Servir - Vol. 29/No 07 – 14 juin 2023

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Prochaine parution

12 / 07 / 2023

Date de tombée

04 / 07 / 2023

Garnison Saint-Jean

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ISSN 0384-0417

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Une nouvelle étape les attend!

|Yves Bélanger, Servir

Le 19 mai, il y avait beaucoup de fébrilité au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) alors que 21 aspirants de marine et élèves-officiers ont obtenu leur baccalauréat en études internationales et que 50 autres ont obtenu leur diplôme d’études collégiales. Le lendemain, la traditionnelle parade de fin d’année a été présentée devant parents et invités. «Aujourd’hui marque une étape importante dans leur vie alors qu’ils poursuivent leurs parcours pour servir leur pays et protéger les libertés qui nous sont chères», a déclaré le commandant du CMR Saint-Jean, colonel Gaétan Bédard, lors de la cérémonie de collation des grades.

Cette année, l’invitée d’honneur était lieutenante-générale Jennie Carignan, Chef - Conduite professionnelle et culture au sein des Forces armées canadiennes. Rappelons que Lgén Carignan a été commandante du CMR Saint-Jean de 2013 à 2015.

Le lendemain, en matinée, tous les aspirants de marine et les élèves-officiers étaient réunis dans le stationnement du pavillon De Léry afin de procéder à la parade de fin d’année. Cette fois, l’invité d’honneur était le général Wayne Eyre, chef d’état-major de la Défense.

Au cours de l’événement, 17 bacheliers ont reçu leur commission d’officier. Les quatre autres la recevront un peu plus tard au cours de l’année.

Félicitations aux récipiendaires!

Outre les prix d’excellence académique remis lors de la collation des grades, différents prix et récompenses ont aussi été remis aux finissants lors de la parade:

• Meilleure amélioration (test conditionnement physique): Aspm Aarnev Mandhre

• Trophée Vanessa Chamberland (homme): Élof Liam

Bronsema

• Trophée Vanessa Chamberland (femme): Élof Naomi

Larocque

• Trophée honorifique du Club des anciens: Élof Ben Simard

• Meilleur leadership pour un étudiant en préparatoire:

Élof Elie Martel-Dagenais

• Meilleur leadership pour un étudiant en 1re année:

Élof Jeffrey Michaud

• Trophée du général Sir Richard Turner: Élof Naomi

Larocque

• Prix à la mémoire de Patrick Joseph Anthony Cadieux et l’épée de l’honorable juge Matheson: Élof Gabriel Faille

• Prix de la profession des armes: Élof Sara Wauthier

• Meilleur finissant dans les quatre piliers du programme du CMR

Saint-Jean: Élof Jeremy Labbe

• Trophée de la Promotion de 1978: Escadron Tracy

LA CAVERNE D’ALI BABA

des Forces armées canadiennes

|Yves Bélanger, Servir

Yves Bélanger, Servir

Saviez-vous que la plus importante unité en logistique au pays se trouve à la garnison Montréal? Il s’agit du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes (25 DAFC).

Le 25 DAFC est une unité relevant du Commandement des opérations interarmées du Canada. Sa superficie extérieure est de 2 millions de pieds carrés et sa superficie intérieure est de 1,6 million de pieds carrés. L’unité dispose de milliers de produits distincts destinés aux unités des Forces armées canadiennes (FAC) de l’Ontario, du Québec et des Maritimes.

Ce centre de distribution a la plus grande superficie totale au Canada avec 3,6 millions de pieds carrés. Le deuxième plus grand entrepôt canadien est celui de l’entreprise Amazon qui a récemment été construit à Ottawa. L’entrepôt compte 2,6 millions de pieds carrés.

Du simple boulon d’un véhicule blindé aux rations, en passant par les armes, les véhicules, les tentes et pièces d’avion, le 25 DAFC est toujours en mesure d’approvisionner les troupes. «Nous desservons aussi les opérations qui ont lieu à l’étranger», explique lieutenant-colonel Jeremy Lajeunesse, commandant de l’unité. Il précise que son unité possède un inventaire évalué à 4,6 milliards $.

Le 25 DAFC possède également un site sur le territoire de la ville de Laval. «Nous y avons l’équivalent de 475 conteneurs maritimes en matériel. Cet entrepôt regroupe des équipements nécessaires pour des camps temporaires ou semi-permanents, requis pour une durée approximative de 6 à 24 mois, tels que des systèmes d’abris, des génératrices, de l’équipement pour cerner le périmètre de sécurité. Il y a également du matériel pour la mise sur pied de camps assez robustes», précise adjudant-chef Louis Thivierge, sergent-major du 25 DAFC.

Le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes est situé à la garnison Montréal et dispose d’une dizaine d’entrepôts.

200 000 produits distincts

La dizaine d’entrepôts que l’on retrouve sur les terrains du 25 DAFC sont remplis d’articles nécessaires au bon fonctionnement des FAC. «En tout, nous avons 200 000 produits distincts stockés dans nos hangars», mentionne le commandant Lajeunesse. Pour aider à comprendre l’ampleur de l’inventaire, il explique qu’un magasin Costco dispose de 3 000 produits différents.

La dizaine de bâtiments du 25 DAFC sont situés à la garnison Montréal. «Ils ont été installés là en 1942. Le but était d’alimenter en matériel les troupes des Forces armées canadiennes sur le sol européen lors de la Seconde Guerre mondiale. L’endroit était idéal puisqu’il était situé à deux pas du port de Montréal et près d’un aéroport», explique Adjuc Thivierge.

Le plus imposant des bâtiments du site est appelé le Consol. C’est l’entrepôt principal pour les opérations au niveau de la logistique. Il dispose de 20 portes de réception. À partir de cet endroit, le matériel qui arrive au 25 DAFC est trié et acheminé vers l’endroit de stockage approprié. Chaque article est scanné et c’est un système informatique sophistiqué qui détermine l’endroit où il sera entreposé.

La section la plus impressionnante du Consol est celle appelée le 60 pieds. Ce nom correspond à la hauteur de cet espace. Il se compose de 17 allées d’une longueur de 545 pieds. On y retrouve pas moins de 50 000 espaces palettes. Les techniques les plus poussées ont été utilisées pour maximiser les capacités d’entreposage. «On place dans cet espace du matériel qui doit être conservé sur palettes telles que des uniformes opérationnels, des ensembles de protection contre les attaques nucléaires, biologiques et chimiques, des masques à gaz, des bottes, des casques, des équipements de communication, des sacs de couchage et autres», raconte Adjuc Thivierge.

La petite histoire du 25 DAFC

Le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes (25 DAFC) est la plus ancienne unité de logistique encore active au Canada. C’est en 1940 que le gouvernement canadien a décidé de mettre en place une telle institution afin d’établir un dépôt commun au pays pour contenir du matériel technique afin d’appuyer les opérations du Canada outre-mer et des alliés comme le Royaume-Uni. Le 28 janvier 1942, les premiers articles ont transité par les portes de cet entrepôt.

Il a fallu peu de temps pour que le 25 DAFC devienne une plaque tournante unique au pays en soutien au monde militaire, tant pour le Canada que pour ses alliés, surtout pendant les crises nationales et les déploiements.

Le 25 DAFC s’est affirmé d’abord pendant la Deuxième Guerre mondiale et celle de la Corée et, par la suite, lors de conflits internationaux (la guerre du Golfe), de catastrophes (la tempête de verglas de 1998) ou de grands événements (les Olympiques de 1976). L’institution a été et demeure aujourd’hui un joueur majeur, parmi plein d’autres organisations.

Sa réputation d’aujourd’hui est garantie par les membres de son personnel, fiables et engagés, tant civil que militaire, et qui, malgré leurs différences, ont su travailler ensemble en appui aux opérations de la Défense du Canada.

La section 60 pieds est composée de 17 allées d’une longueur de 545 pieds chacune. On y retrouve 50 000 espaces palettes.

Le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes, en 1945.

PHOTO : COURTOISIE

Les experts de l’emballage

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les employés du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes sont de véritables experts de l’emballage. Tous les articles qui se retrouvent dans les entrepôts sont soigneusement remisés.

Une grande vigilance est aussi portée lorsque des articles ou équipements sont acheminés vers une base, une escadre ou une garnison au Canada, ou en sol étranger. «Nous pourrions acheminer un œuf à l’étranger et je vous assure qu’il arriverait intact à destination!», assure adjudant-chef Louis Thivierge.

Des envois hebdomadaires en Ukraine

Depuis plus d’un an, le Canada achemine sur une base régulière du matériel militaire à l’armée ukrainienne qui tente de repousser l’envahisseur russe. C’est le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes (25 DAFC) qui gère la grande majorité de ces envois. «Environ 90 % de tout ce qui est acheminé dans ce pays d’Europe de l’Est part de chez nous», signale lieutenant-colonel Jeremy Lajeunesse, commandant de l’unité.

