Bulletin d'Information des Adhérents - Association Kokopelli - Hiver 2020

Pour la libération de la semence

et de l’humus !

ETS DES SEMENCES ET DES PROJ ES REPRODUCTIBL NTIÈRES,

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S FRO CAMPAGNE SEMENCES SAN POPULATIONS DES IÈRE VERS L’AUTONOMIE SEMENC

QUE : LAITUESIE FICHE TECHNI EN CHEMIN VERS L’AUTONOM

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ALIMENTAIRE ET SEMENCIÈRE

L’ARRIVÉE DES NOUVELLES RÉCOLTES

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NÉE UN MOMENT FORT DE L’AN

BULLETIN D’INFORMATION DES ADHÉRENTS

Hiver 2020

SOMMAIRE

NOS CAMPAGNES

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Du semis au colis ............................................ p.

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Parrainage pour Semences Sans Frontières

Des semences et des projets reproductibles ................................................... p.

Campagne Semences Sans Frontières, vers l’autonomie semencière des populations

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L’Ashwagandha : les étapes clés en vidéo................................................. p.

Campagne “Cultivons-Nous 2020 ! Pour la Libération des Plantes Médicinales !”

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Fiche technique : Laitues

En chemin vers l’autonomie alimentaire et semencière

ARTICLE DE FOND Protocoles de plantes médicinales pour les grippes, coronavirus et autres SARS ....................................................................................................... p.

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Invitation à la lecture

NOS ACTUALITÉS

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L’arrivée des nouvelles récoltes ...... p.

Un moment fort de l’année

La réunion annuelle des producteurs de l’association .. .. p.

Un réseau qui grandit et se fortifie

Kokopelli sur les expos

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Le Joueur de Flûte à nouveau sur les routes

Bulletin d’information réalisé par l’Association Kokopelli – Janvier 2021 Forêt de Castagnès – route de Sabarat – 09290 Le Mas d’Azil Imprimé sur papier recyclé.

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ÉDITO

“

Un réel engagement militant et dissident

Chères amies, chers amis, Portés par nos engagements et par nos valeurs, nous continuons de distribuer, pour répondre à une demande toujours grandissante, les semences libres multipliées par un réseau de producteurs plus mobilisés que jamais !

Nous sommes de plus en plus nombreux à résister aux rouleaux compresseurs de l’industrie, des médias et de la politique et à agir pour un monde plus sain et bienveillant. Pour preuve, le nombre d’adhérents de Kokopelli vient de passer la barre des 19 000 !

C’est donc avec fierté — et reconnaissance pour votre soutien — que, malgré la tempête, le cap est maintenu ! De nouveaux producteurs professionnels sont recrutés et formés, de nombreuses personnes, aux compétences diverses et variées, intègrent l’équipe dans les locaux de Kokopelli, qui abritent déjà une cinquantaine de personnes ! Tout ce monde, toutes ces énergies constructives et positives, tous ces témoignages de soutien sont autant de messages d’espoir !

Et alors que les “puissants” tentent de précipiter le monde dans une nouvelle ère, basée sur le totalitarisme, la surveillance, l’individualisme, etc., de nombreux foyers de résistances fertiles émergent et pour ceux et celles qui ne craignent pas de regarder, en face, la réalité de la situation, les brumes ténébreuses du pouvoir se dissipent peu à peu. Ces initiatives, basées sur le partage, la solidarité, l’agro-écologie, l’économie locale, etc., sont le reflet d’une volonté commune d’avancer, ensemble, dans la bonne direction. Les “élites” n’ont jamais eu et n’auront jamais pour objectifs le bonheur des peuples qu’ils exploitent.

Reprenons ainsi en main notre avenir et celui de nos enfants et initions, encore davantage, le changement inéluctable qui s’opère. Profitons de cette crise — qui ne s’arrêtera pas avec l’injection d’un vaccin, qui aura pour seul effet d’engraisser toujours plus, aux frais du peuple, le cartel pharmaceutique — pour reconquérir notre autonomie alimentaire et nos médecines familiales et traditionnelles. Plus qu’un simple acte d’autonomie, cultiver dans son jardin des aliments sains et nutritifs et des plantes médicinales, base d’une bonne santé pour toute la famille, est un réel engagement militant et dissident !

Nous ne laisserons pas cette crise entamer notre détermination !

”

ANANDA GUILLET,

PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION KOKOPELLI

NOS CAMPAGNES

DU SEMIS AU COLIS La saison de Parrainage 2020 s’achève

Au printemps 2020, plus de 200 souches de plantes médicinales et une 50ne de souches de plantes céréalières ont été accueillies un peu partout en France.

Tout au long de la saison, nous accompagnons le travail effectué par chacun des parrains et marraines, qui nous partagent leur expérience de multiplication — de découvertes, de surprises, de réussites ou parfois d’échecs — vécue au jardin.

Avec l’automne arrive le moment pour ces jardiniers de nous faire parvenir le fruit de leur travail, après avoir récolté, séché et extrait les semences.

Il est important que les semences soient bien sèches avant leur envoi. Si un doute subsiste, un contenant non hermétique est à privilégier.

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Semences de Souci officinal récoltées et envoyées par Cécile S.

Une souche, c’est l’ensemble des semences de départ à multiplier.

Envoyée à partir de février, elle est accompagnée d’une fiche de conseils de jardinage et de production de semences et d’une fiche de suivi à remplir lors de la culture.

éviter toute éclosion potentielle d’ insectes — puis testée afin de garantir leur faculté germinative. Les semences sont alors ensachées avant de prendre leur envol pour être disséminées et multipliées aux quatre coins du monde.

