Magazine IT n° 935

N°935ccJUILLET 2011 - 11

www.industrie-technologies.com

SUR NOTRE SITE, LE CALCUL MULTIPHYSIQUE EN ANIMATION VIDÉO

OSER LA SIMULATION NUMÉRIQUE

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

ccPAGE 22

RENCONTRE ccPAGE 68

GUIDE D’ACHAT ccPAGE 46

«L’innovation va au-delà de la technologie»

8 traceurs grand format professionnels

Delphine Manceau, directrice de l’Institut pour l’innovation.

Notre sélection de 6 000 à 34 000 euros.

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EDITO

Le calcul, un pari gagnant

J.C. BERTINI POUR IT

L’évolution est spectaculaire. En cinq ans, la France a multiplié sa puissance de calcul intensif par 20 ! C’est ce qui ressort du Top 500, le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde publié en juin dernier. Naguère à la traîne dans ce domaine, notre pays se place désormais au niveau de l’Allemagne et devance même le Royaume-Uni. Ce beau résultat est le fruit d’un gros effort de rattrapage engagé par les pouvoirs publics en 2007. Il mérite d’être salué. Mais il faut maintenir le cap. Car les États-Unis, la Chine et le Japon affichent des programmes ambitieux d’investissement pour garder leur avance. Et ils ont raison de le faire. Le calcul intensif est éminemment stratégique. Il conditionne les progrès scienccRIDHA LOUKIL tifiques et la compétitivité de l’industrie.

RÉDACTEUR EN CHEF rloukil@industrie-technologies.com Les industriels, eux aussi, doivent faire leur part du chemin, en utilisant davantage le calcul et la simulation dans leurs bureaux d’études. Exploiter mieux ces outils, c’est diminuer le nombre de prototypes, optimiser les performances des produits et raccourcir le cycle de développement. C’est donc une arme fantastique au service de l’innovation et de la compétitivité.

Utiliser davantage Avec la baisse des coûts et l’abondance des comla simulation pétences, la simulation numérique se met pour concevoir aujourd’hui à la portée de tous. Et même des PME, mieux et plus vite. comme le démontre l’exemple de Danielson présenté dans notre dossier (page 30). En passant à la simulation, la société évite la fabrication et le test de plusieurs prototypes pour optimiser ses moteurs. Pas besoin d’investir. Les PME peuvent y accéder en passant par un centre régional de calcul, comme il en existe déjà une dizaine sur le territoire. Le manque de moyen ne constitue plus une excuse. Tant mieux, car le pari du calcul n’est plus un luxe. C’est désormais possible. Et c’est un pari gagnant. cm

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SOMMAIRE

TENDANCES TRANSPORT

EN COUVERTURE CONCEPTION

L’aéroport veut la fin des temps morts

La simulation se met à la portée des PME

cc PAGE 10

cc PAGE 24

PRODUCTION

Une extrudeuse virtuelle soumise à rudes épreuves

Manipulateurs délestés de leurs moteurs

cc PAGE 12

BIOCHIMIE

Haro sur les mauvaises odeurs

cc PAGE 13

OPTIQUE

Lytro remet au point la photographie cc PAGE 14

ÉLECTRONIQUE

Le premier circuit intégré en graphène

cc PAGE 15

INFOGRAPHIE

cc PAGE 28

REPORTAGE

Comment Danielson optimise ses moteurs dès la conception cc PAGE 30

PLATES-FORMES

Puissance de calcul en libre-service

cc PAGE 32

POUR ALLER PLUS LOIN

L’enquête continue sur Internet cc PAGE 34

LE KIOSQUE cc PAGE 16

TÉLÉCOMS

La transmission sans fil aux ultrasons

cc PAGE 17

MESURE

Banc d’essai thermique pour l’aviation

cc PAGE 17

LE BAROMÈTRE cc PAGE 18

TRAITEMENT DE SURFACES

Poinçon à nanomatériaux

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Oser la simulation numérique

Le calcul et la simulation numérique deviennent abordables même pour les PME. Pour elles, c’est un moyen rapide et économique de valider des innovations. Industrie et Technologies décrypte pour vous ce monde de spécialistes petaflopiques et où la simulation multiphysique côtoie les centres de calcul petaflopiques où l’avenir semble se décliner dans le cloud computing. cc PAGE 22

cc PAGE 19

L’AGENDA cc PAGE 20

INFORMATIQUE

Mieux gérer les eaux pluviales cc PAGE 21

LA PHOTO-TECH Laurens van den Acker, designer en chef de Renault, signe ce crossover coupé deux places baptisé Captur.

L’intérieur est tissé de fils encadrés de fibres de carbone. cc PAGE 36

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SOMMAIRE

EXPÉRIENCES

PRODUITS

LES 3 DIMENSIONS DE

GUIDE D’ACHAT

Huit traceurs, entre productivité et respect de l’environnement cc PAGE 46

Choisir un traceur grand format cc PAGE 51

Coupez le fil de vos produits communicants cc PAGE 40

FICHE MÉTHODE

Triz : résoudre les problèmes pour innover cc PAGE 43

CAS D’ENTREPRISE

Conception : Salmson met ses pompes au régime cc PAGE 45

cc PAGE 60

Ingénieur méthode : la rigueur au service du rendement cc PAGE 63

NOUVEAUTÉS

CAMPUS

Notre sélection de produits classés en 7 secteurs de référence

Créativité

Électrotechnique

cc PAGE 66

Les écoles d’ingénieurs donnent la leçon

cc PAGE 53

Mesure cc PAGE 54

Matériel informatique

INTELLIGENCES

cc PAGE 56

Télécoms

RENCONTRE

cc PAGE 57

Composants mécaniques cc PAGE 57

« L’innovation va au-delà de la technologie »

Delphine Manceau, directrice de l’Institut pour l’innovation et de la compétitivité

Emballage - logistique cc PAGE 58 CRÉDITS PHOTOS COUVERTURE : COMSOL. SOMMAIRE : FRAUNHOFFER ; RENAULT ; AUTODESK ; T. GOGNY ; B. LEVY ; P. GUITTET ; D.R.

François Lacôte

Vice-président senior d’Alstom Transport FICHE MÉTIER

FICHE OUTIL

ENQUÊTE

PARCOURS

cc PAGE 68

Logiciels cc PAGE 59

PAROLES D’AUTEUR

CE NUMÉRO COMPORTE : - UN ENCART ABONNEMENT BROCHÉ DE 4 PAGES ENTRE LES PAGES 2 ET 75

Stéphane Sarrade, chercheur au CEA Quand la chimie veut sauver la planète

cc PAGE 72

JEUX

L’énigme

Des enfants et des rondes cc PAGE 73

MISE À NU

LE CLAVIER SANS FIL PREND LE SOLEIL cc PAGE 74

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Immeuble Antony Parc II 10, place du général de Gaulle BP 20156 92186 Antony Cedex Tél. : 01-77-92-92-92 Fax Rédaction : 01-77-92-98-51 Fax Publicité : 01-77-92-98-50

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INDEX

Une publication de Pour joindre vos correspondants, composez 01-77-92, suivi des quatre chiffres entre parenthèses indiqués après chaque nom.

Président Directeur général Christophe Czajka Directeur général délégué Paul Boursier RÉDACTION Directeur des rédactions Laurent Guez (9423) Rédacteur en chef Ridha Loukil (9480) Rédactrice en chef Editing Anne Debray (9251) Assistante de la rédaction Marielle Flèche (9425) Rédacteurs en chef adjoints Charles Foucault (9443) (Production, mécanique, organisation industrielle) Jean-François Prevéraud (9458) (Bureaux d’études, design, CAO, lettre Web) Secrétaire générale de la rédaction Christine Bradu (9496) Rédacteurs Ludovic Féry (9482) (Biotechnologies, matériaux, chimie et qualité) Clément Cygler (9481) (Énergie, environnement, électrotechnique et sécurité) Didier Ragu (9435) (Nouveaux produits) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Lucile Chevalier, Nadia Daki, Hugo Leroux, et Ludovic de Saint-Maixant / Agence TCA RÉALISATION Secrétariat de rédaction Nicole Torras (9493), première secrétaire de rédaction Directeur artistique Gérard Quévrin (9494) Service Photo Bernard Vidal (9490) Iconographie Florent Robert Conception graphique Rampazzo & Associés COMMERCIAL Directrice commerciale du pôle Industrie Béatrice Allègre (9362) Directeur adjoint de la publicité Éric Talley (9578) Chef de publicité Flora Morel (9361) Régions Thierry Borde, directeur (04-72-84-27-54) Est Clarisse Michel (03-88-84-36-06) Italie Jean-Pierre Bruel ([031]751-494) Allemagne/Suisse/Autriche Axelle Chrismann (9259) Benelux (Bruxelles) Anne Stuckens ([02]647-67-34) Grande-Bretagne François Krébel ([01-483]72-02-14 et 72-03-26) Etats-Unis Lawler Communications, Larry Lawler ([001]914-698-66-55) Espace Industrie - Contact Industrie - Service publicité Nathalie Chasles (9374) La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier de sa décision.

WEB ET DATA Directeur commercial Antoine Valle (9513) MARKETING Responsable du service Jean-Baptiste Alline (9781) Responsable marketing Damien Delhomme (9786) CONFÉRENCES-EVÉNEMENTS Directrice Anne-Carole Barbarin (9290) ADMINISTRATION-GESTION Directeur administratif et financier Stéphane Deplus (9402) Responsable juridique Mireille Monnier (9744) Directeur des affaires sociales Frédéric Sibille (9444) Directeur fabrication et achats Fabienne Couderc (9314) DIFFUSION-ABONNEMENTS-EDITIONS Directrice de la diffusion et de la promotion Bénédicte Hartog (9406) Directrice des abonnements Patricia Rosso (9788) Directrice des éditions Annie Zaratti (9774) Responsable de la promotion Isabelle de Goüyon Matignon (9811) Service Clients (9292) TARIFS ABONNEMENTS France (TVA 2,10 %) 1 an, 11 numéros + accès Web : 105 euros TTC Etudiants/Demandeurs d’emploi 55 euros TTC (sur justificatif) Etranger nous consulter Règlement à l’ordre d’Industrie et Technologies Pour l’UE, préciser le numéro de TVA intracommunautaire Librairie (vente des numéros déjà parus et des annuaires) 4288 Annuaires (TVA 5,5 % incluse) « L’Atlas des usines » : 95 euros TTC Numéro de commission paritaire : 0612T81775. Numéro ISSN : 1633-7107. Dépôt légal : à parution. Impression : Imprimerie de Compiègne, 60205 Compiègne. Industrie et Technologies est édité par Groupe Industrie Services Info (principal actionnaire : GISI Communications), SA au capital de 1 057 080 euros. RCS Nanterre 309.395.820. 10, place du général de Gaulle 92160 Antony. Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale ou partielle, quels qu’en soient le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Seules sont autorisées les reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41, et code pénal, art. 425). Copyright Groupe Industrie Services Info. Tous droits réservés Directeur de la publication Christophe Czajka

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Les entreprises et les établissements cités ccA ABI Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Adeunis RF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 AEMC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Algor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Alstom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Alstom Transport . . . . . . . . . . . . . . . 60

École électricité de production et méthodes industrielles (Epmi) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 eDevice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Elva-Inks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Emitech . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Epson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 51

Altair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

ESAE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Altran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ESCP Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Amazon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

ESI Group . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Ansys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 18

ccF

Ardex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Festo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Atelec Electronique . . . . . . . . . . 40

Fondation Europe+. . . . . . . . . . . . 68

Atmel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

Fujitsu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Autodesk. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 36 Autoform Engineering . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 ccB Blue Ridge Numerics . . . . . . . . 24 Bouygues Telecom . . . . . . . . . . . . 40 Bull. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 ccC Canon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 51 Carrefour. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 CD Adapco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

ccG Gemalto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Gemalto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Goobie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 ccH HEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Hitachi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 HP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 32, 46, 51 Hypermach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 ccI

CEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

IBM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 32

Cedrat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Idate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Centrale Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Idea School . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Institut automobile du Mans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Comsol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Creative Eurecom . . . . . . . . . . . . . . 40 CS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 ccD Dassault . . . . . . . . . . . . . . . . . 17, 24, 63 Décathlon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Institut Fraunhofer des biotechnologies (IGB), . . . . . 11 Institut Fraunhofer de physique du bâtiment (IBP) . . . . . . . . . . . . . 17 Institut pour l’innovation et de la compétitivité . . . . . . 68

Design FL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Intel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Digi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Ixsane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Dyson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 ccK ccE

Kaïpé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

EADS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Eco Tempo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 École de management (EM) de Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 École des mines de Saint-Étienne . . . . . . . . . . . . . . . . 34

ccL

ccM

ccS

Meusonic/Sericad . . . . . . . . . . . . . . 40

Safran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Michael Page. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Salmson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Microsoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36, 68

Samsung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Mines d’Alès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Samtech . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Mines de Douai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Schneider Electric. . . . . . . . . . . . . . 40

Mines de Nancy . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Seagate Technology . . . . . . . . . 18

Missler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Seiko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Mitsubishi Electric

8

SFR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Moldflow . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

SGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Musée national des sciences émergentes et de l’innovation . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Siemens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

...............

MSC.Software. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Mygale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Simpoe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Snecma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Solidworks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 36

ccN Nafems . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Nanomakers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Naratte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Next Limit Technologies . 24 Nippon Mektron . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Nordic Semiconductor . . . . 74 Novatel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 NVidia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Sunaero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Supélec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Swatch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 ccT TDK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Telecom Design . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Telit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Teratec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Toshiba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

ccO Océ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 51 OGP Consulting . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Orange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Osram . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Oxalya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Toyota . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Turbomeca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 ccU Union internationale des télécommunications . . 8 Université de Bordeaux 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

ccP Pioneer

Sierra Wireless . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

.....................................

8

PSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 ccR RcosPi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Renault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Ricoh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Robobat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Roland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Université hollandaise de Twente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Université Vanderbilt (Etats-Unis). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 ccV Vuitton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 ccW Western Digital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Wilo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 ccX

Lacroix Electronics . . . . . . . . . . . . 40

Xerox. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 51

LCIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Xsens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

LMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Logitech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Lytro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Le service SOS Fournisseurs de L’Expo Permanente, plateforme de mise en relation BtoB, se fait l’écho de vos besoins auprès de vos futurs fournisseurs

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AVEC

www.industrie-technologies.com Le planisphère Oled se révèle en vidéo.

LE BLOC-NOTES DE LA RÉDACTION PILOTE DE LIGNE

Amateurs de modélisme, à vos portables.

GÉANT L’écran d’affichage électronique prend la forme d’une sphère. Le nouveau globe terrestre

de 6 mètres de diamètre du Musée national des sciences émergentes et de l’innovation à Tokyo, au Japon, est un énorme écran Oled.

Suspendu à 18 mètres du sol, il affiche des scènes de nuages et d’autres vues de la Terre prises à partir d’un satellite météorologique.

Ce globe est formé d’une sphère en aluminium recouverte de 10362 tuiles d’affichage Oled, mesurant chacune 96 x 96 millimètres.

Il offre une résolution d’image de plus de 10 millions de pixels, soit environ dix fois celle de l’ancien globe, à affichage LED traditionnel.

Pour son constructeur Mitsubishi Electric, c’est une belle démonstration de la flexibilité en design offerte par la technologie d’affichage Oled qu’il a développée avec Pioneer. Toutes les formes d’écran sont désormais imaginables. cm

ALERTE

LES COURANTS PORTEURS BROUILLENT LES ONDES

On le suspectait. C’est maintenant officiel. Les courants porteurs en ligne, utilisés comme technologie de transmission de données sur les réseaux électriques, peuvent perturber la radiodiffusion hertzienne et d’autres services de radiocommunication, d’après l’Union internationale des télécommunications. Ceci est particulièrement vrai pour les produits ne respectant pas strictement les normes de compatibilité électromagnétique sur les réseaux domestiques.

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N°935ccJUILLET 2011

le vol parfait.

BAISER 2.0 L’amour va bien au-delà des mots.

Le french kiss sur Internet.

Pour rapprocher les amants que la distance éloigne, des chercheurs japonais pensent avoir trouvé mieux que Skype. Leur appareil, baptisé « Kiss transmission device », est un joystick actionné… par la langue.

Lorsqu’un tourtereau lui imprime une rotation, le mouvement est transmis au boîtier connecté de son partenaire et réciproquement.

De quoi s’embrasser à perdre haleine. cm

SOCIOLOGIE Donne-moi ton adresse email, je te dirai qui tu es. Hunch.com,

dont la spécialité est d’orienter l’internaute vers une sélection personnalisée de sites Web, a réalisé cette étude, fondée sur sa base de données de 500000 inscrits.

Les utilisateurs de Gmail, plutôt masculins amateurs d’high-tech, ont entre 18 et 34 ans, un haut niveau d’études. Ils n’ont pas d’enfant et habitent en ville pour la plupart.

Leurs homologues féminins préfèrent Hotmail.

Yahoo! convainc d’avantage les femmes plus âgées, rurales et de niveau bac. cm

GETTY. D.R.

Le premier écran sphérique au monde.

Tout objet radiocommandé peut maintenant être dirigé par un iPhone, ou un iPod. Il suffit de l’application iPhly, exploitant l’accéléromètre des produits Apple, et d’un module de réception et de transmission des signaux radio.

Attention tout de même, Au bout de il est interdit de téléphoner l’iPhone en pilotant. cm

LA PENSÉE DU MOIS C’est l’amour du progrès qui nécessite que l’on traque l’erreur.

François Michelin (né en 1926), industriel français, gérant du groupe Michelin de 1955 à 1999.

WEB c www.industrie-technologies.com

DÉVELOPPEMENT DURABLE Recyclage de montres

FIÈVREBOOK

Les épidémies de grippe et de gastroentérite ont du souci à se faire.

L’application Sickweather, en se nourrissant d’informations postées sur les réseaux sociaux, alerte les internautes en temps réel sur l’état de santé de leurs amis.

Les utilisateurs peuvent même afficher une carte de leur quartier, La fièvre du samedi soir!

Même pas en rêve! et observer en un coup d’œil les maladies qui les entourent.

Espérons que les fêtes d’anniversaires et les crèches, où les bactéries et les virus s’invitent sans prévenir, y survivront. cm

PAS À PAS Plus besoin de coûteux tests en laboratoires pour analyser la marche.

Les chaussures développées par l’université hollandaise de Twente contiennent chacune huit capteurs connectés mesurant les mouvements des pieds et la force exercée sur le sol. Elles ont été initialement mises au point pour la rééducation de victimes de congestion cérébrale souffrant de paralysie d’un côté du corps. L’intérêt suscité, notamment chez les sportifs de haut niveau, a poussé la spin-off Xsens à s’emparer du produit, baptisé ForceShoe. Les chercheurs travaillent tout de même à réduire la taille des capteurs. Nous les encourageons à réfléchir aussi à l’esthétique. cm

Plus de 80% d’une vieille montre peuvent être réutilisés. Forte de ce constat, la société Eco Tempo a mis en place un réseau de valorisation. Ses moyens: des collecteurs sur les lieux de vente et des enveloppes préaffranchies à renvoyer par les particuliers.

Les métaux récupérés sont triés, fondus et revendus dans d’autres secteurs. cm Rubrique Métaux ou Recyclage

NANOTECHNOLOGIES Carbure de silicium raffiné

L’aéronautique et l’électronique s’intéressent aux performances d’un matériau : la nanopoudre de carbure de silicium de la start-up Nanomakers, essaimée du CEA. Après dix ans de recherche, son procédé de pyrolyse laser est mature et une première usine sera construite d’ici fin 2011. Elle produira initialement 10 tonnes par an. cm Rubrique Start-up

PRIX DES INGÉNIEURS DE L’ANNÉE À vos dossiers !

Il vous reste l’été pour peaufiner et déposer votre candidature: la clôture des inscriptions à la 8e édition du Prix des ingénieurs de l’année est fixée au 2 septembre. Cet événement récompensera les meilleurs d’entre eux dans huit catégories. Nouveauté 2011, le Prix spécial du jury sera décerné par les lecteurs d’Industrie et Technologies et de L’Usine Nouvelle. cm Rubrique Evénements ou Ingénieur

CHAQUE SEMAINE suivez l’actualité de l’innovation sur www.industrie-technologies.com avec nos deux newsletters:

l’Hebdo de la Techno le mardi et la Lettre de la Conception et du Design le jeudi.

JUILLET 2011ccN°935

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www.industrie-technologies.com

TENDANCES

L’animation des deux concepts d’aéroports imaginés par EADS et Altran.

L’aéroport veut la fin des temps morts À quoi ressemblera l’aéroport de 2050 ? La seule certitude est qu’il devra prendre en charge quotidiennement sept à huit fois plus de passagers. Pour faciliter les flux, de nouveaux concepts architecturaux et de services émergent. Voici les deux possibilités envisagées conjointement par EADS et Altran. ccL. F.

1. PARKING À AVIONS c Le

concept « Passenger Airport Shuttles » consiste en une multitude de terminaux desservis par des navettes autonomes.

Un à deux centres névralgiques réunissent commerces, services et gares ferroviaires. cm

PLANIFIER SON VOYAGE DE PORTE À PORTE

SE DÉPLACER EN NAVETTES

ACCÉDER À TOUT EN UN CLIC

Réservation d’un hôtel ou d’une voiture de location, prévision des trajets aller-retour vers l’aéroport, choix des activités sur le lieu de destination… Toutes ces tâches planifiées aujourd’hui séparément pourront demain être programmées sur une même plate-forme, accessible à domicile. L’enregistrement des bagages, devenus communicants, pourra se faire de chez soi, grâce à un service de collecte et d’acheminement dédié.

À la descente du train ou du taxi, l’objectif premier est de réduire les temps de marche.

Cela pourra se faire au moyen de voiturettes sans pilote ni rails, prévues pour une à six personnes. Le système de bord identifiera automatiquement le ou les passagers, et le terminal auquel il doit les emmener, y compris pour les voyageurs en transit.

Dans la navette, le passager a le choix de rejoindre directement son terminal d’embarquement ou le centre de l’aéroport. Les différents services accessibles sont proposés sous la forme d’icônes sur un écran, et il lui suffit d’appuyer sur l’option qui l’intéresse pour mettre en mouvement le véhicule. Celui-ci l’amènera ensuite au plus près du lieu correspondant, par exemple une boutique.

ccTECHNOLOGIES ENVISAGÉES

Téléviseur connecté, capteurs de géolocalisation, dispositif anti-effraction pour les bagages.

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N°935ccJUILLET 2011

ccTECHNOLOGIES ENVISAGÉES

Motorisation électrique, système informatique de gestion de la conduite pour une flotte de véhicules (anticollision), dispositifs biométriques (visage, iris et empreintes digitales).

ccTECHNOLOGIES ENVISAGÉES

Système de pilotage avec géolocalisation intégrée, interfaces tactiles, système de communication sans fil entre la navette et l’écran.

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

TENDANCES

Grâce à cet indicateur, repérez le stade de développement des innovations que nous avons sélectionnées.

2. SERVICES À TOUS LES ÉTAGES

Dans l’organisation, verticale, l’accès aux différents étages se fait via un tapis roulant en colimaçon.

c L’autre projet présenté est contitué d’un parking et d’une gare en sous-sol et de commerces au rez-dechaussée. Les salles d’enregistrement et le tarmac étant aux étages supérieurs.

EADS et Altran voient dans l’organisation verticale une autre façon de lutter contre les embouteillages dans les aéroports. L’accès aux différents étages se ferait via un tapis roulant en colimaçon, pour permettre aux plus pressés de rejoindre directement la salle d’embarquement et l’avion. Des terminaux identifieraient le passager dès sa sortie du train ou de voiture. Pour rejoindre les commerces éloignés, des systèmes de déplacement motorisé seront mis à disposition dans l’aérogare. Le voyageur pourra toujours acheter son produit à distance, via une interface de réalité augmentée. Un service le lui remettra en mains propres, ou l’acheminera directement vers son lieu de destination. cm

Carburant Un biodiesel plus pur, plus longtemps Des catalyseurs enzymatiques pour produire un biodiesel plus propre ont été mis au point par des chercheurs du CNRS et de l’université Bordeaux 1. Contraire-

ment aux catalyseurs à base de potasse, utilisés actuellement dans les process industriels, les enzymes de la famille des lipases ne génèrent pas de sous-produits indésirables. Les employer permet de diminuer les coûts de purification du biodiesel et la gestion de déchets. Jusqu’ici leur dégradation rapide empêchait toute mise en œuvre dans des procédés continus. Une barrière qu’ont franchie les chercheurs grâce à une matrice alvéolaire siliceuse stabilisant ces enzymes. Ils ont ainsi réalisé la production de biodiesel en continu pendant deux mois, une durée record avec ce type de catalyseurs. cc H. L.

Santé Fabrique de peaux humaines Une mini usine totalement automatisée multiplie la peau. Depuis

L’avion est paré au décollage. Le voyageur reçoit une alerte qui l’informe de l’imminence du départ… ou d’éventuels retards.

Dans le terminal, l’accès à l’avion est facilité, le contrôle d’identité ayant déjà eu lieu dans la navette.

Il faudra néanmoins traverser un sas qui effectuera une deuxième vérification. Les bagages à main pourront être acheminés séparément, directement au-dessus de la place attribuée au passager.

ccTECHNOLOGIES ENVISAGÉES

D.R.

