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DÉPASSER LES ÉTOILES

Il faut comprendre, qu’à côté du "Nom essentiel" de D.ieu, le Tétragramme, qui ne se réfère qu’à Lui et à rien d’autre, il y a le nom Elokim, littéralement "le Maître puissant", qui se réfère parfois à D.ieu mais parfois aussi à des forces spirituelles inférieures. On le voit, la question de l’idolâtrie est un sujet sérieux que nous ne pouvons pas éluder aussi facilement qu'on le croit souvent.

Visite guidée dans les mondes supérieurs

Avant de répondre à ces questions, il nous faut comprendre le sens profond de la Création. Le Néfech Ha’hayim et beaucoup d’autres auteurs expliquent que de nombreux niveaux sont impliqués dans la Création. Plusieurs mondes s’articulent les uns aux autres en une chaîne sans fin, prenant son origine à la Source même de la Création. Chaque monde devant son existence et recevant son énergie du monde qui lui est supérieur. Ce dernier est, si l’on peut s’exprimer ainsi, comme l’élément mâle, par rapport au monde qui le suit serait l’élément femelle. Mis ensemble, ils engendrent un autre niveau qui leur est inférieur, pour poursuivre la métaphore. Ce processus se développant dans une complexité prodigieuse, jusqu’à aboutir à notre monde fini, le monde dans lequel nous évoluons.

Chaque monde mériterait en soi une explication, mais nous ne nous nous attarderons qu’à l’un d’entre eux, car c’est lui qui nous intéresse ici.

Il existe un niveau intermédiaire entre l’ensemble des mondes supérieurs et notre monde physique et tangible. Ce niveau – ou monde –, nous ne le percevons pas directement par nos sens ; il n’est pas palpable mais il nous est accessible. Son rôle est de transmettre ici-bas les énergies supérieures, tant l’énergie créatrice qui constitue l’essentiel de ce niveau, que la Hachga’ha, la Providence, qui régit les affaires de ce monde. En résumé, ce monde joue le rôle d’interface entre les mondes supérieurs et le nôtre. C’est le maximum de ce que nous pouvons percevoir de là où nous sommes. Ce niveau intermédiaire est le monde des étoiles, le zodiaque, connu sous le nom de Mazalot.

Une Main qui tire les ficelles

Le terme "Mazal", généralement traduit par "chance", signifie en fait étymologiquement parlant un "flux", car il désigne un courant d’énergie qui se déverse d’un niveau à un niveau inférieur. Traduire Mazal par le mot "chance" laisse supposer qu’il y aurait

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