NOS CAMPAGNES

Une fois réceptionnées par Kokopelli, différentes étapes les attendent avant qu’elles ne soient ajoutées aux colis Semences Sans Frontières. Chaque récolte est pesée, triée au besoin, mise en lot, renseignée dans la fiche de participation, congelée pendant trois semaines — pour

Colis prêt à l’envoi pour l’association Yobalema à Kell au Sénégal, contenant 8 variétés parrainées ajoutées à celles produites par notre réseau de producteurs professionnels

La nouvelle saison de Parrainage démarre !

La liste des variétés proposées au Parrainage évolue chaque année en fonction : Des besoins des projets soutenus par Semences Sans Frontières

Des quantités de semences multipliées par les parrains et marraines

Par exemple, les semences de Cresson de Pará récoltées ces deux dernières saisons assurent les stocks de Semences Sans Frontières pour les trois prochaines années.

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NOS CAMPAGNES

Liste des variétés proposées au Parrainage pour la saison 2021 :

11 MÉDICINALES Agastache rugosa

7 CÉRÉALIÈRES Avoine “Terra”

Basilic “Kapura Tulsi”

Millet “Japonais”

Capucine “Kaléïdoscope”

Millet “Juosves”

Coriandre

Sorgho “Tarahumara Popping”

Coriandre “Rak Tamachat”

Sorgho “Santa Fe Red”

Cosmos “Redcrest”

Sorgho “Tunisien”

Monarda citriodora

Quinoa “Oro de Valle”

Nigella sativa Souci “Resina” Marjolaine Withania “Ashwagandha”

Les parrains et marraines ont le choix d’accueillir une espèce médicinale ou une céréalière. Afin d’obtenir un bon brassage génétique au sein de la même espèce, il est à prévoir un minimum de 1 m2 pour cultiver une plante médicinale et un minimum de 3 m2 pour une plante céréalière.

Dans le but de garantir une bonne répartition des souches expédiées et ainsi un maximum de diversité dans les colis Semences Sans Frontières distribués, la variété parrainée est déterminée par nos soins.

Pour s’engager à nos côtés — et ainsi rendre accessibles à tout un chacun les semences libres et reproductibles — vous pouvez, jusqu’à fin avril, remplir le formulaire de participation en ligne.

Retrouvez toutes les informations sur le blog, rubrique Semences Sans Frontières / Comment participer ? :

WWW.BLOG.KOKOPELLI-SEMENCES.FR

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NOS CAMPAGNES

DES SEMENCES ET DES PROJETS REPRODUCTIBLES « Le Cameroun, une Afrique en miniature » En 1472, des navigateurs portugais découvrent l’embouchure de l’actuel fleuve Wouri et décident de le remonter. Surpris par la présence de milliers de crevettes dans l’eau, ils finissent par le nommer Rio dos Camaroes, “La rivière des crevettes ”.

De “Camaroes” découlera le mot “Cameroun” qui désigne aujourd’hui ce pays — d’une superficie légèrement inférieure à celle de la France. Situé au cœur de l’Afrique centrale, il nous conduit également jusqu’au Golfe de Guinée.

Jean-Félix Loung, premier agrégé de géographie du pays à l’université de Yaoundé, qualifie dans son ouvrage intitulé Géographie, Le Cameroun (1975) cet État subsaharien comme étant « une Afrique en miniature ».

La République du Cameroun se compose, en effet, d’une topographie très contrastée — allant de la grande forêt humide d’Afrique tropicale aux savanes, de la steppe à épineux nordique au massif montagneux volcanique toujours actif des monts Mandala avec des sommets culminants à plusieurs milliers de mètres d’altitude ou encore des plaines côtières avec leurs mangroves et leurs forêts littorales — offrant l’essentiel des types d’écosystèmes de tout un continent, avec une faune et une flore très variées. À l’ image de ces milieux naturels contrastés, le Cameroun est d’une diversité humaine et culturelle importante. De par sa position centrale, un véritable carrefour de plusieurs grands afflux migratoires venus des quatre coins du continent, il abrite aujourd’hui une mosaïque de plus de 250 ethnies, parlant au moins 200 langues

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NOS CAMPAGNES

différentes. Après l’appropriation du pays par les Portugais, puis par les Allemands en 1884, jusqu’aux Français et aux Anglais à la fin de la première guerre mondiale, le Cameroun devient la première des colonies africaines à récupérer son indépendance en 1960. Et pourtant, la colonisation laisse des marques indélébiles. Par exemple, aujourd’hui encore, l’anglais et le français — majoritaires sur le continent africain — restent les deux langues officielles du Cameroun.

Ainsi, de nombreux éléments tant physiques que sociolinguistiques et historiques confortent l’affirmation : « le Cameroun, une Afrique en miniature ».

La dégradation des sols La situation au Cameroun illustre également bien les enjeux liés aux sols sur le continent et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.

Déjà en 1962, dans son livre L’Afrique noire est mal partie, René Dumont (19042001) a signalé, entre autres menaces, l’appauvrissement des terres de l’étendue du sud du Sahara. Malgré l’alerte lancée par cet agronome français, cela n’a fait qu’empirer. Les méthodes culturales employant la pratique des feux de brousse, les fertilisants de synthèse, les fongicides et pesticides ont drastiquement accéléré la dégradation des sols, de l’eau, de l’air et de la biodiversité du Cameroun.

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Rendue à l’ère de l’agriculture dite de “seconde génération”, — celle de la mécanisation agricole visant à faciliter le passage de l’agriculture de subsistance à la monoculture sur de vastes étendues — la problématique de la préservation des sols, au bénéfice des générations à venir, devient encore plus préoccupante.

Ces méthodes intensives de l’agroindustrie, ont fait disparaître les variétés ancestrales, et ont détruit l’agriculture vivrière et avec elle la sécurité alimentaire et toute économie locale.

Acteur du changement Dans ses écrits, René Dumont affirme également sa foi en l’énergie et l’inventivité des peuples africains subsahariens, une fois leur destinée reprise en main.

