L'Oranger Juin - Juillet 2021

P201027 Dépôt Liège X

L’ORANGER BIMESTRIEL JUIN - JUILLET 2021 | NUMÉRO 7

DOSSIER IL FERA BEAU DEMAIN - MOUVEMENT POSITIF En septembre, on se retrouve !

Place à l’action avec le lancement de la campagne participative.

SAVE THE DATE

MISE EN ORBITE DU FUTUR MOUVEMENT DESTINATION : JANVIER

DIMANCHE

12

SEPTEMBRE DÈS 12H

2021

*

Le dossier

Soutenir les jeunes, pendant et après la crise La santé physique mais aussi mentale de notre jeunesse a été mise à mal lors de cette crise.

Cours à distance, arrêt des activités, des jobs…

A nous de leur offrir des perspectives d’avenir.

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▶ LANCEMENT DE LA CAMPAGNE PARTICIPATIVE *Sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire

L’interview

La culture a été complètement oubliée…

La reprise est à nos portes, nous avons rêvé d’un monde meilleur post-covid.

Rencontre avec Jean-Michel Van den Eeyden directeur artistique du Théâtre de l’Ancre.

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© Istock

© Leslie Artamonow

© Istock

cdH - Rue du Commerce 123, 1000 Bruxelles

CONGRÈS

RETROUVONS-NOUS DÈS 12H AUTOUR D’UN REPAS DANS UNE AMBIANCE FAMILIALE SUIVI DU CONGRÈS

MOUVEMENT POSITIF

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Décodage 12-18

Que deviennent mes données ?

Lors de ta visite sur un site internet, une petite fenêtre s’ouvre te demandant d’accepter ou non les cookies. En d’autres mots, acceptes-tu ou pas de partager une partie de tes données avec ce site. A-t-on le choix ?

Qu’est-ce qui nous protège ? On décrypte tout ça dans le décodage !

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Édito

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

plutôt que du plus, de la qualité de vie, avec des horaires adaptés.

C’est finalement chacun qui détermine sa charge et son rythme de travail, plutôt que d’avoir une séquence monotone métroboulot-dodo dans laquelle plus personne ne peut se satisfaire.

Chères amies, chers amis,

contrôlée, il offre un gain qualitatif indéniable en faveur d’un meilleur Les mois se succèdent et ne équilibre entre le travail et la vie se ressemblent pas. Le rythme privée. Excessif, il disloque l’esprit du déconfinement s’accélère. d’équipe, accroît la pression et la Cela sent bon les vacances. cyber-dépendance, et provoque plus Le retour à la vie « normale » semble de burn-out qu’imaginé. Tout d’un progressivement à portée de main. coup, à la faveur d’une pandémie Et pourtant rien ne sera plus jamais mondiale, les générations plus aussi « normal » qu’antérieurement. anciennes et la mienne se mettent en un instant au diapason des millenials La crise a permis de mettre en (les générations Y actuelles) et lumière les vertus, mais aussi les de la génération Z envahies par le limites du télétravail. A petite dose numérique, dans la quête du mieux

Dans la société en général et dans un parti en mutation comme le nôtre, ce choc de générations va être le plus délicat à appréhender en raison de la vitesse à laquelle nos sociétés évoluent technologiquement.

Bien plus que le choc des civilisations de Samuel Huntington, ce choc des ans et des aspirations plurielles quelle que soit l’origine de chacun, sera le vrai défi de demain.

Ce défi des générations et celui des discriminations sont les deux éléments clés auxquels on va devoir s’astreindre pour réussir à faire société ensemble demain. Loin des questions identitaires, sans pour autant négliger le poids de celles-ci et leur facteur déterminant dans la trajectoire de chacun, consciemment ou pas, volontairement ou non.

pandémie illustrent le besoin de vigilance constante que le cdH exerce dans toutes les assemblées, grâce à votre soutien et confiance.

A la rentrée prochaine, nous devrons passer la vitesse supérieure après un an de mise sous cloche, non pas intellectuellement mais relationnellement. Le congrès du 12 septembre prochain sera une étape mémorable, unique dans l’histoire d’un parti. Un moment de réelle mise en orbite du futur mouvement dont vous serez les acteurs du succès. Réservez déjà votre dimanche 12 septembre après-midi et retrouvonsnous avec enthousiasme et plaisir à La Louvière !

Maxime Prévot Président du cdH

La tentative récente de retour par la fenêtre des visites domiciliaires ou l’horreur démocratique de la loi

MAGDELEINE WILLAME-BOONEN NOUS A QUITTÉS LE 17 MAI 2021 Une grande dame dont l'engagement sincère, entier et dévoué nous rendait fiers de faire partie de notre famille politique.

Attachée au cabinet de la Secrétaire d'État Cécile Goor, conseillère communale à WoluweSaint-Pierre pendant plus de dix ans, sénatrice entre 1995 et 2003, présidente du Conseil des Femmes francophones de Belgique entre 2003 et 2010 puis du Conseil de l’Égalité des Chances entre les femmes et les hommes de 2012 à 2016, Magdeleine WillameBoonen a consacré une immense partie de sa vie à s'investir pour l'intérêt général de tous, des Bruxellois et singulièrement l'égalité entre les femmes et les hommes. Elle était une pionnière et transmettait avec passion ses convictions intactes jusqu’au bout de sa vie.

SOMMAIRE PRÈS DE CHEZ VOUS LE DOSSIER L’INTERVIEW IL FERA BEAU DEMAIN - MOUVEMENT POSITIF NOS ASSOCIATIONS DÉCODAGE 12-18 L'EUROPE

Sudoku Time

L’ORANGER Juin - Juillet 2021 COORDINATION GÉNÉRALE Francine Vanuytrecht MISE EN PAGE Loris Klein RÉDACTEURS Laurent de Briey Thomas Fyon Dorothée Klein Marie Jacqmin Opaline Meunier François Mouligneau Ismaël Nuino Maxime Prévot Etienne Vanderroost Mathilde Vandorpe Margaux Van Meerhaeghe RÉSEAUX SOCIAUX www.lecdh.be facebook.com/lecdh

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ÉDITEUR RESPONSABLE Gauthier de Sauvage Rue du Commerce 123 1000 Bruxelles

twitter.com/lecdh instagram.com/lecdh

Près de chez vous

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

Tour des bassins : Un dernier tour virtuel avant de se revoir en vrai !

Des opérations à destination de nos Aînés ont également été menées durant le confinement afin de prendre de leurs nouvelles par téléphone. Dans un second temps, une distribution d’œufs en chocolat à leur attention a été très appréciée.

Mais Il fera beau demain à Mouscron ne s’arrête pas là puisqu’un deuxième atelier-citoyen est, d’ores et déjà, programmé le 23 juin à 18h30 et il aura pour thème :

Durant le mois de mai et une partie du mois de juin, l’équipe d’Il fera beau demain « La bonne gouvernance de notre futur mouvement » (plus d’infos sur la page Facebook est allée à la rencontre des membres lors du tour des bassins et des arrondissements. du coordinateur de bassin et du cdH de Mouscron).

