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CHELLAPPAN
François Daireaux
Exposition du 29 juin au 27 août 2023
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Chapelle du Quartier Haut
Rue Borne - Sète
Entrée libre de 10h à 18h
Fermée le mardi ai1685107462205_A5P-affiche-saint-chinian-10-ans-art-en-cave-2023.pdf

Sandrine Arons
GALERIE REMP-ARTS
EXPOS photos
Durban-Corbières, Aude Jusqu’au 15 juillet
Le réel et l’image, ça fait deux. Non seulement la photo réduit et aplatit le monde visible, mais il suffit d’un mouvement, plus ou moins contrôlé, pour que nos sens nous trompent et que ce que l’on voit ne soit plus ce qui est. La francoaméricaine (et plus) Sandrine Arons est d’autant plus sensible à cet aspect que sa multi-culturalité ne la conduit pas à une vision unaire (elle dirait phallocentrique) et monosémique de la réalité. Ainsi, sa série Frontiers sème le doute, voire le trouble, au sens physique du terme, dans nos habitudes visuelles. La porosité des frontières, réelles, semble avoir déteint sur ses propositions de murs haut en couleurs et en verbe, souillés ou délabrés, hantés d’images, slogans ou sentiments. Ainsi, Le mirage marocain porte-t-il bien son nom. Ailleurs, c’est Casablanca qui se voit déconstruite. Le chat voit tout, mais le titre nous trompe il ne voit pas qu’il est vu voyant. Grâce à ces images produites, on n’est jamais sûr de ce qui a été réellement perçu. S’agissait-il à la base d’images dans l’image ? Où commence la réalité, où finit la manipulation ? Les paysages sont-ils préalables à leur insertion sur le mur photographié ou est-ce le mur porteur qui suscite tous les imaginaires possibles ? C’est justement ce brouillage qui fait mouche. On n’est plus dans la rationalité, dans la conception rassurante qui s’énonce clairement. La vision remodelée de Sandrine Arons supprime les frontières entre les référents, et suscite une impression d’égarement. Ailleurs, ses autoportraits dépourvus de couleurs, se veulent floutés, dédoublés, énigmatiques. Sandrine Arons, au-delà des frontières, semble à la recherche d’une vision photographique authentiquement féminine. Ou du moins autre. Sans frontière, quelles qu’elles soient. BTN
Tél. 06 87 03 66 55
Mous Lamrabat et Thomas Boivin
GALERIE DU CHÂTEAU D’EAU
Toulouse, Haute-Garonne Du 13 juillet au 27 août
L’exposition estivale de la galerie du Château d’Eau est consacrée au photographe maroco-belge Mous Lamrabat. Une double culture que l’artiste utilise avec humour combinant, par exemple, les codes du luxe avec des objets traditionnels marocains. Un seul objectif pour le photographe, transmettre un message de paix et réunir le monde occidental et le monde oriental. Ses passions et les piliers de son art se rejoignent autour de trois notions le pouvoir des femmes, l’absurdité du racisme et la beauté de l’Afrique. Parfois, dans ses photographies, ces trois points d’ancrage sont réunis en un seul. Le résultat est un univers coloré, légèrement surréaliste, sensible et subtilement provocant à travers des images toujours élégantes. Autre exposition, cette fois dans la 2de Galerie, celle de Thomas Boivin qui photographie avec affection son quartier de Belleville à Paris dans le XIXᵉ arrondissement. En alternant portraits, paysages et natures mortes, toujours en noir et blanc, il apporte une touche poétique à son travail, tout en s’éloignant des archétypes du réalisme poétique du Paris des années 50.

Tél. 05 34 24 52 35. chateaudeau.toulouse.fr
CENTRE D’ARTE ET DE PHOTOGRAPHIE LUMIÈRE D’ENCRE
Céret, Pyrénées-Orientales Du 1er juillet au 31 août
Lumière d’Encre, lieu de partage, d'expérience et de sens, autour de la création photographique, lien créateurs public, propose la belle exposition d’un grand artiste de la prise de vue, Yann Arthus-Bertrand. La Terre vue du Ciel, invention de la photo à ciel ouvert, est l’aboutissement de sa démarche pédagogique et militante. Sa photo aérienne renouvelle le genre, grâce à un détail humain donnant une échelle immédiate, que ce soit un village dans les marais du Sud au Soudan, une femme pêchant au filet sur un bras du Delta au Bangladesh, des bancs de sable dans la baie d’Haridon Bicht ou ce fascinant groupe géant de flamants roses sur le lac Nakuru au Kenya. Yann Arthus-Bertrand très engagé dans la défense de l'environnement, propose ces clichés en forme de plaidoyer « Pendant quatre décennies, j’ai survolé la planète pour ramener des photographies. Elles témoignent, à leur manière, de l’état du monde. La photo permet de dévoiler et comprendre les grandes transformations du monde et de ses habitants : êtres humains, animaux, végétaux et aussi minéraux. » La Terre vue du ciel montre la vie et la planète qui changent sous l’effet de l’action des humains, mais « toutes les photographies sélectionnées montrent la vie ». Tél. 04 30 82 73 30. lumieredencre.fr

TOUR ET REMPARTS D’AIGUES-MORTES Gard Jusqu’au 13 novembre aigues-mortes-monument.fr
« Artiste-marcheur » c’est ainsi qu’Eric Bourret défini sa pratique. Ce photographe consacre ainsi l’ensemble de son œuvre à l’infini paysage. Aux Tours et remparts d’Aigues-mortes, il expose douze installations photographiques, comprendre de très grands formats. Un parcours conçu comme un lent et poétique voyage que les visiteurs peuvent s’approprier en cheminant à leur propre rythme. La scénographie de l’exposition joue également un rôle important puisque l’artiste a choisi de mettre en tension l’architecture médiévale du lieu et les images posées, suspendues, couchées. Dans ses clichés, Eric Bourret raconte la vitalité de la nature, celle de notre territoire ou celle de contrées lointaines, ouvrant des perspectives sur le paysage environnant. Mais c’est avant tout la beauté plastique qui saisit le spectateur.

