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Velcade dans les essais cliniques
niveau de réduction de dose que votre médecin est susceptible d’essayer, est également active contre le myélome. Dans une petite étude qui portait sur ces deux doses, aucune différence n’a été retrouvée en matière d’efficacité. Il est également possible que votre médecin choisisse de ne pas réaliser une injection de Velcade prévue afin de réduire la gravité d’un effet indésirable avant de poursuivre le traitement.
Des études ont montré que l’administration de Velcade selon un schéma hebdomadaire et en association avec d’autres agents antimyélomateux permettait d’obtenir une réduction des effets secondaires et notamment des neuropathies périphériques, et ce sans diminution significative de l’efficacité du traitement.
Conclusion
Alors que le diagnostic d’un cancer est un événement que vous ne pouvez pas contrôler, l’acquisition de connaissances permettant d’améliorer vos interactions avec vos médecins et infirmières est un élément que vous pouvez maîtriser et qui aura un impact significatif sur votre état tout au long de l’évolution de la maladie. Ce livret n’a pas vocation à se substituer aux conseils de vos médecins et infirmières, lesquels sont les plus compétents pour répondre à vos questions relatives à votre plan de prise en charge spécifique. L’IMF entend uniquement vous fournir des informations qui vous guideront dans les discussions avec votre équipe soignante. Afin de garantir un traitement efficace et une bonne qualité de vie, vous devez jouer un rôle actif dans vos propres soins.
Nous vous encourageons à visiter le site myeloma.org afin d’obtenir des informations actualisées concernant le myélome, et à contacter l’InfoLine de l’IMF en cas de questions et d’inquiétudes relatives au myélome. L’InfoLine de l’IMF fournit systématiquement les meilleures informations relatives au myélome, et ce de manière bienveillante et compatissante. Les spécialistes de l’InfoLine de l’IMF sont joignables par courrier électronique à l’adresse InfoLine@myeloma.org, ou par téléphone au +1-800-452-2873 ou au +1-818-487-7455.
Termes et définitions
Autocrine : se réfère au processus selon lequel un facteur de croissance est à la fois produit par une cellule (telle qu’une cellule myélomateuse) et peut aussi stimuler la croissance des cellules myélomateuses en créant une boucle autocrine positive. De manière similaire, dans une boucle paracrine, les facteurs de croissance produits par le microenvironnement du myélome peuvent stimuler le myélome. Les cellules myélomateuses stimulées produisent des facteurs qui à leur tour peuvent stimuler les cellules du microenvironnement. Cellule : unité de base de tout organisme vivant. Des millions de cellules microscopiques forment chaque organe et chaque tissu de l’organisme. Essai clinique : étude portant sur la recherche de nouveaux traitements et impliquant des patients. Chaque étude est conçue pour trouver de meilleurs moyens de prévenir, détecter, diagnostiquer ou traiter le cancer et répondre aux questions scientifiques. • Groupe témoin : groupe de patients (bras) inclus dans un essai clinique randomisé, auquel on administre le traitement standard • Critère d’évaluation : but de l’essai, c’est-à-dire ce qu’un essai clinique tente de mesurer ou de découvrir.
En général, les critères d’évaluation englobent la mesure de la toxicité, le taux de réponse, et le taux de survie. • Groupe expérimental : groupe de patients (bras) inclus dans un essai randomisé, auquel on administre le nouveau traitement. • Essai clinique randomisé : étude de recherche dans laquelle les sujets sont répartis de manière aléatoire pour recevoir un traitement particulier. • Essai clinique de phase I : essai clinique conçu pour déterminer la dose maximale tolérée (DMT) pour un nouveau médicament ou une nouvelle combinaison de médicaments. Il s’agit, en général, du premier essai d’un nouveau traitement chez l’homme, bien que dans les essais cliniques de phase I concernant des traitements de combinaisons chaque médicament peut déjà avoir été testé avec succès.
Les patients inclus dans les essais cliniques de phase I doivent être atteints d’un cancer avancé, réfractaire à tout traitement standard. Dans un essai clinique de phase I typique, des groupes successifs (« cohortes ») de 3 à 6 patients reçoivent le traitement.
Chaque patient d’une cohorte reçoit la même dose. Généralement, la première cohorte reçoit une dose très faible et la dose est augmentée dans chaque cohorte suivante, jusqu’à ce qu’un nombre déterminé de patients expérimente la dose limitante toxique (DLT). La dose utilisée pour la cohorte précédente est alors considérée comme la dose maximale tolérée (DMT). Cette dose est ensuite utilisée dans un essai clinique de phase II. • Essai clinique de phase II : essai clinique conçu pour déterminer le taux de réponse d’une nouvelle thérapie ayant déjà été testée lors des essais cliniques de phase I. En général, 14 à 50 patients atteints d’un type de cancer reçoivent le traitement pour établir combien d’entre eux obtiennent une réponse. Les patients doivent généralement être atteints d’un cancer avancé, réfractaire à tout traitement standard. De plus, la maladie des patients doit être quantifiable. Si les résultats d’un essai clinique de phase II sont suffisamment prometteurs, le traitement peut être testé dans un essai clinique de phase III. Si les résultats s’avèrent nettement meilleurs que ceux du traitement standard, il n’est pas indispensable de passer à un essai clinique de phase III. Le traitement peut alors devenir le traitement standard basé que les résultats de l’essai clinique de phase II. • Essai clinique de phase III : essai clinique conçu pour comparer deux ou plusieurs traitements pour un type et un stade de cancer donnés.