Près d’une trentaine de réunions nous ont permis de faire avec vous le point sur le chemin parcouru et sur celui que nous allons très vite pouvoir parcourir avec vous. Cet atelier a été précédé d’un sondage effectué auprès des membres sur cette thématique.

Le chemin parcouru, c’est près d’une centaine d’évènements et rencontres en ligne, des rêves party, des débats, des ateliers participatifs sur le futur de notre mouvement.

Ce sont également plus de 20.000 personnes qui ont « liké » notre page Facebook et plus de 2.500 participants qui ont déposé plusieurs milliers de propositions sur notre plateforme www.ilferabeaudemain.team.

Lors du tour des bassins et des arrondissements, les participants ont pu se prononcer sur les thématiques qu’ils souhaitaient voir abordées lors des rencontres qui seront organisées par les coordinateurs de bassins de vie, les présidents de section locale et d’arrondissement. Si vous n’avez pas pu participer aux réunions et donc choisir les sujets dont vous voulez débattre dans votre région, vous pouvez toujours le faire via le lien suivant https ://fr.surveymonkey.com/r/G8NSPNB, ou en scannant le QR code ci-dessous.

François Mouligneau s’est également employé à former près d’une quinzaine de volontaires à l’utilisation de l’application « Quorum » avec l’aide précieuse de Thomas Fyon, coordinateur de l’opération « Parlons-en vrai ». Cette opération doit nous permettre d’aller à la rencontre des citoyens et d’entendre leurs priorités.

Il fera beau demain à Mouscron a encore plein d’idées d’actions à venir et compte bien continuer sur sa lancée afin de profiter, dès que possible, sur le terrain, de la belle convivialité qui règne toujours à Mouscron ! »

Ça bouge à Awans avec notre échevin Samuel De Toffol !

La suite, c’est la campagne participative de l’automne qui nous emmènera à la rencontre des citoyens et nous permettra de construire ensemble les réponses aux questions qui restent ouvertes, « d’arbitrer les matchs ».

Nous espérons vraiment que ce tour virtuel était le dernier et que très vite nous pourrons nous retrouver pour poursuivre le travail ensemble et bâtir notre nouveau mouvement.

Tour des bassins : Il fera beau demain à Mouscron A Mouscron, François Mouligneau, coordinateur du bassin de vie d’Il fera beau demain et son équipe travaillent en étroite collaboration avec l’arrondissement et la section locale de Mouscron. Leur volonté est d’éclairer nos membres sur la pertinence de cette nouvelle dynamique (qui aboutira à la naissance de notre futur mouvement) et d’inviter des citoyens venus de tous horizons à débattre avec eux, afin de faire fonctionner à plein régime l’intelligence collective.

Un premier atelier-citoyen virtuel a ainsi pu aborder, via Zoom, les questions clivantes suivantes : « Faut-il instaurer un service citoyen obligatoire ? » pour la santé et l’environnement ? »

« Faut-il augmenter le coût des produits mauvais

Les débats furent extrêmement riches et constructifs.

Avant cela, le coordinateur (François Mouligneau) et les présidents de section locale ( Jean-Charles Gistelinck) et d’arrondissement (Quentin Wallez) ont travaillé de concert afin d’élaborer un organigramme commun et une présentation d’Il fera beau demain destinés aux membres.

Echevin de la Culture, du Sport, des Affaires économiques et des Finances à Awans depuis 2018, Samuel De Toffol est aussi président de l’Agence de Développement Local (ADL). Au travers de plusieurs projets, les commerçants locaux ont pu compter sur un soutien sans faille de l’association, mais aussi bénéficier de plusieurs coups de pouce.

Par exemple : la création d’un label « Made in Awans ». « Le but est de répertorier tous les producteurs et artisans sous un label pour les mettre en évidence et les faire connaître » nous a expliqué Samuel.

L’ADL a également proposé des formations en ligne aux indépendants afin qu’ils puissent développer leurs commerces sur les réseaux sociaux, mais aussi créer un site pour vendre leurs produits en ligne. « C’est parti d’un constat et de l’envie d’aider les commerçants à se former pour qu’ils puissent relancer au mieux leurs activités qui avaient été ralenties par la crise sanitaire. Une formation de photographie pour mettre leurs produits en évidence va bientôt leur être proposée également » souligne l’échevin.

De beaux projets solidaires pour nos commerçants de proximité qui ont beaucoup souffert ces derniers mois ! Un échevin entreprenant au soutien des entrepreneurs locaux !

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Le dossier

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

La jeunesse c’est l’avenir,

nous comptons sur elle !

Nos jeunes, il faut pouvoir les écouter, les encadrer et favoriser leur développement. Mais notre rôle est aussi de protéger les plus fragiles. La crise sanitaire a atteint le bien-être physique et mental de certains d’entre eux. Il est temps de considérer davantage leur vécu et leurs impressions. Faisons ensemble le pari de la jeunesse.

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epuis le début de la crise sanitaire, nous avons beaucoup entendu parler du mal-être physique, notamment avec l’arrêt de toutes les activités sportives. Un autre mal-être est apparu durant la crise et nos gouvernements ne l’ont compris que trop tard. Au cdH, nous avons mis la lumière très vite sur cet aspect « santé mentale » altérée par la privation de liberté et de contacts. Cela aura également permis de prendre la mesure de l’importance des structures scolaires et extra-scolaires qui encadrent nos jeunes.

Avec la vaccination et un avenir plus serein qui s’offre à nous, il faut se dire que le plus dur est maintenant passé.

A nous de pouvoir ouvrir notre champ de perspectives à offrir à notre jeunesse. Un soutien financier doit être mis en place pour redynamiser ces structures Pendant la crise, nos élus humanistes, sportives, culturelles, associatives et les chacun à son niveau de pouvoir, n’ont organisations de jeunesse. Ce sont elles pas manqué d’alerter les gouvernements qui permettront de rendre ce goût de et de mettre en exergue de manière la vie à notre jeunesse, mais aussi aux constructive les manquements. C’est là familles. le rôle de toute force politique. Maintenant est venu le temps de leur préparer L’après-crise, synonyme d’un retour à la liberté, doit aussi constituer un tremplin un avenir serein. vers un recentrage autour de nos valeurs L’évolution de la vaccination et l’assou- essentielles comme la famille. Mais plissement des règles sanitaires sont en elle doit également être vecteur d’une train de permettre à nouveau de savourer nouvelle vision et de nouvelles ambitions ce goût de liberté retrouvée. Enfin, nos pour nos jeunes. Est-ce le moment de étudiants peuvent faire des activités en donner davantage de crédit aux jeunes ? plein air, aller à la piscine ou au cinéma Ne serait-il pas intéressant d’amplifier la pour se changer les idées. Nos enfants vision de nos jeunes dans notre réflexion peuvent de nouveau pratiquer le tennis le politique ? Certainement ! mercredi après-midi et se rendre chez les scouts ou au patro le dimanche. Parallè- Si l’après-crise sera synonyme de renaislement, favorisons un accès optimal à la sance pour certains, elle pourrait égaleculture pour nos jeunes et par nos jeunes. ment être plus compliquée à vivre pour Elle permettra de retrouver l’évasion tant d’autres. En pleine euphorie d’un retour recherchée pendant ces confinements. à la normale, il ne faut pas oublier tous Mais elle pourrait aussi favoriser une ceux qui sont restés fragilisés. Soyons mise en lumière de la créativité dont ils donc présents pour eux. C’est ce que ont fait preuve pendant le confinement. nous avons fait en déposant un texte voté

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© Istock

Ecoles fermées, étudiants isolés, pratique du sport interdite, mouvements de jeunesse à l’arrêt… Leur rythme de vie a complètement été chamboulé.

