SOGEAC MAG N°8

SOGEAC

ACTUALITÉ

Le site web de l’aéroport

International Ahmed Sékou Touré créé au goût des usagers

VISITER LA GUINÉE CONNECTIVITÉ

À la découverte de la gastronomie guinéenne

Air France Guinée connait une reprise progressive du trafic depuis 2021

SOGEAC MAG

Avec la participation de :

Mlle Mabinty DRAMÉ

Office National du Tourisme

M. Éric DEBENEST

Branding National de la Guinée

Nos remerciements à :

Agence de la Navigation Aérienne

HOMINTEC

www.guinee.vision

4

5

9

16

18

À propos de notre Magazine

Ce Magazine est un résumé des nouvelles de la plateforme aéroportuaire.

Avec une fréquence de parution bimestrielle, nous partageons avec vous les tendances, destinations, témoignages et loisirs que la Guinée vous offre. Il est disponible en version électronique et papier.

Bonne aventure si vous nous rejoignez maintenant.

24

26

L’ÉDITO ACTUALITÉ

Comment rendre le voyage par avion largement accessible ?

La SOGEAC participe à la 19ème édition du Forum CONNECT

Mise à disposition du wifi haut débit

LES TALENTS DE CHEZ

Mlle Mabinty DRAMÉ répond à nos questions !

COLLABORATION

Ce qu’il faut savoir de l’Agence de la Navigation Aérienne

INSIDE

Tidjane Kékota CISSOKO, superviseur principal fret à la SOGEAC, se confie à vous

EXPÉRIENCES PASSAGÈRes

Une passagère anonyme vous livre son expérience

L’ÉDITO

Le Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) est une initiative inscrite dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (U.A).

À ce jour, 34 pays africains y compris la Guinée ont adhéré à cet important projet pour donner un élan ambitieux aux différents programmes d’intégration socio-économique de leur pays à travers la libéralisation du transport aérien. Les avantages de l’émergence d’un marché unique du transport aérien africain s’articulent autour de l’amélioration considérable des niveaux du service, une forte concurrence entre les compagnies aériennes aboutissant à la baisse substantielle du prix de billets d’avion. L’objectif se résume à stimuler de manière extraordinaire le trafic sur le continent. Il s’y ajoute un développement du commerce intra africain (dont le niveau reste actuellement marginal).

Faudrait-il encore que les autorités africaines s’engagent à la mise en œuvre effective de cette initiative et créer des politiques de développement socio-économiques vigoureuses, cohérentes, relatives à la sécurité, au tourisme et à l’éradication totale du système de Visas entre pays africains. Cela favorisera inéluctablement une meilleure intégration de l’espace aérien africain à l’image du ‘’ciel unique européen’’ dont les résultats sont enviables.

En ma qualité de dirigeant d’aéroport, une telle initiative ne peut-être qu’encouragée. C’est la raison pour laquelle j’exhorte nos décideurs politiques d’impulser des actions concrètes pour la mise en œuvre effective de ce Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA). Avec la forte croissance démographique et l’émergence de grandes villes ou mégapoles sur le continent, le désir des africains de voyager se fera de plus en plus pressant. Il est impératif de s’y préparer doublement à travers la mise œuvre de politiques et d’infrastructures ambitieuses répondant à cette problématique précitée. Il n’est pas superfétatoire de rappeler que voyager en Afrique par avion reste encore hors de portée : les billets d’avion sont les plus chers,

les offres sont peu variées et moins disponibles.

A titre d’exemple, voyager d’un point A à un point B en Afrique, nous amène parfois à faire des détours en passant par l’Europe ou être dans l’obligation de passer par plusieurs escales intermédiaires de contournement. Il y a de cela quelques années, la majorité des voyageurs africains en partance pour l’Asie transitaient à Dubaï ; mais aujourd’hui, Addis-Abeba avec le réseau Ethiopian Airlines a supplanté Dubaï comme premier point de connexion des voyageurs africains. Toutefois, il y a de l’espoir à travers l’émergence de compagnies aériennes africaines fortes telles que Royal Air Maroc, Ethiopian Airlines, Kenya Airways… opérant tous autour du système de hubs structurants (Casablanca, AddisAbeba, Nairobi) permettant d’améliorer la connectivité sur le continent. Ces initiatives doivent être fortement encouragées.

Tous ces exemples illustrent, s’il en était encore besoin, de la nécessité de l’ouverture effective du ciel africain pour rendre le voyage par avion largement accessible en favorisant la présence de multiples compagnies aériennes à bas coût mais aussi l’essor de fortes compagnies panafricaines.

Namory CAMARA Directeur Général

« COMMENT RENDRE LE VOYAGE PAR AVION LARGEMENT ACCESSIBLE ? »

ÉVÉNEMENT : LA SOGEAC PARTICIPE À LA 19ÈME ÉDITION DU FORUM CONNECT À

TANGER

Alors que la Direction générale de la SOGEAC a pour vision l’ouverture de l’aéroport international Ahmed Sékou

Touré à d’autres horizons, les missions d’immersion et participation aux rencontres à l’international s’intensifient pour marquer sa présence et profiter davantage des opportunités d’affaires dans le secteur aéronautique.