Smartphones, dispositifs biométriques.

le début de cette année, l’Institut Fraunhofer des biotechnologies (IGB), en Allemagne, produit 5 000 disques de peau humaine par mois. Une chaîne entièrement automatisée réalise toutes les étapes. Elle extrait des kératinocytes et des fibroblastes, constituants respectifs de l’épiderme et du derme, à partir d’échantillons du tissu cutané. Après une phase de culture séparée, ces deux types cellulaires sont mélangés pour reproduire la structure tridimensionnelle de la peau. À partir d’un prélèvement, onze disques sont obtenus, à destination, en priorité, des industriels ou des laboratoires de recherche qui mènent des tests cutanés « in vitro ». cc L. F.

5000 disques de peau sortent de cette usine tous les mois.

FRAUNHOFER

S’ENREGISTRER EN UN ÉCLAIR

JUILLET 2011ccN°935

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TENDANCES

Production Manipulateurs délestés de leurs moteurs

Principe de fonctionnement du portique T de Festo.

Avec son portique T, Festo entend marcher sur les plates bandes des robots «pick and place» d’ici la fin 2012. Le système travaille en 2D, sur les axes Y et Z.

Il est piloté par deux moteurs fixes entraînant une unique courroie reliée à six poulies. Les déplacements dans les deux directions sont le résultat de la coordination de ces deux moteurs. Lorsqu’ils tournent dans le même sens et à la même vitesse, le déplacement se fait uniquement sur l’axe Y. À la même vitesse mais en sens opposés, ils créent un mouvement ascendant ou descendant. Lorsque l’un des deux s’arrête ou ralentit, la pince ou la ventouse emprunte une trajectoire diagonale. Avantage : chaque axe n’emporte pas son propre moteur linéaire, ce qui réduit la masse à mettre en mouvement. Usant du même principe, le constructeur allemand développe en parallèle la table H, horizontale. cc C. F. cc EN BREF

Éclairage Les lampes Oled rattrape les fluocompactes

RECHERCHE

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DÉVELOPPEMENT

N°935ccJUILLET 2011

PRODUCTION

D.R.

Avancée majeure dans l’éclairage Oled : leur rendement lumineux gonfle de 40% pour atteindre Testée en laboratoire 87 lm/W. De quoi mettre cette lampe Oled cette technologie au niveau a atteint 87 lm/W. des lampes fluocompactes.

Ce résultat de labo est obtenu par Osram dans le cadre du projet R&D allemand Topas 2012. Prochaine étape: 100 lm/W l’an prochain. cm

www.industrie-technologies.com

Des vidéos et les caractéristiques techniques des deux nouveaux manipulateurs 2D de Festo.

cc EN BREF

D.R.

Biochimie Haro sur les mauvaises odeurs

Comment neutraliser les molécules odorantes inhérentes à certaines activités industrielles? OGP Consulting propose des additifs d’origine végétale pour tours de lavage, ces cheminées dans lesquelles l’air est nettoyé chimiquement et débarrassé de ses polluants. Même en faible quantité, ces composés azotés et soufrés émettent des odeurs.

«Versés directement dans l’eau des tours de lavage, nos additifs diminuent le pouvoir olfactif de ces polluants», explique Luc Dessauvages, directeur d’OGP Consulting.

Disponible pour les industriels depuis janvier, le produit devient accessible aux particuliers ce mois de juillet, en brumisateur. cm

TENDANCES

Aéronautique Un candidat à la succession du Concorde

Dans le sillage du Concorde, le projet d’avion supersonique SonicStar atteindra Mach 3,5.

La société Hypermach compte lancer un avion supersonique d’ici dix ans. D’une capacité d’accueil de 10 à 20 passagers selon la qualité de l’aménagement intérieur, il pourra faire le tour du monde en cinq heures. Le design de ses turbines permettra aux moteurs hybrides gaz-électricité de l’engin baptisé SonicStar de produire une grande partie de ses besoins énergétiques. cc C. F.

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

www.industrie-technologies.com

TENDANCES

Vidéo : la mise au point ne sera bientôt plus qu’un souvenir flou.

Optique Lytro remet au point la photographie Une start-up californienne sonne le glas des photos floues. Lytro annonce, pour la fin

de l’année, un appareil photo recueillant tous les champs lumineux du cliché qu’il réalise. Il captera la couleur, l’intensité et la direction de tous les rayons de lumière de la scène, que les appareils classiques accumulent en un seul amas lumineux. Avec ces informations enregistrées, la mise au point devient obsolète.

Elle peut se faire après la prise, par un simple clic sur la zone d’intérêt. Cerise sur le gâteau : avec ce système, une seule capture suffit à l’obtention d’une image 3D. cc C. F.

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

Un clic et la photo de gauche est nette au premier plan.

Un autre clic et la même photo fait apparaître une femme.

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

TENDANCES

Électronique Le premier circuit intégré en graphène

cc EN BREF

Santé La fluorescence améliore la chirurgie du cerveau

D.R.

La suprématie du silicium en électronique est-elle menacée ? En tout cas, IBM vient

de réaliser le premier circuit intégré en graphène. Il s’agit d’un mélangeur de fréquences capable de fonctionner jusqu’à 10 GHz. Ce résultat pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour les applications sans fil, de la téléphonie mobile à l’imagerie médicale, en passant par la détection d’objets illicites (dans les contrôles aux aéroports par exemple). Les circuits en graphène ont en effet l’avantage d’être bien plus rapides, tout en consommant et chauffant moins que ceux en silicium. Jusqu’ici, seule la faisabilité de transistors séparés avait été démontrée. IBM franchit un pas supplémentaire décisif : l’intégration. ccR. L. MARQUEUR DE MATURITÉ IT

Dans cette puce au graphène, les électrons circulent 30 fois plus vite que dans le silicium.

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

Plutôt que d’opérer assisté de l’IRM, les chirurgiens pourraient s’aider de la fluorescence pour ôter les tumeurs cérébrales.

Il suffirait au patient d’ingérer au préalable un acide aminé, l’acide 5-aminolévulinique, fixé spécifiquement par les cellules malignes. L’un de ses dérivés réagit à la lumière, rendant ainsi la tumeur visible.

Une étude française démarre pour comparer l’efficacité de cette méthode à celle de la technique conventionnelle. cm

PRODUCTION

TENDANCES

LE KIOSQUE Q

Maintenance Immobiliser le moins possible les avions

Presse Méconnues mais indispensables terres rares

Ils s’appellent europium, neodymium ou dysprosium...

Ces éléments, baptisés terres rares, font la couverture du magazine New Scientist. Paradoxalement ces ignorés du grand public se montrent de plus en plus indispensables à notre quotidien, du rétroéclairage de nos téléviseurs à l’écran tactile de nos tablettes numériques. Le dossier détaille l’utilité des dix matériaux les plus critiques en termes de réserves terrestres. L’hebdomadaire britannique pointe un second problème: problème : la révolution verte, à grands renforts de panneaux solaires, d’éoliennes et de moteurs électriques, passera par une utilisation massive de ces matériaux stratégiques. En attendant la découverte de nouveaux gisements, l’homme peut progresser sur le recyclage qui concerne pour l’instant moins de 1% des terres rares. cm

Contrôle et équilibrage de la pression des réservoirs.

c cRÉFÉRENCES : New Scientist, 18 juin 2011, « Unknown elements »

Alors que le monde a les yeux rivés sur les dangers liés à l’énergie de l’atome, le journaliste de Scientific American David Biello s’interroge sur la menace que représente l’hydroélectricité. Dans une vidéo très pédagogique, il constate que les ruptures de barrages ont tué cinquante fois plus que les centrales nucléaires et deux fois plus que celles à charbon, à quantité d’énergie égale. Rappelant que la rupture du barrage de Banqiao en Chine, en 1975, a fait 200000 victimes, David Biello s’inquiète du vieillissement du parc américain, construit pendant la deuxième guerre mondiale. Selon lui 16 milliards de dollars sont nécessaires pour réparer les 4000 barrages en passe de lâcher. cm

c cRÉFÉRENCES : More Dangerous Than Nuclear Power : The Floods Caused by Aging Dams http://bcove.me/pcoxna7k

Presse Les grandes lignes de l’avion du futur

À l’occasion du 49e Salon du Bourget, la revue Aviation Week a réalisé un imposant dossier sur l’avion du futur : les technologies qui économiseront l’énergie, les matériaux qui allégeront sa structure, les évolutions de l’électronique embarquée…

Une page dévoile également des concepts de cabines futuristes qu’Airbus prévoit pour 2050. À l’avenir, les passagers pourraient avoir des sièges adaptés à leur morphologie, récupérant leur énergie, ou même bénéficier bénéficier d’une vue panoramique grâce à un fuselage dont la peau devient transparente. cm

c cRÉFÉRENCES : Aviation Week & Space Technology, 20 juin 2011, « Paris 2011 Future Aircraft »

BONUS c Wired.com compare les différents services d’informatique en nuage http://t.co/JDZPpJ9 16

N°935ccJUILLET 2011

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

Tous les efforts de R&D de Sunaero visent le même but : faire redécoller les avions au plus vite en cas de panne. Une fois une fuite réparée sur un

réservoir, la procédure de vérification actuelle consiste à faire le plein pour constater que le carburant ne s’écoule plus. L’opération prend douze heures. Le Tank Pressurization System de Sunaero, en phase d’approbation par les constructeurs, remplit les réservoirs d’un mélange d’air et d’hélium et vérifie l’absence de ce gaz à l’extérieur. La méthode, propre et sèche, valide une réparation en deux heures selon la PME lyonnaise. cc C. F. cc EN BREF

Électronique Le circuit imprimé stretch

À la fois souple et élastique. C’est l’exploit de ce circuit imprimé stretch développé par la société japonaise Nippon Mektron.

Réalisé en résine élastomère, avec des pistes d’interconnexion toujours en cuivre mais ondulées pour absorber les déformations, il supporte un étirement de 30%. Les circuits imprimés souples standards à base de polyamide ne sont pas élastiques. En les rendant étirables, ils deviennent intégrables par exemple dans les mains de robots. cm

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

D.R.

Vidéo Plus dangereux que les centrales nucléaires : les barrages

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TENDANCES

Télécoms La transmission sans fil aux ultrasons

Mesure Banc d’essai thermique pour l’aviation Entre deux destinations, l’avion subit toujours d’importants écarts de températures. Le labora-

Ni radio, ni infrarouge. La technologie de transmission de données sans fil Zoosh utilise les ultrasons.

Ce banc d’essai comprend un calorimètre intégré dans la chambre de basse pression.

D.R.

Développée par la start-up californienne Naratte, elle transforme les données à transmettre en fichier audio, lu comme un fichier MP3, sur des fréquences inaudibles. Intérêt ? Pas besoin d’un nouveau téléphone, équipé de la fonction radio NFC, pour accéder aux services sans contact actuellement en développement (paiement, ticket électronique de transport…) : le haut-parleur existe déjà sur tous les portables. cc R. L.

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

toire aéronautique de l’Institut Fraunhofer de physique du bâtiment (IBP) veut mieux évaluer les effets de ces variations sur les éléments du fuselage et les équipements électriques embarqués. L’institut allemand dispose pour cela d’une chambre basse pression qui reproduit les conditions de vol et d’un avion de test fourni par Dassault Aviation. Son calorimètre se chargera de mesurer les échanges thermiques entre les pièces, dans trois sections successivement : cockpit, cabine et queue de l’appareil. cc L. F. DÉVELOPPEMENT

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TENDANCES

LE BAROMÈTRE CAP SUR L’INNOVATION OUVERTE

Semiconducteurs Les entreprises les plus voraces

OPEN INNOVATION : OÙ EN SONT LES ENTREPRISES FRANÇAISES

41,2 %

Conséquence du succès fulgurant de l’iPhone et de l’iPad, Apple devient en 2010 l’entreprise qui consomme le plus de puces électroniques dans le monde.

En 2011, la société de Steve Jobs devrait se montrer encore plus vorace avec des achats de semiconducteurs dépassant de 7,5 milliards de dollars ceux de HP (contre 2,3 milliards de dollars en 2010), le deuxième consommateur de semiconducteurs dans le monde.

Plus de 60 % de ses achats portent sur des puces de communication sans fil. cm

21,9 %

en phase amont

en phase d’optimisation

49 % pour les entreprises américaines

49 % pour les entreprises américaines SOURCE : Bluenove

Les entreprises françaises se convertissent petit à petit à l’innovation ouverte. Selon l’enquête de Bluenove, plus de 90% des personnes sondées reconnaissent les avantages de l’open innovation en termes d’accès à d’autres expertises, de contribution d’autres acteurs et de réduction du cycle de développement.

Mais la prudence est de mise, puisque 88% des personnes interrogées craignent des risques de propriété intellectuelle et des problèmes de chaîne logistique. cm

Biocarburants Le modèle brésilien

Rang

LE TOP10 DES CONSOMMATEURS DE SEMICONDUCTEURS DANS LE MONDE EN 2010

Informatique Concentration ultime dans les disques durs

Le Brésil s’impose comme le pays modèle dans le développement des biocarburants avec une production locale d’éthanol de 25,3 milliards de litres en 2010, soit le tiers de la production mondiale.

Cette activité, basée exclusivement sur la canne à sucre, mobilise environ 400 usines. Plus de 95 % des 35 000 stations-service du pays proposent ce biocarburant à côté de l’essence sans plomb. cm

Le marché des disques durs ne compte plus que trois fournisseurs : Western Digital, Seagate Technology et Toshiba.

Il en comptait une dizaine il y a 5 ans.

Le rachat de l’activité de Fujitsu par Toshiba, celle d’Hitachi par Western Digital et celle de Samsung par Seagate Technology achève la consolidation. Même mouvement sur le marché des têtes de lecture-écriture où il ne reste plus qu’un seul fabricant indépendant, le japonais TDK. cm

PRODUCTION DE BIOCARBURANT PAR HECTARE

RÉPARTITION DU MARCHÉ DES DISQUES DURS APRÈS CONSOLIDATION

Canne à sucre : 6 tonnes d’éthanol Blé : 2,5 tonnes d’éthanol

Western Digital : 50 %

Seagate Technology : 39 %

Colza : 1,5 tonne d’ester

18

N°935ccJUILLET 2011

1

APPLE

17,5

2

HP

15,2

3

SAMSUNG

13,9

4

DELL

11

5

NOKIA

8,3

6

SONY

8,1

7

CISCO

7,4

8

PANASONIC

7,39

9

LG

4,9

10

TOSHIBA

4,6 SOURCE : IHS iSuppli

LE CHIFFRE

227

MILLIONS

Toshiba : 11 % SOURCE : CNRS

En milliards de dollars

Entreprises

SOURCE : HIS iSuppli

C’est le nombre d’abonnés à Internet par fibre optique prévu dans le monde en 2015, contre 61 millions en 2010.

SOURCE : Idate

D.R.

R&D

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Le poinçonnage de nanomatériaux expliqué en images.

TENDANCES

650 gigaflops

Traitement de surfaces Poinçon à nanomatériaux

de l’université Vanderbilt de Nashville, aux ÉtatsUnis, se veut notamment un concurrent de la lithographie par faisceau d’électrons et de la photolithographie pour dessiner les circuits des puces électroniques. Contrairement à ces techniques, le procédé se déroule à température ambiante et demande moins d’une minute, quelle que soit la complexité du motif. Les physiciens ont réussi à creuser dans l’or des sillons de 70 nanomètres de large, soit les plus petits jamais rapportés sur ce matériau. Un détecteur de molécules chimiques a aussi été fabriqué à partir du silicium : si la substance recherchée est présente, elle reste piégée dans les mailles de la

C’est la puissance de calcul du processeur Knight Corner dévoilé par Intel.

Nanotubes d’oxyde de titane obtenus par poinçonnage.

nanogrille et altère le profil de la lumière traversant le dispositif, par exemple celle d’une source laser. Seule limite : les chercheurs n’ont pas encore trouvé comment produire leur tampon, réutilisable vingt fois, autrement que par les méthodes traditionnelles. cc L. F.

MARQUEUR DE MATURITÉ IT

Vidéo Surveillance ?

Biométrie ?

Première implémentation de l’architecture MIC (Many Integrated Cores) du géant californien, il réunit 50 cœurs de traitement et bénéficie d’une gravure de 22 nm.

Sa mission : accélérer les calculs parallèles en épaulant les microprocesseurs traditionnels (tel que le Xeon d’Intel) au cœur des supercalculateurs. cm

Alarme & Détection ?

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

Protection périmétrique ?

PRODUCTION

Et si on en parlait sur APS ?

Les rencontres des acteurs de la Sûreté/Sécurité ÈS

15

ème

salon spécialisé de la Sûreté / Sécurité

20, 21 et 22 septembre 2011 Paris Porte de Versailles Pavillon 8

www.salon-aps.com

Création : Histoires d’encre - 01 46 55 77 07 • Crédit photo : Shutterstock

D.R.

Une simple oblitération suffit à préparer les métaux, les matériaux semi-conducteurs ou isolants, pour en faire des nanoobjets. Le poinçon développé par des chercheurs

ACC BADGE D’ mbre 2011

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TENDANCES

LE RENDEZ-VOUS

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Congrès La toxicologie face à ses responsabilités

Les exigences concernant la sûreté des produits se renforcent constamment en Europe, par exemple via le règlement Reach.

La toxicologie doit apporter de plus en plus de réponses pour satisfaire ces nouvelles attentes. La meilleure solution réside dans la convergence de plusieurs disciplines, parmi lesquelles la sécurité clinique, la toxicologie fondamentale, la génétique ou encore les nanotechnologies.

C’est le point qu’Eurotox a décidé de mettre en exergue. Ce congrès de la Société européenne de toxicologie s’adresse aussi bien aux chercheurs qu’aux industriels. cm ccDu 28 au 31 août Palais des Congrès, Paris www.eurotox2011.com

02 | 09

Salon Le futur de l’électronique grand public

Quelle suite sera donnée aux écrans 3D, smartphones et autres tablettes numériques ? L’IFA, le seul salon européen consacré à l’électronique grand public, se livre cette année à un exercice de prospective sur sa plate-forme de veille technologique et d’échange TecWatch.

Quatre grands thèmes seront abordés : les évolutions de la 3D, la convergence de l’Internet

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04 | 09

Les ingénieurs mobilisés pour la planète Les ingénieurs sont invités à débattre sur les énergies à faibles émissions de CO2.

Près de 2000 ingénieurs, chercheurs et décideurs politiques de 60 pays se réunissent du 4 au 9 septembre à Genève pour la Convention mondiale des ingénieurs. L’édition 2011 est résolument

tournée vers l’avenir, avec une interrogation en guise de fil rouge : « Existe-t-il un approvisionnement en énergie à faible émission de CO2 réalisable et financièrement viable ? ». Les ingénieurs ont la responsabilité de ce gigantesque chantier: «ce sont les ingénieurs qui offrent la technologie à la population du monde entier, et nous permettent à tous d’utiliser de manière optimale des ressources qui deviennent de plus en plus rares », justifie la marraine de l’événement, Doris Leuthard, conseillère fédérale. C’est pourquoi, en plus des traditionnelles conférences (mobilité, ville durable, énergies renouvelables…), des jeunes ingénieurs présenteront leurs solutions innovantes pour le futur, fruit de six mois de travail accomplis main dans la main avec des experts. cm ccDu 4 au 9 septembre Centre international de conférences, Genève (Suisse) www.wec2011.ch/

et de la télévision, l’électroménager à l’heure des économies d’énergie, et les applications au service de la mobilité.

Les visiteurs pourront par ailleurs retrouver la iZone, l’espace dédié aux Mac, applications et accessoires informatiques des iPod, iPhone et iPad. cm ccDu 2 au 7 septembre Messe Berlin, Berlin (Allemagne) www.ifa-berlin.com

07 | 09

Convention d’affaires Les belles promesses des ressources marines

Cosmétiques, ingrédients, médicaments, énergies décarbonées ou clean techs…

Les produits de la mer et de l’océan trouvent de nombreux débouchés et alimentent tous les secteurs économiques.

Pour mieux les appréhender, et monter des collaborations

fructueuses dans ce domaine, rendez-vous au BioMarine Business Convention.

Ce forum, deuxième du nom, se déroule près de Saint-Nazaire, un haut lieu de valorisation industrielle et de recherche académique sur les ressources maritimes.

Après une première journée ouverte au grand public, place aux rendez-vous d’affaires entre industriels, investisseurs et scientifiques. cm ccDu 7 au 9 septembre La Cité Nantes Event Center, Nantes convention.biomarine.org/

15 | 09

Appels à projets Des fonds pour la chimie végétale

L’Ademe lance l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) « Chimie du végétal » dans le cadre du programme « Démonstrateurs et platesformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte » des investissements d’avenir. Cet AMI a comme objectif d’élargir et de diversifier l’offre française de biomatériaux.

Trois types de produits peuvent s’inscrire dans ce cadre : les intermédiaires chimiques ; les matériaux issus de végétaux ; les produits fonctionnalisés. La production peut se trouver au stade de la recherche industrielle, mais le bilan environnemental et énergétique doit être connu et être favorable comparé à son équivalent pétrochimique. cm ccDate limite : 15 septembre 2011 www.ademe.fr

D.R. D.R.

L’AGENDA

TENDANCES

Informatique Mieux gérer les eaux pluviales

Gepure s’appuiera sur des outils préexistants comme le logiciel Canoe.

La société Ixsane travaille sur un logiciel pour estimer avec précision le débit des eaux pluviales sur les chantiers. Gepure, de son

nom, se veut un outil d’aide à la décision pour l’orientation de ces eaux. « Généralement, le système d’assainissement déployé les envoie dans les égouts puis dans les stations d’épuration. Avec l’assèchement de certaines zones et le risque d’inondation dans d’autres, on assiste à une saturation des installations », précise Olivier Blanpain, directeur du projet. Grâce à des modélisations, simulations et topographies détaillées, le logiciel offre des données hydrogéologiques précises. Ainsi, selon les types de terrain et de chantier, il pourra être décidé en amont de laisser les eaux pluviales infiltrer le sol ou de les rejeter dans le réseau classique selon un débit régulé. ccN. D.

cc EN BREF

Automobile Chargeur connecté pour voiture électrique

D.R.

Dès ce mois de juillet, Toyota devrait commercialiser au Japon ses bornes de recharge pour véhicule électrique: G-Station. Chaque borne reconnaît l’utilisateur via un badge sans contact.

Connectée à Internet, la station peut l’avertir par e-mail quand son véhicule est chargé mais également l’informer sur sa disponibilité. cm RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

Deux versions de la G-Station existent, avec ou sans écran.

PRODUCTION

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ConCeption

La simulation se met à la portée des PME ccPAGE 24

infographie

Une extrudeuse virtuelle soumise à rudes épreuves ccPAGE 28

reportage

Comment Danielson optimise ses moteurs dès la conception

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plates-formes

Puissance de calcul en libre-service ccPAGE 32

pour aller plus loin

L’enquête continue sur Internet ccPAGE 34

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EN COUVERTURE SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Oser la simulation numérique Le calcul et la simulation numérique deviennent abordables même pour les PME. Pour elles, c’est un moyen rapide et économique de valider les innovations profondes que des marchés toujours plus concurrentiels leur imposent pour rester compétitives. Mais comment se retrouver dans ce monde de spécialistes où la simulation multiphysique côtoie les machines de puissance de calcul petaflopique et où l’avenir semble se décliner dans le cloud computing ?

Industrie et Technologies a décrypté pour vous les enjeux de ces technologies qui semblent bien souvent hors de portée des PME.

Simulation du comportement d’un manège destiné à un parc d’attractions.

Deux logiciels d’Autodesk (Inventor et 3ds max) ont été utilisés dans ce processus.

AUTODESK

ÉQUIPEMENT Selon Autodesk, 25 % des concepteurs en France utilisent déjà un module de calcul-simulation.

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EN COUVERTURE

Découvrez comment SIA Industrie simule ses thermoformages

Conception La simulation se met à la portée des PME Les outils de calcul deviennent de plus en plus accessibles. Une démocratisation due à la baisse des coûts matériels, à l’intégration de modules de calcul dans les outils de conception et à une meilleure formation des étudiants. Mais au-delà de l’aide à la conception, le calcul de validation reste une affaire de spécialistes même si les éditeurs font de gros efforts pour le rendre transparent.

CROISSANCE Le marché des logiciels de calcul croît de 9 % par an pour atteindre 2,4 milliards de dollars en 2011. (Source : Cimdata)

H

eureuses PME qui vont pouvoir bénéficier des bienfaits du calcul et de la simulation pour optimiser leurs produits. Ces technologies sont en effet en pleine démocratisation, tant au niveau des plates-formes matérielles et logicielles que de la formation des utilisateurs.

Et c’est heureux car beaucoup de PME sont en phase de forte innovation. Elles ont donc besoin d’évaluer et de valider rapidement leurs nouveaux concepts, ce en quoi le calcul et la simulation peuvent les aider fortement. Mais attention, les problèmes qu’elles rencontrent sont complexes et font bien souvent appel à plusieurs domaines de la physique. D’où l’engouement pour les logiciels multidisciplines ou multiphysiques.

Avec les premiers, vous enchaînez les calculs avec des logiciels différents (structure, fluide, thermique, vibration, électromagnétisme, etc.) suivant vos besoins, en

prenant les résultats d’une itération dans une discipline comme entrée pour l’itération suivante dans une autre discipline.

Avec le calcul multiphysique, un ou plusieurs solveurs intégrés traitent simultanément les différentes physiques et se recalent en permanence. Les résultats sont beaucoup plus rapides et plus fidèles à la réalité. Cependant, il s’agit là de calculs complexes, gourmands en performance machine et demandant une bonne expertise. cc Le

calcul est un métier où l’on apprend de l’expérience

Des approches qui imposent aussi de pouvoir échanger facilement entre les différents codes de calcul, d’où un certain nombre de travaux de normalisation, similaires à ceux que l’on a connu autour de la CAO dans les années 1990. Là encore, les Allemands sont en pointe avec la sortie de la norme Step Calcul prévue pour 2012.

