TL /// Connexions n°8 – Septembre 2015

lignes_de_vies

magazine des transports publics de la région lausannoise N° 8 I septembre 2015

ÉCHANGES

Gil Roman raconte son histoire d’amour avec Lausanne DOSSIER SPÉCIAL

Le LEB mue afin d’assurer ce lien entre la ville et la campagne CARTE BLANCHE

Les clients des tl captés par le photographe Stefan Meyer

Vous habitez dans le canton de Vaud?

1 chance sur 2 que vous soyez client de la BCV. 370 000 Vaudois nous font confiance.

Ça crÊe des liens

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le magazine des TL

N°8

Sommaire

magazine des transports publics de la région lausannoise N° 8 I septembre 2015 Éditeur

Transports publics de la région lausannoise SA Chemin du Closel 15 Case postale 1020 Renens 1 Tél. 021 621 01 11 www.t-l.ch

réseau

Lifestyle

Avec les tl, profitez d’avantages sur toute la ligne !

Food trucks, une affaire qui roule

PAGE 2

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Responsable de la publication

Communication tl Valérie Maire Rédaction

Sophie Kellenberger, Inédit Publications SA

Photos: vanina moreillon, florian cella / 24heures, Musée historique de lausanne, ©2014 nicolas lieber et stefan meyer • Illustration: Yoshi5 / Fotolia

TEXTES

Elodie de Kalbermatten Sophie Kellenberger Valérie Maire Vanina Moreillon Adeline Vanoverbeke Photos et illustrations

Vanina Moreillon Stefan Meyer Musée historique de Lausanne Fotolia.com

Échanges

rétroviseur

Gil Roman: «C’est grâce aux Lausannois que je suis là»

Lausanne affiche sa modernité PAGES 8 et 9

PAGES 4 À 7

Conception et mise en page

Xavier Cerdá, Inédit Publications SA photolithographie

Floriane Veya, Inédit Publications SA CORRECTION

Adeline Vanoverbeke, Inédit Publications SA Publicité

Inédit Publications SA Avenue Dapples 7 Case postale 900 CH-1001 Lausanne Tél. 021 695 95 95 Impression

Trait d’union

INCONTOURNABLES

Mue historique pour le LEB

PAGES 11 À 14

Les événements de la rentrée à ne pas manquer PAGES 16 et 17

Corps de métier

trois arrêts

carte blanche

24 heures avec David Joye, intervenant ITSQ

Guillaume Raineix, l’envie comme moteur

Les portraits de clients de Stefan Meyer

IRL Plus SA Chemin du Closel 5 CH-1020 Renens Tél. 021 525 48 00 Tirage

42 700 exemplaires

appli mobile connexions

Photo de couverture

Vanina Moreillon

PAGES 18 et 19

PAGES 20 et 21

PAGES 22 et 23

le magazine des TL

RÉSEA U

Avec les tl, profitez d’avantages sur toute la ligne !

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Photos: DR • Illustrations: Yoshi5 / Fotolia

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L I F EST YLE

Food trucks: une affaire qui roule texte: patricia bernheim • Photos: vanina moreillon

Les cuisines ambulantes font un tabac partout où elles passent. Zoom sur des petites entreprises qui ne connaissent pas la crise.

L’

objectif de la Ville de Lausanne était d’animer la place de la Riponne. Le pari est gagné haut la main. Les food trucks présents chaque jour à midi suscitent un réel engouement, comme en témoignent les files d’attente devant chacune de ces cuisines mobiles. La saison estivale courant jusqu’au mois d’octobre, la Ville répétera probablement l’expérience, «avec un appel d’offres prévu pour la saison hivernale».

La clé du succès des food trucks, c’est de proposer des repas à prendre sur le pouce et qui ne cèdent rien à la qualité et à la diététique. On peut y déguster des hamburgers et des hot dogs qui sortent de l’ordinaire, des sushis, des crêpes, des pasta, des empanadas et bien d’autres choses encore. C’est une concentration de saveurs du monde entier, réunies sur quelques mètres carrés. Certains disposent d’une cuisine de production embarquée, qui permet de préparer minute viandes et légumes.

D’autres ne font que de l’assemblage ou de la vente. Pour tous, il y a un énorme travail de préparation en amont.

Photo: Joshua Resnick / Fotolia

Tendance «street food»

Si Lausanne découvre depuis peu la street food, la tendance n’est pas nouvelle pour autant. Elle existe partout dans le monde et ne cesse de s’étendre, parce qu’elle répond aux besoins de notre mode de vie urbain, pressé mais néanmoins soucieux de notre santé.

«Je suis d’une génération qui ne se voit pas aller manger au restaurant. J’avais envie de créer quelque chose de nouveau dans le domaine de la restauration», raconte Fabio Pagani, diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne.

Présent à la Riponne le vendredi, il est l’un des premiers à s’être lancé avec The Rolling Chefs, spécialisé dans les hamburgers et les wraps à composer soi-même. Aujourd’hui, ses deux

camions sillonnent midi et soir les routes vaudoises et fribourgeoises.

La success-story est la même pour The Hot Dog Faktory, créé par Christophe Budo, lui aussi passé par l’Ecole hôtelière et présent à la Riponne le vendredi.

Il était convaincu que le «chien chaud» méritait mieux qu’un pain sec et une saucisse ordinaire. Il avait raison. Ses hot dogs composés de produits du terroir et de sauces maison rencontrent un tel succès qu’il vient d’acquérir son troisième camion pour étendre ses activités au Valais.

Les food trucks ont de beaux jours devant eux. Le succès remporté quotidiennement à la Riponne a incité la Ville de Lausanne à étendre le concept au quartier de Sévelin. Pauvre en restaurants, ce dernier est riche en appétits à combler avec les 6000 étudiants et 2000 employés qui le fréquentent. ❚

le magazine des TL

ÉC H AN GES

Gil Roman Chorégraphe et directeur du Béjart Ballet Lausanne

«C’est grâce aux Lausannois que je suis là» Huit ans déjà que Gil Roman dirige le Béjart Ballet Lausanne sans Maurice.

Huit années d’une histoire d’amour touchante avec le public lausannois.

Rencontre avec un chorégraphe qui réussit à faire vivre un précieux héritage sans rien perdre de sa personnalité et de sa créativité.

propos recueillis par leila klouche Photo: florian cella / 24Heures

D

e retour de Catalogne, où le BBL a conquis le public du festival de Peralada, Gil Roman répète avec ses danseurs une séquence du Presbytère, le bel hommage de Maurice Béjart à Freddie Mercury. Demain, ils seront en route pour Berlin. «A kind of Magic» résonne dans les studios. Cet hymne atemporel à la jeunesse pourrait aussi bien être celui de la compagnie lausannoise: à plus de 28 ans, le Béjart Ballet Lausanne continue de briller à travers le monde et à éblouir un public sans cesse renouvelé. Si le maître s’en est

allé il y a huit ans, son âme semble toujours présente au cœur du ballet.