à l’unanimité au Parlement de Wallonie pour prévenir les comportements qui pourraient mettre ces personnes en danger. Ce travail ne doit pas s’arrêter à la fin de la crise sanitaire. La protection des jeunes et la lutte contre le harcèlement doivent devenir des priorités.

J’ignore s’il va y avoir un bouleversement au niveau de l’approche de l’avenir du citoyen. Ce qui est certain, c’est que ces années volées, en particulier à nos jeunes à un moment-clé de leur vie, ne leur seront jamais rendues. Il est donc important de pouvoir leur assurer une qualité de vie et des perspectives propices à leur épanouissement privé et professionnel.

J’ai aussi une pensée pour ces étudiants en fin de cursus qui ont été envoyés vers le monde du travail quasiment à l’arrêt.

Au moment où ils avaient certainement le plus besoin d’assurance et de tester leurs compétences et connaissances, tout a été stoppé net. Les acteurs de la relance économique d’après-crise doivent maintenant prendre en considération cette dimension et offrir des opportunités professionnelles à ces jeunes travailleurs

fraîchement diplômés. Le jeune est lui aussi un acteur essentiel de notre société et il ne doit pas se sentir exclu par le monde du travail. Ce lien entre les sphères de l’enseignement et du travail doit être encore plus développé et renforcé.

Comme l’a écrit Ambrose Bierce, écrivain américain : « Jeunesse, l’âge du possible ».

Le possible sera si la jeunesse se passe dans un climat d’épanouissement. Permettons à nos jeunes d’accéder à un enseignement de qualité et à un marché du travail fourni, garantissons-leur un accès illimité à une offre sportive et culturelle des plus diversifiée, soyons attentifs à leur bienêtre physique et moral pour leur assurer un avenir serein et épanouissant.

Relevons le défi de la jeunesse !

Mathilde VANDORPE

L’interview

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Jean-Michel Van den Eeyden « Réussir à créer des valeurs autres que marchandes »

© Leslie Artamonow

C’est un homme pressé, passionné, révolté que nous avons rencontré. Profondément humain et généreux, Jean-Michel Van den Eeyden est acteur, metteur en scène et directeur artistique du Théâtre de l’Ancre à Charleroi. Par l’art et le théâtre, il s’assigne la mission de faire de la diversité et des richesses humaines, le ciment d’une société épanouie. Une Utopie ? Non, si la culture devient essentielle en ce compris aux yeux des politiques...

Comment s’est imposé votre dévouement pour la culture, le théâtre et la mise en scène en particulier ?

Mon engagement dans la culture ou plus exactement dans un métier artistique a été guidé peut-être et avant tout par le besoin d'utopie. Celle de vouloir être utile et aussi de réussir à créer des valeurs autres que marchandes.

Le théâtre s'est tout d’abord imposé très simplement parce que c'était l'un des rares endroits où j'aimais profondément me retrouver ! L’envie de m’investir en tant que metteur en scène s’est vite imposée car la scène est pour moi un endroit de construction d'idées, un lieu où il est possible d’aborder des questions collectives qui nous traversent et nous transforment. Ce qui m’attirait également, c’est la possibilité pour le metteur en scène de pouvoir poser des choix avec une liberté presque sans limite, même si, bien entendu, le dialogue est permanent avec l’équipe artistique. Et enfin, j'aime dialoguer avec le public, j'ai besoin d'échanges au théâtre et la mise en scène me le permet.

Tout comme sur scène, le théâtre me permet d'interroger le monde et l'humain.

La crise de la covid a-t-elle été vraiment a-culturelle ? ou plutôt dévastatrice d'artistes ?

La culture a été complètement oubliée pendant toute la première vague et elle a été officiellement déclarée non essentielle à la seconde. Les actrices et acteurs culturels ont dû accepter cette évidence. Ce qui était souvent grossièrement dissimulé et parfois, il est vrai, très habilement détourné, impose un verdict sans appel : pour le pouvoir, nous ne sommes en rien essentiels, nous ne rentrons pas dans leur équation. C'est finalement assez symptomatique de la société telle qu'elle est construite par le pouvoir, sans réelle écoute des nécessités du vivant.

Pour les artistes qui n’ont plus eu l’occasion d’exercer leur métier, de gagner leur vie, de vivre décemment, cette crise a été dévastatrice tant financièrement qu'en termes de place dans la société.

Beaucoup sont dans une situation de plus en plus précaire et d'autres envisagent une réorientation. Ce manque de considération de l’artiste était déjà significatif avant la crise (notamment concernant le statut de l’artiste, réclamé depuis des décennies), mais la crise a encore accentué cet état de fait. L’ensemble du secteur a été

impacté et le sera pour les années à venir, tant financièrement que moralement.

Cela laissera inévitablement des traces.

Rétrospectivement, si au sein du GEMS (Groupe d’Experts de stratégie de crise pour la Covid-19) vous aviez été un représentant de la culture, comme il y a une représentante de la pauvreté, qu’auriez-vous proposé comme mesures de soutien prioritaires ?

De laisser un service culturel minimum, d'être créatif donc à l'écoute des artistes. Mais là non plus, l'écoute n'est certainement pas la grande force du politique.

La reprise est à nos portes, nous avons rêvé d’un monde meilleur post-covid – surtout pendant la première vague – Vous y croyez, pour la culture et/ou pour la société et sous quelle forme ?

J’avoue ne pas être très optimiste quant au monde à venir tant pour la culture que pour la société en général vu l’individualisme grandissant et les catégorisations de luttes… Il faudrait sérieusement retravailler sur le vivre ensemble, et ce, dès l’enfance pour essayer d’aller vers une société plus juste et inclusive où l'on respecte les différences

parce qu'on en connaît la richesse.

Néanmoins, comme les artistes s’inspirent souvent de ce qu’ils vivent, de la société dans laquelle nous évoluons, des crises que nous traversons, j’espère que dans les mois à venir, nous arriverons, à travers leurs créations, à transcender ce par quoi nous sommes passés pour réfléchir ensemble à des alternatives, à (re)créer du sens, à être résilients et à imaginer ensemble cette société pour demain car il est trop tard pour être pessimiste...

A combien de scénarios avez-vous pensé et combien de pièces avezvous écrites durant cette période ?

