Go Out! n°93 Septembre

N°93 septembre 21 LE MAGAZINE CULTUREL GENEVOIS

info@gooutmag.ch - www.gooutmag.ch

Nouvelle colle

ection AMPM

En exclusivité sur laredoute.ch

LUXE, CALME & VOLUPTÉ AU PARC DES EAUX-VIVES

CÔTÉ PARC Au sommet du Parc des Eaux-Vives, lieu enchanteur où se côtoient des séquoias centenaires, des massifs de rhododendrons et une petite cascade, trône une légendaire bâtisse de 1750. L’hôtel restaurant du Parc des Eaux-Vives offre 7 chambres et suites au charme unique, deux restaurants et des espaces baignés de lumière pour les évènements privés.

LA TERRASSE DU PARC La Terrasse du Parc offre à peu près tout ce que l’on peut attendre d’une terrasse aux beaux jours : une vue magnifique & la carte simple et savoureuse de Jérôme Manifacier qui met en valeur les produits locaux & de saison, travaillés de façon originale.

CHAMBRES & SUITES 7 chambres et suites pleines de caractère et de charme dans un écrin de verdure.

Le réveil se fait en douceur face au lac, au parc, ou aux courts de tennis.

ÉVÉNEMENTS PRIVÉS 5 salons privés baignés de lumière & deux terrasses avec vue sur le parc & le lac pour des évènements uniques.

Restaurant-Hôtel du Parc des Eaux-Vives Quai Gustave-Ador 82, 1207 GENÈVE +41 (0)22 849 75 75 / www.metropole.ch le_metropole_geneve

ÉD`ITO Que demander pour ce mois de septembre 2021 ? Après un été endeuillé par une météo versatile et des prévisions timorées pour la rentrée, on a rêvé d’un rayonnement culturel en forme d’arc-en-ciel. Et il faut admettre que notre nuée d’acteurs culturels romands a agité nos envies et suscité notre plus grande attention avec leur nouveau lancement de saison. Les 28 et 29 août derniers, on assistait avec joie aux portes ouvertes de la nouvelle Comédie. L’effervescence était au rendez-vous et offrait à notre paysage culturel un nouvel horizon. À la vue des programmes de saison, on s’est délecté des rendez-vous ardents instillés dans nos futurs agendas. On ne manquera pas de souligner les très inspirantes créations visuelles de plusieurs institutions culturelles à l’image de l’embrassade sur l’affiche du festival la Bâtie, le mot d’ordre du Grand Théâtre - Faîtes l’amour - ou encore l’étreinte à La Comédie. Des messages animés par le même désir, celui de nous voir, nous - auditoire ardent et sevré depuis trop longtemps - nous rassembler, renouer le lien distendu et nous ceindre pour embrasser cette nouvelle saison avec passion et exaltation.

Pour onduler nos idées de liberté, on a opté pour une cover toute en éloquence, avec une image signée Denis Darzacq pour la Biennale de photo No’Photo.

La manifestation ouvrira nos regards en quête d’art à travers divers prismes du 25 septembre au 10 octobre prochain. Elle proposera des ateliers, des visites commentées, des spectacles, des conférences permettant d’explorer le médium photographique sous toutes ses formes.

Je vous invite à découvrir les pépites culturelles qui ponctuent notre édition de la rentrée qui j’espère raviveront vos envie de sorties. N’oubliez pas - le partage reste notre arme de construction massive – alors sortez, explorez et partagez !

Mina Sidi Ali

Go out ! magazine

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Culture et communication 022 306 07 80 • scc@vernier.ch www.vernier.ch/programmefamille

Ville de Vernier

N°93 12n13

39.

HIGHLIGHT

FESTIVAL

45.

14n15

50.

COUPS DE CŒUR, COUPS DE GRIFFE

53.

CINÉMA

74.

77.

BEAUTÉ

TECHNOLOGIE

MUSIQUE

ARTISANAT

CULTURE

STAY COOL

RDV PRIS

17n54

55n80

81n85

ART / EXPO

18.

57.

COUP DE FOOD Crédits photos

26.

29.

ARCHITECTURE

PHOTOGRAPHIE

IMMOBILIER

À Gauche : © Gowen Contemporar Photographie : Julien Gremaud

DESTINATION

Au centre : © Habitas, Tulum

64.

67.

À droite : © Maria Martins 32.

DESIGN

35.

MODE

70.

73.

PARFUM

COSMÉTIQUES

EN COUVERTURE

IMPRESSUM

Rédacteurs Naïma D’Agnelli, Aurore de

© DENIS DARZACQ

Éditeur Association Go Out !

Granier, Ambre Oggier, Rocaya Ramadhan,

Directrice de la publication

Mathieu Roux

EXPOSANT NO'PHOTOS

N°93

Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch Cheffe d'édition Aurore de Granier

CONTACT

Graphiste Lucie Goujat

info@gooutmag.ch

Resp. rubrique art contemporain

www.gooutmag.ch

Ambre Oggier

septembre 21 LE MAGAZINE CULTUREL GENEVOIS

info@gooutmag.ch - www.gooutmag.ch

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Bibliothèque de la Cité du 11 septembre 2021 au 20 février 2022

www.bm-geneve.ch

Exposition Zeina Abirached

HIGHLIGHT

LE CERVO : AU SOMMET !

Une fois n’est pas coutume, c’est direction les Alpes qu’on finit en beauté son été indien. Sis sur une des plus beaux sites de Zermatt, le CERVO offre une vue renversante de beauté sur le Matterhorn. Mais au-delà son cadre enchanteur, c’est un week-end plein de festivités qu’on se réjouit d’aller célébrer du 24 au 26 septembre prochain. Cette pépite hôtelière crée - A Love beyond - un événement conviant tout un épicurien à deux jours ornés de musique, d'art, de pleine conscience, de cuisine, de bien-être et d'ateliers musique, de rituels de danse extatique, DJ, de méditation, de concert sonore immersif, de yoga, d’ateliers de macramé, de dégustation de vins naturels, de lecture de cartes de tarot, de groupes et d’ateliers sur le développement durable et plus encore. Un RDV mystique et festif à ne pas rater!

A Love beyond Du 24 au 26 septembre.

CERVO Mountain Resort Riedweg 156, 3920 Zermatt Tél: +41 (0)27 968 12 12 cervo.swiss

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HERMÈS & MISHIMA

coups de c�ur d'hermès

AFGHANISTAN, TRISTE « CIMETIÈRE DES EMPIRES »

Une fois n’est pas coutume, je lève ma patte pour une cause qui me tient vraiment à coeur : l’Afghanistan. D’ordinaire, je laisse cette basse besogne celle de miauler à longueur de journée - à Mishima. Expert en jérémiades, il s’exprime à ma place. Mais ici, il s’agit d’un pays que je connais bien puisque je suis d’origine persane. Je ne peux rester de marbre face à la situation catastrophique qui s’y passe. Je me bats depuis des années pour effilocher des idées toutes tissés sur le monde orientale. Mes posts sont comme une panacée contre des poncifs médiatisés à bride abattue et pour museler les nombreux prismes que revêt l’obscurantisme. Je vous demande de vous unir à moi pour défier les brouillards de ces barbares ignares. Comment ? En continuant de les dénoncer et en soutenant une des nombreuses associations qui viennent en aide aux afghans restés là-bas et qui subissent les restrictions de leurs droits et libertés fondamentales. La connaissance et le partage de celle-ci sont les meilleures armes de constructions massives. Instruisez-vous, et transmettez. SVP. Juin.21

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HERMÈS & MISHIMA

coups de griffe de mishima

LIBERTÉ PLISSÉE

Avec Hermès, on n’a pas compris. A priori, d’ici quelques semaines, il faudra qu’on montre patte blanche pour entrer dans quasi tous nos spots favoris pour résumer tous les lieux de culture et de loisirs ! On n’a clairement pas l’habitude de nous imposer quoi que ce soit. À la casa, nos deux esclaves toujours bavards, en bavent. Ils n’osent jamais vraiment entreprendre quoi que ce soit sans notre aval. Normal, on est les boss. Sans nous, le bonheur d’une existence dense et intense ne serait pas. On en leur en fait voir de toutes les couleurs et ils en redemandent ! J’ai l’impression de vivre un mauvais remake de « Jamais sans ma fille », ce film où un iranien, kidnappe sa fille depuis les Etats Unis pour l’amener en terre perse. Le cauchemar : vivre dans une dictature où tu peux pas remuer une moustache de travers. Hermès n’a pas fui un lieu sans liberté pour venir se réfugier ici en Suisse et revivre ce trauma non ? Est-ce le début de la fin ? On hésite ensemble à partir chez moi aux US. La situation n’est peut être pas meilleure là-bas. Pour endiguer cette situation sanitaire catastrophique, le Conseil fédéral se voit restreindre nos libertés. Du jamais vu dans l’histoire helvétique. Ce virus – invisible – aura eu plus d’impact que n’importe quelle arme de destruction massive et que toutes les exactions qu’on pourrait commettre, tous chats confondus. Il est impitoyable. Nous, au moins, on procure des moments de répit teintés de câlins déguisés et d’entourloupes moelleuses. Que faire ma foi ? Avec mon crew de félins, on fait moins les malins. Il ne nous reste que notre soutien moral à tous ce qui qui ont perdu ce dernier. Courage à tous les dissidents et rebelles de l’univers. On est de tout cœur avec vous. Meow.

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ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE saison 2021-22 :

OSR.CH | 022 807 00 00

CONCERTS DU SOIR

MOMENTS EN FAMILLE

DIMANCHES AU RHÔNE

Grands mécènes

Partenaire de prestige

Partenaire de saison

Partenaire de diffusion

Partenaire institutionnel

Partenaire du Festival

Autorités subventionnantes

DA & Design : basedesign.com — Photographie : federal.li

Faites votre choix ! dès le 01. 09. 2021

CULTURE

© Eddy Mottaz – Exposant No'Photo

MAH

LOSANNA SVIZZERA MUSÉES NEUCHÂTEL

GALERIE GOWEN ABBAYE ST MAURICE MEG HÔTEL STREET PARIS PHOEBE PHILO LA BÂTIE PARCOURS CAROUGEOIS ROUGE LA NUÉE AVETIS CARNET NUMÉRO

ART / EXPO

MIROIR, MON BEAU MIROIR… par

AURORE DE GRANIER

Rosalba Carriera (1675 – 1757), Portrait de Felicita Sartori en costume turc, avant 1740 Pastel sur papier, 640 x 525 mm, Dépôt de la Fondation Jean-Louis Prevost, 2004, Inv. BA 2004-0003-D © Musée d’art et d’histoire de Genève – photographie : B. Jacot-Descombes

À une époque où le narcissisme se fait roi – vous avez dit Tik-Tok ? – l’image de soi est devenue un sujet central de notre société. Les apparences, le culte du corps, et la mise en avant constante du moi par l’image font partie de notre quotidien, et se sont vus largement exacerbés par l’arrivée des réseaux sociaux. Mais l’histoire de l’apparence est loin d’être récente, le narcissisme et le culte de la beauté présents depuis la nuit des temps. Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève consacre sa nouvelle exposition, Pour la Galerie.

Mode et Portrait, à cette histoire et à la fabrication de l’image de soi. Pour revenir sur ce passé, les curateurs ont fait appel aux œuvres de la collection du musée, des portraits, des scènes, qui s’ils varient d’époque en époque reflètent le même culte du moi. Pour aller plus loin, l’institution s’associe à la Fondation Alexandre Vassiliev qui présentera une sélection de ses pièces de mode, apparat de première importance dans le monde de l’apparence. Retour sur le passé d’un culte qui ne cessera certainement jamais d’exister.

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ART / EXPO

Véritable défilé de mode au musée, cette exposition approche avec un regard neuf le rapport entre l’art et la mode, sans avoir peur de mélanger ces deux médiums qui ont trop souvent été écartés l’un de l’autre par l’histoire. La mode, longtemps perçue comme une vanité inutile, ne devant en aucun cas se mêler aux arts, porte en réalité une valeur des plus importantes. Empreinte physique de l’Histoire, elle nous permet de comprendre notre passé, mais aussi notre présent. Dans le musée, les vêtements allant du XVème siècle à notre époque côtoient alors les peintures, mettant en lumière leur importance historique, mais aussi leur signification, ou encore le travail d’orfèvre des couturiers. Cet élément capital de l’apparence témoigne alors du temps qui passe, des mentalités qui changent, et de notre présent qui se forme peu à peu sur ce passé loin d’être oublié.

Robe du soir, fabriquée pour Neiman Marcus, (grand magasin, États-Unis, fondé en 1907), New York, vers 1964 Soie, plumes de coq, Fondation Alexandre Vassiliev Inv. 2018.2.24.2.CW.DR.C1964.US © Fondation Alexandre Vassiliev

Souvent considérée comme futile, la mode est pourtant l’un des indices historiques les plus importants qui a permis d’étudier à la fois l’évolution des styles, mais aussi des mentalités. Dans les nombreux portraits exposés au MAH, nous pouvons découvrir des femmes vêtues de robes élégantes aux détails infinis, des vêtements plus modestes parfois, mais aussi des habits de soirée, ou des vêtements d’intérieur réservés aux regards privés. Au cœur de la nouvelle exposition, Pour la Galerie. Mode et Portrait, le musée explore à la fois l’histoire de la mode et du vêtement, mais aussi celle de l’apparence. Bien plus qu’un morceau de tissu qui recouvre le corps, le vêtement se fait alors lieu de tous les messages, l’objet qui transmet un statut, mais aussi une émotion, une personnalité, un désir. Ce nouvel accrochage nous offre un panorama inédit sur le monde de la mode et son rapport à l’art en faisant dialoguer les tableaux du musée directement avec les vêtements de la Fondation Alexandre Vassiliev. Nous déambulons alors dans une véritable foire aux vanités, où nous sommes invités à observer les peintures d’un nouveau regard, observant aussi les vêtements, et tentant de comprendre ce qu’ils nous disent de la personne représentée. Parmi les tableaux sélectionnés pour cet accrochage, nous retrouverons La plus jolie femme de Paris peinte par James Tissot, un titre qui pourrait résumer l’exposition, ou encore le Portrait de Felicita Sartori en costume turc représentée par Rosalba Carriera.

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Au temps des selfies, cette thématique prend tout son sens, et replace dans l’Histoire nos comportements actuels. Nous réalisons alors que le portrait est depuis toujours présent, que la vanité, le désir de se voir représenter, immortaliser, sous son plus beau jour n’ont rien de nouveau. L’histoire de l’apparence a commencé à s’écrire des siècles en arrière, et si Tik-Tok, les filtres et autres artifices ont la cote aujourd’hui, ils ne font en réalité que s’inscrire dans une réalité historique, une suite presque logique où le culte de soi ne fait que grandir, car rendu tellement plus simple. Inutile de payer Raphael ou James Tissot pour nous représenter sous notre plus beau jour, un téléphone suffit aujourd’hui.

