Go Out! n°86 Décembre

N°86 déc.20-janv.21 LE MAGAZINE CULTUREL GENEVOIS info@gooutmag.ch - www.gooutmag.ch

28–31.01.

10th edition

.2021

artgeneve.ch

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VO S P R VAC EN A E Z NCE SO S B I IN D E EN-Ê V O TRE US !

ÉDITO

Festivals annulés, salles de cinéma bouclées, théâtres et musées muselés, 2020 n’aura pas épargné la Culture. Plongée dans le noir depuis mars dernier, cette dernière vit depuis sous perfusion quand elle n’a pas rendu son dernier soupir, à l’image de certaines institutions qui ont tiré le rideau.

L’univers de la culture n’est pas un ensemble homogène bien, au contraire, il se dévoile tel un agglomérat d’éléments hétéroclites et interdépendants qui s’assemblent pour former une chaîne. Des scénaristes aux régisseurs, des ingénieurs son et lumière aux costumiers en passant par les guichetiers, la galaxie culturelle dénombre plus de petites mains qui œuvrent en coulisses que de musiciens et d’acteurs qui brillent sur scène.

Cet écosystème - dont le magazine se sent intégré - se doit de se battre et se soutenir. On y croit. Ainsi, pour 2021, le magazine s’immiscera encore et toujours plus fougueusement dans cette toile créative pour parler et mettre en exergue les projets inventifs nés de ce nouveau contexte sanitaire. La culture est un bien essentiel car elle nous nourrit de l’intérieur, nous donne des raisons de tenir bon, de nous soutenir et d’y croire. Elle inscrit dans nos gènes des mécanismes de défense, de survie personnelle et collective dans des moments déjà vécus de chute et de chagrin. En elle se condensent les ressources pour espérer, pour croire à la vie. Ainsi, la culture est l’autre vaccin dont nous avons besoin. Il est urgent que nos gouvernants comprennent qu’elle est une nécessité vitale.

Durant cette période inédite, votre magazine reste et restera à vos côtés. La team est mobilisée pour continuer à vous transmettre tous les projets culturels qu’ils soient digitalisée ou en extérieur en attendant que la réouverture s’annonce enfin ! N’hésitez pas à nous écrire et garder le contact.

On vous aime,

Mina Sidi Ali

N°86 12n13

44.

HIGHLIGHT

CINÉMA

46.

14n15

48.

LIVRES MODE

69.

75.

BEAUTÉ

OBJET DU MOIS

77.

DESTINATION

HERMÈS & MISHIMA

CULTURE 17n55

19.

ART/EXPO

34.

37.

EN FAMILLE

40.

53n77

55.

COUP DE FOOD

DESIGN

DÉCORATION

39.

STAY COOL

CINÉMA

57.

59.

VIN

COUP DE FOOD 63.

66.

WISHLIST

RDV PRIS

79n 85

EXPO, LIVE

Crédits photos : À gauche : Christo, 1935-2020 Valley Curtain Rifle Au centre : Kurumi Emond. © Takay À droite : © Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin (USA, 92', 2012)

CALENDRIER DE L'AVANT

EN COUVERTURE

IMPRESSION

Rédacteurs : Aurore de Granier, Ambre

WRAPPED BOOK

Editeur Association Go Out !

Oggier, Rocaya Ramadhan

CHRISTO & JEANNE CLAUDE. 1973

Directrice de la publication Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch

CONTACTS

Adjoint à la rédaction

info@gooutmag.ch

Monya Hassini

www.gooutmag.ch

N°86

Cheffe d'édition Aurore de Granier Graphiste Gharib M'Zouri Resp. rubrique art contemporain Ambre Oggier déc.20-janv.21 LE MAGAZINE CULTUREL GENEVOIS info@gooutmag.ch - www.gooutmag.ch

Go Out! magazine

Resp. rubrique théâtre Ameidie Terumalai

11

de Georges Cirque – Magie du 21 au 24 janvier Yann Frisch

forum-meyrin.ch

Graphisme : twks.ch | Photo : Christophe©Raynaud Mario Del deCurto Lage

Le Paradoxe

HIGHLIGHT

OUT OUT

OUT _ OUT Rétrospective Version longue

Retour D'Etrennes par la Cie Folledeparole Après IN&OUT, ce printemps, OUT&OUT, cet été, la Cie Folledeparole poursuit ses infiltrations performatives dans des lieux publics et ouverts et se réjouit de vous réchauffer au coeur de l'hiver avec un Retour D'Etrennes qui se tiendra les 9 et 10 janvier 2021 au Vélodrome de la Jonction entre 17h00 et 20h30.

Au cours d'une soirée entre chien et loup, une déambulation à travers un long corridor souterrain emmènera le public dans un échange de cadeaux surprises distribués par une quinzaine d'artistes bien vivant.es. : déclamations et confidences, sirotage et ondes sonores, live paintig et scènes absurdes mais si charmantes. Au passage, un coin de bar, un patio à l'air libre offriront une pause à leurs invité.e.s.

Pour permettre la mise en place de conditions garantissant le respect des mesures sanitaires alors en cours, le public circulera par petits groupes de 5 personnes ou plus selon les critères du jour et sera invité à choisir son heure de départ en réservant à l'avance . L'entrée est libre.

Pour informations https://ciefolledeparole.com/ Pour contact et réservation happeninginprogress@gmail.com

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HERMÈS & MISHIMA

coups de c�ur d'hermès

Flying Wales © Geneva-Lux

FADA DE ROCAYA

LUEUR S ARTISTIQUES

Cela fait maintenant 2 mois qu’une jolie minette au regard félin a rejoint nos rangs: Rocaya. Rien que son nom évoque le voyage et ça me fait un bien fou moi qui d’ordinaire est à l’affut des odyssées narrées par mes maîtres. Super dynamique et doté d’un bagout effréné, je ne sais pas si j’arriverai à suivre son rythme de coolcat ultra active —vous connaissez mon flegme légendaire!

Elle m’épate par son engouement pour le métier intrépide de journaliste culturel et je ne me fais aucun souci sur sa futur carrière de leader qu’elle se lance en politique ou en aéronautique!

Post tenebras lux…après les ténèbres, la lumière! Parole de chat genevois! Il faut garder espoir en ces temps difficiles et je suis excité à l’idée que le Festival LUX revienne illuminer la ville de ses installations artistiques.

Mes moustaches frétillent à l’idée d’aller me balader dans mes ruelles préférées pour aller admirer - les yeux de merlan frit - l’un des parcours trop cool proposés. J’ai déjà tilté sur quelques installations comme cette baleine - (Flying Whales du Collectif HTX) sur l’île Rousseau ou encore cette série de poissons suspendus - (Mourka) sur la rue des Eaux-Vives que je me ferai une joie d’essayer d’attraper de mes pattes agiles! Et vous, vous avez déjà choisi votre parcours?

Du 22 au 31 janvier https://evenements.geneve.ch/genevalux-oeuvres/

Déc.20-Jan.21

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HERMÈS & MISHIMA

coups de griffe de mishima

BOUQUIN CHAGRIN

C’est le monde à l’envers! En plus d’avoir vécu une année des plus dévastatrices, voilà que mes spots de lecture favoris - se voient refermés à nouveau. Ce sont toutes griffes dehors et les coussinets raidis que je feule ma rage contre les autorités car elles n’ont pas saisi l’impact dramatique de cette décision. D’après mon flair infaillible et certaines statistiques officielles, ce ne sont clairement pas dans les lieux d’appétences cérébrales intenses que le virus circulent le plus! Au contraire, tout comme la culture, les librairies et bibliothèques sont des lieux essentiels à nos esprits défraichis. Comment stimuler notre imaginaire sans nouvelle lecture? Comment nourrir mon âme de l’intérieur et contrer mes idées sombres du moment? Je ne peux me résoudre à tout commander en ligne…J’en ai rat la cat-squette! Allez, je vais aller me faire les griffes sur les carpettes pour me défouler.

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Claude Debussy

Pelléas et Mélisande 18–28.1.2021

DÈS CHF 17.–

GTG.CH

CULTURE

Wrapped Jerry Can, Christo.1961 19 x 13 3/4 x 7 1/2" (48 x 35 x 19 cm) Metal jerry can, fabric and rope. Photo: Eeva-Inkeri © 1961 Christo

VOGUE ITALIA MAB ART BLACK MOVIE

ART GENÈVE CHRISTO CHIARA FUMAI ISSEY MYAKE TADADO MEYRIN MAH

MYCELIUM RED DESIGN AWARD BOLÉRO

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Culture et communication · 022 306 07 80 · scc@vernier.ch www.vernier.ch/billetterie · VilledeVernier

ART/EXPO

ARTGENÈVE, LA FOIRE QUI RÉSISTE Par AURORE DE GRANIER

Artgenève 2020, Vernissage © photo Julien Gremaud

La crise sanitaire a eu raison de la quasi totalité des foires d’art contemporain de cette année et du début de l’année 2021, mais ArtGenève tient bon face à la tempête et répond présent pour célébrer son dixième anniversaire. Dans cette atmosphère si spéciale, la foire se savoure comme un péché mignon, un plaisir que l’on s’offre pour commencer l’année 2021 tout en culture et en espoir, désireux de croire en un futur meilleur où l’art n’aura plus a être mis sur pause. Organisée dans un espace aéré propice au bon déroulement de l’événement et répondant aux normes sanitaires, la foire rassemblera pour souffler ses dix bougies 80 galeries, des habitués, mais aussi des nouveaux venus que nous accueillerons à bras ouvert, masque au visage. Un anniversaire tout en beauté et en culture que la situation sanitaire n’aura pas réussi à gâcher et qui soufflera ses 10 bougies au milieu d’oeuvres d’exception. ArtGenève nous murmure alors à l’oreille que la culture n’a pas dit son dernier mot.

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ART/EXPO

Déjà dix ans que la foire d’art contemporain genevoise, ArtGenève, vient mettre nous rappeler avec talent l’importance capitale de la ville romande sur la scène du marché de l’art international. Dix années de succès qui n’allaient pas acceptées d’être remises en question par la situation actuelle, faisant trembler l’univers de la culture comme un château de cartes devant une légère brise. Mais déterminés et refusant la fatalité, les organisateurs de l’événement répondent présents, et après s’être torturés l’esprit pour créer une manifestation aussi sûre que merveilleuse nous invitent à venir les rejoindre à Palexpo durant les quatre derniers jours de janvier.

