Jdc n°18

Jardinage. Bricolage. Aménagement. Animalerie

Cuisine outdoor

À voir et à manger

Mobilier

En plein courant d’art SO-JA

Recettes assurées

N°18

t n e m e l l e r Natu ile ! ut

Pour maintenir la biodiversitĂŠ dans votre jardin, installez la Maison des Insectes ou les abris pour auxiliaires.

www.neudorff.fr

ÉDITO

Les temps modernes Les magasins de bricolage ouvriront le dimanche. La saga légale, médiatique et juridique, qui s’est jouée sur fond de lutte sociale, prend donc fin. Quel autre choix avait cependant législateurs, salariés et syndicats ? Aucun. Car aujourd’hui, les règles de la distribution sont largement dictées par un seul et même joueur : Internet. Et à quoi s’est attaquée, en premier lieu, la tornade digitale : à la notion même de fermeture de magasin.

Pire, elle a rendu accessibles, à toute heure du jour et de la nuit, des linéaires mieux achalandés et ne souffrant d’aucune rupture de stock.

Et bien sûr, les premiers arrivés étant les mieux servis, c’est aux pure-players, toujours avides d’innovations et structurellement plus prompts à l’adaptation, qu’a profité cette révolution. Les enseignes en dur ont été, de leur côté, prises de court.

Elles ont assisté, médusées, à l’explosion, au-delà des prédictions les plus audacieuses, du e-commerce et plus encore du m-commerce. Elles ont tardé à déployer leur stratégie multicanale. Elles pensaient

avoir le temps de prendre leur temps. Rien de moins faux.

Car le digital a imposé son rythme aux autres, une cadence à la fréquence exponentielle.

Et à peine cette bataille gagnée, le voilà donc qu’il entreprend de brouiller les frontières même du magasin. Conscients que leur développement se heurtait à la limite d’une présence physique, les pure-players ont, d’ores et déjà, trouvé la parade : les casiers et distributeurs automatiques.

Après s’être fait griller la politesse par Google et son Google Shopping Express, le géant yankee Amazon vient de rentrer dans la danse. Et ce, sans cacher son objectif ultime : installer ces points et relais de vente non plus en linéaires, mais dans des immeubles d’habitation.

La course est donc lancée, se fera contre la montre et ne laissera aucun temps mort aux bricks & mortars. Qui eux devront, plus que jamais, miser sur ce qui fait leur force et leur valeur ajoutée : le conseil, l’humain et la personnalisation de l’expérience d’achat. Éloïse Cohen, rédactrice en chef

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Crédit Photo : © morganimation - Fotolia.com

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SOMMAIRE

Sommaire ACTUALITÉS

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Rencontre. Le e-commerce est mort, vive le multicanal ! Comment les enseignes en dur réagissent-elles à la concurrence des pure players ? Jérémie Herscovic, fondateur de SoCloz.fr, Alain Jolliet, président du groupe Nalod's (Delbard) et Frédéric Boucher, directeur marketing/communication du groupe MrBricolage, livrent leurs stratégies.

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Tendance. Cuisine au jardin : des envies d’ailleurs. Qu’il soit à gaz, à charbon de bois ou électrique, le barbecue offre de nouveaux types de cuisson, inspirés d’ailleurs et de pratiques parfois ancestrales.

Décryptage en images.

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Enquête. Design, vous avez dit design ? Le secteur de l’aménagement extérieur fait de plus en plus appel à des designers de renom pour concevoir leurs créations. Tant et si bien que certaines pièces finissent exposées dans des musées.

Particulièrement pionniers dans ce domaine, les Italiens sont talonnés par les Belges.

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Décryptage. La flora therapy. Semer des fleurs, tout en protégeant son jardin des nuisibles. C’est possible grâce à divers mélanges fleuris, ou encore certains types de décorations de jardin.

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Magasin. SO-JA. Le groupement livre les recettes de son succès.

MARCHÉ

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Nouveautés. L’essentiel des innovations, sélectionnées par la rédaction : du semis au bricolage, de l’aménagement extérieur au végétal.

Journal des collections • Numéro 18 / Février 2014 • Éditeur : ETAI — Antony Parc 2 - 10 place du Général-de-Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex — Tél. 33 (0)1 77 92 92 92 — Fax 33 (0)1 77 92 98 28 • Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • Directrice des publications : Sabine Durand • Rédactrice en chef : Éloïse Cohen — Tél. 33 (0)1 77 92 96 07 — ecohen@etai.fr • Ont participé à ce numéro : Marion Esquerré, Amélie Riberolle • Directrice commerciale : Régine Louvet — Tél. 33 (0)1 77 92 96 49 — rlouvet@infopro-digital.com • Chef de publicité : Aurélie Boyer — Tél. 33 (0)1 77 92 95 34 — aboyer@infopro-digital.com • Directeur studio magazine : Thierry Michel • Rédactrice graphiste : Hélène Virey • Siège social : ETAI — Antony Parc 2 - 10, place du Général-de-Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex • SAS au capital de 44 111 184 € • Siret : 542 072 640 00114 — Code NAF : 221 E • Impression : Corlet impression - 14110 Condé-sur-Noireau • Dépôt légal : à parution.

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ACTUALITÉS - RENCONTRE

Mort du e-commerce, vive le multicanal !

Comment les enseignes traditionnelles appréhendent-elles la concurrence des pureplayers ? Comment ont-elles réagi ? Quels sont les objectifs à atteindre ? Jérémie Herscovic, fondateur de SoCloz.fr, Alain Jolliet, président du groupe Nalod's (Delbard) et Frédéric Boucher, directeur marketing/communication du groupe MrBricolage livrent leur analyse et leurs stratégies.

p Frédéric Boucher Frédéric Boucher est le directeur marketing/communication de MrBricolage. Le groupe a acheté le pureplayer le-jardin-decatherine.com (et la-maison-decatherine.com) en juillet 2012. Il a dupliqué son modèle et complété de ses propres référencesproduits pour lancer son site de e-commerce, Mr-bricolage.fr. Au cours du premier trimestre 2013, quatre autres sites Internet de conseil ont vu le jour.

D

es pureplayers se sont fait une place et d'autres se lancent comme MonEchelle.com dans les secteurs du jardinage et du bricolage. Les enseignes « traditionnelles » doivent-elles s'inquiéter ?

Alain Jolliet : Cette concurrence existe :

elle représente un volume de chiffre d'affaire de 1 à 2 % du marché. C'est peu mais, par essence, des concurrents sont toujours inquiétants. En l'occurrence, on peut penser qu'ils vont prendre un peu plus de place dans les prochaines années car ils correspondent à un nouveau mode de consommation.

Jérémie Herscovic : Pour répondre à cette question, il faut prendre en compte -6-

plusieurs paramètres. Internet, tous secteurs confondus, représente 9 % des ventes.

Pourquoi « seulement » 9 % ? Les études de Mediamétrie soulignent plusieurs freins : les gens veulent du conseil, voir et toucher le produit, recherchent la rapidité, et refusent les frais de livraison. Conséquence : Internet ne pourra jamais représenter plus de 20 % des ventes dans certains secteurs, à mon avis. Plus qu'un canal d'achat, il représente un canal de prescription des ventes en magasin, car il influe sur 25 à 30 % des ventes de détail.

Dans ces conditions, quel intérêt pour vous d’investir le web ?

J.H : Internet ne va pas tuer les magasins

mais il représente un nouveau terrain de

ACTUALITÉS - RENCONTRE

t Alain Jolliet Alain Jolliet est président du groupe Nalod's qui a racheté la marque Delbard, quelques magasins et le site de e-commerce delbard-direct en 2010.

En 2013, les sites des magasins et Delbard-direct ont fusionné.