C’est l’exploit accompli par Gil Roman, directeur héritier du BBL, qui a su garder vivante cette compagnie au plus haut niveau de la danse, tout en préservant son identité mythique et en y intégrant son propre univers, sa propre poésie.

Connexions Voilà huit ans que vous êtes à la tête du Béjart Ballet Lausanne. Comment cela se passe-t-il?

GIL ROMAN Il y a des hauts et des bas. Des moments où c’est le paradis et d’autres où c’est l’enfer.

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Maurice vous manque-t-il?

Alors ça, c’est tout le temps. J’ai besoin d’échanger avec lui, sa présence me manque. Mais en même temps, il est en moi… Je l’entends me parler, je vis avec.

Cette compagnie est un héritage si énorme… N’est-ce pas trop lourd à porter tout en restant soi-même?

En réalité, j’ai plutôt de la chance. Cet héritage merveilleux permet de faire vivre ma compagnie. Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris avec Maurice. J’ai toujours aimé ses ballets, et j’adore les travailler et les transmettre. Ce qui est difficile, c’est plutôt la tenue d’un ballet

sur le long terme, avec tous ces moments différents, de pression, de création, de tensions, mais aussi de grands bonheurs… Gérer les danseurs, les stimuler sans les fatiguer, les comprendre, c’est bien plus compliqué que de porter un héritage qui me permet de développer ma propre recherche chorégraphique. C’est un privilège.

C’est Maurice Béjart qui était venu s’installer à Lausanne.

Vous sentez-vous aussi lié à cette ville d’adoption?

Aujourd’hui, mon rapport à la ville est devenu très profond. A la mort de Maurice, j’ai reçu un soutien énorme

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de la part des Lausannois. Ça m’a fait un bien fou, car c’était une période très difficile. Sentir que les gens me soutenaient et aimaient la compagnie m’a donné le courage de me battre. C’est grâce aux Lausannois que je suis là, je leur dois quelque chose. D’ailleurs, chaque rencontre avec ce public prend une importance très particulière pour moi. Il y a quelque chose de touchant dans cette relation. On l’a vu avec les représentations de La IXe Symphonie à Malley, en juin dernier; 5000 personnes par soir et des gens qui pleuraient à la fin.

Le BBL est vraiment la compagnie de danse des Lausannois, y a rien à faire. Le Béjart Ballet Lausanne porte bien son nom!

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É CH A NG ES

La ville a-t-elle évolué depuis que vous y travaillez?

Oui, beaucoup. Aujourd’hui, il y a le métro, le Flon s’est transformé, et la ville a tout simplement grandi.

À beaulieu, en décembre…

J’observe sans porter de jugement. Je comprends bien la problématique d’un terrain constructible limité. Si l’on veut que la ville grandisse, il faudra bien envisager la verticalité, sinon on ne s’en sortira pas. La question, c’est comment y arriver, avec quel projet…

Mais ce n’est pas facile; je viens d’un village et je n’aurais pas voulu non plus qu’on m’impose une tour. Je suis sûr qu’à terme, le bon projet se présentera.

Et puis j’aime bien cet aspect de la ville où tout le monde donne son avis. C’est très vivant. Même si ça bloque parfois les choses, le débat force à trouver de meilleures solutions.

Et vous, êtes-vous devenu Lausannois?

Je me suis attaché à mon petit bout de campagne là-haut, à Mollie-Margot.

C’est un paradis, on est gâté. J’ai énor-

Cette année, à l’occasion de son traditionnel rendez-vous de Noël avec le public lausannois, le Béjart Ballet Lausanne présentera trois chorégraphies: deux magnifiques reprises de Maurice Béjart et une création de Gil Roman. Tout d’abord un sublime hommage à la Môme avec Piaf, créé en 1987 par Maurice Béjart; puis Tombées de la dernière pluie de Gil Roman; et enfin, Le Mandarin merveilleux, composé par Béla Bartók et chorégraphié par Maurice Béjart en 1992.

Les nouvelles filles. Tombées de la dernière pluie est la dernière création de Gil Roman.

Comme ce ballet suit celui de Piaf, dansé par des garçons, il souhaitait tout particulièrement écrire pour des filles: «J’ai voulu y représenter des femmes d’aujourd’hui dans un univers féminin combatif. Maurice aimait écrire pour des femmes solistes et des ensembles d’hommes.

Moi, j’aime beaucoup travailler avec les femmes, d’abord parce que c’est un manque par rapport à notre répertoire, et aussi parce que j’ai des filles fantastiques. De ce que j’ai pu observer, les femmes sont plus fortes que les hommes; elles ont un mental supérieur et plus de volonté de travail. Le monde a changé, et avec lui la place de la femme, ça se sent. C’est une évidence.» À VOIR Piaf – Le Mandarin merveilleux – Tombées de la dernière pluie Théâtre de Beaulieu, du 16 au 20 décembre 2015

Photos: GEORGES BRAUNSCHWEIG, GREGORY BATARDON, vanina moreillon, sophie kellenberger et DR.

Avez-vous pris part aux débats sur la tour Taoua, qui touchait le quartier de Beaulieu, où se trouvent vos studios?

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É C H A NG ES mément de plaisir à y revenir après une tournée. Mais comme Maurice le disait, on est citoyen du monde. Je voyage beaucoup et je me sens partout chez moi, à partir du moment où j’ai un studio et un théâtre.

Lorsque vous voyagez, vous êtes sensible aux différents rythmes des villes, aux contrastes que l’on éprouve lorsqu’on est de retour?

Oui, lorsque vous rentrez de NewYork ou de Tokyo, c’est particulièrement frappant. Ici, c’est plus tranquille, moins électrique. Lausanne est une ville paisible, tout en étant très vivante et stimulante. Cela me convient bien.

Est-ce que les villes vous inspirent?

Leur architecture, leurs lignes de fuite, certains personnages, des atmosphères, tout est inspirant. Il y a aussi cette rythmique hasardeuse si bien réglée de la foule. Quel chorégraphe n’a pas fait l’expérience de se planter en haut d’un immeuble et de regarder le carrefour en contrebas? C’est là qu’on apprend son métier. Vous pouvez aussi vous mettre dans un coin et regarder les passants qui se croisent, s’arrêtent, s’assoient, se regardent… et vous avez une pièce de théâtre, un ballet. Après, le reproduire sur scène, c’est autre chose! (Rires)

Chez Odete Arrêt Grancy

1 Arrêt Dapples

«Suite à l’incendie de mon

appartement de Mollie-Margot, j’ai vécu près d’une année en ville, dans le quartier Sous-Gare.

J’y ai découvert ce restaurant très agréable. J’ai aimé la personnalité d’Odete et son accueil chaleureux.

La terrasse est jolie et on y mange une très bonne cuisine italienne.»

