EQUIN NORMAND - October- November 2015

MAGAZINE DES SPORTS EQUESTRES ET DES COURSES

BI MEST RIEL GR ATUI T

N OV E M B R E - DÉ C E M B R E 2 0 1 5 n° 88

PHOTO DE COUVERTURE : Renaud VINCK, Franck NIVARD (Vulcain), Roger-Yves BOST (Sunshine du Phare), Dumbo des Biches

SSommaire 4 7 10 13 14 15 20 24 27 30 32 33 37 38 41

GRAND NATIONAL DU TROT ARGENTAN

CONCOURS D’ATTELAGE ST LÔ

COURSES

est un magazine édité par la Société EDAS Chemin du Poirier - 14220 Hamars SARL EDAS - RCS de Caen 497 704 460 N° de gestion 2007 B 343 Capital de 5 000 € Directeur de la publication Rédacteur en chef : Michel GALLET

CHERBOURG

mgallet.edas@gmail.com

CONCOURS RÉGIONAL DES POULINIÈRES

Auteur - Photographe :

CABOURG

ENDURANCE ST LÔ

GRANDE SEMAINE FONTAINEBLEAU

PRIX ANJOU-MAINE LAVAL

MATTHIEU LE CONNÉTABLE PRO 1 ELITE MANCHE ST JAMES

Jean, Eugène BOUGIE Mobile 06 27 22 96 25 j.bougie@wanadoo.fr Charlotte MEURY - BOUGIE

Assistante Communication : Céline BELLONI Mobile 06 28 98 57 96 cbelloni.edas@gmail.com

Réalisation graphique : Agence EDAS 17 rue Mélingue - 14000 CAEN Mobile 06 28 98 57 96 Impression : CORLET Imprimeur 14110 - Condé-sur-Noireau www.corlet.fr

COURSES 140 ANS VIRE

CONCOURS RÉGIONAL DES 3 ANS ST LÔ

Tél. : 02 31 59 53 00 ISSN > 221-E Dépôt légal à parution.

Ne pas jeter sur la voie publique.

Equin Normand est une marque déposée auprès de l’INPI sous le N° national

L’ÉLEVAGE DU THEIL

07/3527302.

GRAND PRIX DE LA VILLE

Toute reproduction, même partielle, des textes, photos et illustrations est interdite.

La revue Equin Normand n’est pas responsable des textes, dessins, photos, cartes de situation et illustrations, qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leur auteur.

CAEN

CONCOURS PRO 2

ST HILAIRE DU HARCOUËT

MEETING D’AUTOMNE ST LÔ

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ARGENTAN-Grand National

du Trot

David Thomain - Tabriz du Gite sans scrupules

S

i en rendant 50 mètres à 2925m, les deux élèves de Jean-Michel Bazire, Vinci de l’Abbaye et Tornade du Digeon ne semblaient pas disposer de premières chances, il en était tout autrement du troisième cheval du crack jockey Val Royal. Déjà vainqueur de deux épreuves, le fils de Capriccio était le grand favori. Il sera distancé pour allures irrégulières au moment où il se mêlait à la lutte finale.

Un combat mené dès la mise en jambes passée par Un Diamant d’Amour aux ordres d’Eric Raffin et Tabriz du Gite sous le contrôle de David Thomain. Le driver manchois résistait d’abord à l’attaque d’Un Diamant d’Amour pour ensuite imposer sa loi. Pour finir, l’extrême outsider Taormina d’Em à 103 contre 1 permettait à Antoine Trihollet de monter sur le podium.

Franck Nivard, vainqueur de l’édition précédente voilà 6 ans, se classait 4ème en ayant tout tenté avec Sérénade. Tony le Beller qui avait montré beaucoup d’entrain ne pouvait faire mieux que 5ème au sulky d’Ultra Daidou.

Tabriz du Gite est un produit de la casaque Lelièvre au Luart dans la Sarthe. Il s’agit d’un étalon de 8 ans par Ganymède. En mai, à deux reprises, sur le mile de Solvalla en Suède il se classait deuxième et troisième, cela après une autre troisième place dans le GP de Vichy. Des progrès qu’il confirmait sur l’hippodrome ornais. (Photo Thierry Canteux)

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Le prix des provinces servait de support à la 10ème épreuve du GNT des amateurs.

Mickael-Gilles Lemarchand très facilement Employé à l’entretien des pistes de l’hippodrome de la Prairie à Caen, ce jeune père de famille s’est très récemment mis au sulky, et ce d’emblée avec de brillants résultats. A Vire, début septembre, toujours sous les couleurs de l’écurie Danover, il s’imposait facilement. Là, c’est aussi avec une grande aisance qu’il a disposé de ses 15 autres adversaires. Il drivait Renor du Passage un hongre de 8 ans par Gazouillis... Jean-Philippe Bazire avec Voltigeur et Julien Renault aux commandes d’Une Valse d’Avran se partagent les accessits.

Photo de famille Le Grand national du trot est, chaque année, l’occasion de rassembler toute la communauté des Présidents des sociétés qui composent la Fédération bas-normande. Ils étaient tous là sur le podium pour la photo de famille qui clôturait l’opération de promotion qui a animé toute la saison 2015.

EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

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SAINT – LÔ - Concours d’Attelage du 18 au 20 septembre

Renversant !

Renversant !

Comparé aux Pays-Bas, à l’Allemagne, voire la Belgique où il a une place identique aux autres disciplines, l’attelage n’a pas,

en France, la notoriété qui normalement lui revient. Et pourtant, il a rapporté à notre pays davantage de titres mondiaux ou européens que le saut d’obstacles ou le concours complet.

De tous les sports équestres, l’attelage est sans nul doute la discipline la plus exigeante tant dans le domaine de l’organisation que dans celui des meneurs. En effet, outre le fait que la compétition se déroule sur trois jours et si les ateliers de dressage et de maniabilité ne posent pas de contraintes insurmontables, il en est en revanche très différent de l’épreuve de marathon qui requiert une présence humaine importante à chaque obstacle ainsi que des moyens de chronométrage conséquents. Par ailleurs, en coulisses, le recueil des résultats impose une rigueur implacable. Pour les meneurs, et d’autant plus qu’il s’agit de 2 ou 4 chevaux ou poneys, les moyens de mise en oeuvre sont considérables. Pour mener à 2 chevaux, il en faut 3, pour mener à quatre : six. Une voiture est utilisée pour le dressage, une autre pour la maniabilité et le marathon, les harnais représentent un poste important sans compter bien entendu des moyens de transport en rapport.

Spectaculaire et sportif au marathon, l’attelage est artistique et délicat en dressage et en maniabilité. L’attelage de tradition, comme son nom l’indique, ramène à l’essence même de l’utilisation du cheval. A Saint-Lô dans le cadre du pôle hippique construit autour de sa perle qu’est le Haras national, en même temps que le week-end du patrimoine, le concours national d’attelage organisé à merveille par « Manche Attelage » et disputé, cerise sur le gâteau, sous un ciel bleu divin, c’était vraiment : renversant !

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Roland Richomme and « Friends », des Bretons de Plouarzel un vrai groupe de « Fest Noz »

Laetitia Leboucher rayonnante et efficace

d s e g a «Im

eu s n e m e

s» r u e n e es e t m

André François l’homme aux Arabo-Frisons

Daniel Dimer un peu Sheriff

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Aline Masson élégante et attentive

Les «

Brisou » en famille

La meneuse cantilienne, vétérinaire, possède un palma-

rès mondial éloquent. A Saint-Lô, avec Maxime Maricourt, elle représentait l’élite de l’attelage français. Son expertise de la manifestation manchoise compte : « les infrastructures sont sensationnelles. Il est un peu dommage que les carrières en herbe soient en pente. En revanche, celle en sable est exceptionnelle ». Elle poursuit : « les obstacles du marathon sont corrects, la phase de trotting est bonne mais celle de transfert, de récupération avec du macadam, n’est pas ce qu’on préfère. Mais, il y a ce qu’on souhaiterait et ce dont les organisateurs disposent. Là, ils ont fait pour le mieux d’autant qu’en mettant le marathon le dernier jour c’est plus délicat pour collationner les résultats. Organiser un concours d’attelage demande beaucoup de personnes : délégués, bénévoles. Saint-Lô a un vrai potentiel ».

A propos de ses performances, Anne-Violaine Brisou pré-

cise qu’elle menait Zerro Attack G un cheval un peu vert qu’elle a depuis 1 an « J’ai fait deux concours en début de saison. Ensuite, on l’a cadré dans ce qu’on souhaitait. Avant Saint-Lô, en août, il a repris au concours de Gruchet le Valasse. Ici le dressage était bien, à la maniabilité j’ai fait une balle bête, c’était un peu long. Au marathon, je fais trois fautes en ayant tenté des choses. L’objectif était atteint ». Chez les Brisou, on mène en famille et plus particulièrement à Saint-Lô. Timothée participait à son deuxième concours Club Elite. Il a gagné. Groomé par papa, il menait un poney Welsh de 19 ans pétri d’expérience après avoir longtemps fait partie de l’attelage à 4 de Gilles Ariat.

David Guérin vainqueur en Amateur 1 Grand Prix à 1 cheval Renaud Vinck vainqueur en Amateur Elite Grand Prix à 1 cheval EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

9

C

herbourg

L’exemple à suivre

A

vec une dizaine de réunions, essentiellement de début février à juin puis en fin de saison, et quatre manifestations prémium (PMU) l’hippodrome de Cherbourg, a été, voilà quelques années, l’un des premiers à être confronté à la baisse de fréquentation.