Du 22 au 24 Février 2023, une équipe constituée du Directeur général, du directeur commercial et de la cheffe service commerciale a participé à la 19ème édition du forum CONNECT. Ce rendez-vous incontournable est un moyen pour promouvoir sa destination auprès des compagnies aériennes, dirigeants d’aéroports ; autorités touristiques et fournisseurs de l’industrie aéronautique. C’est la première participation de notre aéroport à cet événement et l’occasion a été mise à profit pour présenter l’aéroport international Ahmed Sékou

Touré et vendre notre potentiel : « Vendre la destination Guinée est notre priorité et pour y parvenir

nous avions préparé un pitch qui présente l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, les potentialités du pays, les chiffres clés et tant d’autres éléments. Nous avons su attirer l’attention de plusieurs compagnies sur notre destination et des discussions sont en cours, il faut préciser que l’aboutissement de ce processus passe par plusieurs autres facteurs dont la certification de l’aéroport, la modernisation des infrastructures, les équipements, pour ne citer que ceux-là. » Aïcha DJAMY, cheffe service commerciale.

Durant ce séminaire, le Directeur Général de la SOGEAC, Namory Camara est intervenu sur le panel de haut niveau sous le thème ‘’Favoriser le développement du marché africain’’. Il a souligné que les défis majeurs constituent également des potentialités que le marché de l’aviation africain offre tout en mettant en lumière les nombreux atouts dont dispose la Guinée. Celle-ci est une première participation et sans doute le début d’une longue aventure.

Formation en sûreté de la poste et du fret : deux délégués du service

fret y participent

Une formation s’est tenue du 6 au 10 mars 2023 à Tunis, réunissant plusieurs pays africains notamment la Guinée, le Benin, le Congo, le Togo, la Tunisie pour ne citer que ceux-ci. Pendant 3 jours, les participants ont bénéficié d’un coaching qui leur ont permis de corriger les manquements dans leurs systèmes de sûreté du côté fret. Cet exercice initié par l’OACI entre en ligne de compte dans la rédaction du programme de sûreté qui doit être validé par l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC) et ce dans le

processus de certification de notre aéroport. En ce qui concerne la formation autour de la Poste, il s’agissait d’un rappel pour nos agents qui sont déjà initiés sur les différentes procédures liées à la poste : « Nous avons eu 3 jours de formation intense,

à l’issue desquels nous avons validé les modules à travers un texte final qui nous a fait bénéficier des certificats en matière de sûreté de la poste et du fret.

» Tidjane Kékota CISSOKO, superviseur principal du fret à la SOGEAC.

La SOGEAC participe à la 69ème édition ACI à Kigali

Airports Council International

(ACI) est une organisation d’administrations aéroportuaires visant à unifier les pratiques de l’industrie en matière de normes aéroportuaires. Les principaux programmes comprennent l’amélioration de la sécurité (qui est

une question primordiale dans l’aviation), la qualité des services rendus dans les aéroports qui s’évalue par la satisfaction des passagers et d’autres initiatives s’y rajoutent, telle que la Facilitation, Technologie et Innovation.

Pour cette 69ème édition, la SOGEAC s’est fait représenter par 3 directeurs

des départements suivants : sûreté, systèmes d’information et projets, qualité et environnement. Du 25 Février au 3 mars, chacun d’eux a participé activement aux différentes séances de travaux en fonction de leurs commissions respectives afin d’établir des plans d’action de travail pour l’année 2023

et d’aborder des sujets pertinents relevant de leurs compétences.

Pour la commission sûreté, c’était l’occasion de découvrir les innovations dans le domaine de la sûreté et préparer notre aéroport à de telles éventualités : « La commission Sûreté–Facilitation (de laquelle je relève) a travaillé sur le concept “ONE STOP SECURITY” en abrégé “OSS”. Le débat était axé sur le rôle des aéroports et des États dans le processus de renaissance de l’OSS (sécurité à guichet unique). Les objectifs étant d’éliminer

les double-contrôles inutiles, d’améliorer l’efficacité opérationnelle, pour ne citer que cela. C’était une expérience très enrichissante. »

M. Abdoulaye DIALLO, directeur sûreté SOGEAC.

Quant à la commission sécurité, Mme CAMARA Fatoumata NIANG qui y relève nous relate son retour d’expériences : « nous avons travaillé sur la gestion du péril animalier qui est un concept bien assimilé dans les autres aéroports et que nous essayons de développer

également dans le nôtre. Avec des exemples concrets, nous avons appris à mettre en place des actions pour prévenir le risque animalier. »

Chaque directeur s’est illustré dans sa commission en participant activement aux différentes activités qui leur ont permis d’élaborer un plan d’action à exécuter sur les prochains mois. En octobre, la prochaine édition aura lieu et fera office d’évaluation pour chacune des commissions en fonction de son rendement.

Formation : trois employés de la SOGEAC se rendent à Lokeren (Belgique)

Une équipe constituée de 3 cadres de la SOGEAC s’est rendue en Belgique pour une initiation à la gestion du nouveau système de parking.

Comme annoncé dans le numéro précédent, la SOGEAC réalise un projet de parking ambitieux qui doit aboutir à une automatisation. La structure en charge des travaux a facilité la tenue d’une séance de formation des concernés en Belgique précisément à Lokeren : « Cette formation avait pour but de donner des outils techniques et commerciaux aux agents de la SOGEAC. Durant les jours de formation, on leur a appris à comprendre comment piloter les barrières à distance, découvrir les innovations intégrées en ‘’Internet

des objets’’, compter les mouvements à distance. C’était aussi l’occasion de faire une immersion dans un autre aéroport en Belgique et précisément chez notre partenaire avec qui nous travaillons depuis plus d’une dizaine d’année. Nous estimons qu’ils sont bien outillés à l’issue de cette formation pour relever les défis de gestion qui les attendent quand le parking automatique sera opérationnel. »

Francis Kossi YAOVI, PDG Homintec.

