Atelier Transversal Arles - Groupe 01
Diagnostic Édifice : LA SALLE DES FÊTES
Mai 2022
Préparé par : Hela AMMAR
La salle des fêtes
1. Présentation générale
La salle des fêtes a été construite entre 1930 et 1932 sur le boulevard des Lices, par la municipalité d’Arles, selon un projet dressé par les architectes Gaston Castel (1886-1971) et Marius Dallest (18801956).
La construction de la salle des fêtes s’inscrit dans un contexte général de développement, d’équipement et de modernisation de la cité.
• Emplacement
La salle des fêtes est située en bordure du boulevard des Lices, délimitée au nord par le boulevard, à l’ouest par l’ancien Hospice de la Charité transformé en hôtel de tourisme, au sud par le canal de Craponne et la rue Emile Fassin et, à l’est, par la cité administrative.
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La salle des fêtes, vue depuis le boulevard des lices. Source photo : Hela Ammar
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2. Contexte historique
• Les folies Arlésiennes
«Les tractions entre la ville d’Arles e les Hospices concernant l’achat par la municipalité en 1907 du jardin dit ‘de la charité’ et de l’enclos Roubaud sur lequel se trouve ‘un immeuble teinté de rose loué à M.Dallard qui y exploite une salle de concert appelé Folies Arlésiennes».
A l’emplacement de l’actuelle salle des fêtes se trouvait un enclos «un immeuble teinté de rose que M. Dallard qui y exploite une salle de concert (café-chantant) appelé Folies Arlésiennes»
C’était le plus connu des cafés chantants de la ville à la fin du 19ème siècle.
Vincent Van Gogh en parle dans une lettre à son frère (28 Janvier 1889): « Hier j’ai été aux Folies Arlésiennes, le théâtre naissant d’ici... Une réminiscence du théâtre du moyen age chrétien».
Le peintre représente cette salle de danse dans une de ses Tableaux de intitulé ‘Folies Arlésiennes’.
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La Salle de danse à Arles, Vincent Van Gogh, 1888, Huile sur toile, H. 65,0 ; L. 85,5 cm, Source : Pinterest.
Extrait du plan de la ville d’Arles, dressé par Augusto Véran, 1871. Source : Bnf
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• Les années folles et Le défi de Morizot
Après la Ière guerre Mondiale, Joseph, Fulcran Morizot (que la place prend aujourd’hui son nom) est élu maire d’Arles en 1919 (1932).
Le mandat de Morizot est l’un des plus long mandats de maire d’Arles, 13 ans durant lesquels, il s’occupe d’activités humanitaires, développe la voirie et fait construire de nombreux équipements (collèges, salle des fêtes).
Parmi ses défis est de transformer la promenade des Lices en une artère monumentale, dédiée à la promenade et aux loisirs. En contrebas du boulevard des Lices, dans les anciens jardins de l’Hospice de la Charité, un jardin classique à la française, est aménagé par Gaston castel et Marius Dallest, , ainsi qu’une salle de fêtes sur la parcelle séparant la caserne et le jardin d’hiver, dans la continuité de la mise en valeur du site.
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JOSEPH FULCRAN MORIZOT, Maire d'Arles (1919-1932)
3. Les Architectes : Gaston Castel et Marius Dallest
Gaston Castel (1886-1971) est un architecte incontournable de la première moitié du XXe siècle dans le Sud-Est de la France. Il a élaboré de nombreux projets, parfois visionnaires, dont des opéras, palais de justice, habitat collectif, lycée, prison, ou encore salles des fêtes.
Castel construit 52 bâtiments, à Marseille et laisse alors une œuvre riche et variée, qui puise tour à tour dans les formes de l'Art Déco, du modernisme et du régionalisme.
Architecte en chef du département des Bouches-du-Rhône de 1922 à 1941, professeur à l'Ecole des beaux-arts de Marseille de 1926 à 1952, Gaston Castel pensait ses projets selon une double approche : architecturale et ornementale.
Portant une attention toute particulière aux décors de ses bâtiments, il fit appel à des artistes et artisans d'art qui participèrent à donner sens à ses choix architecturaux et à structurer son discours iconographique.