J'ai eu l'extrême chance de pouvoir créer durant cette période, mais je dois avouer n'avoir pas eu le temps de penser à de nouveaux scénarios. Enfin si, j'ai beaucoup pensé à celui quelque peu angoissant de faire naître un enfant dans ce monde. Je dois avouer que cela m'effraie sincèrement pour diverses raisons, mais j'avais donné comme consigne à mon équipe au moment de l'arrêt forcé de faire tout ce qu'elles et ils avaient toujours eu envie de faire jusqu'à présent et n'avaient jamais pris le temps de faire... Pour moi, c’est donc un nouveau rôle important et à n'en pas douter une nouvelle aventure qui commence.

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Il fera beau demain

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

Le 12 septembre, on se retrouve !

Bloquez la date du dimanche 12 septembre dans vos agendas. On se retrouvera à partir de 12h à Liège pour le congrès de lancement de la campagne participative d’Il fera beau demain.

Place à l’action ! Laurent de Briey, le pilote de notre mouvement positif, nous met l’eau à la bouche.

Ces retrouvailles seront aussi l’occasion de faire le point sur ce qu’on a emmagasiné tout au long du processus.

S’il y a encore de nombreux débats à approfondir, on commence à voir clair sur la direction dans laquelle on veut aller et les valeurs que notre nouveau mouvement entend incarner. En fait, ce sera l’occasion de dire ensemble qui voulons-nous être, quelle est notre vision pour demain, comment nous espérons renouer le lien entre les citoyens et la politique et de mettre en avant quelques propositions qui ressortent jusqu’ici du processus.

Laurent, que va-t-il se passer en septembre pour Il fera beau demain ?

On va rentrer dans le concret. Ce sera le moment d’un grand coup d’accélérateur.

Grâce à la campagne de vaccination, nous allons enfin pouvoir faire des évènements en présentiel et partir à la rencontre des citoyens comme nous avions prévu de le faire il y a un an.

Pendant trois mois, du 12 septembre au 12 décembre, nous serons tous en campagne. Une campagne courte et intense, une campagne participative dans laquelle nous mettrons la même énergie que dans une campagne électorale. Nous serons sur le terrain.

Nous discuterons avec les citoyens.

Nous organiserons des débats avec toutes les personnes intéressées. Cela promet d’être une période riche en rencontres et en dialogues, qui nous permettra ensuite de clôturer le processus et de laisser la place à notre nouveau mouvement politique début 2022.

Cette campagne sera lancée par un grand congrès le 12 septembre.

Quel est l’objectif de ce congrès ?

D’abord, le plaisir de se retrouver.

On sent combien les gens ont envie de se revoir, de se parler et de pouvoir agir concrètement ensemble.

Ce congrès doit être un moment de partage et de mobilisation.

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En quoi consistera la campagne participative ? Quelles activités seront organisées ?

Nous allons premièrement lancer l’opération « Parlons (en) vrai » qui était prévue initialement pour l’automne 2020. Il s’agit de partir à la rencontre des citoyens sur les marchés, dans les parcs, les cafés, chez eux, partout où ils se trouvent, pour se mettre à leur écoute et comprendre leurs aspirations pour demain. Une application permettra de facilement faire la synthèse de toutes les informations récoltées.

Ce sera aussi un bon moyen de faire

connaître Il fera beau demain et d’inviter les citoyens à participer.

Nous ferons aussi un évènement dans chaque province et à Bruxelles pour discuter des valeurs fondamentales de notre mouvement et de son organisation future.

Nous poursuivrons également nos « matchs » sur les questions qui sont encore en discussion au sein du mouvement. Il restera toujours possible de donner son avis et de voter sur notre plateforme en ligne, mais nous allons surtout organiser des débats physiques partout en Wallonie et à Bruxelles.

34 questions différentes devront être tranchées et plus de 100 débats sont prévus. Ce seront des débats par petits groupes de 20/25 personnes pour que chacun puisse prendre la parole et exprimer son avis. Les principaux arguments qui ressortiront des débats seront repris sur la plateforme.

Enfin, nous allons aussi faire des ateliers délibératifs avec des participants à Il fera beau demain tirés au sort pour aller plus en profondeur dans certaines questions.

Et comment ces « matchs » seront-ils tranchés ?

Les amateurs de foot connaissent

bien maintenant le « VAR », la « Video Assistance Referee » ou l’assistance vidéo pour les arbitres. Nous, nous allons mettre sur pied des « CAR », des commissions qui vont aider à l’arbitrage de nos « matchs ». Ce sont des groupes d’experts qui feront la synthèse des débats qui auront eu lieu et feront une recommandation. Celle-ci sera soumise à une instance qui rassemblera des membres du Bureau politique du cdH et des participants actifs d’Il fera beau demain. Puis, nous écrirons un manifeste reprenant toutes les propositions. Ce manifeste sera présenté à la convention finale d’Il fera beau demain début 2022.

C’est lors de cette convention que le nouveau mouvement sera créé ?

Oui, ce sera la fin d’Il fera beau demain et le début du nouveau mouvement. C’est à ce moment-là que le nouveau nom sera dévoilé et que l’on connaîtra notre projet politique reprenant l’ensemble des propositions issues du processus participatif. On adoptera aussi les statuts du nouveau mouvement. Cela se fera par un mix de moments festifs et de moments politiques qui seront bien sûr ouverts à tous, militants comme non militants.

Je pense que ce sera enthousiasmant.

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IL FERA BEAU DEMAIN - MOUVEMENT POSITIF

Qui se cache derrière Il fera beau demain ?

Vous connaissez déjà Laurent de Briey, le pilote du mouvement positif, mais il n’est pas seul dans les coulisses. Partez à la rencontre de 4 travailleurs de l’ombre qui font chaque jour avancer et fonctionner Il fera beau demain.

CHARLOTTE BAZELAIRE Coordinatrice de projets et gestionnaire des membres – Conseillère communale à la ville de Namur – Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain ?

Mon rôle est surtout de m’occuper de la gestion des membres/affiliés. Cela consiste donc à envoyer des mailings, des invitations, ou encore de répondre aux questions. Je dois également mettre les gens en relation les uns avec les autres, par exemple un coordinateur avec un citoyen intéressé de sa région.

Ensuite, je m’occupe aussi de tout ce qui est animation, du côté pratique des événements. Ca peut aller de la réservation et gestion des salles, aux inscriptions et aspects logistiques.

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain ?

En ayant beaucoup de réunions, d’interac-

tions les uns avec les autres.

Comme on a chacun des compétences différentes, que ce soit le côté politique, le côté logistique et organisationnel, on doit se partager beaucoup d’informations.

Donc on doit avoir énormément d’interactions les uns avec les autres pour que tout soit complet et prêt à temps.

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre ?

C’est clairement les soirées et les évène-

ments en présentiel. C’était le moyen pour nous de rencontrer vraiment les gens, de montrer qui on était et d’expliquer la démarche. On pouvait sentir que les gens voulaient nous rejoindre.

C’était le côté vraiment chouette qui me manque. C’est autre chose que les contacts virtuels qui sont un peu pesants à la longue.

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement ?

J’aimerais qu’on garde cette ouverture vers le citoyen, avec l’importance de

demander l’avis aux gens et de les écouter.

D’avoir encore des soirées-débats que je trouve très intéressantes. Le tout en ayant aussi bien politiquement et humainement parlant, une manière d’être un peu plus léger et d’aller à la rencontre des gens.

