HG-Hebdo 34/2017

La rev ue des professionnels depuis 1886 CXXXIIe année

No 34

Lausanne, le 29 novembre 2017

Salon

Œnologie

Les goûts et terroirs en vedette à Bulle

Swiss Finger Food Trophy: la quatrième édition a lieu ce vendredi

Lauriers de Platine: le palmarès

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Édition romande

www.hotellerie-gastronomie.ch

Nuit des Gastronomes

Et le gagnant est...

C’est en présence du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann que le nom du lauréat de la Nuit des Gastronomes a été dévoilé lors du Salon Igeho à Bâle.

Pepe Dayaw questionne la société à travers le prisme de la cuisine

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La Championne du service 2018 Tamara Haab et le Champion junior du service 2018 Fabian Müller au moment de la remise des prix la semaine dernière au Salon Igeho à Bâle.

C

CL AU D I A LI N K

DEUX CHAMPIONS COURONNÉS À BÂLE

’est dans le cadre du Salon Igeho à Bâle que se sont tenus les 10es Championnats suisses du service organisés par la Société professionnelle de la restauration. Une édition anniversaire placée sous un thème à la connotation résolument festive – «éclat et glamour» –, et qui a été à la hauteur de toutes les attentes. Durant les cinq

AZA 6002 LUZERN

jours du concours, ce ne sont en effet pas moins de 21 participants répartis en deux catégories (employés qualifiés et apprentis) qui se sont mesurés lors de sept épreuves nécessitant créativité, savoir-faire et maîtrise de soi en raison de la présence d’un public nombreux sur le stand de Hotel & Gastro Union où avait lieu la manifestation. De l’avis des membres du jury,

le niveau était particulièrement élevé cette année, notamment en raison du haut degré de préparation des candidats, ce qui n’a par conséquent pas facilité les délibérations. Au final, c’est Tamara Haab de Pfäffikon (ZH) qui a été désignée Championne du service 2018, elle qui travaille au Zunfthaus zur Zimmerleuten à Zurich et qui s’était fixé l’objectif de remporter

Abon­­nement 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72 Annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45 Rédaction 021 616 27 12

Ad­­li­­gens­­w ilerstr. 29/27 6002 Lu­­cerne

la victoire, d’où la discipline de fer à laquelle elle s’était astreinte pour préparer le concours. Originaire de Beringen (AG) et apprenti au restaurant Randenhaus à Siblingen (SH), Fabian Müller a de son côté remporté le titre de Champion junior du service 2018, ce qui lui donnera le droit de participer aux prochains SwissSkills.

Tous deux remportent par ailleurs

de nombreux prix, parmi lesquels figurent entre autres un stage de deux semaines dans un domaine viticole français ou italien pour la première et un stage à l’hôtel 5 étoiles Traube Tonbach dans la Forêt-Noire pour le second, ainsi qu’un chèque de 1000 francs valable chez CCA Anghern.

E-Mail edition@hotellerie-gastronomie.ch 171124 Inserat_Ernst 99x34 Frontseite_3F_nach-Igeho.pdf

«toujour un succès»

mars-foodservice.ch

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Paraît le mercredi 1

24.11.2017

09:32:13

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Lausanne, le 29 novembre 2017

Revue de presse Citations de la semaine

LE TEMPS

«L’année 2017 sera parmi les 3 meilleures sur 10 ans pour les hôteliers genevois. [...] Malgré l’amélioration sur la situation liée au franc, l’année 2018 s’annonce [toutefois] floue et biaisée.»

Glyphosate: la Suisse épargnée?

«Les résultats de notre étude montrent qu’environ 40% des produits présentent des traces de glyphosate, ce qui permet d’expliquer les concentrations trouvées dans les urines constatées par d’autres études en Europe. Toutefois, les valeurs mesurées en Suisse dans les denrées alimentaires restent nettement inférieures aux limites fixées dans la réglementation», explique Vincent Dudler, responsable du secteur Evaluation des risques à l’OSAV.

24 HEURES

T H I ER RY L AVA LLE Y, P R É SI D EN T D E L A SO CI É T É

Jura: hausse des taxes de séjour

D E S H ÔT ELI ER S D E G EN È V E.

P I ER R E M AU D E T, CO N S EI LLER D’ E TAT G EN E VO I S , AU SUJ E T D E A I R B N B .

9000 Chiffre de la semaine

Les Auberges de Jeunesse Suisses (AJS) tirent un bilan positif des quatre mois et demi d’existence de la nouvelle auberge de jeunesse de Crans-Montana. Depuis son ouverture à la mi-juin 2017, l’établissement totalise environ 9000 nuitées, explique l’association dans un communiqué.

A travers la façon poétique et philosophique qu’il a d’aborder la nourriture, Pepe Dayaw suscite la réflexion.

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Pepe Dayaw: au-delà de la cuisine, une philosophie de vie Du 16 au 20 novembre, les Food Culture Days invitaient le public à réfléchir sur la société. Détour par la cuisine de l’Alimentarium.

Dix heures trente, samedi matin, à l’Alimentarium à Vevey. Un sachet de carottes biologiques et un potimarron très orange trônent au milieu d’une table bien trop grande pour eux seuls. Autour, quelques personnes ayant bravé la grisaille se demandent ce qu’elles vont bien pouvoir en faire. Le thème de cette rencontre? La cuisine des restes… Un concept encore bien vague pour les participants qui, tentés par le lunch-concept de Nowhere Kitchen, ont parcouru les étagères de leur réfrigérateur à la recherche d’aliments à apporter.

C’est il y a cinq ans que tout a commencé, alors que Pepe Dayaw était à Madrid. Il raconte: «C’était la crise financière. J’allais dans les maisons et préparais à manger avec leurs restes. J’ai ainsi entamé une vie créative dans la cuisine.» Le boucheà-oreille a ensuite fait le reste. «Pour moi, c’était juste un projet. Après quelque temps j’ai voulu arrêter, mais j’étais devenu connu et les gens continuaient à m’appeler…» Il a ainsi cuisiné dans des lieux peu communs.

Des musées, des théâtres, parfois pour plusieurs centaines de personnes même. Son unique moteur: concocter des plats avec les éléments à disposition. «Cela inclut les individus présents, les objets qui font partie du rituel ainsi que les sentiments et désirs qui connectent chacun à l’espace», selon la description de l’événement.