Source : «les parenthèses : archives départementales des bouches-du-rhône», sous la direction d’Isabelle Chiavassa et de François Gasnault
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. . . . www.editionsparentheses.com / S ous la d irection d ’Isabelle C hiavassa et de F rançois G asnault — L es C astel : u ne a gence d ’architecture au xx e s iècle / ISBN 2-86364-193-4 17 . . . . www.editionsparentheses.com / S ous la d irection d ’Isabelle C hiavassa et de F rançois G asnault — L es C astel : u ne a gence d ’architecture au xx e s iècle / ISBN 2-86364-193-4 • Gaston Castel
Portrait de Gaston Castel par oscareichacker, tirage photographique (1952)
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• Marius Dallest
Paul Marius Auguste Dallest est un architecte français né en 1880 à Cassis, à Bouches-du-Rhône. Il obtient son diplôme d'architecte en 1907, et ouvre son agence d’architecture à Marseille en 1912. Il sera actif jusqu'en 1956.
Avant la Première Guerre mondiale, il collabore à plusieurs reprises avec l’architecte Charles Héraud, avec qui il édifie un réservoir viticole à La Ciotat (1913) et un caveau funéraire à Marseille (1914). Réalisations très différentes en termes de programme mais qui ont en commun d’être réalisées en béton (procédé Hennebique).
Pendant l’Entre-deux-guerres, l’intense activité de Marius Dallest en fait l’une des figures importantes de la scène architecturale régionale.
De 1921 à 1925, il assume la charge d’architecte-expert municipal dans l’important dossier du réaménagement des quartiers de la Bourse. En juillet 1931, l’élaboration du Plan d’aménagement régional de Marseille lui est confiée..Pour la municipalité, il réalise une dizaine d’écoles municipales à Marseille (en collaboration avec Marcel Peyridier, 1938).
Au tournant des années 1930, il collabore à plusieurs reprises avec Gaston Castel (1886-1971). En 1928, les deux hommes élaborent un modèle d’immeuble à Loyer Modéré, en application des lois Loucheur. A Arles, ils édifient la salle des fêtes (1929-1931) et, à Marseille, l’Hôtel des Douanes (en collaboration avec Jean Rozan, 1935).
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Le Mas de Provence de l'Exposition de 1925. Les architectes étaient Gaston Castel (1886-1971), architecte en chef du département des Bouches-du-Rhone (1886-1971), Marius Dallest, et Paul Tournon (1881-1964).
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4. Le Projet
• Le parti architectural
Expression de l’Antiquité : Le bâtiment devait être en accord avec les monuments antiques voisins, ce qui explique son allure de temple grec. Cette inspiration de l’antiquité est également illustrée dans l’intérieur de la salle.
Expression de la Modernité :
Un vocabulaire basé sur des lignes pures, des arêtes vives et des volumes simples formant des décrochés.
L’allure cubiste de la salle des fêtes n’est tempérée que par l’arrondi des baies cintrées, que l’on retrouve aussi à l’intérieur du bâtiment.
Monument urbain :
La silhouette contemporaine, quoi que empreinte d’une certain classicisme, de la salle des fêtes célèbre la modernité, tout en lui donnant une assise monumentale lui permettant de s’intégrer dans son prestigieux environnement.
• Le terrain
Le terrain présente une forte déclivité que les architectes résolvent en créant une série de terrasses en contrebas du boulevard. Orientées au sud et protégées du mistral, ces terrasses bénéficient d’une excellente exposition.
D’un point de vue symbolique, la position « inférieure » que doit nécessairement occuper la salle des fêtes convient mal à un édifice public de premier ordre.
Les architectes en tirent parti de cette situation. Afin de s’adapter à la déclivité du terrain, ils imaginent un édifice en rez-dechaussée mais possédant une dimension urbaine.
La salle des fêtes s’impose surtout comme un nouveau monument urbain. Cela malgré le fait qu’elle soit située en contrebas du boulevard des Lices.
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• Programme
La salle des fêtes est conçue principalement pour servir d’écrin aux réceptions officielles et aux bals organisés par les différentes associations arlésiennes. Elle est également destinée à accueillir toutes sortes de spectacles (théâtre, music-hall) et peut être utilisée comme salle de projection cinématographique. Elle peut accueillir 300 personnes assises et 1 000 à 1 500 personnes debout.