Côté formation, force est de constater que les écoles d’ingénieurs, les sections de BTS et les IUT ont fait de gros efforts ces dernières années dans le domaine du calcul. Attention toutefois à ne pas se laisser emporter par l’enthousiasme.

«Certes les jeunes ingénieurs et techniciens supérieurs ont eu une teinture calcul à l’école et ont appris à manipuler des logiciels, mais cela ne suffit pas à en faire des spécialistes de l’analyse», prévient François Coste, représentant de Nafems en France.

«Ils pensent savoir faire du calcul, mais les remontés d’informations de nos entreprises adhérentes montrent qu’ils n’ont bien souvent aucune expérience dans le domaine, alors que l’analyse requiert pour être efficace une pratique assidue, afin que le modèle “colle” à la physique rencontrée.»

Si cette situation n’est pas catastrophique dans les grands groupes industriels où les équipes calcul sont étoffées et où le tutorat des anciens fera progresser rapidement les plus jeunes, c’est plus préoccupant pour les PME qui pouvaient espérer embaucher un ingénieur ou un technicien directement opérationnel en calcul pour faire progresser l’entreprise sur le sujet. «Le calcul est un métier où l’on apprend de l’expérience des autres», conclut François Costes.

Une problématique de formation dont les

DU PC AU SUPERCALCULATEUR L’industrie dispose de toute une palette de moyens de calcul et logiciels pour la simulation. ccPC + FEUILLE EXCEL

C’est l’outil le plus basique. Il consiste en une feuille Excel sur PC reprenant les formules de base de la résistance des matériaux. Des logiciels plus spécialisés en ingénierie sont disponibles (MatLab/Simulink, Mathcad, Maple...).

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ccPC + CAO DE BASE

Tous les logiciels de CAO ont des modules de pré-dimensionnement intégrés : Solidworks Premium ; SolidEdge Simulation ; Inventor Professional ; Catia V6 Mechanical ; Creo Engineer 2 (Ex Pro/Engineer Wildfire Entreprise SE) ; Siemens NX Lifecycle Simulation ; Missler TopSolid Design 2011…

ccPC + CAO ÉVOLUÉE

La plupart des logiciels CAO offre des modules complémentaires pour des calculs plus complexes (Autodesk Moldflow ; Dassault Simulia ; Siemens NX Nastran…), ainsi que des passerelles vers les codes des grands éditeurs généralistes ou spécialisés.

ccSTATION DE TRAVAIL + LOGICIEL DE SIMULATION

Le cœur du marché est formé par des outils de calcul-simulation dédiés.

Chez les grands éditeurs généralistes : Altair ; Ansys ; Comsol ; LMS ; MSC. Software ; Samtech… Chez des éditeurs spécialisés : Autoform Engineering ; Cedrat ; CD Adapco ; ESI Group ; Simpoe

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Mygale réduit de moitié le cycle de développement de ses châssis c Mygale est l’un des rares

D.R.

Analyse des conraintes d’un porte-moyeu de roue.

Le logiciel MSC Nastran utilise pour cela le critère de von Mises.

éditeurs sont bien conscients, notamment ceux proposant des modules de prédimensionnement intégrés dans leurs outils de CAO et qui ne sont pas destinés à des spécialistes du calcul. «Nous pensons que le calcul et la simulation sont l’une des voies de progrès de la CAO pour les années à venir, à tel point que nous avons investi plus de 500 millions de dollars dans des acquisitions de sociétés depuis 5 ans (Algor, Moldflow, Robobat, Blue Ridge Nume-

cc SUPERCALCULATEUR + SIMULATION AVANCÉE

des

s e

Pour les calculs les plus gourmands (gros modèles et phénomènes multiphysiques complexes), il faut passer par des supercalculateurs, disponibles en interne dans les grands groupes et accessibles par les PME à travers des plates-formes mutualisées de calcul.

spécialistes français qui depuis plus de 20 ans conçoit, construit et développe des monoplaces pour la compétition automobile. Ses voitures, présentes dans la plupart des championnats mondiaux, ont permis à de nombreux pilotes de F1 de débuter. « Nous développons l’ensemble de la voiture hormis le moteur et la boîte de vitesses», explique Bertrand Decoster, fondateur de l’entreprise.

«Les quatre ingénieurs du bureau d’études conçoivent l’ensemble des pièces de la voiture. Pour cela, ils utilisent Catia V5 et l’outil de calcul intégré SimDesigner de MSC.Software».

Grâce au recours systématique au calcul, le rapport performances/poids

rics…)», explique Christian Domange, directeur des ventes chez Autodesk. Et de fait, cela est bien en phase avec les attentes des clients, puisque 25 % des utilisateurs d’Inventor se servent déjà des modules de calcul complémentaires. Et cela devrait croître rapidement. D’ailleurs Autodesk commence à montrer sur le site de ses laboratoires une version alpha d’Inventor Optimization. cc L’automatisation

du calcul se profile chez les éditeurs

« Nous sommes aussi conscients que le calcul demande une bonne maîtrise pour être efficace, même s’il doit être accessible aux dessinateurs. C’est pourquoi nous avons intégré dans nos outils de conception des modules de base avec des “templates” pour bien cadrer ce que peuvent faire les utilisateurs. Si leurs problèmes sont plus complexes, il leur faut se tourner vers nos logiciels spécialisés et former leurs utilisateurs». L’exemple type est la rhéologie. Le concepteur de pièces en matière plastique dispose dans Inventor de Part Advisor pour

de chaque pièce est optimisé, tout en respectant le règlement de la Fédération internationale de l’automobile (FIA).

«Avec la simulation, nous arrivons au crash-test de la FIA en étant sûrs de nos concepts, même en cas d’innovation majeure comme le châssis hybride tubulaire avec crash-box composite sur lequel nous travaillons actuellement.

Ce qui évite les itérations et peut réduire le cycle de développement de moitié», précise Bruno Vilotta, responsable du bureau d’études.

Châssis tubulaire de formule Ford.

une simulation d’injection de base. S’il veut modifier la position des points d’injection ou jouer sur ses vitesses, il lui faut passer sur Moldflow Adviser ou Moldflow Insight après les formations adéquates.

Un avis qui est partagé chez Solidworks: «On a mis dans nos outils de conception de base des outils de prédimensionnement performants, mais où le concepteur ne peut jouer que sur quelques paramètres dans des limites bien définies. Cela lui permet d’orienter ses recherches de conception optimum, en comparant différentes variantes. Mais dès lors qu’il s’agit de faire la validation finale, on retombe sur une affaire de spécialistes expérimentés capables, par exemple, d’aller faire des modifications locales sur un maillage pour affiner sa vision d’un phénomène physique en un point précis. Les PhD ont donc encore de l’avenir dans le calcul», constate Bertrand Sicot, PDG de Solidworks.

Les éditeurs espèrent aller plus loin dans l’automatisation du calcul. Plusieurs voies sont envisagées. Autodesk entend bien tirer parti de la montée en puissance du cloud JUILLET 2011ccN°935

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ccGÉRARD ROUCAIROL PRÉSIDENT DE TERATEC

Un supercalculateur de 1,6 petaflops bientôt accessible à tous « L’industrie est actuellement dans une période de rupture technologique importante dans la plupart de ses secteurs. Il est donc important de la doter de moyens de calcul permettant de valider de nouveaux concepts dans le cadre d’une approche système multiphysique, mêlant à la fois les vues macro et microscopiques ». « C’est la mission du Campus Teratec, la technopole européenne consacrée au calcul à haute performance qui, début 2012, outre une machine de 0,5 petaflops destinée aux applications civiles du CEA, accueillera la machine Curie de 1,6 petaflops, accessible aux industriels. Nous allons créer un écosystème de chercheurs, d’éditeurs de logiciels et de prestataires de services, de plus de 1 000 ingénieurs, qui en démocratiseront l’usage, notamment auprès de PME, source importante d’innovation. »

d’une part gérer les versions d’outils qui ont servi à faire les calculs, ensuite garder la trace de tous les modèles et de leur mise en données avec les hypothèses faites, et enfin gérer les résultats des calculs en ayant la possibilité de les comparer pour évaluer par exemple différentes variantes de conception. Un certain nombre d’outils apparaissent dans les offres des éditeurs spécialistes du calcul. Reste à savoir qui doit s’en occuper: un outil de gestion spécifique pour le calcul ou les outils PLM de l’entreprise. Le débat n’est pas tranché. cm cc JEAN-FRANÇOIS PRÉVERAUD jfpreveraud@industrie-technologies.com

D.R.

computing pour offrir, dans un premier résultats remarquables», confie Kais Boutemps à ses clients de la plasturgie, une chiba, vice-président senior pour l’Europe. offre de services clés en main dans le Une approche que l’on pourrait retrouver domaine du calcul. Ce projet baptisé Cumu- dans d’autres produits de MSC.Software, lus est en cours de test car l’éditeur veut rendre la auprès de quelques clients. mise en données de plus LA DIFFÉRENCE Ceux-ci disposent, outre ENTRE LES OFFRES en plus simple. «Avec la l’outil de conception DE CALCUL mise à disposition d’une Inventor, des pré et post- SE FAIT SUR puissance informatique TEMPS PASSÉ processeurs de Moldflow. LE toujours plus importante, PAR UN INGÉNIEUR Ils peuvent ainsi préparer POUR GÉNÉRER la différence entre les leur pièce à valider et l’en- SON MODÈLE. offres de calcul se fait de Kais Bouchiba voyer pour calcul dans le moins en moins sur la MSC.SOFTWARE «nuage» d’Amazon. Il n’y finesse des maillages ou la a alors plus de problèmes rapidité de calcul, mais sur de taille de modèle, de le temps passé par un ingétemps de calcul et de montant d’investisse- nieur pour générer son modèle et faire la ment. De plus, les spécialistes du calcul mise en données. D’où nos recherches sur chez Autodesk/Moldflow peuvent interve- l’ergonomie de ces phases.» nir pour aider et conseiller le client s’il le Une mise en données qui passe aussi par souhaite. «Ce service, baptisé chez nous la mise à disposition de templates pour think squad, nous permettra de nous cadrer les hypothèses. Ceux-ci sont le fruit démarquer de la concurrence», anticipe des travaux conjoints des spécialistes des Christian Domange. Il faut dire que tous les éditeurs et des experts des technologies éditeurs et grands prestataires de services chez les grands utilisateurs, voire les fourréfléchissent actuellement à des offres nisseurs de certains composants standards. autour du cloud computing.

On retrouve ainsi des templates pour le De son côté, MSC.Software travaille for- calcul des roulements ou des engrenages. tement sur la mise en données des problèmes. «Nous avons complété, voici moins cc Des puissances de calcul colossales bientôt disponibles d’un mois, notre offre en adressant la mécanique des fluides avec le logiciel XFlow de L’arrivée de très gros centres de calcul avec l’éditeur Next Limit Technologies. Celui-ci des machines petaflopiques et du cloud utilise une technologie basée sur les flots computing suppose une évolution à faire de particules, ainsi qu’une mise en données de la part des éditeurs, car tous les logiciels révolutionnaire qui fait de cette étape cru- ne sont pas forcément prêts pour utiliser ciale un jeu d’enfant, tout en donnant des efficacement ce genre d’approche informatique reposant sur de multiples processeurs.

«De plus, les outils capables de gérer des configurations de 100000 processeurs, où il ne manquera pas d’y en avoir quelquesuns en panne, n’existent pas encore», admet Gérard Roucairol, président de Teratec.

Cette mise à disposition de puissances colossales ne doit pas non plus devenir un handicap. «La faiblesse des moyens de calcul a toujours été une contrainte pour l’ingénieur et l’a obligé à trouver des modélisations astucieuses pour arriver à ses fins. Il ne faudrait pas que la profusion de moyens lui Simulation des écoulements fasse perdre ses capacités de réflexion dans un échangeur et d’analyse», avertit François Coste. thermique effectuée avec Dernier problème, la gestion des gros le logiciel Algor d’Autodesk. volumes de données issues du calcul. Il faut

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L’éditeur Comsol explique les principes de la simulation multiphysique.

UNE EXTRUDEUSE VIRTUELLE SOUMISE À RUDES ÉPREUVES Lorsqu’elle fabriquera des profilés en aluminium, l’extrudeuse, ici en phase de conception, subira de nombreuses contraintes. Les phénomènes mécaniques, thermiques et fluidiques qui les génèrent interagissent entre eux. Lors de la simulation qui valide la géométrie de la pièce, n’en étudier qu’un, isolément, revient à négliger les autres. Le résultat réel peut alors s’avérer loin de celui obtenu par le modèle numérique. Les simulations multiphysiques résolvent ce problème en traitant, l’un après l’autre ou simultanément, tous les paramètres. ccCHARLES FOUCAULT cfoucault@industrie-technologies.com

SOLUTION 1 LE MULTIPHYSIQUE SÉQUENTIEL c En simulation multiphysique séquentielle, les sorties d’une simulation deviennent

les entrées de la suivante. C’est indispensable puisque les propriétés du fluide (thermique et de cisaillement) évoluent avec sa vitesse. De même une variation de température change la viscosité de l’aluminium. La boucle des différentes simulations successives est réitérée jusqu’à satisfaire les critères prédéfinis sur chaque paramètre physique (déformation maximale, vitesse minimale, température minimale).

MAÎTRISER LA TEMPÉRATURE Passer l’extrudeuse à la moulinette de la simulation thermique oriente son concepteur sur ses besoins en système de refroidissement. Il vérifie la qualité du gradient de température de l’entrée vers la sortie. Une hétérogénéité dans le modèle signifierait une différence de structure d’aluminium et donc une fragilité.

Température en degrés celsius

GUIDER LES FLUIDES

Aucune discontinuité dans le gradient de température, c’est bon signe.

La simulation démontre que l’aluminium sera à la bonne température pour être liquide et venir se placer correctement dans le profilé profilé

Chaque ruban représente l’écoulement d’une particule de fluide. fluide.

La présence d’une boucle serait synonyme de turbulence et donc d’un problème de conception.

À la sortie de l’extrudeuse (partie en L), le profilé aluminium doit être parfaitement homogène.

La simulation fluidique vérifie que l’écoulement du métal en fusion dans l’outil sera bien uniforme.

Vitesse en m/s

La vitesse est nulle aux parois de la fente et élevée au centre : la réduction du volume entraîne une accélération.

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SOLUTION 2 LE MULTIPHYSIQUE COUPLÉ c En simulation multiphysique couplée, tous les paramètres La simulation prédit 140 µm de déformation en entrée de l’extrudeuse, valeur acceptable à cet endroit non critique.

DOMINER LES CONTRAINTES Le fluide exerce des forces visqueuses sur les parois en acier de la structure.

La simulation mécanique anticipe les déformations de la surface impliquée.

Pour assurer la qualité des profilés, le seuil de tolérance en déformation à la sortie de l’extrudeuse est très faible.

physiques sont pris en compte en même temps. Le logiciel de simulation résout de front les équations, fluidiques, mécaniques et thermiques dans notre exemple. À partir des données d’entrée (géométrie, vitesse d’entrée, température d’entrée, etc.), le modèle se déplace en trois dimensions (température, déformation, vitesse) et trouve en chaque point la valeur qui serait observée dans la réalité.

Déplacement en µm

Moins de 2 µm de déplacements sont prévus en sortie : la qualité du profilé n’est pas menacée.

UN TROU DE MÉMOIRE

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COMSOL MULTIPHYSICS

La matière est bien répartie et la vitesse régulière, la structure sera homogène.

L’unique matrice que résout le programme multiphysique couplé comprend bien plus d’inconnues que les trois résolues tour à tour par la simulation séquentielle.

Elle demande plus de ressources informatiques.

Notre modèle d’extrudeuse nécessite ainsi 5 gigaoctets de mémoire Ram dans sa version couplée et seulement 2 gigaoctets pour la séquentielle.

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La modélisation du fonctionnement d’un vilebrequin en vidéo.

Comment Danielson optimise ses moteurs dès la conception

L

e technopole de Magny-Cours se trouve à côté du circuit de course près de Nevers. Une dizaine d’entreprises spécialisées dans l’automobile y sont implantées. C’est là que se situent les locaux de Danielson Engineering. Par les fenêtres ouvertes, on entend les moteurs vrombir sur la piste. Ceux qui occupent Danielson ne vrombissent pas encore: l’entreprise conçoit et fabrique des prototypes de moteurs destinés à équiper des véhicules grand public.

Pour accomplir cette tâche, la PME a créé, il y a quatre ans, un service calculsimulation. Rui Da Silva en est le responsable : « J’étais seul au départ, aujourd’hui nous sommes trois à utiliser la simulation numérique », décrit-il. « Nous avons développé nos méthodes de calcul de sorte que les résultats rendent compte au mieux de la réalité. Cela a été facilité par le fait que les prototypes sont fabriqués sur place, ce qui nous permet de vérifier directement la précision de nos

ccL’ENTREPRISE

DANIELSON Créée en 1977, la société Danielson est à l’origine spécialisée dans la préparation de véhicules de course.

En 1996, elle se recentre sur les moteurs prototypes pour voitures de série.

En 2009, elle s’organise en trois branches d’activités : services, aircraft systems et engineering.

Basée à Magny-Cours Chiffre d’affaires : 10,3 millions d’euros en 2010 Effectif : 120 personnes, dont 85 pour Danielson Engineering

modèles, et de les ajuster grâce à nos bancs de mesures. » Ces modèles sont construits à l’aide de plates-formes logicielles proposant des briques élémentaires, correspondant à l’ensemble des phénomènes physiques mis en jeu. Chacune a sa spécialité, comme la

2,5 téraflops disponibles en propre en 2012 c C’est un investissement lourd pour une PME: 100000 euros pour un cluster de calcul de 2,5 téraflops. Pour préserver la confidentialité de ses méthodes, l’entreprise ne souhaite pas avoir recours à une plate-forme de calcul mutualisée. Afin de diversifier ses activités, elle a donc choisi de disposer de son propre supercalculateur. Le projet, en voie d’être labélisé par l’initiative HPC PME, devrait se concrétiser en 2012. Afin de le rentabiliser plus facilement, Danielson Engineering souhaite sécuriser cette ressource pour la partager avec ses partenaires du technopole de Magny-Cours. Aujourd’hui, elle dispose de trois postes de calcul offrant au total une puissance de 200 Gigaflops.

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Le Trident est un moteur diesel conçu pour les drones.

mécanique des solides ou des fluides. « Si nous changions de plates-formes, nous devrions à nouveau valider nos modèles avec les nouveaux outils », indique le responsable du service. Les ingénieurs calcul qui les utilisent sont également spécialisés : reproduire par simulation les interactions complexes ayant lieu dans une pièce ou un moteur entier nécessite une bonne connaissance de l’objet et des phénomènes modélisés.

«Le plus compliqué est de trouver quelles informations sont les plus représentatives pour réduire l’objet à l’essentiel», résume Antoine Pailler, chargé de la modélisation en une dimension. «Il faut avoir de l’intuition, mais on peut tout modéliser. En un mois, il est possible de reproduire le fonctionnement d’un moteur avec une erreur inférieure à 5%.» Sur son écran, un simple schéma illustre son propos par une série d’icônes reliées entre elles, représentant les différentes pièces de l’engin. cc Modéliser

le comportement du moteur

La modélisation en une dimension, ou 1D, consiste à réduire chaque pièce du moteur à ses caractéristiques principales, comme la longueur et le diamètre pour un tuyau.

L’ensemble donne des indications sur le fonctionnement du système entier. Les autres postes de calcul utilisent des modèles en 3D. De par leur complexité, ils sont généralement employés pour modéliser une ou plusieurs pièces, mais rarement un moteur entier.

Une fois les modèles développés, ils sont utilisés pour calculer les comportements des pièces ou des moteurs en fonctionnement, comme l’échauffement, la consommation de carburant, ou le son émis avec ou sans boîte à air. «Ces calculs peuvent prendre de quelques minutes en 1D jusqu’à une semaine en 3D», détaille Rui Da Silva.

D.R.

Convertie à la simulation numérique depuis quatre ans, Danielson Engineering fabrique des moteurs prototypes. Circulation de l’air, interactions mécaniques, fonctionnement du moteur entier: la simulation couvre différents phénomènes. Les pièces sont aujourd’hui optimisées dès la conception, grâce à des modèles ajustés par des mesures réelles.

ÉVOLUTION Depuis 2007, Danielson a multiplié par quatre sa puissance de calcul, en passant de 50 à 200 Gigaflops.

EN COUVERTURE

UN PROCÉDÉ, UN LOGICIEL Pour simuler le fonctionnement de pièces ou d’un moteur entier, le service calcul de Danielson Engineering dispose de trois ateliers. Équipés de logiciels différents, ils correspondent aux diverses approches physiques de la conception.

La modélisation en une dimension

«Mais si l’on mélange les modèles 1D et 3D, il est possible de monter à plusieurs semaines.» La complexité des modèles et calculs réalisés dépend des besoins et du budget des clients. «Ils viennent nous voir avec une problématique. Souvent, ils ont un moteur de base qu’ils souhaitent optimiser, et nous indiquent sur quels paramètres nous pouvons jouer pour y parvenir.»

c Elle consiste à réduire les pièces d’un moteur à leurs caractéristiques principales, par exemple leurs dimensions.

En les assemblant, on reproduit le fonctionnement du moteur dans son ensemble. L’enjeu est de trouver les paramètres à impact significatif sur les performances, la puissance ou la pollution.

cc Avant

le prototype, les maquettes numériques

Les caractéristiques des pièces optimisées par calcul sont prises en compte par les dessinateurs lors de la réalisation des maquettes numériques. L’étape suivante, avant le passage à la fabrication, fait également appel aux ressources informatiques. Une fois le moule dessiné, on simule la coulée de métal et le refroidissement. Le but est de savoir si, à cause de la contraction du matériau, un trou risque de se former, et s’il faut y ajouter de la matière le cas échéant. «C’est une étape délicate, qui nécessite parfois plusieurs essais avant d’atteindre la qualité désirée», précise Rui Da Silva.

Avant le recours à la simulation numérique, le champ des pistes de conception était bien plus limité pour Danielson Engineering. Plusieurs pièces différentes étaient testées pour garder la plus performante, qui n’était pas optimisée pour autant.

Aujourd’hui, les caractéristiques pour obtenir la meilleure pièce possible sont définies avant la fabrication. De plus, passer par la simulation autorise le recours à des hypothèses inhabituelles, et apporte la preuve de leur validité: une démarche au-delà du simple mimétisme.

Mais le service calcul commence à se sentir à l’étroit dans ses machines. Certains phénomènes sont encore trop lourds à calculer avec les ressources actuelles, comme la combustion des moteurs thermiques.

L’entreprise aimerait également développer ses propres concepts pour devenir prescripteur de solutions technologiques.

Mais cela nécessite d’effectuer de lourds calculs avant la fabrication de prototypes.

C’est pourquoi Danielson Engineering envisage d’investir dans un cluster de calcul de 2,5 téraflops. cm

LOGICIELS UTILISÉS : GT-Power et GT-Suite de Gamma Technologies

La simulation mécanique c Elle a pour but principal de valider la tenue d’une structure, comme un vilebrequin, lors du fonctionnement du moteur. On calcule notamment les niveaux de contrainte et les réponses dynamiques des pièces en jeu.

Le procédé peut s’étendre à un ensemble des pièces aux interactions complexes.

LOGICIELS UTILISÉS : Abaqus, de Simulia, et Hypermesh, de Altair

La mécanique des fluides fluides c Elle s’intéresse aux écoulements et transferts thermiques. Il peut s’agir de calculer la circulation du liquide de refroidissement dans une culasse, et d’en déduire les températures.

L’expertise consiste à savoir quels phénomènes physiques employer dans la modélisation pour être au plus proche de la réalité.

D.R.

LOGICIELS UTILISÉS : Star CCM+ de CD-Adapco

ccANTOINE CAPPELLE acappelle@industrie-technologies.com

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EN COUVERTURE

Découvrez les huit centres régionaux de calcul en projet.

Puissance de calcul en libre-service Des plates-formes de calcul intensif fleurissent partout en France, mettant la simulation numérique à la portée des toutes les entreprises et tout particulièrement des PME-PMI. Certaines sont accessibles dans le cadre de projets de recherche collaborative avec des labos publics. D’autres ont une vocation commerciale.

Huit autres sont en projet dans le cadre des Investissements d’avenir.