Ferri Re
Grégory Watin
ESPACE MICHÈLE GOALARD
TOUTES LES expositions
César & Chabaud
ANCIEN PALAIS DE L’ÉVÊCHÉ
Jochen Gerner
Hôtel Primavera
PRIEURÉ-SAINT-PIERRE
PONT-SAINT-ESPRIT
INFOS : 04 66 82 19 70
Tous les jours de 15h à 19h - Samedi de 10h à 19h Fermée le dimanche Présence de l’artiste, lundi, mercredi & samedi
Brigitte MULLIER
Un jour sans faim

Exposition du 02 au 30 juin 2023
Du 24 juin au 10 septembre 2023
Maison Des Arts De Bages
M aison d es A rts de Bages
MAISON DES ARTS - 8 rue des Remparts 11100 BAGES du mercredi au dimanche - sauf fériés - de 15h à 19h, ou sur RDV 04 68 42 81 76 - 07 50 56 34 33 / maisondesarts@bages.fr
La Grande Motte, Gard Du 5 juillet au 20 août
Uzès, Gard Jusqu’au 15 octobre
Kees Visser Dialogue avec la collection

Grégory Watin est l’artiste invité par la ville de La Grande Motte pour sa grande exposition d’été. D’abord attiré par la musique, ce natif d’Arras se tourne finalement vers les arts plastiques. Fortement imprégné et inspiré par ce milieu ouvrier, il est aujourd’hui internationalement reconnu pour son style urbain. Travaillant en musique au sein de son atelier, il aime qualifier sa peinture d’électro. Il photographie, colle, assemble et récupère des matériaux insolites de la rue pour créer des œuvres vivantes, uniques et poétiques. Nature, bois, cartons, papiers, plexiglas... rien ne doit lui échapper, Grégory Watin doit saisir l’idée avant qu’elle ne s’en aille.
Pour son exposition à La Grande Motte, l'artiste confronte son regard à la vie de la ville, son architecture et ce que l’on veut en dire ou en cacher. Immersions urbaines / City Life, c’est le tumulte, le bruit et le brouhaha. L’intention de Grégory Watin est de pouvoir en apporter une trace, même éphémère, dans ce bord de mer calme et poétique, de confronter les regards en interpellant le public, les visiteurs et amateurs d’art. Grégory crée pour la ville une installation, une composition vivante et non pas juste une « exposition ». lagrandemotte.fr

Singulier - Singuliers
CHÂTEAU DE BOSC
César & Chabaud, deux artistes en liberté, Morceaux Choisis, c’est plus de 40 œuvres dans le cadre exceptionnel de l’ancien Palais de l’Évêché d’Uzès, abritant également le Musée Georges Borias, labellisé musée de France. Cette deuxième exposition d’importance, rassemble, parmi différentes collections privées, peintures et sculptures, sélectionnées pour leur apport à l’histoire de l’art. Auguste Chabaud, à la fois expressionniste et fauve, a visé l’au-delà de la couleur. Ses œuvres se distinguent par leur rude austérité, alors qu’il peut parfois faire exploser le spectre. C'est sur sa période fauve que l'exposition s'attardera, période reflétant le goût prononcé de l’homme pour la liberté.
César, naît César Baldaccini à Marseille, en 1921. En 1935, il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. Aussitôt passionné, il décroche en 1936-1937 les premiers prix de dessin, de gravure et d’architecture. Il réalisait des œuvres en utilisant divers matériaux le fer, le bronze, le marbre, sans oublier la mousse polyuréthane. Paraissent des œuvres monumentales, souvent influencées par Picasso et Duchamp. César est aujourd’hui connu et reconnu, grâce à la statuette en bronze portant son nom qui est une compression de motifs, représentant des ornementations de mobilier. Il s’agit du fameux César, remis chaque année, lors des Césars du cinéma. L’artiste fera évoluer son travail toute sa vie en utilisant de multiples matériaux. À travers son œuvre, apparait la détermination du créateur, chaque geste marqué de l’irréversible.

Ces deux artistes aux univers très différents déroulent la chaîne créatrice de l’histoire de l’art. Visite incontournable, des plus enrichissantes.

Tél. 04 66 03 10 72. uzes.fr
Domazan, Gard Jusqu’au 2 novembre
Niché au cœur d’un vignoble, le Château de Bosc, à Domazan, propose chaque été une grande exposition de sculptures dans le parc. Cette année, le public est invité à découvrir l’exposition Singulier – Singuliers. Comment faire cohabiter les singularités de chaque artiste dans une exposition collective ? C’est la question que pose le Château de Bosc avec cette grande exposition. Pour l’occasion, le parc se transforme en une grande galerie d’expositions où l’on retrouvera les créations de 25 sculpteurs. Une exposition qui a la particularité de mettre en avant les singularités de chacun au lieu de vouloir trouver les ressemblances, les points de rapprochement entre les artistes.
Exposition du 2 juillet au 24 septembre ouvert du jeudi au dimanche 15h à 19h artbosc.fr

Ils seront présentés Jean-François Auber, Doris Becker, Jean-Paul Brussac, Peter Castro, Cesar, Dominique Coutelle, Bertrand Creac’h, Karl-Heinz Diegner, Françoise Ducret, Marie-Line Fouassier, Hubert Garnier, Olivier Giroud, Florence Goellner, Bruno Guiheneuf, Ernest-Günter Herrmann, Anne Jones, Jordil, Antoine Leclercq, Vanessa Notley, Nell Et Domingo Politi, Lorédana Rancatore, Véronique Roland, Uta Tiggesmeier, Toffy, Bob Van Der Auwera.
XXL, exposition internationale bijoux et parures


GALERIE LA PERLE NOIRE ET ESPACE MOLIÈRE
Agde, Hérault Du 15 juin au 27 août
Expositions d’été