Au Clos de la République, à Epesses «Après le spectacle de La IXe Symphonie, donné en juin dernier, nous avons célébré l’événement avec le Ballet de Tokyo sur cette divine terrasse d’Epesses.

C’est un petit coin de paradis avec une vue extraordinaire.

Nous y avons passé un moment merveilleux.»

Lausanne est-elle devenue, grâce au BBL, un centre international pour la danse?

C’est en tout cas une ville qui foisonne d’artistes aux identités bien différentes.

De notre côté, nous avons énormément de tournées à l’étranger et, chaque fois, c’est Lausanne qui est mise en avant.

Quel est votre souhait pour l’avenir du Béjart Ballet Lausanne?

Nous aurions besoin d’agrandir nos studios. Avec l’école et la compagnie, nous sommes un peu à l’étroit. Nous allons devoir faire des travaux et transformer les studios, qui étaient provisoires à la base, en quelque chose de plus fonctionnel. Et puis j’ai envie de continuer à développer la compagnie et surtout de pouvoir continuer à faire notre métier et partager avec les gens. ❚

Pour l’accueil

Les lieux de la région qui lui tiennent à cœur…

Poure la vu

Le Raisin, Les Cullayes «C’est un restaurant juste à côté de chez moi.

Le jardin et la terrasse sont très jolis. J’y passe pour prendre un verre avec des copains.

C’est très sympa!»

Pour e ll la be sse a terr

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le magazine des TL

e orair emp opose t e r etu ous pr u ferm ea sv nt la nnexion un morc é a r u D , Co ge sur mobilit a du MHL à la n clair un é stoire lié ne, mis e ges d’hi Lausan aux ima à tions âce ur gr es collec e l a v e. sd tirée du musé

R ÉTROV ISEUR Archives MHL

Lausanne plane et affiche sa modernité texte: LAURENT GOLAY, DIRECTEUR DU MUSéE HISTORIQUE DE LAUSANNE • Photos: MHL

Mobilité dans les airs!

Emile Taddeoli marque les débuts de l’aviation suisse et crée l’événement à l’aérodrome de la Blécherette en juin 1911. Du ciel, la cité affiche alors sa mutation urbaine.

L

e 31 mai 1911, l’aviateur Emile Taddeoli décolle de Viry, près de Saint-Julien-en-Genevois, et rallie Lausanne à la vitesse moyenne de 80 km/h. Après un vol sans histoire, il pose son monoplan sur un terrain militaire aux Plaines-du-Loup, où il est accueilli triomphalement. L’histoire de

l’aérodrome civil de la Blécherette a débuté ce jour-là.

Né à Genève, Taddeoli (1879-1920) a déjà en 1911 une solide expérience de vol: directeur de l’école d’aviation des frères Dufaux à Viry, il a participé à plusieurs meetings (le premier jamais organisé se déroule à Douai en 1909)

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et a été le premier aviateur à survoler Berne et Genève. Après l’Avenchois Ernest Failloubaz, Taddeoli est le deuxième titulaire suisse d’un brevet de pilote. Avec le raid Viry-Lausanne, aux manettes de son aéroplane, un MoraneBorel, il établit de surcroît le record suisse de distance en volant sur 125 km.

L’envol puis la chute

Les Journées lausannoises d’aviation rassemblent des dizaines de milliers de spectateurs du 3 au 5 juin 1911. Le dimanche 4, après plusieurs passages et évolutions, l’avion de Taddeoli «dévisse» de plus de 400 m. Le pilote s’en tire miraculeusement indemne, mais son monoplan est détruit. Une souscription publique, lancée en faveur de l’aviateur genevois pour l’acquisition d’un nouvel appareil, permettra de récolter 6400 francs. ❚ ➜ Retrouvez l’article complet sur le site www.lausanne.ch/mhl

À droite:

Le pont Bessières et son prolongement naturel, la rue Pierre-Viret, marquent l’ouverture de la Cité vers la ville, la fin, au propre comme au figuré, des murailles médiévales, l’abattement symbolique des remparts derrière lesquels se protégeaient les pouvoirs religieux puis cantonaux.

Ci-dessous:

Couverture du programme de la manifestation, réalisée par le même graphiste que l’affiche, Arnold Cuénod.

(Litho Dénéréaz-Spengler & Co Lausanne)

Vue plongeante sur Lausanne en mutation L’affiche du meeting, créée par Arnold Cuénod, nous plonge dans la modernité en offrant une perspective vertigineuse sur la ville de Lausanne. L’artiste adopte le point de vue du pilote. Les monuments emblématiques se démarquent, la cathédrale, l’Académie, l’église Saint-François, de même que des réalisations plus récentes, comme le pont Bessières (inauguré en octobre 1910) et le pont Chauderon (achevé au printemps 1905). Ces ouvrages d’art – aboutissements logiques du projet de «Ceinture Pichard», axe périphérique imaginé en 1844 déjà et dont le Grand-Pont fut la première expression – ont eu, urbanistiquement et symboliquement, une importance fondamentale pour Lausanne. Les ponts jetés pardessus la vallée du Flon facilitent les communications, favorisent les transports et contribuent au développement de la ville. Si Arnold Cuénod associe les spectaculaires réalisations de génie civil aux Journées d’aviation, c’est que toutes deux sont les expressions d’une modernité dans laquelle Lausanne a fait son entrée.

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« Nous sommes Vaudoise.

Nous partageons notre succès.»

vaudoise.ch

Fondation Barry, Martigny

Profitez vous aussi des avantages d’un assureur suisse aux racines mutualistes.

Là où vous êtes.

le magazine des TL

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T R A IT

D ’ U NION

Chantier

Mue historique pour le LEB

❚ Axe fort du réseau tl, le LEB est en passe de devenir un vrai RER. D’ici à 2020, 300 millions de francs seront investis pour renforcer la sécurité de l’exploitation.

PAGEs 12 et 13

❚ Au centre des préoccupations: les clients.

Toujours plus nombreux, ils doivent pouvoir compter sur un horaire fiable et une meilleure information.

PAGEs 12 et 13

textes: valérie maire • PhotoS: Vanina moreillon et TL

❚ Sauter dans Le LEB à Lausanne-Flon pour une échappée belle en pleine nature. A pied ou à vélo, les itinéraires foisonnent. Bol d’air assuré. Florilège.

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le magazine des TL

T R A IT

D ’ U NION

Ligne unique, lien vital

2016 Couvert sur les voies, Échallens La couverture du faisceau de voies au dépôt d’Echallens permettra son électrification et protégera le matériel roulant garé à l’extérieur.

2015 Travaux en gare d’Assens Outre le bâtiment de la gare, les voies et la ligne de contact seront elles aussi réfectionnées. La construction d’un nouveau quai permettra à chaque voie de disposer de sa plateforme pour la sécurité et le confort des voyageurs; un passage sous voies sera réalisé.