Tour de France de la simulation avec escale dans neuf plates-formes opérationnelles aujourd’hui. ccRIDHA LOUKIL rloukil@industrie-technologies.com

33 TÉRAFLOPS

CALMIP c Le centre de calcul de Midi-Pyrénées Ouvert en 1994 à la recherche et en 2007 aux entreprises de la région Situé à Toulouse

2,5 TÉRAFLOPS

c ÉQUIPEMENT : supercalculateur Hyperion de SGI inauguré en 2010 c MODE D’ACCÈS : paiement à l’usage

42 TÉRAFLOPS

CAPS COMPUTE LAB c Ouvert en 2009 par l’éditeur de logiciels CAPS Entreprise Situé à Rennes

1,5 TÉRAFLOPS

CISNA c Centre de calcul intensif et simulation numérique automobile Ouvert en 2009 Situé au Mans au sein de l’Institut automobile c ÉQUIPEMENT : un supercalculateur de Bull c ACCÈS RÉSERVÉ aux adhérents de l’Institut automobile du Mans www.institut-automobiledu-mans.fr

c ÉQUIPEMENT : un supercalculateur Bull NovaScale avec 10 serveurs d’accélération NVidia c MODE D’ACCÈS : package ou paiement à la carte www.caps-entreprises.com

www.calmip.cict.fr

CSP c Centre de simulation palois Ouvert en 2010 par CS, Turbomeca et l’agglomération de Pau Pyrénées Situé à Pau

D.R.

c ÉQUIPEMENT : un supercalculateur hybride de HP c Mode d’accès : paiement au forfait ou à l’usage www.csp64.com (en ligne à la fin de l’année)

EN COUVERTURE

170

14

TÉRAFLOPS

TÉRAFLOPS

EXTREME FACTORY

CRIHAN

c Ouvert en 2010 par Bull Situé au Clayes-sous-Bois

c Centre de ressources informatiques de Haute-Normandie Créé en 1991 Situé à Rouen sur la technopole du Madrillet

c ÉQUIPEMENT : supercalculateur BullX avec des accélérateurs graphiques NVidia c MODE D’ACCÈS : sur réservation ou paiement à l’usage

cÉQUIPEMENT : un supercalculateur IBM c MODE D’ACCÈS : paiement à l’usage

www.bull.com/ extremefactory

www.crihan.fr

10 TÉRAFLOPS

VIRTUAL NODES

6

c Ouvert en 2008 à l’initiative de l’éditeur de logiciels Oxalya Situé sur le Genepole d’Evry

TÉRAFLOPS

c ÉQUIPEMENT : une grappe de serveurs de HP c MODE D’ACCÈS : paiement à la carte

ROMEO c Centre de calcul de Champagne-Ardennes Ouvert en 2002 à la recherche et en 2007 aux entreprises de la région Situé à Reims

www.virtualnodes.com

c ÉQUIPEMENT : supercalculateur BullX de Bull avec des accélérateurs graphiques NVidia inauguré en mai 2011 c MODE D’ACCÈS : paiement à la carte www.romeo2.fr

Reims

Rouen Evry Clayes-sous-Bois

Rennes Le Mans

15 TÉRAFLOPS

HPC@LR c Centre de compétences en calcul à hautes performances de Languedoc-Roussillon Ouvert en 2010 Situé à Montpellier (Université de Montpellier 2)

Pau

Toulouse

Montpellier

c ÉQUIPEMENT : un supercalculateur hybride IBM c MODE D’ACCÈS : gratuité pour les PME de la région et paiement à l’usage pour les autres www.hpc-lr.univ-montp2.fr

EN COUVERTURE

www.industrie-technologies.com

Osez la simulation Notre enquête continue sur Internet Des supercalculateurs aux logiciels, le domaine de la simulation est vaste. Les applications aussi. L’évolution est ici particulièrement rapide, marquée par une explosion de la puissance de calcul mise à la disposition des chercheurs et bureaux d’études.

Le dossier apporte quelques clés pour comprendre les enjeux industriels de cette technologie. Pour aller plus loin, rendez-vous sur notre site Web (www.industrie-technologies.com, rubrique «IT, l’enquête continue»).

Vidéo Le secret de conception du ventilateur sans pale

Présentation Du matériel médical adapté aux patients

Pour son ventilateur sans pale, Dyson s’inspire de l’aéronautique. Pour le

Un enseignant chercheur de l’École des mines de Saint-Étienne montre comment la simulation pourrait aider les fabricants à développer des matériels mieux adaptés aux pathologies des patients, tout en améliorant leur confort. Il

Classement La course à la puissance de calcul Les progrès de la simulation reposent sur l’augmentation fulgurante de la puissance de calcul. C’est pourquoi les

grands pays sont engagés dans une course effrénée à la puissance. Elle est suivie par la publication deux fois par an du Top500, le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants de la planète. Au dernier classement publié en juin 2011, le japon prend la tête avec son supercalculateur K d’une puissance d’environ 10 petaflops. À qui le prochain le record ? À suivre. cm

CALCUL INTENSIF : LA FRANCE SE RÉVEILLE L’article fait le point sur les enjeux du calcul intensif et les efforts pour utiliser davantage la simulation numérique en France.

IT N°871, octobre 2005

34

N°935ccJUILLET 2011

KÄRCHER PROFITE DE LA SIMULATION En simulant le moulage par injection plastique, la société gagne 5 % sur le temps de développement de ses nouveaux produits.

IT N° 899, avril 2008

étaye sa démonstration en présentant les travaux de son équipe sur « la modélisation de la jambe humaine sous Stéphane Avril contention élastique ».

Aux industriels de s’en inspirer pour concevoir des matériels médicaux plus précis et plus efficaces. cm

INGÉNIEUR SIMULATION Une fiche pratique sur ce métier, les compétences exigées, les formations adaptées, les opportunités d’emploi et les perspectives.

IT N°922, mai 2010

D.R.

créer, le constructeur britannique a fait massivement appel à la simulation numérique. Pour optimiser le diamètre de l’anneau accélérateur d’air, l’inclinaison de sa rampe aérodynamique et la taille de la fente d’éjection d’air, des centaines de simulations ont été menées.

Résultat : un ventilateur en rupture totale avec ce qui existe. Une formidable leçon d’innovation. cm

www.industrie-technologies.com Le concept car Captur

sous toutes les coutures.

PHOTO-TECH

36

N째935ccJUILLET 2011

PHOTO-TECH

Losange cousu de fil orange

renault

Laurens van den Acker, designer en chef de Renault depuis l’automne 2009, signe avec Captur sa deuxième réalisation pour la marque au losange, après Dezir.

L’intérieur de ce crossover coupé deux places, révélé en février 2010, est tissé de fils encadrés de fibres de carbone. À l’arrière, le plancher ainsi tramé peut recevoir des bagages ou des passagers, installés comme dans des hamacs.

JUILLET 2011ccN°935

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www.industrie-technologies.com

PHOTO-TECH

Dock audio pour iPhone

Tout en lignes courbes, ce dock pour iPod et iPhone a été pensé pour les déplacements. Le concept, imaginé par Mark Biasotti, responsable du développement de produits chez SolidWorks, remet au goût du jour la radio portative, avec dans ce cas une poignée beaucoup plus ergonomique.

Simplifiée au maximum, l’interface se limite à quelques connecteurs et deux boutons de contrôle, logés dans le renfoncement des enceintes.

Console de jeux

autodesk

Avant d’être fabriquée, la console de jeux vidéo virtuelle apparaît à l’écran comme dans la réalité. À l’aide d’un logiciel de modélisation, on peut l’examiner dans son environnement d’utilisation, la tourner à 360 degrés et l’ausculter sous tous les angles.

Ici, la Xbox 360 de Microsoft modélisée par le logiciel SolidWorks.

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N°935ccJUILLET 2011

PHOTO-TECH

Siège d’avion

solidworks

À quoi ressemblera un siège d’avion du futur ? Le cabinet britannique Design FL donne libre cours à son imagination en créant le concept Aero seat.

Bien sûr à l’état virtuel à l’aide du logiciel Design Suite 2012 d’Autodesk.

JUILLET 2011ccN°935

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www.industrie-technologies.com

EXPÉRIENCES

Consultez le rapport du Gimelec sur le sans-fil dans l’industrie.

ENQUÊTE

Coupez le fil de vos produits communicants Alors que l’informatique nomade banalise le sans-fil, la tentation est forte pour tous les fabricants d’équipements communicants, quels qu’ils soient, de « couper le cordon ». Mais remplacer une liaison câblée par une connexion sans fil ne s’improvise pas. Bien plus complexe qu’elle n’en a l’air, l’opération impose rigueur et circonspection. Quelques conseils avant de prendre la voie des airs.

SURCOÛT L’incorporation d’une fonction de communication sans fil dans un produit entraîne un surcoût variant dans un rapport 1 à 100.

près la téléphonie mobile, l’informatique nomade contribue aujourd’hui à banaliser le sans-fil. Rien d’étonnant donc à voir pulluler les équipements capables de communiquer par voie radio dans les foyers, les bâtiments, les entreprises, les usines, les hôpitaux, etc. L’ampleur du phénomène peut se mesurer à l’aune de quelques chiffres. Selon l’analyste IHS iSuppli, il devrait se vendre cette année 1,2 milliard de produits télécoms, informatiques, automobiles ou grand public dotés d’une connexion à un réseau Wi-Fi! Et c’est sans compter sur les objets communi-

A

quant à courte distance par le biais d’autres technologies sans fil et les équipements reliés directement aux réseaux de téléphonie mobile. Pour le cabinet ABI Research, le nombre de connexions cellulaires, GSM ou autres, pour communications de machine à machine (M to M) pourrait ainsi dépasser la barre des 300 millions d’ici à 2015. Avec des applications aussi diverses que la télémétrie, la télématique automobile, la télésanté, les compteurs d’énergie intelligents, le contrôle/ commande à distance ou l’efficacité énergétique de l’habitat.

Dans ces conditions, la tentation est forte pour les fabricants de produits électroniques

reliés jusqu’alors à un câble de communication de supprimer ce « fil à la patte ». Apparemment simplissime, cette opération n’en requiert pas moins de procéder avec la plus grande circonspection. Histoire d’éviter les erreurs guettant le concepteur qui se jetterait inconsidérément au cou du sans-fil.

Revue de détail.

1

S’assurer que le besoin est réel

Un tantinet provocatrice, la question de la réelle utilité d’une migration vers le sans-fil mérite d’être posée. «Dès lors que le critère est d’ordre purement économique, les probabilités que le projet n’aille pas à

son terme sont fortes, car la radio a un coût et génère des contraintes techniques loin d’être négligeables», assure Pascal Champaney, directeur des études avancées chez Adeunis RF, spécialiste des modules et modems radiofréquences. «Pollution électromagnétique, problèmes de portée des transmissions ou de couverture radio, menaces pour la sécurité des liaisons… le sans-fil n’est pas la panacée universelle», renchérit Pierre Chichignoud, directeur technique de Goobie, bureau d’études industriel en électronique. Le passage au sans-fil doit donc se justifier sur le papier. Si la mobilité ou la portabilité de l’équipement apparaissent

LES PRINCIPALES TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION RADIO ccBAS DÉBIT

Les systèmes radio sans licence adaptés à la transmission de données bas débit et exploitant les bandes ISM 169, 433 et 868 MHz. Des portées de plusieurs kilomètres sont envisageables.

40

N°935ccJUILLET 2011

cc COURTE PORTÉE

Les technologies radio à courte distance comme Bluetooth ou ZigBee qui opèrent dans la bande de fréquences 2,4-2,5 GHz avec des portées maximales d’une centaine de mètres.

ccWI-FI

La technologie Wi-Fi avec ses déclinaisons 802.11a/b/g/n offre des débits atteignant dans le meilleur des cas plusieurs centaines de Mbit/s.

Elle fonctionne dans les bandes 2,4-2,5 GHz et 5 GHz.

cc TRÉS HAUT DÉBIT

Les nouvelles technologies à très haut débit et très faible portée exploitant la bande de fréquences des 60 GHz. Adaptées à la transmission de flux vidéo HD, elles ont pour noms WirelessHD ou WiGig.

EXPÉRIENCES

LE BOUTON-POUSSOIR SE LIBÈRE DU CÂBLAGE Une technologie standardisée Pour la première fois, Schneider Electric propose des boutons-poussoirs industriels sans fil. Pour sa robustesse, son universalité et sa faible consommation, le groupe a retenu la technologie radio ZigBee. Un procédé qui permet de commander les machines à une distance comprise entre 25 m et 100 m.

Une installation simplifiée

L’énergie mécanique exercée par l’opérateur en appuyant sur le bouton est transformée en énergie électrique nécessaire à l’émission du signal radio de commande. Un choix de conception qui garantit une disponibilité permanente et élimine toute opération de maintenance.

Plus besoin de passer un câble dans la structure d’une machine ou dans une goulotte pour raccorder les boutons-poussoirs aux armoires électriques des équipements à commander. À la clé : une réduction d’au moins 20 % des coûts d’installation par rapport aux solutions câblées traditionnelles.

D.R.

Un fonctionnement sans pile

comme des raisons suffisantes dans bien des cas, la simplicité de déploiement peut aussi légitimer le saut vers la connectivité radio. À cet égard, le bouton-poussoir industriel sans fil lancé par Schneider Electric fait figure de cas d’école. «Le produit répond à un vrai besoin: celui de réduire les délais et les coûts d’installation par rapport aux solutions câblées, explique

ccTRÉS LONGUE PORTÉE

Les transmissions mobiles à longue portée (jusqu’à une trentaine de kilomètres en rase campagne) basées sur les normes GSM, GPRS, 3G, Wimax et, plus récemment, 4G.

Benoît Tupler, gérant d’offres au service marketing du groupe français. L’avantage du sans-fil est également indubitable sur le plan de l’ergonomie d’utilisation, avec un positionnement du bouton-poussoir au dernier moment, dans des conditions idéales pour les opérateurs des machines».

2

Sélectionner sa technologie radio

Une fois prise la décision de sauter le pas vers le sans-fil, encore faut-il opter pour la technologie radio adéquate. Un choix qui ne doit pas se faire sur un coup de tête ou sous l’emprise des effets d’un emballage médiatique.

«Pendant deux ans, nous avons été noyés sous les demandes de concepteurs qui exigeaient du ZigBee, se souvient Pascal Champaney. En aucun cas, il ne

faut se décider a priori sur telle ou telle technologie, tel ou tel standard. Le choix doit découler de l’expression d’un besoin».

De fait, l’envoi d’une simple commande marche/arrêt n’impose pas les mêmes contraintes sur un lien radio que l’émission d’un flux d’images TVHD… «La portée des transmissions, le débit des informations à véhiculer, la qualité désirée des liaisons, et la consommation électrique de la connexion radio, caractéristique essentielle pour un équipement fonctionnant sur pile, sont les quatre critères techniques principaux à prendre en compte », précise Éric Carreel, président de Withings, société qui conçoit des objets communicants sans fil à usage grand public tels que pèse-personne, tensiomètre ou baby phone. Des critères tech-

niques auxquels s’ajoute le coût.

«En fonction des technologies, celui-ci peut varier de quelques euros à plusieurs centaines d’euros, voire plus pour une technologie non standardisée», détaille Pierre Chichignoud.

3

Choisir la bonne option d’intégration

Lorsqu’il souhaite remplacer une connexion câblée préexistante par une liaison radio, le concepteur est confronté à différentes alternatives. Il peut notamment opter pour l’adjonction d’un boîtier de communication sans fil externe ou intégrer un module radio clé en main au sein de son produit.

«Tout est affaire de volume, de capacité à pouvoir amortir sur les quantités fabriquées le surcoût du passage au sans-fil », note JUILLET 2011ccN°935

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EXPÉRIENCES

cc LES PARTENAIRES POUR VOUS ACCOMPAGNER

Bureaux d’études avec une compétence radio, comme Adeunis RF, Atelec Electronique, Creative Eurecom, Goobie, Lacroix Electronics (ex-TES), Meusonic/Sericad ou RcosPi. Fournisseurs de modules de communication sans fil, comme Telecom Design, Adeunis RF, Digi, eDevice, Gemalto (ex-Cinterion), Novatel, Sierra Wireless ou Telit.

Opérateurs mobiles pour les applications M to M : Orange, SFR et Bouygues Telecom Labo d’essai pour les tests radio et de qualification réglementaire : AEMC, Emitech, LCIE…

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N°935ccJUILLET 2011

rêt à lui communiquer le schéma d’implantation des composants sur sa carte électronique ».

4

Garantir les besoins énergétiques

Tout le monde s’accorde sur ce point. Un dimensionnement approprié de l’alimentation électrique s’avère d’une importance cruciale pour un bon fonctionnement de la liaison sans fil. «Une connexion à un réseau mobile consomme bien plus d’énergie qu’une liaison filaire téléphonique, note Stefan Gonnet, directeur marketing et R&D d’eDevice, fabricant de modules M2M. Lorsqu’on choisit de remplacer un modem filaire par un modem sans fil, il faut vérifier que l’alimentation pourra gérer les pics de courant liés à l’émission GSM, ce qui n’est pas forcément le cas si l’équipement fonctionne sur piles ou batteries». Pour éviter une telle déconvenue, eDevice propose une approche originale en remplacement des «vieux» modems téléphoniques encore utilisés dans certaines applications M to M et dont l’alimentation est fournie par les équipements eux-mêmes, souvent au travers d’un port série. Son boîtier externe GSM/GPRS CellGo intègre, en effet, une super-capacité apte à stocker l’énergie et à fournir la puissance nécessaire au moment de l’émission des données, et ce sans qu’il soit nécessaire d’ajouter un bloc d’alimentation supplémentaire.

Plus généralement, la notion d’autonomie revêt plus d’importance dès lors qu’un équipement fonctionnant sur piles ou batteries se met à communiquer sans fil. À charge donc aux industriels de faire preuve d’ingéniosité et de savoir-faire dans ce domaine et pas seulement

d’un strict point de vue électronique. «Il est possible d’optimiser la gestion de la consommation électronique au niveau applicatif, en décidant par exemple de limiter la fréquence d’émission des données et de stocker temporairement en local les informations à transmettre », indique Emmanuel Walckenaer. Pour son boutonpoussoir industriel, Schneider Electric, pour sa part, a carrément opté pour une auto-alimentation sans pile. C’est l’appui mécanique qui génère par électromagnétisme l’énergie électrique nécessaire à l’émission radio. Encore faut-il que l’application s’y prête!

5

Ne pas oublier les coûts « cachés »

Dans un passage au sans-fil, le coût d’intégration de la fonction radio n’est que rarement le seul poste de dépense pour un industriel. En Europe, la mise sur le marché de tout produit de radiocommunication entre dans le cadre du marquage CE à travers la directive R&TTE 1999/5/CE. «Les tests de certification réalisés par des laboratoires accrédités peuvent alourdir le budget », indique Pierre Chichignoud. On parle ici de prestations de près de 2000 euros par jour, une somme conséquante, surtout pour les PME-PMI… « L’équipementier a tout intérêt à soigner la rédaction de ses documents déclaratifs de conformité car les administrations nationales sont de plus en plus pointilleuses et multiplient les contrôles», ajoute Pascal Champaney.

Dans les applications M to M sans fil, le coût de déploiement sur le terrain, parfois à la charge des équipementiers eux-mêmes, n’est pas non plus à négliger. « Outils de diagnostic, recueil des meilleures pra-

ccPASCAL CHAMPANEY DIRECTEUR GÉNÉRAL ET DIRECTEUR DES ÉTUDES AVANCÉES D’ADEUNIS RF

«Ne pas sous-estimer la complexité réglementaire» «Qu’il opte pour un module sans fil clés en main ou qu’il décide de revoir le design électronique de son équipement pour y placer des composants radio, le concepteur est soumis aux mêmes contraintes d’intégration. Il doit notamment s’assurer que l’alimentation électrique est calibrée pour que l’émetteur fonctionne avec les performances souhaitées. Une attention particulière doit aussi être portée au positionnement de l’antenne qui, mal intégrée, peut dégrader le bilan radio. Enfin, il ne faut pas sous-estimer la complexité réglementaire. Le concepteur doit s’assurer que l’utilisation de la radio se fait conformément aux restrictions applicatives de la réglementation, tant au niveau de la puissance émise que des débits et des fréquences autorisés. L’utilisation d’un module sans fil dûment validé peut éventuellement lui éviter ce processus coûteux de test industriel. »

tiques, recommandations fournies par les fabricants de modules et de modems M to M contribuent à réduire la facture », précise Emmanuel Walckenaer. Bref, on l’aura compris, le passage au sans-fil n’est pas forcément un long fleuve tranquille. cm ccPIERRICK ARLOT redaction@industrie-technologies.com

D.R.

Pascal Champaney. Si la connexion d’un modem radio externe se justifie pour des milliers, voire des dizaines de milliers de pièces (et ce, d’autant plus si l’équipement est déjà installé chez un utilisateur…), l’option du module radio intégré reste viable à hauteur de 50 000 à 150 000 unités fabriquées. Au-delà, la connectivité radio impose sans nul doute un nouveau design électronique du système. «L’intégration d’un module radio présente des subtilités en matière de compatibilité électromagnétique et de positionnement des antennes, un facteur qui joue grandement sur le niveau des performances », prévient toutefois Emmanuel Walckenaer, directeur général chez Sierra Wireless, fournisseur majeur de modems et modules cellulaires M to M. « Dans tous les cas, il est difficile de se passer des conseils du fournisseur du matériel radio, souligne Pascal Champaney. Le concepteur de l’équipement aura tout inté-

Triz : résoudre les problèmes pour innover

OUTIL

ENVIRONNEMENT

Triz est une méthode de résolution des problèmes. La partie théorique contient les lois d’évolution des systèmes techniques. La partie appliquée comprend les tactiques destinées à trouver les solutions ainsi que des exercices spéciaux qui aident l’utilisateur à développer sa créativité.

MÉTHODE

FICHE MÉTHODE

P. GUITTET

Théorique

Méthodique

Pratique

Logique

Ludique

Tous les domaines techniques passent par les mêmes étapes pendant leur évolution dont les lois ont été formulées par le fondateur de Triz, l’ingénieur russe Guenrich Altshuller.

Pour résoudre les problèmes, la suite des opérations à effectuer est clairement présentée.

Les démarches sont bien guidées à chaque étape.

Triz propose plusieurs « instruments » afin de résoudre les problèmes de chaque type.

Les solutions trouvées prennent en compte les conditions concrètes.

Chaque démarche de l’utilisateur s’appuie sur les étapes précédentes et sur un raisonnement simple.

La solution se manifeste progressivement.

Afin de développer la créativité de l’usager, Triz propose des exercices spéciaux en forme de jeux, de devinettes, de l’activité instructive.

JUILLET 2011ccN°935

MÉTIER

Les 5 qualités de la méthode

43

Triz: résoudre les problèmes pour innover À QUOI ÇA SERT ? c Pour franchir les obstacles, Triz met à la disposition du spécialiste les instruments nécessaires à chaque étape de l’évolution du système. c Triz guide l’usager et le dirige vers la réponse pertinente.

Cela évite de chercher les solutions de manière non structurée et de générer des réponses inutiles. c Triz donne les astuces pour résoudre chaque entrave présentée sous forme de contradiction. c Un des instruments visualise le système en temps réel et au niveau hiérarchique. c À l’étape de la conception, Triz assure la meilleure solution afin d’exécuter la fonction imposée. c La méthode garantit la pertinence des solutions aux problèmes en prenant en compte les conditions concrètes au niveau de la fabrication, de l’exploitation ou de l’utilisation. c L’utilisateur développe sa créativité grâce aux exercices spéciaux.

COMMENT LA METTRE EN ŒUVRE ?

L’AVIS DE L’EXPERT

Afin d’appliquer Triz en pratique, il faut que le (les) spécialiste(s) du domaine où le problème surgit, travaille(ent) ensemble avec un expert en Triz.

Le processus de recherche de solution passe par les étapes suivantes: c Analyse et reformulation du problème On fait une transition au niveau abstrait.

Les paramètres principaux du problème sont sélectionnés et les paramètres secondaires sont rejetés. c Composition du modèle du problème Ce modèle reflète le noyau du problème en forme d’une contradiction ou d’une interaction indésirable des éléments du système. c Application d’un des instruments de Triz Si le modèle du problème a la forme d’une contradiction, on applique les principes de l’élimination.

Si le modèle se présente en forme d’une interaction indésirable, on utilise les solutions standard. c Concrétisation de ce modèle en utilisant les ressources du système et de son environnement Ici on retourne dans le domaine réel et on transforme le modèle en solution concrète.

LES PIÈGES À ÉVITER Les tentatives de chercher une solution directement sans passer par le modèle du problème et le modèle de solution doivent être exclues, car elles ne donnent pas la meilleure solution et/ou exigent des ressources inutiles.

ccAVRAAM SÉRÉDINSKI SPÉCIALISTE INTERNATIONAL DE TRIZ

«On trouve des problèmes partout. Il y a des méthodes pour les détecter, les formuler et les résoudre.

Cependant, elles reposent sur des modèles basés sur la probabilité.

Aléatoires, elles exigent des ressources et ne garantissent pas la meilleure solution.

La méthode Triz peut être utilisée soit seule, soit en complément d’autres méthodes pour résoudre un problème détecté.»

Un compromis n’est pas une solution car il atténue la contradiction au lieu de la résoudre.

L’inertie psychologique freine la recherche de nouvelles solutions. Il faut libérer l’esprit à l’aide des exercices spéciaux.

Il ne faut pas considérer que la matrice d’Altshuller présente toutes les clés de Triz.

Il y a d’autres instruments qui doivent être utilisés dans des conditions convenables.

Il faut éviter les succédanés comme, par exemple, Asit, qui prétend être une « méthode de résolution » mais qui n’est qu’une partie minuscule de Triz.

Littérature sur TRIZ en français G. Altshuller, Et soudain apparut l’inventeur. Les idées de Triz. ISBN 29521394-1-5. A. Sérédinski éditeur, réédition. 2006.

G. Altshuller, 40 principes d’innovation. Triz pour toutes applications. ISBN 2-9521394-0-7.

A. Sérédinski éditeur. 2004. avraam.seredinski@aliceadsl.fr

ccFICHE COORDONNÉE PAR RIDHA LOUKIL rloukil@industrie-technologies.com

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N°935ccJUILLET 2011

D.R.

MÉTIER

OUTIL

ENVIRONNEMENT

MÉTHODE

FICHE MÉTHODE

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Consultez le guide d’application de la directive ErP aux moteurs électriques.

EXPÉRIENCES

CAS D’ENTREPRISE

Salmson met ses pompes au régime CONCEPTION

Pour se conformer à la directive européenne ErP, qui impose l’amélioration de l’efficacité énergétique des produits, la société a revu la conception de ses pompes et circulateurs d’eau. À la clé, une réduction jusqu’à 90 % de la consommation d’électricité. ccLE PROBLÈME

SE CONFORMER À UNE DIRECTIVE EUROPÉENNE

D..R.