Les nombreuses demandes de soutien pour des projets agroécologiques auprès de la campagne Semences Sans Frontières, témoignent qu’aujourd’hui l’Afrique est effectivement le lieu où naissent de multiples initiatives pour le développement d’une agriculture vivrière locale qui invitent à utiliser intelligemment le sol nourricier, à ne pas gaspiller les richesses collectives et à respecter l’environnement, favorisant ainsi la sécurité alimentaire et le développement durable. Parmi les acteurs du changement au Cameroun se trouve Paul-Henri Diboue Dibong ; fondateur de La Ferme Bio de l’Espoir, responsable de La Maison de l’Artemisia à Yaoundé, Vice-Président de l’Association Camerounaise pour l’Assistance et la Solidarité et formateur en permaculture.

Basé au Cameroun, il entend proposer, non pas uniquement par des envolées théoriques, mais aussi, et surtout, par son ardeur au travail sur le terrain, des alternatives permettant aux communautés locales de se prendre en charge, de manière efficiente, par un entrepreneuriat agricole soucieux de la préservation des écosystèmes.

Paul-Henri Diboue Dibong, acteur du changement

NOS CAMPAGNES Récoltes à La Ferme Bio de l’Espoir

Trois initiatives fertiles soutenues par Semences Sans Frontières En avril 2018, Paul-Henri nous a présenté son projet de promotion de l’agriculture durable à travers La Ferme Bio de L’Espoir créée en 2017 avec sa femme Bella Lucie Emmanuelle. Ainsi, dans le cadre de la campagne Semences Sans Frontières, nous l’avons soutenu avec un don de semences reproductibles et des outils pédagogiques, afin d’ initier les villageois d’Ebogo à la permaculture et à la production de semences, clé de la souveraineté alimentaire.

Dans le village d’Ebogo, 40 personnes ont creusé ce mandala à la main sur 500 m2

Paul-Henri ne s’arrête pas là et en mars 2019, La Ferme Bio de l’Espoir, cette fois-ci avec l’orphelinat d’Afiti-Bongô décident de mutualiser leurs moyens et compétences dans le but de concevoir ensemble et avec l’aide de Semences Sans Frontières un champ autonome de 300 m2, sous forme de jardin mandala.

Création d’un champ autonome à l’orphélinat Afiti-Bongô

L’association Afiti-Bongô (signifiant “Espoir pour les Enfants”), fondée par Virginie Nke en 2013 à Bâle (Suisse), soutient des projets visant l’amélioration de la vie des enfants orphelins et dans le besoin au Cameroun. Cela inclut les soins, l’éducation, la santé et la nutrition.

En 2017, elle inaugure sa propre maison à Yaoundé : l’orphelinat Afiti-Bongô. www.afiti-bongo.com

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NOS CAMPAGNES

Au cœur du projet, l’autonomie se traduit par : la transmission aux enfants d’AfitiBongô des savoirs élémentaires de la permaculture la reconstruction de l’humus tout en préservant le sol grâce à l’usage de buttes autofertiles constituées de plusieurs couches de matières végétales et d’organismes vivants l’utilisation d’oyas comme système d’irrigation artisanal l’association de cultures, pour créer un équilibre la production de denrées fraîches pour les besoins de l’orphelinat la production de semences, d’année en année, à partir des semences fertiles offertes par Kokopelli

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Les oyas : système d’irrigation artisanal qui permet d’économiser la consommation en eau de 30%

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Témoignage de Paul-Henri

Nous avons organisé des journées pédagogiques avec les enfants depuis la construction des buttes du mandala jusqu’à la récolte des légumes et des semences, en passant par l’entretien et la technique d’irrigation ancestrale par les oyas. Tout cela a permis aux enfants et aux éducateurs d’apprendre à cultiver des fruits, des légumes et des plantes aromatiques et médicinales — dont évidemment l’Artemisia — dans les meilleures conditions environnementales et sanitaires. Ainsi, nous avons rendu accessibles les techniques de la perma-culture aux plus jeunes, leur permettant de récolter les fruits de leur travail : des semences et des aliments biologiques. À nous de les sensibiliser au soin que nous devrions tous apporter à la terre. Il s’agit également de donner envie aux enfants de prendre soin de leur santé et de donner le goût de la culture pour les éveiller sur les enjeux nutritionnels de nos jours.

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Association de cultures dans les buttes autofertiles à Afiti-Bongô

Réalisation du jardin mandala à Afanetouana

En octobre 2019, La Ferme Bio de l’Espoir change de statut et devient le GIC FABEE (Groupe d’Initiative Commune Ferme Agropastorale Bio De L’Espoir). En juin 2020, Paul-Henri fait, une nouvelle fois, appel à Semences Sans Frontières pour un projet, sélectionné par l’ambassade de France au Cameroun : la réalisation d’un jardin mandala.

FABEE voit implanter ses actions phares pour le développement de l’agriculture durable sur, cette fois-ci, un demi-hectare à Afanetouana, situé sur l’axe routier en construction entre Esses et Yaoundé. Il est prévu d’y promouvoir un nouveau modèle d’agriculture basé sur les principes de la permaculture et en phase avec le contexte social et économique actuel.

Notre GIC porte un enjeux social ambitieux. Ainsi, la mise en œuvre d’un jardin mandala sur ce site devra pouvoir nous permettre d’atteindre l’objectif de la production et de la commercialisation des produits vivriers bio sous forme de paniers proposés sur le marché local à Afanetouana, et aussi dans divers points de vente dans les villes d’Esses et de Yaoundé pour assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition de notre population, tout en défendant et en partageant l’agriculture durable. Au-delà de l’objectif de répondre de cette façon à la demande locale, nous allons œuvrer à la mise en réseau et les synergies d’acteurs locaux en plus de la formation des jeunes, en vue du développement d’une gestion responsable au sein des communautés locales.