Pièces de rechange pour véhicules M777-Léopard, sacs de couchage, vêtements militaires, casques, rations et matériel de communication sont au nombre des articles acheminés en Ukraine. «En moyenne, nous effectuons un envoi par semaine là-bas», signale adjudant-chef Louis Thivierge.

Ce matériel a été expédié par C17 et Hercules en Europe de l’Est, en Pologne, et ce, d’abord par voie maritime à partir du port de Montréal. «Jusqu’à maintenant, nous avons acheminé 150 conteneurs maritimes de 20 pieds et 150 palettes d’aviation», assure Lcol Lajeunesse.

Ce dernier poursuit en indiquant que les employés du 25 DAFC ressentent une grande fierté à l’idée de faire parvenir des équipements et articles en Ukraine. «Pour eux, c’est une façon de faire leur part pour venir en aide à ces alliés qui vivent actuellement des moments difficiles», raconte le commandant de l’unité.

Une équipe qui regroupe près de 200 personnes

Actuellement, 170 employés œuvrent au 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes (25 DAFC). «En plus des 150 employés civils, nous avons une vingtaine de militaires à notre service», précise lieutenant-colonel Jeremy Lajeunesse, commandant de l’unité. Il mentionne que le commandant adjoint, major Stephane Roberge, et lui sont les seuls officiers en poste au sein de l’unité.

Les principaux métiers que l’on retrouve au sein du 25 DAFC sont ceux de magasiniers, de travailleurs en approvisionnement et de techniciens de mouvement en gestion de matériel.

Actuellement, une vingtaine de postes sont vacants au sein de l’unité. «Nous recherchons du personnel pour pourvoir des postes de magasinier pouvant travailler dans l’entrepôt, dans la manutention d’équipements et de matériels. Nous en recherchons aussi au niveau de l’inventaire, ainsi que pour l’expédition de matériel et d’équipements», indique Lcol Lajeunesse.

De nombreux articles sont acheminés sur une base régulière en Ukraine.

POSTULER AU 25 DAFC

Lieutenant-colonel Jeremy Lajeunesse et adjudant-chef Louis Thivierge, respectivement commandant et sergent-major du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes.

VIDÉO

Au cœur du 25 DAFC

Suivez notre journaliste dans les entrepôts du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes

M. Mario Cerminaro, magasinier, travaille à la section Consolidation des commandes de matériel du 25e Dépôt d'approvisionnement. Il compte plus de 44 années de service.

PHOTO: YVES BÉLANGER

LE 438 ETAH

contribue à former l’élite de l’aviation tactique au Canada

|Capitaine Frédérique Rousseau, 438e Escadron tactique d’hélicoptères CPLC Laura Landry, Imagerie - 438 ETAH

Imaginez que vous êtes pilote d’hélicoptère sur le CH-146 Griffon ou le CH-147F Chinook. Vous venez de recevoir la mission d’aller sauver un pilote dont l’appareil s’est écrasé derrière les lignes ennemies. Comment allez-vous faire cela? De qui et de quoi avez-vous besoin pour réussir la mission? Vous êtes responsable du succès de cette mission et de la vie des gens impliqués.

Voici un exemple de scénario que les candidats du Cours d’aviation tactique avancé (CATA), plus connu sous son nom anglophone Advanced Tactical Aviation Course (ATAC), ont dû préparer et exécuter. Neufs candidats de la 1re Escadre de l’Aviation royale canadienne et deux de l’Armée canadienne* ont travaillé de longues journées pendant un mois pour mettre sur pied des missions complexes d’assauts aériens, de coordination et reconnaissance de frappe, d’évacuation de non-combattants, de récupération du personnel et de missions d'appui-feu, en collaboration avec la 4e Escadre et le 1er Groupe-brigade mécanisé du Canada.

Pour organiser ce cours, il a fallu énormément de préparation et une analyse de terrain exhaustive. C’est la Base des Forces canadiennes (BFC) Cold Lake, en Alberta, qui a été choisie en raison de son large terrain d’entraînement et de la présence d’avions de chasse F-188 Hornet, qui ont d’ailleurs participé à quelques scénarios.

Le CATA a débuté bien avant la phase de vol. Il y a d’abord eu une

phase académique virtuelle, du 20 février au 2 mars 2023, suivie d’une phase de deux semaines de formation au sol, à la BFC Valcartier, où les candidats préparaient des scénarios sur papier. La phase de vol, qui met en application tout ce qui a été appris lors de la formation au sol, s’est déroulée du 1er au 28 avril 2023 à la BFC Cold Lake.

Le 438 ETAH a joué un rôle de premier plan

Si on a tendance à se concentrer sur les candidats pilotes, il ne faut pas oublier que derrière eux se cache une équipe comptant près de 250 personnes qui ont collaboré à la réussite du CATA. Parmi celles-ci, il y avait une soixantaine de membres du 438e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH). Par exemple, le major Geoffrey Martin, commandant de l’escadrille des tactiques avancées, a agi comme directeur du cours, sept membres ont agi comme instructeurs et 18 techniciens en maintenance ont assuré l’entretien quotidien des appareils.

Le commandant du 438 ETAH, le lieutenant-colonel Stéphane St-Onge, et le Maj Martin, tiennent à remercier chaleureusement tous les individus qui ont investi de nombreuses heures, soit dans la logistique, l’entretien des appareils, l’administration et la coordination avec les divers participants (la 4e Escadre, le 1er Groupe-brigade mécanisé du Canada et les partenaires américains).

Grâce au labeur de cette grande équipe, les pilotes de Griffon ou de Chinook nouvellement qualifiés sont maintenant considérés comme la crème de la crème de l’aviation tactique au pays. Le CATA est le summum,

PHOTO: SGT ROBERT SIMARD, LOGISTIQUE 438 ETAH

voire le Top-Gun, de l’entraînement de l’aviation tactique au Canada. Ils sont maintenant des commandants de missions aériennes, soit d’excellents planificateurs et gestionnaires de mission complexe.

Après plus de six ans d’absence du CATA, il était grandement temps de former de nouveaux commandants de missions aériennes et la 1re Escadre peut finalement dire «mission accomplie!»

* Les pilotes en formation provenaient du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, du 2 Battalion, The Royal Canadian Regiment, du 403e Escadron d'entraînement opérationnel d'hélicoptères et des 408e, 430e et 450e Escadrons tactiques d’hélicoptères.

DEVENEZ PILOTE

JOIGNEZ-VOUS AU 438 ETAH

DEVENEZ TECHNICIEN(NE) EN SYSTÈMES AVIONIQUES

Major Geoffrey Martin, commandant de l’escadrille tactique, et lieutenant-colonel Stéphane St-Onge, commandant du 438e Escadron tactique d’hélicoptères, étaient présents au CATA.

REDONNER L’ESPOIR

aux familles militaires endeuillées

|Yves Bélanger, Servir

En 2011, un drame est survenu dans la vie de Melisa Lesquir. Son conjoint militaire, technicien en recherche et sauvetage, est décédé en service. Pour traverser cette épreuve, elle a eu le soutien d’une bénévole du Programme Espoir. Aujourd’hui, Mme Lesquir est sereine face au décès de son mari et accompagne à son tour des familles militaires ayant perdu un proche.

Le programme ESPOIR propose des ressources et un service essentiel permettant d’atténuer la solitude et la souffrance silencieuse des personnes endeuillées. Le soutien par les pairs, basé sur l’écoute et la compassion, a un impact important sur le processus de deuil et de réinsertion sociale.

Quand la mort frappe

Enseignante de profession, Melisa Lesquir soutient que perdre un conjoint, un frère, une sœur ou un enfant est une étape difficile. «On a beau savoir que cela peut arriver à tout moment, quand il s’agit d’un militaire, nous ne sommes jamais vraiment prêts à faire face à une telle épreuve.»

Pour elle, les discussions téléphoniques avec la bénévole du Programme Espoir ont été une bénédiction. «Cette femme avait aussi perdu son conjoint militaire et

je sentais qu’elle comprenait bien ce que je vivais. Elle a eu un rôle primordial dans ma guérison.»

Consciente du bien que le Programme Espoir lui a apporté, Mme Lesquir a eu envie elle aussi de soutenir des personnes endeuillées par la perte d’un militaire membre de leur famille. «J’ai appelé les responsables et j’ai demandé à être inscrite sur la liste d’attente pour suivre la formation de cinq jours.» C’est en 2015 que son rôle de bénévole a officiellement commencé.

Redonner au suivant

Melisa Lesquir avoue que devenir une personne aidante auprès des familles militaires endeuillées lui a permis et lui permet encore de normaliser son vécu. «J’aime aussi pouvoir redonner aux autres ce que j’ai moi-même reçu.»

Elle se sent heureuse de pouvoir faire redécouvrir le sens de la vie aux personnes qu’elle soutient. «Cela fait du bien de pouvoir aider les autres et de les aider à traverser l’épreuve du deuil», indique-t-elle en précisant que le soutien est uniquement fait par téléphone et que tout se fait dans l’anonymat.

Notons qu'il n’y a aucun temps limite pour avoir recours aux services de soutien. «Quand les besoins des personnes dépassent notre mandat, nous avons une liste d’organisations et de services qui nous permet de bien les référer.»