Les pompes Nexis sont équipées d’une pièce démontable fixée entre l’arbre moteur, l’accouplement et l’arbre hydraulique.

Elle garantit un espace libre suffisant pour démonter la garniture mécanique sans avoir à retirer le moteur.

ccSALMSON

Fabricant de pompes et circulateurs d’eau pour le bâtiment, l’industrie et la gestion de l’eau Créé à Paris en 1890 par l’ingénieur suédois Émile Salmson Racheté en 1984 par le groupe allemand Wilo Siège social à Chatou et site industriel à Laval 790 personnes, dont 600 à l’usine de Laval Chiffre d’affaires 100 millions d’euros en 2010 2 millions de circulateurs d’eau et 150 000 pompes produits par an

La directive européenne ErP (Energy related products) impose aux industriels l’amélioration de l’efficacité énergétique de tous les produits liés à l’énergie. Salmson, qui fabrique à Laval (Mayenne) des pompes et des circulateurs d’eau pour le bâtiment, l’industrie et la gestion de l’eau, est concernée.

Pour les pompes, cette réglementation est déjà entrée en vigueur en juin 2011, avec une montée progressive des exigences jusqu’à janvier 2017. Elle suivra une évolution similaire pour les circulateurs d’eau entre janvier 2013 et août 2015. ccLA SOLUTION

UNE MOTORISATION PLUS EFFICACE

Salmson a commencé à anticiper la directive ErP dès 2009 en revoyant la conception de ses produits dans un objectif d’amélioration de leur efficacité énergétique. Le lancement, début 2011, de la gamme de circulateurs Siriux Home et de la famille de pompes Nexis s’inscrit dans cette démarche. La refonte de la conception sur le site de Laval se poursuit avec l’objectif de lancer un produit par an jusqu’en 2017, année où les exigences de la directive atteindront leur maximum.

Le circulateur de chauffage Siriux Home offre haut rendement énergétique.

Destinés aux installations individuelles, les circulateurs d’eau Siriux Home affichent le meilleur indice d’efficacité énergétique exigé par la directive européenne à partir d’août 2015. Salmson prend ainsi une avance de plus de quatre ans sur la réglementation. Pour réussir cet exploit, ses ingénieurs ont troqué l’ancien moteur asynchrone traditionnel par un moteur synchrone à aimant permanent au rendement énergétique deux fois supérieur.

L’électronique, nécessaire à sa commande, est mise à profit pour faire varier sa vitesse en fonction de la charge d’utilisation. Pourquoi en effet laisser le moteur tourner toujours à plein régime, comme cela se faisait pour les produits précédents, alors que les besoins de circulation d’eau varient dans la journée en fonction des utilisations.

L’ajustement du régime de fonctionnement aux besoins a pour

conséquence de doubler les économies d’énergie.

«Nous avons profité de l’occasion pour revoir la partie hydraulique de façon à mettre d’abord l’eau en rotation avant de la faire circuler, ce qui évite les pertes d’énergie par friction, car le moteur électrique est noyé dans l’eau», témoigne Frédéric Massip, responsable prescription pour le bâtiment.

Les pompes Nexis, qui s’adressent aux bâtiments collectifs, ont subi une cure similaire. Si elles conservent le moteur asynchrone, elles en adoptent un de classe IE2 à rendement énergétique 20 à 30 % meilleur que celui des moteurs traditionnels de classe IE1. Là encore, les gains sont amplifiés par la variation de vitesse pour ajuster en permanence le régime de fonctionnement au besoin. ccLE RÉSULTAT

JUSQU’À 90 % D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

Par rapport aux modèles précédents, l’économie d’énergie atteint jusqu’à 90 % pour les circulateurs d’eau Siriux Home et 80 % pour les pompes Nexis.

Ces gains découlent pour 50 à 60 % du changement de moteur et pour le reste de l’application de la vitesse variable.

Ces produits sont 50 % à 100 % plus chers que les anciens modèles. Un surcoût amorti en 2 à 3 ans par les économies d’énergies qu’ils génèrent, selon Salmson. cm ccRIDHA LOUKIL rloukil@industrie-technologies.com

JUILLET 2011ccN°935

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ProDUITS

GUIDE D’ACHAT La séLection de produits de La rédaction

Huit traceurs, entre productivité et respect de l’environnement Quelle que soit l’application visée, domaine technique, design ou BTP, le panel des machines d’impression est large, tant sur les technologies que sur les prix. La fourchette varie de 1 500 à plus de 40 000 euros et une profonde analyse de ses besoins s’avère cruciale avant d’acheter.

11 830 C’est le nombre d’imprimantes grand format de type filaire vendues pour l’année 2010 en France.

es architectes, les designers, les bureaux d’études, les géographes ou encore les artisans sont constamment confrontés aux besoins d’impression en grand format. Pour y répondre, les constructeurs comme Canon, Epson, HP, Océ, Ricoh ou encore Roland proposent des machines capables d’imprimer des documents au format A0 (soit 84,1 x 118,9 cm). Dimension intéressante pour la production de plans, de supports de PLV (publicité sur le lieu de vente) ou encore d’affiches commerciales. À chaque application, correspond une technologie spécifique qui va de l’impression thermique au jet d’encre solvant, de l’écosolvant à l’impression LED (Light emitting diode) monochrome ou couleur. Pour choisir son traceur, l’utilisateur doit jauger ses besoins en termes de vitesse d’impression, de qualité de rendu ou de performances environnementales, sans oublier le prix d’achat et le coût par exemplaire imprimé. « Un moyen simple pour sélectionner une machine est tout d’abord de savoir si on a besoin d’imprimer en couleur ou en noir et blanc et ensuite d’estimer les volumes d’impression mensuels en mètres carrés», conseille Jean-François Maumy, chef de produit chez Xerox.

Les imprimantes monochromes sont les moins chères en coût d’impression et conviennent parfaitement aux bureaux

L

46

N°935ccJUILLET 2011

d’études qui produisent des plans filaires.

Ces machines s’appuient sur une technologie LED à encre en poudre (toner) qui présente l’avantage d’une impression très productive (jusqu’à sept formats A0 par minute), pour un coût à la page plus faible que celui d’une imprimante à jet d’encre. cc Deux

technologies d’impression en fonction de l’encre choisie

Les constructeurs proposent en général deux types de machines dédiées soit à une production moyenne (2 à 3 A0/min) soit à une grosse production (à partir de 5 A0/min). Dans le premier cas, le modèle 6604 de Xerox (2,5 A0/min) et son scanner intégré est un classique.

Plus rapide, l’imprimante LP1030 LED de Seiko (3,5 A0/min) autorise l’utilisateur à changer lui-même le tambour photoconducteur. Une première mondiale. À l’échelle supérieure, les traceurs de grosse production intéressent surtout les reprographes et les grands comptes. À ce titre, la MPW 7140 de Ricoh et ses 7 A0 par minute est une des plus rapides du marché. De son côté, la TDS750 de Océ (4,7 A0/min) est dotée de la technologie LED radiant fusing qui supprime le temps de préchauffage. Grâce à elle, un débit de production irrégulier n’influe pas sur la consommation en électricité.

Pour leur part, les imprimantes grand

format couleur proposent deux technologies d’impression. CrystalPoint, la plus récente, mise sur l’encre toner couleur proposée par Océ. Grand avantage : une fois imprimé, le document est prêt à l’emploi alors qu’il faut attendre quelques dizaines de secondes avec le jet d’encre aqueux, qui reste néanmoins la technologie la plus répandue. À l’instar des traceurs monochromes, les modèles couleur disposent de multiples fonctions annexes : scanner, plieuse en ligne, prise USB et écran LCD pour éviter de passer par un ordinateur, envoi de fichiers à distance, impression à distance… En témoigne l’imprimante TCS500 d’Océ à jet d’encre couleur qui permet à l’utilisateur de rajouter à ses deux rouleaux d’impression une troisième unité de sorte à diversifier les supports (photo, papier plus ou moins épais, calques) sans avoir à permuter les rouleaux.

Autre atout : toutes les opérations de commande, contrôle et maintenance s’effectuent à l’avant de la machine. Une configuration largement répandue sur le marché, pour le plus grand confort des utilisateurs. « Ils peuvent ainsi exécuter facilement l’ensemble des tâches courantes eux-mêmes, comme le changement de rouleau ou d’encre. Ce qui réduit la durée d’interruption », fait valoir Dominique Trutet, chef de produits chez Océ France, société qui vient d’être rachetée par le groupe Canon.

ProDUITS Le PLUS ProDUcTIf

ccColorWave 600 chez OcÉ

Cette imprimante est le seul modèle couleur à intégrer la technologie CrystalPoint proche de celle utilisée pour le monochrome. Ce qui lui confère une capacité de production hors du commun aussi bien grâce à ses six rouleaux de papier en magasin que par sa vitesse d’impression: 31 secondes par A0. Grâce à ses toners, le temps de séchage est immédiat. Par ailleurs, la ColorWave 600 peut intégrer en option un scanner ainsi qu’une plieuse en ligne. de quoi la rendre multifonction. ccFICHE

Format de documents 42 pouces Vitesse d’impression 31 secondes/A0

Le PLUS PoLyvaLenT

ccl25 500 chez hP

ccStyluS Pro GS6000 chez ePsOn

Cette imprimante se distingue de ses semblables par une technologie d’encre à latex uniquement exploitée par HP. Les encres à latex sont résistantes à l’eau. Outre l’impression sur différents supports comme la bâche ou le vinyle, elles permettent d’utiliser du papier couché. Les résultats sont plus saisissants qu’avec des encres à solvants ou écosolvants. Un facteur différenciateur appréciable. Qui plus est, la L25500 convient autant aux plans filaires qu’aux impressions type arts graphiques.

destinée aux marchés des arts graphiques, la Stylus Pro GS6000 utilise des encres à écosolvants, baptisées Ultra Chrome GS. Il s’agit de la première imprimante à ne pas afficher de symbole «danger» sur ses cartouches.

Résultat: la Stylus Pro GS6000 ne nécessite pas d’être installée dans un local doté d’une ventilation spécifique. Également sans nickel, les encres Ultra Chrome GS sont ainsi utilisables dans des endroits confinés.

Qui plus est, les huit cartouches couleur garantissent à cette machine un large gamut.

ccFICHE

Format de documents 60 pouces Vitesse d’impression 10 m²/h Qualité d’impression 1 200 x 1 200 dpi nombre de rouleaux 2

résolution d’impression 1 200 x 1 200 dpi

nombre de cartouches 6

nombre de rouleaux 2, 4 ou 6

prix à partir de 25 000 euros

nombre de cartouches 4

d.R.

ccFICHE

Format de documents 64 pouces Vitesse d’impression 25,3 m²/h Qualité d’impression 1 440 x 1 440 dpi nombre de rouleaux 1 nombre de cartouches 8 prix 26300 euros

prix à partir de 30 000 euros

Pour les applications plus exigeantes en termes de résolution d’impression, mieux vaut passer aux modèles dédiés aux arts graphiques. Ils répondent aux besoins des services commerciaux, marketing ou publicité qui ont à produire des affiches de grand format ou des supports de PLV (publicité sur le lieu de vente). Ces machines se distinguent des précédentes aussi bien par la taille de leur laize (à savoir la largeur du rouleau, jusqu’à 264 centimètres) que par leur qualité d’impression (jusqu’à 2 880 dpi). Comme le

Le PLUS écoLogIqUe

gamut (panel de couleur) est beaucoup plus étendu, les traceurs utilisent entre 6 et 12 cartouches d’encre contre généralement 4 pour les traceurs techniques. cc Optimiser

l’impression en fonction de la vitesse

Pour les utilisateurs qui cherchent à concilier productivité et qualité, il est conseillé de choisir une machine équipée de la technologie à taille de goutte variable. « Ce procédé garantit une précision

et un contrôle du point d’impact et permet d’optimiser la qualité d’impression en fonction de la vitesse. Cette technologie implique également une réduction des coûts par une gestion appropriée de la quantité d’encre déposée », explique Elisabeth Vilar-Bothin, responsable des marchés arts graphiques chez Epson. Le fabricant innove d’ailleurs avec sa Stylus Pro WT7900 qui intègre une nouvelle couleur : le blanc. Cette particularité rend possible l’impression sur carton sans pro-

JUILLET 2011ccN°935

47

www.industrie-technologies.com www.industrie-technologies.com

ProDUITS

GUIDE D’ACHAT

8 traceurs proFessionneLs pour iMpression Grand ForMat Le PLUS ProDUcTIf

CaNoN

Les pLus

caractéristiQues tecHniQues

Image PROGRAF 8300s

LP-1030

oCÉ

Océ TDs750

HP

L25 500

ePSoN

stylus Pro Gs6000

Xe

660

dimension de la laize c 111,8 cm

dimension de la laize c 91,44 cm

dimension de la laize c 91,4 cm

dimension de la laize c 152,4 cm

dimension de la laize c 157,5 cm

dim

Vitesse d’impression c A0 papier brillant 4 min 50 s c A0 sur papier ordinaire en mode haute productivité 57 s

Vitesse d’impression c 3,4 A0 en 60 s

Vitesse d’impression c 4,7 A0 en 60 s

Vitesse d’impression c 10 m²/h

Vitesse d’impression c 25,3 m²/h

Vite

Qualité d’impression c 2 400x1 200 dpi

Qualité d’impression c 600 dpi

Qualité d’impression c 600 x 1 200 dpi

Qualité d’impression

Qualité d’impression c 1 440 x 1440 dpi

Qua

c 1 200 x 1 200 dpi

technologie d’impression c Encres pigmentées

technologie d’impression c Toner

technologie d’impression c Toner

technologie d’impression c Encre à latex

technologie d’impression c Encre à écosolvant

tech d’im cT

type de tête c Bulle d’encre à la demande

type de tête c LEd et Tambour OPC

type de tête c Laser LEd

type de tête

type de tête c Micro-Piezo

typ

c Tête d’impression

nombre de rouleaux c1

nombre de rouleaux c 1 ou 2

nombre de rouleaux c2 à 6

nombre de rouleaux c1

nom

c2

autres fonctions c Scanner grand format en option

autres fonctions c Scanner

autres fonctions c Scanner et plieuse

autres fonctions

autres fonctions

nombre de cartouches de couleur c 8 couleurs

nombre de cartouches de couleur c Monochrome

nombre de cartouches de couleur c Monochrome

nombre de cartouches de couleur c 6 couleurs

nombre de cartouches de couleur c 8 couleurs

nom de

type de supports acceptés c 6 types de papier, film opaque universel, film en rouleau, vinyle, bannière mousseline

type de supports acceptés c Papier ordinaire, papier calque (75 g/m2), film polyester (90 µm)

type de supports acceptés c Papier brut, recyclé, couleur et calques, film et vélin

type de supports acceptés c Banderoles, vinyles, films, tissus, papiers, maille avec doublure

type de supports acceptés c Vinyle, bannière, toile canvas, bâche, carton, papier glacé

typ acce

dimension du traceur c 189,3 x 975 x 1 144 mm

dimension du traceur c 1 200 x 520 x 1 100 mm

dimension du traceur c 1 440 x 800 x 1 475 mm

dimension du traceur

dimension du traceur c 2 698 x 943 x 1 267 mm

dim

c 2 465 x 690 x 1 370 mm

HP 789

nombre de rouleaux

6 195 euros

À partir de 13 350 euros

À partir de 22 800 euros

À partir de 25 000 euros

Tambour photoconducteur remplaçable par l’utilisateur

Fonctions intuitives et ergonomiques

Encres résistantes à l’eau.

Polyvalence : impression type art graphique et filaire

N°935ccJUILLET 2011

www.seiko-i.com

www.oce.fr

c c

c

c

c

aut

c

Haute précision d’impression avec 8 couleurs et 2 400 x 1 200 dpi

www.canon.fr

48

SeIKo I INFoteCH

Le PLUS PoLyvaLenT

www.hp.com

c

c

c

26 300 euros Vitesse et précision grâce à la technologie de taille de goutte variable MicroWeave Halftone

www.epson.fr

Ple ave d’i grâ int

ProDUITS

Le PLUS écoLogIqUe

6604

oCÉ

color Wave 600

rICoH MP 7140

ize

dimension de la laize c 91,4 cm

dimension de la laize c 106,7 cm

dimension de la laize c 91,4 cm

on

Vitesse d’impression c 2 A0 par min

Vitesse d’impression c 2 A0 en 60 s

c 7 A0 en 60 s

Qualité d’impression c 600 x 600 dpi

Qualité d’impression c 1 200 x 1 200 dpi

c 600 dpi

technologie d’impression c Toner

technologie d’impression c TonerPearl pour impression CMJN

type de tête

c LEd

type de tête c LEd

nombre de rouleaux c2

nombre de rouleaux c2 à 6

nombre de rouleaux c Jusqu’à 4 rouleaux Magasin A2 en option

autres fonctions

c Scanner couleur

autres fonctions c Plieuse et réceptacle d’empilage

c Plieuse hors ligne et en

nombre de cartouches de couleur c Monochrome

nombre de cartouches de couleur c 4 couleurs

nombre de cartouches de couleur c Monochrome

oile rton,

type de supports acceptés c Papier, calque, polyester

type de supports acceptés c Papiers non couchés, recyclés, couleur, tissu Tyvek, films polyester, papier translucide, Film Backlit (145 microns), vélin

type de supports acceptés c 52 - 110 g/m²

eur mm

dimension du traceur c NC

dimension du traceur c 1 575 x 2 100 x 893 mm

râce aille

Pleine connectivité réseau avec Windows et les pilotes d’imprimante AutoCAD grâce à son contrôleur intégré

on

ux

ches

28 487 euros

www.xerox.fr

Vitesse d’impression

Qualité d’impression

technologie d’impression c Toner type de tête

c Technologie de transfert électrostatique

autres fonctions ligne, scanner, système de réception à l’arrière ou à l’avant, système de sécurité des données

dimension du traceur

c 1 250 x 755 x 1 200 mm

À partir de 30 000 euros

À partir de 34 600 euros

Impressions sur papier ordinaire aussitôt sèches et prêtes à l’emploi

Vitesse d’impression élevée

www.oce.fr

www.ricoh.fr

d.R.

XeroX

XXXXXX 2011ccN°000

49

www.industrie-technologies.com

ProDUITS

8 traceurs Grand ForMat céder à un contre-collage, opération lourde et onéreuse. Une révolution pour les professionnels de l’emballage. Enfin, comme ses concurrents, Epson travaille sur la pérennité des encres aqueuses. Une durée de vie de plus de 200 ans dans des environnements non hostiles est l’objectif. cc Les

encres écolos doivent encore faire leurs preuves

Parallèlement aux machines fonctionnant aux encres aqueuses, les constructeurs proposent des modèles à jet d’encre couleur dits « solvant », sans eau. Les enseignistes, les peintres en lettres et tout le secteur de la PLV en extérieur se montrent intéressés. Ce type d’encre adhère mieux au support et surtout résiste à l’eau. Mais les solvants en question sont polluants. D’où une offre de

machines à base d’écosolvants allégés en composés organiques volatils qui éludent l’installation de dispositif d’aération dans les bureaux ou ateliers. En revanche ces encres écolos affichent des performances moindres. Une alternative existe via les machines fonctionnant à l’encre au latex, mais si elles sont moins nocives elles sont aussi plus gourmandes en électricité.

L’offre en traceurs est si large que les constructeurs ont désormais du mal à se différencier. La bataille se joue beaucoup sur le terrain de la qualité de service postachat. Certaines formations proposées par les fabricants vont désormais jusqu’à l’organisation de la chaîne d’impression dans son intégralité. cm

« Il faut aussi penser au support » «Pour répondre aux besoins de nos différents clients, architectes, décorateurs d’intérieur, bureaux d’études et étudiants, nous avons décidé de nous équiper de la dernière imprimante L25500 d’HP. Cet investissement nous permet d’être extrêmement polyvalents, que ce soit dans l’impression de plans ou d’affiches de décoration. Nous possédions un stock de papier certifié HP compatible avec notre ancienne imprimante.

Ce n’est plus le cas avec le nouveau traceur… Il n’est plus possible non plus d’exploiter un certain nombre de supports. Les papiers calque par exemple, pourtant très demandés par les agences d’architecture qui ont l’habitude de les retravailler ensuite à la main.»

ccLUDOVIC DE SAINT-MAIXANT/ TCA redaction@indsutrie-technologies.com

d.R.

GUIDE D’ACHAT

ccNIColaS SaNS InFOGRAPhIsTe chez cOPYMAGe, sOcIÉTÉ De RePROGRAPhIe À PARIs

Océ ColorWave 600 La Première Imprimante Grand Format Océ TonerPearls™

Surfez sur la vague de la couleur !

L’Océ ColorWave™ 600 combine le meilleur des technologies toner et jet d’encre grâce au toner couleur breveté Océ TonerPearls™. Appréciez la qualité exceptionnelle sur du simple papier ordinaire et pour une très large palette d’applications. Bénéficiez d’une vitesse d’impression performante avec un A0 couleur en 30 secondes. Des impressions robustes et imperméables à l’eau immédiatement exploitables en intérieur et en extérieur. Tout cela avec une imprimante résolument "verte" respectueuse de l’environnement.

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23/06/2011 15:14:10

FICHE OUTIL

MÉTHODE

Choisir un traceur grand format

OUTIL

ENVIRONNEMENT

Les imprimantes grand format répondent à un large panel d’applications. Leurs prix baissent et elles sont de plus en plus productives. En revanche, l’homogénéité des caractéristiques proposées par les différents constructeurs rend complexe le choix d’un traceur.

L’imprimant HP Designjet L25500 utilise des encres de latex sans solvant pour une meilleure protection de l’environnement.

Les imprimantes grand format (ou traceurs) sont utilisées dans de nombreux secteurs d’activité pour des besoins de représentation. Ces machines professionnelles se distinguent de celles des particuliers par leur taille. Dans le cadre privé, les besoins ne dépassent guère le A4 (21 x 29,7 cm) alors que ceux de nombreux professionnels commencent au A2 (42 x 59,4 cm), un format deux fois plus grand. c Les technologies jet d’encre couleur à base aqueuse, à base de solvants, d’écosolvants, voire encore de latex, correspondent aux besoins des arts graphiques. Les traceurs grand format peuvent intégrer plusieurs fonctions annexes : scanner, plieuse, impression à distance…

D.R.

c Les imprimantes à technologies LED, monochromes ou couleur, répondent aux besoins techniques : elles sont principalement utilisées dans l’industrie pour la réalisation de plans filaires.

MÉTIER

À QUOI ÇA SERT ?

JUILLET 2011ccN°935

51

FICHE OUTIL

MÉTHODE

Choisir un traceur grand format COMMENT FAIRE SON CHOIX ?

c Privilégier vitesse ou qualité.

Lorsqu’il s’agit de traiter des documents techniques couleur, les traceurs HP s’imposent souvent en raison de leur vitesse d’impression, reconnue sur le marché.

Pour privilégier la qualité d’impression, les professionnels font davantage confiance à Epson. c Respecter l’environnement.

Depuis peu, de nouvelles machines utilisant des encres à écosolvants apparaissent sur le marché. De quoi éviter l’exposition des utilisateurs aux produits chimiques et participer à la protection de la planète.

L’AVIS DE L’EXPERT

c Anticiper l’installation.

Un traceur peut occuper un espace conséquent : jusqu’à 3 x 0,7 x 1,30 m.

Il faut vérifier que le local qui va l’accueillir dispose d’un volume suffisant à la fois pour la machine et pour le stockage de ses consommables. c Protéger les utilisateurs.

Si la majorité des machines conviennent à des environnements de bureaux, d’autres comme les imprimantes à solvants sont nocives.

Il est donc impératif de prévoir un endroit spécifique ou, faute de mieux, une aération adaptée. c Prévoir les évolutions.

Certaines imprimantes grand format ne sont pas compatibles avec bon nombre de supports.

Il est généralement conseillé de choisir le papier certifié par le constructeur.

ccSTÉPHANE DESGRIPPES COMMERCIAL CHEZ ELVA-INKS

« Si aujourd’hui les imprimantes se valent toutes en termes de capacité de production et de qualité d’impression, l’évolution est dans l’apparition de machines respectueuses de l’environnement. À ce titre, les imprimantes à écosolvants allégés en composés organiques volatils se révèlent les candidates idéales pour répondre aux exigences environnementales exprimées dans les appels d’offres. »

ÉTAT DU MARCHÉ

c En 2010, moins de 12 000 machines d’impression grand format se sont vendues en France alors que le nombre de constructeurs ne cesse d’augmenter.

Si le leader historique HP détient à l’heure actuelle la plus grosse part de marché dans le monde de la CAO, il est suivi de près par de nouveaux arrivants. Et pour cause, Canon s’est lancé fin 2005 dans le secteur et possède désormais 17 % de parts de marché, plus qu’Epson.

Ce dernier occupe la troisième place dans le domaine de la CAO mais reste le leader incontesté dans le domaine des arts graphiques avec 75 % de parts de marché.

Sur le marché du noir et blanc, le hollandais Océ est largement majoritaire (65 %). Kaïpé et Xerox se partagent le reste de ce segment avec 12 % chacun.

D.R.

MÉTIER

OUTIL

ENVIRONNEMENT

c Trouver le bon compromis.

Rapidité, qualité d’impression, respect de l’environnement sont les critères majeurs dans le choix son traceur. Miser sur l’une de ces caractéristiques ne sera pas sans conséquence sur les autres.

Les utilisateurs en quête de polyvalence opteront généralement pour un modèle Canon.