Aigues-Mortes, Gard De juin à août


Réunissant dix-neuf artistes de neuf pays du monde, l’exposition XXL est dédiée aux parures et bijoux contemporains « hors norme ». Ils sont l’émanation de tendances artistiques actuelles où les créateurs et créatrices de bijoux ambitionnent une dimension sculpturale, rivalisant d’extravagance et d’innovation. Ces bijoux hors norme font référence au goût des femmes de la cité d’Agde pour la parure et l'allure. À l’image des Arlésiennes, ces dames ont, en effet, inventé un costume de cérémonie particulièrement riche lourds châles en perles de jais, très longs sautoirs d'or et coiffes de dentelles que de "Belles Agathoises" arborent en cortège, encore aujourd’hui, lors des fêtes traditionnelles. Cette exposition, d’une ampleur spéciale, se déploiera à la Galerie de la perle Noire, mais aussi à l’Espace Molière. Pour accompagner cet événement, des visites guidées de l’exposition et du patrimoine agathois sont programmées tout l’été tout comme des visites théâtralisées et des lectures autour du thème du bijou. Tél. 04 67 26 94 12.
Armelle Bastide d’Izard SAINT-GUILHEM-LE-DÉSERT
Tout au long de l’été, le programme des expositions est chargé à AiguesMortes Pas moins de six expositions seront à découvrir entre les mois de juin et août. La Chapelle des Capucins sera le lieu privilégié de ces accrochages. On commence par Girofla, à découvrir jusqu’au 18 juin. Une signature derrière laquelle se cache un duo d'artistes, Éliane et Monique, à l’univers poétique et lumineux. Du 20 juin au 4 juillet, place aux peintures de Laetitia Delorme et aux sculptures de Babeth Courant. Le mois de juillet, du 7 au 30, sera ensuite consacré à l’exposition Réconciliation présentant des œuvres d’art contemporains, les histoires traditionnelles et les cultures des Premières Nations et des Inuits au Canada. Puis, du 8 au 22 août, ce sera au tour d’Anna Barane d’occuper les lieux avec son exposition de peinture Promenade. Également à noter, l’Évènemen’Sel, parcours d’art à faire du 4 au 6 août. Enfin, du 25 au 27 août, les visiteurs pourront découvrir l’exposition Saint-Louis
Tél. 04 66 53 73 00. ot-aiguesmortes.com
Le printemps a soufflé sur la nouvelle collection de l’été de la peintre Armelle Bastide d’Izard qui raconte : « Cet été, l’influence d’un art japonais a touché ma collection. Vous y retrouverez donc de belles Japonaises, des cerisiers en fleurs, de l’abstrait, de la douceur… De voir le monde qui nous entoure avec philosophie et optimisme sous l'influence de l’art ukiyo-e. » Le style ukiyo-e est « l’image des mondes flottants », comme le décrit si bien Richard Lane. Tout l’art ukiyo-e est axé sur l’impression immédiate du monde qui nous entoure. Le même sujet peut être répété plusieurs fois : le jour, la nuit, aux différentes saisons, etc. Comme l’a peint Claude Monet, avec les vues de la Tamise ou les cathédrales de Rouen, ou encore les fameuses séries des nymphéas. Ukiyo-e inspire les impressionnistes par la manière d’apporter une touche fugace, rapide, colorée, franche dans les « mondes flottants ». À la galerie, on pourra par exemple découvrir un tableau bleu minimaliste, proche de l’abstraction. Une maison est au centre du tableau, et le monde qui l’entoure est représenté par des touches de couleurs contrastées (jaune orangé) et douces (rose, beige). La contradiction culturelle des Japonais : être doux et strict, réservé et extraverti à la fois. La galerie est ouverte sur rendez-vous pendant la période estivale. Tél.

expo l’été #2
Osez le plaisir
De Vermeer à Van Gogh
Exposition
Mèze du 29 juin au 16 juillet 2023
Carré d’Art Louis-Jeanjean (chai de Girard)
ABBAYE DE VALMAGNE
Villeveyrac, Hérault Jusqu’au 30 septembre
CARRIÈRES DES LUMIÈRES
Les Baux-de-Provence, Bouches-du-Rhône Jusqu’en janvier
Gérard Cambon Sylvain Corentin


Vernissage jeudi 29 juin 18h30 www.ville-meze.fr

Décrochage en présence des artistes dimanche 16 juillet 16h
Entrée libre du mardi au dimanche de 16h à 19h, jeudis, samedis et dimanches de 10h à 13h
L’Abbaye de Valmagne, fut l’un des fleurons de la spiritualité cistercienne, ce qui ne l’empêche pas d’être réputée pour sa production viticole. Ainsi, le corps et l’esprit y vivent-ils en harmonie. Michel Batlle, depuis quelques années, s’est éloigné des grandes tendances de l’art contemporain dont il a été si proche, pour rechercher, dans la sculpture, des formes et figures correspondant à son besoin d’accéder à l’essentiel. À savoir l’Humanité et ce qui la caractérise. Le métal sera son matériau de prédilection, à la fois ancestral et industrialisé, donc moderne à la fois tactile, corporel et intemporel dans ses facultés de résistance, comme le squelette après tout. Cela passe par une prise en considération du corps humain, mais qu’il prive, en quelque sorte de sa matérialité, en laissant le vide en occuper l’habituelle masse ou plénitude. Par sa légèreté relative, mais aussi par les nombreuses interventions verticales qui la caractérisent et l’enrichissent, elle trouve naturellement sa place dans un lieu médiéval tourné vers les forces de l’esprit et la contemplation céleste. On a ainsi l’impression que les organes de chair ont quitté le corps, se sont abstraits et occupent l’extérieur pour mieux mettre en évidence la figure centrale et le vide qui la constitue. D’autant que l’espace de l’abbatiale offre une hauteur non négligeable tandis que les sculptures de Batlle ne cachent point leur désir d’occuper au mieux la volumétrie de la nef. Ses sculptures tendent à l’élévation. Le cloitre incite, de manière plus intimiste, à un parcours qui fut jadis celui des moines, en prière ou en activités plus récréatives, dans les galeries ou au cœur du jardin ou encore près de la fontaine. BTN

Tél. 04 67 78 06 09. valmagne.com
Les Carrières des Lumières présentent en 2023 deux nouvelles expositions immersives : De Vermeer à Van Gogh, les maîtres hollandais en programme long et Mondrian, l’architecte des couleurs en programme court. La première création numérique revient sur le génie des peintres du Nord à travers une véritable immersion dans une peinture authentique, au plus près de la nature et de ses sujets. Peindre la lumière et son atmosphère, tel est le fil rouge du parcours. Directe ou tamisée, froide ou solaire, la lumière révèle les façades et l’intimité des foyers. Du royaume des dieux d’Abraham Bloemaert aux étendues gelées d’Hendrick Avercamp, en passant par la mer d’Hendrick Cornelisz Vroom jusqu’à la taverne festive de Jan Steen, l’exposition nous projette dans ce monde hollandais si fascinant. Van Gogh, digne héritier de cette génération du XVIIe siècle, nous emmène finalement sous le soleil et la nuit du Sud. Le programme court présente, quant à lui, les œuvres iconiques de Piet Mondrian. Ses quadrillages aux couleurs primaires ont longtemps inspiré les artistes de tout univers et influencé la culture pop. Graphisme, mode, design, architecture, musique, Mondrian imagine une grammaire esthétique et intemporelle qui ouvre les voies de l’abstraction. carrieres-lumieres.com

Carte blanche à la Galerie l’Etang d’Art
ESPACE D’ART CONTEMPORAIN DE BÉDARIEUX

Aude Du 4 juillet au 30 août
L’espace d’art contemporain de Bédarieux accueille cinq artistes : Marie Ciosi, Gislaine Haby, Jean-Marie Fortes, figuratif, passionné de corps humains, Philippe Sentou et Françoise Langlois, artiste invitée.