Pour avoir recours au service: 1-800-883-6094 ou hope-espoir@forces.gc.ca

Mélisa Lesquir est bénévole au Programme Espoir depuis 2015.

LE PROGRAMME DES CADETS DU CANADA peut mener loin!

|Capitaine Éric Messier, représentant d’affaires publiques d’unité, Unité régionale de soutien aux cadets (Est)

Frédéric Paris a plusieurs cordes à son arc. Policier au Service de la police de la Ville de Montréal (SPVM), il est présentement déployé au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, la MINUSCO. Également commandant de l’Escadron 687 des cadets de l’Aviation royale du Canada à Laval, il a l’organisation des cadets tatouée sur le cœur!

À l'instar de ses collègues membres du Cadre des instructeurs de cadets (CIC), capitaine Paris mène une carrière civile. Il est policier au Service de la police de la Ville de Montréal (SPVM) et superviseur à la section métro. Il gère un grand nombre de policiers sur le plan administratif et opérationnel. Il assume aussi, comme fonction secondaire, le poste de sergent-major régimentaire pour les activités protocolaires du SPVM.

Ses fonctions civiles lui ont donné l'opportunité de ce déploiement auprès de l'Organisation des Nations Unies. Il a quitté le Canada en juin 2022 et sera de retour au cours des prochains jours. Il fait partie de l'équipe de policiers spécialisés en violences sexuelles basées sur le genre et protection de l'enfance. Son travail consiste à offrir du mentorat et de la formation aux policiers congolais.

Les déploiements à l'étranger sont souvent une opportunité de découvrir des cultures locales et des pratiques sociales bien différentes de celles que nous connaissons. Capt Paris nous explique entre autres que bien que nous partageons la même langue avec la population de la République Démocratique du Congo, certaines pratiques sont bien différentes. Ainsi, même s’il est très poli d'appeler un homme «monsieur» et une femme «madame» chez nous, en République Démocratique du Congo, on dira plutôt «papa» et «maman».

Retour en arrière

Né à Montréal, Capt Paris s’est joint aux cadets de l'Aviation royale du Canada peu après son

douzième anniversaire. Il a terminé son programme en ayant atteint le grade d’adjudant de première classe et il a occupé la position de cadet commandant. Depuis 1995, il a eu l’opportunité de s’impliquer auprès des trois éléments représentés au sein du programme, à savoir les cadets l'Armée, les cadets de l'Aviation royale du Canada et les cadets de la Marine royale du Canada. Capt Paris incarne les valeurs fondamentales qui soutiennent le Programme des cadets du Canada, à savoir, la citoyenneté, le leadership et la forme physique.

Il vit au quotidien le sens du devoir et du service, tant dans son travail civil que dans ses fonctions d’officier du CIC. Lorsqu'on lui demande quel peut être l'impact d’un officier comme lui sur les jeunes qui participent au programme, il nous répond: «Le rôle et l’implication des officiers du CIC sont très importants pour la jeunesse et l’avenir de notre société canadienne. Nous transmettons aux cadets des valeurs importantes telles que le devoir, la loyauté, l'intégrité, le courage, l'intendance et l'excellence, tout comme on s'en attend des membres des Forces armées canadiennes.» Avec des officiers de la trempe du Capt Paris, nous savons que la jeunesse canadienne est entre bonnes mains!

Durant son déploiement, il a pu compter sur sa conjointe, capitaine Stéfania Cimmino, elle aussi officière du CIC. C'est d’ailleurs elle qui assure l'intérim du commandement à l'Escadron 687. Lorsqu'on demande au Capt Paris en quoi l'Escadron 687 est unique, il répond sans hésiter: «C’est presque une famille. L'équipe formidable d'officiers, en collaboration avec le comité de parents, offre aux cadets des activités enrichissantes, stimulantes et sécuritaires. Cette année, nous avons fait de la survie en forêt, des lancements de fusées, un gala méritoire, du vol en planeur, une présence à la parade du Souvenir, une visite de la ville de Québec, du tir de précision à la carabine à air comprimé et plusieurs autres. Les cadets-cadres sont fantastiques en transmettant aux plus jeunes les notions de discipline, d’entraide, de respect, de bien-être et de fierté.»

Dans le cadre de son déploiement, le capitaine Frédéric Paris occupe les fonctions de policier spécialisé en violences sexuelles basées sur le genre et protection de l'enfance.

PHOTO: COURTOISIE

Capitaine Frédéric Paris, en 2022, dans ses fonctions de sergent-major régimentaire du Service de police de la Ville de Montréal.

PHOTO: COURTOISIE

IL DEVINT LE PADRE NATIONAL de Vétérans UN-NATO Canada

|Yves Bélanger, Servir

Résident de Granby, le pasteur Michel Martin a été nommé padre national du regroupement Vétérans UN-NATO Canada le 20 mai.  C’est en 1994 que le pasteur protestant Michel Martin a décidé de s’enrôler comme aumônier dans les Forces armées canadiennes (FAC). «Cela faisait un bout de temps que j’étais lié au 6e Bataillon, Royal 22e Régiment. J’y allais régulièrement sur une base bénévole, car ils n’avaient pas de padre protestant. J’ai donc décidé de rendre mon rôle officiel.»

En 2002, il est devenu l’aumônier du 34e Groupe-brigade du Canada. «J’y ai œuvré jusqu’en 2010, année où j’ai pris ma retraite de la vie militaire.»

Un déploiement qui change une vie

Le vétéran raconte qu’un déploiement de quelques semaines, effectué en 2007, en Afghanistan, a littéralement changé le cours de son existence et s’est avéré la période la plus difficile de toute sa vie. «C’est l’année où il y a eu le plus de blessés et de morts dans ce coin du globe. Chaque jour, j’étais confronté au deuil et constamment choqué par les corps affreusement mutilés qu’on me demandait de bénir. Avec mon travail civil de ministre du culte, j’avais souvent côtoyé des gens malades et la mort, mais cela n’avait rien à voir avec les atrocités que j’ai pu voir là-bas.»

Étant padre, le vétéran ne portait jamais d’arme sur lui. «Je ne m’étais jamais senti aussi vulnérable que pendant ces semaines de déploiement.»

À son retour au pays, Michel Martin n’était plus le même. «Je faisais des cauchemars toutes les nuits. Je rêvais qu’on me tirait dessus. Je me réveillais complètement détrempé. Je n’allais pas bien et j’avais de plus en plus d’idées noires très sérieuses. Je crois que Dieu m’a réchappé de justesse.»

Un nouveau départ

Quelques mois après son retour au pays, Michel Martin a rencontré un

frère d’armes qui, en quelque sorte, lui a permis de prendre un nouveau départ. «Il a tout de suite vu dans mes yeux que cela n’allait pas pour moi. Il m’a alors dit qu’il viendrait me chercher le lendemain matin pour m’amener à un organisme de soutien pour militaires et vétérans ainsi qu’à une rencontre du regroupement Vétérans UN-NATO de Saint-Jean-sur-Richelieu.»

Les gens rencontrés sur place ont tout de suite accepté le vétéran. «Ils comprenaient ce que je vivais et les particularités des blessures de stress opérationnel. Ils étaient passés par là eux aussi. Ils m’ont vraiment pris en charge par des encouragements, des mots sur Messenger, et de l’écoute attentive. Petit à petit, j’ai commencé à me rétablir et à redevenir quasiment fonctionnel,» dit-il avec un brin d’humour.

Le regroupement Vétérans UN-NATO

En 2010, il a rejoint officiellement le regroupement Vétérans UN-NATO de Saint-Jean-sur-Richelieu. Ce dernier s'adresse aux militaires actifs ou retraités ayant pris part à une ou plusieurs missions de l'ONU ou de l'OTAN. «Je suis devenu le padre du regroupement.» Quelques années plus tard, apprenant qu’un regroupement similaire allait être créé dans la ville de Granby, il a demandé à y être transféré.

Le vétéran explique qu’être padre pour Vétérans UN-NATO Canada est sensiblement la même chose qu’être padre au sein d’une unité des FAC. «Nous sommes là pour écouter les membres du regroupement quand ils en ont besoin. Très souvent, mes contacts me sont référés par des frères et sœurs d’armes concernés, par simple écoute ou par observation.» Le regroupement participe aussi à divers événements annuels tels que les cérémonies du jour du Souvenir et de la Bataille de l’Atlantique.

Très apprécié pour son travail, le vétéran a rapidement été nommé padre provincial de Vétérans UN-NATO Canada.

Padre national

Aujourd’hui, Michel Martin est convaincu qu’il a vécu ses épreuves pour mieux aider ses frères d’armes. «Le fait que je sois passé par le même chemin qu’eux est rassurant pour les vétérans qui se confient à moi.» Bien qu’il conservera des séquelles toute sa vie de son passage en Afghanistan, le padre est aujourd’hui en paix avec lui-même.