Casse-tête organisationnel, ArtGenève a du imaginer une scénographie nouvelle, respectueuse des normes sanitaires, et garantissant ainsi aux galeristes et aux visiteurs une expérience mêlant culture et sécurité. Les galeries ont elles aussi répondu présentes, se comptant au joli nombre de 80 pour ces dix ans. Parmi les exposants de cette édition, nous comptons bien évidemment les habitués de cette dernière décennie qui viendront à nouveau ravir nos pupilles affamées d’oeuvres aussi exquises que prestigieuses. Répondent alors présentes les galeries PACE, Gagosian, Skopia, Templon, ou encore kamel mennour. Un catalogue d’exception qui nous laisse déjà imaginer des pièces toutes aussi prestigieuses pour ce dixième anniversaire. Au-delà de ces habitués que nous retrouvons avec joie, une sélection de nouveaux venus attirent notre attention.

Des galeries telles que Mai 36, Thaddaeus Repac, ou encore Chantal Crousel viennent rejoindre les bancs genevois et enrichir cette édition de leurs expertise et de leurs pièces, nous garantissant des découvertes que nous ne serons pas prêts d’oublier.

Chaque année ArtGenève met également en avant une forme artistique choisie, et après l’art vidéo et les arts décoratifs, en 2021 c’est le son qui se fait roi. Les galeries présenteront alors des artistes et des créations gravitant autour de cette thématique et de ce médium pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles. Au-delà des 80 galeries présentées, une sélection institutionnelle sera encore une fois au programme cette année.

Parmi celle-ci nous trouverons la Fondation Beyeler, le Mamco, mais aussi le KW Institute for Contemporary Art de Berlin ou encore la nouvelle née Plateforme 10. En découvrant ce programme aussi riche que prometteur, nous ne pouvons que nous réjouir que la foire genevoise ai été maintenue, redonnant ainsi un peu d’espoir au monde culturel, grand blessé de cette période. Il ne nous reste plus qu’une chose à ajouter : joyeux anniversaire ArtGenève.

Déc.20-Jan.21

Artgeneve 2019, Cerith Wyn Evans Neon Forms after Noh III presented by White Cube © Photo Julien Gremaud ArtGenève du 28 au 31 janvier 2021, Palexpo Genève, 30 Route François-Peyrot, 1218 Le GrandSaconnex, Genève.

Informations et programme complet à découvrir sur www.artgeneve.ch

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ART/EXPO

Artgeneve 2019, The Estate Show, Chris-Burden 40, Foot Stepped Skyscraper 2016 presented by Gagosian © Photo Julien Gremaud

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ART/EXPO

UN FÉMINISME INCISIF SOUS L'’Œ IL DE CHIARA FUMAI Par ROCAYA RAMADHAN

Chiara Fumai. Portrait. 2013.

Photo- Alessandro di Giampietro.

La réouverture du centre d’art contemporain nous révèle la première rétrospective consacrée à l’œuvre de Chiara Fumai, Poems I Will Never Release. Une exposition organisée par Francesco Urbano Ragazzi et Milovan Farronato en collaboration avec Andrea Bellini.

Décédée prématurément en 2017, cette femme énigmatique laisse derrière elle de nombreux projets équivoques mais chargés de sens. Entre ésotérisme, féminisme et révolte, l’exposition traverse ces sujets habilement. Le centre d’art préserve ainsi son héritage et contribue à l’étude de cette personnalité aux langages multiples, faits de vidéos, collages, etc. chacun y trouve son « médium ». On découvrira le travail incisif de l’artiste italienne traduisant de manière singulière l’esthétique féministe du 21e siècle. Pour la joie des esprits provocateurs.

Déc.20-Jan.21

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ART/EXPO

Chiara Fumai, née à Rome, est connue pour ses œuvres performatives et multimédias mettant en scène des capacités du psyché et des icônes de la contreculture. Elle présenta en 2012 The Moral Exhibition House – création d’un espace pour l’insurrection féministe déguisé en « freak show » – à dOCUMENTA (13), Kassel.

En 2013, elle fut lauréate du 9e Furla Art Award avec ses œuvres I Did Not Say or Mean “Warning” où elle joua une guide pour la collection d’art historique de la Fondation Querini Stampalia à Venise et Chiara reads Valerie Solanas (2012), une propagande fictive à partir du Manifesto S.C.U.M. de Valerie Solanas reflétant la première campagne de Silvio Belusconi. Très encline à réaliser ces remix et associations, Fumai fit preuve d’audace.

C’est en parcourant les couloirs du centre que l’on saisit l’esprit tortueux cependant captivant de l’artiste.

Des idées superposées en images, textes (etc.) nous amène à vivre une rétrospective du féminisme, passant entre autres d’Annie Jones aux traits atypiques à Valerie Solanas une écrivaine féministe aux penchants radicaux. Bien qu’elle mette souvent en avant les femmes, elle présente également des hommes tels qu’Harry Houdini le magicien et Nico Fumai, un chanteur fictif à l’image de son père. L’artiste s’inspire donc de personnages ayant marqué, selon elle, l’esthétique féministe en sillonnant les époques de 1478 aux années 2000. Se refusant d’être minorée et limitée au statut d’artiste femme, elle s’approprie les champs sémantiques de la menace, le vandalisme et bien d’autres créant ainsi un féminisme anarchiste. En bref, les performances de Fumai aborde des figures de femmes qui ont marqué l’histoire par leur force et leur colère, bien que ceci leur a valu également d’être exclues. Ces dernières obtiennent ainsi une reconnaissance méritée à travers cette rétrospective qui finalement n’est pas uniquement dédiée à Fumai mais également à celles qui l’ont précédée.

Chiara Fumai, The Moral Exhibiton House. 2012.

Collage digital. Photo - Blerta Hocia.

femmes en incorporant les propos de Meinhof. Sur la peinture murale, Fumai inclut également des storyboard sous forme de collage et d’écriture automatique.

Follow this you Bitches est une oeuvre d’un agrandissement du tampon qu’utilise Fumai pour signer ses correspondances. Il se compose d’un heptagramme unicursal inspiré de l’étoile de Babalon, élaboré en 1904 par Aleister Crowley, l’occultiste britannique, pour The Book of the Law. Babalon est une déesse représentant l’opposé de l’abstinence, une critique ouverte de la pureté sexuelle : elle est le symbole de la libération féminine. Les sept lettres du nom Babalon symbolise les sept planètes, « voiles » et chakras, exprimés par les sept branches de l’étoile. L’artiste détourne cet heptagramme obscur en le croisant avec le slogan de la chanteuse Cher « Follow this you bitches », déclaré lors de sa tournée Living Proof Farewell en 2002, afin de défier les jeunes pop stars. Le travail de collecte que Chiara Fumai entreprend dans ses œuvres nous permet de nous remémorer ces personnes parfois impopulaires et incomprises dans l’histoire. Une rétrospective louable emboitée d’une autre, un travail à découvrir au centre d’art contemporain jusqu’au 28 février 2021.

DE QUOI VOUS DONNEZ ENVIE : Der Hexenhammer, peinture murale produite en 2015, associe les paroles de la terroriste allemande Ulrike Meinhof du groupe d’extrême gauche « Fraction Armée Rouge », connue aussi sous le nom de la « bande à Baader », avec des figures tirées du traité médiéval contre la sorcellerie, Malleus Maleficarum des frères dominicains Heinrich Kramer et Jacob Sprengler en 1478. On y voit donc deux femmes en costumes sous les phrases suivantes : « On fait partie du problème ou on fait partie de la solution. Entre les deux, il n’y a rien ».

Cette mise en relation relate l’histoire de l’oppression des

Centre d’art contemporain de Genève 10 Rue des Vieux-Grenadiers, 1205 Genève www.centre.ch

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CONCERT

JEUDI 28 JANVIER 2021 - 20H00

BIRDS ON A WIRE

TRANSPHERE SA 20 / © Jeremiah

RAMAGES ESPACE VÉLODROME PLAN-LES-OUATES www.saisonculturelleplo.ch

ART/EXPO

CHRISTO REMBALLE! Par MINA SIDI ALI

Surrounded island © Christo & Jeanne-claude

Lac, vallée, île ou palais, Christo avait l’art d’emballer son monde. L’artiste plasticien s’est éteint à l’âge de 84 ans dans son domicile new-yorkais le 31 mai dernier. Entre bâchages, empaquetages, empilages et montages, il laisse une trace indélébile sur le patrimoine mondial, malgré le caractère éphémère de ses œuvres qu’il faut compter en kilomètres et en décennies. Un demi-siècle qu’avec son double artistique et sa complice éternelle JeanneClaude (partie en 2009), ils habillaient la planète de toiles arc-en-ciel. A lui les dessins et la conception. A elle l'organisation des oeuvres monumentales. Duo visionnaire guidé par une constante envie de créer et un amour inconditionnel de l’art, le binôme inséparable ne laissait jamais personne indifférent. Notre cover leur est dédiée. Hommage.

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ART/EXPO

épurée d’un monument imposant – son essence même.

L’emballage transforme aussi notre rapport à l’élément empaqueté et permet d’ouvrir les yeux sur ce qui se trouve d’ordinaire juste sous nos yeux. Cela permet un regard nouveau. Christo et Jeanne-Claude aimaient à souligner que leurs oeuvres n’avaient cependant qu’un unique objectif : apporter beauté et joie. Pour cette beauté du geste, le duo se mettra parfois en péril financièrement. Enfant, en Bulgarie, les frères de Christo le surnommaient « Don Quichotte ». En effet un Don Quichotte des arts, car nombreux des projets avec sa femme - toujours auto-financés - seront presque impossibles à réaliser, presque suicidaires économiquement, aux conditions matérielles folles, et nécessitant pour leur aboutissement de déployer une énergie hors norme.

Pas moins de 100 000 m2 de tissu et 15,6 km de corde ont été nécessaires pour emballer le Reichstag, à Berlin, en 1995. L’aboutissement de vingt-cinq ans de négociations.