Se laisser inspirer Pour y parvenir, il est essentiel de ne jamais penser à ce dont on ne dispose pas. Pepe Dayaw propose d’apporter un autre regard à l’acte gustatif. En se laissant porter et inspirer, il réalise des mélanges, découvrant de nouvelles combinaisons de saveurs. «C’est une improvisation totale», explique celui qui est aussi danseur. «On ne sait pas ce qui va se passer, il ne faut d’ailleurs pas s’en soucier d’avance. Une simple intention suffit.»

À peine quelques mots lâchés sur le concept qu’il s’attaque aux plastiques qui emballent les carottes. «Le premier pas est de revenir à l’essence. Il faut enlever les paquets, ce n’est pas inspirant sinon.» Pour Pepe Dayaw, philippin d’origine, la notion de reste englobe également les souvenirs. Dans le partage que comporte la préparation d’un repas, il y a l’échange d’idées, mais aussi d’histoires personnelles. «Le premier endroit que j’ai visité en Suisse était Vevey, c’est aussi ici que j’ai vu pour la première fois la neige», se plait-il à se remémorer.

Aucun recette nécessaire

Davantage d’informations: www.foodculturedays.com

«Ce type de plateformes constitue plus un complément qu’un concurrent.»

Une courge butternut, des oignons, davantage de carottes, un demi-céleri et de l’aneth sont arrivés avec les nouveaux participants.

Des fruits également. Les mains s’activent à peler et trancher. Certains ont décidé de faire des juliennes, d’autres ont privilégié les rondelles. Et l’inspiration vient des uns et autres. Les idées surgissent. Et pendant qu’ils cuisinent, çà et là des souvenirs sont évoqués. Cette jeune fille d’une dizaine d’années qui a pris la responsabilité de la cuisson d’une poêlée de carottes, pommes de terre, courges, et raisins, agrémentée de quelques herbes, aimait si peu les carottes durant ses premières années. Aujourd’hui, elle touille avec fierté ce plat réalisé avec conscience. Elle le dégustera différemment.

Une alléchante odeur flotte dans la pièce. Des chips de légumes sortent de la friture. Difficile d’y résister. Le partage va bon train. Au fur et à mesure, les marmitons du jour dégustent leurs créations. Une véritable cuisine collaborative est née. Et en improvisant, tous se laissent surprendre.

Sans trop y prêter d’attention, les participants commencent à voir leur regard changer. Difficile de rester indifférent à la façon poétique et philosophique dont Pepe aborde la nourriture. Il suscite alors une réflexion sur des sujets plus généraux. «De nombreux thèmes sociaux sont difficiles à aborder, note Margaux Schwab, organisatrice de l’événement. Mais la nourriture est un connecteur. Elle représente notre monde dans son ensemble».

S A N D R A H I LD EB R A N DT

La taxe de séjour perçue dans les hôtels, motels, pensions, auberges et autres établissements similaires augmentera de 2 à 3 francs par personne et par nuitée dès le 1er janvier 2018. Elle passera de 1,20 franc à 2 francs pour les campings ou les auberges de jeunesse, explique le quotidien.

R COU N O C

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Gagnez 2 fois une Hotelcard valable une année et offrant 50% de rabais.

Quel conseiller fédéral a-t-il participé à la Nuit des Gastronomes dont le nom du gagnant a été dévoilé dans le cadre du Salon Igeho à Bâle?

A Guy Parmelin B Johann Schneider-Ammann C Alain Berset

Le prix d’une ­v aleur de 99 francs ­e st offert par Hotelcard. www.hotelcard.com Merci ­d e nous faire parvenir votre réponse d’ici au 11.12.2017 à l’adresse suivante: Rédaction Hotellerie Gastronomie Zeitung, Case postale 3027, 6002 Lucerne, ou par e-mail: wettbewerb-hgz@ hotellerie-gastronomie.ch.

Engouement gastronomique au Slow Food Market de Zurichh ire Pa r te n a ia d mé

od Slow Fo

L’atelier culinaire a une nouvelle fois fait le plein de visiteurs.

Plus de 11 900 gourmets se sont laissés tenter par les découvertes gastronomiques proposées au 7e Slow Food Market de Zurich, auquel ont participé 246 producteurs dont les nouveautés ont ravi les palais les plus exercés.

Du 10 au 12 novembre, la halle 1 du parc des expositions du Zurich était le rendez-vous des cuisiniers amateurs, foodies et becs fins de Suisse. Le septième Salon

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du bon goût a d’ailleurs fait une nouvelle fois honneur à sa réputation de centre de découverte gastronomique. La sympathique ambiance de marché était propice aux dégustations, discussions et achats aux stands des 246 exposants venus de Suisse et de dix pays européens.

Outre de l’intérêt marqué du public, Peter Plan, directeur du Salon, se réjouit des réactions très positives qui ressortent d’un sondage représentatif effectué auprès des visiteurs: «96% des personnes interrogées disent avoir recommandé le Slow Food Market et 85% prévoient d’y revenir l’année prochaine. Ces résultats témoignent de l’excellente ambiance dans la halle. Le nou-

Pour cette dixième édition, 32 dégustateurs de toute la Suisse se sont retrouvés à Crissier pour juger seize vins, choisis par la commission technique du label parmi les «coqs» des dégustations. Cette année, 1121 vins provenant d’autant de cuves ont été dégustés, avec un taux de réussite de 70%, chez 177 producteurs. Plus de 2,5 millions de vignettes distinctives en or «Terravin» ont été vendues.

Dans une année difficile et tardive comme 2016, La Côte, victorieuse une fois sur deux sur dix ans de «superfinale», n’était présente qu’avec deux vins, le Chablais avec trois vins, face à Lavaux avec 7 vins, plus deux Dézaleys Grand Crus et autant de Calamin.

Pourtant, dans le dernier carré figuraient un seul Lavaux, un Villette de Jean-Daniel Porta, un seul

La Côte, le Féchy Les Délices de trop acide, ni trop doux, puis, en fiPierrot de P.-L. et Thierry Molliex, nale, d’une plus grande structure, face à deux Chablais, un Yvorne plus gras, plus long et complexe Grand Cru des Celliers du Cha- que son dauphin. Le jury et les blais et l’Aigle Grand Cru du Do- quatre représentants du dernier maine d’Aucrêt, Et c’est ce dernier carré se sont retrouvés pour un qui l’a emporté, par 22 voix contre repas chez B. Violier, où Brigitte 10 au Féchy, lui-même victorieux Violier et Franck Giovanini, paren 2013. rains du trophée, ont reçu le premier panonceau d’excellence attribué à un établissement vaudois par le conseiller d’Etat Jean-François Leuba.