En collaboration avec la galerie L’Etang d’Art qui a pour objectif la médiation culturelle en arts plastiques et visuels, la sensibilisation à l’art contemporain d’un public le plus large possible au travers d’expositions, mais aussi d’actions pédagogiques, la structure œuvre depuis 32 ans, ayant à son actif près de 200 expositions, présentant des artistes régionaux, nationaux et internationaux. La carte blanche de 2023 est l’occasion de revenir sur le vernissage anniversaire, annulé en 2021, des artistes à l’origine de la création de la galerie l’Etangd’Art.
Tél. 04 67 95 48 27. bedarieux.fr
Images/Imaginaires
L’exposition, déambulation dans l’histoire de l’illustration du XVIᵉ au XXᵉ siècle, montre comment d’un siècle à l’autre se révèle un univers fantastique, suscitant l’imaginaire par le texte et l’image. L’enluminure et la gravure illustrent des textes religieux avec des pièces représentatives des XVIᵉ et XXᵉ siècles. À admirer une bible du XVIᵉ siècle, des planches enluminées de Dom Robert et d’Hermine David. L’illustration d’ouvrages de pédagogie en usage à l’école de Sorèze, du XVIIIᵉ au XXᵉ siècle, est en lien avec sciences, histoire, mythologie, littérature. Les fables d’Ésope, de La Fontaine, intègrent des animaux pour parler psychologie ou morale, illustrées par Grandville, Benjamin Rabier, Alexander Calder ou encore Jacques Lagrange.

Les gravures du XIXᵉ siècle parent les classiques : Robinson Crusoë ou les romans de Jules Vernedes éditions Hetzel. Les artistes du XXᵉ siècle sont là, Salvador Dali et ses lithographies pour Don Quichotte, Tolkien et Le Seigneur des anneaux en deux grandes tapisseries réalisées à Aubusson sur aquarelles de l’auteur. La poésie à destination des enfants est rendue par des aquarelles originales de Jacqueline Duhême, illustrant textes de Jacques Prévert ou Miguel Angel Asturias et quelques œuvres de Jean et Laurent de Brunhoff, créateurs de l’éléphant Babar.
Tél. 05 63 50 86 38. cite-de-soreze.com
Concours de la jeune céramique contemporaine
SALLE JOSPEH MONIER
Saint-Quentin-la-Poterie, Gard Du 14 juillet au 15 août
Porté par le festival Terralha, le Concours de la jeune céramique contemporaine se veut dénicheur de talents. Un événement sous forme de biennal révélant une nouvelle génération d’artistes céramistes sur des critères de qualité artistique, de potentiel de développement et de maîtrise technique. Ainsi, une sélection des œuvres de chacun des 17 artiste sélectionnés cette année est exposée.
Tous ont déjà une identité affirmée et racontent une histoire à travers leurs créations. À l’occasion du festival Terralha, des seront remis aux trois lauréats désignés par le jury. Par ailleurs, l’un des artistes se verra offrir une résidence à l’issue des votes du public. capitale-ceramique.com
La Halle du Verre, lieu dédié à l’art du verre, présente Glass Finlandia, art du verre finlandais des années 1930 à nos jours, une exposition historique, extraordinaire et rare qui rassemble les œuvres des plus grands artistes et créateurs contemporains de ce pays, dont une majorité issue des collections du musée du Verre de Riihimaki.




L’exposition offre l’accès à ces trésors d’inventivité de près d’un siècle de créations, permet la compréhension des liens tissés entre contextes artistiques, économiques, et évolutions plastiques, esthétiques. Une belle façon d’intégrer l’influence de la nature, l’importance des proportions et principes de géométrie élémentaire, lesquelles suivent les lignes et les formes, en relation avec le Scandinavian design, le rôle du Studio Glass selon les propositions et expérimentations plus contemporaines. Le musée de Riihimaki en Finlande a prêté 163 œuvres d’exception. Une visite des plus intéressantes où l’on apprend l'évolution de la fabrication du verre à travers les âges, que ce soit le verre « vitre", le verre de boisson ou encore les objets d'art en verre sublimés dans leur vision poétique. Le musée est également un centre d'interprétation et de démonstration sur l’art du verre, contemporain ou historique.


Tél. 04 67 59 06 39. halleduverre.fr
Marc-Henri Martin
LA GRANDE GALERIE
Uzès, Gard Du 23 juin au 30 juillet
Libérez les couleurs, c'est sur ce thème que Marc-Henri Martin a choisi de présenter ses photographies. Comme il le dit lui-même : « Libérez les couleurs, c’est de la licence poétique appliquée à la photographie. Licence par la liberté prise avec la stricte réalité et l’objectivité documentaire pour mieux partager les sensations et les émotions qui m’ont conduit à presser le déclencheur. Poétique par la recherche d’un certain dépouillement, d’une simplicité dans l’image qui apparente bon nombre des œuvres présentées à des haïkus visuels. » Une exposition, véritable plongée au cœur du travail de l’artiste. Tél. 06 72 28 04 67. la-grande-galerie.com
GALERIE LE 27
Céret, Pyrénées-Orientales Du 17 juin au 14 juillet
L’art urbain est à l’honneur cet été à la Galerie Le 27 ! Le fameux chat jaune au grand sourire de M. Chat envahit les lieux pour une exposition événement. Sa silhouette cartoonesque et ses traits enfantins naissent du mélange des dessins de chat (équivalent à un ex-libris) que lui envoyait sa mère et celui d'une figure féline et rieuse dessinée par une petite fille lors de son intervention dans une classe orléanaise en 1997. Aujourd'hui, ce sourire contagieux est sur l'ensemble du globe, de Paris à New-York en passant par Hong Kong ou encore Dakar. Un solo show exclusif est donc présenté à Céret et l’on pourra y découvrir des œuvres originales spécialement réalisées pour cette exposition.

Tél. 06 60 80 36 16
Gaspard de Gouges
GALERIE LE VENT SE LÈVE

Sète, Hérault Du 12 au 22 juillet
Exposition internationale d’art contemporain
MAISON GRAMONT
Fanjeaux, Aude Du 17 juin au 17 septembre
Laurence Minichino et Frederic Mach
ESPACE D’ART CONTEMPORAIN
Gruissan, Aude Jusqu’au 13 juillet
Deux artistes, deux approches de la couleur qui entre abstrait et figuratif, fixent leurs vibrations spectrales. De parents franco-italiens, Laurence Minichino grandit à Toulouse. Père ébéniste, passionné de dessin, mère couturière, sœur rêvant de Beauxarts. Évolution dans un univers créatif, de culture italienne. L’abstrait vit par l’imaginaire, la découverte. Influencée par Rothko, Soulages ou Miro, son choix est l’acrylique.
Frédéric Mach est Toulousain. Près de son grand-père, Henri Paratgé, ancien élève des Beaux-Arts de Marseille, il apprend à peindre, inspiré par voyages, rencontres, expériences.
Ses peintures abstraites abondent en motifs. Recherchant l’équilibre, guidé par l’émotion, il réalise des trompe-l’œil. De l’acrylique au pastel ou la bombe, son sens de la couleur, s’inscrit sur divers supports.