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement ?

Continuer de croire en nous, ne cessez pas de croire. Je pense vraiment qu’un avenir meilleur est possible, mais il faut y croire, il faut agir, y participer. Sans agir, on n’arrive à rien. Et le mouvement doit nous permettre cela, de nous faire agir et réagir.

Il faut y croire.

THOMAS FYON Conseiller du Cepess

(Centre d’études politiques économiques et sociales)

– Président d’arrondissement de Huy-Waremme – Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain ?

J’ai deux missions principalement. La première c’est de produire les questionnaires qui ont été développés sur la plateforme notamment, mais pas uniquement, d’analyser les réponses et les faire remonter au reste de l’équipe et à Laurent de Briey.

Ces analyses permettent parfois d’alimenter et d’orienter les réflexions, de choisir les thèmes à aborder…

L’autre mission c’est d’encadrer l’opération de contact direct vers la population. On a appelé cette opération « Parlons en vrai », une sorte de porte-à-porte, mais qu’on a renommé comme cela car pour nous, cela doit pouvoir se faire aussi avec nos amis, sur les marchés dans l’entourage et pas seulement chez nos voisins. Elle est prévue depuis plus d’un an, elle sera surement lancée pour l’automne 2021.

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain ?

On a une réunion hebdomadaire, on fait le tour de ce qui s’est passé la semaine et de ce que chacun va faire la semaine qui vient.

On fait le suivi des dossiers, on échange les succès, les difficultés.

C’est une chouette réunion qui marque le point de départ de notre semaine. Et on travaille chacun sur des projets, on s’organise entre nous, en faisant des allers-retours vers Laurent, on travaille en petit groupe, chacun chapeaute une partie d’un projet.

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise

sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre ?

Le contact avec les militants. On a en plus eu l’herbe coupée sous le pied avec les formations « Parlons en vrai », mais on a eu vraiment beaucoup de plaisir à revoir les gens. On a eu aussi un élan de fou avec le congrès en janvier 2020, c’était un moment super et le fait de devoir à chaque fois postposer les choses c’était un peu décevant.

Après, le point positif c’est qu’on a pu affiner tout ce qu’on a proposé. On a eu le temps de penser à tout, de réfléchir, d’avoir des retours. Donc on pourra tout faire de manière plus fluide dans le futur, que ce soit le porteà-porte, les formations …

Quel futur souhaites-tu pour le mouvement ?

Je souhaite que ce soit un mouvement qui puisse entendre les citoyens en permanence. Qui soit en phase avec la réalité des gens et pas seulement avec les politiciens et les choses qui dictent les agendas politique et médiatique, mais vraiment en adéquation avec la population. Je voudrais qu’on soit un relai pour le citoyen, des alliés. J’espère qu’on restera sur cette voie-là. Qu’on puisse refaire un ensemble avec les citoyens et qu’il n’y ait plus toujours cette division politique/ citoyen.

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement ?

J’ai envie de leur dire qu’Il fera beau demain, c’est une occasion qu’ils peuvent saisir, ça n’oblige à rien si ce n’est à se donner une chance de faire les choses autrement tous ensemble.

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L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

IL FERA BEAU DEMAIN - MOUVEMENT POSITIF

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Notre volonté est de véritablement changer la façon de faire de la politique.

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain ? Ta journée type ?

La flexibilité reste le maître-mot dans l’organisation de l’équipe de coordination du mouvement positif Il fera beau demain.

Toutes les journées ne se ressemblent pas toujours et c’est ce qui fait la beauté du défi que nous relevons. Je dirais cependant que le corps de ma mission se situe autour de la gestion et de l’animation de la plateforme participative www.ilferabeaudemain.team.

Il y a aussi tout un côté analyse du trafic et des chiffres de cette plateforme. En plus de cela, j’apporte mon concours à la réflexion politique du mouvement autour des enjeux liés au vivre-ensemble et au numérique.

Mes journées étant parfois très différentes les unes des autres, il n’est pas évident de définir une journée-type. On pourrait dire qu’elle commence par une lecture rapide de la revue de presse, ensuite un screening sur la plateforme des arguments ou publications problématiques signalées par les participants. S’ensuit la gestion de ces cas qui souvent se solutionnent par un

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J’espère que le mouvement continuera à s’épandre, s’ouvrir, s’unir dans une identité forgée par toutes et tous.

Quel est ton rôle au sein du mouvement positif Il fera beau demain ? Ta journée type ?

Mon rôle au sein du mouvement Il fera beau demain est de coordonner et soutenir les activités des coordinateurs de bassins de vie avec Quentin et Jean-Louis, de l’équipe « Participation » du CPCP. Nous travaillons à mi-temps pour Il fera beau demain.

Une journée type s’organise de la manière suivante : après un check et réponse aux emails, nous participons à une réunion de coordination pour assurer la suite du processus. Ensuite nous passons du temps au téléphone à soutenir les coordinateurs dans la création de leurs évènements.

Comment on s’organise dans une structure comme Il fera beau demain ?

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JEAN-YVES KITANTOU Conseiller du Cepess

(Centre d’études politiques économiques et sociales)

– Vice-président du cdH bruxellois –

simple échange de mails avec le plaignant et/ou l’auteur de la publication.

Comment on s’organise dans une structure comme IFBD ?

La structure est plutôt horizontale à mon sens. Nous avons Laurent de Briey qui est le pilote de l’opération et Damien De Vroey qui assure la coordination opérationnelle, mais pour le reste nous avons une grande flexibilité entre les membres de l’équipe de coordination, ce qui participe à créer une énergie positive et dynamique. Chacun est conscient de son rôle et d’être un maillon important de la réussite du processus.

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre ?

Plus que des tâches, c’est la relation quoti-

dienne avec les collègues qui m’a manquée. Je suis de ceux qui estiment que la politique est avant tout une aventure humaine et que le contact humain est donc fondamental en politique. Un écran ne remplacera jamais cela et donc j’ai hâte de pouvoir retrouver ce contact quotidien.

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement ?

Je souhaite que notre message puisse percoler auprès de la population. Plus qu’un slogan ou qu’un ravalement de façade du cdH, notre volonté est de véritablement changer la façon de faire de la politique.

Nous voulons ouvrir un nouveau chapitre de la vie politique et citoyenne belge. Nous voulons fédérer les bonnes volontés, ceux qui ont envie de croire qu’une société meilleure est possible et j’ai la conviction que nous sommes nombreux. Notre modèle

s’essouffle, c’est notre intuition de départ qui est aujourd’hui largement confirmée par la crise sanitaire. Plus que jamais, il est temps de changer de paradigme, mais on ne peut le faire seul. Je souhaite donc que notre mouvement puisse continuer à grandir car il est porteur d’aspirations qui, j’en suis convaincu, sont celles de nombreux Belges.

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement ?

Ne pas hésiter à rejoindre l’aventure. Participer à la co-construction d’un nouveau mouvement politique porteur d’un message positif et qui se destine à peser politiquement dans l’avenir, ce n’est pas quelque chose de commun. Que ceux qui veulent être de vrais acteurs de changement montent dans le bateau ! Nous ne serons pas toujours d’accord sur tout, mais l’aventure sera belle et la mission collective que nous nous donnons est noble. Le changement sera la somme de nos aspirations collectives, voilà pourquoi nous devons le faire ensemble.

