Végétal

S.V.P. n’achetez qu’au camelot portant un­e carte d’identification.

2 $ sur le prix de vente va directement au camelot.

4$

Le magazine de rue de Québec Numéro 215 Juin 2019

Illustration : Marc Émile Vigneault Conception : Sandra Potvin

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PROGRAMMATION AUTOMNE-HIVER 2018-2019 CKRL891

WWW.CKRL.QC.CA

SOMMAIRE

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POUR LE PLAISIR DE LIRE

OSSIER

VÉGÉTAL

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Design végétal et amé- nagement intérieur

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Plus vert que vert

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Québec : à quand les bacs bruns?

JEUX

Des mal-aimées dans nos assiettes

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Le jeu de La Quête

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La langue dans sa poche

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© Archives Web

Les protéines végétales : de substitut à superstar

Le ménage

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En toute conscience

Sans aucune obstruction

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Canicule Virage Je me nomme Espoir Une entourloupe En quête d'autonomie Le piano du parvis

@ Comité Piano

Le pigeon

© Crédits photo : Folia Design

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« Je ne suis pas com- plètement légume »

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Un rêve en vert

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Inconscience

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je me suis dit : « Plus jamais, le suicide… »

JUIN 2019

LA QUÊTE

HRONIQUES

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PAGE COUVERTURE Illustration : Marc Émile Vigneault Conception graphique : Sandra Potvin

RÉALISER L’ESPOIR Camelots recherchés

L’Archipel d’Entraide, organisme à but non lucratif, vient en aide à des personnes qui, à un moment

donné Hey toi! de leur existence, sont exclues du marché du travail ou vivent en marge de la société. Ces laissés Tu as 18compte ans ou plus. pour cumulent différentes problématiques : santé mentale, itinérance, toxicomanie, pauvreté, Tu veux te faire quelques dollars? etc.

Dans la foulée des moyens mis en place pour améliorer le sort des plus défavorisés, l’Archipel d’Entraide lance, en 1995, le magazine de rue La Quête. Par définition, un journal de rue est destiné Travaille à ton compte. Pas d’horaire. à la vente - surdelarue rue par des personnes en difficulté, notamment des sans-abri. La Quête perVends le magazine La!-Quête met ainsi aux camelots de reprendre confiance en leurs capacités, de réaliser qu’à titre de travailleurs Pour plus d’informations autonomes ils peuvent assumer des responsabilités, améliorer leur quotidien, socialiser, bref, Appelle-nous au certain pouvoir sur leur vie. reprendre un

418 649-9145 poste 33 Ou L’Archipel d’Entraide, composée d’une équipe d’intervenants expérimentés, offre également des Viens nous rencontrer au services d’accompagnement 190, rue St-Joseph Est (coin Caron)communautaire et d’hébergement de dépannage et de soutien dans la recherche logement par le biais de son service Accroche-Toit.

Dans l’église d’un Jacques-Cartier

Depuis sa création, La Quête a redonné l’espoir à quelques centaines de camelots.

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Envie de faire connaître votre opinion, de partager vos poésies, de témoigner de votre vécu. Nos pages vous sont grandes ouvertes. Envoyez-nous vos textes par courriel, par la poste ou même, venez nous les dicter directement à nos bureaux.

Faites-nous parvenir votre texte (500 mots maximum) avant le 1er du mois pour parution dans l’édition suivante. La thématique de septembre : Donner de son temps.

FAIRE DES SOUS EN DEVENANT CAMELOT

Les camelots récoltent 2 $ de profit sur chaque exemplaire vendu. Autonomes, ils travaillent selon leur propre horaire et dans leur quartier.

Pour plus d’informations, communiquez avec Francine Chatigny au 418 649-9145 poste 31

Nous vous encourageons fortement à acheter La Quête directement à un camelot. Toutefois, si aucun d’eux ne dessert votre quartier, vous pouvez vous abonner et ainsi nous aider à maintenir la publication de l’unique magazine de rue de Québec.

COUPON D’ABONNEMENT 10 PARUTIONS PAR ANNÉE Camelots recherchés

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Ville: Vends le magazine de rue La Quête Code postal: Pour plus d’informations Appelle-nous au 418Date : 649-9145 poste 33 Ou Viens nous rencontrer au 190, rue St-Joseph Est (coin Caron) Dans l’église Jacques-Cartier

Abonnement régulier

Abonnement de soutien Abonnement institutionnel Téléphone: La Quête est appuyée financièrement par : Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI)

04

ÉDITEUR PARRAIN Claude Cossette RÉDACTRICE EN CHEF Francine Chatigny DIRECTRICE DE L’INFORMATION Valérie Gaudreau SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Isabelle Noël COLLABORATEUR À LA PRODUCTION Jean-Claude Picard CHRONIQUEURS Philippe Bouchard, Martine Corrivault, Claude Cossette et Gilles Simard JOURNALISTES Adrien Cloutier, Katy Desjardins, Chloé Lemon, Isaure Patat et Camille Tremblay-Antoine

UNE TRIBUNE POUR TOUS

Hey toi!

Tu as 18 ans ou plus.

Tu veux te faire quelques dollars?

ÉDITEUR Archipel d’Entraide

65$ 80$ 90$

AUTEURS Sébastien Beaulieu, Julie Bellemare, Michel Bonnelly, Gaétan Duval, Espoir, François Gagnon, Renée Perron, Benoit Turbide et Christiane Voyer AUTEURS DES JEUX Hélène Huot et Jacques Carl Morin RÉVISEURS Benoit Arsenault, Véronique Hardy ILLUSTRATEURS Benoit Gingras et Marc Émile Vigneault INFOGRAPHISTE Sandra Potvin IMPRIMEUR Les Impressions STAMPA inc.

418 681-0284

COPYLEFT La Quête, Québec, Canada, 2014 Ce document est mis à votre disposition sous un droit d’auteur Creative Commons « Paternité Pas d'Utilisation commerciale - Pas de Modification 2.5 – Canada » qui, si ce n’est pas commercial, permet de l’utiliser et de le diffuser tout en protégeant l’intégralité de l’original et en mentionnant le nom des auteurs.

Journal La Quête

190, rue St-Joseph est Québec (Québec) G1K 3A7 Téléphone : 649-9145 Télécopieur : 649-7770 Courriel : laquetejournal@yahoo.ca

Financé par le gouvernement du Canada

LA QUÊTE

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M OT DE LA COORDO

VÉGÉTAL Pendant que je rédige ce mot, dehors le végétal explose dans toute sa splendeur. Cette sève qui monte, cette vie qui revient, chaque fois que l’hiver, parfois beaucoup trop long, cède enfin sa place ne peut qu’émerveiller l’observateur attentif à tous ces signes de grand déploiement : bourgeois qui se gonflent, samares qui se développent, feuilles qui se « déroulent »... et le vert tendre qui domine enfin le paysage. Wow! que c’est beau la nature!

L’équipe de La Quête vous offre ce mois-ci une petite incursion dans l’univers du végétal. Côté cuisine, il est question des protéines végétales, mais aussi de ces herbes qu’on qualifie à tort de mauvaises et qui ont pourtant bon goût. On parle aussi gestion de matières résiduelles, d’écoblanchiment c’est-à-dire l’art de se donner une (fausse) image de responsabilité écologique et d’aménagement intérieur intégrant les plantes.

Et pour les chaudes journées de juin, où vous n’aurez le goût que de végéter les jeux et la section Pour le plaisir sauront vous distraire!

Bonne lecture, FRANCINE CHATIGNY

Le point de dépôt Les Valoristes à Québec sera de retour cet été!

St-Roch, Intermarché, Rendez-vous CentreVille, Lauberivière, Maison Revivre, Armée du Salut ou écrivez à valoristesqc@gmail.com

Le point de dépôt Les Valoristes à Québec : • • •

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Bon à savoir pour vos prochaines collectes Plusieurs cannettes comme celles contenant de l’eau pétillante deviendront consignées sous peu. Surveillez bien la mention sur la cannette.

Donne le même montant qu’à l’épicerie Accepte les cannettes écrasées Accepte toutes les bouteilles de bière, bouteilles de kombucha et autres contenants consignés Offre un service rapide et HUMAIN Est accessible aux fauteuils roulants et aux chariots

Posez un geste vert : signez!

Exigeons du gouvernement une réforme permettant de consigner les bouteilles de vin et les bouteilles d’eau. Signons la pétition sur https:// recyclage.cauzio.org

Venez vendre vos cannettes en plein air, tous les dimanches matin près de Metro Plus Mail StRoch. La date d’ouverture (autour du 24 juin), l’horaire et le lieu précis seront annoncés sous peu. Surveillez les affiches qui seront bientôt placardées chez nos partenaires : Metro Plus Mail

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Véronique Chabot Coordonnatrice du projet Les Valoristes à Québec Porté par les Conseils de Quartier St-Roch et Saint-Jean-Baptiste valoristesqc@gmail.com

LA QUÊTE

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HRONIQUE

« JE NE SUIS PAS COMPLÈTEMENT LÉGUME »

Écrire un texte sur les légumes! Par où commencer?