Tél. 04 68 65 09 10. ville-gruissan.fr
Yasuhiro Chida,
Cet été Gaspard de Gouges, photographe plasticien, expose deux séries. À Sète, pendant le Festival de Jazz, il présente la série Broken Bridges, une allégorie de l'impasse migratoire actuelle. Ces morts en méditerranée sans sépultures font écho aux ponts brisés mis en scène par Gaspard de Gouges. Pont metalliques, en pierre, en bois, toutes ces ruines symbolisent la mort et la rupture de liens qui furent jadis féconds entre les deux rives. Quand un pont est rompu, il perd sa fonction, tout comme cette mer qui ne relie plus.
A Fanjeaux, dans l'Aude, de Gouges expose la série Food waste, montrée à Artistes à suivre, une hybridation entre paysage et nature morte. Ces fruits et légumes flottant à la surface de l'eau symbolisent la quantité colossale des pertes, comme une allégorie du gaspillage alimentaire.

Toutes les séries de Gaspard de Gouges sont des paysages mari-times photographiés et mis en scène à l'aide de maquettes et d'un dispositif spéculaire original, en lumière naturelle, sans photomon-tage. Les photos prises dans le jardin atelier de l'artiste invitent à la rêverie et à l’introspection.

Tél. 07 83 75 69 94. gasparddegouges.com pontdugard.fr
Le Pont du Gard en partenariat avec L’Échangeur 22 (Marie Cécile Conilh de Beyssac), immerge cette année, ses innombrables visiteurs, dans un espace au noir, pour une expérience unique, ou plutôt temporaire. L’artiste japonais Yasuhiro Chida les plongera dans des ténèbres compartimentées, d’où émerge la féérique lumière. L’immersion s’effectue en plusieurs étapes, et mobilise des kilomètres de fils, de polyester, dorés ou fluorescents, blancs ou bleutés, parfois de pêche. Au-delà des phénomènes visuels, c’est le corps qui se voit sollicité, et aussi nos habitudes mentales, celles qui émanent de la perception usuelle. Ainsi, si l’extérieur émerveille pour les solides constructions de nos ancêtres, sous le soleil du midi, et son éternité qui fascinait tant Camus, cette plongée dans l’obscurité lumineuse fait prendre conscience de notre modeste passage en ces lieux et sur terre, des limites de notre conscience associée à nos sens, et de notre finitude, car ces espaces maîtrisés nous donnent un aperçu de l’infini. La commissaire, Viviana Birolli, définit l’artiste en tant que « sculpteur de lumière, musicien de l’espace et maître tailleur de temps ». C’est dire l’ambition de cette œuvre qui entend certes émerveiller le public par la richesse sensorielle de ses propositions, au protocole sciemment simple (projecteur, fils, mouvement vibratoire, eau, pierres), mais aussi l’ébranler dans son attitude physique et mentale. Si les installations, à base de fils, dominent, autour d’un anneau de métal en révolution par exemple, on notera l’expérience irisée à partir d’un tapis de verre, ou la présence de modestes volumes, dans des matériaux ultralégers, composés à 95% d’eau. Cette même eau qui circula naguère dans l’aqueduc et coule encore dans le Gardon qu’il enjambe. Aqueduc dont la visite viscérale sensibilise à une expérience de l’ombre et de la lumière que l’artiste japonais a su interpréter, adapter et sublimer. La promenade culturelle peut alors se transformer en expérience bien plus profonde… Le titre énonce le programme : Quand le transparent pénètre le sensible. Light as space.

Acrylique sur toile 3,08 m x 2,07 m
Année 2005
Jochen Gerner

MAISON DES ARTS DE BAGES
Aude Du 24 juin au 10 septembre
Jochen Gerner est l’invité d’été de la Maison des arts de Bages. L’artiste, originaire de Nancy, y présente plusieurs séries marquées par la dissimulation d’éléments d’une photo, d’une carte postale, au moyen d’aplats de peinture ou de dessins graphiques. Parmi les neuf séries, l’une des plus mystérieuses, et intéressantes, est celle intitulée Hôtel Primavera.
L’artiste en raconte l’origine : « J’ai acquis, il y a quelques années, une lettre de Marcel Duchamp, datée du 4 septembre 1941, où il regrette d’avoir manqué la visite de son ami Jacques-Henry Lévesque, l’invitant à revenir à l’adresse où il résidera encore plusieurs mois avant son départ pour les États-Unis, « Hôtel Primavera, à Sanary ». J’ai cherché à savoir ce qu’était cet hôtel, aujourd’hui disparu, et j’ai déniché, ici ou là, six fois la même carte postale des années 1930 montrant la façade d’un petit établissement un peu daté (« confort moderne » annonce pourtant l’image) – le Primavera. » Sur ces cartes, Jochen Gerner imagine des motifs à l’encre de Chine, agissant comme « comme un filtre, à la fois cachant et dévoilant ce qu’ils enveloppent ou tapissent, accusant le mystère du lieu, la rencontre avortée ». bages.fr
Atelier Gelly
Béziers, Hérault Du 7 juillet au 30 septembre
L’espace Atelier Gelly surprend toujours le visiteur, qu’il vienne pour la première fois ou qu’il y revienne.
C’est un lieu de métamorphoses successives, selon les sai-sons, selon la configuration du moment, selon l’actualité. La diversité des toiles est à l’image du peintre luimême. Profondément enraciné dans le sud de la France, marqué par les paysages, l’histoire, la vie quotidienne du midi, il en livre des visions personnelles dans des formats et des techniques variés. Ses dernières productions, de grands formats de paysages de marais salants décompo-sent les effets de la lumière jusque de lointains horizons, effets déclinés dans de nombreuses nuances colorées. Sensible au temps qui passe et à la fragilité de la vie, il propose des créations plus personnelles, des visions oniriques, symboliques, inspirées soit de la littérature, soit de sa propre imagination ou parfois de celle de ses visi-teurs.

En effet, Michel Gelly se voit comme un artisan et réalise sur commande des por-traits, mais aussi des visions personnelles que les amateurs, clients de l’atelier lui dé-crivent avec suffisamment de précisions et cela, dit-il, décuple l’imaginaire d’un créateur. L’espace atelier-showroom luimême, dans un bâtiment partiellement mé-diéval mérite vraiment le détour, une véritable curiosité.




