Hepianews n°6

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LA NEWSLETTER DE LA HAUTE ÉCOLE DU PAYSAGE D’INGÉNIERIE ET D’ARCHITECTURE DE GENÈVE

MAI 2013

À LA L A UN NEE

Le service de la formation continue à votre disposition Objectifs 2013 Formation continue : de nouvelles offres La formation de base, la recherche appliquée et le développement, l’établissement de relations internationales avec des institutions à l’étranger et la formation continue sont les quatre missions prioritaires des HES en Suisse.

Chaque école a développé la formation continue en fonction de ses domaines de compétences et de son historique de croissance.

Notre institution a pris des options très claires en 2012, à savoir la création d’un service spécialisé et le regroupement de toutes les offres de formation continue en son sein.

Nos offres sont avant tout des formations certifiantes, reconnues au niveau suisse. Leurs coûts doivent être couverts entièrement par les frais de formation facturés. Les projets sont ainsi validés dans diverses instances de la HES-SO en fonction du type de formation proposée. Les plus complètes et les plus longues, les MAS, sont

organisées par la HES-SO en partenariat avec ses diverses écoles. Les plus courtes, les CAS ou certificats, sont généralement développées et dispensées dans chaque site.

Notre ambition est de promouvoir et encourager des cours adaptés aux besoins du marché.

Diverses associations et des services cantonaux nous ont déjà approchés pour analyser ensemble la mise sur pied d’un projet. Nous complétons par ailleurs notre offre par le montage et l’organisation de formations courtes sur mandat. De même, notre service apporte son soutien pour l’organisation des nombreux séminaires et conférences qu’hepia organise.

N’hésitez pas à prendre contact, nous nous ferons un plaisir de vous compter parmi nos partenaires.

Yves Leuzinger Directeur

Plusieurs offres sont en préparation avec divers partenaires institutionnels. Notre service doit se faire mieux connaître et apporter son soutien à toutes celles et tous ceux qui désirent s’impliquer dans des formations spécifiques au profit du développement continu des compétences. Une formation sur le suivi des projets par la 3D ainsi qu’un certificat pour les spécialistes de la sécurité et de l’environnement dans les entreprises sont deux exemples des nouveautés que nous mettons sur pied cette année.

Notre palette de prestations est diversifiée, testez nous ! Nos formations en cours sous :

http://hepia.hesge.ch/fr/formationcontinue/ Pour tout contact : fc.hepia@hesge.ch

A VOUS LA PAROLE

Unitec : comment aider des idées à se concrétiser Depuis le 31 décembre 2012, une nouvelle convention lie la HES-SO Genève et l’Université de Genève en matière de transfert de technologies (TT). Les deux institutions ont toutes deux pour mission, en plus de l’enseignement et de la recherche, de valoriser les résultats de cette dernière. Le bureau de TT responsable de cette activité s’appelle Unitec et est opérationnel depuis 1999. Il offre ses prestations aux chercheur-e-s des institutions d’enseignement et de recherche genevoises : Université de Genève, Hôpitaux Universitaires de Genève et la HES-SO Genève. Il

La collaboration entre Unitec et la HES-SO Genève a commencé en 2006 compte sept associés actifs aussi bien dans le domaine des sciences de la vie que dans les sciences dites « dures ». Qu’est-ce que le TT ? C’est un service à la disposition des chercheur-e-s, qui leur offre des compétences légales, commerciales et stratégiques pour valoriser les résultats de leurs recherches. Unitec les soutient sur plusieurs plans : les contrats avec l’industrie en lien avec des projets de recherche pour lesquels une négociation est nécessaire et la commercialisation des inventions qu’ils/elles ont réalisées. Ces processus impliquent des interactions étroites avec des partenaires industriels : des startups, des PME ou des grandes entreprises. Ceux-ci peuvent intervenir au stade de la recherche ou plus tard, au moment de la prise d’une licence d’exploitation.

La collaboration entre Unitec et la HES-SO Genève a commencé en 2006, date de la première invention déposée par hepia. Elle compte à ce jour 24 annonces d’invention, 15 inventeurs, 7 demandes de brevet, 2 dépôts de marques, 11 licences, une

startup et environ 30 contrats R&D avec des partenaires industriels. Parmi les exemples de valorisation il vaut la peine de mentionner la façade végétalisée (licencié : Créabéton Matériaux AG) et le mur épurateur (licencié : EcaVert Sàrl). Dans les deux cas, des brevets ont été déposés par hepia.