Où trouver l’inspiration? Ma conjointe me propose de prendre l’air. Je me rends au marché. Il y a un monde fou. J’observe. Je poireaute. Je réfléchis, je rêve. La vie défile dans mon coco sous forme de saga maraîchère.

SEMAILLES À LA VOLÉE Comme tous les petits Québécois de mon âge, je suis né dans un chou. Joufflu, je faisais la joie de mes parents. À six ans, avec d’autres bouts de chou, je suis entré à l’école. J’ai goûté à la pédagogie de l’époque : le bâton et la carotte.

Adolescent, je présentais une peau de pêche et j’avais les cheveux blonds comme les blés. Heureusement, j’avais une pomme d’Adam : j’étais un homme. J’avais tout de même une drôle de bette.

Dès 14 ans, je fus cireur de souliers, puis serveur. Évidemment, je me faisais presser le citron et je travaillais pour des prunes. Un certain patron m’a fait miroiter un gros salaire, mais ce n’était que des salades.

Heureusement, j’avais des amis. Nous portions tous les mêmes tenues : kaki, avocat ou olive. Fanatiques de cinéma, nous faisions la tournée des salles enfilant navets sur chefs d’œuvre. Le dimanche soir, il ne me restait plus un radis.

Nous organisions aussi des débats. Pour résoudre les conflits, un arbitre coupait la poire en deux. Il est aussi arrivé que nous nous paquetions la fraise, nous réveillant au petit matin la tête grosse comme une citrouille.

Plus que l’alcool, les filles me firent tourner la tête.

Je m’entichai d’abord d’une grande échalote, un teint de pêche, les yeux en amande et les cheveux orange.

La première fois que je l’embrassai, je devins rouge comme une tomate. Elle réagit de manière détachée : « Tu es chou », dit-elle, moqueuse. Je manquai tomber dans les pommes.

Progressivement, je m’intéressai aux affaires sérieuses.

Je ne voulais pas rester là à faire le poireau et passer

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C

pour un concombre : je me mis à potasser les feuilles de chou aussi bien que les grands journaux.

RÉCOLTE PRÉCOCE Encore jeune, j’achetai ma première voiture : un citron!

J’optai alors pour une rutilante six cylindres. Lors des rallyes, j’aimais appuyer sur le champignon.

Un jour, je me demandai comment amasser du foin.

Je compris que le blé se trouve dans les affaires. Je m’y lançai avec un associé et je travaillai dur : le midi, je ne prenais que 20 minutes pour casser la graine. La clientèle poussait comme une asperge. Prospère, je me retrouvai finalement parmi « les grosses légumes » de la ville. J’étais aux petits oignons.

Plus d’une fois, mes compétiteurs me glissèrent une peau de banane sous les pieds. Mi-figue, mi-raisin, mes amis me regardaient déraper.

Nous étions incompétents en finances ; notre affaire chambranla. « Lâche pas la patate! », me répétait mon comptable. Mon associé, défaitiste, annonça pourtant : « Les carottes sont cuites! ». La moutarde me monta au nez. Vraiment, il me cassait les noix.

Je crois qu’il avait un petit pois à la place de la cervelle. Il me quitta et je me retrouvai seul avec la patate chaude. Je m’estimai cornichon de lui avoir fait confiance. Empêtré ensuite dans les avocasseries, j’en eu gros sur la patate.

J’estimai finalement que je travaillais pour des peanuts.

J’avais été une belle poire. Je déclarai à mon comptable : « C’est la fin des haricots ». Je retirai mes marrons du feu : je pris ma retraite.

Aujourd’hui, j’ai les oreilles en feuilles de chou, la peau plissée comme une vieille pomme, le nez en choufleur et je suis dur de la feuille. La cerise sur le gâteau, c’est que je suis encore vivant. Mais un jour, c’est sûr, je mangerai les pissenlits par la racine.

CLAUDE COSSETTE

LA QUÊTE

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LES PROTÉINES VÉGÉTALES : DE SUBSTITUT À SUPERSTAR La science a parlé : le nouveau guide alimentaire canadien place désormais sur un pied d’égalité les protéines végétales et les protéines animales. C’est un bond de géant pour des aliments qui n’étaient auparavant considérés que comme de simples substituts de viande. « Une protéine végétale, c’est un aliment qui est protéiné et qui vient des végétaux, comme les noix, les graines, le tofu, les composés de soja, les légumineuses », explique d’emblée la nutritionniste et professionnelle de recherche à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), Mara Hannan-Desjardins.

L’ancienne mouture du guide alimentaire canadien incluait auparavant tous ces aliments dans les « substituts » de viande, c’est-à-dire ses alternatives possibles. La nouvelle version, dévoilée plus tôt cette année, regroupe toutes les protéines peu importe leur origine. « On prône surtout la variété des protéines, précise la nutritionniste. Les protéines sont composées d’acides aminés, qui varient en proportion selon les aliments.

Quand on a une alimentation qui est variée, on réussit à avoir des acides aminés de toutes sortes. »

Bien que le régime végétarien ait fait ses preuves, la professionnelle de recherche recommande « l’équilibre » dans l’alimentation. La viande n’est donc pas à éliminer, mais il convient de dire que le Canadien moyen en consomme trop.

OSSIER

difficile de les modifier. « Leur appétit diminue aussi. Parfois, les protéines végétales peuvent être moins intéressantes pour eux, parce qu’il faut s’assurer que ce qu’ils mangent est le plus nourrissant possible. »

« On sait qu’il faut minimiser notre L’effet de satiété provoqué par la consomconsommation de viande, tant pour les mation d’une quantité semblable de steak ou de tofu est touteeffets sur la santé que fois le même, selon pour les effets sur l’en« On prône surtout la variété un article du blogue vironnement, détaille des protéines » Science & Fourchette, Mme Hannan-Desauquel collabore chajardins. Pas d’élimi~ Mara Hannan-Desjardins que semaine Mara ner, mais au moins de Hannan-Desjardins. diminuer [la consommation]. Dans une saine alimentation, il n’y a pas d’aliment qui est vraiment Le principe, selon la nutritionniste, interdit et qu’on va démoniser. Tous les n’est donc pas de se nourrir enaliments sont vus sur un continuum de tièrement de protéines végétales. consommation plus ou moins fréquente ». « Quelques fois par semaine, c’est déjà un bon pas », évalue-t-elle.

Selon la professionnelle de recherche, malgré l’augmentation de la tendance Imitation vers la consommation de protéines végétales, la viande ne disparaîtra pas de La mode est désormais à l’imitation.

Bacon, saucisse, burger, lait de soja, fauxsitôt des assiettes. mage, les protéines végétales adoptent « On assiste à un bel essor des protéines aujourd’hui des formes connues, et végétales, mais on va éventuellement ar- peut-être parfois rassurantes pour les river à un plafond [de la consommation]. nouveaux consommateurs. « On a été On n’a pas toujours été élevé comme ça éduqué avec les produits version ani[avec une alimentation végétarienne], ce male. Avec la nouvelle tendance vers les végétaux, on veut copier les produits n’est pas tout le temps facile ». qu’on avait pour se reconnaître dans ce qu’on mange ».

Pas parfait

© Photo de Mara Hannan-Desjardins

Malgré toutes les vertus dévoilées, les protéines végétales n’offrent pas dans tous les cas un remplacement parfait à la viande. Il est souvent nécessaire de consommer un peu plus de protéines végétales pour obtenir la même quantité de protéines que dans une portion de viande.

« On sait qu’il faut surtout minimiser notre consommation de viande rouge, tant pour les effets sur la santé que pour les effets sur l’environnement », soutient la nutritionniste de l’IUCPQ, Mara Hannan-Desjardins.

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Chez les personnes âgées, par exemple, les goûts et les habitudes alimentaires sont parfois si ancrés qu’il est plus

LA QUÊTE

Cela n’est toutefois pas un problème pour la nutritionniste, qui considère ces avancées comme de « belles alternatives », pouvant inciter les gens qui mangent beaucoup de viandes à essayer de nouvelles choses. « Mais ce qu’on dit, c’est que ce n’est pas parce que c’est fait à base de protéines végétales que c’est nécessairement meilleur.

Souvent, les produits végétaux vont être beaucoup transformés. C’est ça le hic.

On encourage la population à cuisiner de plus en plus, mais cuisiner les protéines végétales, c’est quelque chose qui est nouveau. On doit éduquer les gens par rapport à ça. Il reste beaucoup de travail à faire », conclut Mara Hannan-Desjardins.

ADRIEN CLOUTIER

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DESIGN VÉGÉTAL ET AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR Il est de plus en plus courant de voir apparaître des plantes dans nos environnements intérieurs : les murs verts dans les commerces, les plantes en guise de décoration dans les cafés et les restaurants, les terrasses intérieures fleuries. Sur Pinterest et les blogues de décoration, les plantes sont à l’honneur. Des entreprises voient le jour au Québec se spécialisant dans le design végétal afin de répondre à cette demande accrue et de promouvoir des environnements intérieurs contribuant au bien-être.