Sur 5 jours de formation, les participants ont découvert le fonctionnement du système qui sera déployé sur le parking de l’aéroport

International Ahmed Sékou

Touré, allant de la gestion des barrières, identification des pannes et la localisation des équipements : « Nous avons été formés pour comprendre comment fonctionne le système des éléments matériels et immatériels. L’humain aura peu à faire, il va juste contrôler le processus. Le système facilite tout aux usagers qui n’auront qu’à suivre le processus qui sera mis en place pour entrer, passer le temps qu’ils voudront sur le parking et faire le payement à la sortie. Tout est sécurisé de bout en bout et ça paraît simple. La recommandation que j’ai à faire, c’est de communiquer suffisamment sur le mode de fonctionnement au moment venu, pour que les usagers soient initiés. »

N’Famara

BANGOURA, support réseau à la SOGEAC.

Une formation sur le terrain est prévue pour comprendre le mode de fonctionnement à l’issue des travaux. Par la suite, une restitution sera faite pour faciliter la gestion du parking avec les équipes concernées.

Wifi illimité et gratuit à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré

C’était la chose la plus attendue par nos usagers et c’est désormais une réalité.

Une connexion wifi haut débit est disponible à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Ceci est le fruit d’une collaboration entre l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique (ANSUTEN) et la SOGEAC.

Disponible au meeting point et sur le parcours du passager au départ et

à l’arrivée de l’aérogare international ainsi que du côté piste, cette avancée vient soulager tous les opérants et les usagers de la plateforme qui bénéficient à présent d’une connexion haut débit illimitée. « Ça paraît mineure mais elle reste tout de même une avancée importante qui soulage les opérants sur la plateforme aéroportuaire. À présent, les membres de l’équipage peuvent en bénéficier pour la

préparation des vols depuis leur aéronef» affirme le Directeur Général Namory CAMARA.

Le manque de wifi était un problème récurrent au sein de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Les retours d’expériences passagères le notifiaient sans cesse et cette prise en compte des avis favorisent une avancée conséquente dans le service rendu dans notre aéroport.

Innovation : le site web de l’aéroport

International Ahmed Sékou Touré créé au goût des usagers

C’est en début Février que la SOGEAC a lancé officiellement son site web avec plein de fonctionnalités pour améliorer l’expérience passagère de ses usagers, à savoir : le programme des vols au quotidien ; l’achat de billets en ligne ; les réservations de place parking et hôtels, le service accueil VIP, la préparation du panier au Duty Free ; l’assistance aux voyageurs, pour ne citer que ceux-là.

« La relance du site web était un projet qui nous tenait beaucoup à cœur, mais il fallait apporter plein d’innovations car il devait ressembler à ceux des grands aéroports du monde. Nous avons ainsi mis en place un comité chargé de relever les besoins des usagers puis facilité l’implémentation. Au bout de quelques mois de travail, nous avons lancé ce bijou. »

à obtenir les informations dont ils avaient besoin : « J’ai été soulagée la première la fois que je me suis rendue sur le site web de l’aéroport International Ahmed Sékou Touré. J’y étais allée initialement pour vérifier le programme de vol, j’ai trouvé les informations dont j’avais besoin, heures d’arrivée et de départ et d’autres services dont je n’avais pas connaissance. C’est une grande amélioration par rapport au passé où nous n’avions pas accès à ce genre d’informations.

» Emmanuelle Daloba

TOLNO, Usager. Facile d’utilisation et constitué de plusieurs rubriques comme : la page d’accueil qui recoupent toutes les informations essentielles, les infos vols, l’assistance aux voyageurs, les réservations de billets et hôtels et toute l’actualité aéroportuaire, le site web est disponible au lien suivant : www. aeroportdeconakry.com Pour toute nécessité liée à votre visite au sein de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, cet outil vous vous facilitera la tâche. Faites-y un tour !

M. Alousseny

Ousmane KALLO, Directeur des projets et systèmes d’information.

Ce nouveau site web vient répondre à plusieurs besoins des usagers, qui très souvent, avaient du mal

C’est aux environs de 22H que le battant pavillon ‘’République de Guinée’’ s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, transportant à son bord 50 guinéens en provenance de la Tunisie. Les autorités et agents de la SOGEAC, ayant participé à cette opération, expriment leur fierté à accomplir une telle mission.

Un mot d’ordre pour définir le traitement des vols spéciaux dans un aéroport : réactivité ! C’est ce dont on fait preuve les autorités de la SOGEAC et les agents travaillant du côté de la piste.

Ne disposant pas de toutes les informations relatives à la préparation du vol et attendu au moment de pic à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, la cheffe escale de ce jour a fait preuve de réactivité : « C’est en fonction des avancées de l’aéronef que nous avions reçu certaines informations, ce qui m’a permis de constituer l’équipe qui devaient intervenir sur ledit vol en préparant le placeur, les chauffeurs bus et tous les autres collaborateurs.

Malheureusement nous ne disposions pas de toutes les informations à cet instant précis or les vols commerciaux étaient aussi en traitement. Mais nous avions bien reparti nos équipes pour servir nos compatriotes dont nous étions fiers d’accueillir.

» Mme DIALLO Raby Sow, Cheffe d’escale de permanence.