ARTISTES ENVIRONNEMENTAUX

Christo et Jeanne-Claude n’assimilaient pas leurs créations à du Land Art ou à de l’art conceptuel. Ils aimaient plutôt se décrire comme des architectes environnementaux. Ils étaient probablement les artistes les plus propres au monde, retirant la totalité de leurs oeuvres une fois leur courte période d’exposition passée et restaurant le site à son état originel. La plupart des matériaux utilisés étaient recyclés, comme la toile, médium principal de leurs immenses installations.

A souligner que dans le cas de Surrounded Islands, le site n’a heureusement pas été restauré dans son état d’origine, puisqu’avant le projet, 40 tonnes de déchets ont été retirées des îles et n’ont pas été remises en place par la suite!

HAPPENINGS MONUMENTAUX

L'artiste-plasticien américain d’origine bulgare Christo Vladimiroff Javacheff s'est éteint à l'âge de 84 ans le 31 mai dernier. Célèbre pour ses giga installations de monuments connus qu'il imaginait avec son épouse française Jeanne-Claude, il investissait l’espace public de manière éphémère avec des projets extraordinaires. Elle était la tête pensante, Il était le créateur. Leur premier édifice est emballé en 1968 à la Kunsthalle de Berne. Le musée d'A rt fête alors son cinquantenaire. Il faudra six jours et onze ouvriers pour draper de polyéthylène 2430 mètres carrés l’imposant bâtiment! Suivront ensuite les extraordinaires Surrounded Islands à Miami, onze îles entourées de rose magenta étincelant, nénuphar géant sur la baie de Biscayne. Plus de 600 000 mètres carrés de tissu rose flottant visibles du ciel, de la mer et de la côte! Un paysage inédit et coloré spectaculaire!

Parmi less travaux les plus reconnus, on notera Valley Curtain en 1970, avec un rideau de safran colmatant une vallée entière dans le Colorado, Running Fence évoquant la Muraille de Chine en 1976 à San Francisco, l’emballage du Reichstag de Berlin en 1995 ou encore les 7500 portiques de The Gates à Central Park à New York en 2004!

RÉVÉLER EN CACHANT

Chaque objet, chaque bâtisse ou nature une fois enveloppé, devenait autre. Les emballages de Christo et Jeanne-Claude révélaient dès lors l’essence même de l’objet. Lorsque que le Reichstag a été totalement recouvert de tissu en 1995, il était impossible de voir les petites sculptures, les colonnes, les arcades, les moulures et les détails. Il ne restait plus que la forme architecturale

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Portrait des artistes Christo & Jeanne-claude

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ART/EXPO

L'Arc de Triomphe empaqueté (Projet pour Paris) Place de l'Etoile – Charles de Gaulle. Dessin 2019 en deux parts 15x96" et 42 x 96" (38 x 244 cm et 106.6 x 244 cm). Crayon, fusain, pastel, crayon à la cire, peinture émaillée, étude architecturale et topographique, carte dessinée à la main sur vélin et ruban adhésif. André Grossmann 2018 Christo

L’œuvre, entièrement autofinancée par l’artiste grâce à la vente de dessins, lithographies, maquettes et autre collages sera réalisée en collaboration avec le Centre des monuments nationaux et le Centre Pompidou. Elle nécessitera 25 000 mètres carrés de tissu argent bleuté recyclables et 7 000 mètres de corde rouge et sera visible pendant deux semaines, dès le 18 septembre et ce jusqu’au 3 octobre 2021. Un dernier projet pharamineux à ne pas manquer !

L’ARC DE TRIOMPHE 2021

A Paris, ville de leur rencontre, Christo et JeanneClaude avait imaginé draper d’abord l’A rc de triomphe et ce depuis les années 1960. S’armant de patience, ils commenceront en 1985 par recouvrir le Pont Neuf d’un soyeux tissu doré. Après une décennie de négociation et de travaux préparatoires, l’empaquetage du monument est intégral et génial! Les voûtes, les bordures, les parapets, les trottoirs et les lampadaires du pont sont totalement recouverts de textile de polyamide tissé retenu par plus de 10 kilomètres de cordes. Ainsi retenu à la surface, le tissu accentue les détails du relief et souligne les proportions. Véritable prouesse technique, l’installation dévoile la dimension symbolique du monument tout en le dissimulant. 36 ans plus tard en 2021, leur rêve d’emballer l’Arc de triomphe devrait devenir réalité L’accord pour cette installation avait été accordée sans difficulté avant la disparition de Christo qui ne verra pas son voeu enfin exaucé. Mesures sanitaires imposées par le Covid-19 obligent, les dates d’empaquetage ont été repoussées d’une année pendant le confinement.

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« L’Arc de triomphe empaqueté » Du 18 septembre au 3 octobre 2021 Place Charles de Gaulle, 75008 Paris

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ART/EXPO

L’'ART, MIROIR DU DÉSENCHANTEMENT Par AURORE DE GRANIER

© Boléro-Versoix

L’art est le miroir de la vie, et encore plus souvent sa critique. Cet adage semble avoir traversé les époques, les artistes marquant l’histoire de l’art de leurs critiques sociales décennie après décennie. Des guerres à l’industrialisation, des épidémies aux révolutions, les artistes ont dépeint les changements, les peurs, et les travers de nos sociétés passées. Le monde de l’art contemporain continue de suivre cet adage, et l’exposition Avant Demain de la galerie du Boléro, constituée des pièces du Fonds d’Art Contemporain de Genève, sélectionnées par la lauréate de l’année 2019, nous poussent à nous interroger comme jamais cela n’avait été fait auparavant. Mais où va dont notre société ? Réponse effrayante en photographies et installations.

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ART/EXPO

C’est d’abord dans le hall de l’immeuble qui abrite la galerie du Boléro que nous sommes happés par la thématique poignante de l’exposition. Une oeuvre d’Alexia Turlin nous interpelle, où les montagnes cachées par un voile de pollution semblent pleurer, dégouliner de tristesse face au désastre écologique qui les menace. Faisant face à leur majesté, deux phrases, pensées par Hadrien Dussoix, et écrites par deux enfants, « C’est avoir tort que d’avoir raison trop tôt » et « Tout ira bien ». À travers ces textes, il montre une jeunesse sous influence, celle des adultes, des réseaux sociaux, d’une société qu’ils ne comprennent pas encore.

Avant Demain regroupe une dizaine d’oeuvres toutes issues du Fonds d’art contemporain de Genève (FCAC), et partageant comme point commun le rapport que l’art entretien avec l’actualité. Les oeuvres ont été sélectionnées par Karine Tissot, lauréate de la bourse 2019 du FCAC, qui curate cette exposition incisive portant un regard dur mais juste sur l’actualité et le monde qui nous entoure. Installations, photographies, sculptures, toutes les pièces exposées se réunissent autour de ce thème se focalisant sur diverses de ses facettes. La misère sociale et le poids qui pèse sur elle se traduit par la banquette publique imaginée par Bastien Gachet, imaginant ce mobilier urbain aussi inconfortable que possible. À l’heure où les villes sont pensées pour rendre la vie impossible aux sans-abris, il nous invite à porter un regard nouveau sur cette discrimination en créant ce banc sur lequel même les plus riches ne pourraient pas s’assoir tellement sa forme le rend inconfortable. Lui faisant face, neuf pierres de sel aux formes diverses sont posées à même le sol. À l’origine de ce projet, l’artiste Nicolas Momein. Ces blocs de sel enfermés dans des boîtes aux ouvertures modelées par la main de l’homme portent les vestiges des vaches qui les ont léché incessamment, forcées de se délecter de cette pierre salée aux endroits laissés accessibles par l’homme. Critique flagrante de la cruauté animale et de l’objectification des bêtes dans notre société, il questionne alors ce rapport inégal qui se manifeste notamment dans les élevages intensifs où l’animal n’est plus qu’objet.

© Boléro-Versoix

carrières. Miroir étonnant et troublant de la fresque d’Alexia Turin, qui témoigne d’un deuil prématuré des montages qui nous entoure. Au sol, les bulles de verre de Pierre Vadi nous hypnotisent. Les plus grandes correspondent au volume d’air que les poumons d’un homme peuvent contenir, les plus petites à ceux d’une femme. En pleine pandémie, ces pièces de verre soufflé portent une signification toute particulière, presque effrayante, comme si notre dernier souffle se trouvait là, sous nos yeux, et que nous n’avions rien fait pour empêcher cette fin. Avant demain regroupe des oeuvres majeures du FCAC, mais nous invite par-dessus tou à ouvrir les yeux sur notre réalité sociale et écologique.

L’art n’a jamais été meilleur miroir, même si le reflet qu’il renvoie nous trouble, nous bouscule, et nous effraie.

Avant demain du 11 octobre au 13 décembre 2020 Galerie du Boléro 8 Chemin Jean-Baptiste Vandelle, 1290 Versoix www.versoix.ch/sites-bolero-galerie/bolero-galerie/

L’exposition se poursuit avec des photographies de Laurence Bonvin, portant un regard à la fois esthétique et critique sur le mode de vie des plus aisés, s’enfermant dans leurs propres enclos, se créant un paradis artificiel qui a tout de l’enfer sur terre. Dans la dernière salle de l’exposition, on s’attarde pour contempler les oeuvres de Beat Lippert et Pierre Vadi. Le premier nous invite à observer une série de moulage de pierres, toutes identiques, seuls vestiges de nos montagnes vouées à disparaitre en raison de l’exploitation humaine des

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ART/EXPO

PARENTHÈSE DE L'’INSTANT Par AURORE DE GRANIER

Présage © Hisham Berrada

Le temps rythme nos vies, il chronomètre nos heures, fractionne nos journées, donne un sens aux années qui s’écoulent. Mais entre tous les moments qui le rythment, pendant l’attente, lors d’un soupir, d’un battement de cils, que se passe-t-il ? L’exposition LAPS des galeries du Forum Meyrin nous interroge sur ces laps de temps, ces pauses inqualifiables, ces intervalles de l’entre-deux, ces pauses forcées qui font du temps une matière quasiment visible, presque palpable. À travers une sélection d’oeuvres choisies pour leur rapport au temps, et les questionnements qu’elles apportent à cette thématique, LAPS nous entraîne dans ces interstices temporels omniprésents mais que nous ne prenons jamais le temps de qualifier, d’observer. Des oeuvres de Davide Balula à Caroline Corbasson, LAPS est une invitation à l’errance, à l’oubli, qui nous pousse malgré nous à mesurer notre éternité, à observer le temps qui passe dans ses moindres détails. Visite non chronométrée.