Marc Champoux, président de la boutique Folia Design à Québec, soutient que le design végétal s’inscrit plus largement dans le design biophilique (« bi o » sig n i f i a nt « v i e » e t « phi li e » p ou r « a mou r » ) . « Notre mission est de connecter les gens avec la nature à l’intérieur des bâtiments par la création d’aménagements de plantes et de designs durables », explique le président. La création d’intérieurs urbains intégrant des éléments naturels favorise des ambiances qui procurent une sensation de bien-être. La biophilie considère les végétaux dans les aménagements intérieurs, mais également d’autres éléments comme l’air, la lumière et l’eau.

Renouveler les tendances Le design végétal, est-ce nouveau? La présence de fleurs et de plantes comme éléments de décoration n’est pas nouvelle. « Dans les années 70, il y avait même des pénuries de plantes chez les vendeurs itinérants, à l’épicerie et chez les fleuristes. Ça s’imbriquait dans le mouvement hippie où la recherche du bien-être et de la connexion avec la nature était très présent », explique M. Champoux. Mais, poursuit le président de Folia wwDesign, la popularité des plantes d’intérieur a grandement diminué entre les années 1990 et 2000, souvent dans une volonté de rejeter les tendances hippies. Les designers ont alors dû trouver une façon de changer les perceptions et de mettre en valeur les végétaux avec des utilisations originales et des techniques renouvelées. Depuis quelques années, les milléniaux démontrent un attrait particulier pour les décorations végétales, une tendance accrue par le partage massif de ce style de décoration sur les médias sociaux.

© Crédits photo : Folia Design

Le design végétal est un terme de plus en plus utilisé pour décrire l’incorporation de plantes de manière créative à nos environnements intérieurs. Cette spécialisation en aménagement d’intérieur est à la jonction entre le design de présentation, qui mise sur le développement visuel des espaces intérieurs, et l’horticulture, soit l’art de cultiver et

d’aménager des espaces floraux.

Bien que ces designers embellissent les espaces intérieurs, leur objectif n’est pas qu’esthétique.

L’incorporation d’éléments végétaux est présentement très tendance dans les espaces personnels au Québec. Plusieurs créations s’inspirent de concepts développés dans les pays du nord de l’Europe au début des années 1990.

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LA QUÊTE

L’aspect artistique est central puisque les végétaux sont jumelés à des supports matériels. Le président de Folia Design explique que l’entreprise de Québec fait affaire avec plusieurs fournisseurs et entreprises spécialisées en pots, notamment.

Des designers d’objets font également partie de l’équipe.

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L’image associée à la verdure

© Crédits photo : Folia Design

Les grandes entreprises sont les principaux clients des créateurs de design végétal. Par exemple, Folia Design travaille pour plusieurs centres d’achats, des hôtels, des cafés et restaurants ainsi que des entreprises comme des concessionnaires automobiles et des concepteurs de jeux vidéo.

Ces entreprises peuvent La chercheure en psychologie à l’Université de Cardiff, Marlon Nieuwenhuis, démontre dans ses études qu’ajouavoir à cœur le bien- ter des plantes à un espace de travail initialement sans décoration fait accroître la productivité de 15 %. être de leurs employés et de leurs clientèles. Le caractère de l’image liée à l’utilisation d’éléments végétaux est également à considérer.

© Crédits photo : Folia Design

Les chercheurs Joan E. Aitken et Rodger D. Palmer ont démontré dans leurs travaux que les entreprises mettent en place plusieurs facteurs environnementaux non verbaux afin d’influencer l’attitude de visiteurs. L’utilisation des plantes et d’éléments végétaux est un aspect central de l’image perçue d’une entreprise. Les sondages d’opinion démontrent que les visiteurs perçoivent davantage de propreté, de pureté, de convivialité, de respect et d’organisation face à une entreprise où il y a présence de plantes.

CAMILLE TREMBLAY-ANTOINE

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LA QUÊTE

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PLUS VERT QUE VERT

Le greenwashing, aussi appelé écoblanchiment, est une tendance marketing qui met de l’avant des arguments en faveur de l’environnement pour promouvoir un produit. « Le greenwashing repose sur la dissociation entre l’image “verte” projetée par une organisation, un produit, ou un service afin d’améliorer son image, et les pratiques internes réelles ou les caractéristiques du produit qui, souvent, ne correspondent pas à l’image projetée », explique Olivier Boiral, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’internalisation du développement durable et la responsabilisation des organisations. Cette pratique vise donc une clientèle qui achète en fonction de l’empreinte écologique d’un produit, en tentant de la convaincre que le produit convoité n’est pas nuisible à l’environnement, et que son producteur a une conscience écologique.

OSSIER

Il peut toutefois être difficile de détecter lorsqu’une publicité fait de l’écoblanchiment. Cela nécessite plusieurs recherches que la plupart des gens ne feront pas : ils s’arrêteront à ce qui est inscrit sur l’emballage.

© Katy Desjardins

Peu de gens restent aujourd’hui indifférents aux changements climatiques : la conscience environnementale de la population se fait de plus en plus grande. Un nombre croissant de consommateurs se tournent vers l’achat de produits écologiques. Certaines compagnies profiteraient-elles de cet engouement pour mousser leurs ventes en se donnant une image plus verte qu’elle ne l’est vraiment? Ce phénomène appelé greenwashing prendrait de plus en plus d’importance dans les stratégies marketing de grosses entreprises.

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Certaines compagnies prônent aussi des valeurs L’empreinte écologique d’un produit peut maintenant avoir beaucoup d’influence sur le choix que feront les consommateurs. écologiques sans nécessairement les Toutefois, il y a toujours deux côtés à mettre de l’avant dans leur straté- la médaille. Les critiques en lien avec gie marketing. Aussi, « le problème l’écoblanchiment sont très médiatiest qu’il est beaucoup plus facile de sées et peuvent nuire aux entreprises promouvoir une image verte que qui jouent ce jeu. Par exemple, en d’intégrer de façon substantielle 2014, l’organisme mondial Business le développement durable dans les and Human Rights Ressource Cenpratiques […] pour répondre aux ter a organisé à Paris les Pinocchio attentes des parties prenantes au Awards. Il demandait à la populasujet de la prise en compte des en- tion de voter pour la multinationale jeux environnementaux », explique qui avait fait preuve des plus grandes M. Boiral. contradictions entre leurs discours et leurs réels impacts environneQuestion d’image mentaux et sociaux.

La plupart des compagnies utilisant cette stratégie le font dans un souci d’améliorer leur image. En effet, l’écoblanchiment ne s’arrête souvent pas qu’à la publicité, mais affecterait aussi les pratiques organisationnelles de l’entreprise, comme les rapports de développement durable, publicités, lancement de produits, etc., selon M. Olivier Boiral.

M. Boiral pense toutefois que les critiques sont souvent assez limitées si l’on tient compte de l’impact positif que peut avoir l’utilisation de l’écoblanchiment sur le développement d’une nouvelle clientèle et sur l’image de l’entreprise.

KATY DESJARDINS

Greenpeace contre Nestlé Greenpeace a porté plusieurs accusations de greenwashing dans le passé, notamment contre Nestlé en 2018. La compagnie avait annoncé qu’elle comptait rendre ses emballages plastiques à usage unique recyclables ou réutilisables d’ici 2025.

Greenpeace considère cette annonce comme de la poudre aux yeux, puisque la multinationale génère une très grande quantité de bouteilles et d’emballages, ainsi que des capsules de café, responsables en bonne partie de la pollution causée par le plastique.

L’annonce de Nestlé a aussi été critiquée, car l’entreprise ne présentait pas de réels objectifs fixes ni de ligne du temps précise pour la réalisation de ceux-ci. L’organisme trouve que le leader dans le domaine des boissons et de l’alimentation met des standards beaucoup trop bas dans ses objectifs environnementaux par rapport à sa position dans l’industrie. Pour toutes ses raisons, Greenpeace a accusé Nestlé de greenwashing.

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UN RÊVE EN VERT...

Enfin, mai a fait disparaître les hideuses pyramides de neige beige devant les maisons québécoises. L’hiver redevenu un vague souvenir chassé par de vigoureux coups de balai l’herbe et les pissenlits occupent tout le territoire pendant que les arbres, sous leurs habits d’été, retrouvent leurs locataires ailés. Le cycle de la vie en vert a repris son cours.

Dans les centres de jardinage, les Québécois se ruent pour vérifier l’état de ces vieilles racines terriennes qui les « travaillent » dès que le « soleil réchauffe la planète urbaine ». Les « pouces verts » s’agitent et fouillent sur l’Internet où ils découvrent Marthe Laverdière, la jardinière humoriste d’Armagh qui affirme que « jardiner, c’est pas plus compliqué que ça! ». « Encore faut-il savoir comment avoir du temps, de l’énergie et des sous », observe Valentine, à qui ces vérités fondamentales ont été révélées par... une tranche de tomate posée sur une petite nappe de terre humide, dans un plat exposé à la lumière d’une fenêtre ensoleillée un 19 mars. « J’ai fait comme les anciens, autour de la fête de saint Joseph, à la lune montante. Et deux semaines plus tard, malgré le peu de soleil, une quarantaine de plantules me défiaient de continuer l’aventure et de les transplanter dans des godets de bonne terre. Tout attendrie, j’ai couru acheter sac de terre et godets! » Et devant la porte patio qui donne sur le balcon de son petit appartement, elle s’est bricolé une serre sur une étagère. « Après avoir soigneusement empoté chacune des petites tiges couronnées de quatre feuilles, je me suis retrouvée avec trois douzaines de pots. Tant qu’à improviser... je ne voulais pas trop penser à la suite, mais ces petites créatures-là ont la vie dure et toutes ont survécu. J’ignorais avoir le pouce vert... mais c’est devenu compliqué. » Pour loger tout le monde, même en forçant sur la sélection naturelle en réduisant le nombre des plants, il n’y avait que le balcon. Un balcon de ciment de quatre pieds par cinq n’est pas un jardin, mais les plantes exigent les mêmes soins, ce qui peut déranger les voisins... surtout ceux des balcons d’en dessous, à l’heure des arrosages, raconte Valentine.