• Un complexe de loisirs
Gaston Castel et Marius Dallest imaginent complexe de loisirs comportant, outre la salle de spectacle, un solarium, un théâtre en plein-air (théâtre de verdure) et un jardin public doté d’une pergola décorative et d’une aire de jeux.
L’ensemble de ces installations est accessible depuis le boulevard des Lices par des escaliers positionnés derrière l’esplanade du monument aux morts.
• La salle des fêtes
La salle des fêtes occupe la partie occidentale de la parcelle. Elle est construite en contrebas du boulevard des Lices auquel elle est reliée par un porche monumental. Elle se développe perpendiculairement au boulevard.
A l’ouest de la salle des fêtes, une vaste esplanade forme transition entre l’édifice et le jardin public.
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Le jardin d’hiver Le théatre aérien Le solarium
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• Plans des architectes
Salle municipale des fêtes à Arles et Abords, Architectes : Gaston Castel et Dallest Source :La construction Moderne, 48ème année, 20 Novembre 1932
Plan du Rez de chaussée, Salle municipale des fêtes à Arles, Architectes : Gaston Castel et Dallest
Source :La construction Moderne, 48ème année, 20 Novembre 1932
Coupe Longitudinale, Salle municipale des fêtes à Arles, Architectes : Gaston Castel et Dallest
Source :La construction Moderne, 48ème année, 20 Novembre 1932
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5. Les composantes du bâtiments
La toiture de la salle des fêtes est aménagée en terrasse d’agrément depuis laquelle on bénéficie d’un panorama sur le jardin public les faubourgs sud de la ville. Surplombant le théâtre de verdure, elle peut également accueillir des spectateurs lors des représentations en plein-air.
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• La Terrasse
Entrée vers la promenade des lices avec la terrasse supérieure des jardins. Source : Revue la construction moderne, 48ème année, 1932-1933
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• La Porche d’entrée
Au niveau du boulevard des Lices, un édicule articule la salle des fêtes avec la ville.
L’arche qui soutien l’entablement peut avoir deux utilités : - représentait le «C» de Castel qui a tendance à signer sa création par une arche - ou bien, il s’agit d’une réponse à l’architecture du théâtre antique.
Le médaillon gravé : Le lion,symbole de la ville d’Arles, au-dessus de l’arche. Seul élément, parmi les éléments sculptés qui animaient les élévations, qui demeure jusqu’à aujourd’hui.
Il est à la fois monumental, par ses dimensions, et aérien, grâce à l’élancement des arcades cintrées qui animent chacune de ses faces.
La porche d’Entrée.
Source : Revue la construction moderne, 48ème année, 1932-1933
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• Le théâtre de verdure
Le théâtre de verdure est adossé à la façade postérieure de la salle des fêtes. Il est constitué par la façade postérieure de l’édifice, qui forme un U, et un grand perron circulaire avec deux paliers intermédiaires.
Le dispositif scénique est conçu de manière à ce qu’il soit utilisable pour les représentations se déroulant à l’intérieur de la salle mais aussi par celles se déroulant dans le théâtre de verdure.
L’ensemble constitue une scène extérieure encadrée par deux ailes.
Les deux bas-reliefs d’Henri Raybaud, représentations du Lion d’Arles, qui encadraient la scène du théâtre de verdure ont disparu, probablement déposés lors de la construction d’une extension arrière du bâtiment et perdus depuis.
Façade opposée à celle d’entrée, le théatre en plein air. Source : Revue la construction moderne, 48ème année, 1932-1933
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• La salle
La salle a des dimensions importantes. Sa réalisation a été rendue possible par l’emploi d’une ossature en béton armé qui permet aux architectes de couvrir de grandes portées sans point d’appui intermédiaire.
La salle est composée d’un vaisseau central (25 x 12 mètres) et de deux bas-côtés déterminés par deux rangées de colonnes élancées dont les fûts, à l’origine, étaient peints en rouge pompéien.
La salle est précédée par un vestibule dont l’une des extrémité, demi-circulaire, donne accès aux sanitaires et à la loge du concierge.
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- La peinture rouge pompéien laissait imaginer le cachet de cette pièce lors de son édification, un rouge antique et profond.
- Les chapiteaux palmiformes, inspirés par l’Egypte ancienne, apparaissent comme une expression typiquement Art Déco. Ils étaient originellement peints couleur or.
