Servir - Vol. 28/No 22 – 25 janvier 2023

Vol. 28 / No 22

25 janvier 2023

Prochaine parution 8 / 02 / 2023

Date de tombée

30 / 01 / 2023

Garnison Saint-Jean

bur. K-125

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Richelain QC J0J 1R0

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TIRAGE : Édition numérique seulement

ÉDITEUR : colonel Serge Ménard commandant GS 2 Div CA

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ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir. Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

SOMMAIRE

Dans cette édition

Concours d’imagerie des Forces canadiennes

IL EST PARMI LES GAGNANTS!

|Yves Bélanger, Servir

Caporal-chef Dominic Duchesne-Beaulieu, technicien en imagerie du Quartier général de la 2e Division du Canada, à Montréal, a remporté une première place dans le cadre du Concours d’imagerie des Forces canadiennes.

Organisé annuellement par les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes et la Gestion du programme des systèmes d’imagerie du Sous-ministre adjoint (Affaires publiques), ce concours avait pris une pause de deux ans en raison de la pandémie. Il est revenu en force cette année. Le comité a reçu un total de 511 photos dans les diverses catégories.

C’est dans la catégorie Les opérations militaires que Cplc Duchesne-Beaulieu a été déclaré gagnant par les membres du jury grâce à sa photo intitulée Inspect that wing. Cette catégorie regroupe les photos sur lesquelles figure du personnel militaire en service, en parade, en exercice, en instruction, en mission ou en opération, que ce soit au pays ou à l’étranger. Ces photos peuvent également montrer de l’équipement ou des véhicules militaires en action, où le personnel militaire peut ne pas être clairement visible.

Un fier photographe

Cplc Duchesne-Beaulieu a reçu une plaque et une carte-cadeau de 1 000 $ du magasin Canadian Tire. Il est très fier qu’une des trois photos qu’il avait soumises ait retenu l’attention du jury. «C’est valorisant de voir que notre travail est apprécié.»

Technicien en imagerie, le militaire a été formé en photographie par les Forces armées canadiennes. «Je suis toutefois curieux et j’ai entre autres visionné plusieurs vidéos sur la chaîne YouTube pour apprendre diverses techniques artistiques tant au niveau de la prise de photos que de l’éclairage.»

Les noms de tous les gagnants du concours ont été dévoilés dans la semaine du 16 janvier sur les diverses plateformes des Forces armées canadiennes.

La photo Inspect that wing de caporal-chef Dominic Duchesne-Beaulieu a remporté le premier prix dans la catégorie Les opérations militaires

Pour découvrir les photos gagnantes de l’édition 2022 du Concours d’imagerie des Forces canadiennes

Caporal-chef Dominic Duchesne-Beaulieu est le technicien en imagerie du Quartier général de la 2e Division du Canada, à Montréal.

Photo : Cplc D. Duchesne-Beaulieu

La photo Inspect that wing du caporal-chef Dominic Duchesne-Beaulieu a remporté le premier prix dans la catégorie Les opérations militaires

Photo: Cplc D. Duchesne-Beaulieu

UN EXERCICE EN MER ORGANISÉ PAR LE NCSM DONNACONA

|Yves Bélanger, Servir

Du 5 au 13 janvier, 72 membres de la Marine royale canadienne (MRC) étaient réunis en Colombie-Britannique pour participer à un exercice de patrouille et de sauvetage en mer à bord de navires de la classe Orca. Quelque 22 membres des Navires canadiens de Sa Majesté (NSCM) Donnacona et Radisson y étaient.

L’exercice a été organisé par le NCSM Donnacona. Le choix de le tenir dans l’Ouest canadien a reposé sur deux principales raisons. La première est qu’il n’y a pas de navires de la classe Orca (bateaux de formation et de patrouille) dans l’Est du Canada. «La deuxième est que dès que nous quittons le port d’Halifax, nous sommes en plein océan. Quand nous quittons Vancouver, il y un plan d’eau entre les différentes îles où il est possible de pratiquer plusieurs choses», indique lieutenant de vaisseau Paul Timperley, principal responsable de l’exercice et membre du NCSM Donnacona.