Pour la Galerie. Mode et Portrait Du 17 septembre au 14 novembre 2021 Musée d’Art et d’Histoire, Rue Charles Galland 2, 1206 Genève, http ://institutions.ville-geneve.ch/fr/mah/

Photographie : Juliette Russbach

Biennale de la photographie — Genève 25 septembre-10 octobre 2021

nophoto.ch Projections, expositions, spectacles, ateliers

Sponsor principal

Un événement Ville de Genève www.geneve.ch

ART / EXPO

LOSANNA, SVIZZERA… par

AURORE DE GRANIER

Terre de mixité culturelle, la Suisse, et notamment ses grandes villes, a vu depuis des années des immigrants venir de nombreux pays étrangers. Parmi eux, l’Italie, qui irrigue de ses citoyens la Suisse dès le début du 20ème siècle, apporte une main d'œuvre précieuse et recherchée sur le territoire helvétique, et certains d’entre eux partent alors s’établir dans la ville de Lausanne. 150 ans plus tard, le Musée Historique de la capitale vaudoise rend hommage à cette population longtemps victime d’une xénophobie persistante, mais qui a réussi à laisser des traces indélébiles sur son pays d’accueil.

La machine à café de l'architecte Aldo Rossi.Le luxe "Made in Italy" Photo Musée historique de Lausanne, 2021.

Pendant longtemps la Suisse fut un pays d’émigration. Ses habitants quittaient ses contrées aujourd’hui prospères, autrefois terres d’une pauvreté endémique qui poussait ses populations à l'exil. Mais au tournant du 20ème siècle la tendance s’inverse, et peu à peu la Suisse devient à l’inverse une terre d’accueil. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale le pays connaît une croissance sans précédent, et manquant de main d'œuvre fait appel à des travailleurs venus de l’étranger. C’est ainsi que de nombreux italiens arrivent sur les terres helvétiques, même si les premières vagues d’immigration remontent à la fin du 19ème siècle, où ils participent à la percée des nombreux tunnels transalpins. Cette histoire, l’arrivée de ce peuple sur les terres suisses, est retracée par le Musée Historique de Lausanne qui d’une certaine manière rend hommage à ces générations d’immigrés, venus prêter main forte, et trouver une vie meilleure en Suisse.

marquée. Mais avec les années qui passent, les italiens marquent peu à peu la Suisse, et leur « italianité » se répand rapidement dans toutes les couches de la société helvétique, à la fois dans le monde de la culture, de la gastronomie, du patrimoine, de la langue, mais aussi du sport et du rapport à l’autre. Votre expresso du matin, votre passion pour le foot, votre amour de l’opéra, votre amour de la pizza et du tiramisu, ne seraient pas si prononcés sur les terres suisses sans cette immigration qui si elle est souvent sous-estimée laisse une empreinte indélébile sur le pays. Comme pour rendre à César ce qui est à César, l’exposition lausannoise revient chronologiquement sur cette immigration, mettant en lumière la place de choix des italiens dans la société suisse. Pour découvrir cette histoire, de nombreux témoignages d’italiens vivant en Suisse, présents sur le territoire depuis de plus ou moins nombreuses générations, nous racontent leurs vies. L’un d’entre eux, un ouvrier italien à la retraite, souligne l’importance de cette vague d’immigration qui a très largement contribué à la prospérité du pays. Avec humour et sincérité, il confie « Si les ponts et les maisons pouvaient parler, ils le feraient en italien ». À travers une exposition des plus complètes, les curateurs reviennent sur les causes de cette immigration de masse, sur les traces laissées sur la société suisse, mais aussi sur le ressentis de ces exilés arrivés en terre vaudoise, qui après tout, laissaient leur pays derrière eux. Entre préjugés, anecdotes, récits de vies et histoire d’une époque, Losanna, Svizzera nous raconte l’histoire d’immigrés, mais aussi l’histoire de la Suisse.

Losanna, Svizzera Du 18 août 2021 au 9 janvier 2022,Musée Historique de Lausanne,

À travers l’exposition Losanna, Svizzera, , nous retraçons alors leur histoire, qui commence par une xénophobie Go Out! magazine

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Place de la Cathédrale 4, 1005, Lausanne https ://www.lausanne.ch/vie-pratique/culture/musees/mhl.html

ART / EXPO

COLLECTION DE MUSÉES par

AURORE DE GRANIER

Le Laténium Parc et Musée d'Archéologie de Neuchâtel

Organiser son weekend culturel, ou une semaine de vacances dans une ville, peut parfois être un casse-tête. Mais la ville de Neuchâtel semble avoir trouvé la solution idéale pour simplifier l’accès à la culture, et aux informations qui concernent ses nombreuses institutions culturelles. Cette nouvelle idée ? Musées de Neuchâtel, un label qui offre aux locaux comme aux touristes de passage une offre muséale plurielle, et à l’accès simplifié. Quand la culture se fait plus accessible que jamais.

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ART / EXPO

L’excuse « je ne savais pas que cette expo passait ici ! » n’est désormais plus valable dans la ville de Neuchâtel.

Le nouveau label fondé par la municipalité, Musées de Neuchâtel, réunit sous un même toit la totalité de l’offre muséale disponible dans la ville, mais également plus loin sur le littoral du lac. Moyen d’unir les différentes entités, et de rendre leurs informations plus simples d’accès au public - un site internet unique, museesdeneuchâtel.ch rassemble la totalité des lieux culturels du label, proposant ses informations en plusieurs langues, et invitant le public à se situer sur un plan interactif - tout en leur permettant de garder leur identité. Un design et une identité visuelle les rassemble alors, reprennent les codes de la région, alliant la vague et le bleu du lac, le jaune et la rondeur du soleil, et enfin un diamant stylisé vert rapportant à la nature environnante, mais aussi aux fameux musées du territoire.

Mais le label va bien plus loin que la simplification de l’accès aux informations culturelles de la ville et l’identité visuelle jointe. En effet, son second objectif consiste à faciliter l’accès à la culture en la rendant mobile. Un container à la fois interactif et itinérant, réalisé en collaboration avec le studio Curious Space, proposera une première fenêtre sur les nombreuses institutions membres du label, par des animations se déroulant hors les murs. Le public est alors amené à découvrir ces lieux dont il n’ose parfois pas pousser les portes, entrant dans ce container qui les plongera dans la richesse muséale de la région à travers une scénographie des plus innovantes. À l’intérieur, une toile graphique propose un aperçu des huit musées partenaires du label, tandis que la façade extérieure du container a été pensée telle une paroi-jeu, invitant les passants à l’interaction.

Le Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel

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Le Museum d’histoire naturelle de Neuchâtel

À ce jour, sous le label Musées de Neuchâtel sont réunis le Muséum d’histoire naturelle, le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, le Musée d’ethnographie, le Centre Dürrenmatt Neuchâtel, le Jardin botanique, l’Espace Rousseau de la Bibliothèque publique de Neuchâtel, le Château et musée de Valangin et le Laténium, parc et musée d’archéologie. Une jolie petite collection qui sera certainement amenée à s’agrandir au fil des ans.

Toutes les informations sur le label Musées de Neuchâtel et les institutions participantes à retrouver sur https ://museesdeneuchatel.ch

graphisme : www.atelierpoisson.ch

ART / EXPO

ABSTRACTION ORGANIQUE &&& ONIRIQUE… par

AMBRE OGGIER

La galerie Gowen Contemporary vient récemment d’investir un nouvel espace au numéro 23 de la Grand-Rue. À l’occasion de l’inauguration de ses nouveaux locaux, la galerie présente une exposition inédite incluant une œuvre de l’incontournable artiste japonaise Yayoi Kusama ainsi que plusieurs toiles et des lithographies de l’artiste suisse Sébastien Mettraux. S’articulant comme un étrange voyage à travers un entremêlement ordonné d’abstraction organique, où racines et tentacules viennent recouvrir les surfaces de la galerie, cette exposition se présente comme une expérience visuelle à la frontière entre réalité organique et rêve onirique. privée. Confectionnée en coton rembourré, cette grande sculpture vient se loger dans un angle de salle telle une inquiétante fleur dont l’apparence provoque un mélange de sentiments contradictoires chez le spectateur.

© Gowen Contemporar — Photographie : Julien Gremaud

Il n’est plus nécessaire de présenter Yayoi Kusama tant ses œuvres hypnotiques aux couleurs acidulées ont marqué de leur aura hallucinée l’histoire de l’art contemporain. Artiste hors du commun à la personnalité excentrique, la plasticienne polyvalente, à la fois peintre, sculptrice, performeuse, écrivaine, souffre de troubles psychiques dont des hallucinations qu’elle canalise grâce aux installations immersives qu’elle crée. Son art fonctionne alors comme une forme de thérapie à ses angoisses. Sa longue et prolifique carrière lui vaut d’être aujourd’hui reconnue comme une figure majeure de la scène artistique contemporaine, c’est pourquoi le musée Gropius Bau à Berlin lui a consacré cette année une grande rétrospective qui vient tout juste de se terminer. À son tour, Gowen Contemporary lui rend hommage en exposant exceptionnellement Death of an Illusion, une œuvre réalisée en 2001 et provenant d’une collection Go Out! magazine

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De la même manière, la nouvelle série de l’artiste vallorbiers Sébastien Mettraux In Silico brouille les frontières entre le naturel et l’artificiel, le réel et le fantastique. Ses toiles s’articulent comme des sortes de « natures mortes » futuristes présentant d’étranges végétaux aux couleurs pastel mélangés à des membranes imaginaires et à des enchevêtrements animés de ce qui semble être des racines mais qui pourrait tout aussi bien être des câbles ou des tentacules. Par la force de son pinceau et l’esthétique hyperréaliste de sa peinture, il réalise des tableaux désorientant dans lesquels l’imaginaire se confond avec le réel, et où les formes s’articulent de manière imprévisible hors de tout contexte.

Pensée comme un parcours cohérent à travers l’abstraction, cette exposition parvient brillamment à associer le travail de deux artistes aux univers différents afin de proposer une véritable plongée extraordinaire dans un monde étrange et déroutant où la nature s’est sur-développée, envahissant l’espace de ses racines incontrôlables et où l’humain ne trouve peine à trouver sa place.

Statement – Escape Line Yayoi Kusama, Sébastien Mettraux, Jusqu’au 23 octobre 2021 Gowen Contemporary, Grand-Rue 23 1204 Genève www.gowencontemporary.com

ARCHITECTURE

ABBATIA PERENNIS… par

AMBRE OGGIER

Site archéologique de Martolet, © Tera sàrl 2009

La Suisse recèle de bien nombreux trésors archéologiques et culturels. À SaintMaurice, dans le canton du Valais, l’Abbaye, fondée il y a plus de 1500 ans par le roi des Burgondes Sigismond, demeure à ce jour le plus ancien monastère d’Occident habité sans discontinuité. Situé à l’emplacement du tombeau de saint Maurice et de ses compagnons de la Légion thébaine, l’Abbaye se présente comme un lieu aussi prestigieux qu’inébranlable, rempli d’histoire et de spiritualité, qui perdure à travers les siècles, logé au pied d’un immense rocher.

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ARCHITECTURE

ENTRE HISTOIRE & LÉGENDE

La légende raconte qu’aux alentours de l’an 300, des soldats faisant partie de la Légion thébaine reçurent l’ordre par l’empereur Maximilien de tuer tous les habitants convertis au Christianisme vivants au nord des Alpes dans la région actuelle de Martigny. Maurice et ses compagnons, tous chrétiens, refusèrent d’exécuter ces ordres apostats, ce qui leur valut d’être décimés les uns après les autres et ensevelis sur les lieux. Vers 380, les restes des martyrs ont été déplacés par Théodule, le premier évêque connu du Valais, sous la falaise où il fit construire la toute première basilique. Dès les années 400, les premiers pèlerins viennent jusqu’à Agaune afin de rendre hommage aux reliques de saint Maurice. C’est à ce moment que la première communauté religieuse est mise en place afin de venir en aide aux visiteurs, puis en l’an 515, le monastère fut créé à l’initiative du roi burgonde Sigismond. Favorisé par sa situation géographique – Saint-Maurice se trouve sur la route du col du Grand-Saint-Bernard qui était fortement empruntée par les pèlerins se rendant à Rome par la Via Francigena et les marchands voyageant entre le nord de l’Europe et l’Italie du Nord – l’Abbaye est rapidement devenue un édifice religieux de première importance. Le 22 septembre 515, la « Laus Perennis » (louange perpétuelle) est inaugurée au monastère. Elle perdurera pendant plus de deux siècles.

Quant aux moines qui vivent à Saint-Maurice, après avoir changé de règles plusieurs fois, ils adoptèrent en 1128 la Règle de saint Augustin et devinrent ainsi des chanoines, ce qu’ils sont toujours à ce jour.

UN PATRIMOINE MILLÉNAIRE

Au long de son histoire, l’Abbaye a subi divers agrandissements, transformations, destructions et reconstructions. Le parcours de visite mis en place permet de saisir l’évolution de ce complexe religieux depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. La visite commence par la basilique qui date du 17e siècle bien que certains

Aiguière dite de Charlemagne, Empire carolingien, 2e moitié 9e siècle © Trésor de l’Abbaye de Saint-Maurice.

Photographie : Jean- Yves Glassey et Michel Martinez

éléments proviennent des siècles antérieurs comme les arcs gothiques, alors que d’autres parties sont bien plus récentes tels les vitraux ou la porte principale mise en place à l’occasion du Jubilé de l’an 2000. Quant au clocher, il a été reconstruit dans son aspect du 11e siècle après avoir été décapité par un rocher en mars 1943.

Coincé entre la basilique et la falaise, et protégé par une toiture translucide suspendue au rocher, le site archéologique, aussi appelé site du Martolet, met en lumière les différents édifices religieux qui se sont succédés au fil du temps et leurs nombreuses transformations, dont le changement d’orientation opéré au 17e siècle en raison de dangereux éboulements. La suite de la visite se poursuit à travers les anciennes catacombes avant de découvrir le Trésor abbatial qui conserve plusieurs chefs d’œuvre de l’art médiéval offerts à l’Abbaye, parmi lesquels l’aiguière dite de Charlemagne, le chef reliquaire de saint Candide et bien d’autres joyaux d’orfèvrerie.

Enfin, le parcours se termine par le cloître, qui offre un espace propice à la contemplation. Une étonnante visite à travers des siècles d’histoire chrétienne qui charmera même le moins spirituel des visiteurs.

