
2 minute read
la Covid
seront offertes de mettre en exergue le potentiel économique du Congo, à l’étranger notamment. Cela a déjà été le cas en France ou en Italie plus récemment. Le but de cette démarche est non seulement des susciter des partenariats public-privé mais aussi de favoriser des investissements directs étrangers qui, conjugués aux efforts du gouvernement, contribueront à revigorer notre économie.
Quels sont les secteurs économiques les plus ouverts aux PPP et comment entendez-vous faire participer les entreprises nationales aux PPP ?
Advertisement
Le Congo est une terre d’opportunités et le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO a toujours souligné la nécessité de diversifier notre économie à travers des domaines porteurs que sont : L’agriculture ; L’industrie ; L’économie forestière ; Le tourisme ; Le numérique ; L’immobilier ; Et la liste n’est pas exhaustive. Concernant la participation des entreprises nationales, nous avons une stratégie prévue pour cela. Au-delà des actions qu’elle propose, cette stratégie vise également à déconstruire une idée reçue qui est un frein à la participation des entreprises nationales aux partenariats public-privé. En effet, dans notre pays lorsqu’on parle de partenariat public-privé, très souvent nos compatriotes pensent qu’ils ne peuvent se faire qu’avec les étrangers. Pourtant, il y a des Congolais qui peuvent développer des partenariats publicprivé, car notre objectif est de créer une forme de préférence nationale. Cela sous-entend que pour certains projets, nous orienterons d’abord vers les Congolais qui ont la capacité de pouvoir investir dans un partenariat public-privé, à un niveau. Et lorsque les seuils seront trop élevés, nous nous orienterons vers les investisseurs étrangers. Seulement, nous voulons donner aux Congolais une chance et aller plus loin en permettant aux opérateurs congolais de rejoindre le cercle des entreprises déjà présentes. Le « local content » tant espéré dans notre pays doit à présent être matérialisé, et pour cela nous allons exhorter les entrepreneurs locaux à mutualiser leurs forces en se regroupant dans le cadre de « joint-ventures » ou en « conglomérats d’entreprises » pour répondre aux exigences d’un marché concurrentiel mais accessible pour tous. L’objectif étant de favoriser l’émergence d’un véritable maillage de notre tissu économique diversifié et riche par une implication de nos compatriotes d’abord aux côtés de l’État ou avec des partenaires étrangers. Cette forme de préférence nationale préfigurera, à terme, d’une maitrise plus grande des leviers essentiels de l’activité économique et créera, j’en suis persuadé, une véritable dynamique qui favorisera un développement équilibré et harmonieux de notre pays, dont les énormes capacités seraient portées par ses hommes d’affaires dans un partenariat « gagnant-gagnant » avec l’État, au grand bénéfice de l’emploi et au profit de nos jeunes.