C’est sur une base volontaire que les membres de la MRC ont participé à l’exercice. Trois navires, le NCSM Orca 55, le NCSM Wolf 59 et le NCSM Cougar 61 ont été mis à contribution. «Nous avons réparti 24 militaires par embarcation. Nous avons équilibré les équipages pour nous assurer d’avoir des membres de différentes spécialisations dans chacun des navires.»

Un départ houleux

Ltv Timperly explique que les premières heures après avoir quitté le port de Vancouver ont été difficiles à bord des trois navires. «Les vents étaient très forts et plusieurs de nos passagers ont eu le mal de mer. Moi-même, j’ai dû prendre de la médication.» Heureusement, cette mauvaise expérience a été de courte durée.

Plusieurs exercices

Au cours des quelques jours passés en mer, plusieurs exercices ont été effectués. «Le but de ce type d’entraînement est de pratiquer les troupes en vue d’éventuelles opérations.»

En plus de faire face à quelques bris mécaniques, les marins ont notamment pu participer à des exercices d’incendie et de sauvetage. «Également, les trois équipages devaient chaque jour mettre en pratique la mise à l’eau des embarcations Zodiac. Cela se faisait entre trois et cinq fois par jour pour permettre à tous les membres de le faire.»

Opération de sauvetage

Le 9 janvier, le NCSM Wolf 59 a été appelé à répondre à une réelle demande de recherche et de sauvetage de la Garde côtière canadienne. «Un véliplanchiste était tombé à l'eau et ne pouvait pas remonter sur sa planche. Il était trop loin de la côte pour revenir à la nage.»

Le maître de 2e classe Matthieu Barron, du NCSM Donnacona, et le matelot de 2e classe Emma Franklin, du NCSM Scotian, ont aidé le citoyen en détresse une fois qu'il a été repéré au sud-ouest de l'île James. «Ces militaires ont une vaste expérience médicale dans leur carrière civile.»

La victime a été hissée dans le Zodiac. «L’équipage s’est assuré que la victime n'était pas blessée et ils l’ont débarquée sur le rivage où l'attendaient ses camarades véliplanchistes. Tous à bord étaient soulagés d'être arrivés à temps et de mettre leurs compétences durement acquises au service d'une personne en détresse.»

Les navires de classe Orca

Longueur: 33 mètres (108 pieds)

Largeur: 8,6 mètres (28 pieds)

Tirant d’eau: 2,5 mètres (8 pieds)

Déplacement: 210 tonnes (231 tonnes anglaises)

Vitesse maximale: 23 nœuds

Propulsion: 2 x 1825 kW (2450 ch) moteurs diesels Caterpillar

Les huit navires de la classe Orca

Orca (PCT 55)

Raven (PCT 56)

Caribou (PCT 57)

Renard (PCT 58)

Wolf (PCT 59)

Grizzly (PCT 60)

Cougar (PCT 61)

Moose (PCT 62)

Matelot-chef Mélina De Moor, du NCSM Donnacona.

Avant le grand départ, de nombreuses denrées ont été transportées sur les trois embarcations.

Des mises en situation d’incendie ont permis aux membres de l’équipage ayant la qualification nécessaire de parfaire leur technique en matière d’extinction.

Photo Ens 1 Jonathan Tucker

Les trois navires de classe Orca utilisés au cours de l’exercice.

Photo: Ltv Nikolas Dolmat

Matelot de 3e classe Vandad Kardar, du NCSM Donnacona.

Photo: Ltv Nikolas Dolmat

Photo: Ltv Nikolas Dolmat

Photo: Ltv Nikolas Dolmat

Photo: Ltv Nikolas Dolmat

LES MILITAIRES ÉTRANGERS DE RETOUR À LA GARNISON SAINT-JEAN

Capitaine Huyen Trang Do de l’armée vietnamienne et lieutenant Alhadji Oumar de l’armée camerounaise sont au Canada pour parfaire une langue seconde.

|Yves Bélanger, Servir

Après trois ans d’absence en raison de la pandémie de la COVID-19, les étudiants militaires étrangers sont de retour au Détachement Saint-Jean de l’École de langues des Forces canadiennes (ELFC Det Saint-Jean). Ils sont à la garnison Saint-Jean dans le cadre du Programme d’instruction et de coopération militaires (PICM). Servir a rencontré deux d’entre eux, capitaine Huyen Trang Do de l’armée vietnamienne et lieutenant Alhadji Oumar de l’armée du Cameroun.