- L’un des bas-côtés est occupé par le bar. L’autre bas-côté est animé par les trois portes-fenêtres s’ouvrant sur l’esplanade.
- La scène est surélevée par rapport au niveau du sol.
En dessous, les loges d’artistes.
- Au fond de la salle, face de la scène, la loge municipale qui.
La Salle. Source : Revue la construction moderne, 48ème année, 1932-1933
Détails de l’un des côtés de la Salle. Source : Revue la construction moderne, 48ème année, 1932-1933
Détails d’une des colonnes Source : Site du patrimoine d’Arles
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• Artistes et œuvres
- La toile de Jean Lair, «Le Désir devant les tombeaux», était initialement présentée dans le vestibule. Cette œuvre a disparu. Elle montrait une scène d’orgie avec, en arrièreplan, des tombeaux antiques.
- Les réalisations de Louis de Lombardon : Des peintures qui ornent les caissons du plafond. S’inspirant de l’iconographie antique. Les thèmes de célèbrent la richesse du terroir arlésien et sa vocation de grande cité artistique.
4 panneaux de Louis de Lombardon ornent les parois latérales de la salle. Ils sont surmontés pardes peintures murales représentant des sujets mythologiques.
- Le décor de la salle était complété par deux reliefs d’Henri Raybaud, de part et d’autre du passage vers le vestibule, et qui ont disparu.
- Un panneau sculpté représentant le Lion d’Arles,dont on ignore l’auteur,mais dont on sait qu’il ornait la loge municipale.
La décoration de la salle a retenu toute l’attention des architectes. Rien n’est laissé au hasard. Matières, décor, lumière, tout participe d’une esthétique commune, chaleureuse et empreinte d’une certaine solennité. Il s’agit de célébrer la ville et son histoire au travers d’œuvres aux lignes contemporaines.
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Bar de la salle des fêtes, Source : Site du patrimoine d’Arles
Détail luminaire, Source : Site du patrimoine d’Arles
Les Trois Grâces, Louis de Lombardon, source : Patrimoine ville Arles.fr
• Ferronnerie
Les grilles en fers plats qui équipent l’ensemble des ouvertures, très graphiques, participent de l’esthétique cubiste du bâtiment. Elégantes, elles apportent une note aérienne à la silhouette trapue de la salle.
Détails ferronneries sur les façades, source : Patrimoine ville Arles.fr et photo Hela AMMAR
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Atelier
La salle des fêtes
«Le Désir devant les tombeaux», La toile de Jean Lair, source : Patrimoine ville Arles.fr
6. Extension à l’étage en 1960
Plans et coupes du projet de suréelévation de la salle des fêtes en 1960, Architecte : Pierre Gaillard (19141989), source : Patrimoine ville Arles.fr
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La salle des fêtes
7. L’évolution du bâtiment
Première extension :
En 1960, il y a eu Construction d’un étage pour abriter une maison des jeunes. L’opération a été conduite par l’architecte municipal Pierre Gaillard (1914-1989). Un avant-projet (1960) précède l’établissement du projet définitif en 1962. Le chantier se déroule en 1963-1964.
Cette intervention a dénaturé l’édifice de Gaston Castel et de Marius Dallest, surtout dans son échelle et sa dimension urbaine.
Toutefois, l’architecte a essayé de créer une certaine continuité et linéarité sur les façades latérales.
Deuxième extension : Plus tard, un foyer pour personnes âgées a été contruit à l’arrière,qui a condamné le théâtre de verdure.
La décoration intérieure a connu des modifications, occultant parfois son style initial.
En 1995, l’étage a été aménagé pour accueillir la Maison des Associations
Aujourd’hui: La fonction de la salle de réception est conservée.
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Vue aérienne sur la salle des fetes. Source : Google earth
8.