Le groupe engage une stratégie e-commerce multicanal qui devrait aboutir à d'importantes évolutions courant 2014.

jeu. Ne pas l’occuper, c’est laisser la concurrence s'y développer. Par ailleurs, lorsqu'un client qui achète exclusivement sur le web, dépense pour 100, celui qui achète en magasin dépense 300 et celui qui utilise les deux canaux dépense 1 000. Par conséquent, si le web cannibalise certainement une part des ventes, il a également un effet démultiplicateur.

Frédéric Boucher : En fait, le web est un

complément incontournable des magasins.

En ce qui concerne MrBricolage, les intérêts stratégiques sont évidents. D'une part, toucher une clientèle plus jeune que celle de nos magasins traditionnels. Et cela fonctionne. D'autre part, le web a fait exploser la notion de zones de chalandise déterminées à la rue près par chaque magasin. Nous parvenons à capter des clients n'importe où, y compris dans des grandes agglomérations comme Paris, Lille, Marseille, Lyon où nous sommes peu implantés. Enfin, pour les petits magasins, le web est l'opportunité de proposer une offre supérieure à celle présente sur leurs surfaces de vente.

A.J. : Le web est d'abord l'opportunité de ramener l'internaute dans le magasin. Qu'il achète sur le web, pourquoi pas ? Mais l'objectif est de lui offrir des avantages exclusifs s'il vient récupérer son colis dans un point de relais ou de vente où on peut lui proposer des produits additionnels.

Existe-t-il des obstacles spécifiques à vos secteurs, qui expliqueraient leur retard par rapport aux autres secteurs ?

A.J. : Il y a deux facteurs, je pense. Tout

d'abord, dans le jardinage, il ne faut pas oublier que nous sommes sur un achat de loisir et de plaisir, que le client a besoin de voir et de toucher en magasin. S'ajoute à cela la question du conseil.

Par ailleurs, nous proposons avant tout du vivant. Il y a donc un premier problème qui est le transport de la plante. De la même manière, dans le bricolage, se pose la question de la logistique. Acheter et transporter un marteau ou une palette de ciment n'implique pas les mêmes choses.

Cependant, je pense qu'aujourd'hui, ces contraintes logistiques n'existent plus.

J.H. : C'est comme pour tout, ce n'est ni

tout blanc, ni tout noir. Si, dans ce secteur, vous avez besoin de toucher ou de voir une plante, cela peut être un obstacle. Mais

faisons le parallèle avec la mode. Jusqu'à présent, il vaut mieux essayer un vêtement avant de l'acheter. Or, environ 10 % des ventes dans ce secteur sont réalisées aujourd'hui sur Internet. Pourquoi cela fonctionnerait dans la mode et pas dans la jardinerie ou le bricolage ?

Par ailleurs, tout dépend du produit. L'achat d'engrais ne nécessite pas de voir ou toucher. De la même manière, l'argument du « besoin de conseil », certes légitime, ne concerne pas le ré-achat.

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ACTUALITÉS - RENCONTRE

Comment voyez-vous l'avenir du Quels sont vos projets pour vous commerce ? inscrire dans ce mouvement ?

F.B. : Demain, il n'y aura plus un commerce F.B. : Actuellement, nous expérimentons

en ligne et un commerce en magasin. Le client aura plusieurs accès possibles, virtuels et physiques. Il faut donc réfléchir en terme de complémentarité. L'enjeu sera la relation client. Le e-commerce isolé ne pourra pas perdurer, à mon avis, s'il n'y a pas un relais physique, avec un contact en magasin.

D'ailleurs, même si, grâce au web, nous parvenons à élargir notre zone de chalandise, nous réfléchissons à un concept marchand urbain pour les centres des grandes villes.

q Jérémie Herscovic Jérémie Herscovic est président et fondateur de SoCloz.fr.

Crée en 2011, ce site internet est une plate-forme web-to-store qui permet aux internautes de chercher des produits et de les localiser dans les magasins à proximité, soit aujourd'hui près de 10 000 références dans l'ameublement, la mode, le jouet, le sport, etc.. Depuis 2013, SoCloz.fr propose une fonction de réservation en magasin.

J.H. : Les gens sont désormais habitués à Internet. Toujours selon Mediamétrie, ils sont 84 % à déclarer apprécier Internet pour les facilités qu'il leur offre au-delà de l'achat en ligne. En deux clics, ils peuvent rechercher une information, consultater des références, comparer les prix, etc. Cet usage web-to-store se développe fortement aux Etats-Unis depuis 7 ou 8 ans, ainsi qu’en Asie. En Europe, il ne date que de deux ou trois ans. En d'autres termes, le web-tostore n'est pas l'avenir mais la première brique de l'évolution du e-commerce.

D'ailleurs, ces facilités fournies via Internet, les consommateurs les souhaitent dans leur magasin. Ils attendent un renouvellement de l'expérience, ce qui ouvre la voie à la digitalisation des points de vente.

la digitalisation des magasins, avec des vendeurs équipés de tablettes ou de postes informatiques aux comptoirs, pour élargir l'offre de produits en utilisant le Web. Nous allons aussi digitaliser le catalogue papier en le rendant plus interactif. Une nouvelle application, opérationnelle depuis novembre 2013, permet de « flasher » des produits pour vérifier leur disponibilité en magasin et les réserver. Car chaque outil doit interagir avec les autres. C'est une stratégie de cross-canal, de multicanal.

Enfin, nous réfléchissons à la question de la mobilité. Demain, tout va passer par le smartphone. Il va être l'objet de nombreux enjeux stratégiques qui concernent le paiement, la fidélité, l'envoi de promotion, la relance, l'accompagnement du SAV...

L'usage commerçant du smartphone est le champ qu'il faut investir.

Dans notre objectif de ramener l'internaute au magasin, nous misons aussi sur le multicanal. Mais, une fois qu'il est dans le magasin, en moyenne 20 000 articles s'offrent à lui contre une centaine de milliers sur internet. Difficile de lutter !

Il faut donc réfléchir à la manière de rapatrier cette offre et, avec elle, les internautes, vers les magasins.

Nous sommes en train de préparer nos vendeurs à cela. Sur internet ou en magasin, Delbard doit être identique pour le consommateur. Ce dernier doit pouvoir trouver, dans le stock du magasin ou d’une plateforme, son bonheur avec la possibilité d'être livré, prioritairement en magasin. Sur Delbard.fr, nous créons par ailleurs une « place de marché » où une trentaine de nos fournisseurs proposeront des références absentes de notre offre.

Depuis le début de cette année, nous sommes aptes à accueillir tous les internautes en magasin, avec un accueil particulier. Comment commander le colis, le récupérer ? A quel endroit ? Avec des places privilégiées ? Etc. Nous avons complètement adopté l'idée du web-tostore. Nous pensons même que dans les 3 ans qui arrivent, 5 % de notre chiffre d’affaires se fera sur internet. Ce n'est pas neutre, par les temps qui courent.

A.J. :

Propos recueillis par Marion Esquerré -8-

ACTUALITÉS - TENDANCE

1

Cuisine au jardin : des envies d’ailleurs Pour innover sur le segment très concurrencé de la cuisine au jardin, les fournisseurs se tournent vers l’étranger pour dupliquer leur mode de cuisson. Et remettre au goût du jour des pratiques parfois ancestrales.

I 2

l a montré à la France entière qu'on pouvait faire de la cuisine gastronomique avec un barbecue et un chaudron en plein milieu d'un pré. Florent Ladeyn, finaliste de Top chef 2013 et propriétaire de l'auberge du Vert Mont à Boescheppe (et bientôt de Bloempot à Lille), en est certain : « Cuisiner au jardin, ce n'est pas que sortir ».