Abbaye de Saint-Maurice d’Agaune Mardi à dimanche, 13h30-17h30 Avenue d’Agaune 15 1890 Saint-Maurice

Nouvelle salle du trésor © Abbaye de Saint-Maurice Photographie : Jean-Yves Glassey et Michel Martinez

Go Out! magazine

www.abbaye-stmaurice.ch

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LOCATION Fnac, Espace Ville de Genève, Maison des Arts du Grütli, Genève Tourisme, Cité Sénior, Victoria Hall 1h. avant le concert BILLETTERIE EN LIGNE billetterie-culture.ville-ge.ch www.fnac.ch www.ticketcorner.ch

13 20h00

OCTOBRE 2021

PROGRAMME Satie, Chopin, Ligeti, Bach, Liszt, Rachmaninoff

CENTRALE BILLETTERIE T. 0800 418 418 gratuit (Suisse) T. +41 22 418 3618 (Etranger) PRIX DES PLACES de 20. - à 150. -

PHOTOGRAPHIE

LE MEG SE FAIT TIRER LE PORTRAIT par

AURORE DE GRANIER

Thomas Cassoudesalle, @thomascassoudesalle, #LeMEGenPhoto

Si l’architecture peut paraître semblable aux regards de tous, notre approche d’un bâtiment est en fait unique en son genre. Et c’est cette idée que continue de développer chaque année le concours de photographies d’architecture du MEG. Ce bâtiment à l’allure résolument moderne invitait les mordus de photos à venir l’immortaliser, à leur façon. Le résultat ? Une myriade d’images où chacun démontre avec brio que notre vision d’un bâtiment est loin d’être unique. Après plusieurs semaines de concours, les 20 lauréats s’exposent dans les jardins du musée. Une mise en abîme qui fait ressortir le caractère unique de l’institution.

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PHOTOGRAPHIE

Antonietta Riviello, @cafedumeg, #LeMEGenPhoto

Depuis 2014, le concours de photographies organisé par le MEG continue d’attirer de nombreux participants. En même temps, difficile de ne pas être inspiré par ce bâtiment qui s’affiche tel un OVNI dans le Quartier des Bains. Imaginé par les architectes Marco Graber et Thomas Pulver, sa façade faite de losanges qui nous rappellent un arlequin aux couleurs douces affiche sa singularité au quotidien. Et pour la célébrer, quelle plus belle façon que de demander au public, aux passants, aux genevois, de l’immortaliser, à leur façon ? Après plusieurs semaines de concours, les 20 lauréats ont enfin été sélectionnés, le trio de tête s’affichant comme les gagnants de cette édition. Trois gagnants, et trois visions, presque opposées. On sourit devant la photographie de Thomas Cassoudesalle, où un teckel et son propriétaire passent au pas de course devant la façade à facettes venant perturber l’architecture calme par leur mouvement et leurs couleurs. Pour le photographe amateur, la photographie c’est comme la pêche : on se positionne quelque part, et on attend que quelque chose se passe. Ici, un chien en balade. Une pépite aussi humoristique que réaliste, qui replace l’architecture dans son contexte, nous faisant redescendre sur terre. Si les clichés ont été soumis anonymement au concours, les choses ont fait que parmi le trio de tête

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s’est retrouvée Antonietta Riviello, ancienne employée du café du musée, aujourd’hui devenue gérante du lieu.

Pour elle, l’espace est familier, mais malgré tout elle a réussi à imprimer un regard artistique sur ce lieu, et à proposer une image presque abstraite. Son sujet ? Le plafond du bâtiment, et ses lampes, mais vus à travers les trous des fameuses chaises du café. Une créativité qui démontre que le quotidien peut inspirer. Enfin, Yann Roulet a lui décidé d’immortaliser la descente vers les salles d’exposition. Sa photographie en noir et blanc capte à la fois l’architecture complexe et épurée du bâtiment, tout en parvenant à saisir le calme de ce lieu d’exposition. Un cliché qui reflète le sentiment d’une balade au MEG, quelques minutes après l’ouverture, alors que le calme règne encore dans cet écrin architectural. Ces trois œuvres, mais aussi les 17 autres retenues par le jury, sont à découvrir dans les jardins du MEG jusqu’à la fin du mois d’octobre. Un portrait in situ qui nous fait redécouvrir le musée à travers les yeux d’un autre.

Photos gagnantes du concours #LeMEGenPhoto À découvrir du 16 août au 31 octobre 2021, dans les jardins du MEG, Boulevard Carl-Vogt 65, 1205 Genève

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PHOTOGRAPHIE

Yann Roulet, @fan2zik & @yr.shots, #LeMEGenPhoto

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DESIGN

UNE NUIT AVEC BANKSY par

AURORE DE GRANIER

© The Walled Off Hotel Paris

Difficile de définir la nature de ce nouvel hôtel qui a ouvert ses portes à Paris cet été. The Walled Off Hotel se présente à la fois comme un lieu d’hébergement, et un musée, qui nous entraîne en réalité dans la rue. Consacré au plus que célèbre artiste Banksy, cet hôtel affichera dans chacune de ses chambres des reproductions des œuvres de l’artiste. La nature même de l’hôtel interroge alors. Quel rôle joue-t-il ? S’agit-il d’une idée de business de génie ? Et l’art là-dedans, que devient-il ? Les reproductions signifient-elles encore quelque chose ? Ces œuvres de rue ont-elles leur place à l’intérieur d’un bâtiment ?

Mais peut-on vraiment critiquer alors que Banksy est désormais rendu accessible ? Des dizaines de questions se bousculent dans nos têtes alors que le Walled Off fait tomber les murs. Portrait d’un hôtel-musée qui interroge.

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DESIGN

© The Walled Off Hotel Paris VALEURS BANCALES

Banksy est un artiste qui semble avoir tout compris.

Autour de lui plane toujours et encore le mystère de l’anonymat, alors que l’artiste de rue est devenu l’un des plus célèbres, et des plus cotés de notre époque. En 2017 l’artiste ouvrait son hôtel Walled Off en Cisjordanie, dans la ville de Bethlehem, situé face au mur séparant Israël et les Territoires palestiniens. C’est d’ici que vient son nom, « walled off » se traduisant par « emmuré » et accompagnant le projet hôtelier d’un fort caractère politique. Mais pour les entrepreneurs Hazis et Alil Vardar il était plutôt question de surfer sur la vague de popularité de l’artiste. Cet été ouvrait alors le second Walled Off, à Paris, reproduit quasiment à l’identique.

Seulement doté de 20 chambres, il est rapidement rempli pour l’été, attirant les curieux, mais aussi les fans de l’artiste en mal de connaître ses œuvres. L’idée même du projet juteux semble cependant aller à l’encontre des valeurs de l’artiste, qui par la nature même de ses œuvres, faites pour être vues de tous en étant produites dans l’espace public, deviennent tout à coup reproductibles, et payantes par le principe même de l’hôtel. D’un autre côté, certains défendront l’idée d’un art rendu accessible à l’inverse, les œuvres de l’artiste anonyme étant dispersées dans le monde, et pas si faciles d’accès.

La banalisation de l'œuvre de l’artiste est alors une question qui se pose inévitablement, mais qui va encore plus loin. En effet, une des pièces reproduites dans le

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beau quartier parisien qui accueille l’hôtel reprend la représentation du mur séparant Israël et la Palestine construit par l’Etat hébreu lors de la seconde Intifada qui a eu lieu entre 2000 et 2005. Dans ce décor parisien de carte postale, la valeur politique et l’histoire que cette œuvre porte en elle semblent se perdre. Tout à coup, l’art devenu décor fait tâche, et pourtant le succès est au rendez-vous.

LE MUSÉE-HÔTEL REDÉFINIT-IL L’ART ?

OU BRISE-T-IL LE MYTHE ?

Une autre question transparaît alors derrière cette idée de génie, dont les bénéfices ne tarderont certainement pas à tomber. Que ce projet fait-il de l’art ? Car en un sens, il en brise tous les mythes. Les œuvres de Banksy, des reproductions de ses graffitis, mais aussi ses installations exposées dans l’hôtel viennent tout à coup perturber leur nature. Que sont-ils réellement s’ils sont reproductibles à l’infini, et servent après tout maintenant uniquement de décor ? Si la portée et la visée des œuvres sont les premières à disparaître, leur valeur s’effaçant dans leur nouveau contexte, la question même de leur définition en tant qu'œuvre d’art se place au cœur de ce projet. Devenu simple décor de chambre d’hôtel, ils troquent leur caractère unique pour trôner au-dessus d’un lit. Bref, on vous laisse vous faire votre avis sur cet hôtel qui risque clairement de se multiplier. Quand le succès change le visage de l’art…

Exposition: 1.10 – 30.10.2021 Inauguration et Vernissage: le jeudi 30.09.2021

www.head-geneve.ch

Nouvelle adresse: LiveinYourHead Espace d’exposition de la HEAD – Genève Boulevard James-Fazy 15 1201 Genève Mercredi à samedi de 14h à 19h

MODE

LE RETOUR DE LA FEMME PRODIGE par

AURORE DE GRANIER

Phoebe Philo – Photographie : David Sims

Elle avait quitté la direction artistique de la marque Céline en 2018, et trois ans plus tard, la femme qui a révolutionné le label français et imprimé de son style et de sa grammaire mode les tendances des dernières années revient - enfin ! - avec sa propre marque, sobrement nommée, Phoebe Philo. Dire qu’elle manquait au monde de la mode serait un euphémisme. Son départ de Céline avait provoqué un tremblement de terre dans cet étrange univers, mais aussi plus largement, la designer ayant inspiré des milliers d’individus avec son esthétique et son approche de la mode aussi unique qu’universelle. Plus attendu que jamais, son label reste encore un mystère à de nombreux niveaux, la seule information connue dévoilant qu’il s’agira d’une marque de vêtements et d’accessoires.

Dire que nous avons hâte de voir la suite est un peu léger, en réalité, la sphère mode ne tient plus en place. Après tout, la femme prodige est de retour.

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MODE

Phoebe Philo – Photographie : David Sims David Sims pour Vogue, Mars 2013 L’AVENTURE CÉLINE, L’EMPRUNTE PHILO

LE DÉBUT D’UNE NOUVELLE ÈRE

Si la designer avait fait ses premiers pas auprès de Stella McCartney chez Chloé avant de reprendre les rênes de la marque, c’est sous le label Céline, détenu par LVMH, qu’elle a dévoilé ses talents au monde en étant nommée directrice artistique de la marque. Pendant près de 10 ans, la créatrice n’a pas seulement relancé la marque, mais en fait l’un des labels les plus désirés. Dès sa première collection en 2008, elle marque les esprits par sa palette de couleurs sobres, son utilitarisme chic, et les touches de cuir qu’elle intègre sobrement à ses designs. En quelques saisons, elle laisse une trace déjà indélébile sur Céline et en fait un label emblématique par sa signature sobre, élégante, et ses vêtements réels, faits pour être portés dans la vraie vie. Pour comprendre le succès du minimalisme chic qu’elle a réussi à insuffler chez Céline, les chiffres sont les plus parlants : la marque qui plafonnait à 200 millions d’euros de vente est passée avec Phoebe Philo à sa direction à 700 millions. Le succès était réellement au rendez-vous, et pour cause. Chaque saison, un nouveau carton plein. Une collection sans faux pas, des accessoires que toutes les femmes s’arrachaient, un style que toutes allaient vouloir reproduire, des coupes, des teintes, des ensembles, qui allaient devenir la nouvelle tendance, tout en prouvant chaque année leur caractère indémodable. Alors quand l’aventure Céline s’est terminée, c’est presque tout le monde de la mode qui s’est écroulé. Mais oh joie, la femme prodige est de retour, et cette fois, elle est libre.

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À l’annonce du départ de Phoebe Philo de chez Céline en 2018, la planète mode manque de s’effondrer, tandis que le commun des mortels regrette déjà le départ de cette femme devenue icône qui avait pour ainsi dire révolutionné la mode féminine chic du 21ème siècle. On se souvient d’un certain hashtag, #OldCéline, qui court d’ailleurs encore sur les réseaux sociaux, témoignant de la nostalgie qu’a inspiré son départ. Si la reprise de la marque par Hedi Slimane a opéré à un véritable virage stylistique - le designer a même retiré l’accent du label, devenu depuis Celine - le départ de Phoebe Philo restait largement regretté. Son retour sur la scène mode en 2021 porte alors en lui un petit goût de miracle. Soutenu par LVMH, investisseur minoritaire dans cette nouvelle aventure, Phoebe Philo confiait récemment sur un podcast sa joie de pouvoir créer en toute liberté, « Être dans mon studio et recommencer à travailler a été à la fois passionnant et incroyablement enrichissant. J’ai vraiment hâte d’être à nouveau en contact avec mon public et les gens du monde entier. Être indépendante, gouverner et expérimenter par moi-même est extrêmement important pour moi. » Car c’est aussi ça créer sa propre griffe.

Ne pas se poser de limites, dessiner, coudre, réaliser ce que l’on veut sans avoir à se soucier d’un patron, d’un grand groupe. On se plaît à rêver d’un label aussi sobre que moderne, aussi féminin qu’intemporel, aussi beau que merveilleux. En un mot, une mode Phoebe Philo, un style qu’elle a su définir au fil des ans, et qu’on attend de retour, avec la plus grande des impatiences.

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MODE

1997 : Un an après avoir obtenu son diplôme, Phoebe Philo déménage à Paris pour rejoindre Stella McCartney, tout juste nommée directrice artistique de Chloé. – Photographie : Getty images

2001 : Phoebe Philo prend les rênes de Chloé, suite au départ de Stella McCartney – Photographie : Getty images

2008 : En octobre, Phoebe Philo devient directrice artistique de Céline, suite à l'offre de LVMH. – Photographie : Getty images

2013 : Pour la collection automne-hiver 2013-2014, Phoebe Philo imagine un vestiaire cocooning, ponctué de coupes larges dans des textures chaudes et nobles. Une collection qui lui permettra de recevoir l'Ordre de l'Empire britannique. – Photographie : Getty images

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En septembre à la Comédie de Genève 01–03 Huit minutes (nous y étions presque) 03–05 Olympia 08–18 Summer Break 08–18 Après Hamlet 13–14 Sonoma 17–19 La troisième vérité 18–19 Mal - Embriaguez Divina 30 Entre chien et loup

Operalab.ch

Rébecca Balestra

Natacha Koutchoumov

Natacha Koutchoumov

La Veronal

Camille Mermet

Marlene Monteiro Freitas

01—12.09 Composons notre histoire 15.09 Mercredi Comédie Le théâtre d'expériences démultipliées La Comédie de Genève est supervisée par la Fondation d’art dramatique.