Déc.20-Jan.21

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ART/EXPO

O’Clock, 3ème version © Nathalie Grenier

Qu’est-ce qu’un laps ? C’est un glissement, un entredeux, un moment impossible à saisir, mais bien présent, un interstice aussi discret qu’écrasant. Les Galeries du Forum Meyrin nous poussent alors à l’interrogation, et pose le doigt sur ce temps qui glisse entre nos mains.

Profondément ancré dans l’actualité, LAPS nous interroge sur notre rapport au temps à une époque où notre maitrise de celui-ci est presque absente. Jetant un coup d’oeil en arrière sur les mois de confinement, l’exposition nous pousse à regarder l’attente d’un autre oeil, et de voir le temps comme une unité vécue, propre à chacun, et non métrée. Au fil de l’exposition, nous découvrons alors un temps matérialisé, où l’attente, le glissement, la transition est rendue visible par l’art.

Au total, une trentaine d’artistes constituent cette exposition, la plupart d’entre eux ayant un lien direct ou indirect avec la Suisse par leur parcours personnel ou professionnel, mais se rejoignant sans nul doute sur leur rapport au temps qui passe. Dans la galerie du Levant, le mur d’horloges de Nadine Grenier s’impose par sa présence presque écrasante. 300 horloges, tournent en continue, formant toutes les trente minutes des lettres, puis des mots, et enfin une phrase, qui nous parle bien sûr du temps qui passe. Cette installation hypnotique nous fait cependant perdre tout repère temporel, et nous renvoie dans cet espace innommable où les secondes et les minutes cessent de faire sens mathématiquement pour ne devenir qu’expérience. Dans cette même galerie, notre regard s’attarde sur la sculpture de main

mécanique de Nik Ramage, Fingers Mk III qui s’anime à notre déclenchement. Les doigts en métal frappe le socle dans un mouvement d’attente, d’impatience presque, aussi familier que représentatif de ces laps que nous souhaiterions parfois plus court, rêvant d’une attente qui s’abrègerait.

Dans la galerie du Couchant, nous nous laissons charmer par la préciosité des sabliers de verre de Djeff.

Ces trois sculptures en verre soufflé reprenant la forme typique du sablier se voient obstruées par trois objets : une poignée de cheveux, un quartz, du bois vermoulu, viennent bloquer le mécanisme, représentant respectivement l’animal, le minéral et le végétal avec le bois dévoré par les termites. Autre pièce phare de l’exposition, Présage, la performance vidéo d’Hicham Berrada, devant laquelle nous restons hypnotisés. Déversant dans un bécher différentes substances chimiques, il les laisse interagir entre elles, aboutissant à la construction de mondes qui naissent devant nos yeux, laissant notre imagination vagabonder, imaginer ce que nous souhaitons voir, tandis que nous oublions les minutes qui passent. LAPS semble alors être bien plus qu’une exposition. C’est une pause dans l’espace temps, un instant durant lequel l’horloge ne compte plus, seul ce moment présent, cet entre-deux, est important.

LAPS du 28 octobre 2020 au 20 février 2021 Galeries Forum Meyrin, Forum Meyrin 1 Place des Cinq-Continents, 1217 Meyrin www.meyrinculture.ch/evenement/laps

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PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES INFORMATION DAY PORTES OUVERTES SAMEDI 23 JAN 2021 Présentations en ligne

Formations Bachelor et Master Arts visuels, Cinéma, Architecture d’intérieur – Espace et communication, Communication visuelle, Illustration, Media Design, Design Mode, Design Produit – Bijou et accessoires

www.head-geneve.ch

ART/EXPO

CRÉATIVITÉ RÉCOMPENSÉE Par MINA SIDI ALI

Chaque année depuis 1955, les Red Dot Design Awards - considérés comme les «Oscars des designers» - nimbent les concepts et objets les plus innovants en matière de design et de nouvelles technologies. Pour l’édition 2020, l'installation de réalité virtuelle «Space Duality» projet conçu au sein du département Architecture d’intérieur de la HEAD – Genève, Haute école d'art et de design, remporte haut la main le prix design.

Close-up.

Déjà récompensé par le FRAME Innovation AwardPeople’s Choice 2020, le projet Space Duality ne finit pas d’éblouir les experts en matière de design. En novembre dernier, le projet mené par Simon Husslein, directeur du workshop et ses 12 étudiants rafle le Red Dot Design Awards. L'installation récompensée a été réalisé au sein du département Architecture d'intérieur, dans le cadre du programme USM Design Grant, mis en place par la fondation USM pour encourager l’innovation.

Cette dernière se compose de sept projets immersifs qui nous offre une expérience de l’espace complètement nouvelle et profondément émotionnelle. On pénètre dans ces projets de réalité virtuelle (VR) différents, tout en étant installés physiquement sur ou dans des meubles construits spécifiquement pour l’expérience. Ainsi, on est plus aisément transporté dans un environnement invisible rempli de surprises. Si certains projets offrent un charme séduisant, d’autres interrogent la définition globale de ce qu'est un espace intérieur.

Etudiants participant à l'exposition: Mélissa Ferrara, Brian Grenier, Kanya-On Khurewathanakul, Julia Miclos Moura, Hyeryeon Nam, Johanna Picard, Rébecca Sanmartin, Caroline Savary, Sonia Schwerdtel, Ophélie Surchat, Lydia Campana, Aurélie Chêne.

Ce projet fait l’objet d’une exposition dans le Design Zentrum Nordrhein Westfalen à Essen, en Allemagne, l’institution ayant créée les Red Dot Design Awards en 1955. Cette fin d’année, le contexte sanitaire oblige, l’exposition a lieu en ligne sur le site www.red-dot.org.

Pour plus d’informations www.hesge.ch/head/

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DESIGN

MERVEILLEUX .

MYCELIUM Par AURORE DE GRANIER

Et si l’avenir de notre planète ne tenait qu’aux champignons ? Pardonnez-nous, le raccourci est peut-être légèrement exagéré. Mais gare à celui qui sous-estimera le mycelium, la base de tout champignon, qui nous fait des promesses d’avenir des plus convaincantes. Ecolo par nature, il fait partie depuis toujours de notre éco-système, et parmi les têtes pensantes du monde du design et de la science, certaines ont pensé à exploiter cette partie du champignon sur laquelle personne ne semblait vraiment s’attarder. Si certains n’ont peur de rien et vont jusqu’à créer des cercueils dans cette matière biodégradable, d’autres s’en servent pour des tâches plus usuelles et quotidiennes, mais souvent terriblement polluantes. Après les pâtes aux morilles, les omelettes aux chanterelles, et les champignons qui nous font voir des éléphants roses, place au mycelium, futur premier rôle dans le monde de la mode et du commerce. Cueillette oblige, on vous emmène en balade.

RÉVOLUTION ÉCOLO À L’OMBRE DES FORÊTS (ET DES LABOS)

Commençons par une définition. Qu’est-ce que le mycelium ? Derrière ce mot d’apparence à la fois complexe et légèrement poétique se cache la partie végétative du champignon. Constituée de filaments blancs ramifiés sous la terre, ils servent de base à la pousse des champignons, que l’on peut aussi appeler carpophores, rien que pour étaler notre culture générale. À l’heure où changer notre mode de vie et de consommation n’est plus devenu un choix, mais une urgence, les cerveaux aiguisés se sont mis en quête d’un matériau qui viendrait littéralement nous sauver la vie. Et tel un super-héros que personne n’avait remarqué, le mycelium est arrivé. Il ne porte peut-être pas de cape, sait se faire discret, et sommeille sous terre, mais avec son bilan carbone qui frôle le zéro, sa facilité de production, et son caractère éthique plus qu’exemplaire, il est clairement la star de demain.

Les défenseurs de la nature n’ont pas de souci à se faire, personne n’ira saccager les forêts pour récupérer les précieux champignons aux racines d’or. La production du mycelium en laboratoire résulte en réalité presque du jeu d’enfant. Les cellules de mycelium sont déposées sur des petits matelas, puis nourries avec différents types de nutriments nécessaires à leur croissance, ce dans un environnement humide à la température stable.

© Amen, la marque de bougies françaises qui révolutionne l’emballage

Deux semaines plus tard, en lieu et place des cellules invisibles, apparait un nuage digne d’un marshmallow, le mycelium. Il ne suffit plus qu’à le récupérer et de le transformer selon le désir du créateur. La seule question qui nous vient en tête en découvrant ce processus d’une simplicité et d’une éco-responsabilité effarantes est, pourquoi seulement maintenant ? Nous n’avons pas la réponse, mais dans les racines des champignons, si nous ne pouvons pas comprendre le passé, il semble désormais possible de lire l’avenir.

LE MATÉRIAU DES MILLE ET UN POSSIBLES

DESIGN

Le cuir à base de mycelium baptisé © Mylo, créé par la société américaine de biotechnologie Bolt Threads

Alors que faire de ces champignons vraiment magiques ? Les idées se bousculent, et les compagnies, plus ou moins grandes, les cultivent dans toutes les directions. Dans le domaine du design, le mycelium s’est tout d’abord révélé être un allier de taille malgré son petit gabarit. Si les objets déco dans cette étrange matière se multiplient, c’est au niveau de l’emballage qu’a lieu la véritable révolution. Pour la marque de bougie française Amen, le problème était d’abord pratique. Leurs bougies vendues dans des pots en porcelaine arrivaient souvent cassées chez leurs acheteurs, et pour la marque hors de question de se tourner vers les emballages plastiques.

Le mycelium s’est alors avéré être la solution idéale.

Un emballage rapidement biodégradable, qui protège le produit tout en étant neutre en émission de carbone.