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Que ceux qui veulent être de vrais acteurs de changement montent dans le bateau !

ANNE-SOPHIE GÉRARD Coordinatrice du pôle participation pour le CPCP (Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation)

Avec beaucoup de flexibilité et de résilience, dans la bonne humeur !

Quelles sont les tâches de ton travail qui t’ont le plus manquées avec la crise sanitaire et que tu as hâte de pouvoir reprendre ?

Pour ma part, j’ai hâte de rencontrer les personnes en présentiel et de discuter avec elles face-à-face, en vrai.

Quel avenir souhaites-tu pour le futur mouvement ?

J’espère que le mouvement continuera

à s’épandre, s’ouvrir, s’unir dans une identité forgée par toutes et tous et demeurera ouvert à la nouveauté.

Un petit mot pour les personnes qui gravitent autour du mouvement ?

En politique, rares sont les occasions où un parti politique ouvre les bras aux citoyens afin de co-créer un parti politique qui leur ressemble. A l’ère où les politiciens semblent de plus en plus déconnectés de la population et de la réalité, Il fera beau demain veut créer du lien et dépas-

ser certains clivages. Inviter le citoyen, lui donner une place et la parole dans les discussions, former citoyens et politiques si nécessaire aux débats inclusifs, est la voie choisie par Il fera beau demain pour lutter contre les phénomènes populistes et extrémistes.

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Il fera beau demain veut créer du lien et dépasser certains clivages.

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

IL FERA BEAU DEMAIN - MOUVEMENT POSITIF

Faisons le point : Il fera beau demain en chiffres Il y a un peu plus d’un an, le mouvement Il fera beau demain était lancé. Nouvelle plateforme, nouvelle page Facebook, nouveau listing de membres… Mais où en est le mouvement aujourd’hui ? Découvrez Il fera beau demain en quelques chiffres.

Présence sur internet

Un des plus gros projets d’Il fera beau demain, c’est le lancement d’une plateforme participative. Des dizaines de questionnaires et de propositions ont été publiés et au total 8.967 contributions ont été amenées par les participants et 30.913 votes déposés. Vous êtes plus de 2.576 participants à ce jour à vous être inscrits sur notre plateforme participative.

8.967 CONTRIBUTIONS et 30.913 VOTES + de 2.576 PARTICIPANTS sur la plateforme

Notre mouvement est aussi très actif sur les réseaux sociaux. Ces plateformes sont aujourd’hui un outil indispensable pour toucher un public et ça, Il fera beau demain l’a bien compris. En un peu plus d’un an, la page Facebook a rassemblé plus de 20.000 fans, soit plus que la page officielle du cdH. En onze mois, nous sommes la force politique avec la plus grande croissance de fans sur le réseau social.

+ DE 20.000 FANS SUR FACEBOOK

Sur Youtube, la chaîne du mouvement comptabilise un total de 121.020 vues pour 86 vidéos partagées.

Le public en ligne d’Il fera beau demain

Vous êtes plus de 2.980 inscrits à la newsletter d’Il fera beau demain. Sur ce total, 67% des inscrits ne sont pas membres cdH. Un bel exemple de l’ouverture à l’extérieur du mouvement. Concernant la plateforme, 63% des comptes répertoriés sont des non-membres cdH.

121.020 VUES pour 86 VIDÉOS

Au niveau des genres, les femmes représentent 47,4% du trafic sur la plateforme et 72% des fans de la page. Le mouvement touche également toutes les catégories d’âge.

Les événements qui ont fait Il fera beau demain

2.980 INSCRITS à la newsletter

A ce jour, 107 événements ont déjà été organisés. On décompte sept Rêves Party qui ont pu être réalisées en physique avant que le coronavirus ne vienne chambouler l’agenda. Après s’être adaptés et avoir réfléchi à de nouveaux concepts, 93 débats et rencontres ont été organisés en ligne par les bassins de vie et le staff d’Il fera beau demain.

Dernièrement, cinq ateliers participatifs sur la gouvernance du futur mouvement ont vu le jour afin de continuer à créer la suite du mouvement avec vous ainsi que deux ateliers créatifs sur le nouveau nom.

107 ÉVÉNEMENTS, 93 DÉBATS et RENCONTRES

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Nos associations Numérique : où sont les femmes ?

Et si on cassait l’image « sexiste » de l’informatique ? Telle est la proposition des #girlsinorange au terme d’un visiodébat.

Dans les études d’informatique, les filles représentent seulement 10% des inscrits !

Les femmes sont aussi moins nombreuses à répondre aux formulaires en ligne, à participer à des consultations on line (5% !), etc. Grave ? Oui, car le monde de demain sera numérique, que l’informatique est un métier en pénurie, que 90% des professions à venir vont requérir des compétences digitales…

Les Femmes cdH organisaient, le 22 avril dernier, journée internationale des filles dans les TIC (Girls in ICT Day), un débat en live : « Numérique, où sont les femmes ? », toujours visible sur leur page Facebook, Femmes et Société asbl.

En plateau « virtuel » : Marie du Chastel, commissaire d’expositions numériques, Marie Gevers, professeure émérite d’anthropologie de l’informatique à l’Université de Namur, Caroline Marique, formatrice bureautique et technique à l’asbl Interface 3, Charlotte Poncette, jeune ingénieure informaticienne et Alda Greoli, députée (informaticienne de formation).

Qu’en retenir ? Les idées ont fusé tant des

Participer aux commissions des Aînés

invitées que des internautes. L’importance de l’exemple, des « rôles modèles » a été cité : montrer les femmes scientifiques : astronautes, informaticiennes de la NASA (voir le film américain « Les Figures de l’ombre » de Theodore Melfi) … Casser les stéréotypes, aussi : pourquoi les filles n’aimeraient pas la technique ? « Les garçons sont peut-être plus compétents parce que, notamment, ils consacrent du temps aux jeux en ligne », écrit Dorothée Goosselin, enseignante, dans le chat.

Il conviendrait de casser l’image de l’informatique : insister sur l’idée d’envie, de passion, de créativité, dès le plus jeune âge. « L’informatique mène à tout, assure Alda Greoli. Il faut mettre en avant son côté utile et pragmatique. Lors du choix d’études, j’ai hésité entre le social et les mathématiques. J’ai opté pour l’informatique parce que cela me permettait

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

de concilier les deux. Cet outil nécessite de la logique, de l’écoute… Il permet de répondre à un besoin quel que soit le domaine : la médecine, les arts… ».

Caroline Marique ajoute : « Il y a un aspect humain, dans cet univers de systèmes et de réseaux, qui est d’apporter des solutions à ses collègues ». Et Alda Greoli de conclure : « La rencontre permet de le comprendre : aller, à Bruxelles, au MIMA (musée des arts visuels), voir l’expo sur la lumière à la Fondation Boghossian, etc. Cela touche

Le jeudi 3 juin, les Jeunes cdH avec les Jong cd&V, les Jeunes socialistes et Jeunes Défi ont manifesté devant l'ambassade du Bélarus, avec la volonté de sensibiliser nos membres respectifs à la situation qui s'aggrave chaque jour aux frontières de l'Europe. En ce jour, ce sont 450 citoyens bélarusses qui sont prisonniers politiques, un chiffre en constante augmentation.