LES POINTS À SURVEILLER AVANT D’ACHETER

ccLUDOVIC DE SAINT MAIXANT / TCA redaction@industrie-technologies.com

52

N°935ccJUILLET 2011

Notre sélection de produits

classés en 7 secteurs de référence électrotechnique cc PAGE 53 mesure cc PAGE 54 matériel informatique cc PAGE 56

cc électrotechnique cc Composants

et appareillages Connecteurs pour applications de transport

télécoms cc PAGE 57 composants mécaniques cc PAGE 57 emballage logistique cc PAGE 58 logiciels cc PAGE 59

Étanches, hybrides,de haute densité et modulaires, ces connecteurs offrent des performances d’étanchéité optimales. Cela les destine aux applications de transmissions comme les unités de commandes de moteur (ECU), les boîtes de vitesses automatiques, les contrôleurs de suspension et les freins à main électriques.

La caractéristique principale des connecteurs CMX réside dans la conception évoluée de la protection du joint d’interface, qui préserve le connecteur avant et pendant les opérations d’insertion et d’extraction.

Fournisseur molex france

unités de distribution de l’alimentation

Vous trouverez en page 59 un lexique des unités utilisées dans cette rubrique.

Vous PouVez adresser Vos iNformatioNs de presse concernant de nouveaux produits par e-mail (en joignant une photo) : produitsnouveaux@ industrie-technologies.com

Ces appareils de distribution de l’alimentation sont destinés aux environnements informatiques comme les datacenters. Ils peuvent être placés dans n’importe quel rack, grâce à leur système de montage breveté. Ils sont équipés d’un logiciel de supervision qui gère les systèmes de distribution d’alimentation et leurs onduleurs avec une interface unique.

Les ePDUs standard sont disponibles dans la plupart des prises utilisées dans le monde. Ils disposent d’un moniteur pour la surveillance locale et distante au niveau du circuit et du rack et d’un autre, au niveau de chaque prise.

Les ePDUs Custom spécifient la puissance et le niveau de surveillance ainsi que les types de prises d’entrée et de sorties.

Fournisseur eaton power solutions

cc Énergie onduleur de faible puissance

Destiné aux salles de serveurs et datacenters, cet onduleur évolutif assure la protection et la distribution de l’alimentation de 32 à 96 kW, avec une possibilité de redondance N+1. Il utilise une distribution modulaire de l’alimentation, avec des modules de puissance échangeables à chaud.

Ce qui lui permet de répondre aux exigences de haute disponibilité des systèmes.

Le Symmetra PX 96 kW tient dans deux boîtiers de 600 mm et offre des performances améliorées en terme de rendement, redondance et autonomie. Les fonctions d’autotest et les modules standardisés réduisent le risque d’erreur humaine, ce qui renforce la fiabilité des datacenters.

Fournisseur apc

alimentations frontales 1,6 kW

Insérables à chaud, ces alimentations frontales 1,6 kW de haute densité fournissent jusqu’à 8 kW dans un châssis 1U (5 unités).

Conçues pour des équipements exigeant une énergie fiable en 12, 24 et 48 V, elles s’adressent aux applications de communication et de télédiffusion, militaires (COTS), laser et de contrôle de processus.

Les alimentations HFE1600 utilisent des tensions d’entrée universelles de 85 à 265Vac. Leur rendement pouvant atteindre 92 % réduit la dissipation de chaleur et la consommation électrique dans le respect de la norme d’efficacité du «Climate Savers Computing».

Dix unités peuvent être configurées en parallèle pour créer un système d’alimentation N+1 redondant avec le partage de courant sur un seul fil.

Fournisseur tDK-lambda france sas

cc Composants et appareillage Connecteur ethernet rJ45 modulaire

Avec un niveau de protection IP20, ce connecteur Ethernet industriel RJ45 s’utilise typiquement dans les applications en armoire compacte, et dans les environnements d’automatismes et de réseaux. Il bénéficie d’un adaptateur de câble coudé à 45° d’orientation variable qui apporte un gain de place et de la souplesse d’installation, sans nécessiter d’outils spécifiques. Parmi ses caractéristiques techniques, citons le courant nominal de 500 mA par broche, la durabilité de 750cycles de connexion et une plage de température de –40 à +70°C. Idéal pour les applications Fast Ethernet (4 fils calibre AWG 22) et Gigabit Ethernet (8 fils AWg 26), ce connecteur à monter sur site comporte un mécanisme de verrouillage à deux niveaux (prise et armature de support) assurant une connexion fiable dans les conditions les plus sévères (verrouillage à languette métallique sur la prise et verrouillage secondaire sur l’armature optionnelle). Il répond aux exigences des normes EIA/TIA-568 et à la norme CEI 60603-7-1.

Fournisseur tyco electronics

cc dEscriPtion

référence Connecteur Ethernet

industriel

Caractéristiques Connecteur modulaire à monter sur site sans outil

cc Points forts

Courant nominal de 500 mA par

broche, la durabilité de 750cycles de connexion et une plage de température de –40 à +70°C.

JUILLET 2011ccN°935

AA

www.industrie-technologies.com

Retrouvez ces produits dans l’Expo permanante.

Produits

cc MESURE

Permettant l’acquisition rapide d’images tridimensionnelles riches en détail de bâtiments, de scènes, d’objets et de structures diverses de géométrie complexes, ce scanner laser 3D est le plus petit et le plus léger jamais réalisé. Mesurant seulement 24 x 20 x 10 cm pour un poids de 5 kg, le Focus3D réalise l’acquisition de 970000 points par seconde. Il fonctionne de manière autonome, et ne nécessite aucun périphérique supplémentaire ni ordinateur dédié. Les images sont stockées sur une carte SD et peuvent être transférées ultérieurement en toute sécurité. La batterie Li-ion assure une autonomie de cinq heures. Le Focus3D est équipé d’un appareil photo numérique intégré grâce auquel il assure automatiquement la superposition des couleurs pour obtenir un rendu 3D photoréaliste.

Fournisseur Faro France

Analyseurs logiques de milieu de gamme

Conçus pour les concepteurs de systèmes intégrés grand public, ces analyseurs logiques délivrent des fonctions d’investigation et d’analyse de pointe. La boîte à outils dédiée à l’intégrité des signaux comprend par exemple le déclenchement par glisser/déposer ou des utilitaires avancés d’analyse pour les applications de systèmes numériques comme FPGA, DDR et MIPI. La gamme TLA6000 existe en configuration 68, 102 et 136 voies numériques avec une résolution temporelle à haute vitesse de 125 ps sur chaque voie. La fréquence d’horloge atteint jusqu’à 450 MHz. La capacité mémoire pour l’enregistrement est de 128 Mo. Fournisseur Tektronix

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N°935ccJUILLET 2011

Débitmètre à ultrasons économique

Disponible en version standard (90 °C) ou haute température (120 °C) ce débitmètre à ultrasons économique couvre des échelles de 0,08 à 630 l/min et supporte une pression maximale de 16 bar; Il est disponible avec divers raccords (filetages, brides…), avec des sorties contact et des affichages de débit instantané. D’un poids compris entre 850 g et 9 kg, protégés IP65, ils entraînent une perte de charge de 150 mbar maximale à la pleine échelle. Les corps sont en laiton ou en acier Inox, les capteurs en PEEK. Les débitmètres DUK sont utilisés pour la mesure, la surveillance, le comptage et le dosage des liquides faiblement visqueux. Ils utilisent la différence de temps de transit entre deux ondes ultrasonores traversant le liquide. La différence, mesurée par un microprocesseur, est proportionnelle à la vitesse du liquide.

Fournisseur Kobold Instrumentation

Multimètre de puissance pour courant alternatif

Premiers multimètres de puissance alternatifs numériques du marché avec des résolutions de 0,001 A et 0,1 W, ils conviennent aux applications d’instrumentation et de test de produits à basse consommation. Ils mesurent la tension, l’intensité, la puissance active et, selon le modèle, le facteur de puissance ou la fréquence. De taille compacte, ils sont munis d’un large écran de 9,2 mm à LED rouges, lisible jusqu’à cinq mètres de distance. Les boîtiers sont en polycarbonate résistant aux vibrations.

Dotés de 4 fonctions, les multimètres de la série ACM20 affichent un paramètre fixe ou les 4 mesures de manière cyclique. Ils donnent la puissance réelle et la valeur efficace vraie du courant pour les ondes non sinusoïdales avec une précision de l’ordre de ± 1%.

Fournisseur Murata Electronique

Contrôleur de bande de convoyeur

Capable de détecter les défauts d’alignement et l’amorce de rupture des bandes de convoyeur, ce dispositif électromécanique est adapté aux milieux difficiles et explosibles (type poussière zone 22). Un mauvais alignement de la bande fait pivoter le rouleau du capteur de 15°, une inclinaison de 30° active un second contact d’alarme.

Le système de contrôle Bulldog s’installe généralement par paire de chaque côté de la bande du convoyeur. Un câble métallique peut être placé à 20-30 mm sous la bande transporteuse, avec les extrémités fixées aux boîtiers par deux aimants en terres rares. La bande déchirée entraîne le câble qui se libère de l’aimant et active un interrupteur d’arrêt.

Manomètre industriel de sûreté

Conçu pour les utilisations avec des fluides et une atmosphère corrosifs, ce manomètre de 100 mm de diamètre mesure la pression dans une plage de –1... 0 à 0...

1600 bar (–20 à +70 °C). Le boîtier, l’élément sensible et le raccord sont en Inox. Il est protégé IP67.

Une cloison de sécurité et un fond éjectable protègent l’opérateur en cas de rupture du tube manométrique. Le manomètre de sûreté MEP5 offre une bonne précision.

Une membrane de compensation maintient la précision en équilibrant la pression interne et la pression atmosphérique. La dérive thermique est de ± 0,4% pour une variation de ± 10 °C autour de 20 °C. Il peut être utilisé avec des fluides à 200 °C tant que sa température ne dépasse pas 70 °C. Fournisseur Baumer Process Instrumentation

Système de télémesures thermiques par radio

Fournisseur 4B Setem

Spectromètres pour la caractérisation de LED

Couvrant des domaines spectraux adaptés aux LED, ces spectromètres rapides mesurent le flux, l’intensité, les coordonnées chromatiques, les longueurs d’onde dominante, de crête et centrale, la pureté, la température de couleur et les indices de rendu de couleur.

Des interfaces logicielles sont fournies pour l’étalonnage, l’assurance qualité ou la production.

Le spectromètre CDS-5400 procure un temps d’intégration de 2 ms et travaille sur une bande spectrale de 305 à 930 nm adaptée aux LED de puissance. Pour une plus grande précision et les mesures incluant l’ultraviolet ou le rendement quantique, le CDS-9800 offre une plus grande dynamique.

Quatre modèles couvrent la bande de 240 à 1100 nm. Le CDS-9800 est plus adapté à la recherche et au test d’une large variété de sources.

Fournisseur Labsphere, Inc.

Conçu pour surveiller la plupart des procédés thermiques par radio, ce système comprend un enregistreur programmable, un bouclier thermique hautement isolant, des thermocouples et un logiciel d’analyse. Le système TM21 dispose d’un kit récepteur principal simple ou d’un récepteur principal complété de récepteurs secondaires pour les processus à bande transporteuse. Embarqué dans un four, il suit le processus et transmet les données en temps réel. La fréquence peut être sélectionnée automatiquement par le logiciel pour éviter les interférences et optimiser la liaison. Plusieurs enregistreurs peuvent fonctionner sur la même fréquence et collecter les données sur un seul ordinateur.

Fournisseur Raytek

D.R.

cc INstruMeNtatION et traIteMeNt Scanner laser 3D

Produits

cc Capteurs

Capteurs inductifs intelligents

sortie analogique en tension peut être mise à l’échelle selon la gamme de températures à mesurer. La tension d’alimentation permet aussi de spécifier des valeurs d’émissivité et des seuils d’alarmes pour les capteurs individuels ou groupés dans les process automatisés.

Fournisseur Optris

Offrant une distance de détection atteignant 29 mm, soit deux fois plus que les concurrents, ces capteurs inductifs cylindriques intègrent un microprocesseur. De ce fait, ils disposent de nombreuses fonctions complémentaires qui peuvent être activées par des outils de programmation en option et peuvent s’adapter à chaque application.

La famille des capteurs iProx comprend plusieurs modèles à courant continu à 2 ou 4 fils et différents diamètres de M12 à M30. Le corps est en acier Inox, les façades en Ryton et en matériau absorbant les chocs, avec une LED bicolore visible sur 300°.

La détection d’objets sur fond métallique, le retard et la vitesse de détection sont programmables.

Fournisseur Eaton Power Solutions

Thermomètre infrarouge intelligent

Doté d’un excellent rapport qualité/prix, le thermomètre infrarouge sans contact CS LT effectue des mesures dans la plage de –40 à +1 020 °C et peut fonctionner à des températures ambiantes atteignant 80 °C sans refroidissement. La résolution optique a été améliorée et le temps de réponse n’est que de 25 ms. Il s’intègre facilement dans les applications et convient à la surveillance de points de contrôle multiples.

Le CS LT se distingue par son affichage intelligent à LED. Il sert d’une part à la visée et d’autre part à visualiser l’état de l’appareil déterminé par la fonction de diagnostic intégré. Il offre également une alarme visuelle parallèlement à la sortie à collecteur ouvert, et il se complète d’un affichage codé de la température. La

Codeurs absolus à haute résolution

Dotés d’une puce magnétique innovante, ces codeurs absolus sont adaptés à la commutation et au contrôle des moteurs sans balais. La résolution de 4 096 points par tour permet un asservissement à une vitesse aussi basse que 20 tr/min. L’information sur la position absolue est disponible dès la mise sous tension. La liaison avec le moteur se fait par un câble unique.

Les codeurs absolus AES 4 096 s’associent aux servomoteurs à courant continu sans balais BX4 du fabricant.

Capteur de niveau radar

Destiné aux industries de l’eau, ce capteur de niveau utilise une technique radar qui fonctionne sans contact et est insensible aux effets atmosphériques et à la mousse sur le liquide. Il dispose d’une sortie câble moulée et d’un boîtier robuste protégé IP66/68 (1 bar) acceptant l’immersion complète (assainissement).

Le capteur Vegapuls WL61 s’alimente en continu (9,6 à 36 V) et mesure dans une plage de 0 à 15 m. Il dispose de sorties 4-20 mA, Hart, Profibus PA et fonctionne dans une gamme de températures de - 40 à + 80 °C. La possibilité de paramétrer des courbes débit/hauteur permet au capteur d’obtenir un affichage directement en termes de débit.

Fournisseur Vega Technique

Débitmètre autonome

Fournisseur Faulhaber France

Capteur de diagnostic des vibrations d’usinage

Adapté à l’usinage lorsque le bruit ambiant limite les mesures acoustiques et les capteurs à contact sont inutilisables, ce capteur se présente sous la forme d’un crayon alimenté par le port USB d’un ordinateur et reconnu comme un simple microphone. Il mesure sans contact les vibrations de pièce et d’outil jusqu’à 20 kHz. Le capteur fonctionne avec le logiciel open source d’enregistrement de traitement de signal Audacity. Il permet de réaliser des sonnages (mesures des fréquences propres de la pièce ou de l’outil) et des mesures pendant l’usinage.

Il opère sans contact, à une distance de 0 à 10 mm (voire plus) pour la plupart des matériaux (acier, aluminium, cuivre, titane, carbure de tungstène, etc.)

Fournisseur Vibraction

Équipé de batteries, ce débitmètre pour liquides conducteurs peut s’installer n’importe où. Il dispose d’une conception modulaire «plug & play» constituée d’une unité de base économique et de modules optionnels pouvant être installés ou retirés rapidement. La mesure de vitesse va de 0,1 à 10 m/s avec une précision de ± 0,2 % de la valeur réelle.

Le débitmètre MAGX2 intègre une horloge temps réel et un enregistreur de données sur carte SD capable d’effectuer des mesures à une cadence programmable. Il se monte directement sur le tube de mesure, dispose d’une sortie 4-20 mA et fonctionne dans la gamme de températures de - 20 à + 60 °C. Il peut communiquer via Modbus RTU et au moyen d’options Bluetooth et GPRS. Fournisseur Engineering Mesures

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PRODUITS

cc MATÉRIEL INFORMATIQUE

Ce multifonction couleur A4 accepte le mode recto-verso automatique pour la numérisation ou le fax. Un chargeur direct de document de 50 feuilles gère toutes les fonctions. La vitesse d’impression est de 24 ppm en couleur et de 30 ppm en noir et blanc. Un large écran graphique LCD couplé à un panneau de commandes convivial offre une grande convivialité.

Le MC361/dn consomme moins de 1,5 W (en mode veille) et dispose d’un mode économique pour accélérer automatiquement les petites tâches d’impression.

La technologie numérique LED a été intégrée à la fonction « scanner ». La capacité maximale de papier est de 250 feuilles.

Fournisseur OKI Printing Solutions

cc ORDINATEURS

PC industriel compact pour applications mobiles

En boîtier compact, ce PC industriel est recommandé pour les applications mobiles. Il est équipé de deux emplacements PCI. La grande capacité de connectivité se traduit par ses nombreux ports afin d’interfacer différents périphériques externes. Il s’appuie sur un processeur Core 2 Duo cadencé jusqu’à 2 GHz. Le ShoeBox tourne sous environnement Windows 7/XP/XPe. Il tient des accélérations de 10 G et accepte des conditions de températures industrielles (0 à +50 °C).

Fournisseur Kep France

Carte mère embarquée version BGA

En version BGA, cette carte mère embarquée de format miniITX atteint un excellent niveau de durcissement pour fonctionner dans les environnements les plus difficiles. Pour des configurations scientifiques, elle offre un choix de huit processeurs. Elle est opérationnelle dans une plage de température variant de 0 à +60 °C. Ces condensateurs augmentent la stabilité à long terme.

La KT6090/mITX supporte jusqu’à 16 Go de Ram. Avec le processeur graphique, il est possible de contrôler deux écrans. Elle dispose des principales interfaces (PCIe, mini PCIe, GigE, USB 2.0, Sata). Pour les applications à sécurité critique de type PC médicaux, une puce TPM est disponible.

Fournisseur Kontron

Carte graphique multimédia haut de gamme

cc PÉRIPHÉRIQUES Serveur industriel multifonctionnel et économique

Destiné aux PME, ce serveur NAS complet à quatre baies dédié au partage de données et sauvegarde est polyvalent.

Avec son processeur 1,2 GHz (3 W), il consomme à peine 42,9 W en fonctionnement et 16 W lorsqu’il passe en veille.

En programmant le démarrage et l’arrêt, le DiskStation devient extrêmement peu gourmand en énergie. Il dispose de 128 Mo de Ram DDR2, d’un port LAN Gigabit et de deux ports USB. Combiné avec DiskStation Manager 3.0, le logiciel d’administration, ce serveur permet aux utilisateurs de gérer sous une interface intuitive leurs documents ou contenus multimédia automatiquement.

Il s’interface en toute transparence avec des smartphones et effectue ses tâches de manière autonome. Compatible DLNA ou UPnP DMA, il supporte les systèmes d’exploitation Windows, Linux ou Mac. Avec la technologie RAID, il optimise la capacité de stockage et garantit la redondance des données. Un niveau élevé de sécurité est proposé à travers la transmission Internet cryptée, le protocole HTTPS, le parefeu intégré et le blocage automatique IP. Fournisseur Synology

cc DESCRIPTION

Référence DS411+II Caractéristique Solution de

stockage fiable garantissant aux PME de hautes performances de vitesse pour le partage de fichiers.

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cc POINTS FORTS

110,73 Mo/s en lecture.

105,48 Mo/s en écriture.

Fonctionne sur DiskStation Manager.

Solutions de sauvegarde complètes.

Windows ADS et ACL pris en charge.

Cette carte graphique multimédia propose de délivrer des images 3D pleines définitions 1 080 pixels sur trois écrans. Elle bénéficie d’une architecture de traitement parallèle Cuda et d’un très puissant processeur graphique Nvidia équipé de la technologie DirectX11 pour un affichage optimale et sophistiqué. La fréquence de la carte peut atteindre jusqu’à 1 157 MHz. La GTX580 fonctionne à 782 MHz et intègre 521 cœurs Cuda. La capacité mémoire vidéo GDRR5 est de 1536 Mo à 4GHz. L’interface mémoire de 384 bit évite les goulots d’étranglement lors de la transmission de données. La sortie HDMI 1.4 apporte une bande passante maximale pour des transferts de données vidéo plus rapides.

Fournisseur Asus

PC embarqué haute capacité de communication

Robuste et compact, cet ordinateur embarqué fonctionne sans ventilateur et pièces tournantes. Ouvert, il dispose de nombreuses interfaces système permettant de connecter les bornes E/S et des bornes EtherCAT. Il se connecte facilement en maître/esclave à tous les bus de terrain usuels Profinet ou IO-Link.

Le CX5000 se monte sur rail DIN. Il affiche une plage d’utilisation comprise entre – 25 et + 60 °C. Il se caractérise par une très faible puissance dissipée avec l’exploitation d’un processeur Intel Atom. Ses extensions possibles ne modifient pas ses dimensions extérieures.

Fournisseur Beckhoff

cc PÉRIPHÉRIQUES

Cartes mémoires ultrarapides Sata

Ces cartes CompactFlash de stockage sont ultrarapides. Elles possèdent une interface Sata robuste.

Les taux de transfert vont jusqu’à 108 Mbit/s. Elles conservent la dimension standard de carte classique CompactFlash. Elles fonctionnent en SSD piloté par un système d’exploitation.

Les technologies propriétaires intégrées s’occupent de corriger les erreurs de données et d’en assurer la fiabilité. La gamme CFAST propose une capacité de stockage allant de 2 à 16 Gbit.

Fournisseur Transcend

Lecteurs pour sauvegarde ultrarapide

L’echo MX est un lecteur de sauvegarde haute performance qui offre un chiffrement des données AES 128bit et un logiciel de sauvegarde intégré. Il intègre un compteur de capacité toujours actif et facile à lire qui affiche l’espace de sauvegarde disponible même lorsqu’il est déconnecté de l’ordinateur portable. La fonction de sauvegarde en continu démarre automatiquement lors du branchement sur l’ordinateur.

Fournisseur Lexar Media

D.R.

cc BUREAUTIQUE Multifonction A4 couleur de bureau

Produits

cc TéLéCOMS cc Internet

Firewall

Destinée à sécuriser réseaux, centres de données et fermes de serveurs, cette gamme de firewall repose sur une architecture multi­ cœur combinant jusqu’à 96cœurs de processeur. Elle offre un débit supérieur à 40Gbit/s pour la fonc­ tion parefeu et à 30Gbit/s pour le contrôle des applications et le ser­ vice de prévention des intrusions.

La série SuperMassive E10000 assure une protection indépen­ dante de la méthode de transport et du protocole.

Fournisseur Sonicwall France

cc réseaux

Géolocalisation multifonction

D.R.

Destiné aux professionnels du transport routier, ce boîtier est une solution modulaire dotée des der­ nières avancées techniques et dont les spécifications. Connecté à la passerelle FMS, il intègre la géolo­ calisation, la lecture des données FMS/CAN depuis l’ordinateur de bord, la connexion de capteurs complémentaires, et la communi­ cation en temps réel par le réseau GPRS/GSM/SMS. Ce boîtier se confi­ gure facilement en fonction des conditions d’activité.

Fournisseur Nomadic Solutions

cc COMpOSanTS MéCaniqueS

Routeurs cellulaires M2M

Installés sur rail DIN, ces rou­ teurs cellulaires fonctionnent sur les réseaux 2G/3G et offrent fia­ bilité et robustesse pour les connexions sans fil. De conception EMC optimisée, ils sont adaptés à la télémétrie, le contrôle et la sur­ veillance, la sauvegarde d’infras­ tructure xDSL/Câble, la vérification de cartes de crédit ou toutes applications M2M. La série de routeurs Greentel R200 intègre de nombreuses fonc­ tions de communication.

Fournisseur QL3D

Boîtier de raccordement intérieur

Solution pour les logements neufs ou la rénovation, le Bric (Brasseur raccordement intérieur client) est agréé par France Télé­ com et assure un câblage répon­ dant à la norme NF C 15­100 qui fixe la réglementation des instal­ lations électriques en France. Il dis­ tribue le téléphone, Internet, le réseau informatique et la télévi­ sion sur toutes les prises RJ45 de la maison. Il simplifie l’installation et permet le raccordement en étoile de 8 prises RJ45.

Le changement d’affectation de chaque prise est simple et rapide par brassage des services en face avant. Ce boîtier compact connecté en sortie du DTI, est autonome et peut être monté sur rail DIN ou directement en saillie.

Fournisseur Fantronic Composants

cc HydraulIque

Vanne de régulation hydraulique

Issue de la com­ binaison d’un capteur de débit, d’une vanne de régulation à bois­ seau sphérique et d’un servomo­ teur, cette vanne de régulation hydraulique Epiv, assure égale­ ment l’équilibrage dynamique et l’isolement. Destinée aux installa­ tions hydrauliques à débit variable supérieur à 8,5 m3/h, elle se décline du DN65 au DN150. L’Epiv pro­ longe la gamme PICCV. Associée à un débitmètre magnétique, elle maintient stable le débit régulé indépendamment des fluctuations de la pression différentielle.

Fournisseur Belimo

cc MécanIque Entraînements de tables rotatives

Ces entraînements MSR de tables rotatives se composent de 2 boîtiers identiques (double pignon) qui répartissent le couple d’entraînement lors des rota­ tions. La gamme comprend 4 modèles, avec une capacité de couple au pignon de 2 000 ou 4 000 Nm pour 2 moteurs de 40 kW, et de 9 000 ou 18 000 Nm pour 2 moteurs de 100 kW. Le couple des tables rotatives atteint 200 000 à 270 000 Nm. Le système de contrôle et d’en­

traînement CNC gère le couple de pignons en annulant tout jeu angulaire. Lors des opérations de fraisage, l’un des pignons est considéré comme entraînant et l’autre freiné. Grâce son position­ nement précis, le système peut exécuter des tâches sur l’axe C sans dispositif additionnel.