Sous l’œil vigilant du Directeur Général de la SOGEAC, les opérations se sont déroulées avec une complémentarité entre agents aéroportuaires et les autorités gouvernementales, appuyé par les forces de sécurité du transport aérien. Les instructions étaient simples ‘’offrir un accueil convivial à nos compatriotes’’. La haute participation à ce processus d’accueil du Chef de l’État, le Colonel

Mamadi DOUMBOUYA était aussi une source de motivation pour toutes les parties prenantes.

Travailler sur un vol floqué au nom de la République de Guinée, était un sentiment de fierté pour les employés de la plateforme. Ce même sentiment de fierté est mentionné par le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté : « C’était une occasion unique de commencer à faire travailler notre avion qui est là. Le symbole pour nous était que des guinéens entrent dans un avion guinéen pour aller chercher des guinéens. »

Depuis, plusieurs autres vols ont suivi ce premier convoi et les opérations de traitement des vols se déroulent comme prévu.

Les coulisses du premier convoi des compatriotes guinéens en provenance de la Tunisie

LA GASTRONOMIE GUINÉENNE

La Gastronomie guinéenne est diversifiée en fonction des quatre régions naturelles, dans cette pluralité de l’art culinaire il y a des prédominances de mets pour chacune des régions.

Basse Guinée : en plus des principaux mets des riverains comme konkoé tourégbéli et gbontouyè vous trouverez également les fruits de mer et d’autres plus exotiques sur les iles. La Moyenne Guinée : est une zone d’élevage avec une alimentation principalement basées sur le lait comme le n’dappa et lactchiri.

La Haute Guinée : en plus de l’alimentation de base qui est le riz, le tô et le laffidi occupent une place de choix dans la consommation de la population.

La Guinée Forestière : considérée comme le

grenier de la Guinée et à l’image des autres régions naturelles le riz est l’aliment de base avec des sauces diversifiées notamment les feuilles de patates, manioc et les bananes plantains. Quelques spécialités Guinéennes. Aujourd’hui nos restaurants vous proposent un métissage culinaire avec une variété d’options allant de la cuisine du Monde aux recettes Guinéennes, au-delà des restaurants dans les rues des villes, il est possible d’acheter des plats préparés, mais aussi des brochettes de poissons grillés ou de poulets, des arachides, des gâteaux...

LE TÔ

Le Tô est un plat historique lié à l’évolution de l’empire du Mandingue et devenu de nos jours une identité Guinéenne et Ouest africaine en générale.

Ce met historique est fait à base de manioc ou de maïs accompagné généralement de la sauce gombo. Mais aujourd’hui, avec la mixité culinaire, beaucoup de sauces accompagnent le Tô, comme les feuilles de patates, la sauce d’arachide et tant d’autres. En Guinée, malgré ses mêmes ingrédients de base, sa préparation varie d’une région à une autre en fonction des diversités ethniques.

Lafidi | Fouti | Marakhoulangni

Le Lafidi, appelé Fouti au Fouta-Djallon ou Marakhoulangni en BasseGuinée est une recette traditionnelle Guinéenne fait à base de soumbara et de gombo. Malgré ces ingrédients de base, la recette varie d’une région à une autre.

Wourébourèkhè | Hakoo Poutè |woussenfinda

Wourébourèkhè est un plat traditionnel guinéen très populaire en Basse Guinée, sa recette pleine de saveurs ravit même les plus grandes critiques culinaires, ce plat a pour principal ingrédient les feuilles de patates préparées à base d’huile rouge ou d’huile de palme assaisonné de piment, de crevettes, viandes ou poissons en fonction du choix du chef.

Avec une appellation authentique, KEMANSA est une marque de vêtements créés à base du textile guinéen. Par cet échange, Mabinty DRAMÉ (fondatrice-gérante) vous fait découvrir les origines de la marque et les secrets de confection.

Parlez-nous de KEMANSA

Derrière le nom kémansa se trouve une histoire qui me tient particulièrement à cœur. En effet, composé de deux mots, le « Ké » est un dimunitif pour Kéita qui est le nom de famille de ma mère et le « mansa » qui signifie dans l’Empire Mandingue « royauté ». Vous l’aurez compris, ma mère est pour moi une vraie source d’inspiration et en créant ma structure il y a un an, j’ai souhaité lui faire un clin d’œil.

Kémansa est en un mot, une structure qui place avec fierté le savoir-faire local Guinéen au cœur de ses activités. En effet, nous croyons fermement que le développement de notre pays repose sur nos atouts et richesses dont fait partie le savoir-faire local en général et l’artisanat en particulier. C’est ainsi que fut créé kémansa qui, à travers sa marque de vêtements propose des articles pour hommes et femmes tendances mais surtout de qualités.

Tous nos articles sont confectionnés en Guinée, par des Guinéens et à

base du textile Guinéen le KINDELI. En effet, audelà de la confection des articles ; nous travaillons en collaboration directe avec un réseau de femmes teinturières dans la zone de Kindia. La teinture étant leur métier depuis des générations, nous leur faisons part de nos besoins (type de tissu, couleurs designs et autres) et ensemble créons des designs innovants et différents de ce que l’on trouve généralement sur le marché. A travers ce volet, nous accompagnons ces dames dans leur perfectionnement et souhaitons contribuer à leur autonomisation.

Dites-nous plus du métier de la teinture

La teinture est un métier complexe et il faut une réelle compétence dans le domaine afin d’avoir un bon résultat. En effet, c’est avant tout un art et il est important de souligner que chaque couleur et dessin raconte une histoire. J’étais pour ma part émerveillée lorsque pour la première fois j’assistai au processus entier.