Design : basedesign.com

Christiane Jatahy

25—30.09 No Photo

comedie.ch Esplanade Alice-Bailly 1, 1207 Genève

FESTIVAL

LA BÂTIE, L'’I NCONTOURNABLE par

ROCAYA RAMADHAN

Jezebel, Cherish Menzo © Bas De Brouwer

Quoi de mieux que de terminer l’été avec une sélection de spectacles faisant encore grimper les degrés le temps de quelques jours. Du théâtre, de la danse, de la musique et des performances seront aux rendez-vous pour la 45ème édition du festival La Bâtie à Genève et dans de nombreuses communes du Grand Genève. La fin de l’été sera ainsi marquée par un choix étoffé de représentations, parfait pour commencer la rentrée l’esprit flottant. L'événement aura lieu du 03 au 19 septembre 2021, alors patientons encore un peu, un vent de fête approche gentiment.

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FESTIVAL

La Bâtie, affiche

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FESTIVAL

DANSE

Ouvrons le bal avec la représentation Fuck Me de Marina Otero au Théâtre du Loup. On y découvre le récit de vie d’une danseuse et les traces que cette pratique lui a laissé sur le corps. Depuis son lit d’hôpital, immobilisée par une opération du dos, la chorégraphe argentine écrit son spectacle. Six corps nus se laisseront donc onduler sur scène, dirigés par elle. Ils édifieront sa vie et témoigneront ainsi des marques que le temps a laissé sur sa peau. Traversons les âges avec le spectacle Jezebel également au Théâtre du Loup. Électrique, vibrante, sur un fond sonore hip-hop et électronique, la danseuse néerlandaise Cherish Menzo nous montre une Jézabel, personnage tirée de la Bible, puissante et courageuse. Inspirée des hip hop honeys ou video girls - ces femmes noires hypersexualisées des clips vidéo hip-hop des années 90 à 2000 - la danseuse performe au rythme des sonorités composées par Michael Nunes, elle va en s’accélérant suivant l’allure de la musique nous entraînant dans ses mouvements et aux confins de cette période de vidéos raps américains. D’autres spectacles comme le Sonoma du collectif espagnol La Veronal seront présentés ou encore la nouvelle représentation du belge Jan Martens any attempt will end in crushed bodies and shattered bones au nouveau Pavillon ADC.

MUSIQUE

Laissons place à la musique : pour le premier soir du festival, la Gravière sera occupée par plusieurs talentueux artistes. Dans la Main Room, on pourra retrouver la bernoise Nina Wach, avec ses sets aux tons bass, breaks et acid, il y aura aussi LISA fondatrice du label Tsunami Recordings. Et en closing, on aura droit à Hermeth, une fin électrique assurée ! La Void Room accueillera les deux plus punk du lot : Tikitula et Yova en opening ; post punk, squat et forest style nous attendent. Prêts à s’énergiser pour la rentrée !

Dans un autre registre, la chanteuse marocaine Oum occupera la scène de l’Alhambra avec sa voix soul caressant nos oreilles, nous invitant naturellement au voyage. D’autres concerts comme celui de Derya Yildirim seront également attendus, celui-ci prendra place à la nouvelle arcade du Bongo Joe Records. Plein d’autres seront à découvrir pour cette 45ème édition du festival. Comme chaque année, on se réjouit de découvrir le vaste choix de spectacles, une pluridisciplinarité unique définissant le festival La Bâtie. Impossible de ne pas y trouver son bonheur !

La Bâtie – Festival de Genève Du 03 au 19 septembre 2021.

Programmation complète sur www.batie.ch

THEATRE

Du côté du théâtre, on est gâté avec notamment l’intégrale des œuvres de Shakespeare jouée au Grütli par les comédiens britanniques de Forced Entertainment, qui interpréteront avec pour seul décor une table de cuisine et ses accessoires. Ces artistes cassent les codes du théâtre en créant de nouveaux objets d’émotion. Showgirl, un monologue chaotique de Marlène Saldana et Jonathan Drillet où les mots sulfureux de la comédienne ne nous laisseront pas indifférents.

L’extravagance des propos, où strip-tease se mêle à Versace, surprendra nos yeux et nos oreilles. Au Théâtre Saint-Gervais, on pourra également assister à un monologue mais cette fois-ci autour de la vie de Steve Jobs, par Robert Cantarella et Alban Lefranc. Le personnage incarné par Nicolas Maury décollera nos yeux de nos écrans pour nous transporter au milieu des pensées de ce génie, entre névroses et crises de larmes.

A un niveau plus local, la comédienne genevoise sera au centre de deux représentations : son œuvre Olympia et Showroom, cette dernière co-signée avec Igor Cardellini et Tomas Gonzalez.

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MUSIQUE

AVETIS CÉLÈBRE SA DÉCENNIE ! par

MINA SIDI ALI

© Avetis

Incontournable dans le paysage culturel, l’association Avetis s’est érigée en quelques années en acteur clé de la scène classique genevoise. Fondée par la mezzo-soprano d’origine arménienne Varduhi Khachatryan, l’Association Avetis promeut la culture et la langue arménienne à travers des productions artistiques essentiellement musicales, afin de créer des synergies entre Genève et l’Arménie. Sa liste d’invités virtuoses s’allonge au fil des ans. On y compte entre autres, les soeurs Buniatishvili, Maxim Vengerov, Angela Gheorghiu et Elīna Garanča. L’association compte désormais son propre orchestre l’Avetis Festival Orchestra sous la baguette de Sergey Ostrovsky. Et elle célèbre cette année ses 10 ans en nous proposant un programme flamboyant.

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MUSIQUE

Tête à tête avec la talentueuse Varduhi Khachatryan qui nous raconte son parcours teinté d’audace et de succès.

Que signifie Avetis ?

Avetis est un mot arménien qui signifie « bonne nouvelle », cela renvoie également à la Fête commémorant l'annonce faite par l'ange Gabriel à la Vierge Marie de sa conception miraculeuse.

Comment est né Avetis ? À mon arrivée à Genève, j’ai remarqué que la culture arménienne n’était pas vraiment représentée. J’ai pensé que je pourrais créer une association afin de faire connaître en Europe, à un niveau plus élevée, la culture et l’histoire de l’Arménie dotée de racines anciennes, riches et profondes. À travers ma carrière de chanteuse d’opéra, j’ai eu la chance de partager la scène avec de grands musiciens mais également de rencontrer une kyrielle de directeurs artistiques, agents, managers et autres membres de ce milieu. Je me suis dit que ce réseau pourrait me permettre de lancer mon projet.

En 10 ans, Avetis est devenu un acteur clé de la scène musicale classique genevoise. Vous avez convié bon nombre des grands noms de la musique classique et vous avez désormais votre propre orchestre…

Oui, pendant ces dix ans, nous avons eu la chance de recevoir les plus grands artistes comme Khatia Buniatishvili, Maxim Vengerov ; Michail Pletnev, Angela Gheorghiu, Elina Garanca, Edgar Moreau, ainsi que les grands musiciens arméniens, Tigran Hamasyan, Sergey et Lusiné Khachatryan, Narek Hakhnazaryan, Vag Papian, Barseg Tumanyan, Chouchanne et Astrig Siranossian et autres. Nous avons crée notre propre orchestre, Avetis Festival Orchestra sous la baguette de Sergey Ostrovsky, avec lequel, on a eu des plusieurs concerts au Victoria Hall. Cette année, nous avons également crée notre propre choeur Avetis Festival Choeur, pour réaliser des morceaux monumentaux avec solistes, choeur et orchestre.

Qu’avez vous prévu pour cette année anniversaire ?

Nous avons deux jolis évènements dédiés à notre 10ème anniversaire. Le 13 octobre, l’extraordinaire Khatia Buniatishvili, viendra au Victoria Hall avec son solo récital spécialement pour notre jubilé. C’est son troisième concert organisé par notre association. Nous avons également présenté Khatia à Tonhalle de Zurich, en duo avec sa soeur Gvantsa, ainsi qu’à Erevan (Arménie), avec l’Armenian Philharmonic Orchestra. Le deuxième concert cette année aura lieu le 8 novembre au Victoria Hall. Le public aura l’occasion d’écouter les Quatre Saisons de

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Khatia Buniatishvili

Vivaldi et le Carnaval des Animaux de Sait-Saens, avec les grands solistes tels que Martha Argerich, Nicholas Angelich, Sergey Ostrovsky-violon et direction, accompagnés par notre Avetis Festival Orchestra. Ce concert sera en collaboration avec L’Atelier des Lutins, pendant lequel, il y aura la projection d’un film d’animation de Sandra Albukrek et Julia Dasic.

Auriez-vous une anecdote singulière ou symbolique à nous partager sur vos 10 ans d’odyssée musicale ?

Nous devions accueillir l’agent de Tigran Hamasyan à l’aéroport. Arrivé sur place, nous avons accueilli, pris dans la voiture et emmené à l’hôtel une personne portant exactement le même prénom, également agent artistique et étant arrivé à la même heure à l’aéroport pour un autre festival le même jour ! Durant tout le chemin vers l’hôtel, nous avons parlé de questions techniques, d’organisation et sonorisation du concert et c’est seulement en arrivant à l’hôtel, qu’on a reçu un appel de la part du bon agent qui nous attendait à l’aéroport (rires) ! C’était une histoire folle mais vraie.

Prochain concert le 13 octobre : Récital de Khatia Buniatishvili Victoria Hall 14, rue du Général-Dufour – 1204 Genève www.avetis.ch

DANSE • DÈS 6 ANS, JEUNE PUBLIC

YUMÉ

EDOUARD HUE • BEAVER DAM COMPANY SAMEDI 25 SEPTEMBRE • 16H DIMANCHE 26 SEPTEMBRE • 11H & 16H SALLE DU LIGNON

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Ville de Vernier

CINÉMA

FARID BENTOUMI VOIT "ROUGE par

MINA SIDI ALI

Après Good Luck Algeria, Farid Bentoumi plante sa caméra dans une usine chimique avec Rouge. Ici, il nous file des frissons à travers un eco-thriller qui regarde droit dans les yeux certaines réalités sociales et sanitaires de notre époque. Le jeune réalisateur dénonce les pratiques scélérates d’industries pollueuses en filmant au plus près des personnages aux abois. Il y confronte Zita Hanrot et Sami Bouajila qui s’affrontent dans un duel formidable. Un thriller vert rare engagé et passionnant qui brasse nombre de sujets essentiels actuels : l’environnement, le rôle des lanceurs d’alerte et le lien social.

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CINÉMA

Tête à tête passionnant avec Farid Bentoumi, qui nous parle de son deuxième film où tourments intimes et analyse sociale se mêlent remarquablement.

grand : l’identité, son héritage et ce que l’on fait de notre culture. Dans « Rouge », je traite également du lien familial puis de l’engagement. Mes deux personnages ont cela en commun, celui d’être au service des autres.

Avec Rouge, vous changez totalement de registre mais on trouve dans vos deux films des valeurs communes familiales dont la transmission…

C’est juste. Dans Good Luck Algeria, j’ai voulu parler de la transmission, de ce que l’on donne, des terres, de nos origines, notre culture. Le film m’a beaucoup nourri et appris. Et j’ai pensé à ce que mes parents m’avaient légués comme idéaux. Ils étaient tous deux très engagés dans le mouvements de la paix, syndicalistes et communistes.

Qu’en ai-je gardé ? Cela m’a marqué mais je ne m’engage pas de la même façon. Je suis devenu réalisateur. Et j’ai trouvé intéressant de mettre en parallèle l’engagement de deux générations. De là sont nés mes protagonistes de Rouge. L’un est ouvrier, délégué du personnel et qui défend les autres ouvriers, alors que la fille est une infirmière.

Elle devient lanceuse d’alerte, elle a hérité de cette notion de justice mais elle ne la met pas au service de la même cause : l’écologie, la santé, la sauvegarde du monde. Ici, c’est la passation de transmission que je mets en exergue.

Je vois que vous portez des Veja…êtes-vous engagé ?

Je trouve que je ne le suis pas assez ! Je m’engage par mon métier. J’essaie de faire réfléchir les gens. Mais je n’ai pas assez revu mon mode de vie. Je fais attention à ce que j’achète, je trie, je ne consomme plus chez les immenses groupes de vêtements ni dans les hypermarchés parce que j’ai les moyens de consommer bio. J’ai changé ma façon de consommer. Après je suis toujours sidéré de voir que certains de nos dirigeants vont à l’encontre de nos efforts personnels, comme l’exploitation du gaz de schiste.

Le questionnement doit se faire de manière plus large.

Chacun doit être responsable et s’engager au-delà de ses actions quotidiennes de tri ou autre. C’est une question de vision de notre monde. Il faut penser global. L’effet papillon n’a jamais été aussi éloquent qu’avec la pandémie que nous vivons actuellement. J’espère que cette expérience sanitaire mondiale permettra un choc et une prise de conscience sur l’idée que nos actions dépendent toutes les une des autres sur notre futur commun.

Du coup l’envie de Rouge est partie d’où ? De raconter votre père ?

Oui, le milieu ouvrier est celui de mon père. Pas beaucoup de réalisateur sont les fils d’un ouvrier. Je trouve intéressant de traiter de cette thématique. Cela parle de mon père mais également de mon expérience en entreprise. Cela croise un questionnement personnel et des questions plus larges de société. Mes deux films sont construits ainsi.

Dans Good Luck Algeria, je pars de la famille, un cadre très intime pour traiter un sujet qui est beaucoup plus

Est-ce que vous êtes à l’image de Nour, la lanceuse d’alerte de Rouge ?

Je ne sais pas si j’aurais son courage et je pense qu’on écrit des films pour mettre des héros qui ont plus de courage que nous ! C’est difficile d’être aussi téméraire. Nour est à l’image d’une héroïne de dramaturge grecque. Il y a plein de moments dans le film où elle exprime cette idée que cela la dépasse. Elle ne sait pas comment gérer cette responsabilité.

Zita Hanrot et Sami Bouajila, extrait du film © Ad Vitam

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CINÉMA

Sami Bouajila, extrait du film © Ad Vitam

Et c’est d’autant plus difficile de le faire en tenant tête à son père…

Oui, et j’ai trouvé intéressant de mêler un drame intime à une tragédie sociale. Elle se retrouve confrontée à choix cornélien. Souvent, dans les tragédies grecques, on brise les liens familiaux pour dénoncer une situation injuste, un abus de pouvoir…

La fin dans votre film est tout de même moins dramatique que dans une tragédie grecque !

Effectivement, je n’avais pas envie d’une fin pessimiste où le spectateur n’a plus d’espoir. Ma volonté c’était qu’il y ait un basculement de génération. Je trouvais trop facile que la jeune Nour soit seule dans son alerte et critique le vieux monde des hommes. Cela ne correspond pas à ce dont je souhaite pour la société. C’est là que mon regard d’auteur crée la fiction. J’ai envie que les politiciens soient bousculés par la jeune génération et qu’ils n’attendent pas que cette dernière prenne le pouvoir dans 20 ans ! Il faut que cela soit maintenant.