Le 20 mai, lors du regroupement annuel de Vétérans UN-NATO Canada qui s’est tenu à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac pour la bénédiction des motos, Michel Martin a reçu son insigne de padre national. «On m’a demandé de représenter les padres de tous les regroupements de Vétérans UN-NATO Canada. J’ai accepté avec plaisir! Je me sens en mesure d’occuper une telle fonction. Pour moi, c’est un défi intéressant qui me permettra de poursuivre ce que je faisais déjà au niveau national et local. Le fait d’avoir une voix au niveau national et de pouvoir y apporter non pas ma sagesse, mais celle qui vient d’en haut, est pour moi une opportunité.»

VÉTÉRANS UN-NATO CANADA

Michel Martin (à gauche) recevant l’insigne de padre national du regroupement Vétérans UNNATO Canada des mains de Sylvain Bérard, président national.

VOTRE FAMILLE vient d’arriver dans la région?

|Yves Bélanger, Servir

Les mutations font partie de la vie militaire. Heureusement, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal est là pour s’assurer que tous ces changements se passent le mieux possible pour les familles concernées.

Marie-Belle Meunier, agente de bénévolat, et Maude Laflamme, agente à l’intégration communautaire au CRFM de la région de Montréal, indiquent qu’elles communiquent avec les familles avant même qu’elles soient mutées dans notre région afin de briser la glace. «Nous recevons toujours la liste des familles qui déménageront sous peu pour s’installer ici. Nous leur présentons les services que nous pouvons leur offrir à leur arrivée pour tenter de diminuer leur niveau de stress», mentionne Mme Laflamme. Elle mentionne qu’au fil des ans, elle a vu des familles pour qui déménager, changer de région est devenue une véritable routine. «Toutefois, pour d’autres, cela est un cauchemar. Elles ne savent pas par où commencer.»

En plus des tracas du déménagement, les conjoints et conjointes de militaires doivent aussi vivre le stress de trouver un boulot dans leur nouvelle région. «Heureusement, le CRFM offre de l’aide en matière de recherche d’emploi», rappelle Mme Laflamme.

Marie-Belle Meunier ajoute pour sa part que pour les familles de militaires qui arrivent d’un peu partout au Canada pour s’installer dans la région de Montréal, la barrière de la langue peut être un facteur de stress important. «Le fait qu’on les appelle et qu’on leur parle des cours d’apprentissage du français est très rassurant pour elles.»

Étant toutes deux femmes de militaires, les agentes expliquent qu’elles connaissent les enjeux d’un déménagement. «Pour les conjoints et

conjointes que nous appelons, c’est un élément rassurant. Les gens sont contents de parler avec quelqu’un qui a vécu la même chose», signale Mme Meunier.

Briser l’isolement

Une fois que les familles sont déménagées dans la région de Montréal, les portes du CRFM leur sont grandes ouvertes. «Souvent, j’invite les conjoints et conjointes à participer aux matinées bénévoles ou à d’autres activités. C’est une excellente façon de sortir de chez soi, de développer des liens d’amitié et de se faire des contacts», rappelle Mme Meunier.

Elle poursuit en indiquant qu’il lui arrive régulièrement de visiter les familles qui vivent dans le secteur des unités résidentielles de logements de Saint-Hubert, communément appelées PMQ. «On va marcher ou on organise une activité. C’est bon pour ces gens de briser leur isolement.»

Elle termine en mentionnant que pour les enfants, le CRFM est également une excellente façon de créer des liens avec d’autres et de développer des amitiés.

DÉCOUVREZ LES SERVICES D’INTÉGRATION COMMUNAUTAIRE DU CRFM

Marie-Belle Meunier, agente de bénévolat au CRFM de la région de Montréal.

PHOTO: COURTOISIE

Maude Laflamme, agente à l’intégration communautaire au CRFM de la région de Montréal.

PHOTO: COURTOISIE

PLUS DE MILITAIRES CONSULTENT EN SANTÉ MENTALE

|Yves Bélanger, Servir

La plus grande sensibilisation effectuée au fil des ans au sujet de la santé mentale ainsi que les trois ans de pandémie de la COVID-19 ont eu des effets importants sur le nombre de demandes de service effectuées aux départements de santé mentale du 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes (41 C Svc S FC).

Gestion de l’anxiété, symptômes de dépression, crises familiales et problèmes au travail sont parmi les problématiques les plus fréquentes pour lesquelles les militaires souhaitent consulter aux cliniques médicales des garnisons Saint-Jean et Montréal. «C’est pas mal le reflet de ce qui se vit au sein de la population civile. La dépression, les troubles anxieux et d’adaptation occupent une grande place au niveau des demandes de service», explique Myriam Bouthillette, gestionnaire du département de santé mentale à la garnison Saint-Jean.

Elle explique que le nombre de demandes pour obtenir des services dans son département a beaucoup augmenté au cours des deux dernières années. «La pandémie a beaucoup affecté le moral des gens. Les gens sont de moins en moins flexibles dans la vie en général. Leur niveau de tolérance à une multitude de choses a grandement diminué et c’est le contraire pour l’anxiété. Les militaires ne font pas exception à la règle.»

Elle mentionne que ces derniers veulent donc rencontrer des intervenants psychosociaux pour trouver des outils qui les aideront à passer plus facilement à travers cette mauvaise période. «D’un côté, c’est une bonne nouvelle, car cela signifie que nos gens se prennent en main plus rapidement. Ils n’attendent pas nécessairement d’être au bout du rouleau

avant de passer à l’action.»

Elle ajoute que de plus en plus d’hommes souhaitent avoir de l’aide au niveau de la santé mentale. «Cela démontre que la clientèle masculine commence à comprendre que demander de l’aide à ce niveau n’est pas un signe de faiblesse.»

Il y a déjà des solutions!

La liste d’attente représente un défi, mais Myriam Bouthillette a déjà des solutions. «Par exemple, l’équipe et moi, on s’est rendu compte qu’il y a un bon nombre de cas de gestion de l’anxiété. Nous avons donc pensé inviter ces personnes dans une session de groupe. Ce sera aussi efficace que si nous recevions chacune de ces personnes individuellement. En plus, cela peut être très bénéfique pour elles de constater que d’autres personnes sont aux prises avec des problématiques similaires. L’échange entre ces militaires sera très bénéfique.»

Un projet pilote de groupe est aussi à venir, notamment avec les candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. «Eux aussi vivent souvent le même type de difficultés. En créant des groupes, ce sera plus facile de leur apporter de l’aide rapidement.»

La gestionnaire, qui est travailleuse sociale, rappelle que plus les gens qui vivent des difficultés psychosociales sont pris en charge rapidement, plus il est facile de les aider à trouver des solutions. «Les risques que les situations se détériorent au point de générer des crises sont beaucoup amoindris.»

Clinique médicale garnison Saint-Jean 450 358-7099 # 7798

Clinique médicale garnison Montréal 514 252-2777 # 4668

Ligne d’assistance du 34e Groupe-brigade du Canada

1 844 423-4769

Programme d’aide aux membre des Forces armées canadiennes 1 800 268-7708

Programme de soutien social aux blessures de stress opérationnel 1 800 883-6094

L’union fait la force

Myriam Bouthillette explique que depuis plusieurs mois, l’équipe du département de santé mentale collabore avec celles de la Promotion de la santé et de l’aumônerie. «Cela nous permet d’optimiser la qualité des services que nous offrons tous. Nos approches sont complémentaires, la collaboration nous permet donc de miser sur la force de chacune des équipes de travail pour offrir des soins de qualité et complets. Cette collaboration permet également que les gens soient dirigés dans le bon service plus rapidement.»

Elle ajoute que les diverses chaînes de commandement travaillent également en collaboration avec son équipe. «Nous avons une grande aide et ouverture de ce côté-là. C’est bien, car plus nous travaillons en équipe, plus notre clientèle est gagnante.»

Le personnel dédié à la santé mentale pour la région de Montréal

Garnison Saint-Jean

Le département de santé mentale compte 13 personnes. Elles sont affectées à deux programmes:

• Les services psychosociaux qui comptent sept travailleurs sociaux, un militaire et six employés civils.

• Les services de santé mentale générale qui comptent une psychiatre (employée civile), trois infirmières (deux employées civiles et une militaire) et deux psychologues (employées civiles)

Garnison Montréal

Le département de santé mentale compte cinq personnes: un psychiatre (employé civil), une psychologue (employée civile), un infirmier en santé mentale (employé civil) et deux travailleurs sociaux (employés civils).

Régions (Sherbrooke, Rouyn, Hull, etc)

Elles sont desservies par les garnisons Saint-Jean et Montréal.

Travailleuse sociale de formation, Myriam Bouthillette est gestionnaire du Département de santé mentale au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes - Saint-Jean.

PHOTO: YVES BÉLANGER

Si vous êtes militaire et que vous avez besoin d’aide

RENDRE HOMMAGE aux

militaires estriens disparus

VOTRE PISCINE passe-t-elle le test?

|Maxime Brouillard, spécialiste, Promotion de la santé

L’été est à nos portes! C’est l’heure de sortir nos maillots de bain et de gonfler nos jouets flottants pour profiter de l’un de nos loisirs familiaux favoris: la baignade à la maison!