Les techniques en teintures sont nombreuses, pour la technique communément

appelé « bougie » le Bazin à teinter doit préalablement être trempé dans de l’eau pendant une heure puis séché au soleil. Ensuite, le dessin en bois choisit est trempé dans de la bougie préalablement fondu puis apposé sur le Bazin. On trempe ensuite le Bazin dans la couleur de notre choix pendant une trentaine de minutes puis on le rince au marigot pour ensuite le faire bouillir dans de l’eau. Cette étape est très importante car il faudra à l’aide d’un bois enlever et remettre le Bazin de l’eau en ébullition. Une fois terminé, le Bazin sera pour une dernière fois rincé au marigot puis trempé dans un sceau de ‘’stati’’ préalablement bouillit. Finalement, le Bazin sera séché puis envoyé chez les tapeurs de Bazin afin de lui donner forme.

Quelle est la particularité de votre marque ?

Kémansa est une structure qui met de l’avant le savoir faire Guinéen à différents niveaux. En effet, des teinturières aux couturiers, nous avons choisi de travailler sur toute la chaîne de valeur de l’industrie de la mode. Il est pour nous important d’évoluer avec les personnes de notre

«nous croyons fermement que le développement de notre pays repose sur nos atouts et richesses dont fait partie le savoir-faire local. »

écosystème.

Nous avons choisi de redynamiser et de valoriser la teinture (le kindeli) à travers nos créations authentiques et tendances. Quels sont vos défis ?

Dans un futur proche, nous souhaitons structurer d’avantage le réseau de teinturières avec lesquels nous travaillons et leur donner la possibilité

d’apprendre encore plus de techniques de teinture. En effet, Il est important d’innover constamment. Nous souhaitons également vendre la Guinée à l’international à travers nos créations 100 % made in Guinée.

Votre mot de la fin ?

Je souhaiterais remercier au nom de toute mon équipe l’opportunité qui

nous à été donné de parler de nos activités ainsi que de notre combat qui est tout simplement de redynamiser le métier de la teinture et de la mode au niveau national et international. Nous vous encourageons à suivre nos activités sur nos pages Facebook et Instagram qui sont : @kemansabymd

Email : info.kemansa@ gmail.com

Ce qu’il faut savoir de l’Agence de la Navigation Aérienne (ANA)

Nousvousprésentonsl’AgencedelaNavigationAérienne,l’organismedésignépourassurerlafourniture desservicesdelanavigationaérienneenRépubliquedeGuinée,afindegérerefficacementetentoute sécuritéledébitdesaéronefsquientrentdansl’espaceaériencontrôlé,quiensortentetquilesurvolent.

L’Agence de la Navigation Aérienne (ANA) a pour mission d’assurer la sécurité, la régularité et l’efficacité de la Navigation Aérienne publique en République de Guinée. A cet égard, elle est un fournisseur de services de la circulation aérienne. Elle est chargée :

D’une manière générale

- Des services de la circulation aérienne qui sont sous la responsabilité de la République de Guinée, dans le cadre des accords internationaux en vigueur ;

- De la mise en œuvre

de l’exploitation et de l’entretien des équipements techniques qui concourent à la sécurité aérienne et des installations associées ;

- De l’étude, de la réalisation, de la mise en œuvre, de l’exploration et de l’entretien de toutes les installations, tous les équipements ou dispositifs nécessaires pour assurer dans les conditions sures et régulières l’écoulement du trafic aérien dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur de l’équipement aéronautique défini par l’État.

Dans les aérodromes de l’intérieur (aérodromes domestiques)

- De la création, l’aménagement, de l’entretien, de l’exploitation et du développement des aires, bâtiments et installations aéroportuaires ;

- De la mise en œuvre, de l’exploitation et de l’entretien des équipements du service sécurité incendie, recherche et sauvetage ;

- De l’exploitation technique et commerciale des aérodromes de l’intérieur appartenant à l’État.

A l’aéroport international

Ahmed Sékou Touré de Conakry - De la création, de l’aménagement, de l’entretien, de l’exploitation et du développement des bâtiments, des installations et autres équipements qui concourent à la sécurité aérienne à l’exclusion de ceux concédés à la SOGEAC.

Dans le cadre de la mise en œuvre effective de sa mission de fournisseur de service de la navigation, elle comprend des services techniques qui sont :

• La Tour de Contrôle

C’est le véritable centre nerveux de l’aéroport où les contrôleurs de la circulation aérienne garantissent la sécurité et la fluidité du trafic aérien. Elle est l’Organisme chargé d’assurer le service du contrôle de la circulation aérienne en faveur des usagers de l’air, à l’arrivée et au départ dans l’espace aérien placé sous sa responsabilité.

A l’intérieur de cet espace, les contrôleurs aériens assurent les services de contrôle d’aérodrome, de contrôle d’approche, d’information de vol et d’alerte.

Cet espace s’étend verticalement, du sol au niveau 100 (environ 3000 mètres d’altitude) et latéralement de 15 NM à 25 NM.

Au-delà du niveau 100, l’espace aérien guinéen

est géré par le Centre de contrôle de la Région d’informations de vol de Roberts (FIR de Roberts) basée à Monrovia (Libéria) dans le cadre d’un Accord entre les États qui composent la zone Mano.