Un petit pas à l’échelle d’une petite marque mais qui pointe du doigt un problème souvent éludé quant aux produits éphémères à l’image des bougies, qui si elles ne durent pas plus de 50 heures, voient leurs emballages mettre des siècles à se décomposer. Mais si les petites entreprises donnent le ton, nous ne pouvons que saluer l’engagement du groupe de luxe Kering qui a largement investi pour stopper la production de cuir animal, remplaçant ce dernier par un cuir végétal produit à partir de

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mycelium. Le Mylo, créé par la société américaine Bolt Threads, envahira dès le printemps 2021 les étagères des magasins de luxe du groupe, se retirant rapidement de la production animale. Le résultat bluffant, non polluant, et mettant fin aux souffrances animales dans le domaine du luxe, ne pourra que séduire les marques qui auront alors le loisir de cultiver leur propre cuir, de lui donner le grain, la couleur, et la texture de leur choix. Véritable caméléon, passant du cuir écolo au cercueil biodégradable, remplaçant papier bulle et autre polystyrène, le mycelium n’a pas fini de nous surprendre. Et c’est la planète qui nous dit merci.

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DÉCORATION

MABE ART, QUAND L’'ART SE FAIT ACCESSIBLE Par AURORE DE GRANIER

Pour la plupart d’entre nous, franchir la porte d’un galerie signifie découvrir une belle exposition, et non s’apprêter à faire un achat. L’art a un prix et des codes, mais un nouveau venu sur la scène genevoise vient les bousculer, à notre plus grande joie. Mabe Art c’est avant tout un concept à part entière, cozy, détendu, où l’on ne peut pas se sentir comme un cheveu sur la soupe. Rassemblant de talentueux artistes émergents travaillant tous types de médiums, Mabe Art refuse l’élitisme et nous prouve que nous aussi, nous pouvons donner un coup de fouet artistique à notre intérieur. Zoom sur un projet qui a de beaux jours devant lui.

Le commun des mortels a tendance à considérer les galeries d’art comme les petites soeurs des musées. On y entre pour découvrir un artiste contemporain en vogue, on se délecte de ses créations, et puis on ressort, avec pour seul butin notre mémoire et une liste des prix qui fait déjà hurler notre banquier rien qu’à y penser. La triste réalité du marché de l’art, c’est qu’il n’est pas pour tout le monde. Elitiste, réservé aux plus fortunés, il exclu une majorité de la société, qui elle aussi pourtant reste friande de beaux objets et n’a qu’une envie, en habiller les murs de ses maisons. Mabe Art Geneva arrive alors à la rescousse. En cette année de tous les impossibles mais aussi de tous les possibles, Marine de Rougé, une galeriste pas comme les autres qui baigne dans l’art depuis sa plus tendre enfance, nous invite à découvrir un concept des plus alléchants. Mabe Art c’est une galerie oui, mais pas vraiment. Immatérielle à l’exception de deux pop-ups paran qui viennent investir un appartement genevois, elle rassemble aujourd’hui 22 artistes, dont les oeuvres, roulement de tambour, sont affichées entre 50.et 2000.- maximum ! Non, nous n’avons oublié aucun zéro. Peintres, sculpteurs, photographes, suisses, mais aussi venus de France et d’A ngleterre, nous proposent de découvrir leurs quelques 70 oeuvres qui s’affichent sans compromis à la fois comme des pièces artistiques, mais aussi des objets de décoration.

C’est un point qui semble souvent oublié dans les galeries traditionnelles. Oui, l’art a un sens, mais n’oublions pas que ces oeuvres, une fois accrochées à nos murs ou posées sur nos étagères deviennent avant tout des objets de décoration qui ajoutent du caractère et une touche personnelle à notre intérieur. Cet aspect décoratif ressort immédiatement chez Mabe Art. Leur prochain pop-up qui se tiendra dans un appartement Go Out! Out! Magazine magazine

© Mabe Art Geneva

genevois a pour objectif de mettre en scène l’art dans le quotidien, de se figurer une oeuvre non pas comme une entité maîtresse de son white cube, mais comme un objet qui vient donner une âme, et tout simplement, embellir notre intérieur. Oubliez les murs blancs et les grands espaces, dans ces pop-ups, les tableaux s’accrochent au-dessus des commodes, les sculptures se posent entre les livres sur nos étagères, l’art se fond dans notre décor, sans manquer de l’embellir significativement.

En réalité, Mabe Art est bien plus qu’une galerie. C’est une collection à l’esthétisme irréprochable mais qui n’en oublie pas que l’art doit rester terre à terre, et être accessible à tous.

Mabe Art Geneva, Pop-up rassemblant 22 artistes les 9, 10 et 11 décembre 2020 Chez Herstreet, 6 Rue du des Pierres du Niton, Quartier des Eaux-Vives, 1207 Genève.

Si la situation sanitaire ne rend pas le pop-up possible, une vente online sera organisée et des rendez-vous pourront être pris pour découvrir les oeuvres, www.mabeartgeneva.com

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DANSE

PLAYLIST #2 ANGELIN PRELJOCAJ JEUDI 28 JANVIER 2021 20H · SALLE DU LIGNON

Culture et communication · 022 306 07 80 · scc@vernier.ch www.vernier.ch/billetterie · VilledeVernier

EN FAMILLE

ERRANCES LYRIQUES Par MINA SIDI ALI

En 2020, rares auront été les pérégrinations culturelles qui nous ayant transporté pour oublier l’espace de quelques battements de cils, cette année si bousculée. La Cour des contes annulée, la commune de Plan-les-Ouates dégaine avec dextérité deux installations lyriques pour apaiser cette fin d’année et débuter 2021 avec entrain: la Cabine à histoires jusqu’au 10 janvier et le Bois enchanté du 15 janvier au 21 février 2021. Extraits.

ABRI À RÉCITS

Après une année pleine de péripéties et une cruelle carence culturelle, on ne peut que saluer les initiatives de certaines communes genevoises à l’image de celle de Plan-les-Ouates qui innovent à travers des propositions originales. Ainsi, on découvre La Cabine à histoires sise dans une ancienne cabine téléphonique située à l’arrêt de bus Aviateurs. Elle abrite divers projets culturels depuis sa reconversion. Ici, elle se transforme en boîte à histoires. Durant tout le mois de décembre et jusqu’au 10 janvier, les passants peuvent y écouter des récits enregistrés par une dizaine de conteurs et conteuses. Leur durée varie entre une et cinq minutes et nous fait voyager des forêts des Alpes à la savane africaine, en passant par les îles haïtiennes et les contrées sauvages du Canada. Une seule personne à la fois peut pénétrer dans cette étonnante cabine aux aventures merveilleuses.

le Bois magique © Mathilde Tinturier

La Cabine à histoires Du 1er décembre au 10 janvier Arrêt de bus Aviateurs 1228 Plan-les-Ouates

FORÊT FÉERIQUE

Branches habilement habillées de paille, de fleurs séchées, de plumes, de fragments de laine…Une scénographie éthérée créée par l’artiste Mathilde Tinturier vient prolonger l’expérience sur le même thème que la Cabine à histoires à la Julienne. Dans cette forêt enchanteresse, on embarque les tout-petits de 1 à 4 ans pour une virée aérienne. On plonge dans ce bois peuplé de mobiles flottant dans l’espace pour se reconnecter à la Nature. Baigné dans une atmosphère sonore et poétique, cette forêt magique convie à la détente, la contemplation, l’émerveillement, à la créativité et au partage. Après visite de l’espace, les enfants peuvent transformer un simple bout de bois en un bâton magique et unique !

Deux délicieux instants comme suspendu dans le temps, plus que propice en cette période sibylline.

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Le Bois enchanté Du 15 janvier au 21 février 2021 La Julienne, 116 rte de Saint-Julien, 1228 Plan-les-Ouates www.plan-les-ouates.ch

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CINÉMA

QUAND L’'ART FAIT SON CINEMA Par AMBRE OGGIER

Pollock, par Ed Harris. 2001.

Ça y est le mois de décembre est arrivé de même que les longues soirées d’hiver où notre seule envie est de s’enrouler sous la couette et de regarder un bon film tout en sirotant une boisson chaude. Alors si vous avez envie de visionner autre chose que les traditionnels films de Noël, voici quelques propositions de films qui, en mettant en scène de célèbres artistes, offrent la possibilité d’appréhender de manière moins formelle le monde de l’art et permettent de se cultiver tout en se divertissant.

Au programme, trois films qui nous plongent dans l’univers de l’art contemporain américain de l’après-guerre.

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CINÉMA

POLLOCK

Figure emblématique de l’expressionisme abstrait américain, Jackson Pollock a marqué durablement le monde de l’art contemporain grâce à ses peintures all-over et la technique du dripping. Réalisé par Ed Harris qui tient également le premier rôle, ce biopic met en scène la vie de l’artiste en prenant comme point de départ sa rencontre avec la jeune peintre Lee Krasner qui deviendra sa compagne puis son épouse afin de souligner le rôle déterminant qu’elle a joué tout au long de la carrière artistique du peintre. Les scènes de création artistique qui ponctuent le film envoûtent par leur réalisme. Une belle réalisation qui met en lumière les tourments de ce génie charismatique mais aussi autodestructeur qui enchaina les excès jusqu’à sa mort tragique survenue alors que l’artiste était encore au sommet de sa gloire.

FACTORY GIRL

Véritable icône des sixties, Edie Sedgwick est surtout connue pour son inimitable sens du style et ses excès plutôt que pour ses talents d’actrice. Héritière fantasque devenue la « superstar » des films d’Andy Warhol, sa personnalité flamboyante a indéniablement marqué la production artistique underground de son temps.

Factory Girl par George Hickenlooper, 2006.

Mettant en scène la fulgurante ascension et la tragique chute de cette fragile It Girl aussi mystérieuse que fascinante, ce film offre une plongée dans l’univers décomplexé de la Factory. L’intrigue se développe autour de l’ambiguïté et de la complexité du mythique duo formé par Andy Wahrol et sa muse. Sienna Miller, qui tient le premier rôle, convainc et émeut grâce à une interprétation juste et touchante aux côtés de l’excellent Guy Pearce. Notons que l’humoriste Jimmy Fallon interprète ici Chuck Wein.

BASQUIAT

Réalisé par Julian Schnabel qui fut d’abord peintre néo-expressionniste avant d’être cinéaste et qui connut personnellement Jean-Michel Basquiat, ce film raconte la brève mais intense carrière du jeune artiste new-yorkais d’origine haïtienne qui commença par le graffiti avant de connaître le succès grâce à ses toiles et d’être exposé dans les plus grandes galeries. Disposant de nombreux atouts tels qu’une B.O impressionnante et un casting d’exception, dont font partie David Bowie, Courtney Love et Benicio del Toro pour ne citer qu’eux, ce film parvient à convaincre malgré une mise en scène quelque peu apathique. Un bel hommage qui permet d’en apprendre plus sur ce jeune artiste tourmenté disparu dans la fleur de l’âge.