Les jeunes bougent, il faut les écouter ! Tel est le message que la classe dirigeante devrait entendre ici. Quant à la perspective de mon film, j’écris avec un seul point de vue, celui de mon personnage principal. Je le place le spectateur d’un point de vue naïf. Ainsi, quand on suit Nour, lorsqu’elle arrive à l’usine, c’est la première fois qu’elle y met un pied tout comme le spectateur.

Ce dernier fait l’expérience avec mon personnage en même temps. Ainsi, on s’imprègne du regard de Nour et d’un seul coup quand cela bascule on passe au point de vue du père. Cela permet une remise en question et une prise de conscience.

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Vous avez toujours ancré une approche du réel dans votre cinéma. Même si vous avez écrit le film bien avant la crise sanitaire, on peut dire qu’il colle vraiment à la réalité du moment...

Quand j’écris un film, surtout un film politique et engagé, je me dis que je dois être irréprochable. C’est-à-dire que je ne peux pas écrire un personnage d’infirmière sans faire lire le scénario à une infirmière. J’ai donc fait lire le scénario à une infirmière, un journaliste, une journaliste, mon oncle syndicaliste, etc.. Je fais lire à des professionnels qui auront des remarques pertinentes et justes. Cela nourrit mon film et ses personnages et rend le cinéma plus réel. Tout est ancré dans la réalité.

Cela peut faire documentaire mais cela reste de la fiction.

Rouge de Farid Bentoumi Sortie Suisse le 17 août 2021 Synopsis Nouveau film de Farid Bentoumi, Rouge raconte comment Nour, infirmière embauchée dans l’usine chimique de son père délégué syndical, va s’allier à une journaliste pour mener l’enquête sur la gestion désastreuse des déchets, les mensonges de l’entreprise, les accidents dissimulés. Un choix s’impose à la jeune femme : trahir son père et faire éclater la vérité ou se taire.

CINÉMA

EXPLOITATION DE SAUTERELLES par

MATHIEU ROUX

ATTENTION SPOILERS ! L’excellent premier long-métrage de Just Philippot s’est vu annuler au calendrier des salles obscures à la fin de l’année dernière, pour mieux renaître en juin 2021 sur les écrans. Certaines revues de presse l’ont classé à tort dans la catégorie de l’horreur (il y emprunte seulement la menace). Mais pourquoi lui coller cette étiquette, alors que le réalisateur lui-même s’en défend ? : « J’avais envie de rester à la bonne distance pour faire d’avantage du film un constat ou une métaphore de notre époque ».

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CINÉMA

Virginie (Suliane Brahim) parmi ses protégées – Photographie : The Jokers / Capricci ÉTUDE DU GENRE

« La Nuée » se situerait plutôt au croisement du cinéma d’auteur et d’exploitation. Soit une œuvre reflétant une vision artistique et privilégiant des coûts de production minimes. « La Nuée » confirme la règle sans en être l’exception, puisque son budget avoisine les 2,5 millions d’euros pour 35 jours de tournage. Sauf que ce type de cinéma s’accompagne habituellement d’un versant péjoratif, celui d’avoir en point de mire des bénéfices rapides, au détriment de la qualité. Ce n’est évidemment pas le cas ici. Alors si la vision et le savoir-faire du réalisateur sont bien au rendez-vous, que nous raconte-il ?

CHRONIQUE SOCIALE SANGLANTE

L’intrigue prend place de nos jours et s’articule autour de Virginie, mère célibataire et agricultrice, qui élève à la campagne ses deux enfants et beaucoup plus de sauterelles qu’elle considère comme la nourriture de demain : « Bientôt y aura plus à bouffer et vous êtes trop cons pour vous en apercevoir ». Le film aborde, entre autres, le travail pénible, stressant et insuffisamment rémunéré des agriculteurs.trices en France. Avec comme conséquence directe l’impact négatif sur la vie de famille.

Virginie vit des crises à répétition avec sa fille et peine à joindre les deux bouts. Néanmoins, elle garde le cap et s’accroche du mieux qu’elle peut.

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, elle constate assez vite que son élevage traîne la patte, les insectes perdant en robustesse. Par le fruit du hasard, Virginie remarque que les sauterelles s’enhardissent

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et prolifèrent après avoir goûté au sang humain ou animal. Dès lors, le glissement (raisonnable) vers le genre fantastique s’opère : la productivité augmente de façon exponentiel à l’aide de stratagèmes que le.la spectateur. trice se fera une joie de découvrir. Une aubaine qui, malheureusement, tournera à l’obsession macabre, puis mortifère. Jusqu’au dénouement implacable, suivi d’un final particulièrement sobre et bienvenu.

LA MENACE COMME OUTIL

Comme dans beaucoup de films d’horreur, le menace (ici les sauterelles) cristallise une peur, un malaise ou grossit le trait d’un phénomène de société. Elle possède une fonction figurative. Selon le talent du ou de la réalisateur. trice, le procédé sera plus ou moins bien amené et plus ou moins subtile. On pense aux morts-vivants de George A. Romero qui renvoient à la société de consommation débilitante. Ou au mal absolu incarné par le personnage de Michael Myers dans le premier « Halloween » de John Carpenter. « La Nuée » suit les traces de ces monuments cinématographiques avec une écriture aboutie pour amener, à sa manière, une glaçante allégorie du monde du travail. N’en jetez plus ! Courez ou même volez le voir.

La Nuée De Just Philippot Par Jérôme Genevray, Franck Victor Avec Suliane Brahim, Sofian Khammes, Marie Narbonne

FESTIVAL

PRINTEMPS CAROUGEOIS : HAUT VOL ! par

NAÏMA D’AGNELLI

Printemps carougeois 2021, En apesanteur

Cette année, le Printemps carougeois a lieu en automne. La 57ème édition du festival organisée par la ville de Carouge prend son envol du 30 septembre au 10 octobre avec pour leitmotiv: en apesanteur! Au menu des festivités ? Des installations aériennes, des concerts, des spectacles et des ateliers. De quoi oublier notre printemps kidnappé.

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FESTIVAL

Rhizome, Chloé Moglia, performance aérienne – Vendredi 8 octobre, 19h et Samedi 9 octobre, 12h et 18h

Après une année quelque peu chamboulée, c’est en automne que la Ville de Carouge a décidé de décliner son incontournable Printemps carougeois avec pour thème, l’apesanteur. Après nous avoir régalé avec quelques préludes pour attiser notre curiosité, dont deux expositions et une installation faite de Poétags sur la place de Sardaigne, cette 57ème édition nous offre une programmation aussi étoffée qu’éthérée qui prendra place du 30 septembre au 10 octobre.

Pour débuter les festivités, place à l’exposition de la rentrée, celle prévue pour la réouverture après travaux, du Musée de Carouge, le 16 septembre prochain. Ici, ce dernier propose une carte blanche à la dessinatrice genevoise qu’on ne présente plus: Albertine. Dans son exposition - Apparition - , il est question de solitude, de contemplation, de mystique et de métaphysique. On découvrira ainsi de salle en salle, sur des tonalités bleues et jaunes, plusieurs séries de gouaches et d’objets en bois, recelant autant de mystères.

On file direction les Halles de la Fonderie où une installation en suspension, propose une expérience sensorielle, méditative, chargée de poésie : « Le Baume volatil ». L’artiste plasticien, Lionel Stocard qui l’a créée nous convie dans son univers orné de plantes et de fleurs séchées à peine fixées, où le moindre souffle d’air crée un mouvement diffus. Minutieuse et très technique malgré les apparences, son installation cinétique questionne la

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matérialité des éléments en suspension et plonge les visiteurs dans un univers où la pesanteur semble disparaître.

Une invitation à la rêverie qui vous transportera dans un monde imaginaire et poétique.

En parallèle, Chloé Moglia proposera sur ce thème en plein air, à six mètres au-dessus de la place de Sardaigne, une performance aérienne intitulée « Horizon ». Quant au collectif Les 2 Points de suspension offrira une déambulation en six étapes à travers Carouge. Cirque, musique, théâtre, danse, arts plastiques et sciences sociales se mêleront dans cette quête intitulée « Looking for Paradise ».

Plusieurs autres spectacles dédiés aux enfants figureront aussi à l'affiche du Printemps carougeois.

Cette année, une quarantaine de films sont en compétition pour le concours de courts-métrages Courtscarouge avec pour thématique la légèreté. La légèreté, comme une invitation à regarder la situation mondiale avec humour, avec finesse, à prendre de la hauteur, à s’élever en apesanteur jusqu’à toucher le ciel. Le jury remettra les prix des lauréats dans la magnifique salle du Cinéma Bio pour une cérémonie qui promet, comme à chaque fois, des pépites de découverte et un belle soirée pleine d’émotion.

Le Printemps carougeois Du 30 septembre au 10 octobre 2021 www.printemps-carougeois.ch

Un vélo fait pour Genève Livrable chez vous en une semaine

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ARTISANAT

CARNET NUMÉRO : SACRÉ NUMÉRO ! …

C’est la rentrée des classes et s’il y a bien un must-have, c’est son carnet de notes. Et pour se distinguer de la masse, quoi de mieux que d’opter pour une papeterie locale unique et artisanale ? On a craqué pour Carnet Numéro, qui a redonné ses lettres de noblesse au fameux carnet de notes. Close-up.

C’est en 2015 qu’Adrien Cochard, fribourgeois d’origine et lausannois de cœur, fonde Carnet Numéro, une imprimerie artisanale de Renens produisant des objets de papier esthétiques et de qualité. Associé les trois premières années avec le graphiste Raphael Fachadas, Adrien collabore désormais avec Keel Chan sur l’identité minimaliste des produits de la marque. Il explique : « Notre marque de fabrique est la simplicité. Nous avons voulu proposer un objet du quotidien, sobre et discret, fonctionnel et élégant, et ayant un impact écologiquement raisonnable et conscient. Grâce à ces idées, nous pouvons aujourd’hui proposer à tous nos clients des produits porteurs de valeurs et de savoir-faire. » Dans le but de proposer une impression sensible au touché et profonde en relief, l’équipe de Carnet Numéro travaille à l’ancienne, avec une presse typographique Heidelberg et d'autres machines traditionnelles. De plus, menée par une vision locale et durable, la marque travaille exclusivement avec des partenaires suisses : le cuir provient d’Emmental, les élastiques de la région bernoise, les impressions offset et numériques de Fribourg, les reliures sont zurichoises et les sérigraphies opérées chez un voisin à Renens. Impossible de faire plus local et plus suisse ! Carnet Numéro propose une gamme de 5 produits (agendas, carnets, cahiers, calepins et accessoires), déclinés en différents formats, couleurs ou encore collaborations artistiques qu’on a tous envie de dérober pour frimer à la rentrée !

Carnet Numéro Rue de la Paix 7b, 1020 Renens https://carnetnumero.ch

© Carnet Numéro

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STAY COOL

© Stéphanie Buret, À la recherche du Paradis Blanc presque perdu – Exposant No'Photo

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BUBBLE TEA TEKOE

Savourez

LES NESPRESSO GOURMET WEEKS 2021 du 10 septembre au 2 octobre 2021

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COUP DE FOOD

THÉ PERLÉ TEKOE par

MINA SIDI ALI

On connaissait l’enseigne TEKOE pour sa merveilleuse gamme de thés premium et d’infusions en feuilles de grande qualité provenant du monde entier : des forêts du Yunnan, aux terrasses de l’Himalaya, en passant par les alpages de nos montagnes.

Depuis cet été, la maison suisse de thé au logo vert a bourgeonné un nouveau concept : le Bubble Tea. Avec sa texture onctueuse, ses parfums étonnants et ses billes de tapioca qui vous fond en bouche comme une deuxième langue, on a craqué pour cette boisson nourrissante made in Taiwan. On est allé tester leurs trois saveurs exclusives à base des meilleurs thés et plantes concoctés par TEKOE qu’on a slurpé de façon effrénée !

Cet été, TEKOE - Maison suisse de thé née en 2004 pose paille et tapioca dans certaines de ses succursales.

L’enseigne distribuant plus de 200 références de thés et infusions en feuilles de haute qualité introduit trois recettes créatives plus naturelles que ce que l’on trouve sur le marché et tout aussi gourmandes : le Legend Milk Tea, le Matcha Milk Tea et le Summer Pearl. Pour le premier Bubble Tea, il est créé à partir d’un mélange subtil de thés noirs aux doux arômes de vanille, bergamote et jasmin et paré de perles de tapioca. Avis aux amateurs de thé noir et de notes florales. Avec le Matcha Milk Tea, la douceur et les notes sucrées du lait d’avoine sont sublimées par un nuage de thé vert matcha. Enfin, la star de l’été ravira les amateurs de saveurs fruitées. Le Summer Pearl, très désaltérant et riche en couleur, se compose d’une véritable infusion de fruits et d’herbes alpines.

Le Legend Milk Tea Tekoe

Au-delà d’offrir un bouquet de saveurs uniques, TEKOE s’est toujours soucié de méthodes éthiques et d’une démarche écoresponsable. Allant des grands classiques revisités aux assemblages uniques, tous les produits sont 100% naturels. Le respect environnemental, l’excellence du produit et le choix des acteurs locaux et internationaux sont au cœur des préoccupations de la Maison de thé Suisse. Pour les Bubble Tea, TEKOE réduit au maximum les déchets et propose ses boissons originales dans des gobelets et couvercles en plastique d’origine végétale à base d’amidon de maïs, 100% biodégradables, avec des pailles en papier. Chapeau bas !

Où emporter et déguster son Bubble Tea TEKOE ?

Gare Genève Cornavin Genève aéroport (secteur arrivée) Boutique Tekoe, Gare Genève Cornavin

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www.tekoe.com

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La flottaison est une thérapie de relaxation du corps et de l’esprit par les principes combinés de l’isolation sensorielle, de l’apesanteur et du sel d’Epsom.

Pour beaucoup de sportifs la flottaison s’est révélée utile comme stratégie de récupération. En effet, le sel permet de ne plus ressentir les effets de la gravité diminuant ainsi la tension musculaire et artérielle ce qui permet une récupération plus rapide. De plus, l’élimination du lactate (crampe), produit pendant l’effort précédent, semble être accrue (Morgan 2013). Ces bienfaits ne sont pas réservés aux sportifs d’élite mais se font également ressentir après une séance de fitness ou une randonnée par exemple. La flottaison est également bénéfique avant une performance sportive. La recherche montre un niveau de contrôle et de maîtrise de la complexité globalement accru dans les tâches effectuées. En diminuant les perturbations sensorielles et en augmentant la perception de soi, la flottaison augmente l’alignement entre l’énergie psychique et sa réponse physique.