L

e vert lui va comme un gant au Lausanne-EchallensBercher (LEB)! Une couleur qui appelle à la nature. Car c’est bien sa fonction depuis toujours: dessiner un lien vital entre la campagne et la ville. Pour les voyageurs, bien sûr. Mais aussi, au début de son histoire, pour transporter dans le chef-lieu ce qui fait la richesse du district du Gros-de-Vaud, les produits de son terroir. La destinée du LEB démarre en 1873, d’abord entre Lausanne et Cheseaux (rapidement prolongé jusqu’à Echallens), puis jusqu’à Bercher suite à la fusion avec le Central Vaudois (cf. Connexions n° 4, septembre 2014). La mise en service de ce chemin de fer préoccupe déjà les habitants de l’avenue d’Echallens: les diaconesses de l’Hospice de l’enfance s’alarment, par exemple, du danger que représente le train: impossible désormais de pouvoir promener les petits malades sur des chars, comme elles le faisaient précédemment (L’Estafette du 04.07.1874).

Un véritable RER

De ce qu’il failli être à l’origine – véhicule à trois roues brinquebalant de part et d’autre d’un monorail (type Larmanjat) –, le LEB garda longtemps le sobriquet «la brouette». Le petit parc jouxtant son ancien terminus, à

Chauderon, témoigne de ce passé.

Aujourd’hui, comme un serpent qui s’étire hors de sa peau, le LEB opère une mue historique. En confiant sa gestion opérationnelle aux tl en décembre 2013, le Conseil d’Etat a doté l’entreprise LEB de moyens efficaces et dimensionnés pour accompagner un développement inédit. Vous découvrirez, ci-contre, les nombreux chantiers qui ponctuent le tracé d’une ligne se profilant comme un véritable RER. D’ici à 2020, 300 millions de francs seront investis. Objectifs: renforcer la sécurité, fiabiliser l’horaire, augmenter la capacité, améliorer le confort et le service aux clients. Le LEB, trait d’union entre un district en plein boom démographique et sa capitale cantonale, reste aussi, dans le sens inverse, le moyen efficace d’embrasser une nature sublime, pour un bol d’air, à pied ou à vélo, à travers champs. ❚ Renouvellement de la flotte dès 2017 Afin de poursuivre le renouvellement de la flotte entamé en 2010 grâce à l’acquisition de six rames modernes (RBe 4/8), quatre nouvelles rames du même type viendront remplacer en 2017 les vieux trains de 1965 et permettre l’introduction de la cadence 15’ jusqu’à Echallens en décembre 2017.

2015 Borne d’information aux voyageurs à Cheseaux En mars, une première borne d’information en gare de Cheseaux a permis de diffuser le passage des trains et les informations de perturbations.

D’ici à décembre, d’autres bornes du même type seront installées dans les gares terminus et gares de croisement.

Autre nouveauté, l’horaire théorique du LEB a été intégré à l’application mobile tl_live. Un collaborateur affecté principalement à l’information aux voyageurs permet de diffuser de manière plus réactive les messages en cas de perturbations.

2016 sous-station de Vernand-Camarès La sous-station remplacée verra sa puissance électrique doubler.

Cette mise en service permettra de subvenir aux besoins liés au pic de trafic lors des heures de pointe.

2015 Un viaduc à Cery-Fleur-de-Lys Neuf secondes gagnées à chaque passage!

Un gain en termes de temps de parcours qui s’ajoute à d’autres avantages immédiats directement liés à la suppression du passage à niveau de Cery-Fleur-de-Lys. Ce projet, à la fois ferroviaire et routier, conduit avec le canton, la Confédération et la Ville de Prilly, prévoit la création d’un viaduc en cours de construction.

Le tracé des trains sera donc modifié, de même que le tracé de la route cantonale, qui se connectera avec le chemin de la Fleur-de-Lys grâce à une route de raccordement passant sous le pont ferroviaire.

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T R A IT BERCHER FEY SUGNENS GRÉSALEY SUR ROCHE

ÉCHALLENS

D ’ U NION 2016 REMPLACEMENT DES VOIES ET DE LA LIGNE DE CONTACT 1,7 km de voies seront remplacées entre les deux localités. Cette réfection garantira des vitesses un peu plus élevées et un meilleur confort pour les clients grâce à la pose de 1,7 km de rails de nouvelle génération.

Horizon 2018 installations de sécurité L’ensemble des installations de sécurité sera intégralement changé, permettant aux opérateurs basés au centre de gestion du trafic à Echallens de pouvoir conduire et gérer l’exploitation des trains sur tout le tracé. Pour rappel, la gestion des trains se fait encore manuellement entre Cheseaux et Bercher.

ASSENS ÉTAGNIÈRES LES RIPES

CHESEAUX BEL-AIR VERNAND-CAMARÈS ROMANEL LE LUSSEX JOUXTENS-MÉZERY CERY-FLEUR-DE-LYS

Photo: vanina moreillon • Illustration: CHAB3 / Fotolia

PRILLY-CHASSEUR UNION-PRILLY MONTÉTAN

LAUSANNECHAUDERON

LAUSANNEFLON

Horizon 2018 Cadence au quart d’heure Entre Échallens et Cheseaux L’introduction de la cadence au quart d’heure entre Cheseaux et Echallens permettra de garantir les capacités de transport nécessaires à l’augmentation de la population le long du LEB.

En 2014, le district du Grosde-Vaud a connu la plus forte augmentation démographique du canton de Vaud. L’augmentation des voyageurs sur le LEB a été de 7,5% par rapport à 2013, représentant 3,3 millions de voyageurs en 2014.

La fréquentation sur le LEB a connu une hausse de 53% en dix ans.

2016 Double voie Entre Étagnières et Cheseaux Afin d’introduire la cadence au quart d’heure entre Echallens et Cheseaux, un grand chantier s’ouvrira dès 2016. Il consistera en la création d’une double voie sur 900 m, ce qui permettra aux trains de pouvoir se croiser sans s’arrêter (croisements volants).

La halte actuelle des Ripes sera déplacée et le passage à niveau supprimé. L’accès à la zone industrielle jouxtant la voie se fera par l’arrière de la parcelle.

2017 Réaménagement au Lussex La nouvelle halte du Lussex s’inscrit dans un projet important de réaménagement de la circulation routière prévu dans le cadre du Schéma directeur du Nord lausannois. Le passage à niveau du LEB sera supprimé, ce qui simplifiera la circulation des trains dans le secteur.

2015-2020 Tunnel entre Union-Prilly et Lausanne-Chauderon L’avant-projet de tunnel de plus de 1 km de longueur sous l’avenue d’Echallens a été élaboré en étroite collaboration entre le canton, l’exploitant et la Ville de Lausanne.