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Abords
administrative Boulevard des LICES
L’état actuel, Les
Cité
Canal de Craponne
Parking
Deco)
des Lices SQUARE MORIZOT
aux morts
Front Emile Fassin (Art
Parking
Monument
8. L’état actuel
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La salle des fetes, vue depuis le boulevard des lices. Source photo : Hela AMMAR
La salle des fetes, vue depuis le boulevard des lices. Source photo : Roy CHAHINE
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Détail de la porte rajoutée en 1960,
Façade Ouest de La salle des fetes, Source photo : Roy CHAHINE
Extension en 1960, : Foyer pour personnes agées. Source : Google earth
Façade Ouest de La salle des fetes, Source photo : Roy CHAHINE
Détail de la porte d’entrée de la maison des associations
Source : Hela AMMAR
Détail de la fenetre
Source : Hela AMMAR
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Atelier transversal Arles La salle des fêtes 24 Relevés Etat actuel, Façade Ouest de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Est de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur RELEVES 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur RELEVES
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STRATS
La salle des fêtes 25 Etat actuel, Façade Ouest de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Est de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 Extension en étage Extension en étage Extension extérieure Percement au mur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur Extension en étage Extension en étage Extension extérieure Percement au mur 0 1 2 4 6 8 10 Etat actuel, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur
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Atelier transversal Arles La salle des fêtes 26 Etat sanitaire 1 3 5 1. Fissuration 2. Trous 3. Moisissure 4. Humidité 5. Humidité 6 6. Présence de végétation 7. élément technique 7 0 1 2 4 6 8 10 Etat sanitaire, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur 2 2 2 0 1 2 4 6 8 10 Etat sanitaire, Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur 4 2 1 3 5 1. Fissuration 2. Trous 3. Moisissure 4. Humidité 5. Humidité 6 6. Présence de végétation 7. élément technique 7 0 1 2 4 6 8 10 Etat sanitaire, Façade Nord de la salle des fetes, source :auteur 2 3 4 5 1 rouille 3. Humidité 4. Fissuration 5. Elements techniques 6 7 rouille 8. Extension 8 Traces d'humidité Présence végétale Moisissures Remontée capillaire Traces de rouilles Elements techniques Extension Fissurations Etat sanitaire, Façade Ouest de la salle des fetes, source :auteur
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Remontée
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capillaire
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Fissuration
Elements techniques 6
2. Traces de rouille 3.
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Traces de
Extension 8 Traces d'humidité Présence végétale Moisissures Remontée capillaire Traces de rouilles Elements techniques Extension Fissurations Etat sanitaire, Façade Ouest de la salle des fetes, source :aut eur 0 1 2 4 6 8 10 1 2 3 4 5 1
Remontée
de rouille
Humidité
Fissuration 5. Elements techniques 6
Moisissure 7 de rouille Extension 8 Traces d'humidité Présence végétale Moisissures Remontée capillaire Traces de rouilles Elements techniques Extension Fissurations Etat sanitaire, Façade Ouest de la salle des fetes, source :aut eur 0 1 2 4 6 8 10 1 2 3 4 5 1
6. Moisissure
7.
rouille 8.
1.
capillaire 2.
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6.
Remontée
Humidité
Fissuration 5. Elements techniques 6
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Traces
Extension 8 Traces d'humidité Présence végétale Moisissures Remontée capillaire Traces de rouilles Elements techniques Extension Fissurations Etat sanitaire, Façade Ouest de la salle des fetes, source :aut eur 0 1 2 4 6 8 10
1.
capillaire 2. Traces de rouille 3.
4.
6. Moisissure
7.
de rouille 8.
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Moisissures
Traces d'humidité
Humidité
Eléments techniques et rouilles
Traces d'humidité 0 1 2 4 6 8 10 Etat sanitaire, Façade Est de la salle des fetes, source :auteu r 1 2 3 4 5 1
Remontée capillaire
1.
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1.
Traces de rouille
Humidité
Fissuration
Elements techniques 6
Moisissure 7
Traces de rouille 8. Extension 8 Traces d'humidité Présence végétale Moisissures Remontée capillaire Traces de rouilles Elements techniques Extension Fissurations Etat sanitaire, Façade Ouest de la salle des fetes, source :aut eur 0 1 2 4 6 8 10
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5.
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7.