Cette année, 1121 vins en provenance d’autant de cuves ont été dégustés

Le vainqueur a obtenu la meilleure moyenne des huitièmes, puis des quarts, des demi-finales et de la finale: belle constance! Les deux finalistes ont passé trois tours, où ils se sont qualifiés à la meilleure moyenne, avant de se retrouver en duel en finale, évidemment à l’aveugle. On a trouvé le vainqueur du jour, au premier tour, d’une facture très classique, avec du carbonique — consubstantiel du chasselas vaudois —, équilibré en goût, ni

tiques ont fait l’unanimité auprès du public. Il y a fort à parier que le «Pure Alpine Salmon», ainsi que de nombreuses autres découvertes du Slow Food Market, figureront sous peu au menu des bonnes tables suisses.

vel atelier de cuisine, proposé dans le programme parallèle, a en Atelier de cuisine très prisé outre apporté une nette plus-value à la manifestation de par la va- La 7e édition du salon zurichois riété et le professionnalisme des du bon goût a également constiinterventions.» tué une précieuse source d’inspiration pour les restaurateurs et Spécialités suisses à l’honneur cuisiniers à la recherche de nouvelles matières premières et de Le long des allées, les sens des vi- produits finis. L’atelier de cuisine siteurs étaient continuellement leur a permis d’en apprendre un charmés par de nouvelles odeurs peu plus sur certaines denrées et a et découvertes gastronomiques. offert une plateforme de présentaStefan Brunner, de la ferme Brun- tion idéale aux cuisiniers: Sandro ner Eichhof, a invité le public à Dubach, jeune talent sélectionné goûter les ocas du Pérou (Oxa- par «Marmite-Youngster», a monlis tuberosa) qu’il cultive à Spins/ tré comment cuisiner avec des Aarberg. Ce délicieux tubercule produits locaux. Marcello Galoffre une grande variété de prépa- lotti, chef de cuisine du restaurant rations, les unes plus savoureuses Erasmus à Karlsruhe (Allemagne), que les autres. a apporté un éclairage intéresNon loin de là, les gourmets sant sur la truffe et Inbar Zuckerse pressaient autour du stand de berg, cheffe de cuisine du restauKlaus Leuenberger (Speisewerk), rant Kaiser’s Reblaube à Zurich, a dont les produits fins élaborés à préparé, devant les yeux du public, Ernen, dans le parc naturel de la une succulente mousse de foie de vallée de Binn en Valais, en ont canard à base de foie d’animaux surpris plus d’un. Ses boutons et non gavés. (H G H) fonds de tournesol au sirop de verjus sont par exemple un vrai régal. Présente pour la première fois Les prochains marchés au Slow Food Market, la Swiss Aldu Slow Food en Suisse pine Fish AG de Lostallo, dans le val Mesolcina, a fait déguster ses truites saumonées et ses saumons 3 e Slow Food Market de atlantiques. L’entreprise mise sur Berne: du 2 au 4 mars 2018 le développement durable et la www. slowfoodmarketbern.ch qualité avec une installation à circuit fermé ultramoderne utilisant 8 e Slow Food Market l’eau de source pure des Alpes gride Zurich: du 16 au 18 sonnes. Les poissons élevés sans novembre 2018 produits chimiques ni antibiowww. slowfoodmarket.ch

Lauriers de Platine: un Aigle s’impose à l’occasion de la 10e édition Les raisins viennent bien du Chablais, mais le producteur est de Lavaux: c’est l’Aigle Grand Cru 2016 vinifié au Domaine d’Aucrêt qui s’est imposé lors du concours de Terravin réservé aux chasselas vaudois 2016.

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Un vigneron aussi distillateur Cet Aigle Grand Cru est né dans la cave de Michel Blanche, sur un domaine qui appartenait aux moines de Aucrêt, parmi les premiers à déficher la vigne sur ces coteaux du Léman, il y a neuf siècles.

Connu comme distillateur, autant pour ses propres alcools — telle une vodka suisse! — qu’à façon, Michel Blanche, «propriétaire-vigneron», a arraché récemment des arbres fruitiers sur 3,5 ha des 15 ha autour de la cave, sur les hauts de Cully, au-dessus de l’autoroute, remplacés par de la vigne. Il possède une dizaine d’hectares à Lavaux, en Dézaley, en Calamin, à Epesses et à Saint-Saphorin (également qualifié pour ces Lauriers de Platine) et 2,5 ha de vignes louées, et produit quelque 100 000 litres de vin par an. A Aigle, la par-

celle qui a donné le vainqueur fait 8000 m2 pour 10 000 bouteilles vendues 17 francs.

A Aucrêt sont aussi encavés des raisins provenant de parcelles en Valais. A côté de cépages traditionnels, Michel Blanche a planté des variétés résistantes comme le cabernet Dorsa, le Maréchal-Foch et le Solaris. Aidé par un chef de culture et un jeune caviste, il dit soumettre ses vins à la commission du label Terravin «comme contrôle externe de ce que nous faisons».

Grand Cru n’est pas 1er Grand Cru Rappel utile: les Grands Crus sont des AOC à 90% du village mentionné sur l’étiquette, qui échappent au coupage 60% – 40%, possible quand un village est en AOC régionale. Il ne faut donc pas les confondre avec les 1ers Grands Crus, une «spécialité» vaudoise, soumise à dégustation probatoire chaque année. Cette année, 24 chasselas ont passé cette épreuve pour le millésime 2016 dont, pour les plus récents admis dans cette catégorie, Les Cottes, d’Antoine Nicolas, à Begnins, le Château Saint-Vincent, de Guy Rolaz, à Gilly, Au Brez, des frères Kursner, à Féchy, et le Château de Montagny, des frères Dizerens, à Villette.

Sur les 1ers Grands Crus, 13 sont situés à La Côte, 6 au Chablais et 5 à Lavaux (dont un seul Dézaley).

Trois rouges, tous merlots des domaines Hammel, l’Apicius du Clos du Châtelard, le Domaine de Crochet, et le Clos de la George, de 2015, s’ajoutent aux 24 chasselas.

P I ER R E T H O M A S

DR

Benjamin Gehrig nommé directeur de l’OVV Davantage d’informations: www.ovv.ch

Lausanne, le 29 novembre 2017

Le comité de direction de l’Office des Vins Vaudois (OVV) a nommé Benjamin Gehrig pour succéder au poste de directeur à Nicolas Joss, qui a présenté sa démission avec effet au 28 février 2018.