Basquiat par Julian Schnabel, 1996.

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Collection en bois recyclé sur laredoute.ch

CINÉMA

BLACK MOVIE : SUR FOND D’'APOCALYPSE

© Black Movie

Nous sommes en 2020 après (la circoncision de) Jésus-Christ. Tous les évènements culturels ont été annulés pour cause de pandémie mondiale…Tous? Non! Car un Festival créé par d’irréductibles passionné.ées résiste à l’annulation. La vie n’a pourtant pas été facile pour ses cousins le Geneva International Film Festival (GIFF), la Nuit du Court métrage et Les Mercredis du cinéma…Néanmoins, il faudra tout de même patienter jusqu’en 2021, du 22 au 31 janvier, pour assister au Black Movie (BM). En ligne ou en « présentiel »? L’avenir nous le dira.

JEAN DUBUFFET COQ SPORTIF CROIX ROUGE Go Out! magazine

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CINÉMA

Lucky Strike (2020) de Kim Yong-Hoon

« Soleil vert sur ciel orange, au-dessus du Lignon » pourrait-on titrer l’affiche de cette édition. Tant le film de 1973, « Soleil Vert », rappelle étrangement la période à laquelle nous vivons. Concernant le pitch, sachez qu’il raconte notre Terre en 2022, dont l’Homme aurait épuisé les ressources naturelles. Seule une sorte de pastille verte et ronde nourrit le restant de l’Humanité. Le ciel orange, quant à lui, renvoie à la phrase d’un mystérieux poète marseillais: « Quand j'vois le ciel orange, j'repense à la fin du monde ». Un avant-goût de l’enfer, assurément.

Rassurant et optimiste.

Mais au milieu de ce marasme ambiant, il existe bel et bien des poches de joie de vivre. Les fêtes de fin d’année en sont une, la sortie de Cyberpunk 2077 (décidément), le 10 décembre, en est une autre. Et bien évidemment, le Black Movie. Festival unique en son genre, « petit » parmi les grands, qui continue années après années de proposer des œuvres récentes (2019-2020) issues du monde entier. Autant déchiffreur de réalités considérées comme secondaires et oubliées, que défricheur de talents.

bête de réduire le BM à des projections de cinéma coréen. Mais force est de constater que ce dernier a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années.

«FÉFÉ SUR LES CHAMPS, PAS LOUÉE»

C’est autour d’un sac rempli de billets que se croisent et s’entre-tuent des personnages dans le thriller Lucky Strike. Un moyen, pour le réalisateur Kim Yong-hoon, de critiquer une société coréenne marquée par la course au fric et le matérialisme. N’en déplaise aux détracteurs. trices de ce genre de film qui ne voient dans les polars violents et (un peu) sanglants qu’un divertissement de plus.

Comme toujours, il y en aura pour tous les goûts et de tous les styles. Fictions, documentaires ou films de femmes « à la caméra ». Malheureusement (ou peut-être l’inverse), étant donné que la sélection de la présentation d’un type de cinéma dépend en partie de celui qui l’écrit, il sera ici question de films sud-coréens. Bien entendu, le Mexique, le Kenya, la Russie, l’A rgentine, la Roumanie et d’autres pays ont droit au chapitre. De plus, il serait

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Gull (2020) de Kim Mi-jo

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CINÉMA

La Femme qui s'est enfuie (2020) de Hong SangSoo

«FATIGUÉE MAIS DEBOUT»

«J’AI JETÉ LA BAGUE À TCHIKITO»

Gull, qui signifie la mouette en français, s’attarde sur les questions de genre dans la société sud-coréenne et questionne, plus précisément, la place des femmes. Mais au lieu de traiter le sujet de manière convenue (égalité hommes/femmes), le film de la réalisatrice Kim Mi-jo se sert d’une statistique à la marge de la norme: celle du viol d’une femme d’âge mûre. Ainsi, à partir d’un crime peu répandu et presque invisible, Kim Mi-jo fait ressortir d’autant plus fortement l’incapacité de l’entourage de la victime, Obok, à gérer une situation perçue comme taboue. Incompréhension, responsabilité déplacée sur la victime, impossibilité de confronter l’auteur et obtenir le soutien de témoins: tout prend alors la tournure d’un parcours de la combattante. Et Obok de s’enfoncer petit à petit dans la dépression…La réalisatrice, également scénariste, eut l’idée d’écrire ce script alors qu’elle avait observé un homme suivre une dame âgée dans la rue. À ce moment, elle fût saisie par un sentiment de danger lorsque la femme lui rappela sa mère. L’incident la fît s’interroger sur les questions de genre en Corée du Sud. Pas étonnant, donc, que l’on retrouve ce film dans la section « Femme à la caméra ».

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Enfin, le dernier film retenu se concentre exclusivement sur quatre femmes. L’une d’entre elles, Gan-Hee, rend visite aux trois autres qu’elle n’a pas vu depuis longtemps. Elle-même profite de l’absence de son mari pour les rencontrer dans différents endroits de Séoul.

S’ensuit des discussions entre femmes, perturbées les trois fois par la maladresse des hommes. Manifeste féministe, le film de Hong Songsoo (vingt-quatre films en vingt-quatre ans) laisse l’espace et la parole aux femmes, tout en examinant la solidarité qui les uni, au gré d’expériences et de vécus différents.

Black Movie du 22 au 31 janvier www.blackmovie.ch

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LIVRES DU MOIS

DOM Ô E, UN NOUVEL ÉCRIN POUR LES TRÉSORS Par AURORE DE GRANIER

C’est une union qui se fait dans le luxe et l’élégance, un nouveau partenariat qui nous fait saliver de joie et nous invite déjà à nous vautrer dans la beauté et l’esthétisme.

La société Dôme Project Interiors spécialisée dans la décoration d’intérieur, le mobilier, mais aussi l’art sous ses mille et unes facettes, devient le distributeur officiel des ouvrages précieux de la célèbre maison d’édition américaine Assouline. Dans son showroom des Mies, situé aux portes de Genève, Dôme consacrera dès le 4 décembre 2020 un espace réservé aux publications de la maison d’édition, créant un univers dédié à la lecture, mais aussi à la grande part d’esthétisme qui réside dans le travail de cette maison d’édition d’exception. Depuis sa création au milieu des années 1990, Assouline fondé par Martine et Prosper Assouline, n’a cessé d’émerveiller ses lecteurs et les amoureux de beaux objets avec des ouvrages toujours plus luxueux et au contenu nous transportant dans des univers tout aussi merveilleux.

Reconnu de part le monde depuis sa création pour ses designs d’exception, mais aussi ses collaborations uniques avec des marques aussi prestigieuses que Cartier ou Dior, Assouline n’a jamais cessé de fasciner nos pupilles. Ce nouvel écrin où seront présentés les ouvrages de l’édition prend alors tout son sens. Un nouveau temple du livre où le design et l’esthétisme priment, où le livre n’est pas que lettres et photographies, mais objet d’art à part entière, qui se dévore sans modération.

Dôme Project Interiors 5 Chemin du Triangle, 1295 Mies www.dome.ch.

Collection des éditions Assouline à retrouver au showroom Dôme et sur www.assouline.com

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LIVRES DU MOIS

DIX BOUGIES DE PAPIER POUR BAIES D'’ERELLE Par AURORE DE GRANIER

Déjà dix années que la marque de bijoux artisanaux suisse fait partie de notre paysage et ne cesse de nous émerveiller par ses créations toujours plus étincelantes.

Pour fêter cette première décennie, Baies d’Erelle accompagne sa nouvelle collection anniversaire inspirée des textes du poète Rûmî d’un ouvrage qui se situe entre le livre d’art et l’essai biographique. Mêlant avec habileté les images des collections de la marque, mais aussi les inspirations de la créatrice, l’ouvrage se présente comme un livre d’art, une pièce rassemblant les collections passées, et revenant visuellement sur le parcours de la marque suisse. Mais au-delà des photographies, ce livre anniversaire est aussi rempli de textes qui nous racontent le parcours de vie de sa créatrice Erelle Bertolini, les difficultés qui se présentèrent à elle dans son ambitieuse entreprise, et l’évolution jusqu’à la célébration de cette première décennie. Pour aller plus loin, la créatrice nous invite également à entrer dans l’intimité de son processus de création, à comprendre ses inspirations, les influences qui la guident chaque jour dans la réalisation de ses bijoux. Cet ouvrage anniversaire se voit accompagné d’une collection toute aussi spéciale, inspirée des écrits du mythique poète persan Rûmî, proposant ainsi des bijoux qui nous parlent d’amour et de spiritualité, des cadeaux qui nous semblent bien mérités en cette étrange fin d’année. Joyeux anniversaire Baies d’Erelle.

© Pierre-Emmanuel Fehr, Atoma

DANS L’OEIL DU PHOTOGRAPHE

Si grâce à Go Out ! vous pouvez régulièrement vous délecter de la belle plume de notre rédacteur PierreEmanuel Fehr, ce talentueux créatif est également un as de la photographie qui nous ravie aujourd’hui avec ses images d’une Grèce jeune et intrigante. Primé à de nombreuses reprises pour ses images entre photographie narrative et reportage social, il parvient une nouvelle fois dans ce projet à capter l’essence même de chacun de ses sujets, nous entrainant dans une aventure où les mots se mêlent à l’image. Dans l’ouvrage Atoma, dérivé du terme « atomos » signifiant « indivisible », PierreEmmanuel Fehr capture une jeunesse grecque multiple, nous racontant l’histoire de cette jeune génération, croisée au gré des villes et des îles. Né d’une rencontre hasardeuse entre Pierre-Emmanuel Fehr et l’auteure Isabelle Guisan, cette épopée moderne rassemble deux créateurs aux talents indénombrables. Ces clichés pris au tournant d’une nouvelle décennie, capturent une Grèce intime, privée, qui intrigue et surprend tout en nous parlant d’avenir. Un ouvrage qui marie à la perfection photographies et textes et nous entraîne dans un voyage résolument contemporain, nous rappelant que la beauté des mots et des images est toujours présente.