C'est aussi, la convivialité aidant, créer ses propres techniques. « On se lâche plus facilement, on teste des trucs, comme les papillotes ou le sucré », note celui qui est connu pour fumer son beurre au foin ou au bois de pommier. Si « les viandes maturées doivent être saisies à très haute température » et donc à l'intérieur, à l’extérieur, tout est possible et « c'est ça qui est bon. Surtout avec le matériel qu'on trouve maintenant ! » - 10 -

Inspiré par son terroir flamand dont il étudie sans relâche le patrimoine culinaire, le trentenaire, « toujours à l'affût » s'enthousiasme pour les modes de cuisson séculaires des quatre coins de la planète, qui font leur entrée dans nos jardins et, plus largement, partout où l'on veut bien les emporter. Parce qu' « il n'y a pas que la mauvaise chipolata ».

Comme le cuisinier préféré des Français, les clients ont aujourd’hui l’envie de découvrir, d’oser et de s’amuser !

1 Le Safari, le grand air.

La marque Cadac est née en Afrique du Sud, où le braai (barbecue) est une véritable religion, qui a même sa journée nationale !

Le Safari chef (99 €) est un barbecue à gaz rond ultra compact, de 5,3 kilos et livré avec

ACTUALITÉS - TENDANCE

3 5 4 son sac de transport. Ses 5 surfaces de cuisson, atteignant jusqu'à 29 cm de diamètre, lui assure sa polyvalence : réchaud, grill bbq, plaque réversible lisse ou nervurée et couvercle se transformant en wok une fois retourné.

2 Bonesco, l'hybride.

Camping gaz (Coleman) allie le savoir-faire français au souci de sécurité américain avec ce barbecue charbon de bois à allumage au gaz par simple pression : plus de prise de tête autour de la braise ! Autre innovation, grâce au système de circulation d'air et de ventilation, réglable à la fois par le pied et le couvercle, la chaleur est mieux diffusée et la cuisson contrôlée. Et avec le bac amovible de récupération des cendres, c'est une autre contrainte qui est supprimée !

Son prix : 229,90 € (sans la cartouche).

3 Weber, le barbecue gourmet.

La marque américaine renouvelle sa ligne barbecue à gaz spirit pour les adapter à toutes les envies culinaires. Avec ses brûleurs en façade pour un allumage plus pratique, le Spirit classic E210, tout en gardant sa ligne piano, se fait plus compact avec ses deux plans de travail rabattables (549 €). À noter sa compatibilité avec le Gourmet system, enrichi de quatre nouveaux accessoires : support pour poulet, pierre à pizza,

barbecue coréen et même poêle à ebelskiver (crêpes danoises) !

4 Le Fyrkat, le design danois.

De Bodum, on connaît les articles d’art de la table à des prix accessibles. Mais la marque développe aussi des barbecues venus d'une culture pas frileuse et proche de la nature.

Dernier de la gamme, le petit (30 cm, assez pour un repas en amoureux !) Fyrkat, barbecue à charbon de poids sur trois pieds, en acier émaillé et facile à transporter, doté d'une vasque à feu améliorée pour résister aux températures élevées. Son prix public conseillé est d’environ 50 €.

5 Rollergrill, la plancha française.

La plaque de cuisson en acier émaillé PL 400E (349 €) permet une saisie optimale des aliments sans perte de chaleur en périphérie grâce aux résistances Incoloy tout inox qui couvrent toute la surface de cuisson (39 x 38 cm pour ce modèle à poser mais doté d'un thermostat de 0 à 300°C).

6 Fornetto, un four à bois chez soi.

La compagnie australienne Garth, précurseur dans le barbecue à gaz dans son pays, a conçu ce four/fumoir dont le look traditionnel dissimule une technologie ultra-moderne, avec ses boutons de commande empêchant toute surchauffe, sa - 11 -

ACTUALITÉS - TENDANCE

ventilation réglable et son tiroir de fumage amovible. La cuisson peut être de courte durée pour conférer ce petit goût inimitable aux pizzas, volailles ou poissons.

Son prix s’échelonne de 999 € à 1 199 €.

7 Le kamado version Joe.

Ce gros œuf en céramique produit aux Etats-Unis est inspiré du Japon ancestral.

Fonctionnant au charbon, c'est à la fois un four, un gril et un fumoir prêt en 15 minutes, de 110° à 400°C avec ajustement de la circulation de l'air et contrôle de la température (jusqu'à 15h sans rajout de charbon à basse température). Dans sa version Classic (18''), le kamado est livré avec chariot à roulettes et tablettes latérales en bambou (1 026 €).

6

8 Griddler, la polyvalence US.

Cuisinart, créée par un ingénieur américain gourmet amoureux de la cuisine française, offre avec son Griddler (de griddle, plan de cuisson) un 6 en 1 ultra ludique pour 149 € : barbecue, plancha, gril, panini, croquemonsieur ou même gaufre (en option)!

Ouvert ou fermé, dedans ou dehors, son plan de cuisson design en acier brossé permet une diffusion homogène de la chaleur (thermostat jusqu'à 6 positions),

en toute sécurité avec ses poignées thermo-isolantes. Il est livré avec un recueil de recettes imaginées par Paul Bocuse.

9 M2000, la puissance nippone.

Le gril japonais, conçu par les Allemands de Jacksh, atteint les 2 000 W pour une cuisson de 50° à 250°C sur une plaque en acier inoxydable spécialement conçu pour le contact alimentaire... et qui ne craint pas les coups de couteaux ! Il est même permis d'émincer directement sur le gril et de cuire dans des récipients sur la surface. Ce « japanyaki » dans sa version mobile pèse 15 kilos et nécessite une simple prise de courant pour des yakitoris ou même des crêpes à l'extérieur. Il est livré avec une spatule inox et son prix est de 2 490 €.

10 Amadera, la chaleur latino.

Fabriqué artisanalement au Mexique en terre cuite réfractaire, le brasero Amadera (250 €) réchauffe d'autant plus les soirées qu'en plus de ses fonctions de gril et de four, il fait office de cheminée de jardin quand la température retombe...

Amélie Riberolle

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• Faible encombrement avec ses 2 tablettes rabattables

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5 ans

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La passion du BBQ

• Allumage Piezo integré • 2 brûleurs en acier inoxydable

5 an

• BBQ, plaque et grille de maintien au chaud en acier émaillé CCommunication ommunication & RRelations elations Pr esse : Presse Sophie Gori Montmorillon F86500 Montmorillon Tél. : (+49) 1 76 30 50 64 22 Tél.

Email : gori@landmann.de

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ACTUALITÉS - PRODUITS

L’essentiel des innovations Des végétaux au mobilier, en passant par l’outillage ou les accessoires, la rédaction a sélectionné, dans ces pages, les derniers lancements des secteurs du jardinage, du bricolage et de l’aménagement.

p L'Italie dans son jardin En pierre reconstituée, la dalle Traverta vient compléter la nouvelle gamme In'Stone de MARLux. Le travertin dont s'inspire cette dalle, est une pierre calcaire au relief irrégulier légèrement creusé, typique de l'Italie. Existant sous quatre formats (40 x 60 cm, 60 x 60 cm, 80 x 60 cm et 100 x 60 cm) pour une épaisseur de 3,5 cm et trois coloris, graphite, roseraie et miel clair, ils permettent une pose en opus romain.

Prix de vente public : non communiqué.

t La brosse tendance pour toutou Il n'y a pas de raison pour que les accessoires incontournables de la toilette du chien et du chat ne soient pas eux aussi soignés. C'est le crédo de ANIMAL FOOD DISTRIBuTION, avec sa série Foolee Art. Dernières nées de ces outils arty, les brosses Foolee sont déclinées en cinq modèles aussi joyeux et colorés les uns que les autres et trois tailles (S, M et L).