Né en 1984, Benjamin Gehrig est titulaire d’un Bachelor of Science HES-SO en hôtellerie et professions de l’accueil obtenu à l’Ecole Hôtelière de Lausanne (EHL). De 2010 à 2012, il a été assistant HES et responsable des affaires internationales à l’ECAL, avant de rejoindre l’OVV en 2012 en qualité de chef de projet. En choisissant un directeur qui a accompagné pendant cinq ans, sous la présidence de Pierre Keller, la transformation de l’Office, le comité de direction de l’OVV a misé «d’une part sur la continuité, [...] et, d’autre part, sur une personnalité entreprenante susceptible d’apporter des solutions originales», explique l’OVV dans un communiqué.

(H G H)

L’Ambassadeur du Champagne est Allemand Sommelier et fondateur du Weininstitut à Münich, Stefan Metzner vient de remporter le titre officiel de Lauréat du Concours européen des Ambassadeurs du Champagne 2018. Le titre de Vice-Lauréat est allé à la candidate belge Kristel Balcaen, sommelière, écrivain et formatrice à Gand, et le Prix spécial a été remis au représentant de l’Italie, Pietro Palma, caviste et formateur à Prato en Toscane. Lors des épreuves qui se sont déroulées le 8 novembre à Epernay, Stefan Metzner a conquis le jury par sa connaissance approfondie des vins de Champagne et sa maîtrise de la pédagogie pour la transmettre.

(H G H)

Auberge et hôtel historiques primés L’auberge Godswärgjistubu à Albinen, en Haut-Valais, reçoit le Prix du «Restaurant historique de la Suisse». La même distinction dans la catégorie hôtel historique va à l’Hôtel Piz Linard à Lavin, en Engadine. Ces prix sont décernés une fois par année par Icomos Suisse, le groupe national du conseil international pour la protection des monuments, en collaboration avec GastroSuisse, hotelleriesuisse et Suisse Tourisme. Le prix est décerné en automne pour l’année suivante. L’édition 2018 est la 22e du nom. ( AT S)

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Dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche, la 18e édition de la manifestation fribourgeoise réunira plus de 40 000 visiteurs à l’Espace Gruyère, où sont prévues de nombreuses activités gourmandes dans un cadre convivial et festif.

On connaissait le Swiss Finger Food Trophy, organisé à Bulle par l’Académie suisse du Bocuse d’Or (lire ci-dessous); il faudra désormais compter sur le concours «La Recette du Chef». Placé sous l’égide du Vacherin Fribourgeois AOP, ce nouvel événement aura lieu le 30 novembre à l’Arène Gourmande, là où s’affronteront en duel et en public quatre jeunes cuisiniers professionnels dont la particularité est d’être tous issus d’un restaurant membre des Grandes Tables de Suisse, des Jeunes Restaurateurs d’Europe (Suisse) ou de la Guilde suisse des Restaurateurs-Cuisiniers. Au cours de l’épreuve, les quatre finalistes – Yvo Holenstein (Res-

taurant Le Pérolles à Fribourg), Kaiichi Arimoto (Restaurant Hôtel de la Gare à Lucens), Flavien Gallizioli (Restaurant de l’Ecole professionnelle de Montreux), Daniele Provezza (Restaurant Principe Leopoldo à Lugano) – cuisineront face à face en mode battle. But de l’opération: créer une recette inédite pour six personnes avec comme ingrédient principal le Vacherin Fribourgeois AOP. Au cours des deux duels, l’un prévu de 12 h à 14 h 30, l’autre de 15 h 15 à 17 h 45, les quatre cuisiniers seront scrutés par le jury présidé par Pierrot Ayer, et composé de personnalités reconnues telles qu’Edgard Bovier du Lausanne Palace & Spa, Maurice Marro du Baur au Lac à Zurich et Philippe Ligron, animateur de l’émission Bille en Tête sur la RTS. Marché du terroir et dégustations Aussi passionnant soit-il, le concours «La Recette du Chef» ne sera de loin pas la seule attraction qui tiendra en haleine les visiteurs qui se rendront nombreux à l’Espace Gruyère. Invité d’honneur international, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pré-

Davantage d’informations: www.gouts-et-terroirs.ch

Salon suisse des Goûts et Terroirs: c’est parti!

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sentera d’une part l’un des projets d’agriculture durable qu’elle a lancé au Maroc par le biais de lunettes permettant une vision à 360°, ce qui permettra une immersion totale dans la région du Midelt au milieu des abeilles et des chèvres. Et, d’autre part, elle favorisera la découverte de produits du terroir du monde, notamment à la faveur d’une démonstration de cuisson de différentes variétés de riz en provenance de l’Himalaya indien par Kalyan et Anita Paul, et d’une dégustation de produits marocains par Salaheddine.

Dans le même esprit, les deux invités d’honneur suisses – la Région de Sierre du Val d’Anniviers et Slow Food Suisse – lèveront le voile qui sur leurs produits artisanaux, qui sur la philosophie qui les anime. Ainsi, les hôtes valaisans présenteront à travers un restaurant éphémère et un marché de produits du terroir leurs spécialités les plus emblématiques, de la tourte à l’abricotine de la Boulangerie Salamin à la saucisse au cerf de la Boucherie de la Vallée, en passant par les tommes aux Les produits du terroir seront à l’honneur cinq jours durant à Bulle.

DR herbes de la Fromagerie d’Anniviers ou les bières artisanales de la Brasserie Hoppy People. De son commencer par la démonstration Ben & Léo du Café de la Fonderie côté, Slow Food Suisse qui mi- de nombreux chefs et autres per- à Fribourg. Sans oublier l’Equipe lite pour une alimentation bonne, sonnalités de la gastronomie dans suisse de pâtisserie composée de propre et juste sera présent avec l’Arène Gourmande. Parmi eux fi- Cédric Pilloud, Jorge Cardoso et plusieurs producteurs et organi- gurent notamment Florian Car- Jean-Baptiste Jollier, 3e à la Coupe sera des ateliers de cuisine quatre rard de l’Hôtel Valrose à Rouge- du Monde de Pâtisserie 2017 qui fois par jour pour les enfants dans mont (élu Découverte romande de s’est tenue à Lyon.