Il a été déposé à l’Office fédéral des transports fin 2014 en vue de son intégration dans la convention de prestation 2017-2020. La procédure d’approbation des plans (PAP) définitive sera déposée à l’OFT en octobre prochain.

Depuis toujours, l’avenue d’Echallens est un point noir de la ligne LEB. Les trains y côtoient les autres usagers du domaine public et cette cohabitation, souvent douloureuse, pose des problèmes de sécurité. La mise en souterrain entre Union-Prilly et LausanneChauderon assurera la sécurité sur cet axe et préservera les possibilités de développement de l’offre.

le magazine des TL

T R A IT

D ’ U NION

Des idées de sorties autour du LEB

Des blés, de l’air et du Talent !

Évén à mettr ements e à l’ag enda ➜ 38e Com ptoir rég io nal d’Ech Le rend a pour le c ez-vous essentie llens ommerc l e e t l’ artisana du G t Du 4 au 8 ros-de-Vaud. novembre www.com , Echalle ns ptoir-ech allens.ch ➜ Croc’th e Roc Du 23 au k Festival 2015 Etagnière 24 octobre s, sa www.cro lle de l’Etang ctherock .ch

Le Gros-de-Vaud, ses villages, ses cours d’eau et ses étendues agricoles sont autant d’appels à la balade. En embarquant dans le LEB, puis à pied ou à vélo, partez à sa découverte.

Le plateau à bicyclette

Les courbes du plateau vaudois se laissent facilement parcourir à vélo. Huit itinéraires (degré de difficulté variable) de 17 à 103 km sont balisés pour vous. ➜ Carte téléchargeable sur www.leb.ch Moyennant un billet valable pour votre vélo, son transport est possible dans tous les trains de la ligne du LEB, mais n’est pas recommandé aux heures de pointe. Se renseigner à l’avance.

A noter que quelques vélos sont à disposition à la gare d’Echallens.

Location gratuite, moyennant une caution de CHF 20.–.

Renseignements: Tél. 021 886 20 15.

L’incontournable Chemin des Blés

Entre Echallens, Chavannes-le-Chêne et GrangeMarnand, une vaste boucle d’une centaine de kilomètres se parcourt au fil des saisons, traversant une quarantaine de villages. Ce parcours permet une approche didactique grâce à ses neuf sites thématiques qui «racontent le paysage» – son histoire, l’eau qui le nourrit, les sols qui le forment, la flore et la faune qu’il héberge, l’agriculture, l’architecture rurale et les chemins qui le façonnent. Quelques circuits spécifiques pour les mordus de roller sont aussi proposés.

Le Chemin des Blés est animé par l’association de même nom, qui propose, outre une carte à télécharger, un florilège d’infos pratiques et d’adresses où goûter les produits du terroir. ➜ www.chemin-des-bles.ch (ponctué par des greniers séculaires) Visite, elle aussi incontournable: celle de la Maison du blé et du pain, musée artisanal, à Echallens. Expos, activités et restauration!

De l’air et du Talent

La balade est superbe: 10 km de promenade facile et balisée en forêt le long du Talent. Le cours d’eau prend sa source dans les bois du Jorat pour confluer finalement avec l’Orbe et donner naissance à la Thièle. Cette dernière se jetant dans l’Aar et l’Aar dans le Rhin, il y a forcément un peu de Talent dans la mer du Nord!

Pour se connecter à l’itinéraire en transports publics, deux possibilités: en LEB jusqu’à Echallens (la balade commence à dix minutes de la gare, au niveau de la place du Pont) ou à l’autre extrémité du parcours, à Cugy, que vous rejoignez en empruntant la ligne tl 60. L’option Taxibus (zone 956) permet aussi une desserte sur appel pour la zone de Montheron, afin de visiter la très belle abbaye. ➜ Brochure à télécharger sur www.echallens-tourisme.ch ➜ www.t-l.ch/images/pdf/plan/plan-taxibus-Montheron.pdf

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B ON S

P L ANS

DE

S A I S ON

Un automne… en pleine forme!

Après la période estivale, notre peau affiche un hâle lumineux et nos batteries sont rechargées à bloc!

Pour prolonger les bienfaits de l’été, quelques conseils pour prendre soin de soi en douceur tout en découvrant sa ville autrement. textes: Adeline vanoverbeke

S’offrir des moments de repos Les journées raccourcissent et, chez certains, cela peut se traduire par un petit coup de mou! La solution: profiter de chaque moment de tranquillité pour lever un peu le pied, se coucher plus tôt, bref s’accorder un peu de détente. Une sieste, une balade au calme ou un moment tranquille avec ses proches font aussi très bien l’affaire. Une autre idée? Une flânerie insolite conçue par le «city-trotter» Pierre Corajoud, qui propose une balade de banc en banc dans Lausanne, propice au repos et à la contemplation.

A retrouver sur le site de la ville www.lausanne.ch, en tapant «Balade de bancs en bancs» dans la fonction «Rechercher», ou au guichet des bureaux Info cité (place de la Palud 2 et place Chauderon 7A)

Faire le plein de vitamines Pour avoir bonne mine tout l’automne, rien de tel que les fruits et légumes de saison, sous toutes leurs formes. Yummy K, un bar à jus qui a ouvert au milieu de l’été, propose des cocktails savoureux. «L’automne offre de nombreux fruits qui permettent de faire le plein de vitamine C, d’oligoéléments, de minéraux et d’antioxydants, tels la pomme, la poire et le raisin. Nous travaillons le fruit pur, sans additifs ni conservateurs, et devant le client.

Et nous réfléchissons à des jus chauds à base de miel, de gingembre, de thym, idéal pour renforcer les défenses naturelles…» ,expliquent, enthousiastes, Aïssame Chebbi, cofondateur, et Mario Ruscitto, spécialiste ès jus. Au Luncheonette Café, une adresse désormais bien connue des Lausannois, on rivalise de créativité pour valoriser les produits locaux, frais et de saison dans des recettes équilibrées, préparées à la minute. «Pour l’automne, on a imaginé un smoothie jus de pomme bio, épinard et spiruline et, côté salé, une salade de lentilles, betteraves et carottes cuites, endives et noix de pécan», dévoile le fondateur de l’enseigne, Sébastien Cadoux.

Fruits et légumes de saison vont devenir nos alliés santé ces prochaines semaines!

Yummy K Rue Caroline 3 • 1003 Lausanne et sur Facebook Arrêt Bessières Arrêt Bessières

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Luncheonette Café Rue Grand-Saint-Jean 5 • 1003 Lausanne www.luncheonette.ch Arrêt Lausanne Flon

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Profiter de l’été indien L’été indien offre de belles journées aussi, qui nous permettent d’engranger davantage de vitamine D! A nous les jolies terrasses (voir Connexions n°7), les flâneries dans les jardins et les balades le long du lac.