Envie de tester ? Réservez dès à présent votre session en ligne sur www.originfloat.ch ou par téléphone au 022 503 51 10.

© Photographie : Anna Childeric et Pierre Carlier

Sportif assidu ou occasionnel, Découvrez la flottaison

COUP DE FOOD

VILLARS X LOWRIDER par

MINA SIDI ALI

Amateurs de glucoses, tremblez ! Villars, le célèbre Maître Chocolatier célèbre ses 120 ans de créations chocolatées. Et depuis sa naissance, l’enseigne a su s’entourer d'artistes pour valoriser son savoir-faire gourmand. Pour ce jubilé, Villars n’est pas allé bien loin puisque la maison fribourgeoise a tout simplement toqué à la porte de l’atelier de son voisin, Serge Nidegger aka Lowrider afin qu’il réalise une superbe fresque festive ainsi qu’un packaging digne de la renommée du chocolat fribourgeois.

Fondé en 1901 à Fribourg, Villars Maître Chocolatier a su tirer son mikado du jeu par son savoir-faire et ses collaborations artistiques. Ainsi sa première collaboration est signée Martin Peikert. Graphiste et affichiste zougois, ce dernier dessine la fameuse vache Villars, qui devient le premier emblème officiel de la marque en 1928. Puis, c’est Emile Cardinaux, artiste peintre bernois, qui réalise des affiches qui ont fait rêver toute une génération. Plus récemment, Jaques Vallotton, dessinateur et caricaturiste romand, a amené une touche de fraîcheur et de gaieté avec sa petite vache Mumu Cow, dessinée en 1999.

Pour marquer son jubilé, Villars s'est offert une fresque.

Pour ce projet arty, l’enseigne s'est associé au street artiste Serge Nidegger aka Lowrider. Ce dernier signe avec dextérité une fresque colossale haute de 12 mètres et mettant en lumière les valeurs de la marque sur les parois-mêmes de la chocolaterie. La fresque a été réalisée en une semaine. Baptisée « On l’adore », cette œuvre poétique reprend les visuels de la marque, comme l'edelweiss, la boille de lait ou encore la fève de chocolat. Elle symbolise l’ancrage historique et local, avec une attention particulière aux matières premières, ainsi qu'aux produits phares de l’entreprise.

La collaboration englobe également une gamme capsule en édition limitée. Quatre produits exclusifs sont proposés aux tonalités de la fresque anniversaire : une boîte de chocolats fins, un assortiment de papillotes de pralinés dans sa boite en métal, un sachet de mini chocolats lait et noir ainsi que les fameuses Têtes au choco.

Villars Villars, édition limitée 120 ans

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www.villars.com

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NOUVELLES TECHNOLOGIES

PASSIONNÉ-E D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN ?

LANCEZ-VOUS !

NOUVELLE FORMATION

CERTIFICAT DU MARCHÉ DE L’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN Objectifs : • Comprendre le fonctionnement du marché de l’art moderne et contemporain ; • Acheter et vendre des oeuvres d’art ; • Analyser et évaluer les oeuvres d’art.

* Cours pouvant bénéficier du chèque annuel de formation (CAF) de Fr. 750.selon conditions applicables.

Neuf modules théoriques ou pratiques, également disponibles séparément, dont :

• Commenter et valoriser les œuvres d’art modernes et contemporaines ; • Les indispensables pour monter sa galerie d’art ; • Connaître et intégrer le marché de l’art moderne et contemporain ; • Acheter et vendre des œuvres d’art modernes et contemporaines ; • Gérer son activité de professionnel du marché de l’art moderne et contemporain.

Séance d’information : Lundi 20 septembre à 18h Renseignements et inscriptions : www.ifage.ch/art/formation

Avec le soutien de :

ifage, Fondation pour la formation des adultes | Place des Augustins 19, 1205 Genève www.ifage.ch/art/formation | creationvisuelle@ifage.ch | +41 22 807 30 82

COUP DE FOOD

MORAND : NOUVELLE GRIFFE GRAPHIQUE par

MINA SIDI ALI

Comme tout bon romand, enfant ou grand, on a tous un jour savouré un bon sirop Morand. Le liquide sucré et aromatisé s’est subtilement immiscé dans notre cuisine qu’elle accompagne nos desserts, nos cocktails ou nos boissons quotidiennes. Cette année, la maison plus que centenaire (créée en 1889) a décidé de donner un coup de peps à son image. Mission accomplie avec un nouveau logo ludique et coloré qui nous donne l’eau à la bouche ! On est allé cuisiner le graphiste - Karim Merzoug - derrière cette mue qui a remué nos méninges. Extraits.

Quelle est l’image que vous aviez de la Maison Morand avant de contribuer à sa refonte esthétique ?

J'ai grandi à Martigny où la maison Morand y est une véritable institution locale. Je garde des souvenirs vivaces des odeurs de poire provenant de la distillerie voisine de la cour d’école et bien sûr les sirops sur les terrasses de la Place Centrale.

Avez-vous une anecdote personnelle sur la Maison Morand ?

En 2017, avec mon associé Hugo Pozzo Di Borgo, nous avons créé ALATA, des apéritifs suisses et artisanaux à base de Vermouth, apertivo et gin. Suite à un petit succès, des discussions et un rapprochement sont nés avec la maison Morand. Finalement, la distillerie a fait l’acquisition de ALATA en 2019.

Quel goût est votre goût favori ?

J’aime les classiques de mon enfance – grenadine en tête – mais j'ai découvert avec beaucoup de plaisir le tout nouveau sirop Yuzu ! Délicieux !

Quelles ont été les inspirations ces étiquettes ?

Ma première inspiration provient de la notion d’héritage avec un design inspiré des années 1950 et des produits de grande consommation de cette période en opposition aux gravures botaniques trendy. Puis, je me suis ré-approprié le patrimoine visuel de la Maison Morand avec des détails délicieusement vintage. L’objectif était de se distinguer avec des codes différents, moins attendus, mais qui s’inscrivent dans un patrimoine helvétique mais également propre à la Maison Morand.

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Sirop Morand à la violette

La typo est dynamique. Quel message souhaitiez-vous transmettre ?

Le parti-pris est de jouer avec le public surtout les plus jeunes en assumant une bonne lisibilité. C’est important de déchiffrer aisément son sirop préféré !

Maison Morand www.morand.ch/ Karim Merzoug karim.merzoug.ch

COUP DE FOOD

CHANDON GARDEN SPRITZ : APÉRO AVEC BRIO ! par

MINA SIDI ALI

Sophistiqué et authentique, simple et intrigant, Chandon Garden Spritz prend un vin mousseux brut Chandon exceptionnel et y ajoute une délicieuse liqueur avec une recette secrète créée avec dextérité par les vignerons de la Maison à partir d'extraits naturels d'écorces d'orange, d'herbes et d'épices, sans arômes ni colorants artificiels.

Une boisson alcoolisée unique qui redéfinit l'expérience du spritz. Extraits.

On connaissait la Maison Chandon – créée en 1959 en Argentine – pour l’élaboration de ses superbes vins effervescents à la personnalité unique. En 60 ans d'excellence, l'esprit pionnier de l’enseigne a fait le tour du monde, donnant naissance à un domaine sur lequel le soleil ne se couche jamais. La marque a récemment sorti sa dernière création: Garden Spritz, la dernière goutte de ses terres inattendues, parée d'une nouvelle cuvée qu’on s’est délecté de déguster cet été.

L'ingrédient principal de Chandon Garden Spritz est le vin mousseux Chandon Brut produit par l'équipe de vignerons et de producteurs de Mendoza, dans les contreforts andins de l'Argentine. Le vin est élaboré à partir de cépages Chardonnay, Pinot Noir et Sémillon cultivés à plus de 1000 mètres d'altitude. Ici, le terroir et le climat favorisent naturellement la fraîcheur, la maturité et l'acidité nécessaires à ce vin effervescent d’exception.

Chandon Garden Spritz

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Chandon Garden Spritz

L'amertume piquante est obtenue grâce à une macération naturelle d'écorces d'orange et d'herbes aromatiques et d'épices fraîches. Le secret réside dans la variété d'oranges Valencia sélectionnée pour son équilibre unique d'acidité et de douceur, cultivée et cueillie à la main dans une ferme familiale sans pesticides dans la province d'Entre Rios, au nord-est de l'Argentine. Les oranges ont été étudiées avec la même minutie que les raisins pour identifier le meilleur moment de récolte, afin d'obtenir les arômes les plus élégants. Les écorces sont lentement séchées au four et macérées dans de l'eau-de-vie de raisin, avec des écorces et des zestes frais. Deux fois moins sucrée qu'un Spritz ordinaire, la boisson est certifiée sans colorant et arôme artificiel, et les 5 tonnes de déchets produits sont utilisés comme compost dans les vignobles de l'équipe. Son poids, qui est de 25% moindre que la bouteille moyenne de vin mousseux, en fait l'une des bouteilles les plus respectueuses de l'environnement dans sa catégorie. Comment révéler la fraîcheur unique de cet élixir gorgé de soleil? En lui versant quelques glaçons, une lamelle d'orange séchée et une branche de romarin. Santé !

IMMOBILIER

TESBAUX : C’'EST QUOI LE BAIL ? par

MINA SIDI ALI

Qui ne s’est jamais heurté à un parcours du combattant kafkaïen et en zigzags sans fin juste pour trouver un bien ? Redoutée comme une rendez-vous prolongé chez le dentiste, la recherche d’un logement peut effarer voir affoler. La plateforme Tesbaux.ch se révèle comme un rai de lumière surgissant des ténèbres pour illuminer nos lanternes de novices en manque d’indices. Mini révolution dans le monde de l’immobilier, la plateforme vous trouve le cocon qui vous correspond sans-façon. Prêt à changer de vie ? Mode d’emploi.

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IMMOBILIER

TESBAUX.CH : CHASSEUR IMMOBILIER VIRTUEL

Les recherches immobilières ? Quelle galère pour tout aspirant locataire. Entre le rêve et la réalité, il existe un énorme fossé : un marché tendu, des biens qui partent en quelques minutes et des heures à passer sur des sites internet mal façonnés…Au-delà de ce panorama exhaustif d’embûches, c’est la complexité administrative aberrante qu’on appréhende. Mais depuis qu’on a déniché Tesbaux.ch (comme baux, le pluriel de bail), notre calme est redevenu imperturbable et notre joie de vivre à nouveau abordable. Né en avril dernier de l’idée de génie de deux entrepreneuses - Ksenia Chevallaz et Mélanie Fontanet - le concept est simple : leur plateforme - la première du genre dédiée aux locataires - aide les personnes en quête d’un nouveau chez-soi à ficeler leurs dossiers, puis les mettre automatiquement en lien avec des logements qui les correspondent. Comment ? Grâce aux algorithmes et un outil qui numérise le marché de l’immobilier.

START-UP AU TOP

Ksenia Chevallaz et Mélanie Fontanet, ont lancé leur plateforme en simplifiant les démarches administratives grâce à un système de correspondance intelligent. Elles proposent ainsi un soutien en ligne de A à Z aux futurs locataires jusqu’à la signature du bail. Le duo collabore avec deux grandes régies genevoises, Pilet & Renaud SA et Moser Vernet & Cie SA, et offrent déjà près de 500 biens. Il fournit aussi un service au locataire qui veut remettre son appartement. Le tout est simple, rapide et transparent. Les revenus sont générées grâce des options d’accompagnement mais non obligatoires. Ainsi, on peut clairement faire tout son chemin de recherche de bail gratuitement.

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Mélanie et Ksenia © Photograhie : Steeve Luncker-Gomez TU T’INSCRIS ET T’APPRÉCIES

Lors de l’inscription sur la plateforme, le futur locataire fournit les éléments nécessaires à son dossier : fiche de salaire, extrait de poursuite etc. La plateforme tesbaux.ch examine et vérifie les documents. Et le dossier sera transmis à la régie, lorsque l’appartement qui lui correspond est libéré. Tesbaux.ch fournit aussi un service au locataire qui veut remettre son appartement. La création de l’annonce du bien et sa mise en ligne est totalement gratuite mais il y a également des options à disposition comme par exemple la partie « tout compris » ou des professionnels de l’immobilier s’occupent de la création de l’annonce, de sa mise en ligne, des visites, et de l’envoi des dossiers aux régies. Des options qui vous permettront de trouver un cocon qui vous correspond sans consomption ni exténuation.

Pour plus d’informations www.tesbaux.ch

DESTINATION

CARTE COSTALE par

MINA SIDI ALI

Il y a des hôtels comme des songes, improbables. Habitas à Tulum est de ceux-là. Noyé en pleine jungle urbaine, on rêvait cet été souvent de se retrouver parachuté dans la Vallée de l’Omo en Ethiopie, une zone tribale quasi coupée du monde pour échapper à l’effervescence de l’urbanisme babélien. Plus besoin de fantasmer de manière aussi extrême depuis qu’on a découvert le mois dernier la cachette de rêve enroulée d’une anse de végétation luxuriante et d’une constellation de cénotes sauvages aux alentours: Habitas! Cet hôtel eco-friendly intimiste surplombant la mer des Caraïbes nous a redonné des ailes. Désormais entiché du Mexique, on est hanté que par une idée: celle d’y retourner.

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DESTINATION

Les tentes de style glamping sont équipées de tapis vintage, de meubles modernes du milieu du siècle et, surtout, de climatiseurs robustes.

Habitas, Tulum

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DESTINATION

Cet été, on rêvait d’une destination ou plonger nos pieds dans l’eau pour caresser la paresse et pallier au stress. C’est direction la ville hippie-chic de Tulum au Mexique qu’on a décidé de transporter nos ardeurs en quête de chaleur. Là, au milieu d’une richesse culturelle pré-hispanique infinie et la beauté de sa nature, on a testé une retraite éco-friendly : Habitas, un lieu paradisiaque et fédérateur qui propose de reconnecter ses bonnes énergies face aux vagues turquoise des Caraïbes.

Cette pépite hôtelière, on la doit à trois globe-trotteurs : Eduardo Castillo, Oliver Ripley et Kfir Levy. Ces derniers organisaient des retraites éphémères éponymes en rassemblant un melting-potes autour de la musique, du bien-être et de l’art culinaire. C’est suite à leur premier événement – une fête de 150 personnes H24 dans un ranch privé à l'extérieur de Los Angeles – chamboulé par une tempête et un front de froid anormal que les trois compères ont saisi la notion d’expérience.

Malgré les intempéries, leurs convives étaient tout sourire et partageaient leurs aventures avec leur nouveau gang. Tout le monde voulait savoir quand aurait lieu la prochaine soirée. Après avoir écumé leur concept au Nevada, à Tulum, à Ibiza et dans d'autres parties de la Californie, est née l’idée d’en créer un lieu pérenne.