Au cours des dernières années, vous avez peut-être dépensé quelques dollars pour créer une ambiance zen, chic, urbaine ou tropicale autour de votre piscine. Bien que l’ajout d’un palmier, d’une terrasse ou d’une chute d’eau puisse agrémenter votre expérience-baignade, vous êtes-vous assurés que votre piscine est sécuritaire? Pour vous guider, soumettez-vous au jeu des 10 erreurs de la Société de sauvetage du Québec. Certaines règles vous sembleront évidentes, mais d’autres pourraient vous surprendre!

En plus du jeu, le site regorge d’informations fort importantes pour vous aider à profiter de votre piscine en toute sécurité. Bon été et bonne baignade!

|Gilles Samson, membre de la filiale 10 de la Légion royale canadienne et de l’unité 318 de ANAVETS Chaque année, les membres de l’unité 318 d’Anciens combattants de l’Armée, de la Marine et des Forces aériennes au Canada (ANAVETS) rendent hommage à un vétéran inhumé dans l’un des cimetières de la région de Lennoxville, ainsi qu’à tous les membres décédés au cours de la dernière année. Cette année, il s’agissait de Henry Langevin, le père de Keith Langevin, un membre de l’unité 318, inhumé au cimetière Saint-Antoine.

Un travail de mémoire

Au cours de la cérémonie, Bertand Lapointe a remis à Peter Goodin, président de l’unité 318, une liste comportant les noms de 180 vétérans inhumés aux cimetières Malvern et Saint-Antoine. M. Lapointe a également dénombré et photographié les pierres tombales ou les marqueurs et a inscrit toutes ces informations sur la liste. Celle-ci sera complétée au fil du temps.

Bénévole dévoué, M. Lapointe visite tous les cimetières des Cantons-de-l’Est et nourrit les membres de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est qui font de la recherche et rédigent les biographies des vétérans estriens. Les publications qui en découlent sont déposées auprès de Bibliothèque et archives Canada et de Banque et archives nationales du Québec.

La communauté militaire peut être fière de pouvoir compter depuis 2017 sur la collaboration de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, la filiale 10 et l’unité 318 pour rendre hommage aux vétéranes et aux vétérans estriens.

Cérémonie en hommage au vétéran Henry Langevin. De gauche à droite: Linda Caron, vice-présidente nationale de ANAVETS, Peter Goodin, président de l’unité 318, Guy Marchessault, président de la filiale 10, Bertrand Lapointe, archiviste à la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, Brady Smith, 1er vice-président de l’unité 318, et Rachel Lacombe, directrice des communications de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.

PHOTO: GILLES SAMSON

SOUMETTEZ-VOUS AU TEST!

La musique de l’ELRFC à l’honneur

Cet été, l’ensemble musical de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) présentera différents concerts. Si vous souhaitez assister à l’un d’entre eux, voici l’horaire:

• 1 juillet - 18 h 55: Fête du Canada, parc Gerry-Boulet, Saint-Jean-sur-Richelieu

• 13 juillet - 18 h 30: parc Honoré-Mercier, Saint-Jean-sur-Richelieu (Iberville)

• 19 juillet - heure à confirmer: auditorium de Verdun, Verdun

• 20 juillet - 18 h 30: parc Gabriel-Marchand, Saint-Jean-sur-Richelieu

• 22 juillet - 14 h 30: Fort Lennox, Île-aux-Noix

• 27 juillet - 18 h 30: Fort Chambly, Chambly

• 6 août - 13 h 30: Grand-prix de Trois-Rivières

• 9 août - heure à confirmer: Parade de l’ONU, Saint-Jean-sur-Richelieu

• 10 août - 18 h 30: Jeux de la Légion, Sherbrooke

• 24 août - 19 h: Été Show, Saint-Jean-sur-Richelieu

• 27 août - heure à confirmer: Boom de l’été, Saint-Jean-sur-Richelieu

Pour information: Christine.geoffrion@forces.gc.ca

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Des tournois de sports électroniques pour les jeunes

Jusqu’en juillet, des tournois communautaires (FIFA23, NHL23, League of Legends, VALORANT et Marvel Snap) auront lieu les fins de semaine. Ils sont ouverts aux joueurs de tous les niveaux et proposeront des prix.

Mission Jeux de l’ARC a été conçu spécialement pour les jeunes. Il leur offre un espace inclusif, ouvert et sécuritaire. Son objectif est de leur permettre d’acquérir des compétences technologiques, de développer des liens sociaux et de les encourager à poursuivre des études supérieures en sciences, technologie, informatique et mathématiques.

Afin de souligner le centenaire de l’Aviation royale canadienne (ARC), les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes s’associent à Battlefy, la principale plateforme destinée aux sports électroniques, pour lancer Mission Jeux de l’ARC

La Personnelle et BMO se sont également associés à l’événement. Chaque mois, BMO diffusera sur sa chaîne Twitch «BMO NXT LVL» du contenu mettant en vedette les gagnants des tournois du mois précédent, mettant ainsi de l’avant leur talent et leurs performances.

Visitez le Musée virtuel du NCSM Donnacona

Dans le cadre du 100e anniversaire de la Réserve navale de la Marine royale canadienne, le Navire canadien de Sa Majesté Donnacona propose un musée virtuel présentant sa collection d'artefacts, d'articles et d'images. On y raconte l'histoire du NCSM Donnacona depuis la création de la Réserve navale jusqu'à cette année de célébration du Centenaire. Ce portrait des 100 dernières années de service naval a été conçu et réalisé sous la direction du matelot de 1re classe (ret.) Karin-Ann Goral, enseigne de vaisseau de 2e classe Richard Eiser et Isabelle Goral.

Merci pour votre initiative!

Trouvant que l’entrée principale du Détachement Saint-Jean de l’École des langues des Forces canadiennes à la garnison Saint-Jean manquait de couleurs estivales, les enseignants Michael Hind et Alexis Audet ont invité une quinzaine de collègues à fleurir les bacs en béton situés de chaque côté de l’entrée. Récemment, tous se sont réunis à l’heure du dîner pour planter de magnifiques fleurs, une initiative qui fait le bonheur de tous ceux et celles qui circulent dans ce secteur.

Une soirée spéciale pour les candidats de l’ELRFC

Au cours de la soirée du 2 juin, 70 candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) ont participé à la Disco silencieuse organisée par l’équipe des loisirs de la garnison Saint-Jean. L’événement a eu lieu mess O’Mega dans le cadre de Juin, mois des loisirs. Munis d’écouteurs sans fil, les participants ont eu beaucoup de plaisir à danser et effectuer des «combats de danse».

À l'agenda

Atelier Vie militaire 101

Mercredi 21 juin - 18 h 45 à 20 h 45 Lieu: à déterminer

Proches parents et famille immédiate d’un militaire Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal offre cet atelier pour mieux comprendre le mode de vie militaire ainsi que les services offerts aux familles des militaires. L’atelier sera offert en français. Inscription avant le 19 juin.

Information

Saint-Hubert : 450 462-8777 # 6810

Activités estivales pour les jeunes

À compter du 27 juin - selon l’horaire établi

Centre d’intégration communautaire jeunesse (Loft), Saint-Hubert Pour les enfants de militaires de 5 à 12 ans

Gratuit

Cet été, le Centre d’intégration communautaire jeunesse du Centre de ressources pour les familles de militaires de la région de Montréal sera ouvert à la demijournée (avant-midi et/ou après-midi), pour offrir des activités stimulantes et intéressantes aux enfants. L’inscription se fait à la semaine, à partir du mercredi précédent la semaine d’activités. L’heure du dîner n’est pas prise en charge par l’organisme.

Information:

Saint-Hubert: 450 462-8777 # 6810

Garnison Saint-Jean: 450 358-7099 # 7955

Atelier de peinture acrylique

Samedi 5 août, de 13 h à 16 h CRFM (garnison Saint-Jean)

Pour les conjoint(e)s et enfants de militaires et plus proches parents d’un militaire

Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) propose une activité afin de permettre aux participants de partager leurs conseils et leur expérience en matière de déploiement et de réaliser une peinture sur bois.

Inscription avant le jeudi 3 août.

31 août

Lieu: à déterminer

Pour les parents de familles militaires

Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires propose cet atelier afin de soutenir les parents dans la mise en place de stratégies qui favorisent une bonne estime personnelle chez les enfants. L’atelier sera animé par la psychoéducatrice Stéphanie Deslauriers et sera axé sur les enfants âgés de 0 à 10 ans.

PHOTO : COURTOISIE

PHOTO : COURTOISIE

Atelier sur l’estime de soi chez les enfants

Le sergent Nilsson honore ses ancêtres et la nature grâce à la SPIRITUALITÉ VIKING

|Yves Bélanger, Servir

Sergent Nikolaus Nilsson, instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) est adepte de paganisme nordique, communément appelé spiritualité nordique ancienne.