Techniques d’intervention
1. L'ensemble des murs : Nettoyage, traitement hydrofuge, et traitement anti-moisissure.
2. Ravalement des murs en pierre de taille :
- Nettoyage,
- Reconstitution des éléments dégradés
- Reprise des joints
- Traitement Hydrofuge
3. Rebouchage des fissures
4. Protection des bandeaux et des éléments en saillie
5. Reprise chéneaux et zinguerie de toiture
6. Eléments à déposer
7. Restitution du théatre aérien
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1 Façade de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 1 1 2 2 2 3 4 6 6 6 6 5 5 3 0 1 2 4 6 8 10 Façade Est de la salle des fetes, source :auteur Façade principale de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 1 1 2 2 2 3 4 4 6 6 7 5 0 1 2 4 6 8 10 Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 Façade principale de la salle des fetes, source :auteur 8 10 1 1 2 2 2 3 4 4 6 6 7 5 0 1 2 4 6 8 10 Façade Sud de la salle des fetes, source :auteur
1 Façade de la salle des fetes, source :auteur 0 1 2 4 6 8 10 1 1 1 1 2 2 2 3 4 4 6 6 6 6 6 6 5 5 5 3 0 1 2 4 6 8 10 Façade Est de la salle des fetes, source :auteur
9. Analyse doctrinale
• Valeur historique
Le bâtiment, sa fonction de loisir ainsi que son emplacement, son représentatif de l’histoire du développement de la ville d’Arles
• Valeur Urbaine
Le bâtiment constitue un élément important dans son cadre urbain
• Valeur Monumentale
La porche d’entrée a une assise monumentale, et s’intègre dans son environnement.
• Valeur Architecturale
L’expression architecturale, à l’allure à la fois classiste et moderne est remarquable
Valeur de représentativité
Seul bâtiment de style Art Déco à Arles
• Valeur Artistique
Plusieurs oeuvres sont représentés à l’intérieur de la salle
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• Notice : LES FAÇADES EN PIERRE CALCAIRE
Le calcaire est le type de pierre le plus répandu pour la construction de murs extérieurs. Avec le temps, les façades en pierre peuvent être affectées par différentes pathologies : traces liées à la pollution, dissolution de la pierre, dégradation des joints, éclatement ou effritement lié aux cycles de gel et de dégel ou encore actions de l'homme.
Pathologies fréquentes :
L’eau / L'humidité :
La pluie, les ruissellements, la vapeur d'eau, les remontées capillaires affecteront les bâtiments mal entretenus, mal étanchéifiés, ne respirant pas.
L'action de l'eau dépend de la nature de la pierre et de sa porosité. Les désordres pourront aller d’une simple détérioration des parements jusqu’à la détérioration des fondations et l’effondrement des murs porteurs.
La fine couche protectrice faite de carbonate de chaux qui se trouve à la surface de la pierre, le calcin, se boursoufle, se fissure et devient friable. Une fois le calcin disparu, la pierre ne peut plus se défendre contre les intempéries, les sels, les polluants et les organismes colonisateurs.
- La pollution
La pollution atmosphérique laisse des traces noires, encrasse et attaque la roche. Elle rend l’air irrespirable pour les pierres. Le soufre se cristallise en gypse dans les vides des pierres, qui vont peler. Des boursouflures et des décollements font alors leur apparition.
D’autres sels peuvent provenir du déverglaçage, des engrais, des nettoyages chimiques, des mortiers contenant du plâtre, des ciments…
- Des végétaux destructeurs
Divers champignons, des algues, des lichens ou des mousses peuvent coloniser la façade et agir insidieusement. L’acidité qu’ils sécrètent altère la surface des pierres. Ils peuvent réduire ou empêcher l’écoulement des eaux pluviales, provoquant ainsi des infiltrations d’eau.
- Fer et peintures : à éviter
Certains matériaux abîment la pierre : par exemple le fer rouille dans la pierre qui finit par se fendre. Ils forment une barrière étanche qui empêche la pierre de respirer.
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-
La salle des fêtes
LE RAVALEMENT DE FAÇADE EN PIERRE :
Les différentes étapes du ravalement
1 - La préparation
- Pose d’un échafaudage permettant d’accéder à l’ensemble des parties à traiter sur la façade.
2 - LE NETTOYAGE
On utilise un nettoyeur haute pression ou procéder manuellement à la brosse et au jet d’eau pour éliminer les traces de boue ou de pollution. Traiter les remontées capillaires et autres fissures.