Tél. 06 81 41 64 98
Pascal Fancony, Éloge de l’ombre
TEMPLE DE FONS-SUR-LUSSAN
Gard Du 8 au 20 juillet
Nos contemporains sont avides de lumières mais celles-ci sont associées au matériel, à l’artifice, aux feux de la gloire et aux éclats de la ville. On oublie ainsi la nécessaire part de l’ombre, celle qui apaise et réconforte, et sans laquelle la lumière finirait par nous blesser les yeux. De même qu’il ne saurait y avoir d’être sans néant, il n’existe pas de lumière sans ombre. Pascal Fancony en a fait son cheval de bataille et a pris ainsi le parti de cette compagne plus discrète. Pour lui, de l’obscurité naît la couleur (division de la lumière) tel le jour naît de la nuit. Son œuvre est ainsi résolument abstraite et renouvelle sa confiance au tableau en tant qu’il demeure un territoire d’expérience rassurant et objectif. Ainsi, le visiteur peut-il se concentrer sur la couleur et la façon dont l’artiste la dispose sur la toile : en subdivision rationnelle de la surface (de façon à faire naître des carrés dans le rectangle par exemple), ou en jouant sur de subtils dégradés parfaitement balisés, fruits de nombreux passages et transparences. Ainsi la géométrie favorise-t-elle la réception sensible et, par ses relations subtiles avec la perfection, incite-t-elle à la méditation. C’est d’autant plus clair, si l’on peut dire, que cette exposition a lieu dans un temple, ce qui connote cet éloge de l’ombre d’une dimension réflexive ou métaphysique. Au-delà du jeu subtil et physique entre les valeurs opposées, l’obscure et la rutilante, on ne peut échapper aux éternelles questions que cette dualité nous inspire, quant à notre passage sur terre où nous jouissons des couleurs, et aussi sur la part d’ombre qui habite chacun de nous, et qui nous la rende si familière, même si le plus souvent cachée. Pascal Fancony tend à nous en révéler les vertus, la fonction et la nécessité. BTN
Tél. 06 13 17 51 62
Jean de Blanchard

Ô MARCHES DU PALAIS
Lodève, Hérault Du 7 juillet au 30 septembre
Peintre et créateur de ce qu’il appelle « l’hypercubisme », le Montpelliérain Jean de Blanchard est à l’honneur de l’exposition d’été de la galerie Ô Marches du Palais. L’œuvre de Jean de Blanchard se compose de deux axes. Le premier rassemble des tableaux colorés dont le sujet peut être le nu ou les paysages de sa région natale. L’autre est ce que l’artiste nomme « L’hypercubisme ». Depuis quelques années, il se consacre ainsi à la peinture sur boîtes, en carton ou en bois, utilisant leur volume. L’ouvrage terminé et peint sur quatre faces, il dispose ses cubes en décalage créant ainsi une composition cubique. Pour lui, il s’agit de la déstructuration de ses peintures tri-dimensionnelles en sculpture dont l’observateur peut découvrir toutes les faces en tournant autour. Un travail étonnant à découvrir tout l’été.
Tél. 04 67 88 03 31. omarchesdupalais.fr

Ferrière
PRIEURÉ SAINT-PIERRE
Pont-Saint-Esprit, Gard Du 17 juillet au 12 août
Entre abstraction et émotion, l’œuvre de Bernard Ferrière ne laisse pas indifférent. Dans son travail, on perçoit la volonté de représenter ce qui est beau naturellement. Les titres de ses œuvres renvoient d’ailleurs aux minéraux, à la matière rocheuse, aux éléments. Tout comme le titre de son exposition présentée au Prieuré Saint-Pierre Terre à Terre. Un accrochage imaginé en trois volets. Un premier autour de ses peintures rassemblées sous le titre Anatomie du calcaire Le second est composé de ses dessins


Racinat et Agrégat. Enfin, ce qui constitue le cœur de l’exposition est une installation linéaire de sculptures faite de troncs en plâtre émergeants du sable, du gravier et de la houille : Forêt fossilisée. Un ensemble artistique permettant au visiteur de se retrouver au cœur du travail de l’artiste. Tél. 04 66 72 91 54. bernardferriere.com

Moon Shin
MAS DE L’ILLE
Le Barcarès, Pyrénées-Orientales Du 2 au 28 août
Moon Shin, artiste coréen de réputation internationale, avait inauguré la création de l’Allée des Arts, dans les années 70, à la création de la station de Port Barcarès. Il est à l’origine, avec quelques autres sculpteurs, des fameux « Soleillonautes », les fabuleux totems sculptés qui accompagnent le Lydia depuis cinquante ans. Après avoir reçu une délégation coréenne l’été dernier, un accord a été passé avec le musée Moon Shin qui a offert à la municipalité du Barcarès un certain nombre d’œuvres du maître. Ces œuvres seront exposées au Mas de l’Ille de la ville du Barcarès, Une belle occasion de découvrir un artiste sublime, qui fut en son temps un véritable initiateur de la passion de la ville du Barcarès pour l’art.

Tél. 06 47 50 59 37. lebarcares.fr
Claire Charpentier
ESPACE ROGER BRONCY
Port-la-Nouvelle, Aude Du 30 juin au 26 août
Voyage en Détiriobie illusive, voici le titre de l’exposition de Claire Charpentier qui dévoile son travail à l’espace Arts et rencontre Roger-Broncy. Elle a également tenu à inviter Pascal Auger pour l’accompagner sur cette exposition. Enfant dans l’Aveyron, Claire Charpentier dessine dans les rues, les cafés. Depuis lors, la peinture ne la quitte pas et aujourd’hui, elle peint dans son atelier installé à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse. À propos de son œuvre, elle explique : « J’essaie dans mon travail, au-delà des histoires racontées, d'intégrer le ratage, l'accident, le hasard. On le sait bien : ce qui s'exprime par le ratage, la coulure, la tâche, c'est l'inconscient et la personnalité profonde. » À ses côtés pour cette exposition, Pascal Auger dont le travail renvoi au fantastique, à la non-conscience réaliste, sa démarche est de rendre visible l'invisible, juste décaler l’absurdité du présent en une poétique mutation…
Tél. 04 68 93 31 48 portlanouvelle.fr
Chellappan
CHAPELLE DU QUARTIER-HAUT
Sète, Hérault Du 29 juin au 27 août
L’exposition présentée à la Chapelle du QuartierHaut est l’histoire d’une rencontre. Celle de l’artiste François Daireaux avec Chellappan. Alors qu’il voyage en Inde, François Daireaux s’arrête devant une sculpture de plâtre qu’il prend en photo. Surgit un homme qui ressemble étrangement au buste, il s’agit du modèle. Ce dernier lui montre alors une collection de buste, le représentant. François Daireaux vient de rencontrer le modèle des étudiants College of Fine Arts de Trivandrum. De retour en France, il décide de produire une œuvre sur la vie de Chellappan et sur la difficulté de son travail, poser pendant des heures sous une chaleur accablante. En décembre 2007, Daireaux est de retour et réalise le moulage de 28 bustes ainsi qu’un film. Trois ans plus tard, il apprend que Chellappan s’est suicidé. En se rendant de nouveau dans l’école, l’artiste réalise un portrait filmé d’étudiants qui l’avaient connu. Une histoire que François Daireaux livre dans cette exposition émouvante.