Fournisseur Redex

Axes linéaires à entraînement par vis ou courroies

Les axes linéaires DuoLine, à entraînement par vis ou courroies crantées, simplifient le position­ nement, le réglage et la modifi­ cation d’un axe moteur. Il n’est plus nécessaire de définir au préalable le côté de fixation du moteur pour les axes avec cour­ roies crantées. L’axe à entraîne­ ment par vis offre une vitesse de 2 m/s pour une course de 5 m max, avec une précision et une répétabilité de ± 0,05 mm.

La version avec patins à billes possède un rendement de 85 %.

Ce qui limite le couple à vide à 2,5 Nm pour l’entraînement par courroie crantée.

Fournisseur Phoenix Mecano

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PRODUITS

cc EMBALLAGE - LOGISTIQUE

Système de regroupement de produits pour l’emballage

Simple, compact et ingénieux, ProSelex constitue des lots en sélectionnant des produits arrivant sur un convoyeur. Il est adapté à tous les types d’emballages secondaires, caisses américaines, découpes Wrap Around ou barquettes ; que l’encaissage soit latéral ou vertical. Le système s’intègre aux portiques, robots d’encaissage ou encaisseuses multifonctions. Il offre une capacité de 250 produits par minute, voire 300 avec l’adjonction d’un phaseur électronique.

En rupture avec les systèmes existants, il s’affranchit d’une orientation et d’une mise au pas par une vis sans fin. Lors du changement de format, il n’y a que deux éléments à changer et deux à régler. Module indépendant ou intégré, ProSelex se présente comme un peigne servo-motorisé se déplaçant à grande cadence, selon 2 axes. Il évite les accumulations et les bourrages. La mise au pas est effectuée par bandes latérales motorisées réglables selon la forme et la résistance des produits ; pour certains flacons elle se fait par étoiles de sélection motorisées.

Fournisseur Cermex

Trieuse pondérale

Cette trieuse pondérale aux contours lisses est très rapide et précise (± 0,02 g). Robuste, elle intègre le système DFL (Dislocating Force Limiter) qui la protège en cas d’accident. Disposant de deux plages de pesage, elle possède une jauge de contrainte placée sous le convoyeur pour mieux stabiliser le signal. Elle permet de réduire les surdosages et d’être en conformité avec la législation.

La DACS G comprend les systèmes AFV de compensation des

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vibrations au sol et DSP pour le traitement numérique des signaux, tous deux participant à sa vitesse et à sa précision. Elle est dotée d’un système de filtrage numérique en 3D. Grâce à son interface, elle est utilisable avec les mains gantées. En fonction des applications, elle peut être équipée d’un vaste choix de tapis et de convoyeurs.

cc LOGISTIQUE

Train de remorques pour palettes, trolleys ou rayonnages

Fournisseur Ishida Europe

cc LOGISTIQUE MANUTENTION Chariot à bras préhenseur

Ce préparateur de commande est équipé d’un bras préhenseur articulé (de 1500 à 2500mm) qui permet de travailler de chaque côté de l’allée dans un angle de 270degrés. Grâce à un système d’aspiration, deux ventouses soulèvent sans effort 100kg de charge sans détériorer les emballages. Il est conçu pour éviter la manutention des charges lourdes.

L’Ergopick regroupe plusieurs opérations de manutention. Il est conforme aux normes européennes de sécurité des chariots de manutention et des appareils de levage de charges suspendues qui limitent le port de charges à 25 kg maximum pour une femme et 55 kg pour un homme. Ceci afin de prévenir les troubles musculosquelettiques. En fonction des charges, différents types de ventouses sont disponibles.

Fournisseur Still

Les Liftrunners sont des remorques destinées au transport de palettes (quart, demi, pleines) jusqu’à 2 000 x 1 200 mm, de rayonnages mobiles, ou encore de trolleys. Ces derniers sont poussés dans les remorques à même le sol, sans levage. À chaque départ, ils sont relevés à l’aide de vérins hydrauliques ou pneumatiques, puis bloqués par des goupilles de sécurité. Seules les grandes roues des Liftrunners restent en contact avec le sol.

Sur chaque point de dépose, les trolleys sont extraits hors des remorques par simple pression sur une pédale.

Grâce à ses roues en polyuréthane, silencieuses et adhérentes, le Liftrunner suit la trajectoire du tracteur dans les virages les plus serrés. Avec un rayon de giration standard de 3,9 m, l’écart maximal de trajectoire est d’environ 2 % sur l’ensemble du train de remorques. La vitesse de déplacement atteint 15 km/h. Le moteur électrique de 3 kW du tracteur CX-T remorque jusqu’à 4 t (6 t avec le tracteur R 06 pour l’extérieur). La garde au sol de 70 mm facilite les passages de seuils.

Fournisseur Still

cc DESCRIPTION

Référence Liftrunner Caractéristiques Remorques

conçues pour transporter toutes sortes de palettes. cc POINTS FORTS

Avec un rayon de giration standard limité à 3,9 m, l’écart de trajectoire est d’environ 2 % sur l’ensemble de la longueur du train de remorques.

La vitesse de déplacement peut atteindre 15 km/h.

Portes coupe-feu certifiées deux heures sur cloison sèche

Ces portes coupe-feu sont destinées à s’insérer dans le système de compartimentage par cloison sèche des halls industriels ou logistiques. Il n’est pas nécessaire de construire des baies de béton pour les supporter. Certifiées deux heures sur cloison sèche et conformes aux normes EN, elles peuvent servir en phase de chantier initial ou de remodelage.

Les Novoferm Lutermax de 120 minutes (recto verso) sont conçues pour être posées directement sur cloison sèche Mégastill.

La coulissante C112 est maintenue ouverte et se referme automatiquement en cas d’incendie (par gravité ou par contrepoids) et sa vitesse peut être régulée. La battante F-Max Placo à un vantail (2025x900 mm ) sert au passage sécurisé des piétons. Elle dispose d’un ferme-porte et d’un système antipathique. (Elle est équipée d’un recouvrement plat sur trois côtés et de charnière sur butée à billes).

Fournisseur Novoferm

Grue auxiliaire

Cette petite grue est équipée d’une couronne de rotation, d’un pignon réducteur et d’un motoréducteur. Elle est pourvue d’un bras hydraulique capable de se déployer jusqu’à 17 mètres et développe un couple de levage jusqu’à 215,5 kNm. Très polyvalente, elle se manœuvre aisément sur des châssis de 5 à 19 tonnes.

La grue 255 bénéficie des avantages de la gamme Medium des grues Effer. Construite en acier à très haut rendement, elle est légère et robuste et offre un bon rapport poids/puissance. Elle dispose de nombreuses options.

Fournisseur Appydro

D.R.

cc EMBALLAGE

Produits

cc LOGICIELS cc LogicieLs

d’appLication Module KPI dans le suivi de production

L’analyse des KPI (Key perfor­ mance indicator ou indicateur clé de performance) s’avère essen­ tielle dans le suivi de production.

Le module KPI de Coscom est une application Web qui fournit à l’utilisateur, où qu’il se trouve, un accès permanent à des données et aux analyses de l’entreprise.

Contrairement à l’analyse KPI de fin de processus de production, qui indique a posteriori si ce der­ nier était ou non adéquat, la visualisation en ligne fournit des informations en temps réel sur l’état d’avancement du proces­ sus.

Proposé sous forme d’une appli­ cation mobile, ce module KPI s’exécute sur n’importe quel smartphone avec navigateur web, permettant aux dirigeants d’entreprise de faire des choix raisonnés et fondés aussi bien sur le site de production qu’en voyage d’affaires. Grâce à sa structure modulaire, le système Coscom MES s’utilise dans des applications très diverses. Ses différents modules dont la pro­ grammation détaillée des tâches, l’acquisition des données machi­ nes et des données opérationnel­ les, génèrent les informations de base nécessaires pour établir des KPI pertinents pour optimiser le flux de production.

D.R.

Fournisseur Coscom

Solution de CAO 3D

Destinée à toutes les entreprises concevant des nouveaux produits, cette solution de CAO 3D propose une suite complète de puissants outils pour la modélisation de pièces et d’assemblages, la réutili­ sation et l’automatisation des conceptions, les mises en plan, ainsi que des outils de création d’images et d’animation. Grâce aux convertisseurs intégrés, les données de CAO s’échangent dans de nombreux formats entre une multitude d’applications.

Les outils de simulation du mou­ vement, de validation structurelle, d’impact sur l’environnement four­ nis dans SolidWorks Premium 2011 testent le comportement de la conception dans des conditions réelles. Des outils d’analyse et de vérification assurent que la fabri­ cation sera correcte dès la pre­ mière tentative.

Fournisseur SolidWorks Europe

Progiciel de gestion intégré

Inspection de surface des matériaux

Doté d’une interface utilisateur simple, ce logiciel détecte, classe les défauts visuels et évalue la tex­ ture de la surface au cours du pro­ cessus de fabrication. Il convient aux industries de transformation.

VisionPro Surface surveille l’appa­ rence visuelle du matériau et per­ met d’améliorer la qualité de l’ins­ pection automatique de surface.

Il est livré avec un logiciel d’ins­ pection à auto­apprentissage et des outils de classification des défauts visuels.

Contrairement aux technologies traditionnelles d’inspection de sur­ face, il n’est pas basé sur le traite­ ment des signaux pour détecter les défauts. Par analyse statistique, il identifie les défauts potentiels à la surface des matériaux, puis les classe en groupes en fonction de la similarité de contraste, de tex­ ture et/ou de géométrie. L’opéra­ teur doit juste ajuster la sensibilité du système pendant la phase d’apprentissage.

Fournisseur Cognex

Solution de simulation multidisciplinaire

Conçu pour répondre aux besoins des PME/PMI, cet ERP (progiciel de gestion intégré) s’enrichit d’une centaine de nouvelles fonctionna­ lités et de deux nouveaux modu­ les : un module de gestion des contrôles tout au long du proces­ sus de fabrication de produits et un module de gestion des points de vente et des caisses en particulier.

Parmi les nouveautés de l’ERP Divalto, citons la géolocalisation avec Google maps, la prise en compte du protocole EBCIS et du nouveau format des messages bancaires Sepa, l’import/export des fichiers Vcard, le superviseur de tarifs et la gestion des évènements sur les individus (RH). À noter aussi l’optimisation des fonctions d’or­ donnancement et le suivi des modifications opérées sur les don­ nées sensibles de l’ERP. Fournisseur Divalto

Utilisé dans les secteurs de l’aé­ rospatiale, de la défense, de l’automobile, des machines et de la construction navale, le logiciel de simulation multidisciplinaire MD Nastran est désormais pro­ posé en version modulaire et évo­ lutive plus adaptée au marché des PME/PMI. Les modules s’articulent autour d’une interface commune évolutive et simple à utiliser.

Grâce à l’approche modulaire de MD Natran Desktop, les ingénieurs peuvent commencer par des fonctions correspondant à leurs besoins immédiats de calculs par éléments finis, puis évoluer sim­ plement vers des fonctionnalités plus sophistiquées dans le même environnement utilisateur. La solution est constituée de six modules couvrant l’ensemble des outils nécessaires à l’analyse structurelle.

Fournisseur MSC Software

Les unités de mesure système internAtionAL A.................................................................... ampère A/m ............................ ampère par mètre Bq .......................................................... becquerel °C.................................................. degré Celsius C ................................................................. coulomb cd ................................................................ candela cd/m2 ...................... cd par mètre carré F............................................................................ farad h .......................................................................... heure H.......................................................................... henry Hz......................................................................... hertz J ..............................................................................joule K .......................................................................... kelvin kg .................................................... kilogramme lm .................................................................... lumen lx ................................................................................. lux m....................................................................... mètre m2.................................................... mètre carré m3..................................................... mètre cube m/s............................ mètre par seconde m/s2 ................................m/s par seconde min ..............................................................minute mol .................................................................... mole N ................................................................... newton Pa ..................................................................... pascal Pl.............................................................. poiseuille rad .................................................................. radian s ................................................................... seconde T .............................................................................tesla V .................................................................................. volt VA ....................................................... voltampère W ............................................................................. watt Wb .....................................................................weber Ω .............................................................................. ohm Autres abréviations Å ................................................................ angström atm ................................................. atmosphère bar ............................................................................. bar dB..................................................................... décibel dpi ......................................... point par pouce g.....................................................................gramme cal..................................................................... calorie ch .................................................cheval vapeur c/s .................................... cycle par seconde eV.......................................................électronvolt Go .......................................................... giga­octet gr .......................................................................... grade Kbit ............. kilobit (1 Kbit=1 024 bits) km/h ........................kilomètre par heure Ko.............................................................. kilo­octet kWh ........................................... kilowattheure l.....................................................................................litre Mo ..................................................... méga­octet Mx................................................................ maxwell Po .......................................................................... poise t ..............................................................................tonne tr.............................................................................................................................tour tr/min ................................ tour par minute

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PARCOURS

Retrouvez l’évolution du train à grande vitesse commenté par François Lacôte.

3DIMENSIONSDE

LES

François Lacôte VICE-PRÉSIDENT SENIOR D’ALSTOM TRANSPORT

endez-vous pris au siège de la division transport d’Alstom à Saint-Ouen. À deux pas de la mairie, le quartier des Docks constituera le futur campus ferroviaire de l’entreprise.

Dans l’un des trois bâtiments déjà utilisé par l’entreprise depuis 2009 m’attend François Lacôte. Il m’accueille au sixième étage, dans son bureau dont les larges fenêtres offrent une vue panoramique sur Paris et sa banlieue. À côté de la table, la maquette d’un TGV à deux niveaux me met immédiatement sur la voie. Bien assis, je commence un voyage d’une heure et demie à la découverte de l’un des experts ferroviaires les plus reconnus au monde. François Lacôte n’est rien de moins que le père des TGV français.

Poussé par sa passion, il a su révolutionner le train pour le rendre à grande vitesse.

R

L’HOMME

cc Le

goût d’avancer

Souriant, sympathique, François Lacôte ne s’en montre pas moins modeste et réservé. Sur sa vie privée, il ne fournira que peu de détails. Son père et sa mère ont toujours porté une grande importance aux études et à la réussite scolaire.

Troisième d’une famille de quatre enfants, il voue une admiration pour sa sœur

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aînée, normalienne. Maternelle, primaire, collège, lycée et classes préparatoires s’enchaînent paisiblement, et ce, dans le même établissement. Dix-sept années au Lycée Carnot à Dijon ! François Lacôte se décrit comme un élève “good enough”.

Ses activités extrascolaires, notamment le scoutisme, lui prennent l’essentiel de son temps. Faisant partie de la patrouille des scouts marins, il occupe tous ses après-midi de son année de terminale à construire un véritable bateau au lieu de réviser son bac. Cette expérience du scoutisme va lui faire découvrir sa plus grande passion : la voile. Le mot est lâché. Mon hôte s’anime, porté par son enthousiasme. Il est amoureux de la mer et passe une grande partie de ses temps libres à naviguer entre l’île de Noirmoutier et la Corse. Qu’importe les conditions météorologiques. « La voile a toujours rythmé ma vie. Être seul sur un bateau apprend la modestie face au caractère imprévisible de la mer », philosophe-t-il.

De l’autre passion qui l’anime, il fait son gagne-pain : les trains. L’ingénieur de 64 ans peut parler de son travail pendant des heures. Des dimensions des roues au moindre boulon, en passant par la force motrice, il connaît par cœur toutes les particularités techniques de nombreux trains, comme les TGV Sud-Est et Atlantique. Après plus de trente ans de métier

dans le secteur, il aborde toujours le sujet avec les yeux qui brillent. « Quand on est avec François, on ressent tout de suite sa passion pour le ferroviaire. Au Brésil, devant des trains de marchandises de trois kilomètres de long, il arrivait encore à s’émerveiller comme un enfant », raconte Guillaume Vendroux, vice-président en charge de l’ingénierie du matériel roulant ferroviaire pour Alstom Transport.

L’INGÉNIEUR

cc Une

ascension sans accroc

À la différence de beaucoup d’adolescents, François Lacôte savait déjà au lycée ce qu’il voulait faire dans la vie. « L’envie de créer, de produire de nouveaux objets m’a porté pendant toute ma jeunesse et m’a dirigé naturellement vers le métier d’ingénieur », assure-t-il. Après ses classes préparatoires, il compte parmi les derniers reçus à l’École polytechnique, en 1966. Après le premier semestre, il termine 200e sur 300. Honorable. Mais ce classement ne satisfait pas son père qui le pousse à travailler encore davantage.

L’étudiant améliorera son classement mois après mois, pour finalement intégrer le prestigieux corps des Ponts et Chaussées, accessible uniquement aux meilleurs de la promotion. De son passage à l’X, il garde aussi le souvenir de la révolte étudiante de mai 1968, pendant sa troisième année. « J’ai soutenu le mouvement. J’y ai participé. Le décalage était fort car, étant à Polytechnique, j’étais quand même considéré comme un militaire. Après quelques mois de chamboulement, la vie de l’école a repris son cours normal », se rappelle-t-il dans un sourire. La sienne s’orien-

T. GOGNY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

N’évoquez pas les trains devant lui si vous êtes pressé, il est intarissable sur le sujet. François Lacôte a passé la plus grande partie de sa vie professionnelle à développer et améliorer ce moyen de transport. Au sein de la SNCF, puis d’Alstom, l’ingénieur a dirigé la réalisation et les campagnes d’essais de pratiquement toutes les générations de TGV. Portrait d’un passionné du rail qui cherche toujours quelle innovation supplémentaire il pourrait intégrer à ses bébés d’acier.

PARCOURS

cc SES 3 DATES

1966 Il entre à l’École polytechnique.

Il intégrera à sa sortie le corps des Ponts et Chaussés 1982 Il est nommé responsable des programmes du TGV au sein de la SNCF 2000 Il devient vice-président senior chez Alstom Transport

VIDÉO c Découvrez le record de vitesse sur rail de l’AGV, établi à 574,8 km/h le 3 avril 2007.

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PARCOURS

SON COUTEAU SUISSE Assurant de multiples fonctions, ce célèbre couteau a été son fidèle compagnon pendant ses années de scoutisme.

J’ai toujours su apprivoiser des technologies venues d’ailleurs afin de les acclimater au secteur ferroviaire.

LA MUSIQUE CLASSIQUE Grand amateur d’opéra, il apprécie particulièrement Turandot, l’œuvre de Giacomo Puccini en trois actes et cinq tableaux.

SA MONTRE Homme ponctuel et occupé, il a besoin de l’heure exacte aussi bien lorsqu’il prend le train que quand il participe à une régate en mer.

tera vers le ferroviaire, un sec- homme n’a pas de points faibles techniteur qui le passionne depuis ques. C’est sûrement l’unique ingénieur son entrée à l’X. Une voie qu’il a failli ne européen à avoir des connaissances globapas emprunter, ses camarades et profes- les sur toutes les parties du TGV, appuie seurs lui affirmaient que ce mode de son ancien collègue. Malgré cela, il a toujours partagé ses réussites avec tous ses transport faisait parti du passé.

Après un premier emploi à la direction collaborateurs. » départementale de l’équipement du Doubs, François Lacôte entre en 1974 à la LE DIRECTEUR SNCF. Il y occupera divers postes de direc- cc Un homme de terrain tion d’établissements de maintenance du Seize ans après avoir intégré la SNCF, matériel roulant jusqu’en 1981. Un an plus François Lacôte est nommé directeur du tard, il est nommé responsable des pro- matériel en 1990. Poste à haute responsagrammes TGV. Il dirige alors la réalisation bilité s’il en est : une centaine d’établissedes générations successives de TGV. Il par- ments et environ 25 000 salariés traticipe également aux campagnes d’essais vaillent sous ses ordres. Il franchit une qui verront, pour la première fois, un train autre marche sept ans plus tard, en devenant directeur du déverouler à plus de 500 km/h. Étonnamment, sa plus belle « L’ENVIE DE CRÉER, loppement internatioDE PRODUIRE nal. Il terminera cette réussite à la SNCF demeure DE NOUVEAUX ascension avec le poste la conception du TGV OBJETS M’A DIRIGÉ de directeur de la Duplex, son bébé. « Fran- NATURELLEMENT VERS LE MÉTIER recherche et de la techçois Lacôte avait anticipé la D’INGÉNIEUR. » nologie. « Il a laissé dersaturation du TGV Sudrière lui l’image d’un Ouest et avait déjà commencé à étudier la possibilité d’un train à homme très simple qui aimait le relationdeux étages pour augmenter la capacité nel. Même en tant que directeur, il gardait des rames, explique Louis-Marie Cléon qui un œil d’ingénieur sur tous les projets et a longtemps travaillé avec lui. Après avoir préférait travailler directement avec les résolu le problème d’allégement, nous architectes et projeteurs », confie Louisavons revu le confort et le design pour évi- Marie Cléon. Une fois le tour de la maison ter que ce fabuleux train ne ressemble à SNCF achevé, François Lacôte a souhaité ceux de banlieues. » Dans les divers servi- relever un dernier défi en intégrant Alsces et départements de la SNCF par les- tom Transport. Nommé vice-président quels il est passé, les qualités de François senior et conseiller technique en 2000, il Lacôte ont marqué les esprits. « Cet aide activement au développement de

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l’AGV, l’automotrice à grande vitesse. Successeur du TGV, ce train est un concentré de technologie dont la principale caractéristique est la motorisation répartie le long de la rame, un moteur sous chaque wagon. Résultats : plus besoin de motrices et davantage de places pour les passagers.

Avec l’AGV, François Lacôte est fier d’avoir établi un nouveau record du monde de vitesse sur rail, en avril 2007, à 574,8 km/h.

Quelques années lui ont suffi à devenir indispensable aux yeux de son nouvel employeur. À la mise en service du TGV Corée, des problèmes de confort dus au ballottage sont survenus. Personne n’a réussi à les résoudre. Notre expert ferroviaire s’est donc rendu sur place. En quelques heures seulement, il a trouvé la solution : reconcevoir les roues. « Grâce à ses connaissances techniques et sa culture générale, ce promoteur d’innovations tire l’entreprise vers l’avant, confie Guillaume Vendroux. Sa grande capacité d’écoute lui permet, en plus, de rester toujours ouvert aux propositions des autres. » Lorsqu’il explique qu’à son âge il finira évidemment sa carrière chez Alstom Transport, il ne faut pas entendre qu’il est sur le départ. Il sera en retard pour partir à la retraite. Au bout du quai de sa carrière, François Lacôte attend, aussi confiant qu’impatient, le train qui l’emmènera à plus de 600 km/h. cm ccCLÉMENT CYGLER ccygler@industrie-technologies.com

T. GOGNY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

ccSES 3 OBJETS FÉTICHES

FICHE MÉTIER

SA MISSION c Combien d’étapes, quels types de machines, combien d’ouvriers ?

L’ingénieur méthode agit une fois que la R&D a mis au point un produit et avant que la production ne commence.

Il calcule et anticipe les moyens qui seront nécessaires à sa fabrication.

ENVIRONNEMENT

L’ingénieur méthode est un fin stratège. En organisant le cycle de fabrication d’un produit ou en améliorant la chaîne de production, il mène la bataille pour plus d’efficacité.

MÉTHODE

Ingénieur méthode: la rigueur au service du rendement

c Et si le produit n’est pas neuf ? En amont ou en aval, la discipline reste la même : une méthode au service du rendement.

Pour les chaînes de production déjà existantes, il propose des améliorations pour fabriquer plus vite, mieux et moins cher.

B. LEVY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

LE CONSEIL DU PRO

« J’avais envie d’être plus proche du terrain, des ateliers.

Après dix années passées à la conception de moteurs d’avion, au sein du bureau d’études, je suis devenu responsable méthode. C’est un vrai rôle d’interface entre les services de conception et de production.

Il est donc indispensable d’avoir une expertise technique solide, mais aussi des compétences en gestion de projets et d’aimer le travail d’équipe. »

ET LE SALAIRE DANS TOUT ÇA ?

Un ingénieur débutant perçoit entre 2 200 et 2 600 euros brut par mois.

Le salaire médian est de 2 916 euros brut mensuels.

En fin de carrière, la rémunération annuelle peut atteindre 53 000 euros bruts.

MÉTIER

ccPASCAL DESCHAMPS RESPONSABLE MÉTHODE CHEZ SNECMA, GROUPE SAFRAN

OUTIL

c Sorte d’architecte d’intérieur industriel, il répond aux besoins du bureau d’études en tenant compte des contraintes des ateliers de production.

Il réalise des analyses de terrain, planifie les phases de fabrication, choisit le matériel et gère l’implantation des postes de travail… en bref, il organise l’usine.

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FICHE MÉTIER

MÉTHODE

Ingénieur méthode : la rigueur au service du rendement QUELLES COMPÉTENCES ?

ENVIRONNEMENT

c Rigoureux.

Pas de mystère: un ingénieur méthode doit être… méthodique.

Grâce à sa rigueur il définira toutes les séquences et les phases de production du produit.

Mais il doit aussi avoir un certain souci du détail pour détecter les processus défaillants et les améliorer.

En somme, il faut être un peu maniaque.

c Paré. Une bonne connaissance des outils informatiques de contrôle (type BPCS) ou d’identification des pannes (Amdec) et une maîtrise des logiciels de gestion de production sont nécessaires. Avec l’internationalisation de la production, l’ingénieur méthode doit parler anglais, et connaître les termes techniques.

c Être diplômé d’une école d’ingénieurs généraliste. « Avant, un technicien pouvait devenir ingénieur méthode, en se formant au sein de son entreprise, en gravissant petit à petit les échelons.