NOS CAMPAGNES

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Témoignage de Paul-Henri

”

FABEE espère également éveiller les consciences et susciter un élan d’engagement et une responsabilisation des comportements environnementaux. Ainsi, le 14 et 15 novembre derniers, deux journées portes ouvertes ont été organisées à Afanetouna, afin de permettre à tout un chacun de réaliser, aux côtés des membres de FABEE, des actions fertiles.

Semer des projets reproductibles Paul-Henri et ses amis sèment, multiplient et pérennisent des projets qui permettent au changement de se concrétiser et c’est pourquoi Semences Sans Frontières les a soutenus à plusieurs reprises.

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Scannez le QRCODE Découvrez une autre initiative lancée par Paul-Henri :

PERMA ÉCOLE EN VIDÉO

Témoignage de Paul-Henri

La nature du projet en elle-même doit pouvoir apparaître comme gage du caractère reproductible de celui-ci, puisque nous nous engageons avec beaucoup de passion et une forte détermination.

La collaboration et le développement des partenariats sont au cœur de nos efforts pour aller au-delà d’un activisme de routine dans notre engagement. Ce projet vise par conséquent la mise en place d’ateliers de formations théoriques et pratiques sur la permaculture au Cameroun dans une approche réaliste, concertée, participative et interactive, afin qu’à présent et à long terme, les communautés locales, les fermes, les écoles, les entreprises et voir le gouvernement camerounais puissent le mieux possible bénéficier des impacts de nos actions sur le terrain, autant que des fruits de nos activités de formation et de recherche.

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NOS CAMPAGNES

L’ASHWAGANDHA : LES ÉTAPES CLÉS EN VIDÉO

La campagne “Cultivons-Nous ! Pour la Libération des Plantes Médicinales” a pour objectif de mettre à l’honneur, chaque année, une plante en distribuant ses semences gratuitement, tout en partageant, par différents moyens de communication, les connaissances et les expériences liées à son utilisation.

Ananda, Anaïs, Julien, Charlie et Alizé se sont prêtés au jeu de présenter les étapes clés en vidéo pour permettre à tout un chacun d’ intégrer l’Ashwagandha au sein de sa pharmacopée familiale.

1. Lancement de cette seconde édition

4. La récolte des semences

2. Le semis

5. La récolte et l’utilisation des racines

3. Le repiquage

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Retrouvez l’ensemble des vidéos sur la chaine YouTube, Kokopelli, semeur de Vie !

NOS CAMPAGNES Il est encore temps de participer à cette édition et de recevoir un sachet de semences : par simple demande à l’adresse contact@kokopelli-semences.fr en indiquant une adresse postale lors de votre prochaine commande sur notre site www.kokopelli-semences.fr en cochant la case prévue à cet effet au moment sa validation.

N 2021 L’ÉDITIO re ! se prépa Retrouvez les contenus des deux dernières éditions sur notre blog rubrique Cultivons-Nous ! :

WWW.BLOG.KOKOPELLI-SEMENCES.FR

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LAITUE

CONSEILS DE JARDI Famille : Asteraceae Tribu : Lactuceae Genre : Lactuca Il existe une très grande variabilité au sein de Lactuca sativa.

On détermine généralement quatre types en fonction des caractères morphologiques : * Lactuca sativa var. capitata : c’est

la Laitue Pommée qui se subdivise en Laitue Batavia et en Laitue Beurre.

* Lactuca sativa var. longifolia : c’est

la Laitue Romaine dont les feuilles sont allongées et dont la forme est oblongue.

* Lactuca sativa var. crispa : c’est la Laitue

dite À Couper qui généralement ne forme pas de cœur et dont certaines variétés ont des feuilles très frisées.

* Lactuca sativa var. angustana ou

var. cracoviensis : c’est la Laitue Asperge dont l’attrait culinaire principal, particulièrement en Asie, réside dans la tige charnue.

La diversité des Laitues permet de profiter de récoltes échelonnées sur l’année !

En fonction des variétés, elles supporteront des conditions climatiques plus ou moins extrêmes. Par exemple, la “Cressonnette du Maroc” supportera bien la chaleur et sera résistante à la montaison précoce, la “Merveille d’Hiver” sera très rustique et résistante au froid.

Malgré tout, nous conseillons généralement d’essayer de nombreuses variétés car Lactuca sativa offre de très bonnes capacités d’adaptation. À titre d’exemple, à Annadana en Inde — un projet agro-écologique initié par Kokopelli dans les années 2000 — la Laitue “Merveille d’Hiver” offre une production supérieure aux variétés normalement plus adaptées au climat subtropical… La nature aime jouer, jardinons à son image !

La Laitue cultivée, Lactuca sativa, fait partie de la Famille des Asteraceae et de la Tribu des Lactuceae.

Le genre Lactuca comprend environ 100 espèces connues

Calendrier des semis et des récoltes J

F

M

A

M

J

Semis sous abris Semis en pleine terre

J

A

S

O

N

Récolte

D

Laitue Pommiséeh Speckled Amd Butterhea

e Laitue Romaedin R Majestic

FICHE TECHNIQUE

ES

INAGE Semis en godet

Repiquage

Un mois avant la mise en place au jardin, semer en godet, en caissette ou en plaque alvéolée, à une température comprise entre 10°C et 18°C. Recouvrir les graines d’une fine couche de terre, tasser légèrement et maintenir le substrat humide durant la phase de germination.

Arroser ensuite régulièrement les plantules, car elles sont sensibles à la sécheresse.

Lorsqu’ ils ont atteint le stade de 4 vraies feuilles, repiquer les jeunes plants, à une 30 ne de centimètres en tous sens. Arroser copieusement les plantules pendant le repiquage afin d’éviter un assèchement de la motte lors de la mise en terre (surtout dans les sols un peu secs et drainants).