Baies d’Erelle Erelle Bertolini, 19 Rue Marterey, CH-1005 Lausanne.

Atoma, Une jeunesse grecque

Pour découvrir et commander la nouvelle collection et le livre

textes d’Isabelle Guisan et photographies de Pierre-Emmanuel

anniversaire, rendez-vous sur www.baiesderelle.com et dans la

Fehr, Editions Georg Genève, parution fin novembre 2020.

boutique de la marque.

Disponible chez vos libraires.

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MODE

PROUESSES TECHNIQUES ISSEY MIYAKE X TADANORI YOKOO Par MINA SIDI ALI

Beaucoup de suisses avait eu la chance de découvrir le génial artiste-graphiste nippon Tadanori Yokoo à Yverdon-les-Bains dans l’exposition « Pop Art mon Amour » à la Maison d'ailleurs en 2016-2017. Fin d’année 2020, c’est une collaboration avec le prodigieux designer japonais Issey Miyake qui met à l’honneur son talent artistique pluriel. Ici, l’art en deux dimensions de Tadanori Yokoo prend forme en trois dimensions grâce à l'alchimie extraordinaire d’Issey Miyake. Magie.

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Figure incontournable de la scène artistique contemporaine nippone, on connait Tadanori Yokoo d’abord pour son travail d’illustrateur et de maître de l’art graphique japonais. Multicasquette, si vous vous demandez ce qu’il fait, demandez- vous plutôt ce qu'il ne fait pas.

Son art ce déploie à travers une grande variété de genres et de manières et fait de l’éclectisme son style pictural.

Ami de longue date du designer Issey Miyake, il a conçu les invitations aux défilés Issey Miyake Paris Collection deux fois par an, de 1977 à aujourd'hui, dans sa griffe graphique si caractéristique. Ainsi, Yokoo est loin d’être étranger au monde du créateur célèbre par son plissé.

Depuis plus de cinquante ans, Issey place le vêtement au carrefour des civilisations, le maniant comme une architecture en mouvement. Alliant traditions textiles nippones et technologies, il a révolutionné la mode en lui offrant un design unique et, au corps, la beauté d’une estampe. On comprend aisément une collaboration entre ces deux inouïes entités artistiques.

Marquant le point de départ de ce projet, les huit œuvres d'art originales de Tadanori Yokoo utilisées dans la série des blousons se dévoilent lumineuses, et audacieuses! La précision des couleurs obtenue est impressionnante et obtenue en utilisant des techniques de tissage complexes. La collection a été produite par Yoshiyuki Miyamae et son équipe dans une usine de tissage près du Mont Fuji. Dans cette plaque tournante du système informatique de technologie avancée A-POC (ou A Piece of Cloth) d'Issey Miyake, chaque blouson est découpé dans une seule pièce de tissu en polyester recyclé, les œuvres d'art tissées directement dans le textile en utilisant précisément sept fils de couleurs différentes dans chaque motif. Ces volumineuses vestes sur lesquelles figurent Tarzan, Jaws ou encore Marilyn Monroe sont fabriquées avec 70% de plastique polyester recyclé, ce qui fait partie de l'engagement de l'entreprise à développer la durabilité dans le design. Cette très belle collaboration explore une nouvelle vision du vêtement combinant la joie de contempler une œuvre d'art au plaisir de porter un vêtement. Un régal! https://www.isseymiyake.com/tadanoriyokoo/

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MODE

AU PAYS DU RÊVE ET DU MENSONGE Par AURORE DE GRANIER

Certainement l’une des publications les plus innovantes dans le monde de la mode, Vogue Italia se démarquait une nouvelle fois avec son numéro de rentrée paru en septembre dernier par ses 100 couvertures à la frontière entre oeuvre d’art et manifeste.

Depuis le début de cette année, le rédacteur en chef à la tête de la publication depuis 2017, Emanuele Farneti, n’a eu de cesse de surprendre les lecteurs du monde entier par ses couvertures fortes en réponse à l’actualité. Dans un contexte social chargé, où le problème racial et l’inégale représentation des diverses ethnies et apparences physiques sont de plus en plus largement dénoncées, la publication romaine s’impose en pionnière. 100 couvertures numérotées, cent visages, cent corps, cent personnalités, cent histoires. Vogue Italia a vu les choses en grand, et au-delà de ce coup marketing de génie, est parvenu à attirer notre attention sur un futur plus prometteur, plus inclusif, où la couleur de peau et la corpulence ne seraient plus scrutées. Alors coup marketing dans l’ère du temps ou premier pas vers un futur meilleur ?

OPTIMISME, MARKETING ET VRAIS VISAGES

Difficile de ne pas s’émerveiller devant une telle initiative créative. Au fil des années, et tout particulièrement depuis l’arrivée d’Emanuele Farneti à la tête de la publication, Vogue Italia fait figure de leader créatif aux idées originales dans un univers où la norme se fait reine. On se rappelle du numéro de juin publié pendant le confinement, où les couvertures s’étaient déjà faites nombreuses, parées de dessins réalisés par des enfants restés chez eux. Et encore plus difficile d’oublier la couverture du mois d’avril 2020, une page blanche alors que l’Italie était endeuillée par une épidémie qui semblait s’acharner sur ses terres. Des choix forts, osés, qui avaient réussi à marquer les esprits de la meilleure des manières. Pour son numéro de rentrée, Farneti frappait fort encore une fois. Alors que les manifestations Black Lives Matter éclataient dans le monde entier, et que les ethnies trop longtemps oubliées se révoltaient, enfin écoutées par les médias, il proposa un véritable catalogue de couvertures, où la femme dans son entièreté et sa diversité était représentée. Si la qualité esthétique des images a été largement critiquée, le choix des mannequins a lui été porté aux nus. 100 femmes, 100 histoires racontées, 100 visages, de toutes ethnies, de toutes corpulences, de toutes origines, venaient ainsi porter un message écrit en toutes lettres sur chacune des couverture « Hope ». L’espoir d’un autre futur pour

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Vogue Italia, Septembre 2020

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Kurumi Emond. © Takay

la mode, d’un monde qui deviendrait, enfin, plus inclusif.

Pour porter ce slogan, on retrouvait des figures déjà bien connues, et conventionnelles, à l’image de la mannequin Freja Beha Erichsen, ou d’Emily Ratajkowski, mais au-delà de ces visages et de ces corps si communs aux couvertures des magazines de mode, nous retrouvions l’activiste LGBTQ+ Indya Moore, ou encore la mannequin somalienne de confession musulmane Ugbad Abdi, combattant les stéréotypes dont les femmes de sa religion sont victimes. Autre visage, autre histoire, celle de Denali White Elk, une jeune aborigène de 18 ans qui lançait alors sa carrière de mannequin sur la couverture d’une des publications les plus connues au monde. Le buzz était là. Les réseaux sociaux s’enflammaient, les 100 couvertures faisaient le tour du monde. L’espoir aussi était là. Nous découvrions qu’enfin la mode semblait ouvrir les yeux sur l’actualité, enfin elle devenait inclusive, un futur meilleur était en perspective et nous ne le lâchions pas du regard alors que les minorités oppressées faisaient de plus en plus entendre leurs voix.

Mais plusieurs semaines plus tard, le doute survient.

Après tout, l’actualité combineé à l’espoir, n’est-ce pas seulement un coup marketing de génie dans le monde de la mode ?

qui déferlait sur la mode. On remet les compteurs à zéro, le passé est derrière nous, le futur est glorieux. Que de belles paroles, mais elles nous en font presque oublier la réalité. À la rentrée, alors que les enfants retrouvaient les bancs d’école, les mannequins rejoignaient les podiums. Les défilés étaient de retour, le calendrier de la mode tirait la langue à l’épidémie et nous invitait à nous enrouler dans un tissu de rêve et d’espoir aussi douillet qu’un manteau de fausse fourrure. Mais en ouvrant bien les yeux, Vogue Italia semblait déjà tombé aux oubliettes. Citer les trop nombreux créateurs qui faisaient défiler des mannequins squelettiques, et aussi blanches que neige en hiver, serait une jolie perte de temps. Un exemple suffira donc. C’était en octobre dernier, Vogue Italia avait rangé ses 100 couvertures à l’éclectisme parfait pour afficher en couverture le couple « idéal » formé par Justin et Hailey Bieber, et Chanel présentait sa nouvelle collection. Nous regardions alors défiler sur le podium des copies conformes aussi semblables que des poupées de porcelaine, l’édition de septembre aussi pâlotte qu’irréel dans les mains. Filiformes, à la peau blanche, le choix des directeurs de casting semblait aller à l’encontre du tapage médiatique largement justifié qui inondait nos réseaux sociaux. Les critiques ne tardèrent pas à surgir, ignorées, bien évidemment. La parenthèse du rêve s’était refermée, l’espoir loin dernière nous, le marketing riant à gorge déployée. Nous étions tombés dans le panneau tête la première, le mensonge avait fonctionné, et rêve et espoir avaient laissé place à une réalité encore gangrenée par une norme insensée. Bien joué Vogue Italia, on a tout gobé, mais au final ces cent visages victimes d’un coup de génie marketing, nous, nous ne les auront pas oublié, et en rêveurs invétérés, nous espérons vite les retrouver.

UNE COVER ENCORE LOIN DES PODIUMS

Le magazine italien a alors réussi à nous vendre du rêve, et au lieu de marcher, nous avons couru. Nous sommes tous tombés en émoi devant tant de diversité, de visages réels, de morphologies, de couleurs de peaux.

Un rêve éveillé décliné en 100 couvertures à collectionner presque comme des cartes Pokémon. Nous nous sommes tous laissés séduire par cette vague d’espoir

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COUP DE FOOD

ENTRÉE, PLAT ET OPÉRA Par MINA SIDI ALI

Le Grand Théâtre de Genève se dévoile sous de nouveaux cieux: ceux de la gastronomie. Inaugurée le 22 octobre dernier, ce lieu gourmand baptisé le Café de La Plage nous convie à un véritable voyage des sens. Aux commandes de ce nouveau rivage culinaire? Un chef qu’on ne présente plus: Benjamin Luzuy! On a trouvé ses assiettes généreuses, incisives et audacieuses, avec une carte volontairement courte et des goûts subtils et enlevés. LE nouveau rendez-vous pour amoureux de culture et de nourriture!