En 2013, sous l’impulsion de Jean-Philippe Massieu, journaliste à la Presse de la Manche, une prise de conscience a amené la Société des Courses - la doyenne en France créée en 1836, elle fêtera son 180ème anniversaire en 2016-à se saisir des moyens modernes de communication.

Cela en adéquation avec des offres particulièrement ciblées pour les groupes, les comités d’entreprise, la publication de mailings à la presse, une activité intense sur Facebook, Twitter, ont permis à l’hippodrome de La Glacerie de regagner la confiance du public. L ’an dernier et cette saison, une augmentation de fréquentation d’environ 15% est enregistrée. Il ne faut pas perdre espoir.

L’épreuve principale clôturait la journée. Indécise jusqu’aux derniers mètres la victoire était pour Fabien Dumoulin et Treize de Fab devant Urzo du Cap Vert (8) et JLC Dersoir. Le deuxième accessit était pour Olivier Boudou et Viking du Tremahou (18) qui terminaient comme un boulet.

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Final surprenant pour cette course remportée facilement par

Guillaume Martin et Camera d’Or devant Candice Visais/Philippe Deroyand (6) et Carlova, en bolide avec Jean-Etienne le Bec. Catharina Spring/Emmanuel Garnier (casaque rouge rayée noir) se classait 4ème alors que Class de Banville/Guillaume Jouve, là aux trousses du futur vainqueur cédait dans les derniers mètres.

La La course montée revenait à Balzac Gédé monté par Alexis

Grimault pour le compte de Christian Boisnard. Camille Levesque prenait, sous sa casaque et pour son propre compte, la deuxième place avec Babylone, une jument fille de Qwerty.

casaque jaune et bleu du jockey blond ne passe jamais inaperçue surtout, comme dans cette 6ème course que le driver de Saint-Broladre (35) a remporté haut la main avec Azrou Leman à la cote respectable de 36 contre 1.

A

la corde, en deuxième ligne dans le dernier virage, Cambridge, drivé par Erwin Guiblais, (bleu clair, épaulettes et toque orange) soufflait la victoire à Cyndia Volo et Stéphane Levoy (7).

Urville-Nacqueville

la

Sellerie Peyre

Paris,Genève, New-York sont plus généralement associées à la notoriété des selliers de luxe.

Urville-Nacqueville pas encore. Et pourtant !

Au centre du village, sur la route de bord de mer qui conduit de Cherbourg à Gréville-Hague, et Omo ville la Rogue, des noms qui évoquent les illustres Millet et Prévert, Sévérine Peyre, originaire d’ici, y est revenue voilà deux ans. Installée dans l’ancienne mairie, une maison de 1812, elle y exerce le métier de sellier-harnacheur.

Du Grec au cuir Jeune, elle se destinait par le biais d’études de lettres classiques à devenir prof de grec. Ce n’était semble-t-il pas sa destinée. Après quelques années « alimentaires » à la Cogema comme on disait, elle change radicalement d’orientation professionnelle.

Par ailleurs cavalière amateur, elle intègre l’école de sellerie du Haras du Pin. Parée des connaissances que lui a prodiguées son futur mari, alors maître instructeur à la noble institution, Sévérine exerce ses compétences, pendant une dizaine d’années, chez Raphael Rivard, sellier-maroquinier à Exmes, formé à la prestigieuse maison Hermès.

En 2013, soutenue par son époux Jean-Louis, Sévérine Peyre, décide de voler de ses propres ailes. Pendant un an, elle exerce sous le statut d’auto-entrepreneur.

L’an dernier, au sein d’une SARL, elle s ‘associe à Karim Souaid, propriétaire des Ecuries de Beauclerc à Feugères. En collaboration avec le gérant Claude Castex, Séverine Peyre soutient quelques jeunes cavaliers dont Ninon Casteix, championne d’Europe poneys.

Une matière première de qualité pour du travail d’art Séverine répare mais elle fabrique. Elle fabrique du sur-mesure pour tout ce qui concerne le cheval : selle et harnachement. Pour la sellerie, les cuirs de bovins « pleine fleur » tannés avec des végétaux, proviennent du Périgord. Une selle équipée d’une sangle anatomique et de sa paire d’étrivières en veau coûte 2950€. En maroquinerie, Séverine Peyre utilise le veau, l’agneau, la chèvre et les peaux exotiques.

Une équipe qui cultive l’intelligence de la main et la transmission du savoir Séverine ne tarit pas d’éloges à propos de son mari qui la seconde... Aujourd’hui retraité, il a été enseignant et créé la formation sellerie au Haras du Pin. Cet homme possède une connaissance équestre et une culture considérable. Il a le sens du cheval dans la quasi-totalité des disciplines équestres. Gentleman-Rider, il a monté en courses, monté et travaillé en CSO, chez Paul Rident. Meneur international, il a pratiqué l’attelage à 1 poney et 1 cheval au haut niveau. Des compétences que Sévérine et Jean-louis transmettent avec enthousiasme.

Avant d’accueillir en novembre, une apprentie pour 1 an de formation dans le cadre des Compagnons du Devoir, Sévérine, assisté de Jean-Louis, forment, en alternance, une autre élève. Anais Notel, est en formation de sellier-harnacheur au Haras du Pin. Agée de 21 ans elle vient d’Annecy : « Plus jeune, j’aurais voulu être paléontologue. En réalité, j’ai fait un CAP de menuisier, puis un bac-pro d’ébéniste marqueteur ».

Séverine Peyre, l’art de la sellerie française niché coeur de la Hague.

Sellerie PEYRE

146 Rue Saint Martin 50460 URVILLE-NACQUEVILLE Tel : 06 76 41 53 42 sellerie.speyre@yahoo.fr www.selleriespeyre.fr

Cabourg - Concours Régional des poulinières - 9 septembre

O

rganisé par Cheval Normandie avec le concours de la ville de Cabourg et de l’hippodrome où il se déroule depuis longtemps, le concours régional des poulinières appartient à la tradition.

Trente-deux matrones réparties en deux catégories, les moins et les plus de 12 ans, ont défilé en compagnie de leur progéniture devant deux jurys distincts. L’un jugeait la poulinière, l’autre le poulain.

La moyenne de la note attribuée à chacun (50/50) établissait un classement qui pour la catégorie des poulinières de moins de 12 ans désignait Quenotte de l’Isle (Qredo de Pailstra) suitée d’un poulain par Malito de Rêve à Etienne Poisson de Saint-Marcouf de l’Isle dans la Manche. Dans la catégorie des plus âgées, la victoire revenait à Perle de Cheux (Trèsor de Cheux) avec un poulain mâle par Idéal de la Loge à Madame Isabelle Berzinger de Cheux dans le Calvados.

Il revenait alors au jury de décider qui de ces deux lauréates allait être couronnée Championne Suprême 2015. A l’unanimité le jury désignait Perle de Cheux et son poulain Feel Good des Matis..

Dans la catégorie des poulinières de plus de 12 ans la seconde place revient à Arnaud Bazire qui perpétue l’élevage familial en présentant Kitchénette des Prés (Orgueil du Donjon) suitée d’un mâle par Top Gun Semilly.

C

ourses en Basse-Normandie

DECEMBRE 6 décembre - ARGENTAN (61) - Trot 14 décembre - GRAIGNES (50) - Trot (Semi nocturne) 27 décembre - ARGENTAN (61) - Trot

La dernière ligne droite

2015

NOVEMBRE 8 novembre - ARGENTAN (61) - Trot 8 novembre - VIRE (14) - Trot 11 novembre - GRAIGNES (50) - Trot 15 novembre - GRAIGNES (50) - Trot 18 novembre - ARGENTAN (61) - Plat 20 novembre - GRAIGNES (50) - Trot (Semi nocturne) 22 novembre - VIRE (14) - Trot 29 novembre - ARGENTAN (61) - Trot 29 novembre - GRAIGNES (50) - Trot 30 novembre - GRAIGNES (50) - Trot (Semi nocturne) Fédération Régionale des Courses de Basse-Normandie 4, rue Ecuyères-14500 Vire Tel 02 31 68 09 04 Email : fede.bassenormandie@lescourseshippiques.com www.lescourseshippiquesbassenormandie.com

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TTI O N R A AB

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TI T NO R A AB

Saint-Lô - Course d’Endurance régionale - 23 août

Initiée voilà déjà deux ans par le centre

équestre de Lairaud mais annulée par la préfecture, l’endurance s’est invitée de nouveau à Saint-Lô.

Cela sous la houlette du Pôle Hippique avec le soutien de Jean-Pierre Allain, Hervé Lehman et Anne Thurnyssen que la discipline passionne.

Dans des conditions météo idéales, sur des parcours, de l’avis de tous les concurrents, parfaits, le tout dans une ambiance très amicale en ajoutant à cela l’efficacité de l’organisation ; il ressort qu’il faut continuer et pérenniser l’endurance à Saint-Lô.

Au plan sportif on retiendra la victoire en catégorie club Elite de la Saint-Loise Charlotte Damecourt associée au pursang Number One Son.