On découvre ou redécouvre le Jardin botanique, on lézarde sur les plaines en pente douce du parc du Denantou ou on profite de l’ombre des tilleuls du parc de Valency…

Rester en mouvement On a la pêche, et on la garde! Pour cela, on multiplie les occasions de bouger et on teste par exemple l’Urban Training. Gilles Saudan, coach pour les séances proposées à Lausanne, en explique le principe: «L’Urban Training permet de pratiquer une activité physique en groupe et en extérieur, axée sur l’échange et le plaisir, plutôt que sur les performances. Par tous les temps, on parcourt la ville et on utilise le mobilier urbain pour des exercices qui peuvent être adaptés à tous les niveaux.» Encadrées par des coachs professionnels, les séances sont ouvertes à tous et gratuites, grâce au soutien de la Ville de Lausanne et d’entreprises partenaires (les Pharmacies Benu, la Suva et SportXX).

Inscription sur www.urbain-training.ch

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INCONTO U R N A B L E S

Photos: © 2014 nicolas lieber / La nuit des musées, pierre vogel, © Paco Gómez / NOPHOTO, © Aude Haenni et dr

Une nuit de surprises dans les musées

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endez-vous incontournable de la vie culturelle lausannoise, la Nuit des musées donne rendezvous à tous les curieux pour une nuit de découvertes.Au fil d’une thématique ou d’une ligne de bus, petits et grands explorent la ville par ses musées et la surprise n’est jamais loin!

Parmi les nombreuses propositions, toutes plus alléchantes les unes que les autres, le plus petit musée de la ville, le Musée de l’immigration, proposera des ateliers mandala, la Fondation de l’Hermitage ouvrira sa guinguette dès 21h, tandis que les Musée et Jardin botaniques offriront des projections

Le Billet «Nuit des musées 2015» donne accès…

• aux 23 musées de Lausanne et Pully • à la Radio Party, la soirée festive de la Nuit des musées (dans la limite des places disponibles) • aux lignes spéciales de bus tl • au prêt de vélos de PubliBike • aux offres spéciales dans les parkings gérés par PMS SA

sur les arbres. Quant aux plus jeunes, ils découvriront avec plaisir le CriOdrôme du Musée olympique et

se passionneront pour le travail du taxidermiste du Musée cantonal de zoologie. De quoi combler tous les goûts et toutes les envies! ❚ À VOIR La Nuit des musées (Lausanne-Pully) Le 26 septembre 2015 de 14 h à 2 h Informations et programme sur le site www.lanuitdesmusees.ch S’Y RENDRE Les musées peuvent être rejoints en bus tl.

Des navettes spéciales sont mises en place pour l’occasion; elles circulent sur quatre boucles qui relient l’ensemble des lieux d’exposition.

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Renens

au rythme de la course à pied

P

our sa 9e édition, la Course de Renens change de nom: la 1020 Run fait son entrée dans le planning des coureurs, avec le même esprit sportif et la même convivialité! La compétition, qui compte parmi les épreuves du Trophée lausannois, s’adresse aux amateurs de course à pied de tout niveau et de tout âge, et peut même se faire en famille, grâce aux 24 catégories proposées et aux différents circuits.

L’ambiance festive de 1020 Run est assurée par les jeux gonflables, les activités gratuites et un vélo à barbe à papa, entre autres réjouissances. Et parce que le sport, c’est aussi des valeurs qui se partagent, un quart des frais d’inscription à la compétition seront reversés à l’association Terre des hommes, qui permet à des enfants du tiers monde de venir se faire soigner en Suisse. A vos baskets! ❚

COURIR 1020 Run • Site de Verdeaux, Renens Le 26 septembre 2015 Inscriptions en ligne sur le site: www.renens.ch/1020run et sur place dès 10 h

S’Y RENDRE Arrêt Renens-Gare Arrêt Renens-4 Avril

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Metropop fête ses 15 ans !

A l’origine, il y a une salle mythique de la scène lausannoise, le Métropole. Connue et reconnue par les professionnels pour son acoustique, elle l’est aussi du grand public pour sa programmation de qualité. Elle réouvre ses portes le 1er octobre prochain et prépare avec le plus grand soin son rendez-vous annuel, le Metropop.

Pour sa quinzième édition, le festival propose trois soirées aux couleurs musicales différentes: une première soirée reggae avec la star internationale Alpha Blondie, une deuxième soirée qui vibrera aux sons pop-rock (avec notamment Calexico), avant que le festival s’achève en beauté avec une soirée électro. A cette occasion, le groupe Archive présentera son nouvel album, Restriction. A vos agendas… ce serait dommage de se priver de ces plaisirs sonores! À ÉCOUTER Metropop Festival Salle Métropole • Lausanne Les 5, 6 et 7 novembre 2015 Informations et programme sur le site www.metropop.ch

Concours du film de poche sur l’Ouest lausannois L’Ouest lausannois, c’est quoi pour vous?

Acteur incontournable de la région, l’Université de Lausanne (UNIL) vous invite à partager votre vision personnelle d’un district en pleine mutation. L’idée est simple: raconter l’Ouest lausannois en 80 secondes à l’aide d’un appareil mobile. Les meilleurs films de poche seront primés par un jury composé de professionnels reconnus, comme le cinéaste Lionel Baier et le directeur de la Cinémathèque suisse, Frédéric Maire, et de personnalités issues des communes de l’Ouest lausannois. Nul besoin toutefois de s’appeler Spielberg ou Tim Burton pour participer: il s’agit d’un concours amateur ouvert à tous. Le délai de participation est fixé au 31 octobre.

Toutes les infos sur: www.filmdepoche.ch

S’Y RENDRE

1I2I4I6I7I8I 9 I 16 I 17 Arrêt Bel-Air

Pour tous vos itinéraires, téléchargez l’application mobile gratuite tl live

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CO R P S

DE

M É TI E R

24 heures DE DAVID JOYE Intervenant terrain sécurité qualité (ITSQ)

Ils sont présents tous les jours dans les stations et les rames du m2 à Lausanne et sont garants du bon fonctionnement du matériel, des infrastructures et des équipements.

David nous présente son quotidien.

4 h 08 Au garage-atelier de Vennes. La ville dort encore. David arrive au garage-atelier du m2.

C’est le moment de partager un café avec ses collègues avant de partir sur le terrain.

texte ET PHOTOS: VANINA MOREILLON

4 h 32 Ouchy. Accès à la rame ouvreuse. A l’arrivée à Ouchy, levée de rideau sur la première prise en main des rames.

carte d’identité nom

Prénom

âge

Joye

David

30 ans Suisse

nationalité

travaille pour les TL depuis

2011

4 h 58 Entre Ouchy et Vennes. David se met aux commandes et conduit la rame jusqu’à Vennes pour s’assurer que tout est en ordre sur la voie.

18 19

CO R P S

DE

M É TI E R

7 h 26 La Sallaz. Pour s’assurer que les retournements des rames se passent exactement comme il se doit, David contrôle ces dernières une à une afin d’éviter tout problème, notamment aux heures de pointe.