Du côté du personnel de l’ELFC Det Saint-Jean, l’arrivée des militaires étrangers est un réel bonheur après les trois années d’enseignement à distance. «Ce retour en présentiel était très attendu. Nous sommes très heureux d’accueillir de nouveau nos partenaires internationaux», soutient Charles Bolduc, chef de la Division étrangère de l’ELFC Det Saint-Jean.

Il explique qu’au cours de ces années, l’équipe de l’ELFC Det Saint-Jean a fait beaucoup de travail et modifié l’apprentissage pour offrir de l’enseignement à distance. «Même si beaucoup d’étudiants ont bien progressé avec nos formations linguistiques virtuelles, il n’y a rien de mieux que les cours offerts sur place.»  Plus de 200 étudiants provenant de pays d’Amérique du Sud ont participé à la formation virtuelle en 2021 et 2022.

M. Bolduc explique qu’au cours de cette session, les étudiants pourront bénéficier de l’enseignement en classe et d'une immersion complète dans l’environnement militaire canadien et la culture du pays. «À ce jour, les étudiants sont très heureux d’être arrivés au Canada et très motivés à débuter leur formation. Notre équipe d’enseignants dévoués est également très enthousiaste de recommencer l’enseignement en classe. C’est une bouffée d’air frais dans le pavillon de l’ELFC.»

Arrivés récemment

Le 16 janvier au matin, les 60 militaires étrangers inscrits à la session d’hiver 2023 étaient fin prêts à débuter leur session. Pour plusieurs provenant de pays situés au sud, la météo représente le plus grand défi d’adaptation. «Chez nous, quand il fait 25 degrés Celsius, nous considérons qu’il fait froid», raconte Lt Oumar en riant.

Capt Do explique pour sa part qu’il y a seulement quelques semaines, elle était en déploiement en République centrafricaine. «Il faisait très chaud. Après, je suis revenue un mois à la maison où c’était un peu plus tempéré. Cette fois, je découvre le froid. Je n’avais jamais vécu dans un tel climat.»

Pour le reste, ils disent ne pas avoir été trop dépaysés à leur arrivée à la garnison Saint-Jean. «L’armée, c’est un peu partout pareil. L’aspect primordial repose sur la discipline», soutient la Capt Do.

Les deux militaires indiquent qu’ils ont été très touchés par l’accueil chaleureux qu’ils ont eu à leur arrivée. «Mes compagnons et moi ne nous attendions pas à être reçus avec autant de gentillesse et de courtoisie», lance Lt Oumar.

Ils ont bien hâte d’en apprendre plus sur les cultures québécoise et canadienne. «C’est très enrichissant de comprendre les autres peuples. C’est pour cela que je suis heureuse de pouvoir suivre mes cours sur place», précise Capt Do.

Un en anglais, l’autre en français

Capt Do parle actuellement trois langues: vietnamien, mandarin et anglais. Elle comprend et parle un peu le français, mais souhaite peaufiner son apprentissage. «De plus en plus, nous sommes appelés à travailler sur des

Photo: Yves Bélanger

missions internationales. C’est pour cette raison que je trouve important de maîtriser différentes langues.»

Pour sa part, Lt Oumar est venu à la garnison Saint-Jean dans le but d’apprendre à maîtriser la langue de Shakespeare. «Au Cameroun, il y a deux langues officielles, l’anglais et le français. J’aimerais être aussi habile en anglais que je le suis en français.»

Il poursuit en soulignant qu’il est très heureux de pouvoir vivre l’expérience en présentiel. «C’est toujours mieux d’être en immersion pour apprendre plus rapidement une nouvelle langue.»

Plusieurs mois loin de la maison

La militaire vietnamienne est mère d’un garçon de trois ans. Elle avoue trouver cela difficile d’être si loin de lui pendant quelques mois. «Lui aussi trouve cela dur. Quand je suis retournée à la maison après mon déploiement en décembre, il ne me lâchait pas deux secondes. Il avait besoin de se coller sur moi. Je me sentais un peu mal de repartir. Heureusement, je peux lui parler et le voir régulièrement grâce à l’Internet et je sais qu’il est en sécurité avec mon mari.»