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Histoire

L’

lors que les Etats-Unis en terminent avec leur guerre de Sécession et que le Président Lincoln est assassiné, la France dirigée par l’Empereur Napoléon III s’allie avec Bismarck, le réunificateur de l’Allemagne pour contester l’hégémonie de l’Empire austro-hongrois. En 1865, on se presse aux opérettes d’Offenbach, on lit Victor Hugo, Baudelaire, Flaubert et George Sand.

En 1865, la France compte 38 millions d’habitants dont 70% de paysans. L’arrivée du chemin de fer dans les provinces contribuera largement à l’exode rural. Mais, dans cette seconde moitié du 19ème siècle, le cheval constitue la seule force de traction dont l’homme dispose pour les travaux agricoles, le transport et la guerre.

Le Marquis Augustin-Napoléon-Philippe de Mornay, par ailleurs petit-fils du Maréchal Soult et d’une extraction nobiliaire très ancienne, conduit une carrière politique. C’est à lui que l’on doit la création de la Société Hippique Française dont l’objectif n’est pas encore sportif mais qui tend en créant l’émulation entre les dépôts et les terroirs, à améliorer la production équine.

Le premier concours central a lieu au Palais de l’industrie en 1866. Après quelques épreuves à Nantes, Bordeaux, Lille, la SHF crée, en 1876, le premier concours hippique international.

Pendant la présidence du Baron du Teil, de 1903 à 1933, la SHF met en place un programme d’épreuves de modèle et allures, d’extérieur et de saut d’obstacles. Le sport équestre moderne se dessine avec le renouveau du mouvement olympique.

Le premier CSIO de France a lieu à Nice en 1921.

Après la guerre et la période de présidence plutôt passive de Jacques Le Clerc de Juigné, la SHF s’adapte à la percée de la force mécanique et au déclin du cheval de labeur et de remonte. Elle prend en charge toute l’organisation des concours avant de la céder à la Fédération en 1979.

Depuis, elle se consacre à sa mission fondamentale d’améliorer la qualité par la sélection et la compétition de jeunes chevaux en créant le Cycle classique et le Cycle libre, cela jusqu’à la création de la « Grande Semaine de l’Elevage » à Fontainebleau.

A la fin des années 80, le président Philippe O’Delant ouvre la maison aux socioprofessionnels. Des collèges sont constitués à cette fin : éleveurs, propriétaires, cavaliers. Parallèlement, la SHF développe et oriente sa politique pour l’ensemble des segments du marché. Aux côtés du saut d’obstacles, coeur de métier, le dressage, l’endurance, l’attelage et le concours complet s’y intègrent. Des finales nationales dédiées sont respectivement confiées à Saumur, Compiègne, Pompadour et Uzès.En 2005, Marc Damians succède à Jacques Bastin-Lavauzelle aux rênes de la SHF qui, en 2011, accède au statut de société mère du cheval et du poney de sport à l’instar du Cheval Français pour le trot et de France Galop pour le plat et l’obstacle.

En 2013, Yvon Chauvin, alors Président du stud-book selle Français devient le nouveau leader de la SHF. Avec de nouveaux défis pour la filière du cheval de sport français.

Pour nous Normands, après les épreuves qualificatives et le Concours Interrégional, c’est essentiellement à Fontainebleau que les éleveurs et marchands se rencontrent pour l’excellence de la filière sport. L’ édition 2015, a semble-t-il permis un regain d’activité commerciale en s’accompagnant malheureusement d’une baisse sensible de fréquentation populaire.

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Ambre de Launay Azaria Dinero

La « Grande Semaine » de Fontainebleau 2015 5 Ans Dans cette génération, les sujets nés en Normandie et plus particulièrement dans la Manche se sont illustrés dans les tons supérieurs.

5 ans femelles Ambre de Launay (Lauterbach et Rose de Launay par Robin II Z) née chez Pascal Cosse : Elite Azaria Dinero (Mylord Carthago et Noire de Tame (Drakkar des Hutins) née chez Vladimir Hebert montée par Sébastien Tence : Elite Aubade Va (Controe et Labeldeva (Diamant de Semilly) née chez Louis Lapierre montée par Laurine Liotard : Excellent 5 ans Mâles Ascot des Ifs (Quick Star et Sissi des Ifs (Ohio vd Padenbore) né chez Mme Claude Pinteaux, monté par Sébastien Tencé : Elite Arenzo du Rouet (Corofino et Kastille du Rouet (NarcossII) né chez Yannick Fardin monté par Yannick Gaillot : Elite Aribo des Roches (Robin de Vinebus et Sara des Roches (Orlando) né chez Noel Lemaître monté par Yann Debreuil : Excellent Aubade Va

Aribo des Roches

Ascot des Ifs

Arenzo du Rouet

Vragance Manciaise

Vert de Gris Vriska de Blondel

6 ANS Vriska de Blondel Lauterbach et Riska de Blondel (Grain de Voltaire) née chez Michel Ruel montée par Philippe Wolff : Elite Valmy de la Lande Mylord Carthago et Athéna de la Lande (Starter) né chez Jérôme Leconte monté par Axelle Lagoubie : Elite Vragance Manciaise Cassini II et Mifrane Manciaise (Powerlight) né chez Denis Hubert montée par Mathieu Laisney : Excellente

Le Critérium Vert de Gris Diamant de Semilly et Qadance vd Molendreef (Heartbreaker). Mâle familial des Devulder, petit trapu, solide, il rassemble les mêmes qualités que son cavalier qui fut, avec sa mère Champion de France pro1.

Valmy de la Lande

4 ANS

Berezina Garette Championne des 4 ans Manillon Rouge et Elita (cz) et Erudit (Russe).

Jument, championne du régional des 3 ans, née chez Pierre Couilloud, directeur du Haras d’Austral à Remilly sur Lozon. A EquitaLyon, Berezina double la mise en s’emparant du titre devant Bacchus Saint-Lois.

Pour l’histoire, Erudit, acheté par la suite par Xavier Leredde remporta le Grand Cross de Pardubice, épreuve à laquelle a participé Pasquini Rouge né également chez Xavier Leredde à Saint Ebremond de Bonfossé.

Championnat de France

des Femelles de 2 et 3 ans

(2)

Après le NHS de Saint-Lô, le championnat des femelles de 2

et 3 ans migrait vers Fontainebleau. Le titre des 2 ans revient à Daenerys de Fondcombe(1) (Lando) à Philippe et Pascale Prévost dans l’Ain. Circée de Tivoli(2) (Trésor), Championne des 3 ans, appartient à Jean-Paul Chauvin de Valognes dans la Manche.

Circée a pour soeurs utérines les internationaux Maestro de Tivoli et Quassiopée de Tivoli, celle-ci avec Christina Liebherr.

Championnat des

7 ans

Urioso de Laume

(1)

Ulysse des Forêts

Alors que sur l’ensemble de la semaine, l’affluence aura été plus faible que l’an passé et les années précédentes, cela étant

sans doute dû à la fois à la retransmission des parcours sur le web et à un changement de la sociologie des éleveurs, les tribunes étaient pleines pour vivre le championnat des 7 ans.

Un championnat dont le déroulement fut un peu décevant, cela, selon le chef de piste suite à la décision de la Fédération de mettre en appel de la rivière un panneau blanc dont le but était, semble-t-il, de rompre les chevaux à un exercice qui manifestement au haut niveau est le talon d’Achille des Français.

Bref, avec seulement quatre couples sans faute au premier tour, le second s’avéra moins sélectif, ils furent huit dont hélas Urioso de Laume ne fit pas partie. Leader, l’étalon né au Gaec de l’Aumeraie chez les frères Morel, deuxième du critérium des 6 ans fauta. Piloté avec aisance et précision par Régis Bouguennec, il monte une nouvelle fois sur la seconde marche.

Très belle performance pour Guillaume Blin-Lebreton et Ulysse des Forêts (Col Canto-Le Tot de Semilly). Parti en 17ème position pour cette finale, il était 10ème après la première manche. Auteur d’un dernier parcours sans faute, il termine à une superbe 6ème place.

18 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

« La

Mayenne, élargissez vos horizons »

« Goûtez à la Mayenne »

Des slogans qui résonnent et qui, en cette fin de septembre ensoleillé prennent toutes leurs valeurs autour d’évènements marquants.

(3)

(4)

(2)

Les journées du patrimoine : La Mayenne est le département français qui compte le plus de châteaux.

(1)

Nous sommes là, en partant de Fougères, vers

Laval en empruntant les routes qui sillonnent la partie nord-ouest du département.

C’est d’abord la Croixille avec le château de la Barillière(1) puis celui du Feu(2) à Juvigné, le village magnifiquement fleuri. Avant d’atteindre Chailland, un arrêt au Logis du Poirier(3), propriété de l’écrivain mayennais Jean-Loup Trassard s’impose. A Chailland, Clivoy(4), construit sur des blocs de grès, domine la vallée de l’Ernée, propose par ailleurs la visite d’un jardin remarquable.

Des lieux comme ceux-là, pour la plupart privés, la Mayenne en recèle plus d’une centaine. Bon voyage.

Le

sport et plus précisément le motocross : Après le prix du million qui, dans les années 50 faisait la gloire de la ville de Mayenne, puis le nombre important d’épreuves internationales telles Ahuillé, Villepail, Oisseau, Château-Gontier, Ernée avec le Motocross des Nations, et la victoire de l’équipe de France, acclamée par plus de 30000 spectateurs, la Mayenne est devenue la référence mondiale de la discipline.