Le militaire mentionne que le paganisme nordique est un des noms donnés à sa religion. D’autres utilisent les noms Asatru, Vanatru, Rokkatru, Odinisme et Heathenry. «Chaque pratique est légèrement différente l’une de l’autre, mais partage la même base. Cette religion est décentralisée et très ouverte à chaque personne ou groupe qui y adhère.» Aucun prêtre, ni dogme, ni lieu de culte n’est lié à cette religion.

Le paganisme nordique couvre l'ensemble des croyances et des pratiques religieuses des peuples scandinaves. Celles-ci ont fait leur apparition vers les années 700 pour disparaître vers l’an 1050, lorsque la civilisation viking s’est christianisée. Sgt Nilsson explique que ce sont des frères d’armes qui lui ont fait découvrir cette forme de spiritualité. «C’est difficile pour moi de déterminer l’année où j’ai réellement adhéré, car cela a été pour moi un processus graduel.»

Pour garder contact avec ses ancêtres

Le militaire raconte qu’étant d'origine scandinave, cette spiritualité lui permet de se connecter avec ses ancêtres d'une manière que les religions

chrétiennes ne lui permettaient pas. «La plupart des rites que je pratique ont un lien avec le culte des ancêtres et de la nature en offrant, par exemple, de petites offrandes. Des écrits expriment que certains morts seraient restés sur la Terre en tant qu'elfes ou revenants de la terre. Les deux sont donc très étroitement liés.»

Il ajoute que la forme la plus répandue de vénération des ancêtres est de les garder dans la conscience collective en transmettant leurs histoires et leurs leçons. «Nous les remercierons, généralement lors de la fête nommée Alfablot qui a lieu à la fin de l’automne.»

Sgt Nilsson explique qu’il est généralement entendu que même si les humains occupent la Terre, ils ne la possèdent pas. «Nous devons demander la permission et faire une offrande aux esprits de la Terre avant de l'utiliser. Il faut obtenir la bénédiction des dieux. Par exemple, avant de planter un jardin, une petite offrande et une prière sont faites afin de demander leur bénédiction.»

Le paganisme nordique couvre l'ensemble des croyances et des pratiques religieuses des peuples scandinaves.

Ornement viking, dans le style Oseberg ILLUSTRATION: JONAS LAU

Il y a plusieurs divinités, vivantes ou non

II ajoute que les adeptes du paganisme nordique sont polythéistes. «Nous croyons aux divinités nordiques sous diverses formes.» Sgt Nilsson ajoute que cette religion se veut animiste. «Pour nous, tous les êtres vivants et certains êtres non vivants ont un esprit ou une âme. Nous croyons aussi en une vie après la mort qui est très différente de celle de la vie chrétienne.»

Pour les païens, le soi est composé de plusieurs parties et certaines d’entre elles survivent après la mort ou se réincarnent. «La plupart des morts iraient à Hel, un autre royaume où nous sommes réunis avec notre peuple et continuons à vivre comme nous le ferions dans la vie.»

Pour les païens morts au combat et choisis par Odin et les Valkyries, il y a le Valhalla. «Folkvang est pour sa part un lieu destiné à ceux qui sont tombés au combat, mais qui n'ont pas été choisis par Odin.»

Sgt Nilsson explique qu’il n'y a pas d'aspect de récompense et de punition dans l'au-delà. «On pense généralement qu'il affecte notre Hamingja. C’est la partie de nous qui se réincarne. Elle oriente notre vie et celle de nos descendants, positivement ou négativement.»

Neuf nobles vertus sont aussi au cœur du paganisme nordique. «Il y a le courage, la vérité, l’honneur, la fidélité, la discipline, l’hospitalité, le dévouement, la persévérance, la vigueur et la confiance en soi.»

À quoi ressemblent les rites?

Des rites comme le baptême, le mariage ou les funérailles existent dans la religion viking, mais ne prennent pas la même forme que dans la chrétienté. «La cérémonie la plus proche d'un baptême est lorsque le père se met en position assise sur les genoux pour signifier qu’il accepte un enfant comme le sien. Nous avons aussi nos propres célébrations matrimoniales et funéraires.»

Dans le paganisme nordique, les mariages ont lieu le vendredi, en l'honneur de Frigga, la déesse du mariage et de la fertilité. «Cela dure

trois jours ou plus. La mariée est assistée par des parents mariés et le marié fait une cérémonie à l'épée avec les hommes mariés. Ensuite, la mariée et le marié se réunissent et placent les anneaux sur la poignée de l'épée. Ils s'adressent aux dieux avant de tenir un grand festin.»

Pour les funérailles, les morts sont incinérés ou enterrés. Il y a ensuite une fête en leur honneur. Sgt Nilsson mentionne que chaque enterrement sera très différent selon la personne. «L'enterrement à côté de la famille est très important pour certains, la dispersion des cendres est importante pour d'autres. Dans mon cas, je serai incinéré et mes cendres seront enterrées sous un arbre spécifique où se trouvait notre ferme familiale.»

Les païens peuvent, dans certaines occasions, lancer des runes (des outils de prédiction) ou pratiquer le seidr, une magie permettant de jeter des sorts ou de prédire l’avenir.

Sgt Nilsson a assisté à certains rituels avec de petits groupes. Il préfère toutefois être seul pour pratiquer sa religion. «Des membres de ma famille ont manifesté de l'intérêt envers mes croyances, mais je ne leur impose rien. Pour l’instant, je suis le seul véritable adepte de paganisme nordique de la famille.»

Beaucoup d'anciennes traditions, telles que le sacrifice d'animaux, ne peuvent plus être pratiquées aujourd'hui.

Une spiritualité favorable à la diversité

Sgt Nilsson dit sentir que sa religion est bien acceptée au sein des Forces armées canadiennes et de ses proches. «Généralement, je ne sens aucun préjugé au sein de mon équipe travail.» Il ajoute que la communauté païenne est inclusive et ouverte à toute la population. «La plupart des membres ont signé la Déclaration des actes (Déclaration 127) qui renonce à la discrimination au sein de la communauté.»

En ce qui concerne le tatouage, Sgt Nilsson indique qu’il n’y a rien de mentionné à ce sujet dans les écrits. «Il n'y a aucune preuve que le tatouage était couramment pratiqué par nos ancêtres vikings. De nombreux pratiquants, moi y compris, se font toutefois tatouer des images ou symboles qui ont une signification importante pour eux-mêmes ou leurs proches.»

*Relatif à une religion polythéiste (par opposition au christianisme, à l'islam, au judaïsme).

Pour mieux comprendre le paganisme nordique

Il existe diverses sources intéressantes pour les personnes intéressées par la religion :

Norse Mythology for Smart People

Toute l’Islande

The Troth

Youtube : Ocean Keltoi

Youtube : Wolf The Red

Youtube : Norse Magic and

Beliefs

Sergent Nikolaus Nilsson est instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

PHOTO: ELFRC

Félicitations! FÉLICITATIONS !

En plus de ses fonctions de gestionnaire supérieur adjoint des PSP, M. Despars a assumé les fonctions de chargé de projet interne pour la construction du nouveau centre sportif de la garnison Saint-Jean. Il a fait preuve d’un fort esprit d’innovation, d’initiative et de travail d’équipe.

Il a également mis sur pied un programme de formation structuré pour les employés et les fondements d’un programme de reconnaissance interne. En novembre 2022, il s’est rendu à Cologne à titre de responsable du séjour de décompression pour l’Opération IMPACT.

Le même mois, il a reçu la pièce commémorative du Directeur général – Sécurité de la défense des mains du brigadier-général Denis Boucher pour la structure exemplaire de gouvernance qu’il a mise en place concernant les risques pour la sécurité, plus spécifiquement la planification des programmes, des opérations et des activités d’unité.

Amélie Côté

Mention élogieuse du commandant de la Force opérationnelle en Lettonie. À titre de membre de l’équipe de conditionnement physique, sports et loisirs, Mme Côté a démontré une performance exceptionnelle et a grandement contribué à maintenir les troupes motivées et en bonne forme

Décoration des FC

Pièce du commandant du GS 2 Div C pour son dévouement hors du commun alors qu’elle occupait les fonctions de commandant adjoint

Vos remises n’ont pas été publiées? Elles le seront dans une édition ultérieure.