A cet éventail déjà riche la Slow Mobil, cette roulotte de l’année par Gault & Millau), Mirto chantier transformée en cuisine Marchesi de La Table d’Adrien à s’ajoute le programme de L’Ecole Verbier (17/20 Gault & Millau, 1 du Goût, dont les ateliers organipour les chefs en herbe. étoile Michelin), Benjamin Lu- sés dans l’espace ludique et inteDémonstrations de chefs zuy, chef et entrepreneur genevois, ractif pour les familles L’AmuseFranck Reynaud de L’Hostellerie Bouche permettront de comD’autres animations rythmeront du Pas-de-l’Ours à Crans-Mon- prendre l’impact de l’alimentation encore les cinq jours du Salon, à tana (17/20, 1 étoile) ou encore sur nos cinq sens.

(P CL)

Swiss Finger Food Trophy: une édition placée sous le signe de l’excellence

Trois équipes en provenance de Montreux, Genève et Bienne se mesureront vendredi prochain dans le cadre du Salon suisse des Goûts & Terroirs à Bulle (lire cicontre). Elles auront chacune deux heures pour confectionner un total de 144 pièces destinées à être mangées d’une seule main, en deux ou trois bouchées maximum, et ce sans couteau, fourchette ni cuillère. Le programme imposé comprendra la confection de créations froides et chaudes (avec deux composants au minimum), à base de deux pâtes au levain farcies (déclinées en deux variations) et sucrées (petits fours, pâtisseries différentes fourrées mini-friandises).

Un jury de professionnels Le travail des candidats accompagnés de leur coach respectif sera scruté par un jury présidé par Beat Weibel, chef du Residenz au Lac à Bienne, et comprenant des professionnels issus des secteurs de la cuisine, boulangerie et pâtisserie-confiserie-chocolaterie. Les trois équipes se succèderont du-

Swiss Finger Food Trophy: les trois équipes et le jury EPM Montreux Coachée par Martial Stoky, l’équipe de l’Ecole professionnelle de Montreux (EPM) est composée de Sophie Gloor, Eliott Neuhaus et Sourya Rochat.

rant la journée, assurant le spectacle à tour de rôle dans l’Arène gourmande (stand 154, halle 020), qui accueillera par ailleurs demain la finale du Concours de cuisine «La recette du chef». Avec, à la clé, un trophée qui leur sera remis en fin de journée, et qui leur permettra d’inscrire leur nom à la suite de celui des vainqueurs des éditions précédentes (Team DSR en 2011, Kochkunst Biel-Seeland en 2013, Les Trois Toqués en 2015, dont faisait partie Elodie Jacot-Manesse, récente gagnate du Cuisinier d’Or).

Davantage d’informations: www.bocusedorsuisse.ch/ swiss-finger-food-trophy

C’est le 1er décembre que se tiendra à Bulle la quatrième édition de ce concours mis sur pied par l’Académie suisse du Bocuse d’Or.

Nombreux dossiers de qualité Organisé tous les deux ans depuis 2011, le Swiss Finger Food Trophy est né de la volonté de valoriser la créativité des apéritifs dînatoires qui se sont popularisés ces dernières années, et qui mobilisent le savoir-faire de plusieurs métiers de bouche. Dans cette optique, l’Académie suisse du Bocuse d’Or, alors présidée par le regretté Philippe Rochat, a imaginé un concours permettant aux cuisiniers, boulangers et pâtissiers-confiseurs-chocolatiers de faire équipe pour réaliser un programme imposé. La formule de ce dernier a évolué au fil des ans: lors de sa première édition, le concours se tenait sur cinq jours au Comptoir Suisse à Lausanne et les candidats avaient cinq

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Les petits fours, pâtisseries et mini-friandises font aussi partie du programme.

heures pour confectionner leurs bouchées, avant que le temps imparti ne soit ramené à deux heures et demie et que la manifestation ne prenne ses quartiers à Bulle dès 2015. «En prévision de l’édition 2017, nous avons une nouvelle fois reçu de nombreux dossiers de qualité. C’est la preuve que le Finger Food a acquis ses lettres de noblesse et qu’il intéresse les cuisiniers les plus créatifs du pays»,

CFP SHR Genève Le Centre de formation professionnelle Services & Hôtellerie-restauration (CFP SHR) est pilotée par Stéphane Jan et composée de Sarah Brown, Lionel Jan et Brett Solochek.

Kochkunst Biel-Seeland Lauréate de l’édition 2013 avec trois autres participants, l’équipe Kochkunst Biel-Seeland qui se présente avec son coach Karl Reinhold est composée de Stefanie Jenny, Werner Kohler et Lukas Schär.

DR

explique Lucien Mosimann, coordinateur de l’Académie suisse du Bocuse d’Or, qui souligne la montée en gamme de cette forme de gastronomie de plus en plus prisée.

Le succès du concours tient quant à lui au dynamisme de ses organisateurs, toujours à l’affût de l’éclosion de jeunes talents, ainsi qu’à celui de ses nombreux ambassadeurs qui se chargent de promouvoir la manifestation.

(P CL)

Le jury Au cours de l’épreuve qui se déroule sur une journée, les trois équipes sont évaluées par un jury de professionnels présidé par Beat Weibel, chef du Residenz au Lac, à Bienne, et qui comprend Armin Fuchs et Jean-Pierre Golay (cuisine), Christophe Ackermann et Olivier Hofmann (boulangerie) et Nicolas Noz et Christian Boillat (pâtisserie, confiserie, chocolat).

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Stars en fête à la Nuit des Gastronomes

Un conseiller fédéral, deux magiciens, cinq musiciens, 36 nommés et un mouton qui parle. Tel est le casting de la Nuit des Gastronomes qui s’est déroulée en marge du Salon Igeho, à Bâle, et qui a offert des instants inoubliables au nombreux public constitué de professionnels. Parmi les moments forts de la soirée figure le discours de bienvenue du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann. Depuis le lancement de l’événement en 2015 par Hotel & Gastro Union, c’est la première fois qu’un représentant du gouvernement suisse participe à la remise du trophée «Gastrostern».

«Transmettre mon savoir, c’est ma vocation.»

R EN É K AU FM A N N , L AU R É AT 2017

«Je suis ici pour vous témoigner toute l’estime que le Conseil fédéral a pour votre branche», a expliqué le chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche. Il en a profité pour rappeler l’importance d’une organisation professionnelle comme Hotel & Gastro Union (HGU) et saluer le travail des professionnels de l’hôtellerie-restauration qu’il a comparés à la moelle

épinière de l’économie suisse. Un plaidoyer sincère au vu du plaisir qu’il a pris au cours de la soirée, notamment lorsque les professionnels présents ont prouvé qu’ils savent non seulement bien travailler mais aussi s’amuser, comme ils l’ont prouvé en dansant pendant le concert du groupe Lovebugs.