La situation empire de jour en jour et justifie la nécessité de mettre des pressions économique, diplomatique, européenne et onusienne sur un régime qui a arrêté en un peu plus de 6 mois, 40.000 de ses propres citoyens, sur une population de 9 millions.

L’opinion publique ne peut pas rester insensible au fait qu’un vol européen soit détourné par un régime tel que celui de Loukachenko.

Les EDH et les Jeunes cdH s'investissent depuis de longues années au niveau européen : les EDH au sein des EDS (European Democrat Students, les étudiants les enfants, les ados… ». Permettre ensuite du PPE) les Jeunes au sein du YEPP à ces derniers d’expérimenter, de découvrir (Youth of the European People's Party, les par le « faire », en construisant un robot, Jeunes du PPE). Au sein de ces structures, plutôt qu’en étudiant les maths : autant nous portons des revendications souvent d’idées pour nos écoles. Afin qu’avant communes avec nos collègues du Benelux. de devenir un métier, le numérique soit, Le travail préparatoire de toutes ces posid’abord, un plaisir pour les garçons et… tions se fait au sein du Comité " Universalis ", qui traite de toutes les questions pour les filles. internationales. Intéressé ? un mail à international@jeunescdh.be !

COMMISSION RESSOURCES Le pouvoir d’achat des pensionnés, les pensions, le travail autorisé, la cotisation de solidarité, l’âge de la retraite, la législation fiscale, les dépenses de santé, etc.

Présidente : Arlette Crapez-Nisot COMMISSION LIEUX DE VIE La vie des personnes âgées à domicile ou en logement collectif ou individuel, les services et les formes d'hébergement, les soins à domicile, la maltraitance.

Quels services et quels soins à domicile, à quel coût ?

Président : Jean Gengler COMMISSION EUROPE La construction d'une Europe sociale : les Aînés du cdH sont les chevilles ouvrières de l’élaboration de l’Union européenne des Seniors au sein du Parti populaire européen.

Présidente : Ghislaine Bosly-Vanhalewyn

© Istock

Chères Aînées, chers Aînés, Petit à petit nous retrouvons une marge de liberté pour nous rencontrer, nous déplacer, fraterniser : quel bonheur !

Si nous avons pu organiser des rencontres intéressantes par visioconférences, nous espérons tous reprendre dès septembre des réunions avec la présence de chacun.

A cet effet, nous vous rappelons les différentes commissions des Aînés, lieux d’échanges, de réflexions et de propositions. En vue de la mise à jour de nos fichiers, nous vous invitons à cocher les commissions auxquelles vous souhaitez être invité et à nous renvoyer les informations soit par courrier Aînés du cdH, Rue du Commerce 123 1000 Bruxelles, soit par mail : aines@lecdh.be :

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Freedom & Democracy in Belarus

COMMISSION CONSEIL CONSULTATIF COMMUNAL DES AÎNÉS Favoriser la création de tels conseils dans les communes de Wallonie et de Bruxelles, susciter les échanges d’expérience, faire des propositions d’amélioration de leur fonctionnement.

Président : Jacques Maesschalck COMMISSION SANTÉ Réfléchir et agir pour optimiser les chances d’une bonne santé physique, mentale et sociale et permettre à des personnes âgées de prendre une part active dans la société sans être victimes de discrimination et de jouir d’une vie indépendante et de bonne qualité.

Présidents : André Bosly et Yvan Van houte COMMISSION ENVIRONNEMENT ET MOBILITÉ Favoriser la mobilité des Seniors, tant dans leurs déplacements en transport en commun que dans leurs lieux de vie. Favoriser la qualité de la vie pour toutes les générations, dans une perspective d’avenir pour les générations futures.

Présidentes : Marie-Paule Lemaire et Liliane Staner Vos coordonnées : Nom …………………………………………..…................ Prénom ………………………........….......……………….....................

Adresse ………………………………………………………………………………………………….......................................................

Code postal …………. Localité ……………………………………………………………….......................................................

GSM …………………………..... Mail …………………………………………………………………...................................................

Souhaite être invité au groupe Facebook des Aînés : oui – non A renvoyer soit par courrier aux Aînés du cdH, Rue du Commerce 123 - 1000 Bruxelles, soit par mail : aines@lecdh.be

Cyber harcèlement : les Jeunes cdH et Bruno Humbeeck sur le front Le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui aujourd'hui persiste et gangrène la vie de nombreux élèves et étudiants.

Ce 22 avril, les Jeunes cdH organisaient un live centré autour du harcèlement scolaire et de son variant encore plus virulent, le cyber harcèlement. Afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette problématique, le psychopédagogue Bruno Humbeeck, à la tête du projet « cyberhelp », était l’invité principal.

Si ce live, avec plus de 200 participants, a permis d’aborder les problématiques auxquelles font face nos jeunes et d’éveiller les consciences sur un sujet qui touche de plus en plus les élèves, c’était aussi le premier live du pôle educ’ des Jeunes cdH. Un pôle unique en son genre puisqu’il a pour objectif de former et de sensibiliser les jeunes à l’exercice de la citoyenneté autour de différents ateliers (aide au CV, bonne utilisation des réseaux sociaux, identification des fakes news…). Il a aussi pour ambition de développer des activités autour du harcèlement et du cyber harcèlement. A travers ces différents projets, les Jeunes cdH s’inscrivent à temps dans l’un des changements les plus importants pour la jeunesse : la transition numérique de l’école accélérée par la crise sanitaire.

Décodage 12-18

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

Où sont mes données ?

Avoir le choix et savoir ce que l’on fait de nos données sur le net, c’est un droit grâce au RGPD. Vous le saviez ?

Alors revenons à la question sur laquelle nous nous étions laissés : a-t-on réellement le choix ? En d’autres mots, pouvons-nous réellement refuser ces cookies et quelles alternatives existent ?

moins avoir droit à de la transparence et une certaine forme de contrôle concernant l’utilisation de nos données personnelles !

Nous pourrions distinguer deux niveaux d’action. Un niveau personnel, en tant que particulier, comment agir ? Et le niveau du législateur, c’est-à-dire nos parlements ou nos gouvernements pourraient agir pour mieux nous protéger.

Commençons par les alternatives dont nous disposons à notre niveau. En effet, nous sommes les premiers à interagir avec ces sites et nous avons un certain devoir de vigilance. Certaines extensions nous Il faut d’abord bien rappeler que ce permettent d’éviter les cookies et nous système de traitement de données, devons aussi parfois nous demander pourqui peut être utile pour cibler des publicités quoi un site nous demande d’accéder à tant par exemple, représente l’activité écono- de données alors qu’il n’en a visiblement mique de certains acteurs du numérique pas besoin. De plus, l’utilisation de logiet aide d’autres entreprises à vendre plus. ciels libres, c’est-à-dire, pour faire simple, Ainsi, interdire tout simplement le trai- de logiciels dont le code est public et transtement de nos données risquerait d’être parent, nous permettrait d’avoir un meilleur contre-productif. Mais nous devons au contrôle sur l’utilisation de nos données.