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« C’est presque aussi pire que les poussins jaunes qu’on achetait aux enfants, à Pâques, en oubliant que ça finit par devenir des coqs ou des poules avec plus de... besoins!

Sur un balcon, une couple de pots vont donner des fleurs, des fraises ou des tomates pour le plaisir. Moi, j’avais 40 pots! Assez pour tous les habitants du bloc! ».

Après avoir « placé » une dizaine de plants chez des connaissances, il fallait trouver mieux que la poubelle pour sauver les plants. La solution au problème lui est venue en observant le paysagiste qui aménageait l’espace extérieur de la propriété. « Avec ma légendaire diplomatie, je lui ai demandé si on ne pourrait pas avoir une plate-bande de légumes à côté des fleurs. Il a ri. Ça l’intéressait, mais à titre d’expérience. Et à la condition que locataires et propriétaires s’entendent pour s’en occuper. » C’est alors qu’à partir des plants de tomates de Valentine, un petit jardin communautaire est sorti d’un coin de pelouse, au bout du stationnement. La mobilisation a duré l’espace d’une saison et a fait des heureux malgré quelques conflits autour du partage des tâches et des responsabilités. Des gens qui ne s’étaient jamais salués ont commencé à se parler, à se taquiner même, en commentant la progression des plantes. « Et j’ai vu mûrir mes tomates. J’en ai même échangé avec des gens que j’avais convaincus de participer à ma folie : mes tomates contre ta laitue, tes radis, tes haricots... On en a même offert à l’ouvrier paysagiste qui nous avait prêté les outils nécessaires pour la première étape. » Et ensuite? « Rien, soupire Valentine. On est en ville!

Le proprio a récupéré son stationnement et a planté... un nouveau bloc. Fini le cercle de jardinage! Cette année, j’ai acheté une couple de plantes pour avoir de la végétation sur mon balcon pendant l’été. On aurait pu pousser l’idée, il me semble, mais faut le vouloir. Amener des inconnus qui partagent déjà un même toit à réaliser un projet collectif aussi concret qu’un bout de jardin, ça pourrait être une belle façon d’apprendre à “vivre ensemble”... même en n’étant que locataires? Tout le monde a le droit de rêver. Même en vert. »

LA QUÊTE

MARTINE CORRIVAULT

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VILLE DE QUÉBEC :

À QUAND LES BACS BRUNS?

D’après Équiterre, les Québécois produisent 25 tonnes de matières résiduelles chaque minute. Le compostage est une solution permettant de réduire ces matières destinées aux sites d’enfouissement ou à l’incinération. Processus efficace de récupération des déchets, il permet non seulement de réduire son empreinte écologique, mais aussi de diminuer la pollution de l’air, du sol et de l’eau.

vent mandatés et subventionnés par la Ville tout en ayant leurs propres sites de compostage urbain, Craque-Bitume, les AmiES de la Terre de Québec, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, et d’autres, invitent à la participation des citoyens. La pratique

Selon Vincent Baillargeon, permanent au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, l’espace de compostage du Comité Saint-Jean-Baptiste est limité. Seulement 125 personnes peuvent y participer, amenant une liste d’attente de plus de 40 personnes.

En 2019, Québec ne fait toujours pas partie des 496 municipalités québécoises qui offrent la collecte des matières organiques à domicile. La gestion des matières organiques est laissée au citoyen, qui doit soit s’équiper pour composter à la maison, soit joindre un organisme communautaire qui lui donnera un droit d’accès à un site de compostage collectif.

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Or, selon le dernier bilan de Recyc-Québec, récupérer ses résidus alimentaires est considéré comme une tâche exigeante par 46 % des citoyens du Québec qui la pratiquent. La collecte à domicile pourrait peut-être leur faciliter la tâche.

OSSIER

© Isaure Patat

Selon la politique québécoise de gestion des matières résiduelles, il sera interdit aux municipalités d’éliminer leurs matières organiques à partir de 2022. Dans ce contexte, nous nous sommes demandé pourquoi la Ville de Québec ne collecte pas les résidus organiques dans les bacs prévus à cet effet.

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Une demande citoyenne Depuis plusieurs années, Lévis compter parmi les municipalités qui ont mis en œuvre le compostage, ce qui confine la Ville de Québec à une position de retardataire et suscite des interrogations quant à sa volonté d’action dans ce dossier.

Pourtant, de nombreux organismes de Québec ont déjà emboîté le pas dans la récupération des matières résiduelles. SouLA QUÊTE

du compostage communautaire auprès de ces organismes de quartier révèle le fort intérêt des citoyens pour la collecte des résidus alimentaires à Québec.

La clé : l’éducation En 2022, la Ville de Québec prévoit le lancement de la biométhanisation, un procédé de fermentation des matières organiques qui génère notamment du biogaz, source d’énergie non négligeable contenant du méJUIN 2019

thane. Ce projet ne prévoit pas l’utilisation de bacs bruns, mais plutôt une mise à disposition de sacs de couleurs différentes où l’on pourra mettre nos restes de table. Ceux-ci seront triés à l’aide de tri optique.

Malgré tous ses bienfaits, les groupes communautaires ne voient pas la biométhanisation comme une panacée. Ils s’élèvent d’une même voix afin de réclamer la diminution de la production de déchets plutôt que de prioriser le compostage.

Selon Vincent Baillargeon, permanent au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, la collecte des bacs bruns doit être la der-

nière action à poser après avoir tout mis en œuvre pour prévenir, à la source, la production de déchets. L’éducation populaire, soutenue financièrement par la Ville de Québec, permettrait de former les gens et de leur fournir l’information nécessaire au triage de leurs déchets et à l’adoption d’habitudes de consommation qui diminueraient leur production. On peut cependant se demander si cette stratégie ne serait pas menacée par le projet de biométhanisation, étant donné que la Ville entend faire seule ses démarches d’éducation à la collecte dans les bacs bruns.

Pour susciter l’intérêt de la population de Québec pour le compostage dans les bacs bruns et le déploiement d’une stratégie d’éducation populaire, il ne manque plus que l’action de la Ville de Québec, qui dispose de beaucoup plus de ressources que les organismes communautaires. En attendant, nous avons hâte de voir ce qu’apportera la mise à jour du projet de biométhanisation de 2022.

ISAURE PATAT

7 étapes faciles pour faire son propre compost selon Vincent Baillargeon, permanent au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste 1. Choisir une surface plane et bien drainée, facile d’accès toute l’année, et préférablement dans un endroit ni trop ensoleillé, ni trop à l’ombre.

2. Retourner le sol à l’endroit où le composteur sera installé.

3. Ajouter du compost mûr, de la terre à jardinage ou un produit de démarrage (en vente dans les centres de jardinage) à vos résidus.

Ceci accélère la mise en marche du processus de compostage.

4. Après avoir placé le composteur, couvrir le fond d’un rang de petites branches puis, mettre en alternance des résidus humides

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(comme des résidus de cuisine) et des résidus secs (des feuilles mortes ou des copeaux de bois).

5. Il est préférable de toujours terminer par une couche de résidus secs ou de terreau pour éviter les odeurs.

6. Au moins deux fois par mois, retourner le tas de compost en fermentation avec une fourche ou une pelle pour l’aérer, accélérer la décomposition et éviter les odeurs.

7. Pour obtenir une maturation optimale du compost, il est recommandé de mélanger environ 1/3 de matières humides (comme les épluchures) pour 2/3 de matières sèches.

LA QUÊTE

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DES MAL-AIMÉES DANS NOS ASSIETTES

Tout comme Roger, la majorité des gens entretient une relation amour-haine avec les mauvaises herbes. Elles ont, soi-disant, la mauvaise réputation de nuire aux plates-bandes, de gâcher le paysage et de subsister malgré toutes tentatives d’élimination. Elles sont les mal-aimées de notre beau jardin. Pourtant, qui n’a pas vu dans la marguerite le symbole de l’amour?

Tout le monde, ou du moins, la majorité des filles de ce monde, a déjà arraché des pétales en disant : « il m’aime, il ne m’aime pas ». Ensuite, il y a eu les pissenlits fanés qui servaient de moulins à vent.

On s’amusait à souffler dessus... Comme c’était satisfaisant! Alors qu’aujourd’hui on s’empresse d’arracher les mauvaises herbes, il faut savoir qu’il y a véritablement de « bonnes » mauvaises herbes.