• Le Bureau de Piste et le service d’information aéronautique

Ce service joue le rôle d’interface entre les usagers et les services de la circulation aérienne. Il assiste les pilotes dans l’établissement des plans de vol qui d’écrit l’itinéraire ou les itinéraires choisi(s) du vol de l’aérodrome de départ jusqu’à l’aérodrome de destination. Il est chargé de l’envoi et de la réception des messages associés aux vols au départ et à l’arrivée de Conakry. Il Collecte, vérifie et transmet les données aéronautiques aux structures de publication (FIR et AIS) et informe les usagers par la disponibilité des données aéronautiques à travers les différents éléments du système intégré d’information aéronautique (équipages, organismes ATS, etc.)

• Les agents AFIS

Ce sont des techniciens d’aviation qui ont pour mission d’assurer des

services d’information de vol et d’alerte sur des aérodromes domestiques. Ces aérodromes sont classés en deux (2) types, les aérodromes privés appartenant aux miniers et les aérodromes publics appartenant à l’État dont la gestion est déléguée à l’Agence de la Navigation Aérienne.

• La maintenance radioélectrique Comme son nom l’indique, ce service est responsable de la maintenance de l’ensemble des équipements et installations de navigation de l’agence en vue d’assurer leur disponibilité et leur bon état de fonctionnement pour un écoulement sûr du trafic.

Les contrôleurs aériens utilisent ces équipements pour situer la position des aéronefs afin d’assurer la séparation en vue prévenir le conflit. Ces équipements facilitent aussi la navigation des aéronefs dans l’espace aérien de la Guinée et leurs permettent de se poser aisément sur les aérodromes de la Guinée, principalement l’Aéroport International Ahmed Sékou TOURE de Conakry.

L’Agence de la Navigation Aérienne est une société publique Anonyme (ANA-SA) avec conseil d’administration dotée de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de gestion. Elle est placée sous la tutelle techniqueduMinistèreenchargedestransports et sous la tutelle Financière du Ministère chargé de l’Économie et des finances. Elle est créée par l’ordonnanceN°031/PRG/SGG/89du13avril1989.

Eric DEBENEST, chef d’escale Air France et directeur pays pour la Guinée depuis Aout 2020 Présentez-vous

Je m’appelle Eric Debenest ; j’ai 49 ans. Je travaille chez Air France depuis 2001. J’ai débuté mon parcours chez Air France en accédant au poste d’agent de trafic sur le Hub de CDG. J’ai ensuite successivement occupé les postes de superviseur Passage et superviseur Piste avant de rejoindre la direction Afrique pour y occuper le poste de chef d’escale itinérant, poste que j’ai occupé pendant 2 ans. J’ai ensuite été nommé chef d’escale adjoint à Lagos, chef d’escale à Luanda, chef d’escale et directeur pays pour la Mauritanie et enfin, chef d’escale et directeur pays pour la Guinée en Aout 2020. En me nommant en Guinée, Air France m’a offert l’opportunité de participer activement à la

réorganisation de notre compagnie en créant un poste communément appelé « double casquette ». L’avantage principal de ce poste, outre les synergies réalisées, est de s’appuyer davantage sur des équipes guinéennes dont les compétences sont mises en valeur dans leur activité respective.

Parlez-nous de votre activité. Comment se porte le trafic ?

L’activité de Air France en Guinée se décline à travers un programme de 7 vols commerciaux par semaine de et vers Paris CDG effectués en Airbus A330 et en Boeing B772.

Par ailleurs, depuis juillet 2022, l’escale de Conakry est également une escale d’appui pour les pays de la région. En effet, l’escale de Conakry accueille 7 vols

techniques supplémentaires par semaine, en provenance du Mali.

Pour ce qui est de l’activité, Air France Guinée connait une reprise progressive du trafic depuis 2021 et devrait retrouver en 2023 un niveau équivalent à celui de 2019. Au départ de Conakry, via notre hub de Charles de Gaulle, nos clients ont accès à 191 destinations desservies dans 89 pays, un programme au niveau de celui de 2019. Cet été, le programme se renforce vers l’Asie, l’Amérique du Nord et l’Afrique de l’Est : - Air France proposera cet été jusqu’à 180 vols par semaine de/vers 14 destinations aux Etats-Unis (incluant deux aéroports à New York : John F. Kennedy et Newark Liberty) et 50 vols par semaine vers 5 destinations au Canada . La compagnie reprendra le 2 mai 2023 ses vols entre Paris-Charles

« Air France Guinée connait une reprise progressive du trafic depuis 2021 et devrait retrouver en 2023 un niveau équivalent à celui de 2019...

»

1. Atlanta, Boston, Chicago, Dallas, Denver, Detroit, Houston, Los Angeles, Miami, New York JFK, New York Newark Liberty, San Francisco, Seattle et Washington DC.

2. Montréal, Ottawa, Québec, Toronto et Vancouver.

de Gaulle et Québec, et inaugurera le 27 juin une nouvelle liaison entre ParisCharles de Gaulle et Ottawa.

- La réouverture de la Chine rend possible le retour à une offre plus dense sur la zone Asie. La desserte de Pékin, Shanghai et Hong Kong sera ainsi progressivement renforcée au cours du printemps pour atteindre un vol quotidien par destination à compter du 1er juillet 2023, soit 21 vols par semaine.

- Toujours en Asie, Air France poursuivra l’augmentation des capacités vers Tokyo (Japon), dont la compagnie dessert les deux aéroports. Jusqu’à 11 vols par semaine seront proposés vers Tokyo Haneda et 3 vers Tokyo Narita.