Semis en pleine terre Il est aussi possible de semer clair, directement en place, en lignes distantes de 30 cm, tous les 15 jours pour mieux échelonner les récoltes. Éclaircir à 10 cm, puis à 30 cm. Ce semis permet d’obtenir des plants plus résistants, moins sensibles à la montaison. Attention néanmoins aux limaces et autres petits prédateurs très friands des jeunes pousses, tendres et juteuses, de Laitues.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’aspect nutritionnel des Laitues varie considérablement en fonction des différents types. Par exemple, les Romaines et les Laitues À Couper détiennent deux fois plus de vitamine A que les Laitues Pommées Beurre et cinq fois plus que les Batavias.

Pour la vitamine C et le calcium, nous avons le même ordre de grandeur ! En règle générale, les Laitues sont une excellente source de vitamine A, K, B9 et de fibres.

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FICHE TECHNIQUE

PRODUCTION DE SEMENCES Inflorescence de Laitue

Pollinisation

Les fleurs de Laitues sont en réalité des inflorescences, nommées capitules, composés de nombreux fleurons parfaits (hermaphrodites) et auto-féconds.

La pollinisation s’opère donc généralement sans l’aide du vent ou des insectes.

Attention, malgré tout, un risque de pollinisations croisées (allogamie) peut se manifester entre diverses variétés cultivées d’une part, et entre des Laitues cultivées et des Laitues sauvages, d’autre part. Ainsi, Lactuca sativa peut s’hybrider naturellement avec Lactuca serriola que l’on trouve en France métropolitaine et autour du bassin méditerranéen (on la trouve également dans certaines régions de l’Asie occidentale tempérée, dans l’Inde du Nord et au Népal). Les hybrides entre Lactuca sativa et Lactuca serriola sont fertiles. Lactuca sativa peut également s’hybrider avec deux autres espèces : Lactuca virosa et Lactuca saligna ; les hybrides sont, dans ce cas, la plupart du temps stériles. Dans les Laitues cultivées, on a pu observer jusqu’à 8 % d’hybridations naturelles entre différentes variétés. Cela dépend beaucoup des variétés et de leur type de floraison. Ainsi, pour certaines variétés, les fleurs restent ouvertes pendant 30 minutes alors que pour d’autres, elles le restent pendant plusieurs heures. La tendance à l’allogamie est d’autant plus élevée que le climat est chaud et ensoleillé.

En zone tempérée, il est conseillé de laisser quelques mètres entre chaque variété. Les amateurs souhaitant produire des semences de Laitues peuvent, si l’espace dans le jardin le permet, augmenter les distances d’ isolement au maximum.

Capitule composé de nombreux fleurons

La production de semences de Laitues est aisée.

Il est cependant conseillé de respecter les cycles propres à chaque variété. Par exemple, une Laitue d’Hiver sera conduite en bisannuelle alors qu’une Laitue de Printemps sera conduite en annuelle.

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La tige porte-graines n’émerge pas toujours facilement du cœur de la Laitue. C’est le cas, par exemple, des variétés de types Batavia dont les pommes fermes ont des feuilles très serrées et constituent ainsi une barrière peu franchissable par la tige porte-graines. Il ne faut pas hésiter à prendre un couteau pour faire une croix au cœur de la pomme pour aider la plante à monter à graine.

Porte-graines d’une Laitue Pommée “Rouge d’Hiver”

La température influe sur le cycle de la plante.

Le passage de la fleur à la graine, généralement de 12 à 21 jours, est accéléré lorsque cette dernière est élevée. Le développement, la productivité, la vitesse de germination, l’émergence de la plantule et la formation de la Laitue y sont également sensibles.

Comme les semences mûrissent de façon très progressive, il est conseillé de récolter le pied lorsqu’on estime que la moitié des capitules sont mûrs (si la culture est réalisée sous serre, il est possible d’attendre jusqu’à 80 % de maturité).

Si l’on attend, les plus précoces tomberont à terre avant récolte.

FICHE TECHNIQUE

Il est fortement conseillé de conserver uniquement les semences issues de plants au développement harmonieux, sans quoi, la variété risque de dégénérer, surtout lorsque cette pratique perdure au fil des années.

Laitue “Merlot” au développement harmonieux

De belles Laitues produiront de beaux portegraines, lourds de semences ! Afin d’éviter que ces derniers ne versent, il est sage de les tuteurer ou de tendre des fils sur les rangs.

Récolte des porte-graines de Laitue Romaine “Léopard”

Extraction des semences des capitules matures

Tuteurage des portes-graines les plus “lourds”

Afin de limiter la perte, il est possible de passer tous les 2 ou 3 jours secouer les porte-graines dans un récipient ou un sac de toile.

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FICHE TECHNIQUE

Cette méthode requiert plus de temps, mais elle permet de récolter, petit à petit, les semences les plus mûres.

Une fois récoltés, les porte-graines doivent être entreposés dans un abri bien ventilé afin que les semences continuent de sécher durant quelques jours. Ils seront ensuite secoués, afin d’en détacher les semences, contre les parois intérieures d’un grand récipient profond.

Pour finir, éliminer toutes formes de “déchets” à l’aide d’un tamis. Pour un tri plus minutieux, vanner les semences, à l’aide du vent, d’un ventilateur ou en soufflant dessus, pour que les particules les plus légères s’envolent.

Semences de Laitue Romaine “Leopard”

Laitue À Couper Merlot Laitue Batavia Jack Ice

Séparation des déchets des semences à l’aide d’un tamis et vannage pour éliminer les particules légères

Les semences de Laitue ont une durée germinative pouvant aller jusqu’à 9 années. Si les conditions de stockage ne sont pas adéquates (conservation dans un endroit humide, chaud ou à la lumière), elles perdent 50 % de viabilité au bout de deux années et jusqu’à 90 % de viabilité au bout de trois années, et ce plus particulièrement dans les zones tropicales.

