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eLL es vous accompagnent

LigdaMis, Auxiliaire de puériculture
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• Cela fait vingt ans que Marie-Anne Ligdamis œuvre au sein du CHOR, autant dire qu’elle connaît son métier. “ J’ai tenté de nombreux concours, mais c’est celui-ci que j’ai réussi, explique-telle modestement. Je crois que j’étais faite pour ça. Les métiers ont beaucoup évolué. Avec le label IHAB, nous nous sommes beaucoup remis en cause et avons fait évoluer nos pratiques. ” Auxilliaire de puériculture, Marie-Anne accompagne les premiers pas des familles avec bébé. Là, elle s’apprête à donner un bain enveloppé.
“ Le bébé est né avant-hier et il n’a pas eu de bain hier, expliquet-elle. Là, on va le baigner pour la première fois en l’enveloppant pour recréer la sensation qu’il avait dans le ventre. ” Son bonheur ?
“ J’aime voir les sourires quand les parents sont satisfaits, expliquet-elle. J’aime la sensation d’harmonie. ” Les métiers d’auxiliaires de puériculture et d’aides-soignantes se préparent en postbac, via plusieurs instituts dans l’île : IfAS, IfAp, ou au lycée Le pervanche au port pour n’en citer que quelques-uns.
Karine Berny-BurLot, Pédiatre
• Elle rêvait de devenir puéricultrice, mais on l’a poussée à devenir médecin. Karine Berny-Burlot est devenue pédiatre, il y a 21 ans parce qu’elle aimait le contact avec les enfants.


“ Le pédiatre est le médecin qui va prescrire les actes de soins, précise-t-elle. Nous pouvons suivre les enfants de 0 à 18 ans. ” Cheffe du service pédiatrique, Karine Berny-Burlot pilote aujourd’hui les urgences pédiatriques du CHOR, c’est-à-dire les urgences réservées aux enfants, le service pédiatrie et intervient sur la maternité.

“ Il y a eu de nombreuses évolutions positives dans les hôpitaux, qui étaient déjà au cœur des pratiques des pédiatres, constate-t-elle. Le respect du rythme de l’enfant est au cœur de nos pratiques. pas question aujourd’hui de réveiller le bébé pour le voir, on attend. Nous travaillons aussi sur le couple et son bébé. ”
L’hypnose pour accompagner L es césariennes
Il y a cinq ans, le docteur Luc Chevallier, gynécologue-obstétricien, a décidé de se former aux techniques d’hypnose pour développer, entre-autres, une nouvelle approche des césariennes.

“ Nous voulions créer un vécu positif, à la place de ce moment qui est vécu comme négatif ”, explique le gynécologue. Pas d’hypnose façon Tintin ou de tour de magie, la pratique s’appuie sur un état de concentration propre à l’être humain, celui que vous ressentez lorsque vous êtes concentré. “ Nous pratiquons une hypnose relationnelle, précise le médecin. Elle commence dans le choix des mots que nous allons prendre. Nous préférons par exemple parler d’accouchement par voie haute, plutôt que césarienne. À l’aide de cette communication positive, nous allons aussi focaliser l’attention de la patiente sur un lieu sécurisé pour l’aider à diminuer son stress. ” Lors de l’opération, au-delà de l’hypnose, tout est fait pour rapprocher le plus possible celle-ci d’un accouchement par voie basse. On baisse les champs, lorsque le bébé paraît. Il est placé en peau à peau avec la maman. L’hypnose est également proposée dans le postpartum aux femmes ayant vécu un accouchement traumatique ou à tout autre moment permettant de préparer l’accueil d’un nouvel enfant. Actuellement, le docteur Chevallier forme les équipes de la maternité et de la pédiatrie pour améliorer l’accueil, l’écoute, la communication et l’accompagnement bienveillant. Une pratique encouragée afin que d’autres praticiens suivent la même voie. Une belle innovation au service des patientes.

neLLy Maroudin-ViraMaLe, Sage-femme
• C’est parce qu’elle avait envie de soigner les gens que Nelly Maroudin-Viramale est devenue sage-femme, il y a onze ans. Après une première année d’études communes aux études médicales ( p CEM), elle se spécialise à l’école de sages-femmes de Saint-Denis avant de rejoindre le C HOR

“ Les sages-femmes sont là pour s’occuper des femmes en âge de procréer, explique-t-elle. Notre mission va de l’accompagnement à la contraception au suivi de la grossesse. Nous gérons la physiologie et passons la main dès qu’il y a un problème de santé. pour Nelly, le plus important est d’accompagner les parents avec bienveillance, dans le respect de leurs choix. “ J’aime rassurer les parents, raconte-t-elle. Comme je me sens à l’aise dans mon travail, c’est plus facile de le faire. Aujourd’hui, il y a beaucoup de craintes vis-à-vis des violences obstétricales, alors nous devons davantage expliquer les étapes. ”
La Maison de naissance de l’Ouest fête ses 5 ans


Qu’est-ce qu’une maison de naissance ?
Merci !