10 h 06 Avec un client. Dans la matinée et tout au long du parcours, David est amené à renseigner les voyageurs. Ici, il informe un usager des différentes possibilités de titre de transport.

11 h 12 Dans une sous-station. Suite à un appel du poste de commande (PC), David applique la procédure sécuritaire afin de résoudre un incident qu’on lui a signalé.

11 h 31 Contrôle des stations. Les stations sont visitées une à une et tous les équipements sont contrôlés chaque jour afin que tout soit opérationnel. Ici, David procède au contrôle du téléphone à la station CHUV.

11 h 55 Transmission d’information. Le moment de se passer le relais entre collègues après avoir fait un point de situation.

17 h 22 Brassage de la bière. De retour chez lui, ce passionné nous emmène dans son «laboratoire», où il concocte une bière artisanale.

Brune, blonde, aux épices ou aux fruits, il teste et élabore de nouvelles recettes en permanence.

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T R OI S

A RRÊTS

Guillaume Raineix chef du restaurant eligo

Après un passage remarqué à la tête de la cuisine d’Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage Palace, le chef étoilé Guillaume Raineix s’est lancé il y a quelques mois dans une nouvelle aventure en ouvrant un restaurant raffiné et élégant, Eligo, au cœur du quartier du Rôtillon.

O L’envie comme moteur texte: ADELINE VANOVERBEKE • Photos: vanina moreillon

riginaire du Limousin, Guillaume Raineix est arrivé à Lausanne en mars 2009, pour représenter Anne-Sophie Pic dans son nouveau restaurant à Ouchy. Un passage remarqué, récompensé par deux étoiles au guide Michelin. En 2012, dans le réseau de parents des amis de crèche de sa fille, il rencontre Gabriele, et c’est une nouvelle aventure qui s’amorce à Lausanne, faite de rencontres et d’amitié. «Assez vite, on a parlé de créer quelque chose ensemble.

Gaby vient du théâtre et de la mise en scène, un milieu différent donc, mais cela ne m’a jamais dérangé. Ce qui compte, c’est l’envie!» Guillaume Raineix ressent à cette époque le besoin de s’investir dans de nouveaux projets et, s’il n’avait jamais envisagé auparavant d’ouvrir son propre restaurant, il se laisse séduire par l’idée grâce à la rencontre avec ceux qui sont aujourd’hui ces associés. Ils sont désormais quatre dans l’aventure d’Eligo, un restaurant bistronomique qui a ouvert ses portes à la toute fin de 2014 et séduit déjà par ses propositions raffinées et généreuses, dans un cadre contemporain à l’élégance soignée au cœur du quartier du Rôtillon. «C’est un nouveau défi, car je ne suis plus seulement chef de cuisine, mais chef d’entreprise. Mais cet endroit correspond à l’envie que j’avais de revenir à quelque chose de plus simple, de faire une cuisine que j’aime manger, que j’aime faire à ma famille et à mes amis.»

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Arrêt BEAU-rivage

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Arrêt bessières

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Arrêt pierre-viret

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«Là où tout a commencé»

«Un quartier que j’ai plaisir à découvrir»

«Une enclave de calme au cœur de la ville»

«Quand je suis arrivé à Lausanne, je n’étais jamais venu en Suisse, et le Beau-Rivage Palace est ce que j’ai découvert en premier de la ville en descendant du bus. C’est un lieu où j’ai passé cinq ans et demi de ma vie, où je me suis beaucoup investi. J’aime beaucoup le quartier: Ouchy est presque un village dans la ville. Ma femme, notre fille et moi-même y avons vécu quelques années et, le week-end, sans avoir besoin d’aller très loin, nous appréciions de nous balader au bord du lac, de boire un verre en terrasse, de faire du pédalo… Ce lieu est devenu un symbole pour moi: c’est de là que tout est parti. A l’époque, jamais je n’aurais pensé rester aussi longtemps en Suisse! Mais j’ai vite senti que ma femme et ma fille étaient heureuses ici, et c’est quelque chose qui m’importe beaucoup. L’aventure continue donc!»

«Bessières, c’est la nouvelle étape!

J’aurais aussi pu dire Rôtillon, car le restaurant Eligo se trouve à proximité de ces deux points de repère. Mais je mentionne plus volontiers Bessières, où je prends le bus qui me ramène chez moi. Ce quartier, j’ai appris à le connaître: quand j’habitais à Ouchy, je venais peu dans le centre-ville, alors qu’aujourd’hui, une grande part de ma vie se passe ici, avec le restaurant et le marché, où je trouve les produits de saison que j’aime mettre à l’honneur.

Ce quartier a une âme particulière, sans doute grâce aux traces qu’il a su conserver de l’activité des tanneurs.

Quand on se balade dans les ruelles, on a parfois l’impression d’être à une autre époque. L’atmosphère est laborieuse, des artisans travaillent encore le cuir de façon traditionnelle, comme ce jeune cordonnier qui s’est installé récemment…»

«J’ai choisi l’arrêt Cité, parce que j’aime ce quartier, tout simplement, que j’associe plus aux temps de loisir.

C’est un endroit de la ville où j’aime me balader, seul ou en famille.

J’apprécie le côté historique et préservé du quartier, qui est à la fois urbain et calme. Il me rappelle aussi certains arrondissements parisiens où j’allais me promener quand je travaillais là-bas.

Et puis la vue depuis la Cathédrale est magnifique! On surplombe la ville et on peut profiter d’un panorama unique sur le lac et les Alpes. Il m’arrive aussi d’aller assister avec ma fille à un spectacle au Petit Théâtre, qui est juste à côté.» ❚

Eligo Rue du Flon 8 • 1003 Lausanne Tél. 021 320 00 03 www.eligo-restaurant.ch

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CA RTE

B L A NC H E

Stefan Meyer

Photo: alex kangangi

TEXTEs ET PHOTOS: STEFAN MEYER

Stefan Meyer est un jeune photographe biennois talentueux et créatif. Après un tour du monde, il ouvre une galerie-studio de graphisme et création web avec un ami, Meyer&Kangangi, et, pour satisfaire ses envies de témoigner du quotidien, il lance en janvier 2015 un blog, qui fait de plus en plus parler de lui en Romandie. Ce blog, A Portrait a Day, est en fait un défi: celui de poster chaque jour le portrait d’une personne rencontrée au hasard de ses pérégrinations, et raconter son histoire… Parce que ce projet est une formidable ode à la vie et à la spontanéité, Connexions lui a demandé de faire les portraits de trois usagers des tl. ❚ ADELINE VANOVERBEKE www.stefan-meyer.ch • stefanmeyerch.tumblr.com

Pierrette

E

60 ans / Lausannoise / Grand-maman comblée

lle se tient à l’arrêt de bus du Flon en compagnie d’une petite princesse tout de rose vêtue. Elle, c’est Pierrette. Originaire de Normandie, elle s’est installée à Lausanne à ses 13 ans. «C’était juste avant les grandes manifs de Mai 68. Mon père ne trouvait plus de travail en France et nous avions de la famille ici», m’explique-t-elle. Après sa scolarité, elle a trouvé du travail dans l’horlogerie. Les années ont passé, elle a rencontré son mari et ils ont eu deux enfants, puis sept petits-enfants. Elle a cessé de travailler à la naissance de ses enfants pour se consacrer entièrement à leur bonheur.