Tél. 04 99 02 87 62. sete.fr
Entre deux villes - Regards croisés sur les archives

CHAPELLE DES PÉNITENTS BLEUS
Narbonne, Aude Du 12 juillet au 26 novembre
Les Archives municipales de Narbonne possèdent un fond iconographique exceptionnel de près de 2 000 images de la ville, datant de la fin du XIXe siècle aux années 1970. Cette exposition est née de l’envie de partager des souvenirs avec les narbonnais et les amoureux de la ville. Comme un voyage immersif dans le temps et dans l’espace dans les quartiers de Bourg et de Cité, découvrez la ville d’autrefois. Entre histoire et vision contemporaine, tendez l’oreille… vous entendrez peut-être les voix de nos aïeux. Des visites guidées de l’exposition sont proposées le mardi. narbonne.fr

Color Block

LE RÉSERVOIR
Sète, Hérault Du 6 juillet au 13 septembre
Après avoir transformé la galerie en un écrin végétal au printemps, Le Réservoir de Sète promet une exposition haute en couleur pour l’été ! Color Block, titre de ce nouvel accrochage, sera à nouveau une exposition collective. Les artistes invités déploient la couleur entre sculpture, abstraction et figuration, proposant ainsi une vision multiple de l’utilisation de la couleur dans l’art. On pourra ainsi découvrir, ou redécouvrir : Bounoure & Genevaux, 2nyss, Goddog, Quim Corominas, Clémentine Chambon, Florie Adda, Marius Messinese, Noon et Marion Sagon. lereservoir-art.com
Astus2
LA DISTILLERIE 66
Torreilles, Pyrénées-Orientales Du 6 juillet au 13 septembre
Jérôme Salas alias Astus2 est un artiste émergent issu du milieu du graffiti. Son art unique allie des influences du graffiti à une touche personnelle qui lui est propre, créant ainsi un style distinctif et captivant. L'une des facettes de son travail artistique réside dans ses croquis en noir et blanc, véritables esquisses qui captent l'essence même de son expression artistique. Ces dessins sont à la fois spontanés et détaillés, reflétant l'énergie et la créativité du monde du graffiti. Mais Jérôme Salas ne se limite pas aux esquisses. Il crée également des tableaux et des sculptures qui révèlent sa passion pour les automobiles déstructurées et l'urbanisme. Ses œuvres jouent avec les formes et les lignes, déconstruisant les formes et matières pour les reconstruire dans un style unique et captivant. Astus2 a également contribué au décor de la galerie en réalisant une fresque à l'extérieur. Il a également créé une construction plastique représentant une façade de bâtiment avec différents éléments qui forment un décor saisissant au plafond. Cette création audacieuse offre une perspective inversée et immersive, transformant la galerie en un espace artistique unique. Tél. 06 51 17 26 31. ladistillerie66.fr
Jean Pierson
GALERIE DE L’ANCIEN COURRIER
Montpellier, Hérault Jusqu’au 1er juillet
Jean Claude Liehn
ESPACE DES ARTS
Le Boulou, Pyrénées-Orientales Du 7 juillet au 7 septembre
Cet été, l’espace des arts du Boulou accueille en ses murs l’artiste Jean-Claude Liehn. Il y présente l’exposition Objets trouvé, objets retrouvés, sorte d’hommage photographique aux objets qui peuplent notre quotidien. Marqueurs de notre époque et de notre milieu social, les objets disparaissent, emportés par le flux du temps. D’autres survivent. Nous les retrouvons parfois au fond de nos tiroirs. « Les photographier, c’est leur rendre hommage, c’est faire témoignage et tenter de saisir ce supplément d’âme que leur confère leur statut d’objets-témoins. » raconte l’artiste. espacedesarts.pro


La Fabrique de l’Opéra du Capitole
COUVENT DES JACOBINS
Toulouse, Haute-Garonne Jusqu’au 24 septembre jacobins.toulouse.fr
Le Couvent des Jacobins présente l’exposition La Fabrique de l’Opéra du Capitole et dévoile les secrets des ateliers de fabrication des décors, costumes, perruques et accessoires conçus pour les ballets et les opéras du Capitole. Cette exposition, proposée en partenariat avec l’Opéra national du Capitole, expose près de 150 pièces exceptionnelles dans une scénographie spectaculaire et immersive. Parmi ces trésors, il sera possible d’admirer les costumes de Casse-Noisette, et d’Ariane à Naxos, mais également l’extraordinaire escalier de La Walkyrie signé par le décorateur Ezio Frigerio ou encore d’impressionnantes perruques imaginées par Christian Lacroix pour Un ballo in maschera L’occasion de revenir sur une période méconnue de l’histoire du Couvent des Jacobins qui a hébergé les ateliers de l’Opéra national du Capitole de 1954 à 1981 dans l’ancien réfectoire.
Gérard Lattier
Chapelle Des P Nitents
Aniane, Hérault Du 29 juillet au 17 septembre
ESPACE BAGOUET
Montpellier, Hérault Jusqu’au 3 septembre
Gérard Cambon et Sylvain Corentin CARRÉ D’ART LOUIS-JEANJEAN
Mèze, Hérault Du 29 juin au 16 juillet
Il fait partie des habitués de la galerie de l’Ancien Courrier, à Montpellier, l’artiste Jean Pierson expose ses Rivages insulaires comme une invitation au voyage, et aux vacances !
Et si vous vous échappiez le temps d’une visite d’expo, le temps de regarder un tableau ? C’est toute la promesse des toiles de l’artiste Jean Pierson. Inspiré par les petits coins de paradis comme la Sardaigne ou les Canaries, l’artiste nous entraine avec lui dans ses voyages. Des îles de la Méditerranée à l’Atlantique, ce sont les paysages atypiques et ensoleillés des îles de cette partie du monde que peint Jean Pierson. Aux rivages des mers turquoise, les paysages volcaniques et la végétation luxuriante nourrissent ses nouvelles compositions.

Tél. 04 67 60 71 88. galerieanciencourrier.com
Gérard Lattier c’est ce peintre qui vit à côté de Nîmes, un papé qui peint et qui raconte ces histoires depuis belles lurettes. Ses histoires ce sont celles des gens simples, des contes, des anecdotes. Toutes aussi extraordinaires et poétiques que réelles. Les peintures que Reno LeplatTorti, le commissaire de cette exposition, a choisi de nous montrer à Aniane, ce sont des œuvres que Lattier exposait depuis 50 ans dans le musée de son ami Candide à Laviledieu en Ardèche le petit musée du bizarre. Cette exposition se veut un hommage à Candide et à son petit musée. En dialogue avec ces peintures, vous pourrez voir une œuvre vidéo de deux artistes Anianais Cyndie Olivares et Sébastien Casino : trois plans-séquence pour raconter une peinture en triptyque de Geìrard Lattier, L’Histoire du calu qui plongeait dans les gouffres. ville-aniane.com
Je ne fais que passer est une importante exposition monographique consacrée à l’œuvre de Frédéric Pajak. Elle réunit environ 140 dessins de l’artiste issus principalement des neuf volumes de son Manifeste incertain, publié aux éditions Noir sur Blanc. Frédéric Pajak est écrivain, dessinateur, éditeur et cinéaste de nationalité franco-suisse. Auteur d’une trentaine ouvrages, il se fait connaître avec L’Immense Solitude inventant une forme originale où texte et dessin s’affrontent en s’unissant.. Il a récemment publié Dans le calme du soir, aux éditions Noir sur Blanc. Ses livres sont traduits dans une dizaine de pays et il expose également régulièrement ses dessins en France et à l’étranger. Depuis vingt ans, il dirige les Cahiers dessinés à Paris, maison d’édition vouée au dessin sous toutes ses formes. Il a publié plus de cent-cinquante titres, dont trois consacrés à Tomi Ungerer. Il est l’un des créateurs du Festival du dessin qui se déroule à Arles au printemps 2023. montpellier.fr