Ce n’est plus le cas. », constate Maurice Chayet, directeur d’étude au sein de l’École électricité de production et méthodes industrielles (Epmi) de Cergy.

La mondialisation a rendu le métier plus complexe.

Étudiants à l’Empi travaillant sur une ligne flexible.

c Si un domaine pointu est visé, comme l’aéronautique, l’électronique ou la chimie, un passage par une école d’ingénieurs spécialisée (Esae par exemple) permet de mettre toutes les chances de son côté.

OÙ EXERCER SES TALENTS ? c Toute entreprise qui s’occupe de la conception, du développement et de la fabrication de ses produits a besoin d’un ingénieur méthode.

Toutefois, dans les petites structures, il cumule cette fonction avec d’autres. c « En France, l’ingénieur méthode s’occupe beaucoup des lignes de production en développement.

Les lignes fiables sont souvent par la suite délocalisées. Les plus gros consommateurs sont en général le secteur de l’automobile et de l’aéronautique, deux secteurs très dynamiques en matière d’innovation. Mais il peut travailler dans tous les secteurs en lien avec la problématique de l’industrie », analyse Nicolas Leroy, directeur du cabinet de recrutement Michael Page. Que ce soit chez Vuitton, PSA, pour un laboratoire pharmaceutique ou chez Dassault, les salaires restent homogènes.

ET APRÈS ? c Le poste d’ingénieur méthode est un bon moyen de faire ses armes. Il permet d’avoir une connaissance globale à la fois du processus de fabrication et de l’entreprise dans son ensemble. Un solide tremplin donc pour évoluer vers d’autres fonctions. c Il peut s’orienter ensuite vers des métiers connexes à la production : responsable planning, ingénieur logistique, ingénieur qualité ou ingénieur maintenance. c Les fonctions technicocommerciales forment une autre voie possible, l’ingénieur méthode devient alors ingénieur d’affaires. c Expérimenté, il peut choisir de se transformer en conseiller, à son compte où pour un cabinet.

Son expérience, profite alors à d’autres entreprises concernant l’implantation d’un site industriel ou une délocalisation.

Il pourra les accompagner aussi dans la mise en place du lean management.

Pour en savoir plus Gestion de production.

Comprendre les logiques de gestions industrielles pour agir, de François Blondel, édition : Dunod.

D.R.

MÉTIER

OUTIL

c Humain. L’ingénieur méthode doit avoir le sens du travail en équipe et être pédagogue.

Non seulement il joue un rôle d’interface et de conciliation entre le bureau d’études et le service de fabrication mais il est également amené à former des collaborateurs aux nouveaux process.

QUELLES FORMATIONS ?

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ccLUCILE CHEVALIER redaction@industrie-technologies.com

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PARCOURS

Découvrez en vidéo la d.school de Stanford, l’école de référence sur l’innovation.

CAMPUS Créativité Les écoles d’ingénieurs donnent la leçon

’Isen, Mines d’Alès et de Nancy, Supélec, Centrale Lyon… La liste des écoles d’ingénieurs qui ajoute le management de l’innovation au programme de leurs formations s’allonge. Cette tendance s’accélère depuis 2010, lorsque le gouvernement a décidé de prendre à bras-le-corps le sujet de l’innovation. « Avec les pôles de l’entrepreneuriat étudiant, c’est la première fois qu’un ministère met de l’argent sur la table pour sensibiliser à cette problématique », souligne Pierre Soudan, directeur du projet Idea School, une nouvelle école de marketing associant Centrale Lyon et l’école de management (EM) de Lyon. « Nous avons besoin de jeunes ingénieurs capables d’aider les entreprises à évoluer, tout en conservant leur savoir-faire », ajoute le responsable qui regrette que

L

l’enseignement actuel des écoles d’ingénieurs n’encourage pas, voire déconseille, l’entrepreneuriat. cc Aller

au-delà de la technique

Pour Jacques Souquet, PDG de SuperSonic Imagine qui enseigne le management de l’innovation à l’étranger, le problème est surtout culturel : « en France, nous pensons encore que la technique peut résoudre tous les problèmes. Mais le marché est devenu tellement concurrentiel qu’il est impossible d’imposer une technologie sans un minimum de connaissances commerciales. » Les compétences de base du manager, comme l’analyse de marché, la gestion de la propriété industrielle ou les techniques de marketing, deviennent indispensables. Sans oublier les enseignements pratiques, au travers d’études de cas et de missions en entreprises.

À cet égard, les Mines d’Alès sont souvent citées en exemple pour leur approche du management de l’innovation. En 2009, l’école a mis en place le dispositif Cap’IDé. Il accompagne des entreprises du Languedoc Roussillon dans leur démarche d’innovation. Son originalité est d’associer chaque année une soixantaine d’élèves ingénieurs au processus. « C’est une façon de s’assurer de la qualité pédagogique des projets, et de leur dimension réelle. Il y a toujours de forts enjeux économiques à la clé », affirme Alain Dorison, directeur des Mines d’Alès. Ce n’est pas la seule formation à miser sur l’apprentissage par l’action : le master Management de la technologie et de l’innovation de l’EM Lyon, se conclut par un stage de six à neuf mois, un volontariat international en entreprise (VIE), voire un CDI. cc Stimuler

la créativité des élèves ingénieurs

L’expérience en entreprise et l’initiation au management ne suffisent pas à former un bon responsable de l’innovation. « En sortie de prépa, les élèves sont de très

L’école à idées de Lyon c L’Idea

School ouvrira ses portes en 2012.

Projet d’école commune entre Centrale Lyon et l’EM Lyon, elle sera, à ses débuts, accessible aux profils bac+3.

L’objectif est de l’ouvrir dès l’année suivante aux ingénieurs diplômés, pour une formation à l’entrepreneuriat. Sa particularité ? Le travail par petits groupes pluridisciplinaires, qui permettra de couvrir tout le processus d’innovation, de l’idée jusqu’au prototype de produit fini ou de service mature.

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Idea School sera une école de management axée sur les nouvelles technologies.

Elle mise sur l’innovation et l’entrepreneuriat.

D. R.

Parmi les doubles compétences que peut s’offrir un ingénieur, le management existe depuis longtemps. Une nouvelle spécialité a le vent en poupe : le management de l’innovation. De plus en plus d’écoles ouvrent ce type de cursus aux ingénieurs ainsi qu’à des profils commerciaux. Soutenues par le gouvernement, ces formations se veulent des moteurs de la relance de la compétitivité française.

PARCOURS

ccMathias Chenal Volontariat international en entreprise chez le cimentier ardex

« On est plus ouvert sur l’extérieur » À CPE Lyon, j’ai pu goûter au métier d’ingénieur. J’y ai trouvé un manque de contacts humains et de diversité dans le travail. Après une formation mêlant chimie et marketing à l’université de Birmingham, j’ai intégré le master Management de la technologie et de l’innovation de l’EM Lyon.

J’ai appris le marketing de l’innovation.

C’est très différent du marketing classique : il s’agit de trouver des applications à une technologie pour laquelle il n’y a pas encore de marché. Chez Ardex, je dépends du directeur de l’innovation. On me demande d’observer des clients pour trouver des pistes de futurs produits, et de réfléchir au système interne de management d’idées. Je devrai partir dans un an mais je ne suis pas inquiet : il y a beaucoup de possibilités à l’international.

D. R.

bons matheux, mais assez rarement des créatifs. Nous essayons de les stimuler en leur apprenant à raisonner en dehors des cadres établis et aussi, paradoxalement, en leur donnant des outils organisationnels », explique Alain Dorison. Dans les entreprises, l’innovation se révèle assez souvent être un processus très méthodique. Comme l’école de mines d’Alès, l’Idea School veut former ses poulains à la créativité et au design. Dans ce cadre, elle cherche à nouer des collaborations avec des artistes. Ainsi formés à faire fructifier leur inventivité et celle des autres, les jeunes diplômés peuvent postuler aux titres de consultant, de chef de projet, de chargé de mission de marketing amont ou encore de responsable de propriété industrielle. Dans quelques années, certains d’entre eux s’assiéront dans des fauteuils de directeur de l’innovation. cm ccLudovic Fery lfery@industrie-technologies.com

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cc ses 4 Dates

1996 Doctorat en sciences de gestion de HEC 1997 Professeur de marketing à l’ESCP Europe 2009 Remise au gouvernement du rapport « Pour une nouvelle vision de l’innovation » 2011 Directrice de l’Institut pour l’innovation et la compétitivité ccL’InstItut pour L’InnovatIon et La CompétItIvIté

Créé en janvier 2011 par l’ESCP Europe et la Fondation Europe+, cet institut, connu aussi par le sigle i7, se veut un carrefour de réflexion, d’analyse et d’échanges autour de l’innovation.

Sa mission est de promouvoir une vision élargie de l’innovation en réalisant des travaux thématiques sur des sujets tels que l’Open Innovation, la cocréation, le rôle du design, l’émergence de nouveaux business models, ou encore l’influence des brevets et de la propriété intellectuelle.

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Consultez le rapport « Pour une nouvelle vision de l’innovation ».

INTELLIGENCES

ccDELPHINE MANCEAU DIRECTRICE DE L’INSTITUT POUR L’INNOVATION ET DE LA COMPÉTITIVITÉ

L’innovation va au-delà de la technologie On réduit souvent l’innovation à une dimension technologique.

Dans la réalité, elle peut toucher d’autres aspects et tend à combiner plusieurs facettes. Les innovations composites sont d’ailleurs celles qui marquent le plus le marché. Ce modèle d’innovation élargie a fait l’objet d’un rapport officiel remis en 2009 au gouvernement. Rencontre avec celle qui a codirigé sa réalisation.

B.LEVY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

Votre rapport décrit une vision élargie de l’innovation.

Que recouvre ce concept ?

Delphine Manceau : Aujourd’hui, l’innova-

tion est plurielle et a plusieurs sources. On en connaît bien sûr la composante technologique. Mais elle peut également s’exprimer dans les usages. Car une innovation, qui ne crée pas d’usage pour l’utilisateur, n’attire pas de clients. Elle peut également se rapporter au modèle économique. Une innovation d’offre doit s’accompagner d’une réflexion autour de la question: qui doit payer quoi ? Le modèle gratuit sur Internet ou dans la presse dissocie l’utilisateur et le payeur de la prestation. Dans de nombreux domaines, on assiste aujourd’hui à la remise en cause du modèle traditionnel de la propriété. Personnellement, je crois beaucoup aux modèles de location ou d’abonnement comme celui du Velib ou des abonnements à des bouquets de jeu vidéo.

Enfin, l’innovation peut concerner le process et l’organisation. La Swatch en est un bel exemple: c’est une innovation produit qui fait de la montre un objet de mode, mais elle s’appuie sur une innovation de process qui, grâce à la réduction du nombre de pièces et à la simplification du processus de production, permet de renouveler plus facilement les collections.

Est-ce que cela veut dire qu’une innovation réussie doit réunir toutes ces dimensions ?

Pas forcément. Certaines innovations portent simplement sur l’usage ou le modèle économique, sans dimension technologique. À l’inverse, il existe des innovations technologiques sans impact sur l’usage. Le Blu-ray, par exemple, est une innovation technologique qui ne modifie pas les usages. Toutes les innovations ne sont donc pas composites. En revanche, celles qui le sont marquent davantage le marché. C’est le cas de l’iPhone. C’est une innovation technologique, avec son interface tactile MultiTouch. C’est aussi une innovation d’usage, qui par son ergonomie a donné le véritable coup d’envoi à l’Internet mobile en simplifiant le surf sur le Net. C’est également une innovation de modèle économique avec l’externalisation du développement d’applications. Le périphérique de jeux vidéo Kinect de Microsoft est un autre exemple d’innovation avec des dimensions technologique et d’usage.

Dans l’esprit des gens, l’innovation est synonyme d’invention technique.

N’y a-t-il pas là une confusion ?

On a tendance en effet à confondre invention et innovation. Or ce sont deux choses

différentes. L’invention résulte de la science et de la recherche et elle peut souvent aboutir à des brevets. L’innovation a vocation à être déployée sur un marché. Du fait de cette confusion, on mesure la capacité d’innovation par le nombre de brevets déposés.

Or, 30% des brevets sont inexploités en Europe: ce sont des inventions brevetées qui ne trouvent pas d’usage et ne donnent pas lieu à des innovations susceptibles d’être commercialisées. À l’inverse, on peut avoir des innovations ne correspondant à aucun brevet, par exemple dans les services ou la distribution comme le concept de distribution Carrefour Planet.

Qu’est-ce qu’il faudrait remettre en cause dans l’entreprise pour favoriser l’innovation composite ?

Il faut impliquer dans le processus d’innovation divers profils et compétences, chercheurs, designers, marketing, production, achats ainsi que des financiers pour réfléchir sur le modèle économique. La multidisciplinarité est essentielle. Tout comme la proximité entre la conception et la production. Ceci remet en cause certains choix de délocalisation. Créer un produit dans un pays et le faire fabriquer dans un autre à faible coût prive souvent l’innovation de la dimension process. Apple, qui externalise toute sa production, évite cet écueil en impliquant ses sous-traitants très tôt dans le processus de conception.

Pour développer la multidisciplinarité, certaines entreprises se dotent d’une direction de l’innovation. D’autres font le choix de la centralisation en rattachant JUILLET 2011ccN°935

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INTELLIGENCES

À chaque innovation, ses particularités BLU-RAY C’est une innovation purement technologique. Elle se contente d’améliorer la qualité d’image en la mettant à l’heure de la haute définition. définition. Mais elle ne modifie modifie pas l’usage. L’utilisateur s’en sert comme il le faisait avant avec le DVD. c LE

VÉLIB C’est une innovation de modèle économique en rupture avec le modèle traditionnel de la propriété. Elle rend possible l’utilisation occasionnelle du vélo, sans avoir à l’acheter. L’utilisateur en paie simplement l’usage. c LA

TENTE QUECHUA DE DÉCATHLON C’est une innovation technologique et de design. En s’ouvrant en seulement quelques secondes, la tente devient utilisable aussi souvent que l’on voudrait, ce qui n’est pas cas avec des tentes traditionnelles. c L’IPHONE

C’est une innovation à trois facettes : technologique avec son interface tactile Multi-Touch, dans l’usage avec la simplification simplifi cation de l’accès mobile à Internet, et dans le modèle économique avec l’externalisation des applications.

l’innovation à une direction fonctionnelle. L’important c’est de ne pas gérer l’innovation comme les autres activités.

Il faut se donner du temps et accepter les prises de risque. Autre point-clé, il faut avoir une approche diversifiée du recrutement en termes de profils et d’âge. À l’inverse de la tendance en France à privilégier une homogénéité de culture pour travailler plus vite.

L’ingénieur joue un rôle central dans le processus d’innovation.

Faut-il remettre en cause cela ?

Une chose est sûre : il faut qu’il sache partager. Avec les gens du marketing, pour identifier les usages à apporter au client,

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ainsi qu’avec les spécialistes des sciences humaines, les sociologues et les ethnographes pour déceler les attentes inconscientes et les pratiques du consommateur. Ce dialogue est souvent difficile à établir, ne serait-ce qu’à cause des différences de vocabulaire. Aussi un troisième interlocuteur est-il souvent utile. Le designer, qui dispose à la fois de la connaissance technique et de la proximité avec l’utilisateur, peut jouer ce rôle catalyseur.

Tout comme le service achats dans les entreprises pratiquant l’innovation ouverte, car il peut identifier les compétences disponibles à l’extérieur et qui font défaut en interne pour mener à bien le projet d’innovation.

La France se place à la dixième place en Europe par sa capacité d’innovation.

Autant dire que c’est moyen. Elle dispose d’une excellente culture scientifique et technologique, et investit de plus en plus dans la recherche publique et les secteurs high-tech porteurs d’avenir, notamment par le biais du Grand Emprunt. Mais elle souffre d’une déficience culturelle en matière de marketing et de design, moins valorisés que dans d’autres pays. C’est paradoxal pour un pays connu pour l’excellence de sa créativité dans le monde de la mode et du luxe. Or on ne sait pas intégrer l’univers de la création à celui de la high-tech, on les dissocie sans réaliser que l’innovation est souvent à la rencontre de ces deux univers. Globalement, la France a une vision plutôt technologique de l’innovation. On ne pense pas assez en termes d’usage et de service. Mais les choses évoluent. En témoigne l’exemple du Vélib: c’est une innovation d’usage qui modifie radicalement le rapport de l’usager aux transports urbains. On peut également citer la tente Quechua de Décathlon qui se monte en quelques secondes. C’est une innovation à la fois technologique et design qui bouleverse les usages. De nombreuses sociétés françaises, comme Gemalto, sont en train de remettre à plat leur processus d’innovation pour y inclure les dimensions service ou modèle économique.

Est-ce que ce retard ne trouve pas ses racines dans notre système éducatif ?

C’est important de développer dès le jeune âge les capacités de créativité, d’inventivité et de travail en groupe. L’enseignement supérieur est organisé par spécialité, il faut veiller à le décloisonner.

Plusieurs initiatives visent aujourd’hui à faire travailler ensemble les élèves des écoles d’ingénieurs, de management et de design. Il faudrait les multiplier et les renforcer, en intégrant également la dimension artistique et les sciences humaines.

Car travailler avec les autres ne s’improvise pas, cela s’apprend. cm ccpropos reCueILLIs par rIDHa LouKIL rloukil@industrie-technologies.com

D.R.

c LE

Où en est la France aujourd’hui en matière d’innovation ?

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INTELLIGENCES

PAROLES D’AUTEUR Environnement Quand la chimie veut sauver la planète

a chimie cherche-t-elle à se racheter une image ? Encore considérée dans l’inconscient collectif comme une activité industrielle polluante et dangereuse, bien qu’indispensable, elle serait devenue plus respectueuse de l’environnement, en se tournant notamment vers le monde végétal.

Pas seulement. Comme le rappelle l’ouvrage en préambule, le concept de chimie verte englobe douze principes fondateurs. « Je définis la chimie verte comme une réflexion globale, qui intègre non seulement la question des matières cc Diversifier les sources premières, des réactifs et de l’énergie d’énergie nécessaires à la production, jusqu’à la ges- « Pour faire tout ce que nous avons décrit tion des déchets », explique Stéphane Sar- précédemment, il nous faudra de l’énerrade. Le livre, qui aurait pu se transformer gie… Beaucoup d’énergie », écrit Stéphane en liste à la Prévert, est en fait divisé en Sarrade. En fin de compte, c’est elle qui fait cinq parties, corresvivre l’humanité, en renpondant aux cinq EN FRANCE, dant l’eau potable, en lui NOUS POURRIONS PAR grands enjeux aux- EXEMPLE ÉCONOMISER apportant une nourriture quels la chimie sera 25 % D’ÉNERGIE sûre, ou même en faisant c o n f r o n t é e s e l o n EN CONSERVANT fonctionner les très énerl’auteur. Ce dernier LE MÊME VOLUME givores hôpitaux. «Plutôt DE PRODUCTION. énumère les solutions que de tenir un discours existantes : plutôt que pessimiste, je pars du les anciens pesticides chimiques, des principe qu’il nous reste une importante molécules naturelles préservent les récol- marge de manœuvre : en France, nous tes pour nourrir la planète ; au lieu d’ex- pourrions par exemple économiser 25 % traire un médicament en détruisant des d’énergie en conservant le même volume plantes, le faire produire artificiellement de production». Encore faudra-t-il trouver par des bactéries afin d’endiguer une épi- des substituts au fameux or noir. Sur démie ; utiliser dans nos moteurs l’hydro- les 85 000 produits chimiques commergène, l’élément le plus répandu de l’Uni- ciaux, 85 % sont issus de dix matières prevers, plutôt que le précieux pétrole. mières, provenant majoritairement de Pour verdir, la chimie a déjà à disposi- ressources fossiles. cm tion les briques technologiques posées par la communauté scientifique interna- ccLUDOVIC FERY tionale. Mais veut-elle vraiment ce chan- lfery@industrie-technologies.com

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ccSTÉPHANE SARRADE CHERCHEUR AU CEA

Directeur du département de physico-chimie du CEA de Saclay, le scientifique est devenu spécialiste ccLE LIVRE dans le développement LA CHIMIE D’UNE d’écoprocédés, notamment PLANÈTE DURABLE Éditions Le Pommier par le biais de l’utilisation 224 pages, 20 euros de membranes. ccET AUSSI Cette expérience l’a amené Introduction à la présidence du Club à l’écochimie français des membranes – Les substances et de l’association chimiques de l’écosphère à l’homme Innovation fluides De François Ramade, supercritiques.

Lavoisier, 2011 Le chercheur est également Ce livre écrit par vice-président du pôle un professeur d’écologie et de zoologie émérite de compétitivité Trimatec, se veut comme dédié aux éco-technologies. un ouvrage de référence Il est l’auteur de deux pour les ingénieurs et les techniciens spécialistes autres livres de vulgarisation de la prévention sur le thème de la chimie: des pollutions «La chimie est-elle et de la gestion du risque environnemental réellement dangereuse?» chimique. Une partie et «Quelles sont est consacrée plus spécifiquement les ressources de la chimie à la chimie verte: l’origine verte?». du concept créé dans les années 1990, le contexte réglementaire, la démarche et des exemples de synthèse industrielle verte, et enfin les aspects liés au recyclage.

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gement ? Rarement détracteur, l’auteur s’évertue à montrer que la chimie n’est pas l’industrie toxique et artificielle que l’opinion a en tête. Exemple à l’appui, avec le cas des solvants. Indispensables à la production chimique, ces derniers proviennent pour la plupart d’hydrocarbures. L’urgence à les remplacer est réelle, non seulement parce qu’ils épuisent des réserves finies, mais parce qu’ils sont nocifs pour la santé. Depuis trente ans, les fabricants de café décaféiné les ont remplacés par… du CO2. Le principal responsable du réchauffement climatique s’avère terriblement efficace pour extraire des molécules, décontaminer des aliments ou formuler des médicaments.

D.R.D.R.

En 2050, la planète comptera deux milliards d’êtres humains supplémentaires, augmentant les besoins en eau, nourriture, médicaments et énergie. Selon Stéphane Sarrade, la chimie est notre meilleure alliée pour produire plus tout en consommant moins de ressources.

LES JEUX

ccL’ÉNIGME

Des enfants et des rondes proposée par cc PIERRE BERLOQUIN

Les 17 enfants d’une école maternelle ne se rendent pas compte qu’ils font des mathématiques dans leur cour de récréation. En effet leur institutrice les fait chaque fois commencer une récréation en chantant et en faisant une ronde. Ils se tiennent par la main en cercle et font un pas de danse en tournant.

Pour que les enfants ne s’ennuient pas sous l’effet de la répétition, l’institutrice a à cœur de varier les situations. Elle s’arrange pour qu’un enfant ne donne jamais deux fois la main à un même enfant à droite comme à gauche à chaque nouvelle ronde.

Dans ces conditions, combien de rondes va-t-elle pouvoir organiser ?

RETROUVEZ LA RÉPONSE DE CETTE ÉNIGME sur notre site Internet www.industrie-technologies.com (rubrique jeu)

ccPHOTO-QUIZZ

Que représentent ces photos étonnantes ?

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2 A. Un robot de nettoyage des murs B. Un système d’entraînement électrique C. Un essieu pour chariot électrique

A. Un boîtier de distribution de gaz B. Un moule d’injection plastique C. Un dispositif d’étude de mécanique quantique

SOLUTION : 1-B ; 2-A ; 3-C

MIT ; PHYSORG

A. Des fibres de renfort d’une matrice composite B. Des fibres capteurs pour vêtements intelligents C. Une bobine de fils électriques

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www.industrie-technologies.com Présentation vidéo

MISE À NU

du clavier K750 de Logitech.

Le clavier d’ordinateur, un produit banal ? Pas quand il s’affranchit du fil et du cordon d’alimentation. En utilisant une liaison radio pour la connexion au PC et des cellules solaires pour son alimentation électrique, il redevient un objet high-tech.

LE CLAVIER SANS FIL PREND LE SOLEIL ccFICHE TECHNIQUE

Wireless Solar Keyboard K750 de Logitech Dimensions : (L x l x H) : 432 x 157 x 7,5 mm

LA PILE DE SECOURS Une pile bouton au lithium prend le relais quand la lumière ambiante devient insuffisante pour subvenir aux besoins du clavier.

Elle offre une autonomie de trois mois.

Poids : 750 g Configuration requise: Windows XP, Vista et 7 Prix : 80 euros

LE RÉCEPTEUR RADIO Il reçoit sans fil les commandes du clavier et les transmet à l’ordinateur via le port USB auquel il se branche.

Il peut gérer jusqu’à six périphériques (claviers, souris…).

La portée de la liaison radio est de 10 mètres, avec l’extension.

L’ALIMENTATION SOLAIRE Un ensemble de 14 cellules photovoltaïques de 24 x 21 mm assure l’autonomie électrique du clavier. Pas besoin de l’exposer au soleil.

La lumière d’intérieur suffit.

P. GUITTET

LA PUCE DE CONTRÔLE L’intelligence du clavier est assurée par un microcontrôleur dédié, fourni par Atmel.

Il intègre une mémoire flash de 32 Ko pour le stockage du programme d’application.

L’ÉMETTEUR RADIO Fourni par Nordic Semiconductor, il tient dans un boîtier de 4 x 4 mm.

Il fonctionne dans la bande de fréquence de 2,4 GHz selon le protocole de communication Unifying propre à Logitech.

Il offre jusqu’à 2 Mbit/s de débit.

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