Le cheval, plus particulièrement celui du trot.

Avec 11 hippodromes, la Mayenne rivalise avec les départements bas-normands. En ce dernier jour de septembre, l’hippodrome de Laval accueillait, après le quinté gagné par Trinité du Mont et Anthony Barrier, le Prix Anjou-Maine ainsi que le Championnat européen des 3 ans. L’un était remporté par Voltigeur de Myrt, l’autre par Coquin Bébé tous les deux nés et entraînés en Mayenne.

A

vec Craon, et Meslay du Maine, Laval constitue le trio majeur des 11 hippodromes que compte le département.

Chaque année, la société des courses accueille une étape du Grand National du Trot. Cette année, en alternance avec Angers et Nantes, Laval recevait l’épreuve phare de la Fédération des Pays de Loire : le Prix Anjou-Maine. Groupe III doté de 100 000 Euros, il était, comme le quinté couru en début de réunion parrainé par la Société Cofidur EMS de Laval. Douze trotteurs dont la triple millionnaire Roxane Griff en décousaient sur la distance de 2875m.

Voltigeur de Myrt, second du Prix d’Amérique 2015, né et entraîné en Mayenne par Roberto Donati faisait quasi cavalier seul avec le talentueux Gabriele Gelormini au sulky.

Cerise sur le gâteau pour cette réunion de gala, le Championnat Européen des 3 ans, un Groupe 1 également doté de 100 000€.

Cristal Money, le plus riche, drivé par Franck Nivard terminait second de Coquin Bébé qui s’imposait facilement à la mène de Jean-Michel Bazire. Coquin Bébé est la propriété de la famille Bézier installée à Bonchamp les Laval.

EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

21

ALAIN GUILLOTIN

Sculptures & Tableaux

Vous avez pu découvrir dans le numéro de juillet/août 2015, cet artiste gourmand de création.

L’univers de l’équitation l’obsède depuis quelque temps et ne s’arrête pas de compléter sa série sur ce thème.

Il a exposé cet été sur plusieurs événements équins et remporta un vif succès avec ses créations de plus en plus audacieuses.

- A Chantilly à l’occasion de la Journée Portes Ouvertes du 6 juin, Alain Guillotin a démontré qu’il savait s’adapter aux événements et a donc pu exposer des œuvres sur le thème du Galop à l’hippodrome de Chantilly.

- A Paris à la Galerie Lehalle à deux pas du Paris Eiffel Jumping début juillet, il a partagé cette exposition avec 4 autres artistes eux aussi passionnés d’équitation. C’est dans ce cadre qu’il a dévoilé sa dernière création aux couleurs gourmandes, « Cheval de Cirque » en résine dépolie.

- Et l’Hôtel Marriott Paris Charles de Gaulle a permis à cet artiste de déployer l’ensemble de ses créations dans un salon privé.

Ces trois événements ont permis à quelques amateurs d’art de trouver leur bonheur.

Alain

Guillotin vous surprendra par son audace toujours plus créative, sans oublier son style minimaliste qu’il affectionne particulièrement.

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Alain Guillotin vous attend aux détours de

Remarqué par le comité de sélection, il participe pour la première fois à la 23e édition d’Ar(t) Cheval à Saumur, et se voit décerné avec fierté et émotion le 1er prix lors du vernissage du 16 octobre. Exposition du 17 octobre au 8 novembre 2015.

Alain Guillotin

06 07 46 80 82 Mail : agc.guillotin@wanadoo.fr et facebook www.studio-agc.com

Réalisation EDAS 06 28 98 57 96

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Portrait

Matthieu Le Connétable

La raison au service de la passion

A

u pays de Tocqueville, la raison prédomine, peut-être encore davantage dans la Hague où là, à l’extrémité géographique on oppose la mesure. Lorsque la passion s’invite, chez ces gens plutôt tournés vers la terre, elle se manifeste pour le cheval, qu’il soit de sport ou de course. A Martinvast, Matthieu Le Connétable en est, à 28 ans, un vibrant exemple. Il est aussi un cas à part. Passionné d’avions de chasse, matheux, ingénieur, il décide, voilà trois ans, avec pragmatisme et une connaissance parfaite des contraintes, car baigné dans ce milieu depuis sa tendre enfance, d’embrasser une carrière dans le cheval de sport. Un défi de taille, une équation à beaucoup d’inconnues, qu’il s’est donné pour objectif de résoudre.

Les racines

A l’Orangerie, dans les murs de la souche paternelle dont les parents eux-mêmes avaient un peu « touché » aux trotteurs, Matthieu n’a eu qu’à se laisser guider. Dans le Nord-Cotentin, sous l’influence des Legoupil, le complet jouissait d’une belle émulation. Son père Hubert, cavalier d’un bon niveau pro pratiquait davantage cette discipline que le CSO. Il a été le moteur du développement de l’élevage familial. Parallèlement, il s’investissait dans l’organisation des concours locaux tel celui de Sideville qui se déroulait sur les terrains familiaux.

Plus tard, au gré des alliances familiales, Matthieu Le Connétable, n’a cessé d’être baigné dans l’esprit cheval. Il est le neveu de Jean-Luc Dufour et le cousin de Julien Mesnil du côté maternel, une famille de maraîchers du Val de Saire. Du côté paternel, sa grand-mère est la soeur de Maurice Lebrun, affixe d’Hermisserie.

Le parcours universitaire

S’il est bien une qualité développée dans toute sa dimension dans la Manche et encore beaucoup plus chez les Le Connétable : le pragmatisme. Pour Mathieu, jusqu’à l’aboutissement d’un long cursus professionnel, le cheval n’a pu être considéré que comme un exécutoire d’équilibre.

Après un Bac S, ce grand gaillard affable dont la rigueur est omniprésente, effectue une année de prépa « J’ai fait cette année en MPSI (Maths Sup), avec pour objectif de préparer une grande école. Mais, alors que j’étais accepté en deuxième année, j’ai décidé de changer de cap ». La tentation du cheval était-elle déjà trop forte ! Alors, pendant deux ans, à Saint-Lô, le jeune Manchois va préparer un DUT de génie thermique, énergie. A l’issue, et pendant 3 ans, il va sous le label d’une école de Rouen, préparer un diplôme d’ingénieur en alternance. L’ entreprise Areva, où par ailleurs sa maman est chimiste, sera son maître de stage, cela au service énergie. Frais émoulu ingénieur en octobre 2011, sa vie va changer.

24 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

Uranus d’Omonville « notre histoire ».

Matthieu Le Connétable : un cavalier « fait maison » Comme le chantait Brel : « Chez ces gens-là », l’expression « fait maison » prend une dimension globale. A commencer par le cavalier qui, compte tenu de l’histoire familiale s’est trouvé mis à cheval très tôt. Avec Voyou, il fera sa formation de base. Puis, Eden d’Orangerie (Rosire), une jument maison l’emmène jusqu’en junior avec entre-deux, Line du Pont, une jument de vitesse cadeau de son grand-père dont c’était l’affixe « A cette époque, je rivalisais avec Emmanuel Vincent » se souvient Matthieu. Parallèlement, il montait d’autres chevaux nés à l’Orangerie et commercialisés. Atypique eu égard à son parcours universitaire, Matthieu l’est également dans celui de cavalier. Il n’a, en effet, jamais effectué de stage ou autre période de formation dans une maison de renom « Il y a eu assez de gens compétents dans la famille pour m’apprendre mon métier ». Aujourd’hui, et depuis quelques saisons, Matthieu fréquente les concours pro de la région avec Quelen des Closets (Gabyscion) une jument de propriétaire qui va quitter la maison et Olivette du Pont (Idem de B’neville) propriété de sa soeur Sophie : « Cette jument est passée à l’élevage. Elle est pleine de Rock’n Roll Semilly » précise-t-il.

Sous ses couleurs depuis 2012 Le scénario professionnel sanctionné par le diplôme d’ingénieur, Matthieu Le Connétable décide, après une réflexion aboutie, de se consacrer à la valorisation du cheval de sport. Lucide, il avoue avoir bénéficié d’une situation favorable pour prendre cette décision. En effet, à l’Orangerie où il trouve chez ses parents le gîte et le couvert, il dispose d’une vingtaine d’hectares (location et propriété), et d’un cheptel de 5 poulinières en propre et à la famille. Par ailleurs, en 2014, les Le Connétable ont acheté la mère d’Uranus d’Omonville.

Si la situation est confortable, elle l’est essentiellement grâce aux compétences multiples des uns et des autres et plus particulièrement celles d’Hubert le papa : « Mon père est soudeur-chaudronnier de formation, il travaille aux services techniques de la ville de Cherbourg ». Ceci explique donc pourquoi les véhicules de transport ont été bâtis « maison » tout comme le barn de 20 boxes de 42mx12 qui surplombe une carrière de 80x40 m et auquel sont adossés 3 paddocks. Un marcheur constitue le complément à ces installations.

