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L’optimisation des grandes infrastructures
Le gouvernement continue de réaliser d’importants investissements dans la construction des infrastructures routières.
Les travaux de réhabilitation, de renforcement et d’élargissement de la route nationale n°2 s’exécutent simultanément dans différents tronçons. Cet axe routier reliant Brazzaville à la partie septentrionale du Congo est considéré comme l’épine dorsale de l’économie du pays. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) va apporter au Congo-Brazzaville un financement de 32,7 milliards de FCFA (près de 50 millions d’euros), devant contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville – Libreville. Les financements doivent servir à l’achèvement des travaux de bitumage de l’axe Dolisie – Kibangou et jusqu’à Ndéndé en territoire gabonais. Le projet devra également connaître la participation de la Banque africaine de développement (BAD). La route à construire, qui va à terme relier le Congo et le Gabon, traverse plusieurs bassins de production où agriculteurs, éleveurs et autres aquaculteurs éprouvent encore toutes les peines du monde à évacuer leurs productions vers les grands centres de consommation. Lesdits travaux ont déjà démarré, ainsi, le pont sur la rivière Kibangou et celui sur le Niari sont déjà érigés. Les travaux de construction de la route Dolisie-Kibangou- Frontière du Gabon se poursuivent donc. Avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), les travaux du corridor de développement N°13, Ouesso-Frontière avec la RCA ont démarré par la construction du pont sur la Sangha dans son premier tronçon Ouesso-Pokola. Le projet de construction de la transfrontalière Sangmélima-Ouesso consiste au bitumage d’environ 700 km de route entre ces deux villes, dont 321 km du côté camerounais. Les financements pour la construction de cette route, dont les travaux sont achevés à 95% du côté congolais, ont été mobilisés par les deux Etats avec l’appui de la BAD, de la Banque islamique de développement, de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, du Fonds saoudien pour le développement et du Fonds koweïtien. Selon la BAD, principal organisme financier de ce projet routier, au-delà des avantages que présente le projet pour le développement des échanges entre le Cameroun et le Congo, la transnationale Sangmelima-Ouesso contribuera au renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale, en permettant l’interconnexion sur des axes routiers reliant le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon, la Guinée équatoriale et la Centrafrique. Les travaux de la construction de la route Kinkala - Mindouli au Congo sont financés par l’Etat du Congo et le Fonds Européen de Développement (FED). Cette route de 60 km, située sur l’axe stratégique Brazzaville - Pointe Noire, devra être construite en 32 mois. Quatre ouvrages dont un passage supérieur de la voie ferrée sont également à construire.
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LA MODERNISATION DU CHEMIN DE FER CONGO OCÉAN (CFCO)
En avril 2017, le gouvernement congolais et la société China civil engineering construction corporation (CCECC) ont signé un protocole d’accord pour la reprise de l’opérateur public de chemin de fer. À travers ce protocole d’accord, CCECC devrait réhabiliter non seulement des lignes Pointe-Noire/Brazzaville (510km) et Mont-Belo/ Mbinda (285km), mais également construire de nouvelles lignes entre Lékana et Sembé (330km), Ouesso et Garabinzam (340km), Lékana et Brazzaville (386km) enfin entre Komono et Mossendjo (80km). Le gouvernement a signé d’autres accords portant sur l’achat de nouvelles locomotives et la modernisation des installations ferroviaires. Mais ces initiatives sont encore au stade de projet.