Père de deux filles âgées de sept et trois ans, Lt Oumar se dit aussi choyé de pouvoir bénéficier du Web pour parler avec celles-ci. «Quand j’ai appris que je pouvais partir pour le Canada, je venais tout juste de vivre un stage intensif de quatre mois dans un pays étranger. Je n’ai eu que cinq jours avec ma femme et mes enfants avant de repartir. Nous essayons toutefois de faire une téléconférence chaque jour pour garder contact», conclut-il.

Rappelons en terminant que le PICM est un programme de diplomatie de la défense qui fait avancer la contribution du Canada à la paix et la sécurité internationales.

Découvrir le PICM

Quelques informations supplémentaires

Nombre d’étudiants pour la session hiver 2023: 60 (30 au cours d’anglais et 30 au cours de français)

Durée des formations: du 16 janvier au 19 mai 2023

Nombre de pays présents: 21

Bénin

Botswana

Cameroun

Côte d’Ivoire

Georgie

Indonésie

Jordanie

Malawi

Malaisie

Mongolie

Népal

Macédoine du Nord

Oman

Pakistan

Philippines

Serbie

Tanzanie

Thaïlande

Ukraine

Vietnam

Zambie

Nombre d’enseignants: la Division étrangère compte 16 professeurs

Activités parascolaires prévues: visites des villes de Montréal, Ottawa et Québec (musées et parlements). Soirée Thank God it’s Thursday internationale le 4 mai 2023.

Lieutenant Alhadji Oumar.

Photo: courtoisie

Capitaine Huyen Trang Do, lors d’un récent déploiement en sol africain.

Photo: courtoisie

DE NOBLES GUERRIERS EN EXERCICE

|Yves Bélanger, Servir

Du 2 au 7 janvier, environ 400 membres des 34e et 35e Groupes-brigades du Canada étaient réunis à la Base de soutien Valcartier afin de participer à l’exercice NOBLE GUERRIER.

Lieutenante de vaisseau Kary-Anne Poirier, officière des affaires publiques du 34e Groupe-brigade du Canada (34 GBC), explique que cet exercice a permis une intégration interarmées offrant la chance aux membres de différents métiers de s’entraîner en campagne. «L’infanterie, l’artillerie, les blindés et même les cuisiniers ont eu la chance de contribuer à l’effort collectif de l’exercice.»

NOBLE GUERRIER 2023

Tout au long de leur séjour à Valcartier, les militaires ont pu exécuter des opérations offensives par temps froid dans un contexte de guerre conventionnelle, notamment en zones urbaines, de jour et de nuit. Patrouilles de combat, raids, embuscades, plateaux de survie et attaques de compagnie étaient au programme tout comme le tir réel de l’artillerie et des blindés. «Le but est de parfaire les connaissances tactiques dans un environnement réaliste.»

Ltv Poirier ajoute que l’exercice a également permis au bataillon d’infanterie légère de mettre en pratique son poste de commandement. «Étant donné que le contrôle de l’exercice était sous l’égide du 34 GBC, cela a permis au poste de commandement de niveau supérieur (niveau de brigade) de s’entraîner. Le soutien logistique de combat intégré s’est également exercé au niveau de poste de commandement en offrant un soutien réel en approvisionnement tout au long de l’exercice.»

Des réservistes fin prêts

Sur une base régulière, les membres de la Réserve sont invités à participer à des exercices de toutes sortes. «À tout moment, le gouvernement du Canada peut faire appel aux Forces armées canadiennes (FAC) pour entreprendre des missions pour la protection du Canada et de la population canadienne ainsi que pour le maintien de la paix et de la stabilité.»

Rappelons que l’exercice militaire de type «concentration militaire» est un entraînement d’envergure qui a lieu annuellement soit en climat tempéré, aux États-Unis par exemple, ou en climat hivernal. «Ces entraînements font partie du cycle de préparation opérationnelle des réservistes des FAC. Généralement, trois groupes principaux à l’entraînement (GPE) ont lieu en amont afin que les membres soient prêts à participer à la concentration

Au cours d’un plateau de survie, les participants ont appris à allumer un feu sans outil.

Photo: Cpl Valérie Duclos-Péloquin

militaire, laquelle représente un exercice plus long et de plus grande envergure.»