Fin septembre, à la faveur de cessations d’activités, Matthieu récupère 50 hectares d’un seul tenant à proximité de son exploitation. Une situation qui va lui permettre de donner un véritable élan à ses activités : « J’ai conscience de la mutation qui s’opère dans la valorisation et l’exploitation du cheval de sport. Il faut diversifier les sources de revenus. Grâce à la proximité de Cherbourg, j’accueille des chevaux de propriétaires qui trouvent là une ambiance privée. J’envisage aussi prendre des chevaux à l’herbe, retraite et poulinières ». Il ajoute : « Je compte bien entendu développer notre élevage et former les jeunes chevaux. Nous avons 4 poulains F de 2015, une D de 2 ans, deux de 5 ans, Blood Diamant du Pont et Billy d’Orangerie ainsi que Birdy Love appartenant à Stéphanie Blémus. Les boxes vont se remplir cet hiver » conclut ce garçon qui ne rejette pas l’idée, le moment venu, de s’investir dans les instances professionnelles.

Le Connétable du latin « comes stabuli » : Le Comte chargé des écuries.

Il ne reste désormais à Matthieu qu’à gagner ses lettres de noblesse !

Tout est parti d’une annonce dans la Presse de la Manche.

Alexandre Lefevre, au Hameau Fleury à Omonville la Petite vend un poulain par Muriesco du Cotentin et une mère par Socrate de Chivre : « Florian Travert, mon beau-frère, aujourd’hui employé dans l’industrie mais par le passé cavalier de jeunes chevaux, est emballé. Avec l’assentiment de la famille, l’achat est conclu. Immédiatement, Uranus dégage une impression formidable, un comportement qui décèle une vraie personnalité. La souche pur-sang de sa grand-mère ressort nettement ». Voilà comment Mathieu décrit la genèse de la vie d’Uranus chez les Le Connétable. Débourré et monté par Florian à 4 ans, il passe sous la selle de Matthieu à l’aube de l’année des 5 ans « Florian a connu des problèmes d’épaule. C’est alors que je l’ai relayé ». commentet-il. Il va demeurer son cavalier. Finaliste à 5 ans, Uranus effectue une bonne année de 6 ans. Auteur de deux parcours sans faute, il est pénalisé de 4 points au Critérium. Après un début de saison 2015 qualifié de « normal » par son cavalier, Uranus se met en évidence à Sartilly puis confirme ses progrès à Saint-Vaast la Hougue et davantage encore lors du Normandie Horse Show.

Aujourd’hui, Uranus est sur le marché mais selon le principe qui guide les Le Connétable : sans précipitation. Matthieu ne rechignerait pas à poursuivre la belle histoire qui se construit dans une si belle osmose familiale.

Olivette du Pont - Quelen des Closets

Prix Michel Thoury

26 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

SPORT - Pro1 Elite Manche - SAINT JAMES du 11 au 13 septembre

Emotion pour Michel Thoury Distinction pour Aymeric Azzolino L

e concours de Saint-James 2015 qui revenait à sa date traditionnelle de septembre après l’intermède d’août, eu égard aux Jeux Equestres Mondiaux, a pris une dimension émotionnelle particulière.

Il y a quelques mois, déjà, Michel Thoury, qui fut, en son temps, avant d’être le moteur des Jeux en Normandie, l’un des fondateurs de Normandie Sélection, l’organisation dédiée aux championnats des foals, disparaissait tragiquement.

Plus récemment, avec le soutien du Comte et la Comtesse de La Haye Saint-Hilaire et de toute la communauté locale, il donna le signal du renouveau du concours hippique de SaintJames que la Société Hippique de Saint-Aubin de Terregatte pérennise.

Dire que le concours disputé du 11 au 13 septembre, cela sous le soleil après deux années calamiteuses a pris une dimension émotionnelle intense, ne suffira pas à en prendre la mesure tant l’absence de « Michel » fut ressentie.

En 2006, en selle sur Karatina, Pénélope Leprévost remportait, à Saint-James, son premier Grand Prix Pro1. Elle avait 26 ans. En 2015, Aymeric Azzolino, Haut-Normand comme elle, remporte à 26 ans aussi son premier Grand Prix Pro1 avec Looping d’Elle.

Et c’est à Saint-James : un signe !

Aymeric Azzolino - Looping d’Elle Marc Le Berre - Rubis de Rustick Alexandre Dufour - Suleika d’Argouges EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

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Laurent Goffinet - Quantar des Etisses

Le premier pour Benjamin Devulder et Syrus du Vinnebus

E

n 2014, Benjamin Devulder remportait le Grand Prix avec Syrus du Vinnebus. Il remet le couvert pour ce premier prix Michel Thoury couru le samedi soir sur une vitesse à 140cm.

Florian Angot - Tip Top des Tess

Axelle Lagoubie - Norway de la Lande

Florian Angot et Tip Top des Tess donnaient le ton. Dix chevaux plus tard, Benjamin Devulder et Syrus du Vinnebus se mettaient au diapason avec deux secondes de moins. Pour la fin, le cavalier « Equin normand » craignait, à juste titre Laurent Goffinet.

Quantar des Etisses un peu chaud empêchait son cavalier de prendre le bon rythme. Ceci étant, il ne lui manqua que 8 centièmes pour être félicité par Madame Thoury, est-il utile de le dire, très émue comme l’ensemble des personnes venues là pour honorer « Michel » !

La veille, Axelle Lagoubie et Norway de la Lande avaient remporté l’épreuve principale avec barrage. Ils étaient 7. Florian Angot avait pris la seconde place avec Tip Top des Tess et Laurent Goffinet la 3ème avec Rêve de la Chaule.

Dans les épreuves annexes, toutes supportées par des partenaires fidèles, on enregistrait une victoire de Laurent Goffinet et Trésor Paluelle devant Benji Devulder Prisma d’Une puis Soraya de Saint Martin, un scénario qui se répétait le dimanche. Là, Laurent Goffinet s’imposa avec Cento de Soie.

Comment ne pas mentionner aussi la victoire, comme pratiquement chaque année, de Jacques Moulin et Lumière d’Avril. Chez les amateurs, Florence Zarb et Naxos de la Cru raflaient les premiers flots, alors que Kevin Renaudier en selle sur Venerie d’Adriers s’octroyait le Grand Prix. On nota aussi, à plusieurs reprises le très bon comportement du Breton Corentin Derouet et Sunshine Royal.

Les Commerçants de Saint-James : une force !

Dans notre pays, on regrette souvent de voir le commerce local déserter le centre des petites villes. A Saint-James, c’est loin d’être le cas ; la vitalité de l’action commerciale locale se manifeste en particulier au concours hippique. L’épreuve de vitesse courue sous leur drapeau est toujours pleine d’entrain. Pour l’édition 2015, elle est remportée par Laurent Goffinet avec Cento de Soie. Le futur meilleur cavalier du concours devance Benjamin Devulder et ses deux montures Prisma d’Une et Soraya de Saint–Martin. Laurent Goffinet se classe également 5ème associé à Trésor Paluelle propriété de l’éleveur des lieux Michel Clouard.

Aymeric Azzolino surprenant Non pas que quiconque ait pu avoir des doutes sur les capacités du cavalier haut-normand mais le chrono réalisé par Marc Le Berre et Rubis de Rustick semblait ne pas pouvoir être battu. Comme quoi, il faut toujours attendre le dernier. Une bonne occasion pour mieux connaître Aymeric Azzolino. Agé de 26 ans, Aymeric est installé au Haras de Juscly, à Fresles, près de Neufchatel en Bray. Si avant Saint-james, il n’avait pas encore remporté de Grand Prix Pro, il était déjà bardé d’un palmarès éloquent.

En effet, outre un titre de Champion de France jeunes cavaliers en 2009, il aligne une médaille d’argent junior en 2007 et une de bronze au Championnat Pro 1 en 2012. A ces références nationales s’ajoutent, en 2010, après un nombre conséquent de succès et de places d’honneur acquises les années précédentes, la Coupe des Nations de Manerbio (ITA) et le Grand Prix du CSIOY de Moorsele (BEL) avec Moustic des Flayelles.

En 2011, il remporte le Critérium des 5 ans de la Grande Semaine avec Skelton de Beaumont et se classe 4ème de la Coupe des nations de Bratislava. L’année suivante, Moustic vendu, c’est Looping d’Elle, acheté aux Haras nationaux, qui prend la relève avec la victoire de la Coupe des Nations de Porto-Alegre (BRA). En 2013, Looping d’Elle permet à Aymeric de se classer deuxième des Coupes des nations *** de Copenhague et d’Arezzo ainsi que du GP*** de Royan. Après une année charnière en 2014, l’Azzolino nouveau est bien là puisqu’une semaine après Saint-James, il remporte le GP pro1 de Rennes avec Everwood van’t Veer devant 4 cavaliers tous plus rapides que lui mais tous fautifs.

VIRE 140 ans !

C

réée en 1874, la Société des courses de Vire fut autorisée, le 27 mars 1875, par le Préfet du Calvados, à organiser des courses hippiques. Le 2 avril le comité se réunissait pour fixer « à la fin de juillet ou au commencement d’août » la première réunion. Elle eut en définitive lieu le 12 septembre. C’est en 1974 que l’hippodrome fut transféré de Neuville–route de Caen-à Saint Martin de Tallevende/Martilly-Vire. Ne répondant plus aux exigences tant professionnelles que pour l’accueil du public, il subit par ailleurs tragiquement les foudres de la tempête de 1999.

Au début de l’année 2001, de nouvelles installations étaient inaugurées. Aujourd’hui, il porte le nom de « Robert Auvray » président de 1945 à 1979.