© Istock

D

ans le dernier numéro de L’Oranger, nous parlions des conditions générales et des cookies que nous acceptons lorsque nous utilisons les réseaux sociaux. Comme vous aviez pu le lire, ceux-ci permettent aux sites internet de faire beaucoup de choses avec nos informations et donc d’en savoir énormément à notre sujet.

D’un point de vue plus global, nos parlements et nos gouvernements devraient mieux se saisir de cette question.

En effet, bien souvent, refuser les cookies est compliqué et même parfois impossible, comme c’est le cas en France depuis peu.

Certains sites demandent de payer si l’on n’accepte pas les cookies. Le – bien connu – RGPD a permis de nombreuses avancées, il faut maintenant s’assurer de son application et le renforcer si nécessaire.

de vos données personnelles de vous dire exactement ce dont il dispose et ce qu’il en fait. Vous pouvez même lui demander de les supprimer. C’est votre droit à l’intégrité…numérique !

Finalement, sachez que vous pouvez à tout moment demander à un site qui dispose

Ismaël NUINO

Si tu n'as pas compris ? Regarde Comme vous avez

bla... bla... bla... on s’en fout...

Je clique “OK”

Aaaah... cliqué sur “OK”, Comme vous avez cliqué sur “OK”, vous avez accepté qu’on On a le droit de tout emporter !

vous prenne toutes vos données,

Allez les gars, vous embarquez tout !

j’ai pas trop lu en fait ...

Hey ! mais qu’est-ce que vous faites? ok

I����t����o� ��r B����mi� �����n

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L'Europe

L’ORANGER | Juin - Juillet 2021

5 milliards d’euros pour la « Réserve d'ajustement au Brexit » « Nous avons besoin d’une aide rapide pour les États membres, les régions et les entreprises européennes les plus durement touchés par le Brexit », estime notre eurodéputé Pascal Arimont, négociateur du Parlement pour la « Réserve d’ajustement au Brexit ».

Pascal Arimont représentera le Parlement européen lors de la « Conférence sur l’avenir de l’Europe » « Une réforme de l’Union européenne (UE) oui, mais comment ? » — Cette question sera abordée lors de la « Conférence sur l’avenir de l’Europe » dans les mois à venir.

Notre député européen Pascal Arimont a été désigné comme l’un des 108 députés européens qui représenteront le Parlement européen lors de la session plénière de la Conférence.

Pascal Arimont (à droite) lors d'une conférence de presse avec Younous Omarjee, président de la commission de la politique régionale. ©Parlement européen

L

a Réserve prévoit au total 5 milliards d’euros pour assister les Etats membres, régions et entreprises négativement impactés par le Brexit. Fin mai, la Commission parlementaire du Développement régional (REGI) a adopté sa position concernant les modalités et la distribution de ces moyens – avec une large majorité (36 voix pour, 1 contre et 6 abstentions). Notre eurodéputé Pascal Arimont se félicite du support de ses collègues qui lui donnent un mandat fort pour les négociations à venir avec le Conseil (Etats membres).

Pour rappel : la Commission européenne avait présenté sa proposition d’une réserve le 25 décembre 2020 pour contribuer à atténuer l'impact du Brexit sur la cohésion économique, sociale et territoriale de l’Europe. Il s’agit d’une aide importante, en particulier pour la Belgique, compte tenu des liens économiques forts que notre pays entretient avec le Royaume-Uni en raison de sa situation géographique.

la pomme de discorde dès le début : la France, en particulier, s’est opposée à la base de répartition, pour avoir une plus grande part du gâteau. « Cependant, au cours des négociations, nous avons constamment plaidé en faveur du maintien de critères clairs et mesurables qui serviraient de base à l’allocation des fonds.

Il s’agissait d’un vrai défi, puisqu’au total, plus de 800 amendements à mon rapport ont été déposés. Parallèlement, j’ai également été en contact avec les représentants et les ambassadeurs des États membres afin de découvrir les sensibilités et de tenir compte des spécificités de chaque pays. C’était là la base de nombreux compromis importants », explique Pascal Arimont. « En fin de compte, nous avons pu convaincre la grande majorité des membres d’une logique de critères clairs, à savoir la dépendance des performances économiques respectives d’un pays à l’égard du commerce avec le RoyaumeUni », explique le rapporteur.

de recevoir les contributions les plus importantes de la réserve. Le montant prévu pour la Belgique est considéré par Pascal Arimont comme un succès, étant donné que, selon la proposition française, il y aurait eu une perte d’environ 130 millions pour notre pays.

Les mesures qui peuvent être soutenues par le BAR comprennent l'assistance aux secteurs économiques, aux entreprises, en particulier aux petites et moyennes entreprises, et aux communautés locales, y compris celles qui dépendent de la pêche dans les eaux britanniques.

« Nous sommes également parvenus à un accord préalable avec le Conseil (Représentation des États membres) sur cette base et j’espère que le trilogue (les négociations entre le Parlement européen, les États membres et la Commission) pourra se dérouler assez rapidement », explique Pascal Arimont. « En effet, c’était ma priorité depuis le début : ce dossier Sur cette base, les pays durement touchés devrait être traité rapidement et sans tels que l’Irlande (1,064 milliards), formalités administratives afin que l’aide Toutefois, le mécanisme de répartition les Pays-Bas (810 millions), la France parvienne rapidement dans les régions et de ces fonds entre les États membres, (672 millions), l’Allemagne (591 millions) les entreprises les plus concernées et qui proposé par la Commission, a été et la Belgique (353 millions) continuent ont vraiment besoin d’aide », conclut-il.

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« Pour la première fois depuis 2007, l’UE s’engage dans un véritable processus de réforme. C'est un grand honneur pour moi de pouvoir rejoindre l’équipe du Parlement et de contribuer à cette réforme.

L’assemblée plénière de la Conférence a pour mission d'approfondir et de débattre des recommandations formulées par les panels citoyens nationaux et européens et de les transmettre aux responsables des institutions de l'Union. Par conséquent, cet organe a la responsabilité majeure de traduire en actions les propositions des citoyens concernant une réforme de l’UE », explique Pascal Arimont.

La conférence marque une étape importante par rapport à la participation des citoyens au sein de l’UE – une revendication de la part du Parlement européen.

Elle offre à tous les citoyens européens l’occasion de débattre des défis et des priorités de l’Europe.

D’ici au printemps 2022, la Conférence devrait produire des résultats concrets et fournir des orientations en vue d’une réforme de l’Union européenne. En tant que plateforme de discussion, une plateforme numérique multilingue [https://futureu. europa.eu/?locale=fr] a été créée pour échanger et soumettre des idées. Le site contient également des informations sur les évènements thématiques destinées à guider la conférence.

Ce journal est imprimé sur du papier recyclé et respectueux de l'environnement et des normes FSC