 17 au 21 janvier, un millier de chevaux, un salon de 250 exposants et les nouveaux équipements pour le cheval et le cavalier, des concours, les animations festives du Cabaret équestre, des shows d’élevage, des conférences et un exceptionnel gala des Crinières d’Or 100 % création.

■ Sport de haut niveau Année olympique oblige, Cheval Passion 2024 présente des rencontres sportives de haut-niveau avec un Concours de Saut d’Obstacles Poney et une compétition internationale d’équitation de travail qui verra s’affronter les meilleurs cavaliers européens dans les épreuves de dressage, maniabilité technique, maniabilité chronométrée et tri de bétail.

Une vraie équipe de championnes

Les 09 et 10 décembre, les 32 formations qui composent les circuits Pro de horse-ball se sont donné rendez-vous dans le mythique manège des Écuyers de l’École Nationale d’Équitation de Saumur, pour la dernière étape de la saison.

Du côté de l’élite féminine, les championnes de France en titre de Salon-de-Provence restent toujours invaincues en tête du classement provisoire, emmenées par leur Gardoise et son fidèle Akrene.

Cependant, dans le manège des

Écuyers, les joueuses des Bouchesdu-Rhône ont été sérieusement chahutées par la formation d’Hauteville (victoire par 7 buts à 6 à l’issue de l’épreuve du but en or).

Même s’il reste de nombreuses oppositions, 3 formations se détachent en tête du classement provisoire : Salon-de-Provence (19 points) est sérieusement talonné par la redoutable équipe de Meurchin (18 points)… viennent ensuite les Normandes d’Hauteville qui comptent déjà 6 points de retard sur le duo de tête.

Le prochain rendez-vous, premier en 2024, se tiendra les 02 et 03 mars au Pôle Hippique de Lorraine de Rosières-aux-Salines (54).

Écuries du Patys : deux victoires et un podium (© Ecuries Du Patys Négron)

■ Éclectisme Le salon décline plusieurs espaces aux ambiances distinctes. Le bâtiment réservé à l’équitation Western accueille des chevaux américains et des « westerners » aguerris, une compétition open de Ranch Sorting, des démonstrations (Reining, Cutting, Flag, Ro-

Républicaine dans une battle magistrale avec le dresseur Gari Zoher, de prodigieuses figures de dressage en liberté avec Clémence Faivre ou Miron Bococi, la poésie des chevaux de Camargue associée à la culture flamenco, l’accent mexicain de Marco Zermeño ou le rythme effréné du Caval’Show.

Cheval Passion et le gala des Crinières d’Or sont organisés par Avignon Tourisme avec le soutien de la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, le Département de Vaucluse, la Région Sud, la Fédération Française d’Équitation, le Comité Régional d’Équitation Provence Côte d’Azur, l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, DPAE et les partenaires Entreprises.

ping, Working Cow Horse, etc.) et des concerts de musique country.

■ L’élevage a sa vraie place Les élevages et les équitations du Sud se retrouvent à Avignon, terre de Provence au carrefour de l’Europe et de la Méditerranée. Les races de chevaux Camargue, Lusitaniens, Pure-Race Espagnols sont particulièrement bien représentées. Plusieurs ventes de chevaux sont organisées pendant toute la durée du salon.

■ Le Gala des Crinières d’Or* Côté spectacle, le projet Graines

d’Artistes met en scène les jeunes cavaliers dans des spectacles sur la piste de ‘Poney Passion’, avec la complicité d’écoliers et collégiens. La carrière du Cabaret équestre reste un tremplin très recherché des talents d’aujourd’hui et de demain. La scène du gala des Crinières d’Or* révèle toute la magie des arts équestres et partage avec son public la force du lien qui unit l’homme au cheval.

Les Crinières d’Or 2024 présentent une affiche 100 % création avec des numéros inédits et de belles découvertes : les allures uniques des chevaux islandais, l’élégance incomparable des Lusitaniens, le retour du régiment de cavalerie de la Garde

Rendez-vous les jeudi 18 et vendredi 19 janvier 2024 au Parc des expositions d’Avignon pour le Congrès fédéral « Le spectacle équestre, une aventure pour tous les clubs ».

Programme prévisionnel Jeudi 18 janvier 2024 • 9h : Ouverture du Congrès fédéral • Interventions plénières d’artistes équestres • Déjeuner • Ateliers pratiques • Présentation Équitation de travail • 18h : Fin de la journée • Gala des Crinières d’Or 2024 Vendredi 19 janvier • 9h : MISEC • 12 : Retour sur le MISEC • 13h : Clôture du Congrès fédéral • Déjeuner

AGENDA AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CCE : 25 février : F PIERRELATTE (26), Amat.

BRETAGNE CCE : 25 février : F CARDROC (35), Amat.

NOUVELLE-AQUITAINE Hunter : 4 février : F BIARRITZ (64), Amat.

PACA

CSO : 8 février : F AIX-MEYREUIL (13), Pro-Amat.

PETITES ANNONCES

Le Cheval - N°377 - Vendredi 22 décembre 2023

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Prochaine parution le vendredi 26 janvier Date limite de réception des annonces le vendredi 19 janvier

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