Un gramme contient entre 800 et 1 700 semences en fonction des variétés.

Retrouvez en vidéo toutes les étapes de l’extraction au tri des semences de Laitue, présentées par Maxime, producteur de semences à la ferme de Kokopelli, ainsi que la fiche technique complète sur le blog, rubrique Autonomie Semencière :

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WWW.BLOG.KOKOPELLI-SEMENCES.FR

De plus en plus déconnectés de nos corps, nous confions leur bonne santé aux mains d’ industries pharmaceutiques, soucieuses de l’ultime profit, qui imposent une médecine “one shot” accompagnée d’ indissociables effets secondaires.

Et pourtant, la situation actuelle confirme l’essoufflement de ce système défini par le contrôle — sous parade d’un état d’urgence liberticide imposé par la force de la terreur — et le monopole de la médecine.

De nombreuses cultures, à travers le monde, placent les plantes au cœur de leur santé, et ce, depuis des millénaires.

Malgré tout, en Occident, les quelques plantes employées en auto-médecine, et qui parviennent encore à passer entre les mailles du filet législatif, voient leurs bienfaits délibérément discrédités par les “autorités”.

ARTICLE DE FOND

INVITATION À LA LECTURE : “PROTOCOLES DE PLANTES MÉDICINALES POUR LES GRIPPES, CORONAVIRUS ET AUTRES SARS”

Stephen Harrod Buhner est un auteur américain à l’origine de très nombreux ouvrages sur les plantes médicinales anti-virales et anti-bactériennes, la maladie de Lyme et ses co-infections, l’écriture dans la vision Goethéenne, sa vision shamanique de fusion avec les Plantes, la fonction des Psychotropes dans l’Écosystème… et d’autres encore !

« Il n’existe pas de chemin unique vers la vérité thérapeutique. » Stephen Harrod Buhner

Nous vous invitons à découvrir cet article, tiré de l’ouvrage de Stephen Harrod Buhner, Herbal Antivirals, traduit par Xochi. Par degré d’intensité des symptômes, vous retrouverez une approche complète — abondante d’explications physiologiques, biochimiques, synergiques et posologiques — qui réunit tous les éléments longuement étudiés par Stephen pour faire face aux grippes, coronavirus et autres SARS.

Les protocoles sont disponibles sur le blog, rubrique Au cœur de Kokopelli / Plantes Médicinales :

WWW.BLOG.KOKOPELLI-SEMENCES.FR

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NOS ACTUALITÉS

L’ARRIVÉE DES NOUVELLES RÉCOLTES

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À l’automne, nous donnons rendez-vous à l’ensemble du réseau de producteurs — aujourd’hui fort d’une trentaine de professionnels — pour une rencontre annuelle. À cette occasion, ils en profitent pour nous livrer, le sourire aux lèvres, une partie des récoltes de semences multipliées cette saison !

Petit à petit, l’équipe réceptionne les lots, lance les tests de germination et ensache afin de les proposer dans les meilleurs délais en boutique, sur le site internet, sur les foires et salons et dans les magasins des revendeurs.

À la cadence des machines Affairé à paramétrer, surveiller, changer et charger les bacs, c’est dans un hangar tout près de la maison de Kokopelli — désormais dédié aux machines de tri à disposition des producteurs — que nous retrouvons Gregory Gauthier. Au milieu de ses seaux de semences, récoltées, extraites, puis séchées, il nous partage ce moment fort de sens pour tout producteur de semences.

La période qui précède le tri est chargée et les récoltes quotidiennes sont rythmées par les contraintes naturelles.

Très gratifiante et souvent intense, elle ne couvre qu’une partie du processus, car « rien n’est jamais gagné, il peut encore y avoir des catastrophes derrières » nous confie

Les machines utilisées par Greg sont des outils dont le fonctionnement reprend des gestes millénaires acquis par les peuples cultivant la terre. Les brosses pour une action de frottement, les colonnes à air pour simuler le vannage (réalisé traditionnellement à l’aide d’un panier tressé concave, appelé van), ou encore, un trieur-séparateur pour reproduire l’action mécanique des tamis.

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Greg peu rancunier face à la gourmandise des rongeurs pour ses semences cette saison. S’en suit le séchage, étape indispensable à la bonne conservation, et le tri, manuel ou mécanique, qui consiste à séparer les bonnes graines des déchets (poussières, débris végétaux et graines vides, malformées ou abimées).

Pour les producteurs, les livraisons marquent la fin du cycle de production, s’en suivront le nettoyage et l’entretien des zones et outils de culture chez eux. À la fin de l’hiver, lorsque le sol entre en dormance, ils profitent de quelques semaines de repos avant de démarrer une nouvelle saison !

Semences d’Épinard avant passage en machine de tri

« Quand tu débutes, c’est quand même assez impressionnant. Le tri est assez sévère. Tu perds une bonne quantité.

Visuellement tu as l’ impression que les graines sont bonnes, mais par un nettoyage par densité tu te rends compte qu’elles sont creuses et ça fait mal au cœur de voir ces quantités partir ! Des fois ça peut être beaucoup, comme chez les Laitues par exemple. » Greg a réalisé, chez lui, un prétri par vannage manuel — un véritable coup de main acquis au fil des années — afin d’apporter de moins grandes quantités et d’optimiser la semaine qu’ il s’accorde en Ariège. L’accès à la salle de tri de Kokopelli lui permet de gagner de précieuses heures durant cette période toujours bien courte face à la masse de travail. Ses fiches, des notes gribouillées, mais qui indiquent précisément les réglages appropriés, l’accompagnent pour chaque lot à trier, et s’affinent d’année en année pour les espèces ou variétés déjà multipliées.