L’interaction entre Unitec et les écoles de la HES-SO Genève se renforce quotidiennement avec de nouvelles inventions, de nouveaux contrats, de nouvelles idées. Un des sujets particulièrement porteurs pour l’avenir est la capacité d’innovation par les échanges interdisciplinaires

entre institutions. Unitec se réjouit de consolider encore ses collaborations à tous les niveaux avec la HES-SO Genève afin les chercheur-e-s puissent éprouver toujours plus de satisfaction à voir leurs idées se concrétiser. www.unige.ch/unitec Matthias Kuhn Associé aux Transferts de Technologies

Laurent Miéville Directeur, Unitec

Des jours meilleurs pour nos abeilles ?

Quel-le étudiant-e n’a jamais pensé à réaliser un projet élaboré en cours ? « Créagir » offre la possibilité de créer un projet sur la thématique du développement durable et d’agir de manière interdisciplinaire impliquant les diverses HES-SO genevoises. Notre équipe, constituée de Quentin Lefebvre (hepia), Cédric Périat (HEG), Ava Ewald (HETS) et Jérôme Piguet (HEAD), a eu le plaisir d’être récompensée par un prix d’une valeur de CHF 6’000.– pour le projet APIDAE afin d’aider à sa réalisation.

Forts de cette expérience, nous avons monté une association du même nom.

Effondrement, disparition, pertes, sont les termes en vogue connotant aujourd’hui la vie des abeilles. Ce phénomène est appelé CCD (Colony Colapse Discorder) ou syndrome d’effondrement des colonies, dont la cause n’est pas encore connue. Cependant, la piste des pesticides est plus que probable. N’est-il pas inquiétant de parler d’extinction ?

Les conséquences du CCD ne sont pas qu’apicoles. 80 % des espèces de plantes à fleurs se reproduisent et évoluent grâce à la pollinisation des abeilles, et ne le pourraient plus sans elles.

lançons APIDAE. Une promotion pour la sauvegarde des insectes pollinisateurs en créant un réservoir biologique en zone urbaine et périurbaine.

Nous proposons aux entreprises locales et aux collectivités privées et publiques, l’installation et l’entretien de ruchers, ainsi que la récolte et la mise en pots du miel. Nous voulons informer et sensibiliser les collaborateurs-trices de nos clients ainsi que le grand public aux problématiques environnementales et les mobiliser autour de préoccupations et d’intérêts communs.

Pour cela, nous offrons des programmes d’activités pédagogiques et de communication pour nos clients, et au sein de l’association pour les bénévoles.

Notre économie aussi serait atteinte. Selon l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique - France), « en terme pondéral, 35 % de la production mondiale de nourriture résulte de la production de cultures dépendant des pollinisateurs […] », le reste de la production étant céréalier. Finalement, quelle espèce est menacée ? Il a été observé que la ville est devenue un refuge pour les productrices de miel. En effet, la teneur atmosphérique en polluants se trouve être moins dangereuse pour leur survie que la

combinaison pesticides et maladies. De plus, les hivers sont plus doux et moins longs en zone urbaine. Enfin, bien que rarement indigène, la diversité floristique en ville est très importante, ce qui est un atout pour l’alimentation des abeilles.

En réponse à ces constats, et en attendant que la recherche et l’évolution sociale et économique trouvent de meilleures solutions quant à notre rapport avec notre environnement, nous

Actuellement, nous démarrons notre action sur Genève, mais cette problématique touche un écosystème mondial. Afin de mener à bien ce projet, nous avons besoin de vous, pour poser des ruchers, pour mettre en place nos activités ou pour y participer.

Alors n’hésitez pas à nous contacter pour découvrir ces petites bêtes rayées !

Adresse : contact@apidae.ch Actualité : www.facebook.com Pour plus d’informations : www .apidae .ch L’équipe Apidae

EUREKA

Le chant d’un souffle

Combien de fois dans notre vie nous sommes nous demandé quel est l’élément élastique qui vibre et qui émet un son lorsque nous sifflons une mélodie ? Dans une guitare, dans un piano, cette question a une réponse évidente : une corde. Mais dans l’air ? Combien de fois dans le passé nos ancêtres ont inventé des légendes

pour expliquer les bruits nocturnes dans les vieux châteaux et dans les forêts ? Une force invisible semble agir et se présente à nous chaque fois qu’une flûte chante.

Il ne s’agit évidemment pas de magie, mais il y a tout de même quelque chose de magique qui se passe : c’est l’air même que nous respirons, qui nous donne le souffle. L’élément que nous percevons pendant toute notre existence sans jamais avoir le droit de le voir chanter pour nous.

Certaines fois pourtant ce chant devient un cri, même strident : lorsqu’un avion atterrit dans un aéroport près de notre jardin, quand un train à grande vitesse passe à côté de notre habitation ou si la clim de notre voiture tombe en panne nous obligeant à poursuivre notre voyage avec une fenêtre ouverte, nous nous rendons compte à quel point le bruit de l’air peut nous gêner.