Après le spectacle du duo de magiciens Domenico qui a fait disparaître Dario Cadonau, lauréat de l’an dernier, pour mieux le faire réapparaître au milieu de la salle, les choses sérieuses ont commencé. Le résultat du vote du public a été dévoilé sans plus attendre à l’audience impatiente de savoir qui des 36 personnalités sélectionnées pour l’édition 2017 allait remporter le trophée récompensant ses performances exceptionnelles – tous les nommés ont remporté un titre ou un concours dans leur discipline respective au cours des derniers mois.

Au final, c’est à René Kaufmann qu’est revenu le «Gastrostern», lui qui avait déjà décroché le titre de Porteur d’avenir 2016 dans la catégorie des cuisiniers et qui exploite avec son épouse Vreni l’hôtel-restaurant Rössli à Illnau (ZH). Sa joie a été telle que, à l’annonce de son nom, il a spontanément étreint son voisin… qui n’était autre que Johann Schneider-Ammann. D’abord surpris par une telle débauche d’enthousiasme, ce dernier s’est rapidement laissé contaminer par la joie et la passion du gagnant qu’il a félicité. A l’heure de l’interview, René Kaufmann a dit sa joie d’avoir été choisi par le public, et il a tenu à associer tous les maîtres d’apprentissage à sa victoire. Il faut dire que le membre de la Société suisse des cuisiniers est de nature généreuse: «Transmettre mon savoir est pour moi une vocation. Il est important de savoir partager et de transmettre le flambeau à la jeune génération.»

(R I F/P CL)

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La Nuit des Gastronomes a été remplie d’émotions, de surprises et d’instants magiques. Avec, à la clé, la victoire d’un professionnel renommé et la présence d’un conseiller fédéral conquis.

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1 René Kaufmann, lauréat 2017 et

membre de la Société suisse des cuisiners (ssc), dirige l’hôtel-restaurant Rössli à Illnau (ZH) avec son épouse.

2 Le duo de magiciens Domenico a su faire rire le public nombreux.

3 Adrian Sieber, chanteur des Lovebugs, a égréné quelques-uns des hits du groupe bâlois avec ses acolytes.

4 Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann s’est livré à un véritable plaidoyer pour le secteur de l’hôtellerie-restauration.

5 L’Equipe nationale suisse des cuisiniers à l’unisson avec Stefanie Siegenthaler, gagnante de la dernière Swiss Culinary Cup et nommée à la Nuit des Gastronomes.

6 Urs Köppel, Porteur d’avenir dans la catégorie des boulangers-pâtissiers-confiseurs et nommé cette année, en compagnie du mouton Pepe.

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«Eclat et glamour» aux Championnats suisses du service

Durant cinq jours, le stand de Hotel & Gastro Union a vécu au rythme des Championnats suisses du service. Mise sur pied comme toutes les précédentes par la Société professionnelle de la restauration, la dixième édition du concours organisé tous les deux ans à Igeho a réuni 21 participants âgés de 17 à 26 ans. Ces derniers, répartis en deux catégories (employés qualifiés et apprentis), se sont mesurés lors de sept épreuves, dont deux nouvelles disciplines centrées sur l’œnologie et le café qui se sont ajoutées à celles plus traditionnelles du flambage, de la décoration de table ou du service du fromage.

Un total de 10 médailles d’or A l’issue des cinq journées de compétition, durant lesquelles 10 médailles d’or, huit d’argent et trois de bronze ont été distribuées, c’est Tamara Haab qui a décroché le titre de Championne du service 2018. Très à l’aise durant l’épreuve, la spécialiste en restauration de 20 ans qui travaille au Zunfthaus zur Zimmerleuten à Zurich a eu le sentiment de réaliser une bonne performance, en particulier au moment du flambage de l’ananas

et de la préparation de son tartare de bœuf. De son côté, Fabian Müller s’est adjugé le titre de Champion junior du service 2018. «Un rêve devenu réalité», selon l’apprenti de 19 ans en formation au restaurant Siblinger Randenhaus à Siblingen (SH). Son enthousiasme et sa créativité ont marqué les esprits, notamment lorsqu’il a revisité le Whisky Sour lors de l’épreuve de mixologie.

Mais la performance des deux lauréats ne doit pas éclipser celle tout aussi remarquable des 19 autres participants. «Jamais nous n’avons eu des concurrents aussi bien préparés que cette année.

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Lauréats de la 10e édition du concours mis sur pied par la Société professionnelle de la restauration, Tamara Haab et Fabien Müller ont livré une performance de haut vol. Mais ils n’ont pas été les seuls.

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Lausanne, le 29 novembre 2017

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2 Fabian Müller (19 ans), qui s’est entraîné à partir d’août à chaque fois qu’il avait un moment de libre, participera aux SwissSkills.

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Tamara Haab (20 ans) a eu le sentiment de réaliser une bonne performance le jour de son entrée en lice dans la compétition.

1 Vingt-et-un professionnels ont

Leur engagement a été remarquable», souligne Christoph Muggli, président de la commission des concours. Seule Romande participant au concours, la Vaudoise Jun Lu Koh a, elle, remporté une médaille de bronze.

Quant à l’avenir du concours, il se présente sous les meilleurs auspices. Présidente du jury et Championne du service 2012, Daniel Salvisberg-Jaun fera la promotion du concours lors du Salon Intergastra de Stuttgart, tandis que des efforts seront entrepris pour attirer davantage de Romands et de Tessinois.

(S SI/P CL)

participé aux Championnats suisses du service, durant lesquels ils se sont mesurés lors de sept épreuves.

2 L’une d’elle consistait à décorer une table sur un thème imposé, «éclat et glamour».

3 La mixologie figurait elle aussi au programme du concours.

4 Incontournable lors de l’événement orgnanisé tous les deux ans dans le cadre du Salon Igeho: le flambage.

5 Pour la première fois cette année, les participants ont dû mobiliser leur nez et palais à l’occasion d’une épreuve œnologique.

6 Le président de la commission des concours Christoph Muggli et la présidente du jury et Championne du Service 2012 Daniela Salvisberg-Jaun.

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Housekeeper: une première réussie

Qui a gagné la VW Up?

