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Kikagaku Moyo
/psyché - Taiwan/
+ Mong Tong
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Dim. 12 juin 18h
6€ - de 18 ans / 15€ abo / 19€
Un vent de liberté souffle sur le rock psyché ! Kikagaku Moyo mêle krautrock, râgas indiens et acid folk dans des jams lourds équilibrés, avec des moments plus doux et contemplatifs. Un concert plein de promesses pour clôturer le weekend, sous le signe de la cithare et des mantras électriques.
En ouverture, Mong Tong, mystérieux duo taiwanais aux bandeaux rouges vissés sur la tête et à la musique électro méditative pénétrante.
The Breakfast Club + Accidente + guest
/folk - Lille/
16h Le goûter concert de The Breakfast Club
(pour les 3 -12 ans)
5€ / gratuit pour 2 accompagnateurs
Sam. 18 juin 20h
6€ tarif unique
Quelque part entre la sensualité de Cigarettes After Sex et l’onirisme de Beach House, le duo lillois The Breakfast Club, déjà bien connu entre nos murs (pour des répétitions et premières parties) vient tout juste de sortir son deuxième EP, le magnifique Dear Ghost, et nous lui laissons les clés du club pour l’occasion. Avec un goûter concert dans l’après-midi et une release party le soir, le Breakfast Club va sans nul doute agrandir le cercle de ses adhérents.
Mer. 22 juin 20h
6€ - de 18 ans / 13€ abo / 17€
Human Impact est un supergroupe de noise, composé de musiciens de UNSANE, Cop Shoot Cop et Swans. De cette fusion ressort un son surpuissant, aux guitares tranchantes et aux basses robustes. Massifs mais pas bourrins pour autant, ces New-Yorkais expérimentés jouent une musique pesante et exigeante, pour exprimer un certain fatalisme face au monde. Nous sommes ravis de les accueillir juste avant leur passage au Hellfest !
Le Grand Mix mène depuis plusieurs années des projets en milieu carcéral sur la métropole lilloise. Cette année, 3 projets sont en cours, dont celui mené par Armin Zoghi (plasticien) et Séverine Cagnac* (musicienne) au Centre pénitentiaire Lille-Annœullin.
Comment décririez-vous le projet ?
Nous avons décidé de travailler sur l’identité, une notion qui peut se perdre facilement en prison. Nous accompagnons chaque détenu dans la création d’un objet-disque qui évoque leur paysage intérieur à travers des enregistrements de leurs poèmes mis en musique, une cartographie ainsi que des portraits vidéos. Le but est de partir de soi, de nos pensées pour créer de la fiction.
Qu’est-ce qui vous motive dans de tels projets ?
Ce qui est motivant, c’est de contribuer à ouvrir les horizons des personnes, de les aider à se rapprocher de leurs émotions. Notre but est de donner un espace où le sensible peut exister.
C’est votre première expérience en prison. Aviez-vous des a priori, des attentes ?
Séverine : Je m’attendais à plus de réticence de la part des participants. En réalité, on arrive vite à leur faire lâcher prise et instaurer un climat de confiance ! Armin : Moi j’avais un peu d’appréhension car je suis claustrophobe ! Sinon non, je ne m’étais pas construit d’imaginaire.
Souhaitez-vous partager un moment en particulier ?
L’autre jour, pendant qu’on installait la caméra, un détenu s’est placé devant l’objectif et a dit « c’est le seul moment de la semaine où je me sens utile ». C’était très touchant. Ce qu’ils font a du sens pour eux, leur travail est sincère et brut.
*Séverine Cagnac Aka Accidente, sera en concert au Grand Mix le 18 juin pour la Release Party de The BreakFast Club.
Ce projet, réalisé avec le Centre pénitentiaire d’Annoeullin, a le soutien de la DRAC Hauts-de-France (Culture-Justice).