- Ouverture de nouvelles routes vers Dar Es Salaam (Tanzanie) et Ottawa (Canada) depuis ParisCharles de Gaulle, et vers Belém (Brésil) depuis Cayenne (Guyane).

- 66 liaisons saisonnières en France et en Europe

Au-delà de la qualité de notre programme, nous offrons les meilleurs produits et services d’AF pour nos clients guinéens : la montée en gamme, avec les meilleures cabines d’Air France, les nouvelles cabines de voyage sur nos Airbus A330 et celles en cours d’installation sur nos 12 B777-300 (48J-48W273Y vs 42J-24W-315Y). Il s’agit ici de sièges business de dernière génération. Nous renouvelons notre flotte avec des appareils de dernière génération, A350, A220, B787 plus confortables et plus respectueux de l’environnement. Le groupe Air France-KLM est pleinement engagé dans sa transition vers le développement durable. Il utilise tous les leviers à sa disposition, le renouvellement de la flotte, l’éco pilotage, l’électrification des opérations au sol et

l’incorporation de carburant aviation durable (SAF).

À quoi peut-on nous attendre les prochains mois en termes de développement de ligne chez Air France ?

Outre toutes les nouveautés programmées que je viens de mentionner, on peut dire que nos équipes étudient en permanence les moyens de développer notre réseau et d’accroître nos parts de marché. A noter que le continent africain est un axe stratégique pour le Groupe Air France-KLM. Nous sommes également en mesure d’ouvrir des lignes saisonnières qui correspondent à un besoin sur une période donnée (exemple l’escale saisonnière de Banjul dans la région).

Un dernier mot ?

La compagnie Air France travaille à l’amélioration permanente du service au Client. A Conakry, nous suivons avec attention les retours de nos clients afin de leur offrir une expérience de voyages optimum. Depuis la réservation jusqu’à l’embarquement, nous voulons leur offrir une expérience la plus agréable et la plus fluide possible. La collaboration que nous développons avec

la Sogeac et nos différents prestataires est primordiale car elle permet d’échanger de manière régulière et constructive afin d’améliorer constamment notre service aux clients. Par ailleurs, nous continuons à développer des outils qui renforcent l’autonomie de nos clients ; l’application Air France permet aux clients de s’informer sur les tarifs, de procéder à une réservation, de s’enregistrer et de choisir un siège. Il ne leurs reste plus qu’à déposer leurs bagages à l’aéroport. L’application Air France permet également de suivre les horaires de nos vols en temps réel ou encore de contacter notre service client.

Je tiens également à préciser que nous avons toujours été présents dans les bons comme dans les mauvais moments. Air France, malgré les crises Ebola et plus récemment celle de la Covid, n’a jamais arrêté la desserte de la Guinée. Pendant la crise de la Covid nous avons effectué des vols de rapatriements dans les deux sens et en Aout 2020, à peine quelques mois après le début de la pandémie du Covid, Air France rétablissait sa desserte de la Guinée avec un nombre de vols identique à celui d’avant crise. Cette présence a définitivement créé un lien unique et historique entre la Guinée et Air France.

3. Sous réserve de l’obtention des autorisations règlementaires.

« JE RENSEIGNE RÉGULIÈREMENT LES SYSTÈMES

QUI NOUS PERMETTENT DE DÉCRIRE L’ITINÉRAIRE DE TOUS LES COLIS...

Présentez-vous.

Je suis Tidjane Kékota CISSOKO, superviseur principal fret à la SOGEAC.

C’est quoi l’aérogare du fret ?

L’aérogare du fret est cet endroit où se passent toutes les opérations du fret aérien. Le transport du fret aérien consiste à prendre un colis d’un point A à un point B moyennant un payement qui représente le côté financier de toute l’opération.

Parlez-nous de votre parcours au sein de la SOGEAC.

J’évolue dans le domaine du fret il y a bientôt dix (10) ans. J’ai commencé en tant que magasinier, j’ai bénéficié de plusieurs formations qui m’ont permis de gravir les échelons en passant par le poste de vivier superviseur, superviseur confirmé et à ce jour, je suis superviseur principal de l’aérogare du fret à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.

En quoi consiste la tâche d’un superviseur principal Fret ?

Un superviseur principal du fret contrôle toutes les opérations effectuées par les superviseurs frets, les

magasiniers caristes, les agents exports. Au quotidien, ma tâche consiste à vérifier si le superviseur de la veille a effectué la visite des lieux et que tout est en ordre. Par la suite, j’organise un briefing pour définir les tâches afin de rendre chacun responsable de l’activité qui l’attend au cours de la journée. Je renseigne régulièrement les systèmes qui nous permettent de décrire l’itinéraire de tous les colis, ce qui informe aux clients que leurs colis sont arrivés à bon port.

Quels sont les qualités d’un superviseur principal fret ?

»

Un superviseur principal fret

Tidjane Kékota CISSOKO, superviseur principal fret à la SOGEAC.

doit être imprégné de toutes les formes de procédures existantes au fret, comprendre les procédures des compagnies, ICHM, le cargo Handling, avoir une connaissance sur les méthodes de fonctionnement du magasin ; de la supervision ; maîtriser les outils de travail utilisés par les compagnies. Cela lui permet de corriger les erreurs éventuelles que commettent les différents superviseurs et les magasiniers sur le terrain. Il doit avoir une bonne faculté de communication car il travaille régulièrement avec les compagnies basées dans cet aéroport ; les douanes ; la police ; les services de conditionnement ; les sociétés de transit ; etc.