Né de la volonté de la Société professionnelle de l’hôtellerie-intendance de promouvoir la profession, le concours a connu son épilogue à Igeho où Aline Clavadetscher a triomphé.

laquelle seules trois personnes ont pu accéder à la phase finale. Selon le jury, ce n’est pas seulement la pertinence du concept de nettoyage d’Aline Clavadetscher qui l’a convaincu, mais aussi sa personnalité enjouée et déterminée, ainsi que la manière dont la collaboration avec une société de nettoyage externe s’est mise en place et fonctionne parfaitement.

Sponsorisé par le garage VW Gsell SA de Binningen (BL), le lot principal du concours de Hôtellerie Gastronomie Edition a été tiré au sort par Tiago Silva, Champion du service 2016.

La toute première gagnante du nouveau concours Housekeeper mis sur pied par la Société professionnelle de l’hôtellerie-intendance s’appelle Aline Clavadetscher. Âgée de 24 ans, elle travaille comme Executive Housekeeper au Motel One à Bâle et c’est elle qui est parvenue à convaincre le jury de la pertinence du concept de nettoyage qu’elle lui avait soumis. La joie était bien entendu de mise lors de la remise du trophée à l’effigie d’un plumeau en or en marge du Salon Igeho. «C’est un incroyable honneur, je suis très

Une nouvelle ambassadrice

Pour chaque tirage au sort, il faut une main innocente. Dans le cadre du concours lancé par Hôtellerie Gastronomie Edition, c’est celle de Tiago Silva, Champion du service 2016, qui a été choisie pour dévoiler le nom du gagnant de la VW Up d’une valeur de 15000 francs sponsorisée par le garage VW Gsell à Binningen (BL). A Igeho où la cérémonie avait lieu en public, l’animateur Sven Epiney s’est chargé d’entretenir le suspense jusqu’à ce que le nom de l’heureux gagnant soit annoncé. Il s’agit de Piotr Tuzlak, fé-

La lauréate a reçu le trophée des mains d’Angela Zganec, présidente de la DR commission des concours.

heureuse», confiait-elle peu après avoir reçu le trophée des mains d’Angela Zganec, présidente de la commission des concours. Un prix assorti également d’un week-end pour deux personnes dans l’hôtel 5 étoiles Villa Castagnola à Lugano.

Au total, 12 candidats s’étaient inscrits le printemps dernier pour participer à cette manifestation à

Pour la Société professionnelle de l’hôtellerie-intendance, l’opération a été l’occasion de valoriser une nouvelle fois les métiers de l’intendance, et de se trouver une nouvelle ambassadrice: «Nous voulions dépoussiérer l’image de notre profession et je suis ravie que nous puissions le faire avec le concours d’une personne à la fois fière et amoureuse de son métier», confie Piera Dalla Via, présidente de la Société professionnelle de l’hôtellerie-intendance. (S H E /P CL)

D’une valeur de 15000 francs, le prix a été tiré au sort lors du Salon Igeho. D R

licité comme il se doit par les organisateurs et le sponsor, Urs Gsell. Michel Küffer et Sepp Kiser ont quant à eux gagné chacun un repas pour quatre personnes à l’Ecole hôtelière de Lucerne, tandis que Daniela Jabbouri passera une nuit à l’Hôtel Art Deco Montana à Lucerne. Les gagnants des autres prix seront avisés personnellement.

(EP S /P CL)

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La Suisse en manque de projets phares Igeho Campus a réuni à Bâle un vaste panel de spécialistes comprenant publicitaires, visionnaires et autres spécialistes pour débattre de l’avenir de l’hôtellerie suisse.

Commençons par la bonne nouvelle: les perspectives du tourisme suisse sont plus réjouissantes que par le passé. Pour les politiciens comme les têtes pensantes des associations professionnelles, l’avenir s’annonce sous des auspices favorables. C’est du moins ce que l’on peut conclure du débat intitulé «Où va le tourisme suisse?» tenu à l’occasion de la session Igeho Campus. Ce débat a notamment réuni Dominique de Buman, conseiller national et président de la Fédération suisse du tourisme, Casimir Platzer, président de GastroSuisse, et Andreas Züllig, président d’hotelleriesuisse.

La pénurie en main-d’œuvre qualifiée suscite de son côté l’inquiétude légitime des représentants du secteur. Toutefois, Esther Lüscher, présidente de Hotel & Gastro Union, souligne un aspect malgré tout positif: «Les collaborateurs qualifiés en recherche d’emploi n’ont que l’embarras du choix.»

«Partez à l’étranger et revenez avec de nouvelles idées!»

Mais tout n’est pas rose. Le tourisme et l’hôtellerie doivent relever des défis de taille. Question brûlante: comment la Suisse, véritable îlot de cherté, peut-elle parvenir à tirer son épingle du jeu face à la concurrence? Le publicitaire Frank Bodin est persuadé que notre pays possède des atouts, mais qu’il lui faudra faire preuve de courage. Lors de son exposé, pour le moins remonté, il n’a pas hésité à dire ses quatre vérités au secteur touristique et au monde politique. «Partez en vacances à l’étranger et revenez avec de nouvelles idées!» a-t-il lancé au public.

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A ses yeux, le secteur a besoin d’une nouvelle dynamique et la Suisse manque cruellement de projets phares. Et de citer la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg ou le Louvre à Abou Dhabi, alors que la publicité touristique suisse reste cantonnée aux montagnes et autres paysages bucoliques. «Où est la diversité? Que devient le facteur humain? Quand parlerons-nous de nos villes et de nos cultures?» s’interroge Frank Bodin.

Cette année, Igeho Campus s’est aussi intéressé aux tendances en matière d’alimentation, d’hôtellerie et de numérique. Pour le futurologue Oliver Leisse, «le public s’informe via Google. Il nous faut donc de nouvelles offres. A l’instar de celle imaginée par un cuisinier qui s’associerait à un médecin pour définir ensemble ce que nous pouvons manger.»

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Le smartphone, outil à tout faire Qu’en est-il de l’avenir de l’hôtellerie? Dès 2008, l’institut Fraunhofer à Duisburg a développé un modèle futuriste qu’il a mis en œuvre récemment avec le concours d’une famille hôtelière viennoise pour créer l’hôtel Schani. Son directeur Benedikt Komarek a présenté son établissement dépourvu de réception, cette dernière étant remplacée par un hall aux allures de café où les clients se retrouvent pour échanger ou travailler. Au Schani, la réservation des chambres se fait exclusivement en ligne.