LES « BONNES » MAUVAISES HERBES Selon le site Passeport santé et le blogue Les plantes sauvages du Québec, il y a plusieurs plantes comestibles* parmi les supposées mauvaises herbes. Mais gare à leur consommation excessive et surtout, assurez-vous de bien vérifier si la plante peut être mangée sans danger!

Les pissenlits sont entièrement comestibles et leurs racines constituent un bon substitut de café. En effet, celles-ci peuvent se retrouver dans des tisanes.

Préalablement blanchies, ses feuilles peuvent être consommées en salade ou en soupe. Du vin peut également être fabriqué à partir des fleurs. Outre son côté gourmet, le pissenlit est reconnu pour ses effets bénéfiques sur la santé : il favorise la digestion, l’élimination d’eau et il contribue à l’équilibre hormonal, entre autres. Cependant, des précautions sont à prendre lorsqu’il est consommé. Selon le site Passeport santé, il ne faut pas cueillir de pissenlits sur un terrain qui a été traité aux insecticides, herbicides, fongicides ou engrais chimiques. « Ignorez également les bords de routes très passantes et tout endroit où la pollution peut être importante. En cas de doute, abstenez-vous! », peut-on lire également.

2 Le chénopode blanc (ou poule grasse) Le chénopode blanc est une autre plante comestible particulièrement riche en vitamines et minéraux.

Ses feuilles sont considérées comme un substitut aux épinards, tandis que les tiges s’apparentent aux asperges. Selon le blogue Les plantes comestibles sauvages du Québec, il est conseillé de les cuire, car crues, elles ont mauvais goût. Toujours selon ce blogue, les graines peuvent être utilisées en farine ou en gruau lorsqu’elles sont cuites, mais encore une fois, abstenez-vous de les manger crues! Du savon doux peut également être obtenu à partir des racines écrasées de jeunes pousses. Par contre, il faut éviter d’en consommer à l’excès.

3 La marguerite Plus qu’un symbole de l’amour, la marguerite est aussi un aliment comestible. Ses pétales sont blancs et son milieu (ou bouton) est jaune. Le centre de la fleur a un goût poivré. Les feuilles sont utilisées en salade. Selon Les plantes comestibles sauvages du Québec, on peut en retrouver dans les tisanes, car dit-on, elle peut faire baisser la fièvre. Cependant, faites attention à la marguerite jaune, qui ressemble à la marguerite comestible. En effet, celle-ci se différencie par son centre brun. On la nomme rudbeckie et elle ne doit pas être consommée car elle est toxique.

En plus d’être comestibles, ces plantes poussent gratuitement sur votre terrain. Elles n’ont même pas besoin de semence, de fertilisation ou d’irrigation. Pensez-y donc deux fois avant de les arracher la prochaine fois qu’elles se pointeront!

CHLOÉ LEMON

*PRÉCAUTIONS À PRENDRE Pour vérifier la comestibilité de certaines plantes, le Guide d’identification des mauvaises herbes du Québec, publié par le MAPAQ, est une excellente référence. Quelques recherches rapides sur Google vous donneront des pistes également. Ne mangez pas une mauvaise herbe sans en avoir vérifié la comestibilité.

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© Archives Web

Les pissenlits

© Archives Web

Sa femme, témoin de la scène, sort à l’extérieur et lui crie : « Mais voyons Roger, que fais-tu? ». Roger lui répond : « Il y avait une mauvaise herbe. » Sa femme : « Voyons Roger, je te réponds sans cesse qu’il y a de bonnes mauvaises herbes ».

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OSSIER

© Archives Web

Roger prend son tracteur à gazon, comme chaque fois que le gazon est trop long. Il se promène sur son terrain et s’arrête soudainement après avoir aperçu une mauvaise herbe.

Il descend de son tracteur et court chercher un produit pour l’asperger.

Roger ressent une réelle satisfaction après son application.

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INCONSCIENCE

HRONIQUE

Après le Big Bang qui engendra la formation terrestre, « Végétal » est le quatrième élément apparu sur la planète. C’est un élément archaïque datant de millions d’années.

: sie rtoi Cou

ture dans l’espace et y laisse de nombreux débris en suspension. L'Homme veut conquérir d’autres planètes, alors qu'il n'a même pas la matuLa première couleur qu’il afficha a été le vert, cou- rité pour sauvegarder adéleur arborée par certaines personnes ou partis po- quatement le sol sur lequel il pp litiques qui militent pour la sauvegarde de la pla- vit présentement. e Bo uch ard nète. Au cours des siècles, le végétal n’a cessé de se perfectionner et de développer une palette de cou- Tant qu’il ne se comportera pas de faleurs à nulle autre pareille. Cette myriade de colo- çon raisonnable, l’Homme mérite-t-il vraiment une ris, de rouge, de bleu, de jaune, de mauve, de rose, autre planète ? annonce des assaisonnements pour tous les goûts.

Oui j’ai bien dit goût, car le végétal a développé des Végétalement et fruits aux multiples saveurs pour satisfaire l’alisincèrement vôtre mentation de l’être humain. Non seulement il ne s'est pas arrêté à satisfaire l’œil et le goût, mais le PHILIPPE BOUCHARD végétal a aussi atteint l’odorat de l’être humain par le parfum que dégagent de nombreuses plantes, fleurs, arbres et fruits, faisant également partie de Étymologie cette apothéose végétale. ili Ph

RÉFLEXION L’inconscience avec laquelle l’être humain traite parfois la planète, y causant des dommages irréparables, le mène peu à peu à sa propre perte. La terre deviendra un paradis perdu si l’homme ne fait pas attention et ne prend pas rapidement les dispositions nécessaires pour sauvegarder ce qui lui a été confié. Tout ce qu’il élaborera à l’avenir devra être pensé et créé en vue de ne pas endommager davantage le lieu de vie qu'il connait actuellement. Sinon il assistera à la lente et irréversible agonie de tout le végétal qui l'entoure. Ce dernier en disparaissant engendrera par la suite la disparition de toutes les espèces vivantes, l'Homme inclus!

Ce mot apparait dans la langue française en 1575. Il est issu du mot « Végétable » datant de 1515, du latin scolastique végétalis et du latin pur « vegetare » (végéter).

Michel Yacoub

Conseiller en sécurité financière Conseiller en régimes d’assurances collectives Représentant autonome

Il serait bon de s’arrêter quelques instants et de réfléchir sur les agissements de l’être humain envers la planète et son milieu de vie.

DIGNE DE CONFIANCE? L’Homme a envahi la terre et il l’a pollué; il a conquis les mers, et il les a contaminées; il s'avenJUIN 2019

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LE JEU DE LA QUÊTE PAR MORIN LE JACQUES JEU DECARL LA QUÊTE

par Jacques Carl Morin

CE JEU CONSISTE À REMPLIR LES RANGÉES HORIZONTALES AINSI QUE LES COLONNES 1 ET 20

Ce jeu consiste à remplir les rangées ainsi que OU les DÉJÀ colonnes 1 et 20 CHAQUE à l’aide des À L’AIDE DES DÉFINITIONS, INDICES OU horizontales LETTRES MÉLANGÉES INSCRITES. définitions, indices ou lettres mélangées ou déjà inscrites.

Chaque case grise représente CASE GRISE REPRÉSENTE UNE LETTRE QUI EST À LA FOIS LA DERNIÈRE LETTRE D’UN MOT ETune LA PREMIÈRE SUIVANT.lettre d’un mot et la première lettre du suivant. lettre qui est àLETTRE la fois DU la dernière 1

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10 Verticalement : VERTICALEMENT :

5- Le « I » dans « R.I.N » dont Pierre Bourgault fut le dernier chef. Supprimer, faire disparaître dans sa 1Grande capitale dont lesfurent plans furent Pierre Charles L’Enfant (1754-1825).

1- Grande capitale dont les plans élaborés parélaborés par totalité (RUQRIADEE).

Pierre Charles L’Enfant (1754-1825).

6- Pays enclavé de l’Himalaya. Pendant un long espace 20- Garde-malade.

20- Garde-malade. de temps. Pièce vitrée exposée au soleil.

HORIZONTALEMENT :: Horizontalement

7- La plus rapide des allures naturelles du cheval. Ville lumière. Personne responsable de la cave des vins et 1- Congé de fin de semaine. Tissu utilisé en literie pour des liqueurs un restaurant.

Eau-de-vieConvaincre parfu1- recouvrir Congélede fin de semaine.

Tissu utilisé en literie pour dans recouvrir le matelas. matelas. Convaincre (ARRUPESED). mée à l’anis.

(ARRUPESED).

Pièce clé du jeu d’échecs.Pièce clé du jeu d’échecs.

8- Signe du zodiaque. Surnom du drapeau canadien.

2- Accommoder un mets des avec ingrédients en 2Accommoder unavec mets des qui ingrédients qui en difficulté relèvent(HEUCMEB). le goût. Prénom de l’auteurÉcueil, relèvent le goût.

Prénom de l’auteur-compositeur-incompositeur-interprète Charlebois. Point faible d’Achille. terprète Charlebois. Point faible d’Achille.

9- Médecin généraliste. Parler du nez.

3Blé noir. de 30Ambigu, jours. incertain.