Quels sont les problèmes auxquels vous êtes confrontés au quotidien ?

Nous faisons face à de nombreuses difficultés, notamment par rapport aux infrastructures. L’évolution du fret aérien a été croissante, cependant les infrastructures dans notre aéroport n’ont pas suivi cet élan.

Nous avons un problème de stockage, car nos magasins sont étroits. Ce qui nous oblige parfois à déranger certains colis pour atteindre celui du fond,

sinon l’idéal serait de déranger le colis que pour le sortir. Nous sommes aussi confrontés à un problème de vétusté des machines de travail. Nous n’utilisons que 2 chariots élévateurs pour les déchargements et embarquements des colis à bord des aéronefs et ce, dans le temps impartis, cela est très pénible et ça nous pousse à se surpasser avec nos maigres moyens. Ensuite, la structure actuelle de l’aérogare du fret ne correspond pas aux exigences de l’OACI. Les deux (2) principaux magasins que nous disposons sont à cheval entre le côté piste et le côté ville, or chacun des magasins doit être situés dans la zone qui lui correspond. Ces nombreux

problèmes ont ralenti notre croissance.

Votre dernier mot ?

Je tiens à remercier nos responsables pour les efforts fournis et les avancées remarquées jusqu’à ce jour. Je les invite également à s’impliquer davantage dans les besoins de formations en traitement des animaux vivants et des produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, dans la mise en œuvre du projet de modernisation de l’aéroport, j’aimerais que nous soyons consultés pour faire des propositions concrètes car cela pourrait servir à l’implémentation des travaux de la prochaine aérogare du fret.

Retour d’EXPÉRIENCES

Une passagère qui fréquente souvent notre aéroport a bien voulu intervenir sous anonymat. Nous lui avons soumis à notre questionnaire pour connaitre son avis sur son passage au sein de notre aéroport. Découvrez ce qu’elle en pense.

1 - Quelle impression avez-vous eu lors de votre dernier passage au sein de notre aéroport ?

Il ya eu quelques améliorations au niveau du circuit passager.

2 - Y a-t-il des choses que vous souhaiteriez voir améliorer ?

Il faut impérativement améliorer la livraison des bagages. Lors de mon denier passage, les bagages en provenance de Dakar ont été débarqué du tapis et on a demandé aux clients de venir identifier leurs bagages. Ça crée un goulot d’étranglement. Aussi faciliter l’accès

au service litige, ou le déplacer et le mettre à l’extérieur.

3- Quel regard portezvous à la sécurité de notre aéroport ?

Pour la securité , autoriser uniquement l’accès au terminal aux voyageurs et à un accompagnateur si c’est une personne âgée, un mineur ou une famille avec enfants à bas âge.

4- Le wifi est disponible de nos jours, comment trouvez-vous le débit ?

Le wifi est juste parfait.

5- Votre mot de la fin ?

Il faut surtout que le personnel soit plus attentif

et pas sur la défensive. Ils doivent prendre le temps d’écouter et parler tranquillement aux passagers.

Vous êtes nombreux à passer à travers nos portes ! Vous avez la possibilité de nous partager vos histoires au sein de notre aéroport afin d’améliorer votre expérience.

E-mail : info@sogeacconakry.com

Facebook : Aéroport

International Ahmed Sékou

Touré

Twitter : Aeroportast

LinkedIn : Aéroport

International Ahmed Sékou

Touré

Instagram : aeroportahmedsekoutoure

AVIS DES INTERNAUTES

Nous vous avons lus sur nos différentes plateformes :

Les agents en uniforme qui n’arrêtent pas de répéter de laisser les francs guinéens avec eux au pied de l’escalator au départ, qu’ils arrêtent ce comportement. Ce n’est pas professionnel.

Tous mes encouragements à l’égard de tous les responsables de la SOGEAC, vous faites du bon boulot à l’aéroport.

Le manque de contrôle stricte est observé très souvent pour ceux qui entrent en Guinée, parfois il n’y a pas de queue, chacun s’arrête où il veut. Il faudra veiller à instaurer de l’ordre à cet endroit.

Je suggère : une sécurité omniprésente qui rassure les voyageurs, la fluidité administrative, la transmission des informations claires lorsqu’il y a des problèmes et être exemplaire. On vous encourage, vous êtes déjà sur la bonne voie.

Limiter l’accès à la salle de réception des bagages à ceux qui ne sont pas habilités ; rénovez les toilettes et équipez-les.

Au niveau de la douanes, c’est l’argent qui agit le mieux. Une fois j’ai été interpellé à 2 reprises soi-disant que j’ai du poisson fumé et 1 litre d’huile dans mes bagages. J’étais obligé de faire un dépôt orange Money à la douanière en question pour faire passer mes bagages.

Dites à vos agents de sécurité de sourire un peu car c’est gratuit ; et qu’ils arrêtent de quémander surtout.

Il faut créer une ligne spéciale pour les détenteurs du passeport guinéen à l’arrivée ; réparer le climatiseur avec un bon diffuseur d’odeurs ; dire aux agents de la police de sourire aux passagers qu’ils accueillent et un installer le wifi haut débit.

La rampe qui mène au Meeting point est infernale à passer lorsqu’on vient d’un voyage. C’est difficile de faire rouler un chariot à ce niveau, pensez à la supprimer..