Prix non communiqué.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

t Le brise-vue à voir Le brise-vue de la marque JARDILINE (Morel SA) a une qualité rare : il est discret. Conçu en toile polyéthylène haute densité, il est résistant à l'eau, imputrescible et résistant aux uV. Côté pratique, il est facile à nettoyer et à poser grâce à ses œillets en aluminium et la corde livrée avec. Vendu en rouleaux de 5 m sur 120 cm ou sur 90 cm (pour balcon), il existe en havane, sable et ardoise.

Prix non communiqué.

u Les croquettes à la commande Pour assurer l'alimentation régulière de son chat ou de son chien durant la journée, EyENIMAL a conçu un distributeur automatique de croquettes. Le pet feeder peut contenir jusqu'à 2,2 kg de nourriture sèche. un écran LCD permet de programmer jusqu'à trois repas par jour ainsi que la quantité à distribuer et d'enregistrer un message à l'attention de son animal.

Prix conseillé de vente : 89,90 €.

p Stimuler ses orchidées ALGOFLASH a conçu les bâtonnets engrais orchidées pour nourrir ces plantes tropicales fragiles pendant trois mois. Prêts à l'emploi, ils se plantent dans le pot et la nourriture (oligo-élements, azote, phosphate, potassium, magnésium et urée formaldéhyde) qu'ils contiennent, diffusée lentement grâce à l'arrosage, est absorbée par les racines.

Conditionnés par 20.

Prix de vente conseillé : 3,59 €.

q Tonte manuelle nouvelle génération La tondeuse Staysharp de FISkARS réinvente la tonte manuelle. Ses lames hélicoïdales ne se touchent pas, réduisant de 30 % la force de poussée nécessaire dans l'herbe haute.

Autre avantage, elles ne nécessitent pas d'aiguisage annuel. La technologie InertiaDrive double par ailleurs la force de coupe pour tondre facilement à travers les brindilles, mauvaises herbes et touffes de gazon.

Prix de vente conseillé : 289 € + 39,90 € pour le bac de ramassage StaySharp.

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N’hésitez pas à nous faire connaître vos innovations !

Envoyez vos dossiers et communiqués à Eloïse Cohen, ecohen@infopro.fr

ACTUALITÉS - PRODUITS

t Haute pression pour petite surface käRCHER a développé une solution compacte pour le nettoyage des balcons, terrasses et petits jardins. Le nettoyeur haute pression k 2200 expulse un jet de 100 bar, efficace pour éliminer les salissures sur les sols, les meubles, les pots, etc. Très compact et léger, il est aussi maniable que facile à ranger.

Son flexible de trois mètres se branche directement au robinet.

Prix non communiqué.

q Les herbes aromatiques à portée de main MARCHIORO a conçu un jardin mobile avec réserve d'eau sous le petit nom Sally.

En forme de haricot de 118 x 78 cm pour une hauteur de 24 cm, il est doté de roulettes pour un déplacement aisé. Il peut être monté sur des pieds à roulettes qui le placent à 75 cm du sol. une grille positionnée au fond garantit un bon drainage. Il est équipé d'un entonnoir avec une tige de contrôle du niveau de l'eau.

Prix non communiqué. u Singing in the shower La douche d'extérieur Pasaia conçue par FERMOB a tout pour plaire.

Design, colorée, elle est simple d'utilisation. une fois posée, il suffit de la raccorder à un tuyau d'arrosage. un système de vérin sur l'avant du caillebotis garantit la planéité et la stabilité de l'ensemble. Quant au pommeau de la douche, il offre un jet effet « lame d'eau ».

Existe en 5 coloris.

Prix conseillé de vente : 800 €.

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Avec Algoflash, c’est facile d’avoir un beau jardin ! p L'allume feu à la noix Le suisse BIOCOM ENERGy a conçu des bûches et bûchettes à base de coques de noix densifiées et non carbonisées pour la cheminée, le poêle et le barbecue.

100 % naturelles, les biofire nutshell briquettes sécables pour le barbecue, flambent durant environ 30 minutes puis assurent des braises vives pendant encore plus d'une heure, dégageant un léger parfum de noix.

Prix non communiqué. q Désherber sans chimie BERTHOuD a développé un nouveau genre de désherbeur, le désherbeur électrique green power. Au contact du Green power, les mauvaises herbes montent en chaleur très vite, jusqu'à 600°. Leurs cellules éclatent, elles changent de couleur et meurent dans les jours suivants. Précis, son utilisation est aisée dans tous les contextes.

Prix de vente conseillé : 82,90 €.

NOUVEAU !

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ACTUALITÉS - PRODUITS

p L'arrosage en couleur De conception solide avec son caisson en ABS renforcé de stabilisateurs uV, l’enrouleur Mirtoon conçu par ZEE WATER IN COLOuR allie l'esthétique à la pratique. Fixé au mur, il reste souple d'utilisation grâce à un pivot de 180°.

L'enroulement est automatique et complété d'un système de verrouillage.

Existe en deux dimensions, 10 m et 30 m, et quatre coloris très tendance.

Prix conseillé de vente : non communiqué. t Jointer, coller et reboucher façon bois DIP ÉTANCH, spécialiste des joints d'étanchéité, complète sa gamme Easy avec le joint boiseries d’intérieur.

Ce mastic a été spécialement conçu pour assurer l'étanchéité, le raccordement et le bouchage de tous les matériaux en bois. Il existe en cinq coloris : chêne, hêtre, wengé, blanc cérusé et chêne gris, et accepte peinture, lasure et vernis.

Prix conseillé de vente : 9 € pour la cartouche de 310 ml (13 m de joint de 5 mm de diamètre).

t Perforer, percer et visser avec une seule batterie AEG enrichit sa gamme d'outils portatifs 12 V avec trois nouvelles références : le perforateur SDS+ , la perceuse percussion et la visseuse à choc.

Equipés de la nouvelle génération de batteries Pro lithium Ion 12 V, ces outils offrent une autonomie supérieure à leur prédécesseurs.

Ils s'utilisent sur tous les supports intérieurs et extérieurs, bois, métal ou béton.

Prix conseillé de vente : respectivement 229,90 €, 179,90 € et 169,90 €.

q La lasure naturelle Ecolabel BONDEx a développé une nouvelle gamme de lasures, déclinée en huit teintes naturelles. Adaptées à toutes les essences de bois, faciles à appliquer et sans nécessiter un gros travail de décapage, les lasures côté nature sont sans danger pour la santé et sans effet sur l'environnement.

Prix conseillé : 26,90 € (1 l) ou 65,90 € (5 l).

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GRANDE ARCHE - PARIS LA DEFENSE

www.topdistribution.fr

P Pour our rréserver éserver v votre otre sstand tand Véronique ouchier - 01 77 92 93 45 - vdef vdefouchier@emploipro.fr ouchier@emploipro.fr Véronique de FFouchier

ACTUALITÉS - PRODUITS

p Dresser son chien au collier PETSAFE vient de lancer un nouveau système de dressage. Le collier de dressage de base ST-70 est le modèle le plus simple. Convenant aux chiens de plus de 3,6 kg, deux types de stimulation et douze niveaux, associés à une portée de 70 m, permettent d'enseigner au chien les bases de l'obéissance. Le collier de dressage ST-100 propose seize niveaux de stimulation pour les comportements indisciplinés. D'une portée de 100 m, il existe en deux tailles.