Ambigu, incertain.

3- Blé noir.

MoisMois de 30 jours.

10- Dernière planète du système solaire. Versant en pente raide (AEEECMNPSRT). Robe d’avocat.

4- Gros mammifère herbivore et amphibie, 4Gros mammifère herbivore etoriginaire amphibie, originaire d’Afrique. Individu qui exprime ses d’A frique.

Individu qui exprime ses émotions. émotions.

5- Le « I » dans « R.I.N » dont Pierre Bourgault fut le dernier chef. disparaître dans sa totalité (RUQRIADEE).

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Supprimer, faire

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la langue dans sa poche VOYAGE PROVERBIAL

« Qui voyage de nuit ne voit que des étoiles. »

« Qui prend garde à chaque nuage ne fait jamais voyage. »

Proverbe provençal

Proverbe italien

« Les voyages forment l’esprit et rectifient les idées. »

« Si tu voyages dans la pirogue de quelqu’un, chante sa chanson. »

Proverbe oriental

Proverbe ivoirien

BON VOYAGE! 1. « Il faut bien plus que des bagages pour voyager. » Cette phrase est tirée d’une chanson de : a. Pierre Calvé; b. Michel Rivard; c. Gilles Vigneault.

2. Une partie de scrabble? Déplacez les lettres et découvrez le mot de sept lettres (un nom commun, au singulier, relié au domaine du voyage) qui se cache dans chacun des ensembles : ABOUUTS; AFFIORT; CCIIRTU; EEILPPR ;

EIORTUV.

3. Quelle expression, qui contient le mot « voyage », est associée à : • Mourir • En avoir assez • Personnes non sédentaires • Lune de miel • C’est remarquable

4. Les mots « voyagiste » et « tour-opérateur » ont exactement le même sens. Vrai ou faux?

5. Il faut être prudent lorsqu’on voyage dans des régions où sévit la malaria. Le mot « malaria » est un autre nom pour désigner : a. la fièvre jaune; b. le paludisme; c. la fièvre typhoïde.

6. Les croisières font partie des voyages d’agrément très populaires. Au sens figuré, l’expression « vitesse de croisière » signifie : a. allure plutôt lente qui permet de profiter du temps qui passe; b. vitesse la plus rapide possible pour soutenir la compétition; c. rythme normal d’activité après une phase d’adaptation.

©Antoine Godbout.

LA RUE DU MOIS L’avenue Honoré-Mercier passe devant l’hôtel du Parlement et la fontaine de Tourny; elle aboutit au sud sur la Grande Allée et débouche au nord sur l’autoroute Dufferin-Montmorency.

En 1894, cette ancienne voie devint un chemin public; elle reçut alors le nom d’avenue Dufferin (en l’honneur de Lord Dufferin, gouverneur général du Canada de 1872 à 1878). À partir de 1996, elle portera le nom du neuvième premier ministre du Québec, Honoré Mercier.

Honoré Mercier (1840-1894) est un avocat, un journaliste et un homme politique, né à Saint-Athanase (Saint-Jean-sur-Richelieu); sa maison natale a été déclarée lieu patrimonial du Canada en 2006.

Jeune journaliste âgé de 22 ans, Mercier devient l’éditeur du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Dès 1864, il s’oppose au projet de confédération, qu’il considère comme contraire aux intérêts des Canadiens français.

Chef du Parti libéral et premier ministre du Québec, Mercier se fait remarquer principalement par ses idées nationalistes et sa lutte pour l’autonomie des provinces à l’intérieur du Canada. Il est à l’origine des conférences fédérales-provinciales, lutte pour l’abolition du véto fédéral sur les législations provinciales, valorise la langue française et encourage les contacts avec les francophones hors Québec.

Honoré Mercier meurt à l’âge de 54 ans. Ses descendants demeureront présents sur la scène politique. Son fils et son petit-fils, tous deux prénommés Honoré, seront députés à l’Assemblée législative du Québec ; son gendre, Lomer Gouin, sera premier ministre du Québec; son petit-fils Gaspard Fauteux sera lieutenant-gouverneur après une carrière comme député à Québec et à Ottawa; finalement, son arrière-arrière-petit-fils, Thomas Mulcair, sera ministre au gouvernement du Québec et chef du Nouveau parti démocratique du Canada.

Hélène Huot J’attends de vos nouvelles…

Pour dire son mot ou donner un autre son de cloche, rien de plus facile, écrivez à hhgodbout@gmail.com.

Merci à vous ! Les réponses des jeux page 29.

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L'ESPOIR AU CUBE

JE ME SUIS DIT : « PLUS JAMAIS, LE SUICIDE… » La plupart des histoires de rétablissement ne sont pas nécessairement « spectaculaires » au point de faire les manchettes, mais les personnes qui les vivent n’en sont pas moins des championnes toutes catégories, à mes yeux… Tel est le cas de Caroline, 44 ans, bâtie sur un « frame » de chat, mais dotée d’un cœur de lionne, qui, après huit tentatives de suicide et autant de psychoses, a fini, un jour, par s’écrier : « C’est assez !... Je ne veux plus vivre cette souffrance-là… Plus jamais je ne déciderai du jour de ma mort. » Ce revirement crucial s’est produit, en 2012, alors qu’elle suivait une thérapie pour un trouble de personnalité limite (TPL), au Centre de traitement le Faubourg Saint-Jean, à Québec. Depuis, et c’est tout à son honneur, car grâce à ses courageux efforts, à sa persévérance, et aussi à son mode de vie basé sur les douze étapes, Caroline mène une vie beaucoup plus heureuse, avec notamment son chum Carl, sa famille et ses amis. Même si elle doit encore composer avec une certaine anxiété quotidienne, elle n’a plus jamais souffert de l’obsession de mourir et elle peut dorénavant se consacrer à aider les autres, en plus d’exploiter ses multiples talents artistiques dans divers projets.

LE SYNDROME DU MOI-MOI-MOI N’empêche, et même si ça fait cliché, force est d’admettre que Caroline ne l’a pas eu facile… Deuxième, avec sa sœur jumelle Dominique, d’une petite famille de trois, l’adolescente vivait une profonde détresse intérieure qui l’affligeait du syndrome du MoiMoi-Moi. « J’avais un besoin d’amour et d’attention démesuré, dit-elle, faisant que je prenais toute la place. Le silence me faisait mal et ça me portait à parler beaucoup. C’était Moi-Moi-Moi, et quand ça ne faisait pas mon affaire, je piquais des colères… »

Cela dit, même si dans les sept dernières années, elle n’a pas grimpé l’Everest, gagné un marathon ou décroché un doctorat, son parcours n’en est pas moins exemplaire et digne de mention. « Ma plus grande réussite, confie Caroline, c’est d’être passé du stade de la phobie sociale sévère à une anxiété de modérée à légère… Maintenant, je peux mener à bien mes projets artistiques, avoir une belle relation avec mon chum, mes amis et ma famille, et surtout, je peux enfin aider les autres », assure celle qui se dit très fière du chemin parcouru, même si elle vit encore des périodes d’angoisses, et même si elle n’est pas encore pleinement disposée à réintégrer le marché du travail. À cet effet, un des projets de Caroline, outre d’écrire son livre, est d’ouvrir sa propre friperie, où elle pourrait vendre non seulement ses créations textiles et artistiques (Coco-Oiseau), mais aussi les très jolies photos de son chum Carl.

NE VOUS ISOLEZ PAS Enfin, celle qui a maintenant acquis, depuis 7 ans, une bonne stabilité émotive et une abstinence durable déclare joyeusement : « Je ne sais pas ce qui va m’arriver, mais j’ai pleinement confiance… De grâce, dit-elle pour ceux-celles qui vivent actuellement une passe suicidaire, ne vous isolez pas des gens qui vous entourent, car ce sont ces gens-là, ceux qui vous aiment, qui pourraient vous sauver la vie, un jour! » Merci, Caroline. Chapeau à une championne!

GILLES SIMARD

Violée à l’âge de quinze ans, la jeune femme se voit à nouveau trahie, quatre ans plus tard, alors qu’un nouveau chum « bienveillant » lui fait avaler de force une tablette de LSD durant une soirée bien arrosée. Caroline fait alors un freak out et, dans son délire mystique, elle voit apparaître la mort sous les traits de sa sœur Dominique… Simple bad trip ou prémonition, toujours est-il qu’un an plus tard, après qu’elle eut connu (entre-temps) un premier épisode psychotique, elle apprend le décès, pour de vrai, de sa sœur jumelle Dominique dans un accident de voiture. Le choc est puissant, et pendant des années, Caroline, qui souffre d’une dépendance à l’alcool, se consacre (par le biais des AA) à sensibiliser les jeunes au problème de l’alcool au volant.

MA PLUS GRANDE RÉUSSITE…

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© Gilles Simard

À 25 ans, Caroline connaît un deuxième épisode de psychose, un vrai celui-là, et le cycle psychose-hospitalisation-dépression-toxicomanie-suicide s’enclenche pour de bon, et ce, jusqu’à sa dernière tentative, en 2012, alors que le médecin parle même de lui faire une greffe du foie. Heureusement, la santé lui revient, et Caroline prend, durant sa thérapie, la salutaire décision que l’on connaît.