L’Art Thérapie
CENTRE DE FORMATION MARION-MILNER
Nîmes, Gard
Tout l’été
Elles sont deux Deux Sylvie : Sylvie Alranq et Sylvie Parenthoën. L’une est musicothérapeuthe et psychopraticienne, l’autre est psychanalyste et sexologue clinicienne. Toutes deux ont également en commun la passion de la démarche artistique. Un pilier comme une source, nourrissant leur être au fil de leur vie. Un autre pilier les guide : celui de la richesse de la transmission. C’est à partir de ces deux piliers, et portées par leurs expériences professionnelles de musicothérapeute et de psychanalyste, qu’elles ont créé un centre de formation professionnelle alliant la psychanalyse et l’art-thérapie, à Nîmes, dans l’optique d’offrir l’opportunité de se former au métier d’artthérapeute analytique. Un lieu de formation et de connaissance de soi, mêlant pratique et théorie. Tout en apprenant par la pratique les fondements de l’art-thérapie, les élèves peuvent acquérir de profondes connaissances en psychanalyse. Théorie et pratique didactique s’entremêlent pour permettre de devenir art-thérapeute analytique. Un métier qui permet de manière audacieuse et douce d’aller à la rencontre de l’autre, de sa souffrance, de ses questionnements, et de lui permettre d’advenir pleinement.
Tél. 06 62 01 60 36. cfmm-art-therapie-psychanalytique.fr ville-meze.fr

Deux artistes seront présentés en ce début d’été au Carré d’art LouisJeanjean de Mèze (chair Girard). Le premier est l’autodidacte Gérard Cambon. À la recherche d’une « fusion des éléments », il expérimente sans cesse de nouveaux matériaux (métaux, bois, cuir, verre, végétaux, tissus…) et les intègre à ses assemblages. Son but « Toucher l’imaginaire des gens. Je veux qu’ils s’approprient mes mobiles, mes bas-reliefs et tout le reste, qu’ils se créent leurs propres histoires. » À ses côtés pour l’exposition, l’artiste plasticien Sylvain Corentin. Celui qui se définit comme un « architectoniste » imagine des sculptures comme des refuges, le reflet de son monde intérieur.

Gaspard de Gouges
Broken Bridges

Exposition du 12 au 22 juillet 2023
Galerie le vent se lève, 51 Quai de Bosc, 34200 Sète tous les jours de 15h à 19h et sur RDV au 06 07 21 16 77 gaspard.degouges@gmail.com gasparddegouges.com


CharlElie Couture prend la Mouche
LA MOUCHE


Béziers, Hérault Du 21 juillet au 21 octobre
L’Art en cave – CharlElie Couture et Nasty
CAVE DE SAINT-CHINIAN
Hérault Samedi 29 juillet
Cette année est un cru spécial pour l’événement Art en cave, proposé chaque été par la Cave de Saint-Chinian. En effet, cela fait dix ans que le projet unique d’associer un artiste, un vin et une cuve, a vu le jour. Treize artistes sont déjà venus exprimer leur art à travers des fresques ou des performances artistiques au cœur de la cave : Christian Hache, MissTic, Aurel, Michel Nadai, Alma, Kashink, YZ, Bocaj, Bastide, Laura Chaplin, Thomas Fabresse et Michel Granger. Ensemble, ils créent une galerie unique en son genre.

Pour cette édition exceptionnelle, la Cave de Saint-Chinian a fait appel à deux artistes de renom, chacun dans leur domaine artistique : CharlElie Couture et Nasty. Le premier se découvre à travers ses multiples facettes : Musicien, écrivain, artiste peintre, photographe et sculpteur, rien ne semble hors de portée de l’imagination débordante de ce personnage. Le second est un street artiste de renom qui commence à exprimer ses talents à la fin des années 1980. Une époque où les réseaux et les connexions se font sur le terrain, il est nécessaire d’assurer sa présence, en imposant son talent. Le tag Nasty se multiplie dans les rues parisiennes, Hong Kong à L.A…
Le samedi 29 juillet, ils seront présents pour dédicacer leurs cuvées et assister à la dégustation des bouteilles. Nasty proposera également une performance artistique et les deux fresques seront inaugurées. Un concert et un feu d’artifice clôtureront cette journée de fête. cave-saintchinian.com
À l’occasion de la sortie du livre Un par an (éd. Elytel), qui retrace année après année le parcours de cet artiste « multiste », la galerie d’art La Mouche invite CharlElie Couture à présenter une sélection d’œuvre variées dont la création s’étale sur plusieurs décennies. Cette « Rétrospection » exceptionnelle permettra au public de découvrir l’étendue des recherches de cet artiste libre et inclassable. Photographe, peintre autant que musicien, poète et compositeur, CharlElie Couture se définit comme « multiste », comprendre un artiste pluridisciplinaire. In/out-Out/in, Constructs, Photograffs, Innerportraits, Silhouettes urbaines et, plus récemment, Les Rimbaud d’aujourd’hui, son œuvre est un voyage conceptuel autour de la question de l’existence. Démultipliant les techniques – peinture, collage, dessin, photo, sculpture, mix-médias – il utilise également de nombreux supports de la toile au rideau de douche. lamouche-art.com

Le monde
La Galerie Art dans le Ruisseau
Du 1er juillet au 3 septembre Conilhac-Corbières Aude artdansleruisseau.com
Michel Goday
Du 27 juin au 16 juillet
Pavillon des arts
Port-Vendres, Pyrénées-Orientales port-vendres.com
Marcel Marceau, l’art du mime Jusqu’au 2 juillet
Cinémathèque de Toulouse Haute-Garonne lacinemathequedetoulouse.com
Hissez les pages
Jusqu’au 17 septembre Musée Médard Lunel, Hérault museemedard.fr
Anselme Boix-Vives Jusqu’au 3 septembre Musée d’art brut Montpellier, Hérault musee-artbrut-montpellier.com
Stéphane Erouane Dumas Jusqu’au 3 septembre Abbaye de Saint-André Villeneuve-lez-Avignon abbayesaintandre.fr
Vues imprenables Jusqu’au 23 septembre
Galerie 24
Toulouse, Haute-Garonne les-caue-occitanie.fr