Vous souhaitez nous faire parvenir vos remises? Écrivez à servir@forces.gc.ca

Sgt Joanie Couture Svc Corp

Étienne-David Fortin PSP Certificat de reconnaissance pour 15 ans de service

Benoit Fortin PSP Certificat de reconnaissance pour 20 ans de service

Alexandre Lévesque-Allaire PSP Récompense niveau Platine à l’évaluation FORCE

Kathleen Laperle PSP Récompense niveau Platine à l’évaluation FORCE

Victor Caron-Clément PSP Récompense niveau Platine à l’évaluation FORCE

Marika Gosselin PSP Récompense niveau Platine à l’évaluation FORCE

Mathieu Doucet PSP Récompense niveau Platine à l’évaluation FORCE

Mat 1 Joshua Rose Départ dans la dignité après 12 années de service

Cplc Marie-Ève Pelletier Départ dans la dignité après 14 années de service

Cplc Zi Wang Chen Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Lt Walid El-Zalat Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Capt Tristan Dessureault Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Capt Gary-James Johnston Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Cpl Elena Abramov Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Cpl Adou Akré Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Cpl Karine Bernatchez Svc Corp – GS 2 Div C  Décoration des FC

Cpl Ning Han Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Cpl Hugue-Ernst Marceus Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Cpl Mélanie Richard Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Lt Patrice Mbida Bekolo Svc Corp – GS 2 Div C  Promotion

Sébastien Despars PSP Prix du CEMD pour réalisations insignes 2022

UNE PREMIÈRE PLACE EN CHEERLEADING pour matelot de 3e classe

|Yves Bélanger, Servir

Le cheerleading n’est pas uniquement une discipline sportive mise de l’avant pendant les matchs de football. C’est également un sport de compétition. Matelot de 3e classe Justin Trevail, qui travaille en logistique dans le domaine des ressources humaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), et son équipe ont gagné la première place de la catégorie International Open Large coed – Level 5 à la compétition mondiale de cheerleading qui s’est déroulée à Orlando du 20 au 26 avril.

Mat 3 Trevail a commencé à pratiquer le cheerleading en 2010 alors qu’il était à l’école secondaire. «C’est la fille que je fréquentais à l’époque qui m’a un peu tordu le bras pour que j’aille avec elle aux pratiques. Je suis vite tombé en amour avec ce sport qui est un véritable défi physique.»

Même s’il était un peu âgé (16 ans) pour apprendre les bases du cheerleading, il a vite su comment lever, retourner et lancer les filles de son équipe.

En 2014, lors de son arrivée à Montréal, il est devenu membre de l’équipe Notorious du gym montréalais Flyers Allstarz. Mat 3 Trevail mentionne que son équipe a une excellente réputation au niveau de la compétition internationale. «Cela fait quatre années d’affilée que nous récoltons l’or dans la catégorie International Open Large coed – Level 5.»

Un sport exigeant

Le cheerleading est une discipline sportive des plus exigeantes. Au niveau compétitif, ça l’est encore plus. «Une chorégraphie de compétition dure deux minutes et demie. C’est beaucoup plus élaboré et plus intense physiquement. Dès que la musique commence, nous bougeons sans arrêt.

Justin Trevail

On danse, on soulève les filles, on les fait tourner, en plus de les lancer à de bonnes distances.»

Mat 3 Trevail est également membre de l’équipe de cheerleaders du club de football Les Alouettes de la Ligue canadienne de football. «Ma conjointe performe également au sein de cette équipe.»

Ces implications exigent de lui une grande disponibilité. «Avec Nororious, nous avons entre six et neuf heures de pratique hebdomadaire. Du côté des Alouettes, nous avons un entraînement de trois heures toutes les semaines. Quand il me reste du temps libre, j’en profite pour aller au gym et faire des exercices de musculation.»

Il raconte qu’il aime bien son travail pour les Alouettes. «C’est très différent des chorégraphies pour la compétition. C’est davantage un spectacle. Les mouvements sont plus simples et l’objectif est de créer une ambiance festive pour le public.»

Devenir entraîneur

Âgé de 30 ans, Mat 3 Trevail sait bien que sa carrière de cheerleader tire bientôt à sa fin. Il ne compte pas mettre pour autant cette discipline sportive de côté. «J’ai commencé récemment à entraîner des équipes et j’aime ça. Je compte poursuivre dans ce domaine quand je me prendrai ma retraite du niveau compétitif.»

Du côté de sa carrière militaire, il étudie actuellement pour obtenir un baccalauréat en administration des affaires de l’université Concordia. «Je souhaite postuler au programme de formation universitaire à l’intention des militaires du rang afin d’étudier à temps plein.» Une fois son diplôme obtenu, il compte obtenir sa commission d’officier.

Matelot de 3e classe Justin Trevail, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, et son équipe ont gagné la première place de la catégorie International Open Large Coed – Level 5 à la compétition mondiale 2023 de cheerleading.

PHOTO: COURTOISIE

Matelot de 3e classe Justin Trevail pratique le cheerleading depuis seulement 13 ans.

PHOTO: COURTOISIE

ILS ONT RELEVÉ LE DÉFI

|Yves Bélanger, Servir

Le 25 mai, 72 militaires étaient présents à la garnison Montréal afin de participer au Triathlon PSP. Ils se sont donnés à fond pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Plusieurs des participants provenaient de la 3e Unité de soutien du Canada et du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes. Ils ont profité de l’occasion pour effectuer leur entraînement physique d’équipe. «Nous avons également eu quelques participants des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, du 202e Dépôt d’ateliers et du Quartier général de la 2e Division du Canada», indique Benoît Laurin-Jolicoeur, coordonnateur du conditionnement physique, sport et loisir à la garnison Montréal.

Celui-ci soutient que l’activité s’est déroulée à merveille et que la météo était parfaite pour un tel événement. «Nous sommes très satisfaits du taux de participation.»

Au cours de l’activité, chaque participant devait effectuer 1,5 km au vélo stationnaire, suivi de deux km au rameur avant d’effectuer une course de 1,2 km.

Les participants les plus rapides

Hommes

1re place Lieutenant-colonel Mohamad Shamas, 3e Unité de soutien du Canada

2e place Caporal Justin Beauvais, 202e Dépôt d’ateliers

3e place (égalité) Adjudant-maître Olivier Trépanier, 3e Unité de soutien du Canada

caporal Niko Pagé, 3e Unité de soutien du Canada

Femmes

1re place Caporale Meggy Bélair, 3e Unité de soutien du Canada

2e place Adjudante-maître Marie-Claude Pellerin, 25e Dépôt d’approvisionnement

3e place

Caporale Jessica Joanisse, 3e Unité de soutien du Canada

1|Les participants ont tout donné pour effectuer leur 2 km au rameur, le plus rapidement possible.

2|Lieutenant-colonel Mohamad Shamas, commandant de la 3e Unité de soutien du Canada, a terminé au premier rang chez les hommes.

USC

3|Caporale Meggy Bélair, de la 3e Unité de soutien du Canada, a terminé en première place chez les femmes.

VOX POP

4|Aviateur Dmitri Therrien, de la 3e Unité de soutien du Canada, lors de son tour au rameur.

USC

5|Caporal-chef Stéphane Côté, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, effectuant son 1,5 km au vélo.

PHOTO: YVES BÉLANGER

PHOTO: CPL MAXIME TREMBLAY, 3

PHOTO: CPL MAXIME TREMBLAY, 3 USC

PHOTO: CPL MAXIME TREMBLAY, 3

PHOTO: YVES BÉLANGER

LA COURSE DU COMMANDANT est

de retour!

|ELRFC ELRFC

Le 23 mai dernier, la tradition de la course du commandant reprenait en force à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) après un ralentissement de près de trois ans en raison de la pandémie.

Chaque année, cette course de 3,7 km a lieu d’une à quatre reprises entre mai et octobre. Elle a comme objectif de bâtir l’esprit de corps chez les candidats, de promouvoir le bien-être ainsi que la santé physique. Elle réunit tous les candidats présents au moment de la course ainsi que le personnel militaire. C’est donc dire que la course réunit plus de 450 personnes pour un même motif : la santé.

Santé physique

Lieutenant-colonel Chung Wong poursuit cette activité, la deuxième depuis son arrivée en poste en juin 2022. «La santé physique est maintenant l’un des quatre piliers de l’entraînement de base. L’exercice a toujours été important, ce l’est encore plus aujourd’hui», précise le commandant.

De plus, cet événement d’envergure n’est pas destiné qu’aux candidats. En effet, les instructeurs et membres du personnel militaire participent à la course, ce qui démontre aux candidats l’importance de maintenir une bonne santé, quel que soit le grade ou le métier. Mentionnons que cet événement est supervisé par une équipe de conditionnement physique des Programmes de soutien du personnel, dans une optique de prévention des blessures.

Esprit de corps

L’esprit de corps, c’est le lien qui se crée entre les candidats et les Forces armées canadiennes, mais aussi entre les candidats eux-mêmes. Pendant l’entraînement, les candidats doivent se soutenir, s’encourager, s’entraider, et ce soutien mutuel est essentiel pour réussir. La course du commandant est donc une excellente opportunité de solidifier ce lien, car il est propice aux encouragements réciproques.

D’autres courses du commandant suivront au courant de l’année. Les dates restent à être fixées.

PLUS DE PHOTOS

Quelque 450 personnes, membres du personnel et candidats, ont participé à la première course du commandant de l’année.

Tous les participants de la course se sont rassemblés à 5h30 pour les exercices d’échauffement

CINQ COUREURS NOUS REPRÉSENTENT au Championnat national

de course des FC

|Yves Bélanger, Servir

Cinq athlètes militaires de la région de Montréal étaient présents au Championnat national de course des Forces canadiennes qui a eu lieu à Ottawa les 27 et 28 mai. Trois d’entre eux ont partagé leurs impressions avec Servir.

