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Sapeurspompiers

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Une première asso

Une première asso

FEU, FAIRE ET FIÈRES

Toutes les deux, Chona et Lylou, natives de Montoir-de-Bretagne, nous avons témoigné sur notre engagement en tant que SapeursPompiers Volontaires. On s’est exprimé sur les raisons de notre implication, sur ce que nous avons appris par cette expérience enrichissante qui nous permet d’aider les autres.

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Pourquoi sapeur-pompier ?

Chona : Mon père et ma sœur sont sapeurs-pompiers. J’ai toujours voulu être volontaire.

Depuis l’âge de 3 ans j’y pense.

Lylou : J’ai toujours aimé aider les autres. Influencée par Chona. Un tremplin pour peut-être travailler dans un secteur qui a vocation d’aider les autres.

Pour aider les autres

Chona : Aider les autres sur le feu, les accidents qu’ils soient domestiques, de circulation, les tempêtes et les inondations.

Lylou : C’est rassurant de savoir que les personnes en difficulté peuvent compter sur moi. Contente de servir, les autres mais aussi la ville, les habitants.

On peut craindre d’aggraver la situation, mais il faut agir, foncer.

Pour apprendre et grandir

Chona : Perso, m’investir comme sapeur-pompier m’a fait grandir. On rentre dans le monde des adultes, dans le monde du travail.

Lylou : On apprend, on est formé. Cette activité m’apporte de la fierté. Fière de sauver les autres. Je n’ai jamais été très bonne à l’école. Et grâce à la formation de sapeur-pompier, j’ai appris les sciences, la biologie du corps humain, mais aussi se servir d’une tronçonneuse. Une éducation qui est différente avec des exercices pratiques et des entraînements, des manœuvres.

S’adapter pour sauver

Chona : À trois ou quatre heures du matin, quel que soit le temps, on doit être capable de faire, de réussir sa mission.

Lylou : Parfois on se dit que l’on pourrait mieux faire, ’être plus à l’écoute. Le but étant de sauver, il est important de communiquer, d’échanger, de rassurer, pour qu’ils ne se focalisent pas sur leur douleur.

Chona : J’avais peur du vide quand j’étais petite. Aujourd’hui de monter sur une échelle pour sauver quelqu’un ne me fait pas peur puisque c’est pour sauver quelqu’un. Devenir sapeurpompier m ’a permis de vaincre ma peur.

Lylou : Je crains d’être dans le noir. Mais en mission malgré ma peur, de penser à sauver une victime me permet d’oublier le noir.

On n’est jamais toute seule c’est rassurant.

Le collectif

Chona : On apprend des expériences des autres sapeurspompiers. Des anciens aux jeunes et des jeunes aux anciens. Les formations évoluent et donc il y a des échanges de connaissances.

Lylou : Après chaque mission, il y a un rituel pour dire ce qu’on a fait et ressenti, donner son ressenti, ce qui permet d’évacuer ce qu’on a vu de bien comme de mal. Un sapeur-pompier peut vivre des situations traumatisantes, qui doivent rester des secrets professionnels. L’échange avec l’équipe permet de mieux digérer plutôt que de garder pour soi.

L’engagement

Lylou et Chona : Il faut savoir à quoi on s’engage. On ne choisit pas sur un coup de tête. Il faut aimer les gens, être sociable. Se rendre disponible. Il faut s’informer pour s’engager. Vouloir faire, prendre conscience de ce que l’on veut faire, ne pas se sentir obligé, pas hésiter à essayer.

Les problèmes climatiques, le feu, les changements de notre planète nous encouragent et nous motivent à intervenir. Comme si la météo nous poussait à agir ! Des raisons qui peuvent encourager les jeunes à s’engager. Il y aura plus de jeunes à s’engager dans les années futures. Que la jeunesse s’investisse est bon signe. La jeunesse est l’avenir !

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