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Interview de M. Raymond Ibata Président Directeur général des Assurances Générales du Congo (AGC)

Entretien avec Raymond Ibata, Président Directeur général des Assurances Générales du Congo (AGC), premier groupe privé d’assurance au Congo avec un réseau constitué des partenaires internationaux et nationaux.

Comment êtes-vous devenu la référence en matière d’assurance en République du Congo ?

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Je suis très content de savoir que je suis une référence dans mon pays en matière d’assurance et je pense que cela est le fruit des efforts successifs entrepris jusqu’à ce jour. Tout d’abord, une formation soutenue en Assurances avec l’obtention d’un diplôme du Centre des Hautes Etudes en Assurances (CHEA) à Paris. Puis, la création de la première société nationale congolaise d’assurances, l’ARC, qui a connu une prospérité exemplaire et a pu constituer un important patrimoine immobilier. S’ajoute ma participation dans le processus de création des associations panafricaines et autres organes sous régionaux visant à améliorer la gestion des sociétés assurances et accroitre leur rayonnement en Afrique. Enfin, la création de la première société privée d’assurances au Congo : les Assurances Générales du Congo (AGC) que je dirige depuis février 2000.

Quels sont vos axes de développement sur le marché congolais ?

En dépit de tous les efforts consentis, nous devons reconnaitre que le secteur des assurances n’est pas encore très développé au Congo. Les derniers chiffres du marché congolais des assurances le démontrent à souhait. En 2019, l’assiette de prime s’élevait à 55 milliards soit le niveau que ce même marché avait atteint en 2017. Quant à 2020, le Chiffre d’Affaires du marché s’élève à 57 milliards. Force est de constater, en comparaison avec les marchés voisins ou ceux d’Afrique de l’Ouest, que notre marché a grand besoin d’acteurs engagés et déterminés. C’est la raison pour laquelle nos collaborateurs et nous avons pris comme mission de : • Vulgariser les produits d’assurance IARDT, • Promouvoir l’Assurance Vie en général, • Créer une collaboration efficiente avec les banques installées au Congo (Banque-Assurance), • Lutter contre le marché informel des assurances.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs investisseurs au Congo ?

Il est vrai que notre pays, le Congo, comme tous les autres, a été durement frappé par une crise économique et financière il y a quelques années, et que sa situation s’est aggravée à cause de la crise sanitaire mondiale. Tous les indicateurs macro-économiques sont alarmants et laissent présager les pires difficultés pour notre pays. Cependant, il existe une lueur d’espoir qui viendrait de la maîtrise de la pandémie de la Covid-19. En effet, nous pensons que la maîtrise de la pandémie engendrera une reprise économique mondiale et une hausse du prix du baril de pétrole ce qui engendrera un effet bénéfique sur l’économie congolaise. Comme indiqué par la Banque Africaine de Développement, la croissance du PIB en 2021 pourrait être de 1,2% et 1,5% en 2022. Compte tenu de l’ampleur des chantiers en cours, cette reprise conjuguée à un climat politique stable nous laisse penser que le Congo devrait attirer plus d’investisseurs.

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