Prix conseillé de vente : 115 € (ST-70), 124,90 € ou 144,90 € (ST-110).

q Un décor minéral au naturel HMT lance une nouvelle référence dans la famille des « Roches de décoration » : la boule éruptive. Avec ses teintes automnales de marron au rouille, cette pierre naturelle aux origines volcaniques est extraite des carrières de l'ouest de la France.

Elle mesure de 20 à 40 cm.

Prix non communiqué.

Planchers écolo américains sur le sol français L'américain TREx se lance à la conquête du marché français avec ses terrasses en bois composite. Les lames de terrasses (366 x 14 x 2,5 cm) de la marque sont disponibles en cinq couleurs. Elles se fixent par clips en nylon armé de vis inox et se posent sur des lambourdes en pin traité ou en bois exotiques.

Produit garanti 25 ans.

Prix indicatif : 100 €/m2, hors prix du système de fixation.

u L'aspirateur ami du bricoleur käRCHER a pensé aux bricoleurs du dimanche et aux plus expérimentés avec son aspirateur WD 5600 MP. Avec une puissance maximale de 1800 W, il aspire eau et poussières.

Son filtre se nettoie automatiquement. Et il est équipé d'une prise d'asservissement active qui permet de le brancher directement à un outil portatif comme une ponceuse. Il possède enfin une fonction soufflerie.

Prix non communiqué.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

COMPO France SAS – 25 220 Roche-lez-Beaupré - RCS Besançon – 345 408 272

p La coupe ambidextre RIBILAND propose un sécateur à poignée tournante qui, grâce à son ergonomie, réduit l'effort à fournir.

Ainsi, que l'on soit droitier ou gaucher, les mains et poignets sont moins fatigués. Équipé d'un revêtement anti-adhérent et anti-rouille, ce sécateur possède deux ouvertures de coupe : 10 mm et 18 mm de diamètre.

Prix conseillé de vente : 26,90 €.

p Brut de pot Le fabricant de contenants belge D&M DÉPôT a lancé plusieurs nouveautés à la faveur de l'été. Dans la gamme céramique, les vases et pots Vulcano jouent la carte du brut et de l'imperfection. Cabossés et de couleurs naturelles, ils s'intègrent bien dans des espaces épurés ou naturels. Les jardinières, cache-pots et pots Scrape cultivent aussi la sobriété. Faits d'un mélange de béton et de sable imperméable, ils s'adaptent à tous les intérieurs et les extérieurs.

Prix de vente conseillé, selon les modèles : Vulcano de 4,50 à 26,00 et Scrape de 3,25 à 88 €.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

u 25 ans de tranquillité contre les xylophages Dans sa gamme Premium, xyLOPHèNE lance deux produits de traitement du bois triple action+, l'un pour les meubles et objets anciens, l'autre pour les boiseries et parquets. Ils ont un effet à la fois curatif et préventif contre les parasites du bois : les xylophages de types vrillettes, capricornes ou termites.

Leur composition facilite la pénétration dans le bois.

Prix conseillé de vente : 10,70 € (meubles anciens – 400ml) et 14,90 € (parquets – 1 l).

p Quand le sans-fil devient puissant RyOBI lance une nouvelle génération de batteries Lithium+ 18V 1,5 Ah et 4,0 Ah. Elles sont adaptées à la gamme d'outils de jardinage et de bricolage sans fil One+ qui compte une trentaine de références.

Ces batteries sont plus performantes que ses prédécesseurs : de 35 à 95 % d'autonomie supplémentaire, 10 % de puissance en plus.

Prix conseillé de vente : modèle 1,5 Ah : 69,90 € (seule). Modèle 4,0 Ah : 99,99 €.

u Pop jusqu'au bout de la voile MOREL SA a osé l'imprimé pour ses trois nouveaux modèles de voiles d'ombrage triangulaires Serenity (marque Jardiline). Le voile Liberty (des roses) donne une touche anglaise au jardin, tandis que la voile Classic offre un décor végétal plus graphique. Mais pour mettre de la gaîté dans son horizon, on choisira la voile Pop aux couleurs intenses.

Côté résistance, la toile polyester est renforcée aux extrémités et sur tout son pourtour par une ceinture.

Lavable en machine à 40°.

Prix non communiqué.

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Indoor Outdoor

Jardipolys Fondée en 1847, BURGER, entreprise familiale alsacienne, s’étend sur un terrain de 8 hectares dont une surface couverte de 25 000 m². L’effectif est de plus de 130 personnes. Aujourd’hui la stratégie de BURGER & Cie, grâce à son service R&D intégré est fortement axée sur le développement de nouveaux concepts alliant la noblesse du bois à d’autres matériaux comme l’aluminium, l’inox ou encore le verre, afin de proposer des gammes de produits démocratisant le design et la technique, répondant aux attentes actuelles des consommateurs.

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ÉVOLUTIF & ERGONOMIQUE Carré potager réglable en hauteur !

3 positions possibles (50, 60, 80 cm) En pin traité autoclave teinté marron.

Nouveaux concepts, nouveaux produits, nouvelles machines, c’est ainsi que BURGER investit en France sur son site principal mais également sur ses sites en Roumanie, en Ukraine et en Pologne afin de se rapprocher des sources de matières premières et d’assurer des livraisons de qualité. Le suivi commercial est assuré quotidiennement par une force terrain composée de 11 commerciaux itinérants renforcée par une équipe commerciale sédentaire de 14 personnes. Aujourd’hui l’entreprise possède un parc de machines à commandes numériques et automatisées à la pointe de la technologie.Présent sur le marché Français, Espagnol, Portugais, Italien, Belge, Luxembourgeois, Suisse, Allemand & Anglais, BURGER s’oriente aujourd’hui vers un développement fort sur les pays de l’Est ainsi que sur les pays du Maghreb, ainsi qu’aux tendances de décoration de l’univers de l’habitat.

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BURGER ajoute à sa palette une gamme de carrés potager avec le rachat de la jeune et pétillante société French Garden, le 19 novembre 2013.

Ils sont mobiles, pratiques, ergonomiques, thérapeutiques et pédagogiques.

Dedans, dehors, en ville, à la campagne, que ce soit pour les plus petits, les seniors ou les personnes à mobilité réduite, cultivons ensemble l’amour et les légumes pour régaler tribus et copains !

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Selon les besoins de chacun. L’esprit est là.

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MARCHÉ - ENQUÊTE

Design, vous avez dit design ?

Mot souvent galvaudé dans un marché tendu, le design raconte pourtant de belles histoires dans le mobilier outdoor. Avec des approches différentes selon les cultures.

«C'

q Le Huit d’Isidore La chaise/table Le huit est écoconçue en bois massif et résine.

est un peu devenu un mot poubelle : dès que c'est moderne, c'est design », s'agace Vincent Grégoire, de l'agence de prospective Nelly Rodi. « Il suffit d’une intervention graphique, et on colle ça comme une espèce d'appellation à destination du consommateur ».

Le constat, sévère, est confirmé par Manuel Rucar, du cabinet de tendances Chlorosphere : « Dans les salons, on insiste beaucoup sur le design, mais celui-ci est de moins en moins signé de grands noms ».

Smart & Green, éditeur de mobilier lumineux, fait d'ailleurs directement appel aux jeunes talents sur son site avec un projet de design participatif. Conséquence : l'explosion du nombre de designers sortis des écoles a tendance à décoter le marché.