30 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

L

e 8 septembre était une journée comme celle que l’on aime chez nous. Ensoleillée, avec une chaleur douce presque automnale qui convient parfaitement au farniente « à la Normande ». Bref ! Idéale pour se rendre sur un hippodrome.

Clairsemée en début de réunion qui comptait 9 courses, la foule devint plus dense et de plus en plus fervente tant les arrivées furent disputées.

Trois pour « Frankie » Nivard. Le double vainqueur du Prix d’Amérique toucha par trois fois le but sur ses cinq cartouches.

Avec Bilou du Taj, puis avec Bijou de Carsi aux dépens de Sébastien Baude et Barry de la Cavée, mais il se montra particulièrement brillant dans l’épreuve phare du jour .

Il drivait Vulcain, un hongre de 6 ans appartenant à la célèbre casaque du Comte de Montesson. Donné battu à l’entrée de la ligne droite, Franck sentit les atermoiements de Damien Bonne au sulky d’Ultime Sprint pour imposer sa loi avec la manière qui fit dire aux observateurs que cette fin de course devra être montrée dans toutes les écoles.

Dans la course suivante, drivé par Gabriele Gelormini pour le compte d’Emmanuelle Couetil, Calimero du Thiole fut transcendant.

Devant son naisseur Clément Gaillard de Saint-Marcouf de l’Isle (50), Belle des Gossets s’envola librement drivée par Gilles Delacour. Enfin, dans la course réservée aux amateurs, Mickael Lemarchand fut impérial associé à Volinko.

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SAINT-LO – Concours régional des 3 ans – 14 et 15 octobre

CREME DES RUETTES la bien nommée !

P

endant deux jours près de 300 chevaux sont passés sous les yeux acérés des juges. Saut en liberté, modèle et allures, saut monté sont les ateliers traditionnels. Outre l’intérêt proprement sportif, cet événement revêt un caractère commercial éminent. Dans ce domaine, si l’euphorie n’est pas de mise, l’optimisme se remarque. En effet, près d’une vingtaine de sujets ont été négociés à des prix allant de 20 à 15000 € pour les meilleurs et en-dessous de 10000 € pour d’autres.

Une très bonne section d’1.65m à 1.67m Selon l’observation d’un juge, il s’agissait des sujets les plus homogènes. Il ajoutait que plus particulièrement en Normandie avec les grands chevaux on tombe assez vite dans « l’ancien modèle ».

Crème des Ruettes le bon exemple La jument de Laurent Lenoury, installé à Saint-Fromond dans la Manche toise 1.66m. Elle est issue de Robine des Ruettes (Robin II Z) et Crème des Ruettes (22 ans plus jeune) par Double Espoir et Dame de la Cour (Gorgechatum-PS) née chez Raoul Regnault à Tribehou, le regretté naisseur de Major de la Cour, voilà pour la lignée maternelle. Du côté paternel c’est le voisin d’Isigny sur mer qui a fait l’affaire. Il s’agit d’Hym d’Isigny. Né chez Yvon Avice qui fait naître d’une autre souche, d’Atout d’Isigny, comme Hym, Champion de France avec Eric Navet. Hym est le fils de Qredo de Paulstra et Starlette d’Isigny, une petite fille d’Etoile de Mars née chez Raymond Gauquelin à Braffais d’où Voletoile et Grain de Voltaire grand performer avec Julien Epaillard. Avec des notes supérieures ou égales à 16 dans les 4 ateliers, Crème des Ruettes obtient la moyenne de 16.24, la meilleure des 288 chevaux présentés.

Les autres lauréats Section d’1.61m et moins CASH DE BRECEY (Bocage de Longane et Qougloff Rouge) à M. Jean Muris de Brécey avec une moyenne de 16.00 Section de 1.62 à 1.64m CRINSEL DUVERIE (Arko II et Kannan) à Mme Véronique Lemarchand de Vire et Mme Elodie Ellias de Saint-Lô avec une moyenne de 16.04 Section de 1.68m et plus COQUIN DE ROLONDE (Rinbow de Moens et Le Plantero) à M. André Féron de Rauville la Bigot avec une moyenne de 16.03

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CASH DE BRECEY

FOCUS...

L’Elevage du Theil

S

aint Georges de Livoye se niche au creux de la grande commune de Brécey à la pointe sud-est du département de la Manche.

Le Theil est à Saint-Georges de Livoye ce que La Romanée, Clos Prieur ou encore Bel Air sont à Gevrey-Chambertin : du 1er cru. Là, la maison plante le décor d’une ferme traditionnelle de la région, les vignerons ont pour nom Françoise Rivière et Albert Hardy. Françoise a relayé son père Gustave. Albert, ingénieur agro y a fait son nid plus tard en introduisant un élevage de vaches limousines dont la réputation est aujourd’hui bien installée.

Gustave a créé son élevage de chevaux de sport à la fin des années 70 avec l’achat, à la foire de Lessay, de Nuit de la Comtée, une jument née chez Emile Lhonneur à Montmartin en Graignes près de Saint-Lô. Le premier produit labellisé « Theil » se nomma Venu. Il s’agissait d’un mâle par Starter. Après quelques anecdotes mémorables, il fut vendu en Belgique avant d’aller essaimer en Allemagne dans le Mecklembourg.

Puis, il y eut Almé du Theil, un étalon par le mythe Almé et Sici du Meslier née à Camprond dans la Manche. Dans les provinces du sud-est, il a produit plus de 300 sujets.

L’élevage du Theil ne serait rien sans Réelle Star. Son nom suffit. Achetée chez Roger Perrey à Nicorps près de Coutances, elle a engendré Campanule du Theil, Espoir du Theil et Hibis du Theil (Papillon Rouge) second du Championnat des 6 ans à Fontainebleau. Vendu en Suisse, il fut réglé en partie par un échange avec Galilée des Forêts, une jument née chez les Paris à Couvains. Accidentée, elle n’avait pas eu de carrière sportive.

Sous la houlette de Françoise et Albert, la fille de Quidam de Revel a produit dans l’excellence et plus particulièrement Melbourne du Theil. Ce Melbourne est un fils de Grandtest du Theil lui-même issu de la sublime Réelle Star. Dans cette généalogie d’excellence, Live du Theil acquis par les Haras nationaux fut second de sa génération à 4 ans.

Aujourd’hui, la belle histoire se perpétue avec Quinoa du Theil, Quinto du Theil, tout autant qu’avec Sun Flower du Theil montée par le jeune cavalier manchois Clément Fortin. Romane du Theil, sous la selle de l’amazone franco–suédoise Charlotte Mordasini est le porte-drapeau. La fille de Galilée des Forêts et du maître-étalon For Pleasure porte tant à Falsterbo, qu’à Arezzo et aussi à Aix la Chapelle, haut le savoir-faire du Theil. Des chevaux, qui comme les grands crus peuvent être compliqués dans leur jeunesse mais dont la puissance et l’équilibre se révèlent à ceux qui savent en tirer la quintessence pour en jouir.

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Grandtest du Theil et Alexis Gautier

Renata du Theil et Piergiorgo Bucci Quinto du Theil et Alexis Gautier 34 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

Sun Flower du Theil et Clément Fortin

Romane du Theil et Charlotte Mordasini

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CAEN - Grand prix de la ville Gildas Donio - Tom Rush :

Focus sur Gildas Donio

Agé

de 23 ans, le jeune Breton, ancien élève de l’école de Graignes était meilleur apprenti de France au trot attelé en 2012.

Le 30 septembre de cette même année, au sulky de ce Tom Rush, entraîné par son père, il enlevait son premier quinté et ce pour seulement sa seconde participation à ce type d’épreuve de haut niveau.

A Caen, alors que le cheval de J. Plancqueel restait sur des performances mitigées, Gildas a fait étalage de ses moyens pour remporter sa 55ème victoire.

des As !

Avec les Ducs de Normandie mi-mai, le Grand prix de la ville de Caen,

disputé sur la longue distance de 4400m est l’autre évènement marquant de l’hippodrome de la Prairie.

Pour l’édition 2015, Pierre Levesque récemment revenu aux affaires après un terrible accident était favori avec Tornado Bello. Enfermé, il terminera 5ème.

Parti en boulet de canon et longtemps en tête avec un boulevard d’avance après avoir refait son recul de 50 mètres, le Suédois Nahar, le plus riche avec 1.3M d’Euros cédait dans la phase finale. Une meute emmenée par Tom Rush pleine piste, Ulk Medoc (12) à la corde animait les 200 derniers mètres. Tom Rush, le moins riche, portant le numéro un et fils de l’As de Viretaute s’imposait avec au sulky Gildas Donio ; un as lui aussi.

Dans les autres courses on a noté les succès de Mathieu Abrivard et Caline des Loyaux pour la 3ème fois consécutive, de Camille Levesque et Bohemian Rhapsody et de Yohan Lebourgeois avec Barracuda Lap.

SPORT – SAINT HILAIRE DU HARCOUET Concours Pro 2 du 16 au 18 octobre

1985 -2015 - Toute une histoire

Devulder mieux que Godignon

C’était en 1993, Hervé Godignon, alors l’une des têtes de liste des

cavaliers mondiaux se classait 1-3 et 5. Il gagnait avec La Belletière, était 3ème avec Twist du Valon et 5ème avec Prince d’ Incoville, tous manchois. En 2015, sous les toits de Marly, moins célèbres que les chevaux qui ornent l’entrée des Champs Elysées mais ô combien plus historiques pour le monde du saut d’obstacles, Benjamin Devulder en se classant 1-2 et 5 fait mieux que son aîné.