Ltv Poirier affirme que tous les exercices militaires sont planifiés et menés de façon à mieux préparer les réservistes à des situations possibles dans la réalité. «Les conditions de froid extrême et le vaste terrain dispersé, notamment en Arctique, créent des défis bien particuliers. Les exercices permettent de mettre à l’épreuve et d’améliorer nos systèmes et nos procédures pour s'assurer que nous sommes prêts à servir n’importe où et n’importe quand.»

C’est sur une base volontaire que les membres de la Réserve participent à ce type d’entraînement.

L’officière des affaires publiques précise que les FAC peuvent compter sur une solide fondation puisque les membres de la Réserve continuent de maintenir leurs capacités arctiques et d’augmenter leur expérience relative à cette région du globe. «La disponibilité opérationnelle au combat dans l’Arctique démontre notre détermination à assurer la protection et la sécurité au pays en renforçant notre capacité de nous déployer et d’opérer rapidement là où notre gouvernement a besoin de nous.»

Photo 1 : Lieutenant-colonel André Girard, chef d’état-major du 34e Groupe-brigade du Canada, colonel Alain Cohen, commandant du 34e Groupe-brigade du Canada, et brigadier-général Stéphane Boivin, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est).

Photo 2 : Du tir réel de blindés a eu lieu au cours de l’exercice NOBLE GUERRIER.

Photo 3 : Un tel exercice permet aux réservistes de parfaire les connaissances tactiques dans des simulations réalistes.

Photo 4 : C’est sur les terrains de la Base de soutien Valcartier que les réservistes étaient réunis.

Photo : Cpl Valérie Duclos-Péloquin

Un exercice tel que NOBLE GUERRIER impose la présence de cuisiniers pour nourrir les troupes.

Photo: Cpl Valérie Duclos-Péloquin

À l’agenda

Bien comprendre les aspects financiers de la retraite

Jeudi 26 janvier, de 14 h à 16 h

La filiale 079 – Richelieu de la Légion royale canadienne, en collaboration avec Service Canada, invite ses membres, les non-membres et leurs amis à une conférence qui portera sur la pension, les REER, l’impôt et le supplément de revenu garanti. L’activité se tiendra dans les locaux de l’organisation situés au 745, rue des Carrières, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Une collation sera servie.

Information et réservation: 450 357-1390 ou 438 820-7654

Une conférence sur la perte de poids

Mercredi 1er février, de 13 h à 14 h 30

L’équipe de la Promotion de la santé de la région de Montréal présentera sur Teams la conférence Les secrets de la perte de poids, mythes et réalité. C’est un rendez-vous pour les militaires et les employés civils de la Défense (fonctionnaires et employés des Fonds non publics).

Information: carl.coicou@forces.gc.ca

Inscription: promosantemtl@forces.qc.ca

Randonnée nocturne en forêt

Samedi 11 février, de 19 h à 20 h 30

Le département des loisirs des Programmes de soutien du personnel propose une marche en forêt de nuit, au mont Saint-Grégoire, en collaboration avec CIME Haut-Richelieu. Les participants devront se rendre à l’activité par eux-mêmes. Les bâtons et les lampes frontales seront fournis. Les personnes intéressées devront s’inscrire avec le 30 janvier. Coûts: membres PSP 5 $, non-membres PSP: 10 $.

Inscription: Centre des sports de la garnison Saint-Jean au 450 358-7099 # 7262

Des activités pour célébrer la paternité

Dimanche 19 février

Le programme Papa & Moi est de retour au Centre de ressources pour les familles des militaires. Les familles militaires sont invitées au Centre Multisports à Saint-Jean pour jouer une partie de petites quilles. L’activité est gratuite (pour les militaires et les membres de leur famille immédiate), mais les places sont limitées.

VOUS AUSSI, FAITES PARTIE DE L’HISTOIRE!

Nous recherchons actuellement :

- Caissier(ère) – Permanent, temps partiel

- Pâtissier(ère) – Permanent, temps partiel

- Aide-général en cuisine – Permanent, temps plein

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En 2023, que nos bottines suivent nos babines!

|Carl Coicou, spécialiste, Promotion de la santé - Garnison Montréal

À l’aube d’une nouvelle année, nous sommes nombreux à souhaiter à nos proches de la santé avant tout autre chose. Nous disons bien souvent que le reste, sans être superflu, est bien moins important. En effet, si nous ne jouissons pas d’une bonne santé, il est nettement plus difficile d’apprécier la vie et tout ce qui s’offre à nous.