Est-ce à dire que le design ne serait, dans l’outdoor, qu’une simple « touche graphique ». Or le mot design exprime la

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conception selon un... dessein. « Pour moi, le design renvoie à la culture du projet », confirme Vincent Grégoire. Souvent associée à la notion de patrimoine, au cœur par exemple de l'identité de Fermob. « La tradition constitue une source d’inspiration. Et l’exemple emblématique est la chaise bistrot qui date quand même de 1889, explique son PDG, Bernard Reybier. La seconde est la création contemporaine. Et dans les deux cas, le design est présent. Il fait même partie de l’ADN de l’entreprise ». Logique donc que celui qui a repris l'atelier de ferronnerie de l'Ain en 1989 collabore avec Pascal Mourgue depuis 28 ans, mais aussi Patrick Jouin dont elle a été le premier éditeur...

Cette année, la marque réaffirme son amour de la création avec la collection Idoles, rééditant en couleurs des modèles emblématiques, comme le fauteuil Lune d'argent de Pascal Mourgue et Ovni qui a connu un grand succès commercial entre 1987 et 2000. « Le fil d'acier reproduit parfaitement la finesse du trait du designer », souligne Bernard Reybier.

Mais intégrer l'histoire dans la création, ce n'est pas un remix. « Comme dans la mode ou en musique, on rebidouille des références modernistes des années créatives, prospectives, des années 1930s aux1980s », note Vincent Grégoire, qui souligne que « tout fait flipper » la génération des babyboomers devenus seniors, qui a fortiori en temps de crise « n'ont surtout pas envie de se mettre en danger » dans leurs choix.

Sans compter qu'on ne rééquipe pas son jardin tous les ans. Pour autant, le renifleur de tendances jure que l'on se trouve dans « une période charnière », et que ce sont justement l'innovation et la création qui vont « réveiller tout ça ». Parce que plus qu'aucun autre, estime Manuel Rucar, ce marché a besoin d'être tiré vers le haut de temps en temps : « Il faut des objets marquants, qui font avancer les époques ».

Attrait technologique

Les raisons d'espérer commencent déjà à émerger, avec par exemple Qui est Paul, industriel devenu éditeur qui cartonne. À l'origine, « des passionnés de design qui maîtrisent une technologie, celle de la transformation des polymères recyclables », raconte son patron Stéphane Delimoges. Il y a quelques années, il rencontre Alain Gilles, designer qui travaillait pour un client. Il a envie de monter son studio, lui de créer sa marque. L'aventure Qui est Paul commence ainsi en 2008.

Aujourd'hui, l'usine tourne à 95 % pour la marque, qui fait dessiner chaque pièce par un designer intéressé par cette matière. « On croule sous les propositions ! » explique cet heureux patron qui, en cinq ans, « de transformateur de plastique est devenu créateur d'objets à vivre », comme ce fauteuil Tom Yam de Cédric Ragot, fana d'Asie. Il n'y a qu'un designer pour nous faire nous lover dans un fauteuil en forme de cuiller (395 €, également disponible en version rocking chair à 445 €) !

Même souci de fonctionnalité chez Isidore, fondé par « deux amoureux des belles choses », Didier Codron et JacquesAlexandre Habif, qui travaillait auparavant dans le robot de piscine. Le Huit, c'est une chaise/fauteuil (549,20 €) et maintenant une table (650 €) double fonction, tous deux éco-conçus en bois massif et résine. Six mois de travail, pour « donner au produit une vie différente de celle qu'il aurait eu sans être travaillé ». Pour ça, « le produit doit rencontrer son public, le toucher.

Raconter une histoire, susciter une émotion, c'est dans notre cahier des charges ! ».

c'était enfin « l'invention de la couleur au jardin et la première collection de design populaire outdoor », avec le succès qu'on lui connaît. Pour Bernard Reybier, la raison est simple : « la couleur introduit la notion de déco au jardin ». Avec son nuancier de 24 couleurs régulièrement renouvelé (le prune y fait son entrée cette année) et la promesse de toutes les offrir pour tous les modèles dans un même délai et au même prix, Fermob assume fièrement sa « volonté d'un design populaire et accessible, notamment grâce à la chaise Dune à un peu plus de 100 € ».

Idem du côté de Qui est Paul qui décline ses pièces rotomoulées en une très large palette de coloris. « Cette diversité est permise par la maîtrise de cette technologie ancienne mais méconnue... également employée pour la fabrication de canoës ou de fosses septiques ! Et l’outdoor s’y prête particulièrement car assez enclin à la fantaisie », explique Stéphane Delimoges. Ainsi pour son fauteuil Tom Yam, Cédric Ragot (qui dessine également pour Roche Bobois ou Swarovski) a-t-il choisi 17 couleurs...

Chez Turrini, la Bee, qui existait en version bambou pour l'intérieur, se pare d'un matelas bleu lagon ou corail pour rêver à l'extérieur... L'agence Fritsch Durisotti, qui voit son travail comme une « recherche d'équilibre entre l'homme et son environnement », a cette fois opté pour une structure alvéolaire avec un assemblage type nid d'abeilles en PMMA. C'est enfin dans la résine « bio » de son 8, qu'Isidore met de la couleur : cinq dans la palette, pour « susciter des émotions », qu'elles renvoient à l'enfance ou pas, et pour durer.

© Le Creative Sweatshop

MARCHÉ - ENQUÊTE

p Tom Yam de Qui est Paul Rotomoulé, ce fauteuil, imaginé par le designer Cédric Ragot, se décline en 17 couleurs. pp Idoles de Fermob La marque remet au goût du jour ses créations emblématiques en les déclinant dans des couleurs pop.

Oser la couleur

Bernard Reybier, PDG de Fermob, se souvient parfaitement du salon Maison & Objet en 1996 : moins de dix ans après avoir repris l'atelier, il présentait la chaise Dune de Pascal Mourgue en vert anis, mandarine et jaune vanille. Pour lui, après quelques tentatives à la fin des années soixante,

t Collection Orson de Roda Son designer, Gordon Guillaumier, a dissimulé, derrière une apparente simplicité, une conception complexe.

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MARCHÉ - ENQUÊTE

La Belgique, l'autre pays du design Design, le mot n'est pas forcément associé au plat pays. Et pourtant... C'est Tribù qui a commencé à faire bouger les lignes.

L'entreprise familiale d'importation de mobilier de jardin, De Cock NV, est reprise, en 1987 par le fils de son fondateur. Lode De Cock introduit le design dans une marque propre, parti-pris audacieux à l'époque du teck et du plastique basique, avec une première collection dessinée par Wim Segers.

Quinze ans plus tard, il sort la collection Branch, dessinée par le studio espagnol Lievore Altherr Molina, inspiré par les branches d'un arbre. Son aspect organique cache un choix de matériaux pointu, avec une structure en aluminium associée à une assise et un dossier en matière synthétique, renforcée de fibre de verre, pour une résistance optimale au ciel si gris du plat pays, et une grande facilité d'entretien. Une collection disponible en blanc et deux teintes

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naturelles : lin clair et wengé foncé (de 448 € la chaise à 3 295 € le grand modèle de table à manger).

Manutti, depuis la Flandre occidentale, comme son nom ne l'indique pas, a misé depuis une dizaine d'années d'existence sur l'outdoor en soutenant les designers « made in Belgium ». Parmi eux Gerd Couckhuyt. Les lignes épurées et l'équilibre des proportions qui caractérisent son travail pour l'indoor concordaient parfaitement avec l'idée que se fait Manutti d'un meuble bien dessiné. Gerd Couckhuyt, avec sa formation technique, possède en outre une excellente connaissance des contraintes de fabrication.

Il signe cette année la collection Elements, sorte d'île salon extérieure ultra-modulable, aux possibilités d'assemblage infinies, à la structure en aluminium thermolaqué revêtu de quartz composite pour un toucher ultrasensuel (à partir de 10 670 €).

MARCHÉ - ENQUÊTE

La botte secrète des Italiens Pas un site de fabricant qui ne présente bio et photos des designers avec lesquels il a travaillé.