Élève-officier Maximilien Filion

Cet étudiant du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) a terminé en première place au 5 km chez les hommes de moins de 19 ans. Interrogé sur sa performance, le jeune athlète mentionne que la chaleur intense a été un inconvénient pour tous les coureurs au cours de la journée. «C’était beaucoup plus difficile physiquement. Heureusement, j’étais bien entraîné.»

Bien qu’il espérait obtenir un excellent résultat, Élof Filion ne s’attendait pas à terminer en première place parmi les coureurs de sa tranche d’âge. «Cela a été une belle surprise. D’ailleurs, tous mes confrères et consœurs du CMR Saint-Jean ont obtenu un bon classement dans leur catégorie.»

Élof Fillion passe une partie de l’été en entraînement physique au CMR Saint-Jean. «Mon prochain grand défi sera d’obtenir un bon résultat au Championnat national de triathlon des FC qui aura lieu à Gatineau du 7 au 9 juillet.»

Lieutenante Camille Ferdais

Cette membre du 1er Hôpital de campagne du Canada est également très satisfaite de sa performance pour la course de 42,2 km. «Malgré la chaleur présente durant la course, j’ai réussi à obtenir mon meilleur temps à vie. Ce n’était pas évident puisque je percevais mon effort comme étant plus intense en raison de cette chaleur intense.»

Ses résultats au Championnat national de course des FC, qui a lieu dans le cadre de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack, lui a permis de se qualifier pour le marathon de Boston de 2024. «Je vais donc pouvoir envoyer ma candidature pour participer à cet événement.»

Lieutenant de vaisseau Simon Bullock

Membre de l’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona, Ltv Bullock était à nouveau présent cette année au Championnat national de course des FC. Au 5 km, il a terminé en quatrième place dans sa catégorie (hommes 3035 ans) qui comptait 52 coureurs.

«Ça s'est très bien passé pour moi. J’étais très content d'avoir couru le 5 km au lieu d'une distance plus longue compte tenu de la chaleur. Il faisait 28°C pendant la course, ce qui représentait un défi.» Parmi les 5 983 coureurs, il a terminé au 27e rang.

Il raconte que sa plus grande difficulté a été d'équilibrer ses ambitions de rapidité avec la réalité imposée par la chaleur. «Il fallait vraiment savoir quand pousser ou reculer.» Les meilleurs moments ont été de courir avec lieutenant de vaisseau Michael Bergeron du NCSM Queen Charlotte et d’entendre les acclamations et les réactions de la foule. «C’était plaisant. Cela a été un moment mémorable.»

Les résultats

Voici les résultats des militaires de la région de Montréal qui ont participé au Championnat national de course des Forces canadiennes 2023.

• Lieutenante Camille Ferdais

1er Hôpital de campagne du Canada

Catégorie: 42,2 km F30-34

Temps: 3:28:18

Position: 67e place

• Lieutenant de vaisseau Simon Bullock

NCSM Donnacona

Catégorie: 5 km H30-35

Temps: 00:17:34

Position: 4e place

• Élève-officier Maximilien Fillion

Collège militaire royal de Saint-Jean

Catégorie: 5 km H19-

Temps: 00:16:05

Position: 1re place

• Élève-officier Liam Bronsema

Collège militaire royal de Saint-Jean

Catégorie: 5 km H20-24

Temps: 00:17:08

Position : 3e place

• Élève-officier Alex Labrie

Collège militaire royal de Saint-Jean

Catégorie: 5 km H19-

Temps: 00:17:49

Position: 6e place

Lieutenante Camille Ferdais Lieutenant de vaisseau Simon Bullock

Élève-officier Maximilien Fillion

PHOTOS COURTOISIE

De coureur à soigneur

|Yves Bélanger, Servir

En février, caporal-chef Kev Brisebois a décidé de suivre la formation afin de devenir soigneur sportif. Pour cet athlète qui a pris part à plusieurs événements sportifs de course à pied des Forces armées canadiennes (FAC), c’était une excellente façon de redonner au suivant.

«En tant qu’ancien athlète, j’aime être présent dans les environnements sportifs et je désire redonner mon temps, tout comme ceux qui l’on fait pour moi quand je participais à des compétitions», indique-t-il. Il ajoute que devenir soigneur sportif est aussi une façon de se faire des contacts au sein des FAC tout en élargissant son champ d’expertise dans le domaine des sports.

Depuis sa formation, le militaire a eu l’opportunité de travailler comme soigneur sportif lors d’événements tels que le Championnat régional de hockey des Forces canadiennes et le Championnat national de volleyball mixte. «J’ai beaucoup aimé mon expérience. En travaillant avec les physiothérapeutes et les kinésiologues, cela m’apporte de la polyvalence dans mes connaissances sportives en réhabilitation. Je ressens aussi une grande satisfaction de pouvoir aider les athlètes à performer malgré une douleur ou une blessure mineure. C’est un bonheur d’avoir pu les aider au cours de cette aventure.»

Atelier nutrition et performance

Cplc Brisebois adore être présent sur les lieux des événements sportifs et travailler auprès des athlètes. «Ils sont tous agréables à côtoyer et cela rend notre travail très plaisant.»

Il termine en expliquant que le plus difficile dans ce travail est de déceler les blessures. «Avec mon niveau d’expérience, ce n’est pas facile de déterminer d’où provient la douleur de la personne blessée et la réelle nature de la blessure.» Il sait toutefois qu’avec le temps, cela deviendra de plus en plus naturel pour lui.

La Promotion de la santé vous invite à vous renseigner et vous outiller sur des stratégies alimentaires efficaces pour performer lors d’activités physiques et sportives.

Où: garnison Saint-Jean, local M-204 (en présentiel)

Quand:

• 21 juin (présentation en anglais), 9 h - midi

• 22 juin (présentation en français), 9 h - midi

Ouvert aux militaires, à leur famille, et aux employés civils de l’Équipe de la Défense (fonction publique et Fonds non publics).

Date limite pour s’inscrire: 16 juin 2023

Caporal-chef Kev Brisebois, caissier-chef Saint-Jean et Montréal au Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, a suivi sa formation de soigneur sportif en février 2023.

PHOTO: COURTOISIE

Les PSP vous proposent

Les PSP vous proposent…

L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en!

Des activités estivales pour tous les goûts

La Programmation estivale des loisirs est sortie

Cet été, le Département des loisirs de la garnison Saint-Jean propose diverses sorties de plein air plus agréables les unes que les autres. Consultez la programmation estivale pour de plus amples informations.

Initiation aux activités nautiques

Samedi 8 juillet, 10 h

Centre de Plein air L’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, Pour tous. Membre PSP: 20 $ Non membre: 30 $

Canot Camping

Samedi 8 juillet, 17 h

Centre de Plein air L’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix

Pour 16 ans et + Membre PSP: 40 $ Non membre: 60 $

Duo initiation aux activités nautiques et canot-camping

Les 8 et 9 juillet (durée: 23 h)

Centre de Plein air L’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix

Pour 16 ans et + Membre PSP: 50 $ Non membre: 75 $

Initiation au vélo-camping sur les pistes cyclables de Granby

Le 29 juillet, 15 h 30

Parc de la Tannerie, Granby

Pour 16 ans et + Membre PSP: 50 $ Non membre: 65 $

Vélo-camping sur la route verte de Saint-Jean jusqu’à Granby

Le 29 juillet, 11 h

Départ de la garnison Saint-Jean

Pour 16 ans et + Membre PSP: 50 $ Non membre: 65 $

Camping sauvage

Le 11 août, 18 h

Centre de Plein air L’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix

Pour 16 ans et + Membre PSP: 25 $ Non membre: 35 $

Cidrerie et randonnée pédestre

Le 26 août, 13h30

Cidrerie Michel Jodoin, Rougemont

Pour tous. Membre PSP: 8 $ Non membre: 12 $

La programmation d’été du centre sportif de la garnison Saint-Jean est en ligne. Consultez-la pour connaître les différentes sorties en plein air que vous propose le département des loisirs et leurs cours en groupe: escalade, spinning, bootcamp, introduction à la slackline (équilibre sur sangle), aquaforme et aqua-zumba. Les cours et activités spécialisées commenceront dans la semaine du 3 juillet. Les inscriptions ont lieu jusqu’au 26 juin.

Ouverture de la piscine extérieure

Du 23 juin au 11 septembre, la piscine extérieure de la garnison SaintJean sera ouverte à tous pour la baignade.

• Lundi au vendredi: 15 h 30 à 19 h

• Samedi et dimanche: 10 h 30 à 18 h

Gratuit pour les militaires et les abonnés au Plan PSP. Les frais pour les autres utilisateurs sont les suivants:

• 18 et plus: 8$

• 14 à 17 ans: 7$

• 6 à13 ans: 6$

• 5 ans et moins:gratuit

Découvrez les différentes plateformes numériques des PSP – Région Montréal !