Ainsi Habitas Tulum a vu le jour.

Une fois le pied foulé, lors du check-in, on est convié à saupoudrer une pincée de copal – une résine d'arbre local utilisée pour le nettoyage spirituel ainsi que pour repousser les insectes – sur un bol de charbons fumants et de prendre un moment au calme pour un court moment de méditation. Puis, on part découvrir notre chambre qui est en fait une luxueuse tente en toile, montées sur des plates-formes en bois surélevées et surmontées de toits en palapa naturels. À l’intérieur?

Un lit king-size, une déco bohème, du mobilier fait main en bois local et des pièces réalisées selon les techniques artisanales ancestrales du coin, des tapis kilim et surtout une clim ! Notre chambre parmi les 32 existantes se trouve légèrement en retrait dans la jungle parmi les palmiers et les raisins de mer, mais celles à absolument réserver sont les cinq suites en bord de mer avec des terrasses couvertes privées juste au-dessus de la plage. On notera la douche extérieure à effet de pluie dans une ambiance jungle.

L’architecture d’Habitas a été étudiée pour créer aux visiteurs, l'opportunité de s'intégrer à un groupe avec des espaces communs, des activités, des plateformes créatives et sportives permettant d’établir un mouvement culturel. De quoi créer des connexions humaines profondes ! Ainsi, l’hôtel propose une programmation rassemblant les convives, avec entre autres des DJ sets de fin de soirée dans la cour, de la musique live et des cours de yoga. Autre atout majeur : la piscine à débordement surplombant la mer à ciel ouvert qui chantonne, les chaises longues profondes posées dans des coins d'ombre où il fait bon paresser aux heures chaudes.

Cerise sur le gâteau : quand la ville se couvre d'or, au coucher de soleil, le spectacle, depuis la terrasse, est un pur moment de bonheur.

Mais ce qui nous a séduit chez Habitas au-delà du concept fédérateur, du cadre ultra stylé et de la jungle sauvage accostée de sa plage de sable blanc, c’est la mission du lieu. Celle de sensibiliser les voyageurs à la protection de la nature. Le plastique y est proscrit les produits consommés tous locaux. Le respect de l’environnement est la priorité absolue ici dans ce sanctuaire écolo. Sombrero bas !

Habitas Tulum www.ourhabitas.com

Habitas, Tulum

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PARFUM

TATOUAGE OLFACTIF par

MINA SIDI ALI

On dit que le parfum est le lien le plus fort avec la mémoire. Bien que nos goûts évoluent avec le temps, les senteurs qui nous encensent restent intactes, comme une empreinte sur nos souvenirs. Pour la rentrée, les nouvelles fragrances se déclinent dans des flacons canons et sentent toujours aussi bon. Tour d’horizon.

L'EAU DU SOIR DE SISLEY

L’édition limitée de l'Eau du Soir de Sisley insuffle cette année un esprit pop chic à cette fragrance iconique grâce au flacon en verre dépoli rose vif qui s’ajoute à l'élégance de sa coiffe sculpturale aux reflets d’or. On notera notes de tête, mandarine, pamplemousse, poivre sur fond de musc, ambre, mousse de chêne, patchouli et ciste… www.sisley-paris.com DOLCE & GABBANA THE ONE GOLD

Ce « floriental » associe des ingrédients fruités contemporains à un bouquet de fleurs blanches, palette classique du parfumeur. La fragrance s’ouvre sur la fraîcheur pétillante de la bergamote et de la mandarine mêlée aux notes fruitées du litchi et de la pêche. En coeur, le lys Madonna déploie son intense volupté et sa féminité enveloppante, avant de céder la place à des notes de fond séduisantes de vanille, d’ambre et de musc…On aime le packaging bling bling.

LA PROIE POUR L’OMBRE DE SERGE LUTENS

www.dolcegabbanabeauty.com

Le nouveau parfum paradoxal et élégant de Serge Lutens La Proie pour l’Ombre - donne naissance à une fragrance qui mêle des notes de vanille, de cuir et de réglisse inspirée de la relation symbiotique mère-enfant. Tirée de la collection Gratte-Ciel Art Déco, cette nouvelle invitation du célèbre parfumeur ne laissera personne de marbre. www.sergelutens.com

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PARFUM

PHANTOM DE PACO RABANNE

CHANEL PARIS-ÉDIMBOURG

La nouveauté hors-norme de cette rentrée dont adore le design disruptif et rétro-futuriste ? Phantom, un parfum aromatique issu des nouvelles technologies. Créé en collaboration avec des parfumeurs, des scientifiques et des techniciens d'International Flavours and Fragrances (IFF) et leur technologie de créativité augmentée de dernière génération, cette fragrance détonne dans le paysage des fragrances. En identifiant les parties du cerveau qui sont activées en les sentant et en voyant à quelles émotions spécifiques ces secteurs cérébraux sont associés, il est possible d'identifier les ingrédients ou la combinaison d'entre eux qui sont nécessaires pour susciter une certaine émotion. Est-ce que vous saurez les reconnaître ?

Les Eaux de Chanel initiées en 2018, s’inspirent de destinations chères à Mademoiselle Chanel. La dernière et toute nouvelle Paris-Édimbourg est décrite avec éloquence par le parfumeur maison, Olivier Polge comme « le parfum d’une veste en tweed empruntée du vestiaire masculin qui a tant inspiré Gabrielle Chanel, sentie au retour d’une promenade et empreinte des senteurs de la nature sauvage. » On retrouve dans cet aromatique boisé du cèdre et du vétiver aux effets tourbés et une touche de lavande avec un fond de vanille et de muscs.

Une fragrance qui a les pieds sur terre et qu’on partage volontiers avec son homme ! www.chanel.com

www.pacorabanne.com

ZAFFERANO I DE VALMONT

VANILLA DIORAMA DE CHRISTIAN DIOR

Pour son septième extrait Storie Veneziane, Sophie Vann Guillon traverse les époques et transmet une nouvelle histoire vénitienne qu’elle a baptisée : ZAFFERANO I. Elle réinterprète ici l’opulence, la générosité et l’authenticité qui bercent les instants de convivialité propres aux cultures maures. La fragrance livre une intensité boisée cuir à base de safran, de fleur de bigaradier - clin d’œil aux pâtisseries orientales - et d’essence de bois de oud.

Un parfum qui vous fera voyager en Orient !

La nouvelle fragrance de La Collection Privée, Christian Dior Vanilla Diorama, est un parfum créé à l'image d'un dessert mystérieux aimé par Christian Dior lui-même. Bien que le gâteau soit inconnu, on sait qu’il associe délicatement et délicieusement la vanille, l'orange et le chocolat. Les tons ambrés dorés grillés du parfum reflètent la précieuse et rare vanille de Madagascar qui vit au cœur de la nouvelle création du nez François Demachy. Une chaleureuse fragrance pour entamer l’automne en douceur !

www.lamaisonvalmont.com

www.dior.com

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7 façons de lutter contre le relâchement cutané Radiofréquence focalisée Thermage®

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COSMÉTIQUES

EYE EYE EYE Petit tour d’horizon sur les soins de la rentrée qui éclaircissent nos regards et ravivent nos mini mines.

LE DOUBLE SERUM EYE : COUP DOUBLE

CHANEL S’OFFRE LES YEUX D’ANGÈLE

Imaginez préserver la jeunesse et la beauté de votre regard grâce à l'innovation scientifique et au pouvoir de la botanique? C’est justement ce que propose le nouveau Double Serum Eye de Clarins. Avec son efficacité double unique, ce nouveau traitement pour les yeux anti-âge intensif renforce la zone la plus délicate du visage, en plus de cibler tous les signes du vieillissement. Après trois années de recherche dans ses laboratoires scientifiques, Clarins a découvert un ingrédient botanique capable de stimuler la production d’intégrines alpha-v : l’extrait de cerfeuil des bois bio. Encapsulé dans la formule du Double Serum Eye et associé à l’extrait de curcuma, il fortifie la peau du contour de l’œil et renforce ses cinq fonctions vitales. Au total, 13 extraits de plantes à la performance anti-âge incomparable — dont l’insaponifiable à base d’avocat et l’escine de marron d’Inde — sont méticuleusement agencés en vue de créer une formule d’origine naturelle à 96 %. On adore et on adhère !

« Je veux tes yeux, que tes beaux yeux, seulement en photo », chantait Angèle en 2018. Trois ans plus tard, les siens se retrouvent sur la nouvelle campagne beauté Chanel. Pour incarner la nouvelle collection Yeux 2021, la griffe a choisi la chanteuse belge, ambassadrice de la maison depuis 2019. Au menu ? Deux nouvelles palettes d’ombre à paupières mais surtout le best-seller Chanel, le stylo waterproof, décliné en quatorze teintes. L’idée ? Encourager l’expression de soi grâce à des produits ultra résistants et longue tenue. Photographiée par Solve Sundsbo, la jolie blonde se dévoile avec un magnifique cat eyes et quelques larmes. A pleurer de joie !

Le Double Serum Eye, Clarins www.clarins.ch

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Stylo Yeux Waterproof, les 4 Ombres de Chanel www.chanel.com

BEAUTÉ

PAR MONTS ET VALMONT par

MINA SIDI ALI

Elixir des Glaciers, collection Essence of Gold Sturgeon, la Maison Valmont

Dans sa quête incessante d'excellence, la Maison Valmont célèbre les 20 ans de son Elixir des Glaciers et dévoile la collection ultra-luxe E ​ ssence of Gold Sturgeon​, la ligne de soin la plus prestigieuse de la marque à ce jour ! Poursuivant son engagement envers la qualité suprême et le luxe sublime, cette troisième collection illumine la peau de l’intérieur grâce à un ingrédient nouveau : l’esturgeon. Son secret ? Son ADN et sa longévité impressionnante - il peut vivre jusqu’à 150 ans. Ses propriétés ? Réparatrices et rajeunissantes, elles aident à préserver l’élasticité et la souplesse naturelles de la peau.

Hautement concentré, cet ingrédient très recherché a un formidable effet anti-âge.

Juin.21

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BEAUTÉ

Essence of Gold Sturgeon, la Maison Valmont

Plein phare sur le lancement de cet anniversaire-phare.

C’est une première. La Maison Valmont s’est détourné de son ADN de saumon triplement breveté pour puiser dans le savoir-faire de maîtres pisciculteurs qui investissent dans une approche éthique de l'élevage de l'esturgeon Ostera. Délivrant une dose concentrée de jeunesse à la peau, ce précieux ADN d’esturgeon, bloque l'élastase, une enzyme qui dégrade l'élasticité naturelle de notre peau, tout en stimulant la production de protéoglycanes. Cet ADN d'esturgeon rare, associé au complexe oligo-minéral unique de Valmont, fait d'Essence of Gold Sturgeon Valmont la collection de soins de la peau la plus puissante à ce jour. « Depuis le début, la collection l'Elixir des Glaciers a misé sur les ressources naturelles et la technologie cosmétique cellulaire de pointe pour offrir des formules avancées à travers des extraits de plantes, du miel emprunté à la ruche, de l'eau de source glaciaire et plus encore. La nouvelle collection Essence of Gold Sturgeon continue de puiser dans les trésors de mère nature en intégrant des ingrédients précieux du monde marin, offrant des bienfaits immédiats pour la peau comme aucun autre », a déclaré Sophie Guillon, PDG de Valmont.

Dans cette nouvelle gamme, on trouve Essence of Gold Sturgeon, u ​ n Fluide Merveilleux​est une essence régénératrice pour le visage qui agit comme un pré-sérum pour rehausser l'éclat extérieur de la peau. Avec sa texture unique gel et eau,​​Fluide Merveilleux reminéralise la peau et réveille l'éclat grâce à son complexe minéral et son ADN d'esturgeon. Ajoutant une nouvelle formule axée sur les résultats à la gamme de soins de la peau l'Elixir des Glaciers, Fluide Merveilleux est le summum des soins anti-âge !

Autre nouveauté ? La C ​ rème Merveilleuse, une crème visage régénérante ultime qui transforme le teint tout en offrant à la peau une expérience sensorielle unique. La recette addictive d'ingrédients inégalés de la Crème Merveilleuse est idéale pour tous les âges. Avec sa texture fine et sa composition exquise, elle rend nos pores plus resserrés et offre un teint plus uniforme et lumineux. Alimentée par le complexe minéral de Valmont et l'ADN d'esturgeon, la Crème Merveilleuse est idéale pour ceux qui recherchent un éclat et une hydratation optimale. Une incroyable expérience sensorielle, expression ultime de l’hédonisme à s’offrir si on aime prendre soin de soi.

Essence of Gold Sturgeon, la Maison Valmont www.lamaisonvalmont.com

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50 anniversaire e

13 SEP. > 5 NOV.

Exposition photos • Concours • Offres promotionnelles Patinoire* • Décoration • Concert* • Surprises

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*Si les mesures sanitaires le permettent.

TECHNOLOGIE

MIAULEZ, VOUS ÊTES FILMÉS ! par

MINA SIDI ALI

Quand on vit avec deux félidés fêlés, on s’imagine toujours comment ils manigancent aussi parfaitement leurs méfaits de félins malins. On a décidé - sans leur en toucher un miaou - de les surveiller avec la toute nouvelle Google Nest Cam. Récits de mistigris madrés pris en flagrant délit.

Très tôt initié à Nest de Google, on a très vite été convaincu d’ajouter à notre maison connectée, un outil de plus : la Google Nest Cam adaptée aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’idée quelque peu machiavélique derrière ? Celle de saisir nos deux colocataires, à l’attitude nonchalante et nébuleuse : Hermès et Mishima. Car il faut se l’avouer, notre quartier au centre de Genève n’est pas vraiment paré de brigands ou de bandits.

La caméra polyvalente nous a tout d’abord séduit par son design tout en rondeur et minimalisme. Sans fil et connectée à la wifi, elle embarque sa propre batterie, qui devrait durer jusqu’à trois mois par charge. Ce qui laisse donc une certaine flexibilité à l’usager, si l’emplacement se dévoile difficile à raccorder. La coque en plastique partiellement recyclé permet d’offrir une étanchéité certifiée IP54, condition sine qua non pour opérer en extérieur. Pour le montage, rien de plus simple, la Nest Cam dispose d’une base aimantée, prévue pour résister à un blizzard.