Accordez-vous à votre santé l’importance qu’elle mérite?

Faire de notre santé une priorité devrait venir avec des engagements réels qui durent plus que quelques semaines… Autrement, les impacts seront plutôt négligeables. Être actif physiquement, manger sainement, dormir suffisamment, contrôler sa consommation d’alcool, se garder du temps pour faire des activités qui nous plaisent, pratiquer la pleine conscience sont autant d’exemples des voies qu’on doit emprunter pour aspirer au mieux-être.

Débloquez votre frein à main!

Il est bon de se rappeler que prendre soin de soi, c’est aussi pouvoir reconnaître nos limites et faire les bons choix pour satisfaire nos besoins physiques, psychologiques, émotionnels, sociaux et spirituels. Si nous négligeons l’un ou l’autre de ces aspects, nous éprouverons probablement de la difficulté à trouver l’équilibre et à préserver une bonne santé globale.

Pour y parvenir, nous devons débloquer le frein à main de nos pensées négatives et nous libérer des pièges mentaux qui nous gardent dans l’inaction depuis trop longtemps. Un soutien professionnel peut être nécessaire pour amorcer ce parcours vers le changement. N’hésitez pas à demander de l’aide, car cela pourrait accélérer le processus et optimiser le résultat recherché.

Une parenthèse sur la santé mentale

|Carl Coicou, spécialiste, Promotion de la santé - Garnison Montréal

On doit changer ça! Ce slogan choisi pour la campagne de sensibilisation annuelle Bell Cause pour la cause illustre bien ce que chacun d’entre nous doit faire pour progresser.

Au fil des années, cette campagne est devenue la plus grande conversation au monde sur la santé mentale. Cette année, elle aura lieu le 25 janvier et encouragera tous les Canadiens à poser un ou des gestes pour réduire la stigmatisation face à la maladie mentale, à promouvoir la sensibilisation et à favoriser une meilleure compréhension des problèmes de santé mentale. Son objectif : faire en sorte que chaque personne en détresse psychologique puisse obtenir l’aide dont elle a besoin, sans jugement.

Bien qu’il nous reste encore à faire comme société, nous avons accompli des pas de géant pour faire avancer la cause de la santé mentale. Ce sujet est de moins en moins tabou et les préjugés tendent à s’estomper. Continuons ainsi, car c’est la voie à suivre!

En bref

Participez au Sondage sur les inconduites sexuelles dans les FAC

Statistique Canada a prolongé le Sondage sur les inconduites sexuelles dans les Forces armées canadiennes (FAC) jusqu’au 26 janvier 2023. Les membres de la Force régulière et de la Première réserve sont invités à participer.

Pour participer

Quelque 205 500 $ amassés pour la CCMTDN

Découvrez les programmes et activités de la Promotion de la santé

En 2022, la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale (CCMTDN) de la région a permis d’amasser 205 500 $. À la garnison Saint-Jean, un peu plus de 110 000 $ ont été recueillis, montant de l’objectif à atteindre. À la garnison Montréal, c’est la somme de 95 348$ qui a été amassée, soit 87 % de l'objectif fixé. Cette année encore, les organisateurs avaient fixé l’objectif à 220 000 $, soit 110 000 $ pour les deux garnisons.

Les PSP vous proposent…

L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de

Garnison Montréal – C’est le temps de recharger sa machine

Devant le succès remporté par les deux premières sessions de l’atelier Recharge ta machine, la Promotion de la santé a décidé d’y aller avec une troisième édition ce printemps. Il y aura 16 séances, réparties sur huit semaines. Saines habitudes de vie, entraînement physique, qualité du sommeil, consommation d’alcool et nourriture seront quelques-uns des sujets abordés. Le tout se déroulera à raison de deux midis par semaine. À compter du 22 mars, les militaires et les employés civils de la Défense de la garnison Montréal pourront participer à la série d’ateliers préparée afin de les motiver à reprendre de bonnes habitudes de vie. C’est maintenant le temps de s’inscrire!

Information et inscription: carl.coicou@forces.gc.ca

Une conférence sur la perte de poids

Le 1er février, de 13 à 14 h 30, l’équipe de la Promotion de la santé présentera sur Teams la conférence Les secrets de la perte de poids, mythes et réalité. C’est un rendez-vous pour les militaires et les employés civils de la Défense (fonction publique et Fonds non publics).