Plank a commencé en 1893 avec déjà la préoccupation, pas encore formulée, d'un design s'appuyant sur des possibilités technologiques croissantes. Pour la collection Mister X, elle a invité Biagio Cisotti à travailler le stratifié haute pression pour une table épurée, disponible en noir ou blanc.

Alu chez Emu, au service de la créativité protéiforme d'Arik Levy, surtout connu comme sculpteur, pour la collection Shine, légère et résistante, qui se glisse partout pour durer. À l'inverse, Ilaria Marelli offre à Coro de la douceur avec sa Cocotte, fauteuil caractérisé par sa flexibilité : un jeu de boutons et de sangles élastiques où il est possible d'accrocher des modules entre eux pour former un système d'assises (en version fauteuil ou petit canapé). Et bien sûr des tissus techniques hydrofuges, et un revêtement déhoussable.

Preuve s'il en était besoin que le design n'est justement pas une tendance mais fourmille de différentes façons de penser la matière, Roda opte pour le « design mimétique », avec des objets qui se fondent dans l'environnement. Ainsi la collection Orson signée Gordon Guillaumier, est une proposition d'une conception à l'apparence simple, mais qui cache des détails de construction comme les lattes courbées de l'assise en teck qui s'insèrent dans une structure arrondie.

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MARCHÉ - ENQUÊTE

Du jardin au musée Stéphane Delimoges, patron de Qui est Paul, regarde ses clichés régulièrement et avec plaisir. Les chaises Sliced chair d'Alain Gilles face au lagon au Sofitel Moorea, le canapé Ublo de Cédric Ragot sous le soleil de l'Al Majaz Waterfront Sharjah d'Abu Dhabi.

Mais aussi et surtout les stars lovés dans le fauteuil Tom Yam à la quinzaine des réalisateurs cette année à Cannes. Une « plus value marketing » pour cet industriel devenu éditeur.

Pour lui, « l'art est une question et le design une réponse ». Bernard Reybier, PDG de Fermob, n'oublie pas que « le geste artistique engage ». L'objet, a fortiori le mobilier, garde « une obligation d'usage », même si la poésie peut se glisser dans le souci d'ergonomie et de confort. Il n'empêche, quel plaisir de recevoir un mail d'un ami avec des photos

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de ses chaises au musée d'Oakland en Californie. Après avoir équipé de nombreux lieux publics comme le Bryant Park à New York, cette fois c'est non seulement l'aménagement d'un lieu public mais également une véritable installation « au sens artistique », signée Jensen Architectes. Un mur de chaises et de tables modifiable à volonté, comme un immense tableau en trois dimensions. Un projet participatif où staff et visiteurs peuvent laisser parler leur imagination, qui fait la fierté de Bernard Reybier. Comme une consécration aux limites de l'art...

Le 8 d'Isidore, après un an d'existence, est lui carrément entré au musée à Oyonnax, où il figure parmi 16 000 pièces en tant que témoignage de l'histoire de la plasturgie. Une histoire qui s'accélère ?

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MARCHÉ - DÉCRYPTAGE

Floratherapy : le décor est planté La prise de conscience environnementale aidant, les jardiniers amateurs, poussés par les pouvoirs publics, sont tentés par des pratiques plus raisonnées. Certains pépiniéristes essayent de répondre à ces velléités en développant des gammes de produits naturels.

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ardiner avec les plantes ? La proposition n'est pas si redondante qu'il y parait. Il s'agit d'utiliser les propriétés de certaines plantes au profit des autres et plus généralement de s'appuyer sur la biodiversité à des fins préventives et curatives. De nombreuses solutions existent en ce sens. La campagne nationale « Jardiner autrement » lancée en 2011 par les pouvoirs publics dans le cadre du programme Ecophyto de réduction des pesticides, insiste là-dessus. « Un jardinier qui a un problème dans son jardin va se diriger assez naturellement vers des pesticides, indique Gilles Carcassès, responsable bénévole du programme au sein de la Société nationale d’horticulture de - 30 -

France. Nous souhaiterions l'amener à se poser d'autres questions, à prendre en compte les équilibres du vivant dans son jardin, les cycles de vie des plantes et des ravageurs ». Le grand public est-il réceptif ?

Sans parler d'un phénomène de masse, Gilles Carcassès sent tout de même des frémissements.

Des frémissements suffisants pour que pépiniéristes et producteurs de pesticides se lancent sur ce segment. C’est le cas du groupe Scotts, le distributeur de l'un des désherbants les plus controversés pour ses effets sur l'environnement, le Roundup, et producteur de la très populaire marque de produits phytosanitaires KB. Mais depuis cinq ans, sa marque Fertiligène propose

MARCHÉ - DÉCRYPTAGE

aussi une gamme de produits biologiques, Naturen. « On s'est aperçu que certains amateurs veulent aller encore plus loin, raconte Marion Carlier, responsable de la gamme. Ils ont conscience que les produits certifiés bio ne protègent pas systématiquement l'environnement. C'est le cas de la bouillie bordelaise, par exemple. Par conséquent, il font le choix, autant que possible, de la protection naturelle ». C'est ainsi que Naturen a lancé une ligne de mélanges fleuris aux vertus préventives. Au-delà de leur aspect esthétique, ils attirent les prédateurs des pucerons et les insectes pollinisateurs, servent d'engrais naturel ou « occupent le terrain » des mauvaises herbes.

Plantes compagnes

Chez Plan SAS, plusieurs marques se sont mises à la page avec, en fond, la recherche d'une complémentarité. Des mélanges fleuris pour attirer les insectes auxiliaires sont proposés par la marque Royalfleur.

La marque Caillard, de son côté, propose onze variétés d'engrais verts comme la moutarde blanche, la phacelie, la luzerne ou encore des trèfles. Autant d’assemblages qui, parallèlement, limitent l'invasion des limaces, des doryphores et des pucerons. Enfin, Caillard met en avant le concept de « plantes compagnes ». « Les experts connaissent bien les interactions entre certaines variétés, constate Claire Gaudin, responsable communication

du groupe Plan Sas. Mais les novices ont besoin d'être accompagnés. C'est ce que nous leur proposons en associant les semences de deux plantes dans un même sachet ». Ainsi, on apprend que la ciboulette écarte de la carotte la mouche et l'oïdium ou que le cerfeuil protège le radis des pucerons, des fourmis et des limaces.

Parallèlement, enfin, avec sa marque Les Animaux du jardin, le groupe Plan Sas propose une série d'abris dont l'objectif est d'installer insectes et petits animaux (hérissons, écureuils) dans le jardin, où ils contribuent à la lutte contre les ravageurs. « L'utilisation de plantes mais aussi d'insectes et micro-organismes pour soigner ses plantations est une pratique passionnante, insiste le spécialiste. On assiste aux prémices d'une révolution botanique », s’enthousiasme Patrick Mioulane, journaliste botaniste. Mais il met en garde contre tout angélisme. « Le consommateur moyen a des connaissances de plus en plus réduites en matière de botanique et de jardinage. Or, travailler avec le vivant nécessite de la technicité. Il ne veut pas non plus passer trop de temps à l'entretien de son jardin ». Par ailleurs, le potager et le jardin représentent un investissement en terme économique. « Qu'est ce que vous faites quand, avec un climat comme celui que l'on a connu dernièrement cette année, le jardin est envahi d'insectes et de maladies ? », interroge le botaniste.

Marion Esquerré - 31 -

p Abri à hérissons Cet abri protège ce mangeur de limaces, escargots et autres insectes des pesticides. q La maison des coccinelles Les coccinelles consomment jusqu’à 100 pucerons par jour.

Cet abri, proposé par les animaux du jardin, les accueille.