Le client reçoit la clé de sa chambre sur son téléphone portable au plus tard 48 heures avant le check-in. Le check-out et le paiement passent aussi par le portable.

Même l’éclairage et la consommation d’eau dans la chambre sont gérables à distance.

Les spécialistes du marketing en ligne, comme Gabriele Bryant, s’attendent à une déferlante d’innovations numériques en Suisse.

Elle a présenté l’informatique affective lors de son exposé. Cette innovation qui reconnaît les émotions des clients et adapte sa communication en conséquence devra faire ses preuves.

J Ö RG R U P P ELT

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Lausanne, le 29 novembre 2017

1 Débat autour de la question «Où va

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le tourisme suisse?» réunissant (de g. à dr.) Esther Lüscher, présidente de Hotel & Gastro Union, Thomas Leu, président de la SVG, Casimir Platzer, président de GastroSuisse, Dominique de Buman, président de la Fédération suisse du tourisme, Katharina Conradin, directrice de Mountain Wilderness, René Kamer, directeur de Railaway SA, et Andreas Züllig, président d’hotelleriesuisse.

2 Oliver Leisse, futurologue de l’Institut für Zukunftsforschung und innovative Strategien, Hambourg.

3 Gabriele Bryant, propriétaire de l’agence Blum & Bryant AG, Soleure.

4 Frank Bodin, président et CEO de l’agence Havas Suisse.

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«gusto»: escapade lausannoise pour Julie Hohl Troisième du concours «gusto17», Julie Hohl a passé en novembre une semaine à Lausanne auprès de chefs prestigieux.

«Ma semaine à Lausanne a été super cool. J’ai énormément appris, j’ai gagné en inspiration et vécu des tas de choses», lance Julie Hohl, actuellement en 3e année d’apprentissage de cuisinière au Victoria-Jungfrau Grand Hotel & Spa à Interlaken. En mars dernier, elle a été sélectionnée parmi les neuf finalistes de «gusto17», où elle s’est classée troisième, ce qui l’a «extrêmement étonnée». Son prix: un séjour d’une semaine à Lausanne. «Je connaissais à peine cette ville. Je me suis donc d’autant plus réjouie de ce prix.»

«Quelque chose de neuf pour moi» A la mi-novembre, Julie Hohl est partie pour Lausanne. Le programme organisé par Prodega/ Growa/Transgourmet était rythmé par des visites culturelles de la ville, des coups d’œil instructifs dans des cuisines presti-

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Pa rte n a

ria t m é

gieuses et des moments exclusivement destinés à choyer les papilles. Julie Hohl a parcouru la ville en segway, visité le musée olympique et flâné sur le marché hebdomadaire. «J’attendais en particulier avec impatience les deux expériences prévues en cuisine.»

Pendant toute une journée, elle a prêté main forte au restaurant La Table d’Edgard de l’hôtel Lausanne Palace & Spa. «En fait, je suis déjà habituée aux grands établissements grâce à mon apprentissage à Interlaken. Cepen- Julie Hohl a pu notamment rencontrer Franck Giovannini.

BDR dant, à l’hôtel Lausanne Palace & Spa, il y a cinq restaurants. C’était impressionnant.» Chez Edgard Bovier, qui affiche 18 points cuisine Frank Giovannini a pour tion pour plus tard.» Par exemple Gault & Millau, c’est de la cuisine sa part été désigné Chef de l’an- pour les garnitures. «Je pensais de très haut niveau. «Et ce parfai- née 2018 par Gault & Millau. Julie avoir déjà fait preuve de beautement structuré, aucun signe de Hohl s’attendait à une petite cui- coup de créativité surtout pour stress.» Elle a adoré assumer des sine. «Lorsque je suis entrée dans mon menu «gusto». J’avais prétâches qui étaient nouvelles pour la cuisine, les yeux d’au moins senté en effet les brocolis sous elle. «J’ai pu par exemple décou- trente cuisiniers se sont rivés sur forme de «tapis», mais à l’Hôtel de per tout un pigeon, chose que je moi.» Chaque poste est occupé Ville, j’ai appris qu’on peut encore par quatre à six personnes. «Cela faire mieux. J’ai dû racler chaque n’avais jamais faite auparavant.»

Deuxième moment phare de ressemblait plutôt à un labora- rosette d’un chou-fleur, les couper finement, les assaisonner et ce prix «gusto»: la journée au Res- toire, vraiment fascinant.» taurant de l’Hôtel de Ville à CrisJulie Hohl a pu aussi mettre la les laisser sécher. Cette «poudre sier, un établissement mythique main à la pâte en passant du poste de chou-fleur» est ensuite sauauréolé de 3 étoiles Michelin, et de saucier à celui de poissonnier et poudrée sur des légumes ou pour qui a été nommé meilleur restau- même garde-manger (chef de par- garnir une assiette. Il faut abrant du monde en 2015. Le chef de tie). «Cela m’a donné de l’inspira- solument que je copie cette re-

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Lausanne, le 29 novembre 2017

cette, peut-être pour mon travail de fin d’études.» D’une manière générale, Julie Hohl a récolté un grand nombre d’expériences durant son voyage «gusto». A ne pas négliger non plus les nombreux contacts utiles qu’elle a noués pour sa carrière. «Je trouve génial que les prix "gusto» prévoient toujours des visites dans des cuisines prestigieuses.»

Et le programme de cette semaine ne contenait pas uniquement des expériences professionnelles. «J’ai apprécié la combinaison parfaite entre l’apprentissage de nouveautés, le temps libre et les dégustations de délicieux mets.» En effet, Julie Hohl a bien évidemment été invitée à savourer des repas aussi bien à l’hôtel Lausanne Palace & Spa qu’au restaurant de l’Hôtel de Ville. «Les mets m’ont impressionnée, même après avoir participé à leur préparation en coulisses. Une expérience que je n’oublierai pas de sitôt. Ainsi que toute la semaine d’ailleurs.»

(H G H)

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Inscriptions ouvertes

Davantage d’informations: www.gustoevent.ch

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«gusto» est l’unique concours culinaire national qui s’adresse exclusivement à la relève gastronomique de 2e et 3 e années d’apprentissage.

Il est organisé par Prodega/ Growa/Transgourmet, Transgourmet Suisse SA, sous l’égide de la Société suisse des cuisiniers. Le délai d’inscription au concours «gusto18» est ouvert jusqu’au 1er décembre 2017.

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