Information: carl.coicou@forces.gc.ca

Inscription: promosantemtl@forces.qc.ca

Coureurs militaires recherchés

Le Championnat national de course des Forces armées canadiennes 2023 aura lieu du 26 au 28 mai et se tiendra en partenariat avec la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. Quatre épreuves sont proposées. Les parcours de 5 et 10 km auront lieu le 27 mai. Le demi-marathon et le marathon, le 28 mai. Il faut s’inscrire avant le 17 février et présenter des preuves de qualification.

Information et inscription: claudie.bussieres@forces.gc.ca

Louez crampons, bâtons et raquettes aux boutiques plein air!

Envie d’essayer la randonnée hivernale? Vous pouvez louer ces équipements à bon prix aux boutiques plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal. La location est accessible à tous et peut durer un maximum de 10 jours.

Pour connaître les coûts de location

la communauté militaire. Profitez-en!

Garnison Montréal - Début du programme X-FORCE

C’est à compter du lundi13 février que débutera le programme X-FORCE au centre sportif de la garnison Montréal, les lundis et mercredis, de midi à 13 h. Ces entraînements intensifs spécifiques à l'évaluation FORCE s’adressent aux militaires visant les niveaux or et platine.

Information et inscription: michael.maillet@forces.gc.ca

Randonnée nocturne

Une marche en forêt, la nuit, est organisée le samedi 11 février, de 19 h à 20 h 30, au mont Saint-Grégoire en collaboration avec CIME Haut-Richelieu. Les participants devront se rendre à l’activité par eux-mêmes et les bâtons et les lampes frontales seront fournis. Les personnes intéressées doivent s’inscrire avec le 30 janvier.

Coûts: membres PSP 5 $, non-membres PSP 10 $.

Inscription: Centre des sports de la garnison Saint-Jean au 450 358-7099 # 7262

Garnison Montréal - Carnaval PSP

C’est le temps du carnaval des PSP! L’événement se déroulera à la garnison Montréal, le jeudi 16 février. Des collations seront offertes aux participants!

Voici la liste des activités prévues:

8 h à 9 h 30: le Défi du Yéti, une petite course de quatre obstacles sur la piste de 400 mètres. Il faut s’inscrire.

10 h à 11 h 30: Capturez le drapeau. L’équipe qui capture trois drapeaux et les protège pendant deux minutes l’emporte!

Information et inscription: 514 252-2777 # 2476 ou jonathan.gauthier-larochelle@forces.gc.ca

Joignez-vous aux PSP

Notre équipe est toujours à la recherche de personnes dynamiques qui ont envie de faire une différence pour les membres de la communauté militaire.

Découvrez les différentes plateformes numériques des PSP – Région Montréal !

Découvrez les emplois disponibles dans la région

De la course à pied à l’ultra-marathon

Dans les éditions à venir, Servir vous proposera cette rubrique pour vous présenter des membres de l’Équipe de la Défense, civils ou militaires, qui s’entraînent avec rigueur afin de participer à diverses compétitions. Vous connaissez un athlète dont les efforts mériteraient d’être reconnus? Communiquez avec nous à servir@forces.gc.ca!

Nom : Caporal Anthony Fyfe-Miller

Unité : 3e Unité de soutien du Canada

Sport : Ultramarathon

Qu’est-ce qui vous a emmené à pratiquer votre discipline?

La course à pied.

Vos plus grandes réalisations en ultra-marathon?

Les cinq ultra-marathons complétés au cours des dernières années, mais plus particulièrement celui que j’ai complété individuellement sur mon tapis roulant pendant la pandémie. La distance totale a été de 110 km. Jusqu’à maintenant, j’ai participé à l’Ultra Mega Trail Québec, l’Harricana Ultra Trail et le Bromont Ultra.

Quelles sont vos forces et faiblesses?

Je dirais que la résilience est l’une de mes principales forces et que la constante recherche de perfection peut devenir une de mes faiblesses. À un certain niveau, cela peut être une nuisance pour les performances, car on n’est jamais satisfait du résultat.

Pendant une compétition, sur quoi vous concentrez-vous? Je préfère me concentrer sur les choses sur lesquelles j’ai un réel contrôle. Nous ne pouvons rien faire contre la température ou le temps de départ des courses. Cela ne donne rien de stresser là-dessus!