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© Illustration : Benoit Gingras

LA QUÊTE EST DIFFUSÉE PAR TÉLÉPHONE VIA

Québec 418 627-8882 • Montréal 514 393-0103 • Ailleurs au Québec 1-877 393-0103

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© Archives Web

En toute conscience Je Je suis suis rendu rendu au au dernier dernier tournant tournant de de ma ma vie, vie, celui celui où où tout tout finit. finit.

Je Je le le vois, vois, mon mon esprit esprit est est clair, clair, le le chemin, chemin, foudroyant. foudroyant.

Je Je me me tais tais devant devant le le silence silence..

Mes Mes pas pas s’enlignent s’enlignent en en silence silence sur sur un un grand grand tapis tapis de de silence silence Et Et tout tout devient devient long long silence silence... ...

Jour Jour et et bord bord de de rivière rivière eau eau claire claire et et solitaire solitaire transparence transparence tell'ment tell'ment pure pure devant devant qui qui je je me me sens sens impur. impur.

IlIl me me reste reste àà marcher marcher sur'ment sur'ment avec avec agilité, agilité, sans sans bondir bondir avec avec assurance, assurance, sans sans désir, désir, ilil n’y n’y aa plus plus de de place place pour pour le le temps. temps.

Puis Puis maintenant, maintenant, je je bouffe bouffe la la nuit nuit..

IlIl n’y n’y aa plus plus de de bruit bruit dans dans mes mes nuit nuit..

J’ai J’ai une une autre autre vision vision de de la la nuit nuit,, sans sans chemise chemise ni ni boîte boîte de de nuit nuit... ...

ÀÀ ma ma mort, mort, je je me me ferai ferai fleuve fleuve pour pour couler couler avec avec allégresse. allégresse.

Ce Ce sera sera alors alors ma ma richesse richesse dans dans les les flots flots sacrés sacrés de de mon mon fleuve. fleuve.

Les Les jours jours naissent naissent chaque chaque matin, matin, la la rosée rosée est est parfum parfum de de rose. rose.

Le Le vent vent alimente alimente mes mes matins, matins, Et Et ça, ça, pour pour moi, moi, c’est c’est quelque quelque chose... chose... de de présent, présent, de de réel, réel, de de satisfaisant. satisfaisant.

L’air!

L’air! Je Je respire respire beaucoup beaucoup mieux. mieux.

L’air L’air devient devient chaleureux chaleureux comme comme la la caresse caresse du du vent. vent.

Les Les étoiles, étoiles, plus plus filantes filantes que que jamais jamais :: elles elles se se balancent, balancent, tombent tombent en en cascades cascades brillantes, brillantes, se se «« diamantent diamantent »» et et se se lancent! lancent!

Cet Cet écrit écrit n’est n’est pas pas mon mon testament. testament.

C’est C’est seulement seulement un un grand grand examen... examen... de de conscience conscience que que j’avais j’avais perdue perdue au au fil fil du du temps, temps, c’est c’est que que j’aurais j’aurais dû... dû...

La La lune lune ronde ronde présente présente une une féérie féérie de de couleurs couleurs claires. claires.

Lune Lune de de perle, perle, de de miel, miel, de de mer. mer.

Lune Lune pleine, pleine, tu tu me me hantes... hantes...

Ici Ici tombe tombe le le rideau rideau blanc blanc Comme Comme le le plancher plancher sous sous le le pendu. pendu.

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Michel Michel Bonnelly Bonnelly © Valery from Burst

Les Les nuages nuages décoratifs. décoratifs.

Je Je suis suis plusss plusss imaginatif. imaginatif.

Je Je m’en m’en vais vais du du pas pas lourd lourd du du rêveur. rêveur.

Le Le rêve, rêve, maint'nant maint'nant mon mon cœur... cœur...

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@ Geneviève Thompson

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@ Illustration Benoit Gingras

@ Nicole De Khors from Burst.jpg

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POUR UN MONDE PLUS JUSTE scfp.qc.ca @SCFPQuebec

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SCFP-Québec SCFP-Québec

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@ Scott Murdoch from Burst.jpg

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@ publicdomain pictures.net

Sébastien Beaulieu

Expertise Slush Savez-vous comment boire une Slush Puppie ?

Si vous utilisez une paille, vous allez boire tout le jus en premier, et rendu à la moitié du verre,il va rester seulement de la glace blanche.

Si vous buvez la slush sans la paille, le goût du jus va rester jusqu’à la dernière gorgée ! Vous pouvez aussi manger la slush à la cuillère.

Si c’est de la slush Couche-Tard, vous pouvez la boire avec la paille, parce que la paille est plus grosse et qu’elle permet de garder le goût jusqu’à la dernière gorgée.

Voici mon expérience avec la slush !

Sébastien Beaulieu

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Vivre en maison de chambres Depuis ses débuts, le CMCQ accorde une place importante aux personnes vivant ou ayant habité en maison de chambres. Celles-ci sont considérées comme des « expertEs » de vécu; elles sont au cœur des réflexions, des actions et des prises de décision. En effet, qui serions-nous pour vouloir améliorer les conditions de vie en maison de chambres, sans inclure les premières personnes concernées ?

Les « expertEs » de vécu peuvent trouver au CMCQ une occasion de s’impliquer à divers niveaux. Pour plusieurs, c’est la motivation d’aider d’autres personnes à se sortir de situations difficiles similaires à celles déjà vécues qui les animent. Une personne s’impliquant avec nous depuis quelques mois souhaitait offrir un court témoignage aux lecteurs de La Quête. Le voici donc :

«

J’ai entendu quelques fois, que vivre en chambre était le premier ou le dernier « état » avant l’itinérance. Hé bien! C’était ma situation en 2015 et 2017! Je suis toujours en situation « précaire » en 2019. Je touche du bois pour l’avenir, car tout peut encore basculer du jour au lendemain, au mieux...

Bernard Bélanger, Chambreur 2017-2019 P.S. : Merci au Comité Maison de chambres pour leur aide en 2018-2019.

»

La fiche du mois : La mise en demeure La mise en demeure est une lettre que tu envoies à ton propriétaire pour l’obliger à respecter ses obligations.

Cela ne t’oblige pas à entamer des démarches à la Régie du logement, mais elle te donne une preuve que tu l’as bien averti du problème et des mesures que tu souhaites qu’il prenne pour le régler.

Tu dois conserver une copie de la lettre et de la preuve que ton propriétaire l’a reçue. Pour cela, tu envoies la lettre par courrier recommandé ou tu la remets en main propre à ton propriétaire en lui demandant une signature comme preuve qu’il l’a reçue.

On utilise la mise en demeure en dernier recours, si les avertissements verbaux n’ont pas permis de régler le problème. Elle doit être claire, brève et concise. Tu peux consulter la fiche « La mise en demeure : rédaction » pour voir un exemple ou appeler le Comité Maison de chambres de Québec ou le Bureau d’Animation Information Logement (Le BAIL) pour de l’aide dans ta rédaction.

Le Comité Maison de chambres de Québec (CMCQ) est une table de concertation intersectorielle qui œuvre à l’amélioration des conditions de vie pour les personnes vivant en maison de chambres. Il est riche de la présence et de l’expertise de l’ensemble des partenaires avec qui il collabore, dont des chambreurs et anciens chambreurs, qui sont au cœur des prises de décisions et orientations du CMCQ depuis ses débuts.

190, rue St-Joseph Est, Québec, QC G1K 3A7 • Tél. : 418 522-4040

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Ressources Références communautaires Service d’information et de référence qui vous dirige vers les ressources des régions de la Capitale-Nationale, de la Chaudière-Appalaches et de la MRC de la Haute-Yamaska Tél. : 2-1-1 Aide sociale ADDS Association pour la défense des droits sociaux 301, rue Carillon, Québec Tél. : 418 525-4983 Aide aux femmes Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) Formé pour vous épauler!