Nous quittons Greg au moment du tri des semences de Persil “Géant d’Italie” — qui inondent l’air ambiant d’une odeur fraîche, acidulée et légèrement anisée sous les à-coups de la brosse mécanique — pour le retrouver le lendemain aux côtés d’Angelika, responsable de production, pour la livraison de ses lots triés.

Gregory confie ses semences à Angelika

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Au rythme des livraisons des semences Tout au long de l’année, Angelika gère la réception et la gestion des lots de semences des producteurs tout en les accompagnant, d’une oreille toujours attentive, sur leurs étapes culturales.

Dès novembre, les tours de seaux empilés, tout juste livrés, qui trônent dans son bureau attestent du caractère chargé de cette période. Et pourtant Angelika ne s’essouffle jamais : « J’adore vraiment ce moment, il y a énormément de choses à faire ». Assistée de Doriane — chargée des tests de germination —, elle examine chacun des lots et renseigne toutes les informations liées à la traçabilité et la gestion sur une base de données — tri, poids, origine, répartition des stocks, … — avant que les tests de germination soient réalisés. Elle s’assure, sur le reste de l’année, de l’actualisation de toutes les informations qui leurs sont liées.

« Distribuer et partager ces semences dans le monde, c’est le sens de notre travail. »

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Ces étapes se trouvent au sommet de la cascade des nombreuses missions qui découlent du combat de l’association. « L’enthousiasme est là et le plaisir aussi pour recevoir les graines, pour moi c’est ça Kokopelli, c’est un cycle perpétuel : les lots rentrent ici, au secteur production, et repartent par le secteur expédition vers les jardiniers. Je suis vraiment fascinée par la vitesse à laquelle les quantités bougent. Les lots s’amassent à leur arrivée et le temps de les traiter je ne sais plus où les mettre, le bureau devient trop petit ! Alors que 6 mois après, les réserves au stock et aux congélateurs ont drastiquement diminué et c’est ça que je trouve fantastique…

Distribuer et partager ces semences dans le monde, c’est le sens de notre travail.

On cherche toujours à mettre les variétés le plus vite possible à disposition pour proposer toujours plus de diversité. »

Angelika dans le stock à température et hygrométrie controlées

Angelika occupe ce poste, qui a évolué en parallèle du secteur, depuis de nombreuses années durant lesquelles sa soif d’apprendre et de transmettre à son équipe a toujours été présente. Aujourd’hui, elle a acquis un œil expert et reste toujours très humble, elle nous confie : « Je continue à m’ informer sur internet, avec nos livres, auprès des producteurs, de Xochi et d’Ananda mais il faut savoir poser les bonnes questions ! ». Une même volonté se retrouve sous ses nombreuses casquettes, celle de toujours partager ses savoirs : « Tout le monde peut apprendre ! Tout ce que je sais et ce que j’ai appris, j’adore le transmettre aux autres. J’ai eu plusieurs stagiaires, j’ai également formé Doriane au début, aujourd’hui elle s’est spécialisée sur les tests de germination et en sait plus que moi sur ce domaine. Elle est arrivée avec une formation et ça se sentait. Alors entre formation-théorie et pratique au jardin, il faut vraiment trouver un bon équilibre ! ».

La brosse Elle est souvent utilisée pour désagglomérer les semences et les déchets afin de faciliter les étapes suivantes. Selon la taille des alvéoles ou des mailles du cylindre, au sein duquel les semences sont frottées par les deux brosses rotatives, il est également possible de dépoussiérer considérablement le lot.

Selon les lots et les semences, elle peut servir à de nombreuses autres formes de tri.

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LES MACHINES DE TRI

Raphaël, opérateur de tri et d’ensachage, à la brosse

Le trieur séparateur Il calibre le contenu des lots, grâce à trois étages de tamis en mouvement qui offrent des dizaines de configurations différentes en fonction de la forme et de la taille de leurs mailles. Il peut être utilisé soit pour trier certains déchets des bonnes graines soit pour calibrer les semences afin d’améliorer la qualité globale du lot.

Gregory, producteur de semences, au trieur séparateur

La colonne à air Elle dissocie, à l’aide d’une soufflerie, les particules légères (graines vides, poussières, etc.) des particules lourdes (graines pleines, pierres, etc.).

Doriane, chargée des tests de germination, à la colonne à air

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Le trieur alvéolaire Il sépare, en fonction de la taille et de la forme, par le biais de différents cylindres rotatifs — choisis en fonction du lot à trier — ornés d’alvéoles pleines de différentes profondeurs. Les graines sont acheminées par un système de vibration et se positionnent en ligne dans le cylindre.

En fonction de leur taille et de leur forme, elles viendront se loger dans les alvéoles en rotation et finiront par tomber à mi-course, grâce à la gravité, dans un réceptacle prévu à cet effet. Les déchets, qui ne se seront pas logés dans les alvéoles, finissent par tomber à l’avant du cylindre et sont récupérés en dessous.

Maxime, producteur de semences, au trieur alvéolaire

Le trieur optique Comme son nom l’ indique, cette machine analyse un flux de graines, qui glisse à toute allure sur un tapis fortement incliné, et élimine, grâce à de petites buses alimentées en air comprimé sec, les semences de formes ou de couleurs non conformes. Extrêmement précis, le trieur optique nécessite néanmoins une formation poussée et des temps de réglages considérables !

Alok, salarié agricole, au trieur optique

La table densimétrique Elle crée un coussin d’air, tout en vibrant de manière régulière, sur lequel les semences voyagent vers différents bacs de sorties. Plus les semences sont lourdes et denses, plus elles resteront en contact avec la table. À l’ inverse, plus elles sont légères, et plus elles resteront en suspension et se déplaceront ainsi beaucoup moins vite.