Comment vivez-vous avec vos moins bonnes performances?

Malheureusement, les mauvaises performances font partie du monde du sport, mais je crois qu’il y a toujours un moyen de tirer des leçons d’une contre-performance. J’approche les mauvaises performances comme un apprentissage.

Quelle influence ont les athlètes que vous côtoyez sur votre entraînement et votre performance?

Présentement, je m’entraîne généralement seul, mais j’ai eu la chance de le faire avec des individus ayant beaucoup plus d’aptitudes que moi. Les observer et les voir continuer à être aussi motivés, même s’ils ont connu des échecs, a un impact positif sur moi.

Quel rôle jouent vos proches dans vos succès?

Ils jouent un rôle très important dans tout ce que j’entreprends. Ils m’ont toujours appuyé dans les bons moments ainsi que dans les plus difficiles. Mon

cercle rapproché m’offre un grand support et se montre très compréhensif face aux sacrifices que je fais pour atteindre mes objectifs.

Quels autres sports pratiquez-vous?

Je pratique l’entraînement fonctionnel (de type Crossfit ou bootcamp) pour améliorer mes performances de course, mais également pour garder une capacité physique opérationnelle. Je crois que l’entraînement en général devrait être primordial pour un membre actif des Forces armées canadiennes.

Avez-vous un rituel qui vous porte chance avant une compétition?

Personnellement, je n’ai pas de rituel, car je crois que peu importe ce que l’on fait, la performance viendra si la préparation est faite.

Que diriez-vous à quelqu’un qui a envie d’essayer votre discipline?

Je dirais à cette personne de se lancer, peu importe l’opinion des autres. Les performances viennent avec la discipline et la confiance.

La Subaru WRX 2023 : toujours aussi amusante!

|Jean-François Ross, chroniqueur automobile

De tous les manufacturiers automobiles, Subaru se démarque avec la toute nouvelle WRX 2023, cette cinquième génération arrivée pour l’année-modèle 2022. Ce n’est pas en raison de son style, de son museau très carré ou de son insonorisation, mais plutôt pour son moteur boxer de quatre cylindres à plat de 2,4 litres qu’elle fait tourner les têtes !

L’autre constructeur automobile utilisant cette technologie est, bien sûr, le manufacturier allemand Porsche, et ce type de moteur est réservé aux voitures de sport pur. Et croyez-moi, il en vaut le coup! Ce moteur boxer à injection directe à plat à quatre cylindres de 2,4 litres turbocompressé développe 271 chevaux à 5 600 tours/minute, et il produit 258 livres-pieds de couple de 2 000 – 5 200 tours/minute. Ce bijou de technologie offre des performances très impressionnantes. De plus, il est jumelé à l’une des meilleures transmissions à variation continue (CVT) sur le marché. Cette mécanique procure des accélérations dignes de véhicules beaucoup plus haut de gamme que le prix de 33 033 $ demandé par Subaru pour le modèle de base à transmission manuelle.

À bord, rien pour vous dépayser, car on reconnaît bien la touche Subaru. Les matériaux sont de qualité. Par contre, la présentation intérieure, qui en avait grandement besoin, a été rehaussée pour rejoindre la concurrence. Le système d’infodivertissement complètement dépassé dans la génération précédente a été entièrement revu avec un écran de 11,6 pouces, présenté à la verticale comme chez Volvo. Le confort des sièges est plus qu’acceptable et offre un excellent support à ses occupants avec une suspension ferme, mais bien calibrée.

Dans le siège du conducteur, on apprécie la direction précise, le petit rayon de braquage qui facilite les demi-tours serrés et le côté prévisible de la conduite. Mis à part des coûts d’entretien plus élevés que la moyenne, une ouverture étroite du coffre et l’utilisation de l’essence suprême, cette nouvelle Subaru WRX 2023 est l’un de mes coups de cœur de ma dernière année d’essais routiers. Performances, tenue de route, direction précise, le tout à un prix des plus compétitifs sur l’échiquier automobile nord-américain, car la brochette de prix va de 33 033 $ à 43 933 $. Ce petit bolide made in Japan est toujours aussi amusant à conduire!

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Subaru Canada pour l’essai routier de la SUBARU WRX Sport-Tech Eyesight 2023.

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