Une autre époque diront ceux qui en compagnie des frères Picard Jean et Joseph avec le soutien du Lycée agricole ont, en 1985, mis sur pied ce concours qui, organisé en indoor début mars, rassemblait toute la crème du saut d’obstacles français. Joseph Picard se souvient : « Seul Michel Robert n’est pas venu à Saint-Hilaire ».

1985- C’est au lycée agricole, route de Fou-

gères que le concours est lancé. En 1990, année du cheval dans la Manche, il émigre sous le hall de Marly. Eric Levallois s’impose pour la 3ème fois, celle-là avec Merci d’Agon. Il devance Olivier Desutter et Nabab et Denis Brohier avec Quat’sous.

L’année suivante, et en 1992, Xavier Duvinage, un jeune haut-normand de 20 ans s’imposait avec P’tit Mec. Eric Navet, Champion du Monde en titre avec Quito de Baussy se classait 7ème. Une autre époque on vous dit !

Ensuite on enregistra les succès d’Hubert Bourdy et Rivoli II devant Hervé Godignon et Si Jolie II. En 1996, celui que l’on surnommait à l’époque « Pinocchio » Patrice Delaveau s’imposa avec Urioso du Manoir aux Morel de Saint-Aubin de Terregatte. Puis il y eut Patrick Martin et Quina des Bruyères puis Julien Epaillard avec Ace et Brio de Secville. Et puis il y eut les concours d’Auvers tout début mars et surtout comme le précise Joseph Picard les « Tournées du Soleil en Espagne ». Alors Saint-Hilaire perdit de sa notoriété. Repris en main par le lycée agricole et sa cheville ouvrière Franck Abraham, le concours tient sa place en pro 2. Et aujourd’hui mi-octobre, comme hier en mars, le hall de Marly est bondé.

Benjamin Devulder – Prisma d’Une

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2015 – Benjamin Devulder souverain

Belle image que cette remise des prix avec Benji, son épouse Melinda, ses petits Lalou et Aloïs avec grands papy et mamie de Saint Mars sur la Futaie tout près en Mayenne. Nous sommes aux confins des trois provinces, la Normandie, les Pays de Loire et la Bretagne.

Là où les communautés rurales, après les Ang vines à Fougères, la Saint Macé à Saint-James et la Saint-Martin à Saint-Hilaire du Harcouët cohabitent gaiement aux accents d’une belle langue : le gallo ! Là, c’est un chti, du Pas de Calais, mais aujourd’hui installé à PontHébert dans la Manche qui vient rafler la mise.

Cinq barragistes

Gerald Brault - Ulysse de Canteloup

Les élèves du lycée agricole : prêtes à intervenir

Le chef de piste, un peu contrarié d’avoir eu 5 barragistes de trop dans l’épreuve principale du samedi, avait décidé de « resserrer les boulons ». Bravo monsieur Lhopital. Dans un plateau de 25 cavaliers très relevé pour une épreuve à 135cm, qui vit Régis Bouguennec recalé avec ses 3 chevaux tout autant qu’Axelle Lagoubie, Grégoire Hercelin et Clément Boulanger, il fallait saisir les codes. Benjamin Devulder avec Radja des Fontaines, Vert de gris et Prisma d’Une avait tout compris. Au barrage, il emmena avec lui, Gérald Brault surpris d’ être là avec le jeune Ulysse de Canteloup et Olivier Lemoine avec Soraya de Freol. Tout juste sorti de piste avec Prisma d’Une sans faute, Benjamin Devulder revenait pour le barrage. Sans faute en 32.61, il prenait une belle option sur la victoire. Gérald Brault et Olivier Lemoine moins rapides étaient fautifs, l’un avec 4 points l’autre avec 8. Le futur vainqueur sortait lui aussi pénalisé de 8 points associé à son Vert de Gris, il faut le dire âgé de seulement 6 ans. Pour clôturer ce Grand Prix du 30ème anniversaire, le cavalier « Equin normand » bien que victime de 4 points avec Radja des Fontaines prenait la deuxième place pour 10 centièmes.

Benjamin Devulder - Radja des Fontaines

Olivier Lemoine - Soraya de Freol

Classement 1- Benjamin Devulder/Prisma d’Une 32.61, 2- Benjamin Devulder/Radja des Fontaines 4 et 36.66, 3- Gerald Brault/Ulysse de Canteloup 4 et 36.77, 4- Olivier Lemoine/Soraya de Freol 8 et 36.98, 5- Benjamin Devulder/Vert de Gris 8 et 37.70

SAINT-LÔ - Meeting

L

d’Automne

e rendez-vous européen du cheval de sport

En Europe, Il n’existe nul autre endroit où, deux fois par an, et à seulement deux mois d’intervalle, le cheval de sport est célébré sous toutes ses facettes en mêlant les intérêts professionnels et populaires. Et c’est à Saint-Lô !

On vante souvent, à juste titre, la capacité de nos voisins allemands à se

coaliser pour réaliser des objectifs au profit de l’intérêt général.

En France on pointe notre incapacité à le faire et c’est hélas trop souvent vrai. Pour Saint-Lô, à l’exception de telle ou telle individualité dogmatique, pour mener à bien ce que les éleveurs européens, voire sud-américains considèrent comme un exemple, les diverses sensibilités locales et régionales ont oeuvré en commun.

A voir, pendant ce Meeting d’automne 2015 dont l’organisation générale a été unanimement saluée et davantage encore qu’au Normandie Horse Show, tout ce que compte la communauté européenne d’élite du cheval de sport se presser pendant trois jours pour admirer nos futurs reproducteurs et de plus en plus s’en porter acquéreur en fait la démonstration du résultat.

Un résultat d’autant plus valorisant que le commerce reprenant des couleurs, le cru 2015 des étalons de 2 et plus particulièrement de 3 ans a fait sensation par sa qualité. Dans le domaine sportif, le CSI*** a connu un succès populaire sans précédent rehaussé par la victoire du Français Roger-Yves Bost en selle sur un cheval de pure souche manchoise.

Pour leur 20ème anniversaire, les ventes aux enchères Nash spécialisées dans les « produits du terroir » ont enregistré un chiffre d’affaires largement supérieur à celui des deux années précédentes. Enfin, alors qu’elle s’est tenue dans un contexte un peu plus confidentiel, la foire aux foals organisée par Cheval Normandie a dépassé toutes les espérances.

En effet, 12 poulains sur les 22 présentés ont changé de main et ce, selon les observateurs, dans un temps record qui plus est à des prix satisfaisants. Et, comme un bonheur ne vient jamais seul, au soir de ce Meeting d’Automne, on apprenait que Piaf de B’néville monté par Astier Nicolas et né chez Jean-Baptiste Thiébot à Benoîtville, près de Cherbourg, venait de remporter le très prisé concours complet **** « les Etoiles de Pau ».

Championnats de France des Etalons de 2 et 3 ans Organisés sous la maîtrise du stud-book selle-français, ces échéances nationales revêtent une importance capitale dans la conduite de l’élevage du cheval de sport. Il appartient en effet à cette institution, tout en préservant le creuset de la race dont la Normandie et plus particulièrement la Manche sont le ventre, de l’adapter aux exigences du sport de haut niveau. Cela dans un cercle dont la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne sont nos concurrents les plus vifs.

Un scénario bien huilé

Alors que les mâles de 2 ans ne sont examinés qu’aux ateliers du saut en liberté et aux modèles et allures, ceux de 3 le sont au trot monté : une spécialité française.

Pour le saut en liberté, 4 juges dont l’appréciation individuelle est agrégée dans une note qui compte pour le tiers de la note totale, les chevaux sont pris en main par une équipe très rodée à cet exercice. Comme le précise Pascal Cadiou Président du stud-book, il ne s’agit pas d’une opération spectaculaire mais d’une expertise zootechnique propre à déceler chez l’animal des aptitudes spécifiques auxquelles la force, l’équilibre, le respect contribuent et qui se transmettent très jeunes.

Au modèle tout autant qu’aux allures, compte tenu de l’évolution des parcours de saut d’obstacles au haut niveau, il importe de produire des chevaux plein d’énergie et allégés.

Dumbo des Biches est le Champion des 2 ans

Il est plutôt de coutume de voir Reynald Angot, rappelons-le Champion du Monde par équipe en 2002, en selle sur des chevaux déjà au sommet de leur gloire. Pour l’occasion, le cadet de la fratrie de Remilly sur Lozon se retrouvait à tenir en main Dumbo des Biches né chez lui et Mylène Martin sa compagne, à Notre Dame d’Estrées dans le Calvados.

Dumbo est un cheval assez imposant mais très sport comme on les demande aujourd’hui.

Son tissu noir teinté de gris anthracite brillant laisse imaginer une fourrure soyeuse, un côté charmeur en somme autour d’une personnalité affirmée. Une personnalité qui lui permet de s’imposer avec une moyenne de 16.87. Le meilleur au saut en liberté avec 17.69, Dumbo obtient 15.4 au modèle et 17.75 aux allures. Là, il s’agit de la deuxième meilleure note.