Elle est capable d’enregistrer en 1080p, avec un capteur de 2 mégapixels et un champ de vision de 130 degrés, au format 16 :9. Connectée à l’application Google Home - nul besoin d’un abonnement quelconque - on n’a accès à un historique des événements sur les trois dernières heures d’enregistrement, gratuitement. Pratique pour checker en différé les méfaits de nos deux filous. Autre atout intéressant, cette version est dotée d’un micro et d’un haut-parleur de haute qualité permettant de capter les miaous environnants, ou d’interpeller et mater nos deux matous, sans être présent physiquement. Les 6 LED infrarouges permettent de voir dans le noir jusqu’à 6 mètres. Et contrairement aux autres modèles, cette nouvelle mouture est capable d’enregistrer pendant une heure même en cas de panne du WiFi. Go Out! magazine

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La Google Nest Cam

La fonction qui nous a vraiment bluffé c’est l’aspect intelligence artificielle qui consiste à envoyer des alertes lorsque nos chats passent devant, mais aussi de reconnaître les personnes d’un même ménage, par exemple, après les avoir identifiés. On peut ainsi savoir à quelle heure untel est rentré ou sorti, séquence vidéo à l’appui. Parfait pour capturer nos délinquants félins ! Pendant la phase de démarrage, on a le choix d’enregistrer les images pendant 30 jours pendant une phase de test ou pendant trois heures. Il est aussi possible de choisir de conserver le son ou non dans le nuage de Google, qui prend soin de donner de multiples conseils sur les limites de la vidéosurveillance ainsi que des consignes sur sa politique de confidentialité.

Pour Hermès et Mishima, on a constaté que nos voix les rassuraient et surtout avaient un fort impact sur le taux de criminalité enregistré ayant nettement diminué depuis l’usage de la caméra. Peut être qu’ils essaient juste de nous bluffer car ils ont remarqué qu’on les matait. À vérifier sur le long terme.

Google store https ://store.google.com

TECHNOLOGIE

SAMSUNG FLIP ET FOLD, À PORTÉE DE MAIN ! par

MINA SIDI ALI

Samsung Galaxy Z Flip 3

Samsung Galaxy Z Fold 3

Plus fins, plus légers, plus solides et plus colorés, les deux nouveaux pliables du géant sud-coréen Samsung – le Z Fold 3 et le Z Flip 3 – tirent leur mikado du jeu dans le marché du smartphone. Ces deux nouveaux mobiles disponibles depuis le 27 août, tranchent grâce à leur écran souple et pliable : le premier se déplie pour se transformer en tablette, tandis que le second se replie pour occuper moins d’espace. De quoi faire tourner la tête aux non-adeptes de la célèbre enseigne sud-coréeene. Un revival de nos premiers téléphones sans fil à dérober !

Juin.21

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TECHNOLOGIE

Samsung Galaxy Z Flip 3

En 2019, on avait eu la chance de tester le Galaxy Z Flip. Cet été, on découvre deux nouvelles versions : le Galaxy Z Fold3 et le Galaxy Z Flip3. Et les progrès sont indéniables depuis la première mouture. Tout d’abord, ils sont beaucoup plus accessibles et font le plein de technos.

Ainsi, l’un comme l’autre en ont sous le capot et s’enrichissent de fonctionnalités étendues. Tout d’abord, les deux mobiles ne craignent plus la pluie : ils sont désormais étanches. Ils peuvent désormais être immergés dans de l’eau douce pendant 30 minutes. Il s’agit tout simplement des premiers pliables qui résistent à l’eau.

Question solidité, ces 2 nouveaux pliables sont dotés pour l’extérieur d’un nouveau matériau appelé « Armor Aluminium » (aluminium ultra-résistante), le matériau le plus solide jamais utilisé sur un smartphone ! Cela devrait non seulement renforcer la structure au quotidien, mais aussi éviter la casse en cas de chute.

Autres atouts uniques, une fois replié, le Flip tient dans la plupart des poches — short ou jean taille basse. Et, il est de moitié moins long qu’un mobile ordinaire. Un plus précieux car la taille des smartphones ne cesse de s’allonger ! Côté photo, le Flip comme le Fold peuvent être utilisés pour capturer un selfie haute qualité avec le capteur photo principal, car contrairement aux smartphones classiques, on peut voir le résultat en temps réel sur leur écran externe. Quant à l’atout maître du Fold, c’est son immense écran ! Celui-ci mesure presque la largeur d’une petite tablette. Ainsi, le confort de lecture est exceptionnel lorsqu’on parcourt un manga, un magazine ou encore les jeux vidéo qui permettent une expérience plus immersive.

Go Out! magazine

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Samsung Galaxy Z Fold 3

Côté pro, l’écran du Fold est parfait niveau lecture ce qui permet d’ouvrir aisément un document A4 ou une fichier excel. On peut également afficher deux applications côte à côte. Il est désormais utilisable avec un stylet (vendu séparément). Grâce à lui, on se passe beaucoup plus facilement de son laptop en réunion ou en déplacement.

Parfait pour le travailleur nomade que nous sommes !

Les Galaxy Z Flip3 et Z Fold3 soufflent un véritable vent de fraîcheur dans un secteur sans doute un peu trop uniformisé. À tester !

Galaxy Z Fold3 et le Galaxy Z Flip3 www.samsung.com

RDV PRIS

© Laurence Rasti, Délits de séjours – Exposant No'Photo

PRANGINS BAROQUE FIREFLY FESTIVAL

ARSENIC JEUDI AU MAH BRISK ESPACE MURAILLE NFTS

MUSIQUE

DU 10 AU 12 SEPTEMBRE 2021 PRANGINS BAROQUE Du 10 au 12 septembre 2021, Au Temple de Prangins, et dans la cour du Château de Prangin, programme complet et informations sur www.pranginsbaroque.ch

Prangins Baroque est de retour pour une nouvelle édition, placée sous le signe de la musique instrumentale et vocale du baroque français. Né en 2020, ce festival qui met à l’honneur la période baroque propose pour sa seconde édition un programme qui réuni déjà des figures majeures de cet univers. Parmi celles-ci, le public pourra venir découvrir ou redécouvrir le violoniste Emmanuel Resche-Caserta, mais aussi Florian Carré, claveciniste et chef de chant qui collabore régulièrement avec des ensembles de musique baroque à la renommée internationale. Parmi les compositeurs qui seront interprétés par les musiciens lors de cette édition, on comptera Lully, Marais, mais aussi Charpentier et Destouches, tous emblématiques de ce mouvement artistique. Pour accompagner les concerts, cette année la musique se mêlera à la danse et au théâtre, arts étroitement liés à la musique baroque. Un rendez-vous qui s’annonce désormais incontournable.

© Prangins Baroque

LES 17 ET 18 SEPTEMBRE 2021 FIREFLY FESTIVAL Les 17 et 18 septembre 2021, Route de Pregny 47, 1292 Pregny-Chambésy Informations et programmation complète sur www.fireflyfestival.ch.

Créé par quatre amis genevois, adeptes de musiques et festivités en tous genres, le festival voit le jour à la suite de cette période difficile pour la scène culturelle locale. Ses quatre instigateurs se sont ainsi lancés dans la réalisation d’un nouveau projet accessible à tout public, en passant par les adultes et les enfants. Les activités suivront d’ailleurs le même accueil. La line-up comptera des talents exclusivement régionaux. Allant de live électronique, aux percussions afro-latine en passant par de la soul funk : Ramin & Reda, Jimmy El Lungo aka, Opuswerk, Anita Kirppis, Fanfare Revuelta, Obaya Batucada, Mirlaqi, DJ F, Pavillon, Mah'mood, Désir, Hofmann, StraightSound et Estebahn. Le vendredi, de midi à minuit, les participants seront baignés dans une ambiance festive et colorée ; surprises au rendez-vous ! Idéal pour une belle soirée de fin d’été. Le samedi, dès 11h, les enfants seront à la fête. Une série d’animations leur sera dédiée, telles que l’initiation aux arts du cirque par Cirquenbulle, ainsi que des ateliers divers et variés. On n’oublie pourtant pas les adultes avec la programmation dansante qui clôturera cette première édition. Ces deux jours seront vécus dans une atmosphère harmonieuse, écologique et créative grâce aux Structures Nature de Mamajah et de Yoni Deco, on y découvrira également les créations locales et durables de Bubble Ethic.

© Firefly Festival

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ARTS VIVANTS

À DÉCOUVRIR ARSENIC, SAISON 21-22 ARSENIC, Centre d’Art Scénique Contemporain Saison 2021-2022 Rue de Genève 57, 1004 Lausanne Informations et programme complet à découvrir sur https ://arsenic.ch

Alors que les crises se multiplient, sanitaires, sociales, et écologiques, l’art se fait un médium des plus importants.

Depuis la nuit des temps, il est l’espace de critiques de notre monde, mais aussi un lieu de partage, de débat, d’actualité, et de questionnements. C’est dans ce contexte complexe que l’ARSENIC, Centre d’Art Scénique Contemporain de Lausanne, lance son ambitieuse saison 2021-2022 où il sera question des enjeux de notre société contemporaine à travers les messages des artistes. Dès le 22 septembre, lors des Parcours Commun réunissant deux autres institutions lausannoises, la saison sera lancée avec Music Hall, suivi des Orphelins, un huis-clos traitant de la fracture sociale et du racisme, puis enfin Anacrónica II : Lying on the Hip, performance artistique qui interroge.

Plus que jamais ancrée dans l’actualité, cette saison à l’ARSENIC nous promet une immersion totale dans notre société, à travers le plus beau des filtres : celui de l’art.

© Arsenic

Les concerts du dimanche 10.10 2021 17h Orchestre de la Suisse Romande

Genève, ville de culture www.geneve.ch

Fabio Luisi, direction Lise de la Salle, piano Rachmaninov, Concerto pour piano et orchestre no 4 en sol mineur, op. 40 Tchaïkovski, Symphonie no 5 en mi mineur, op. 64 Victoria Hall victoriahall.geneve.ch 0800 418 418 SCÈNE CULTURELLE DE LA VILLE DE GENÈVE

ART / EXPO

DÈS LE JEUDI 2 SEPTEMBRE 2021 À JEUDI AU MAH !

Dès le jeudi 2 septembre 2021, Rue Charles-Galland 2, 1206 Genève Programme complet sur http ://institutions.villegeneve.ch/fr/mah/expositions-evenements

La rentrée s’annonce culturelle et électrisante au Musée d’Art et d’Histoire de Genève. Dès le mois de septembre, tous les jeudis soirs le musée tiendra des nocturnes jusqu’à 21 heures, invitant chacun à venir redécouvrir le musée après ses heures de fermeture, mais pas que.

Au programme, des visites commentées et thématiques nous entraînant dans les expositions temporaires et la collection permanente, sur un ton des plus sérieux, mais parfois des plus fun. Mais aussi du théâtre, des performances artistiques, des concerts, et même des DJ set qui nous dévoilent le musée sous un nouveau jour, à la tombée de la nuit. On en profite aussi pour dîner au Barocco, le restaurant du musée, et boire un verre en écoutant une pièce, un concert, ou en se déhanchant sur les rythmes balancés par le DJ. Le MAH comme on ne l’a jamais vu qui nous offre un nouveau rituel culturel dans notre semaine.

© MAH

DU 2 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE 2022 BRISK Photographies de Maria Martins, Gregory Pepper, et Tatiana Megevand Du 2 septembre au 2 octobre 2021 Birdie Coffee, Rue des Bains 40, 1205 Genève

La photographie, si elle n’y paraît parfois pas, est pourtant l’une des formes d’art les plus intimes. Véritable fenêtre sur le monde perçu par les yeux d’un individu, elle nous ouvre les yeux sur son univers et son approche personnelle de ce qui l’entoure. L’exposition BRISK rassemble trois photographes, Maria Martins, Gregory Pepper, et Tatiana Megevand, qui chacun, par leurs images, ouvre grand la porte vers leur vision du monde. Si pour la première artiste cette exposition est une véritable mise à nue, ses images issues de son journal intime visuel, pour Gregory Pepper il est question d’espoir en période de pandémie. Enfin Tatiana Megevand nous fait, elle, voir l’île Iraka dans les Cyclades grecques à travers son objectif, nous invitant à observer ses paysages, ses habitants, autrement. BRISK c’est alors une exposition de photographies, mais pas que. C’est aussi une porte qui s’ouvre sur l’autre, et qui nous rappelle que l’art, c’est avant tout la vision du monde selon l’individu.

© Maria Martins

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ART / EXPO

DU 23 SEPTEMBRE AU 11 DÉCEMBRE 2021 AUTO-TUNE, ESPACE MURAILLE Du 23 septembre au 11 décembre 2021 Espace Muraille, 5 place des Casemates 1211 Genève www.espacemuraille.com/fr

Pour la première fois, les œuvres de l’artiste Eamon Ore-Giron sont exposées sur le sol d’Europe continentale, et c’est à la galerie Espace Muraille que sera fait cet honneur à la rentrée. L’artiste basé à Los Angeles apportera ses couleurs et son abstraction dans la cité de Calvin l’espace d’une exposition, intitulée Auto-tune.

Connu pour ses œuvres géométriques et colorées, aussi variées que les influences qui laissent leur empreinte sur ses pièces, il présentera plusieurs peintures de sa série continue Infinite Regress, ainsi que deux tapisseries créées en collaboration avec l’atelier Taller Mexicano de Gobelinos, au Mexique. Bien plus que de l’art abstrait, les créations d’Ore-Giron sont un hommage aux traditions visuelles d’Amérique Latine, se mêlant avec fluidité à la modernité nord américaine et européenne. Artiste avide d’inspiration, il pioche dans tous les styles, et s’aventure même à importer dans ses œuvres une dimension sonore que seuls ceux qui prendront le temps de les observer pourront percevoir.

Eamon Ore-Giron © Espace Muraille

LE 28 SEPTEMBRE ET LE 5 OCTOBRE 2021 NFTS ET OEUVRES NUMÉRIQUES Bureau Culturel de Genève, Le 28 septembre et le 5 octobre 2021 En ligne. Informations sur https ://www.bureauculturel.ch/ge/initiations

Connaissez-vous les NFTs ? Ces Non Fungible Tokens ? Si ce n’est pas le cas, pas de panique ! Le Bureau Culturel de Genève organise, en ligne évidemment, deux soirées d’informations sur ce sujet aussi complexe que fascinant, le reliant au domaine des œuvres numériques. Pour ceux qui ne seraient pas familiers, on vous la fait courte : il s'agit d'éléments cryptographiques et virtuels sur la blockchain avec des codes d'identification uniques et des métadonnées (auteur, signature, date, type...) qui les distinguent les uns des autres. Vous n’avez pas tout à fait compris ? Alors ces soirées d’initiation sont faites pour vous ! Au-delà de la présentation de cet univers, des exemples, et une analyse de cette nouvelle méthode de certification des œuvres d’art. Alors que cette petite révolution se met en place dans le monde de l’art numérique, il est encore temps de la découvrir ! Rendez-vous les 28 septembre et 5 octobre pour se familiariser avec ces fameux NFTs.

© Bureau culturel de Genève

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