La perception du bruit étant un paramètre essentiel dans l’évaluation de la qualité de vie, il est important de comprendre les mécanismes par lesquels l’air génère ces manifestations sonores. C’est pour comprendre et étudier ces phénomènes qu’une soufflerie a été installée

*Pantographe : appareil utilisé pour capter le courant sur la caténaire d’une motrice ferroviaire

dans la chambre sourde d’hepia, au sein de laquelle nous allons faire passer de l’air. Toute une série d’objets potentiellement bruyants à cause du vent y seront étudiés : par exemple des pantographes*, des ailes d’avion ou des rétroviseurs de voiture. Notre expertise dans ce domaine permettra à nos partenaires de construire des voitures plus confortables et des moyens de transport moins bruyants.

Il ne faut pourtant pas penser que le bruit de l’air n’intéresse que le domaine industriel : beaucoup de phénomènes naturels génèrent ce type de bruits et intéressent la communauté scientifique. Dans ce sens, une collaboration est entrain de naître avec l’Université de Genève au sujet de la liaison entre le bruit des panaches volcaniques et le débit de gaz évacué.

Notre soufflerie est en fait un pas de plus non seulement pour rendre plus agréables les régions urbanisées de la planète, mais aussi pour mieux saisir le souffle de la nature invisible qui nous entoure.

Roberto Putzu Professeur HES

FLASH SUR :

Quand les enseignant-e-s-chercheur-e-s sortent de leur « tour d’ivoire »…

… ils/elles mettent leurs compétences au service du monde professionnel et du grand public sous la forme d’ouvrages de référence aussi utiles que beaux !

A l’instar des deux livres qui viennent d’être publiés sous la responsabilité de professeurs de l’institut Terre-Nature-Environnement, « Mares et étangs » (Presses Polytechniques et Universitaires Romandes) et « Génie végétal en rivière de montagne » (Interreg IV A Géni’Alp), la communication et la vulgarisation des résultats des travaux de recherche appliquée font partie intégrante des missions des Hautes écoles spécialisées. La particularité commune à ces deux ouvrages, c’est qu’en plus d’un contenu scientifique exhaustif et irréprochable, comme

il se doit, ils font preuve d’une très grande qualité didactique.

C’est non sans fierté que l’un des protagonistes m’avouait que « toutes les soirées et les weekends passés à rédiger et à peaufiner les textes et illustrations de cet ouvrage valaient finalement bien la peine : on montre avec ce type d’ouvrage que nous répondons bien sûr aux besoins des professionnels du terrain, administrations ou bureaux d’études, mais que nous sommes également proches des attentes du public ». Un exercice d’autant plus réussi qu’il permet de mettre à portée de tout un chacun des connaissances nous faisant mieux comprendre cette nature que nous côtoyons : qui de nous ne s’est pas déjà promené le long d’un étang ou d’une rivière de

montagne ?

Aujourd’hui les milieux aquatiques et le génie végétal, demain peut-être l’agriculture urbaine, la lutte biologique, la gestion durable des ressources végétales ou animales… Les thèmes ne manquent pas, sans même s’ouvrir aux compétences des autres instituts de recherche d’hepia, pour poursuivre cette « symbiose » entre notre institution et ses partenaires au sens large.

Espérons juste avoir un peu de temps pour nous familiariser avec ces deux ouvrages avant la prochaine publication !

LA HES-SO EN BREF

hepia EN BREF

A VENIR

Un nouveau Master en ingénierie de la mobilité est proposé par la HES-SO. Il s’agit d’un cursus de formation pour toute personne intéressée par l’organisation/la gestion de la mobilité, la conception de politiques en la matière et l’ingénierie des transports.

La filière Génie civil a appliqué un matériau tout à fait innovant (BFUP) pour la construction de potences de recharges dans le cadre du projet TOSA. La collaboration transversale architectesingénieurs a permis d’apporter une réalisation convaincante pour résoudre les aspects liés à leur poids et esthétique .

Pour la sortie du livre « Mares et Etangs » rédigé par Béat Oertli et Pierre-André Frossard, Professeurs HES, hepia organise, en collaboration avec les PPUR, le vernissage de l’ouvrage le jeudi 23 mai à 17h.00. Présentation de l’ouvrage et interventions diverses sont prévues lors de cet événement.

Information et inscription : www.mas-mobilite.ch/

Yvan Francey Professeur HES

Information : http://hepia.hesge.ch/fr/accueil/ evenements/

Rue de la Prairie 4 CH-1202 Genève

Tél. +41 (0)22 546 24 00 Fax +41 (0)22 546 24 10

hepia@hesge.ch www.hesge.ch/hepia