Cher Epoux est le Champion des 3 ans Un doublé historique Et pourtant ! Ils étaient nombreux, à prédire qu’après son succès dans le championnat des 2 ans en 2014, on allait jamais revoir ce fils du pur-sang Network, père, entre autres, de Rubi- Ball le grand steeple-chaser, tant il était atypique pour le monde du saut d’obstacles.

S’il n’a sailli qu’une petite vingtaine de juments en 2015, c’est uniquement parce que ses propriétaires souhaitaient le conserver proche de chez eux et privilégier, à terme, sa carrière sportive.

Dans un millésime que les juges ont qualifié de meilleur depuis ces 10 dernières années, le doublé de Cher Epoux est d’autant plus significatif. Né dans la Nièvre, berceau du cheval AQPS, utilisé majoritairement dans les courses d’obstacles et le concours complet, Cher Epoux a obtenu la meilleure note soit 17.27 répartie ainsi : 17.3 au modèle, 16 aux allures, 17.75 au saut monté et 17.25 au saut en liberté.

42 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

Médaille d’argent - Cash du Plessis

Médaille de Bronze -Captain Semilly

Pour un centième, l’étalon des Chenu prend la deuxième place. C’est dire l’infime différence globale que les juges ont pu discerner entre les deux chevaux. Rare fils d’Orient Express, d’une origine maternelle avec les racines de la célèbre Bourrée, Cash s’est fait remarquer au saut en liberté avec une note de 18 alors que dans les autres ateliers, il se situe entre 16 et 17 : 16.4 au modèle, 16.25 aux allures et 16.5 au saut monté pour une note finale de 17.26.

L’étalon du Haras de Couvains obtient la moyenne de 16.99. C’est un fils de Na tago et d’une mère par Le Tot de Semilly qui a déjà produit l’excellent Made in Semilly. Sa note de 18 aux allures ne suffit pas à compenser ses 15.7 au modèle alors qu’il obtient 16.75 au saut monté et et 17.12 au saut en liberté.

Les Ventes NASH - Un

ème

20

Anniversaire de choc !

Revenues pour leur 20

anniversaire dans le hall du Pôle Hippique, les ventes Nash ont connu un regain d’intérêt après une année 2014 maussade. La première soirée près de 80% des 36 chevaux ont été vendus pour un prix moyen de 15500€. ème

Un signe supplémentaire de la reprise du commerce après quelques années moroses. La réduction du nombre des naissances a un effet positif au moment où l’augmentation du nombre de concours du haut niveau est amplifiée par l’arrivée des pays émergents dans le concert équestre mondial.

Une belle histoire

Depuis sa création, l’agence NASH revendique la vente de sérieuses références du saut d’obstacles de haut niveau : Hooligan du Rosyl, Nenuphar’jac, Nokia de Brekka, Ruby de la Fosse, Sultane des Ibis, Quelisto, Tchoupi Pironnière etc…

Une édition 2015 bien orientée

Alain Hinard se déclarait satisfait et voit, avec les autres associés, l’avenir sous des auspices favorables. Le chiffre d’affaires est de 750.000€, avec un top price à 60000 pour Claptonn Mouche (Conrad et Elan de la Cour) et des enchères à 32000 pour Cabaret Tame (Jarnac) ou 30000 pour Comet Manciaise (Ugoback des Baleines).

La deuxième soirée consacrée en partie à la réduction d’effectifs du Haras d’Elle a été satisfaisante. Les Pignolet ont vendu 7 chevaux sur douze dont Demoiselle d’Elle, (Nartago) pour 20000€. Pour le reste 64% des chevaux ont changé de main pour un prix moyen de 9300€. En 2016, les ventes devraient avoir lieu le premier week-end du Meeting d’Automne en même temps qu’un CSI** qui précédera le Championnat de France des étalons de 2 et 3 ans avant de se conclure par le CSI***. Une vraie dynamique est engagée pour faire de Saint-Lô une référence sportive et commerciale en Europe.

EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

43

Roger-Yves Bost : avec Quartz de La Lande, il peint Saint-Lô de toutes les couleurs !

En 2014, il avait enchanté le hall du Pôle Hippique avec Qoud'Coeur de la Loge avant d'aller gagner une semaine plus tard la Coupe du monde à Lyon. Parmi 10 autres barragistes, le cavalier de Barbizon et sa célèbre " école ", a donné une touche finale lumineuse au Grand Prix pour créer un tableau de maître.

Il fallait se méfier des deux Bataves et de "l'école hollandaise" Wout vd Schans était déjà là l'an dernier et une semaine plus tard il se classait deuxième derrière Bosty à Lyon. Là, en partant en numéro 2 du plateau constitué de 53 couples, le cavalier de Capetown réalisait le premier sans faute. Son compatriote Willem Greve, vainqueur du 4 étoiles d'Amstersdam lui emboîta le pas. Au fur et à mesure entre les quatre points malheureux, les plus gros scores, douze abandonnèrent, huit autres couples ajoutèrent leur nom sur la liste des finalistes. Parmi eux, Alexandra Ledermann, à qui le public fit une ovation pour saluer affectueusement son retour à ce niveau avec Requiem de Talma : elle n'est pas morte la Championne ! Après la poupée britannique Emma O'Dwyer, Goffinet, Hurel, Bost et la "petite" Paillot suivirent. Enfin, le Belge de service Vanderhasselt s'y arrima on se demande encore comment. Enfin, l'Italien Zorzi, cavalier des écuries de Jan Tops compléta le lot.

La bataille pouvait commencer : On opposait Rembrandt et Van Dyck à Corot et Millet Après l'élimination du premier avec 4 points, le deuxième Néerlandais rappela que son pays est double champion du monde en signant un barrage sans qu'un grain de sable vînt gripper son parcours. En selle sur Eldorado vd Zeshoek TN, un étalon belge appartenant au même syndicat Zenith le cheval de Jeroen Dubbeldam, le cavalier de Markelo arrêtait le chrono à 37.92. Les quatre autres dont Alexandra Ledermann et Laurent Goffinet étaient fautifs. Le Normand était plus rapide avec Quinette du Quesnoy.

Jérôme Hurel, auteur d'un premier tour laborieux avec Ohm de Ponthual, sembla plus à son aise dès le départ. Avec un sans-faute en 38.78, il prenait la deuxième place du provisoire.

Alors, il faut bien avouer que le public montra un faible pour le nouvel arrivant. Bosty qui aime bien réveiller les foules, savait que son oeuvre pouvait s'accomplir. Malgré un abord du premier obstacle et de l'oxer du double sur le mauvais pied, comme le souligna l'entraîneur national Philippe Guerdat, le vainqueur de 2014, n'en eût cure et comme il le dira : " j'ai vu le dernier arriver vite.

Je n'ai pas lâché" rien à ajouter pour constater que 37.92 moins 37.48 font 44 centièmes. Quarante-quatre centièmes qui suffiront, après le passage des trois derniers couples fautifs, au cavalier de Quartz de la Lande pour gagner deux fois de suite le Grand Prix de Saint-Lô. Cela peut-être avant de briller à Lyon.

44 EQUIN NORMAND n°88 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2015

QUARTZ DE LA LANDE : Un pur produit de la Manche

Yuri Mansur - Cornet’s Dream

Hongre par Jenny de la Cense et Jade du Pepin par Timorak

des Isles, Quartz est né chez Vincent Renault à la ferme de La Lande à Dragey-Ronthon. Jenny de la Cense son père est né chez Jacky Mistelli à Moon sur Elle et Jade de Pepin, sa mère, chez Hubert Angot le fondateur de la société hippique de Saint Sauveur le Vicomte.

Acheté par les Bost à 5 ans chez un marchand de chevaux de la région d'Orléans, Quartz, aujourd'hui âgé de 11 ans, avait été monté par Bosty de l'âge de 6 ans jusqu'à 9 ans avant de passer sous la selle de son fils Nicolas. On revoyait Quartz avec son premier cavalier lors de la Coupe du monde de Malines fin 2014. A Bordeaux, début février de cette année, Bosty se classait deuxième d'une épreuve à 150cm avant de le repasser à son fils jusqu'en août. Avant de briller lors du CSI*** de Valence, Quartz partait danser à Vienne et se classait 10ème de la difficile épreuve du Global Champions Tour. Il semble qu'à partir de ce moment il était prêt pour venir gagner sur ses terres à Saint-Lô. Du beau travail !

Geffroy de Coligny - Raimondo du Plessis

Willem Greve - Eldorado

En saluant la victoire de Margaux Rocuet et Qualifying

Classement 1- Roger-Yves Bost/ Quartz de la Lande 0 et 37.48, 2- Wilem Greve/ Eldorado 0 et 37.92, 3- Jérôme Hurel/Ohm de Ponthual 0 et 38.78, 4- Laurent Goffinet / Quinette du Quesnoy 4 et 37.87, 5- Alexandra Paillot/Polias de Blondel 4 et 38.53

de Hus dans la première épreuve majeure du CSI**, il convient d’ajouter, en images, ceux qui ont brillé.

Le Brésilien Yuri Mansur et Cornet’s Dream dans l’autre grosse épreuve, Geoffroy de Coligny et Raimondo du Plessis dans le prix du Conseil départemental de la Manche.

Comment passer sous silence le beau succès de Florian Angot et Tip Top des Tess dans le Grand Prix du CSI* et ne pas mentionner la deuxième place du Néerlandais Willem Greve dans le Grand prix de la ville de Saint-Lô.

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