MARCHÉ - MAGASIN

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1,4 M€ chiffre d'affaires moyen des jardineries du réseau (de 400 000 euros à 4 millions d’euros)

nombre de jardineries adhérentes du groupement

SO-JA : les recettes du succès Dans tous les secteurs du commerce, plus on est gros, plus on a de poids face aux fournisseurs pour négocier tarifs et conditions de livraison. Dans ce contexte favorable aux grandes enseignes, l'indépendance est devenue une gageure, réalité à laquelle le secteur de la jardinerie n'échappe pas. Pourtant, tels d'irréductibles Gaulois, des points de vente indépendants résistent à la tentation des grands réseaux. C’est le cas des vingt jardineries qui composent le groupement coopératif SO-JA.

I

nitialement, en 1997, cinq magasins du Sud-Ouest décident de se constituer en groupement coopératif pour des raisons bien précises : d'une part sélectionner des fournisseurs communs, passer des commandes groupées et bénéficier de remises arrière et d'autre part, financer leurs communications. Aujourd'hui, ils sont vingt, implantés dans un large SudOuest délimité au Nord par La Rochelle (Charente-Maritime), au Sud par Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et à l'Est, par Narbonne (Aude). Comme l'explique Thierry Seurin, dirigeant de la Jardinerie Seurin à Saint-Savin (Gironde), à l'exception de quelques unes, les jardineries du réseau SO-JA ont un point commun, celui d'être issues du monde agricole. « Avant d'être des commerçants, nous étions d'abord des pépiniéristes, des horticulteurs ou paysagistes, raconte Thierry Seurin. Cette origine commune fait que nous sommes - 32 -

très attentifs à la qualité des végétaux et donc des fournisseurs que nous distribuons dans nos jardineries ».

Indépendants mais solidaires

Après une grosse douzaine d'années d'un fonctionnement quasi familial - les fondateurs assuraient la gestion et les achats du groupement -, SO-JA est passée à la vitesse supérieure. Restructurée en 2010, la coopérative compte désormais quatre salariés dont deux acheteurs : Eric Robin, par ailleurs directeur de la structure, et Odile Leseney, qui se consacre au végétal et à la semence (60 % du chiffre d'affaire de la centrale). « Certaines centrales d'achats imposent à leurs adhérents une franchise, des fournisseurs, ou un circuit de déplacement dans la jardinerie, constate Thierry Seurin. Nous, en tant qu'indépendants, nous avons souvent une identité locale forte et nous ne voulons pas être pieds et poings

MARCHÉ - MAGASIN

SO-JA en quelques dates 1997 Création du groupement

2010 Restructuration 2013/2014 Refonte du groupement des sites internet

2011 Création de la MDD « L'Expert des saisons »

liés à une enseigne. SO-JA nous garantit cette indépendance ». « La centrale n'est pas dirigiste, ajoute Magali Leterme, directrice de la jardinerie Fabre à Narbonne.

Nous sommes des adhérents actifs et participatifs. En général, les choses se décident de manière collégiale et le fonctionnement de SO-JA est complètement transparent pour nous ».

Tous les ans, les propriétaires des jardineries, leurs directeurs ou leurs acheteurs sont conviés à une dizaine de réunions pour discuter puis valider du choix des fournisseurs et des gammes. Ces commissions sont thématiques : végétal et semence, outillages, produits phytosanitaires, décoration d'intérieur, aménagement extérieur, salons de jardin, animalerie ou encore poterie. Les acheteurs de SO-JA sont moteurs dans la sélection des fournisseurs, mais cela n'empêche pas les magasins adhérents de soumettre des propositions.

Ils sont en effet libres de tester des producteurs non référencés même s'ils se privent alors des marges arrières négociées par SO-JA. « En ce qui nous concerne, illustre Magali Leterme, si nous travaillons avec environ 60 % des fournisseurs que nous propose SO-JA, nous nous remboursons déjà le montant de l'adhésion annuelle au groupement ».

Du français pour la proximité

Concrètement, SO-JA travaille avec environ 150 fournisseurs, dont une cinquantaine dans le végétal. Parmi ses critères de choix, le groupement va plutôt privilégier les français, en particulier s'ils produisent en France. « Ce n'est pas une question d'image, insiste Eric Robin. Nous ne faisons pas du français pour redorer notre blason

mais bien parce que nos magasins sont eux-mêmes de petites entreprises françaises. Nos adhérents ont un réel attachement à la notion de tissu économique local et ils savent mieux que quiconque ce qu'est la concurrence des très gros ». D'un point de plus pratique, en s'adressant à des fournisseurs et producteurs français, SO-JA s'assure un bon service après vente et une bonne réactivité en terme de réassortiment. Car, en période de crise, les commerçants et en particulier les indépendants comme eux,

« L'expert des saisons », la marque maison du professionnalisme Comme l'aboutissement d'un travail collectif d'une dizaine d'années, les jardineries du groupement SO-JA ont souhaité créer une marque de produits de jardinage qui traduirait leur état d'esprit et leurs valeurs communes : « Le professionnalisme, le bon rapport qualité-prix et le respect des saisons », précise Eric Robin. Sous le titre de « l'Expert des saisons », la marque de distributeur de SO-JA propose depuis 2011, date de son lancement, des terreaux, des engrais, de l'outillage manuel (garanti 5 ans), des voiles d'hivernage et, prochainement, du matériel de semis. « Cela nous permet d'avoir des produits courants de qualité à un meilleur prix que les marques qui ont pignons sur rue, estime un membre du réseau SO-JA. Et en même temps, nous bénéficions de marges supérieures ». Pour assurer la production de ces produits, SO-JA travaille avec quelques-uns de ses fournisseurs habituels, privilégiant le Fabriqué en France ou en Europe, afin de limiter les coûts de transports.

Informations : http://www.lexpertdessaisons.fr/

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MARCHÉ - MAGASIN

152 € montant de la cotisation mensuelle versée au groupement par les adhérents

4

nombre de salariés (dont deux acheteurs)

150 nombre de fournisseurs (environ)

privilégient les petites commandes aux grosses, quitte à les renouveler plusieurs fois par saison. En outre, SO-JA n'a pas de plateforme centrale, donc pas de capacité de stockage importante. Ses fournisseurs doivent donc être capables de livrer ses adhérents directement et rapidement, d'où une part importante de fournisseurs locaux.

Une relation donnant-donnant

« La moitié de nos fournisseurs actuels étaient déjà présents à la création de SO-JA, souligne Eric Robin. Nous sommes fidèles à nos fournisseurs. Certains pensent que c'est un défaut. Nous pensons au contraire que c’est une qualité ». Les deux parties se rencontrent régulièrement chez SO-JA et sur les lieux de production. « Nous faisons part aux fournisseurs de nos retours sur la qualité de leur marchandise et sur le packaging », précise Eric Robin. C'est aussi l'occasion pour les deux parties de

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confronter leurs perceptions des tendances en cours et à venir. « Nos fournisseurs évoluent avec nous, ajoute le directeur. En échange, nous prenons les risques avec eux sur certains produits. D'ailleurs, les indépendants sont souvent les premiers à tester de nouvelles gammes ».

Economiquement, tout le monde y trouve son compte. D'un côté, les fournisseurs ont la garantie de volumes stables et de l'autre, la centrale et donc ses adhérents, sont récompensés par le versement de remises arrière. Celles-ci servent en partie à financer les supports de communication des vingt magasins, qu'il s'agisse des prospectus, de la signalétique et des décors dans les surfaces de vente ou encore des sites internet, en cours de rénovation.

Autant d'outils de développement que les indépendants, seuls de leur côté, ont rarement les moyens de s'offrir.

Marion Esquerré