Semences de Basilic avant et après passage sur la table densimétrique

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Ces machines demandent une bonne expertise, à la fois pour les régler correctement, mais également pour les utiliser de manière optimale. En fonction du type de graine et de l’aspect du lot, un processus différent est appliqué. Certains lots requièrent l’utilisation de l’ensemble des machines, alors que pour d’autres, la combinaison brosse/colonne suffit amplement. Ainsi, malgré le gain de temps et la précision offerts par des machines bien utilisées, certaines variétés demandent un peaufinage à la main, afin de retirer les derniers déchets.

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LA RÉUNION ANNUELLE DES PRODUCTEURS DE L’ASSOCIATION Chaque année, une rencontre du réseau de producteurs de semences est organisée, en Ariège, par l’association.

En provenance du Mercantour, de Corrèze, de la Creuse, ou encore de Belgique, une trentaine de professionnels se rassemble en cette fin d’automne pour un moment déterminant, propice aux échanges techniques et décisions stratégiques, mais aussi pour profiter d’une parenthèse conviviale autour d’une passion commune : la semence !

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Tour de table d’ouverture de la réunion

C’est ainsi que durant deux jours consécutifs, dans la salle de réception d’une bâtisse de caractère nichée au creux des reliefs du Plantaurel, le réseau se retrouve.

Les bilans de l’année de culture sont partagés, les enjeux de production actuels et à venir sont annoncés et les objectifs communs sont décidés : fiches de culture, équipements et fabrication de machines de tri, accord sur la grille tarifaire, commandes groupées de matériel, retour d’expériences, mises en avant de variétés et bien d’autres points sont abordés. Née du travail

NOS ACTUALITÉS Debouts de gauche à droite : Benoît ; Stéphane ; Jacques ; Jonathan ; Thomas ; Jean-Michel ; Adrien ; Gregory ; Silvia ; Alexandre ; Maryse ; Frédéric ; Eva ; Jérôme ; Luc ; Cédric ; Yoann. Assis de gauche à droite : Mathieu ; Kevin ; Nadia ; Maxime ; Julien ; Ananda ; Karine

des producteurs, l’activité annuelle de l’association — chiffrage des expéditions, rétrospective sur les campagnes, évolution de l’organigramme, etc. — est également présentée.

Autant de producteurs que de parcours de vie, d’ambitions et de traits de personnalités, qui, par leur singularité, renforcent la richesse du groupe.

Sur l’année — des mains dans la terre jusqu’au tri des semences —, chacun a rencontré ses propres problématiques tout au long de la saison. Aussi bien de belles découvertes que des questionnements surviennent inévitablement et ce rassemblement confronte les façons de faire pour en retirer le meilleur.

La communication au sein du réseau, via

les appels, mails ou messagerie instantanée dédiée, offre certes la possibilité de répondre directement, depuis le champ, mais ne peut cependant substituer la richesse d’une telle rencontre. Celle-ci accélère en effet, au-delà des stratégies et des projets construits sur le réseau, la relation de confiance qui se tisse au fil des années.

Des plus chevronnés et experts, déjà présents à la genèse de Kokopelli il y a plus de 20 ans, aux nouveaux, venus renforcer les rangs, ces Multiplicateurs de Vie représentent le socle des missions de Kokopelli. Lors de cette rencontre, tous bénéficient de conseils et de partages d’expérience liés à ce métier exigeant et c’est forts de cette richesse qu’ ils reprennent la route pour continuer, sur le terrain, le combat fertile.

Découvrez en images les portraits de nos producteurs !

Chaque saison, de nouvelles vidéos-portraits sont ajoutées à la chaine Kokopelli, semeur de Vie. Abonnez-vous pour être alertés de leur publication !

Scannez le QRCODE

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KOKOPELLI SUR LES EXPOS Après de longs mois d’interruption, notre équipe salon — composée d’Isabelle, Pascaline, Lino, Emmeline, Jackie et Jessie — est heureuse de reprendre la route et de vous retrouver !

Certains salons sont susceptibles d’être annulés ou reportés.

Nous vous recommandons de contacter les organisateurs avant de vous déplacer.

• Du 22 au 24 janvier • Bien vivre au naturel

• 28 mars • Foire au jardinage

• Du 16 au 18 avril • Zen & Bio

• Du 05 au 07 février • Bien vivre au naturel PONTIVY (56)

• Du 03 au 05 avril • Fête des Plantes

CHÂTEAU DE LA BOURDAISIÈRE MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)

• Du 17 au 18 avril • Fête du Jardin et de la Nature

• Du 26 au 28 février • Primevère

• Du 09 au 11 avril • Fête des Plantes de printemps

• Du 23 au 25 avril • Bio & Co

• Du 12 au 14 mars • Sésame

• Du 09 au 11 avril • Bio & Co

• Du 24 au 25 avril • Botanica

• 14 mars • Foire aux Plantes

• Du 10 au 11 avril • Varietas florum

• Du 24 au 25 avril • Fête des Plantes du printemps

• 21 mars • Fête du printemps

• Du 10 au 11 avril • Foire aux Plantes

• Du 30 avril au 02 mai • Natura Rezé

DINAN (22)

LYON (69)

NÎMES (30)

COLOMIERS (31)

PAVIE (32)

SAINT-JEAN DE BEAUREGARD (91)

BESANÇON (25)

18

p.

SAINT-SEVER (62)

DAGLAN (24)

SÉRIGNAN-DU-COMTAT (84)

• Du 27 au 28 mars • Foire aux Plantes

• Du 16 au 18 avril • Foire aux Plantes

SAINT-PRIEST (69)

BORDEAUX (33)

PESSAC (33)

METZ (57)

ITURRARAN (ESPAGNE)

SCHOPPENWIHR (68)

NANTES (44)

ENGHIEN (BELGIQUE)

ASSOCIATION KOKOPELLI Forêt de Castagnès – route de Sabarat – 09290 Le Mas d’Azil – 05 61 67 69 87 contact@kokopelli-semences.fr – www.kokopelli-semences.fr