418 648-2190 ou le 1 888-881-7192 Centre femmes aux trois A Pour la réorganisations sociale 270, 5e rue, Québec Tél. : 418 529-2066 www.cf3a.ca Centre femmes d'aujourd'hui Améliorer les conditions de vie des femmes 1008, rue Mainguy, Québec Tél. : 418 651-4280 c.f.a@oricom.ca www.centrefemmedaujourdhui.org Rose du Nord Regroupement des femmes sans emploi 418 622-2620 www.rosedunord.org Support familial Flocons d'espoir Écoute et aide matérielle pour les femmes enceintes 340, rue de Montmartre, sous-sol, porte 4, Québec Tél. : 418 683-8799 ou 418 558-2939 flocons.espoir@videotron.ca Violence Info Sensibilisation, information et intervention pour contrer la violence conjugale. www.violenceinfo.com Alphabétisation Alphabeille Vanier 235, rue Beaucage, Québec Tél. : 418 527-8267 info@alphabeille.com www.alphabeille.com Atout-lire 266, rue Saint-Vallier Ouest, Québec Tél. : 418 524-9353 alpha@atoutlire.ca www.atoutlire.ca Le Cœur à lire 177, 71e rue Est, Québec Tél. : 418 841-1042 info@lecoeuralire.com www.lecoeuralire.com Lis-moi tout Limoilou 798, 12e Rue, 1e étage, Québec Tél. : 418 647-0159 lismoitout@qc.aira.com La Marée des mots 3365, chemin Royal, 3e étage, Québec Tél. : 418 667-1985 lamareedesmots@oricom.ca membre.oricom.ca/lamareedesmots Centre de jour Relais d’Espérance Aider toute personne isolée et en mal de vivre 1001, 4e Avenue, Québec Tél. : 418 522-3301 Rendez-vous Centre-ville Centre de jour 525, rue St-François Est, Québec Tél. : 418 529-2222 Détresse psychologique Centre de crise de Québec Tél. : 418 688-4240 ecrivez-nous@centredecrise.com www.centredecrise.com Centre de prévention du suicide 1310,1re Avenue, Québec Tél. : 418 683-4588 (ligne de crise) www.cpsquebec.ca Tel-Aide Québec Tél. : 418 686-2433 www.telaide.qc.ca

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Tel-Jeunes Tél. : 1 800 263-2266 www.teljeunes.com Hébergement Maison de Lauberivière Pour hommes et femmes démunis ou itinérants 401, rue Saint-Paul, Québec Tél. : 418 694-9316 accueil.hommes@lauberiviere.org www.lauberiviere.org L'Armée du Salut et La maison Charlotte Hébergement hommes 14, côte du Palais, Québec Tél. : 418 692-3956 poste 1 Hébergement femmes 5, rue Mc Mahon, Québec Tél. : 418 692-3956 poste 2 armeedusalut.ca/quebec Maison Revivre Hébergement pour hommes 261, rue Saint-Vallier Ouest, Québec Tél. : 418 523-4343 maison.revivre@gmail.com maisonrevivre.weebly.com SQUAT Basse-Ville Hébergement temporaire pour les 12 à 17 ans 97, rue Notre-Dame-des-Anges, Québec Tél. : 418 521-4483 coordo@squatbv.com www.squatbv.com Gîte Jeunesse Hébergement temporaire pour garçons de 12 à 17 ans Résidence de Beauport 2706, av. Pierre Roy, Québec Tél. : 418 666-3225 Résidence de Ste-Foy 3364, rue Rochambau, Québec Tél. : 418 652-9990 YWCA Hébergement et programme de prévention de l’itinérance et de réinsertion sociale pour femmes (La Grande Marelle) Tél. : 418 683-2155 info@ywcaquebec.qc.ca www.ywcaquebec.qc.ca Réinsertion sociale Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert (CAPMO) 435, rue du Roi, Québec Tél. : 418 525-6187 poste 221 carrefour@capmo.org www.campo.org Fraternité de l'Épi Aide aux personnes vivant de l’exclusion par la création d’un lien d’appartenance 575, rue Saint-François Est, Québec Tél. : 418 523-1731 Maison Dauphine Pour les jeunes de 12 à 24 ans 31, rue D’Auteuil, Québec Tél. : 418 694-9616 courrier@maisondauphine.org www.maisondauphine.org Réinsertion professionnelle À l'aube de l'emploi (Lauberivière) Formation en entretien ménager commercial /buanderie 401, rue St-Paul, Québec 418 694-9316 poste 248 alaubedelemploi@lauberiviere.org Recyclage Vanier Emploi et formation (manutentionnaire, aide-camionneur, préposé à l'entretien) 1095, rue Vincent-Massey, Québec tél.. : 418 527-8050 poste 234 www.recyclagevanier.com Prostitution

Tél. : 418 640-0915 www.caferencontre.org Maison de Lauberivière (Souper) 401, rue Saint-Paul, Québec Tél. : 418 694-9316 Soupe populaire Maison Mère Mallet (Dîner) 745, Honoré-Mercier, Québec Tél. : 418 692-1762 Santé mentale Centre Social de la Croix Blanche 960, rue Dessane, Québec Tél. : 418 683-3677 centresocialdelacroixblanche.org info@centresocialdelacroixblanche.org La Boussole Aide aux proches d’une personne atteinte de maladie mentale 302, 3e Avenue, Québec Tél. : 418 523-1502 laboussole@bellnet.ca www.laboussole.ca Centre Communautaire l'Amitié Milieu de vie 59, rue Notre-Dame-des-Anges, Québec Tél. : 418 522-5719 info@centrecommunautairelamitie.com www.centrecommunautairelamitie.com Centre d’Entraide Émotions 3360, de La Pérade, suite 200, Québec Tél. : 418 682-6070 emotions@qc.aira.com www.entraide-emotions.org La Maison l'Éclaircie Troubles alimentaires 2860, rue Montreuil, Québec Tél. : 418 650-1076 info@maisoneclaircie.qc.ca www.maisoneclaircie.qc.ca Le Pavois 2380, avenue du Mont-Thabor, Québec Tél. : 418 627-9779 Téléc. : 418 627-2157 Le Verger 943, av. Chanoine-Scott, Québec Tél. : 418-657-2227 www.leverger.ca Ocean Intervention en milieu Tél. : 418 522-3352 Intervention téléphonique Tél. : 418 522-3283 Parents-Espoir Soutien et accompagnement des parents 363, de la Couronne, bureau 410, Québec Tél. : 418-522-7167 Service d'Entraide l'Espoir 125, rue Racine, Québec Tél. : 418 842-9344 seei@videotron.ca www.service-dentraide-espoir.org Relais La Chaumine 850, 3e Avenue, Québec Tél. : 418 529-4064 chaumine@bellnet.ca relaislachaumine.org Toxicomanie Al-Anon et Alateen Alcoolisme Tél. : 418 990-2666 www.al-anon-alateen-quebec-est.ca Amicale Alfa de Québec 75, rue des Épinettes, Québec Tél. : 418 647-1673 alphadequebecinc@videotron.ca

La Maison de Marthe 75, boul. Charest Est, CP 55004 Tél. : 418 523-1798 info@maisondemarthe.com www.maisondemarthe.com

Point de Repères 225, rue Dorchester, Québec Tél. : 418 648-8042 www.pointdereperes.com

P.I.P.Q. Projet intervention prostitution Québec 535, av. Des Oblats, Québec Tél. : 418 641.0168 pipq@qc.aira.com www.pipq.org

VIH-Sida

Soupe populaire Café rencontre Centre-Ville 796, rue St-Joseph Est, Québec (Déjeuner et dîner)

LA QUÊTE

MIELS-Québec Information et entraide dans la lutte contre le VIH-sida 625, avenue Chouinard, Québec Tél. : 418 649-1720 Ligne Sida aide : 418 649-0788 miels@miels.org www.miels.org

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Merci À TOUS NOS PRÉCIEUX PARTENAIRES !

PARTENAIRES OR • Centraide PARTENAIRES ARGENT • CKRL FM 89,1 • Impressions Stampa PARTENAIRES BRONZE • Audiothèque • Intermarché St-Jean • Services Harmonia • Syndicat canadien de la fonction publique PARTENAIRES INCONDITIONNELS (depuis plus de 5 ans !)

RÉPONSES BON VOYAGE!

1. A. La phrase est tirée de la chanson « Quand les bateaux s’en vont de Pierre Calvé : « Je ne suis plus de l’équipage, mais passager, il faut bien plus que des bagages pour voyager ».

2. ABOUUTS : autobus. AFFIORT : forfait. CCIIRTU : circuit. EEILPPR : périple. EIORTUV : voiture.

3. Expressions : Mourir : « Faire le grand voyage » En avoir assez : « Avoir son voyage » Personnes nomades : « Gens du voyage » Lune de miel : « Voyage de noces » C’est remarquable : « Ça vaut le voyage » 4. VRAI. Un voyagiste ou un tour-opérateur est une personne morale ou physique qui commercialise des voyages à forfait directement ou par l’entremise d’agences de voyages. On retrouve les deux termes dans nos dictionnaires. L’Office québécois de la langue française recommande d’employer le terme « voyagiste » et déconseille « tour-opérateur », qui est un calque de l’anglais.

6- malaria Pays enclavése de nomme l’Himalaya. Pendant long espace deou temps.

Pièce vitrée exposée 5. B. La aussi un paludisme encore fièvre desau masoleil. rais. Le mot vient de l’italien mal’aria qui signifie : mauvais air.

7- La plus rapide des allures naturelles du cheval. Ville lumière. Personne responsable de la cave des vins et des liqueurs dans un restaurant. Eau-de-vie parfumée à l’anis.

6. C. Au sens propre, la vitesse de croisière est la meilleure allure 8- Signe du zodiaque. Surnom du drapeau canadien. Écueil, difficulté (HEUCMEB). moyenne pour un navire ou un avion sur une longue distance; au sens Médecin généraliste. Parler du nez. figuré,9-elle désigne le rythme normal d’activités après une période 10- Dernière planète du système solaire. Versant en pente raide (AEEECMNPSRT). Robe d’adaptation. d’avocat.

• Maison Revivre

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• Bal du Lézard • Michel Yacoub PARTENAIRES AD VITAM AETERNAM • Yves Boissinot • Claude Gallichan, chiropraticien

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Fête d’ouverture du piano, 15 juin 2018

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Centraide. Aide.

droitaubut.ca