3 - La reconstitution des éléments dégradés
- Purge des joints et des pierres friables, délitées et désolidarisées,
- Analyse et réparation de la pierre, en utilisant des techniques adaptées à son niveau de détérioration,
- Pour les dégradations de faible épaisseur : reconstitution avec un mortier à base de poudre de pierre,
- Pour des épaisseurs un peu plus importantes, il y aura lieu d’utiliser des pointes en laiton qui auront préalablement été fixées sur la pierre par perçage et clouage et reliées entre elles à l’aide d’un fil laiton, permettant ainsi une meilleure adhérence entre la matière et le corps de la pierre,
- Pour les parties en pierre plus altérées, il est nécessaire de prévoir l’incrustation d’une nouvelle pierre de même qualité. Il faudra dégarnir et dégager la pierre puis venir fixer une nouvelle pierre de même nature par collage, brochage ou autre mode de fixation mécanique,
- Minéralisation de la pierre : mise en œuvre d’un produit permettant de durcir en profondeur la pierre.
4 - Les joints
Entre les pierres, un joint empêche les eaux de pluie de les déliter. Purger les joints au ciseau de sculpteur, dégagés de façon à ce que le nouveau joint ait assez de profondeur pour assurer la liaison entre les pierres. Ils sont ensuite reconstitués avec une poudre de pierre additionnée d’un liant de la même nature et dans le même ton que la pierre existante. Dans certains cas (selon le type de façade et de pierre), et dans un but esthétique, une réservation est faite et un filet de joint blanc est réalisé pour délimiter chaque bloc de pierre.
5 - Les enduits et Traitement hydrofuge
De par leur solidité et leur esthétisme naturels, les façades en pierre de taille ne nécessitent pas d’enduit.
- Il sera toutefois nécessaire de leur appliquer un produit hydrofuge et/ou protecteur afin d’empêcher notamment la mousse de s’y développer.
- En cas d’enduit déjà existant sur des pierres qui devraient rester nues, on procédera à l’élimination de ce dernier.
- Les façades pour lesquelles il a été prévu que les pierres ne restent pas nues, on applique un enduit à la chaux aérienne ou hydraulique.
Atelier transversal Arles
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Parking Des Lices
OCCUPATION
Etat - Usage
Rez-de-cha ussE!e
Etages
DESCRIPTIF
Nombre de niveaux
Plan
EIE!vations
Toiture MATERIAUX
Gros ceuvre, murs
Enduits (nature et finition)
Menuiseries
Details
ETAT SANITAIRE
Occupé - Parking (Equipement)
Stationnement
Salle des fetes au RDC, Associatif et culturel
Maison des associations à l’étage, Foyer les personnes agées au batiment extérieur
Stationnement
2 Niveaux, RDC et extension à l’étage
7 niveaux (6 + toiture)
Edifice de plan rectangulaire sur 2 niveaux avec avant-corps, formant porche d’entrée. extension bâtie à l’étage perpendiculaire. extension bâtie Carrée du coté opposée à l’entrée
Edifice de plan rectangulaire sur 7 niveaux
EIE!vations forme pyramidale
Stationnement
Toiture terrasse et toiture à 4 pans
Une arche monumentale inspiré des monuments antiques, Fenêtres et ferronneries de style Art déco, Symbole lion, au-dessus de l’arche.
Beton Armé - Beton de decoffrage
Pierre en calcaire coquillé
Enduit de ciment et peinture sur les facades des escaliers exterieurs
Peinture sur les façades exterieures
Aluminium - Ferronnerie
Ferronnerie - Bois
Jardinières encastrées (sur les façades)
Etat general et degradations Etat sanitaire general correct par rapport au projet d'origine
IEtat sanitaire général peu dégradé par rapport au projet d’origine
Degradations au niveau des facades en beton armé
VALEUR PATRIMONIALE
Valeurs
Elements d'appreciation
Elements déqualifiants
Valeur Urbaine
Valeur Architecturale et de modernité Valeur Historique
Edifice représentatif du patrimoine Art déco de l’entre deux guerres, sur la commune d’Arles Valeur stylistique, architecturale, artistique et de représentativité de l’architecture Art déco à Arles, avec des influences de l’architecture antique avoisinante du batiment. (Monumentalité de l’arche et la décoration intérieure).
Extension sur la partie arrière, condanant le théatre en plain air. Extension à l’étage condamnant la terrasse. rajouts de percements et d’équipement techniques sur la façade.
ATA - GROUPE 01