Aujourd’hui, elle s’occupe des petits-enfants quand ils ne sont pas à l’école.

Mais la retraite, c’est pour bientôt: «Dans une année, le plus jeune sera assez grand pour se débrouiller seul. Je ne les maternerai plus qu’en vacances», me dit-elle en souriant.

Sa vie lui plaît et elle s’oblige à relativiser. «Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions. Et lorsqu’il n’y a pas de solution, il faut l’accepter», estime-t-elle.

Pierrette est usagère des tl depuis un peu plus de quatre ans et n’utilise aucun autre moyen de transport. «Je n’ai même pas le permis», précise-t-elle.

«C’est probablement mieux pour les autres automobilistes!» ajoute-t-elle en riant.

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CA RT E

B L A NC H E

G

eeti — c’est son prénom — se déplace en m2 en direction des Croisettes lorsque je l’aperçois. Elle est née en Inde, près de Mumbai. Orpheline, elle a vécu ses deux premières années dans un orphelinat, avant d’être adoptée.

La loi lui interdit de se renseigner sur ses parents biologiques avant qu’elle ait atteint la majorité. Pour l’instant, elle ne sait donc rien de son passé et, jusqu’à présent, elle n’a pas ressenti le besoin de savoir. Son enfance a néanmoins laissé des traces, avec lesquelles elle a appris à avancer.

Elle rêve de devenir photographe de concerts. Elle prend également des cours de piano auprès du pianiste de Bastian Baker. Ce lien lui a permis de prendre ce dernier en photo lors de concerts. Son prochain projet est de s’inscrire à l’école de photo de Vevey.

Elle est une utilisatrice très satisfaite du métro, qu’elle prend tous les jours.

«Parfois, je fais même des tours avec; j’adore ça!» conclut-elle en riant.

Geeti

17 ans / Savigny / Photographe en devenir

S

Stéphane

28 ans / Lausannois / Menuisier-ébéniste enthousiaste

téphane grimpe d’un pas décidé les escaliers qui remontent des couloirs du m1 lorsque je le croise. Il a l’air heureux. Ce sont les vacances scolaires et il est en route pour retrouver sa femme et sa fille à la piscine. Il sort du fitness. Son nom est Stéphane et il a grandi près d’Avignon, en France. Il est arrivé à Lausanne à 10 ans et y a fait sa scolarité, puis un apprentissage de menuisier-ébéniste, pour suivre les traces de son frère.

«Le bois, c’est vivant, c’est naturel, c’est le plaisir de la vie; c’est quelque chose de beau», résume-t-il. Il aime beaucoup son métier. Je lui demande quel est son rêve: «Je vis au jour le jour et n’ai donc pas vraiment de rêve», me répond-il. Avant d’ajouter en riant: «Je ne refuserais évidemment pas de vivre sur une plage avec ma femme et ma fille!» Il me décrit la naissance de cette dernière comme un moment magnifique et magique, la plus belle chose qui lui soit arrivée.

Cela fait dix-sept ans qu’il se déplace avec les tl. «C’est vraiment pratique pour se balader à Lausanne, parce qu’en voiture, ce n’est pas évident de trouver à se parquer», précise-t-il.

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P E TIT E S

Rejoigneznous!

A NNONC E S Domaine ferroviaire

2 chargés de mission Installations de sécurité (h/f) Votre mission: En qualité de chargé de mission Systèmes ferroviaires LEB et m1, vous assurez les études, le suivi opérationnel ainsi que la mise en œuvre des projets partiels relatifs aux installations électriques ferroviaires (installations de sécurité, sous-stations électriques et équipements électrotechniques). A ce titre, vous êtes notamment en charge des projets IS du LEB sur le site d’Echallens et vous assurez les analyses terrain des installations existantes et le suivi opérationnel des chantiers. Vous participez également aux projets transverses et pluridisciplinaires impliquant des compétences en électricité et réalisez les études techniques, calculs et dimensionnements d’équipements demandés par les différents partenaires internes.

En qualité de chargé de mission Système ferroviaire m2, vous participez aux études ainsi qu’à la mise en œuvre des projets partiels relatifs aux installations de sécurité (technologies informatisées: CBTC ou ETCS). A ce titre, vous réalisez les analyses techniques, assurez le suivi opérationnel des chantiers. Fait également partie de vos responsabilités, le suivi des installations existantes: assistance technique des opérationnels, suivi de fiabilité, études techniques spécifiques et validation des évolutions documentaires.

Dans le cadre du fort développement de notre réseau, afin de renforcer nos équipes d’ingénierie pour les projets des systèmes ferroviaires m1, m2 et LEB et les projets d’infrastructures, nous mettons au concours 5 postes dans le domaine Ingénierie ferroviaire et génie civil.

1 chef de projet ferroviaire (h/f) Votre mission: En qualité de chef de projet Système m2 et CGT, vous gérez et coordonnez la mise en œuvre des projets ferroviaires de l’étude préliminaire à la réalisation et assurez le suivi des installations existantes, tant au niveau technique que financier, dans le respect des délais et des critères de qualité définis. Vous êtes notamment en charge des projets relatifs au Centre de gestion du trafic (CGT) et vous assurez, à ce titre, une parfaite intégration des besoins des utilisateurs auprès des domaines ingénierie et informatique.

1 responsable Bâtiments et équipements techniques (h/f)

1 ingénieur projet généraliste (h/f)

Votre mission: Appuyé par une petite équipe, vous assurez la gestion des projets de construction, de renouvellement, d’extension et d’amélioration des équipements et infrastructures de l’entreprise et veillez à l’optimisation de leur cycle de vie.

Votre mission: Vous apportez un soutien technique aux chefs de projet ferroviaire dans la conduite des projets relatifs aux systèmes ferroviaires (m1, m2, LEB). A ce titre, vous assurez les analyses, les études techniques ainsi que le suivi opérationnel des chantiers.

DÉLAI DE POSTULATION: 24 SEPTEMBRE 2015

DÉLAI DE POSTULATION: 24 SEPTEMBRE 2015

Détail des modalités de postulation et exigences requises disponible sur

www.t-l.ch/emploi

Photos: TL • Illustration: Yoshi5 / Fotolia

domaine infrastructures et bâtiments

C’est sûr, on ne vous fera pas marcher !

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