NOUVELLE ADRESSE GOURMANDE Quand le genevois Benjamin Luzuy ouvre quelque part, c’est gage de joie et gourmandise. Ainsi, quand on a découvert qu’il allait poser ses couteux et son talent dans le nouveau restaurant du Grand Théâtre de Genève, on est allé tester les yeux fermés. Ouvert du lundi au vendredi, le Café de La Plage oscille entre restaurant le midi avec plat du jour raffiné, de saison et de proximité, bar avec cocktails maison et vins locaux le soir. Il sied à merveille à la cuisine bistronomique de Benjamin Luzuy.

On y a ainsi retrouvé en octobre dernier, ce dernier plein d’allant qui comme d’ordinaire met en exergue avec science des produits de préférence locaux et de saison.

Il a embarqué dans cette nouvelle aventure de bouches ineffables, sa team de Gourmet Brothers et sa femme Cecilia qui gère avec dextérité les lieux: le Café de la Plage, la buvette, ainsi que la cantine du Grand Théâtre.

UNE JOLIE SCÉNOGRAPHIE Ce nouveau hot spot dévoile également un concept d’architecture et de design, avec un décor spécialement conçu et imaginé par le talentueux bureau YKRA, spécialisé dans l’architecture et la scénographie. Ce cocon d’élégance atypique se dévoile dans un format en arc de cercle avec une très belle hauteur de plafond. Les teintes, matières et motifs font harmonieusement écho au monde de l’opéra. On y flânerait bien toute la journée…

UNE CUISINE MODERNE AUX SAVEURS MULTIPLES Au menu? Des créations, des remises en question, des innovations, chaque assiette est pensée comme une nouveauté et présentée dans sa superbe. Ici, pas d’esbroufe dans l’assiette, des goûts justes et des associations qui bousculent les sens. On a craqué pour quasi toute la carte : du tendre vitello tonnato accosté de sa moutarde de fruits, aux inattendues perches de Loë façon tempura, sa sauce tartare maison et son risotto de fragola sarde (pâte typique de la région) aux herbes et agrumes en passant par la fondante volaille du « Nant d’Avril », nos papilles frétillent. On ne manquera pas de souligner sur la carte, la kyrielle de de cocktails légers en soirée et le dessert signature du chef — le François — mariant à merveille millefeuille et tarte au citron!

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Café de La Plage 5 Place de Neuve, Genève Tél. 022 322 54 00 Lu-ve 11h-21h www.gtg.ch www.gtg.ch/cafe

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VIN

DEUX VINS DIVINS Par MINA SIDI ALI

Bien que les repas de fin d’année se prévoient avec moins de convives que d’ordinaire autour de la table, il n’y a nulle raison de négliger le choix du vin… Bien au contraire ! Pour vous aider dans la sélection de ces divins breuvages pour ces fêtes, on a choisi deux pépites dégotées chez Manor Food et avec lesquelles s’enivrer : Les Launes Blanc 2019 et Kung Fu Girl 2019. Leur fraicheur, leurs arômes, leur élégance, leur longueur et leur velouté nous ont enchantés ! En quelques mots: deux bijoux à boire. Santé!

1. Le Crozes-Hermitage est le plus grand vignoble de la Vallée du Rhône Septentrionale. Bien plus confidentiel, avec moins de 8% de la production, le Crozes Hermitage blanc mérite qu'on s'y attarde. Ici, on découvre nous offre Les Launes Blanc 2019, un vin frais, élégant et multi-sensoriel élaboré par l'historique Maison Delas et issu des cépages Marsanne (80%) et Roussanne (20%).

Au palais, ce vin blanc à la robe dorée, brillante est très expressif et ses notes florales et fruitées (mangue et de litchi), rehaussées par la fraicheur des agrumes se fondent pour apporter un agréable volume et une souplesse au palais. Un vin blanc facile d’accès à tester avec un tajine de poulet au citron ou un poisson en sauce légère.

2. C’est lorsqu’il a vu le film culte Kung Fu Girl de Kenny Gage et Devon Downs que le vigneron et rock star de son état Charles Smith en a fait tomber son verre de vin. Il a dès lors baptisé le dernier de ses vins, un Riesling Single Vineyard: Kung Fu Girl. On est directement happé par son étiquette originale et très graphique, créée par Rikke Korff, designer en chef de Levi’s. Quant au breuvage, il se présente dans une robe limpide jaune brillante aux reflets vert pâle et son bouquet offre une large palette aromatique typique du riesling. On distingue des arômes frais, fins et fruités de pêche, abricot ou fruit de la passion soutenus par des notes minérales et épicées ainsi qu'une belle limpidité typique du cépage. En bouche, Kung Fu Girl se dévoile raffiné et présente un bel équilibre entre acidité, fruité et minéralité. Quant à la finale de belle longueur, on y retrouve tous les composants précédemment évoqués pour un adieu des plus impressionnants! Fortement recommandé avec du poisson et des fruits de mer.

Les Launes Blanc 2019, Crozes-Hermitage AOC, 21.90 CHF

Kung Fu Girl 2019, Riesling, Charles Smith, USA, 14.95 CHF

En quête de nouveaux cépages blancs, on a découvert deux très belles enseignes internationales aux reflets dorés: Les Launes Blanc 2019, Crozes-Hermitage AOC et Kung Fu Girl 2019, Riesling, Charles Smith.

Disponibles dans les boutiques Manor ou en ligne sur www.manor.ch

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COUP DE FOOD

DIM SUM AU SUMMUM Par MINA SIDI ALI

Cet hiver, on s’est découvert une nouvelle lubie culinaire pour des petites bouchées vapeur qui font un malheur: les dim sum de Madame Sum. Tout droit débarqué de Zurich, ce nouveau concept est né de l’idée de génie de trois amis issus de l’Ecole hôtelière de Lausanne, Arnaud Verschueren, Tobia Tagliacozzo et Yves Jäger. Cantonné à ces spécialités cantonaises, leur service de livraison renverse la vapeur avec des versions revisitées à l’occidental. On ne rêvait que de ça: une énième aventure de bouche ineffable où jeu des textures et esthétique graphique flirtent fougueusement avec des saveurs suaves. Allurés feng-shui et plus délectables que les lèvres de l’actrice Lin Yun, ils nous ont transportés à mille lieux de nos habitudes culinaires, dans l’Empire d’estomacs heureux.

Dim sum ? Deux syllabes qui signifient littéralement « toucher au coeur » pour évoquer ces fameuses petites bouchées vapeur habituellement cocoonées dans leur panier en bambou. A Genève, à défaut de pouvoir les confectionner soi-même, on a toujours eu du mal à en dégoter à l’emporter ou livrer. Quand on a découvert que Madame Sum débarquait dans la cité calvine, on a commandé en ligne sans hésiter! Fabriqués dans un atelier zurichois par trois amis issus de l’Ecole hôtelière de Lausanne, Tobia Tagliacozzo, Yves Jäger et Arnaud Verschueren, ils sont livrés congelés. Il suffit de les chauffer environ sept minutes à la vapeur, dans un four adapté ou une casserole à l’aide d’une passoire ou d’un panier en bambou en vente sur le site éponyme.

ENTRE LES BAGUETTES Madame Sum décline les fameuses ravioles rondes, véritables emblèmes culinaires cantonais avec des teintes chatoyantes en versions à la fois traditionnelles et originales. Ainsi, on a craqué pour la variante chou-fleur rôti Tahini, une autre au loup de mer sauce beurre-citron, ou encore un brie truffé! Autre gourmandise du désir, des buns, petits pains briochés moelleux aux pommes caramélisées à déguster chaud! On accompagne ses petits bijoux aux proportions parfaites avec de la crème fouettée ou une boule de glace vanille. Le tout vous roulent en bouche comme une première langue vous laissant les lèvres ravies. Mention spéciale à la ligne graphique et au packaging ultra esthétique!

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https://madamesum.com

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COUP DE FOOD

PETROSSIAN: COUP DE FOUDRE MARIN Par MINA SIDI ALI

Nés il y a près trois cent millions d’années, les esturgeons ne se sont jamais transformés.

De vrais fossiles vivants! Pouvant atteindre jusqu’à 5 mètres de longueur, peser jusqu’à 1 tonne et vivre cent ans, ces énormes poissons étaient adorés par les Romains friands de leur chair délicate. Depuis le XIXe siècle, on craque avant tout pour leurs œufs, séchés, salés. Et depuis octobre dernier, on a la chance de pouvoir les commander en ligne chez une des enseignes françaises star en caviar: Petrossian. Le leader mondial du béluga impérial célèbre ses 100 ans et lance son e-shop en Suisse.

On a testé ces oeufs précieux que la grande Catherine de Russie arrosait de bières anglaises. Morceaux choisis.

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L’OR NOIR S'INVITE DANS LES ASSIETTES SUISSES Pour fêter son centenaire, Petrossian, l’enseigne française spécialisée dans les produits nobles dont le caviar, a lancé en octobre 2020 sa première boutique en ligne dédiée au marché helvétique. De Paris à New York, la marque familiale fait rayonner depuis 100 ans le savoir-faire à la française. C’est à Port-Valais, que cette dernière a décidé d’y installer son dépôt afin de permettre une livraison à domicile d’année une large gamme de ses produits dans toute la Suisse sous 24h.

Parfait pour les fêtes de fin d’année et pour tout instant épicurien! Des collaborations avec les chefs et écoles sont déjà en place à l’image de Franck Pelux, de La Table du Lausanne Palace et Kévin Vaubourg, du Beau-Rivage Palace à Lausanne, qui travaillent déjà les produits de la marque. L'entreprise dont le nom est synonyme de l'un des aliments les plus décadents du monde collabore également avec l’école hôtelière Glion Institute of Higher Education dans le cadre d’une Master Class caviar. Un site de production verra prochainement le jour.

SA MAJESTÉ L’ESTURGEON Pour les fêtes de fin d’année on a testé ces billes pour une sensation aussi agréable à l’oeil qu’au palais.

En bouche, lorsque la délicate enveloppe se perce, les papilles se nappent d’un délicieux caviar au mélange distinctif de salé et de noisette, crémeux et même fruité.

Son goût est très semblable à celui des huîtres. Alors afin de révéler ses notes iodées, on le savoure seul, dans son plus simple appareil ou ou dressé sur une petite coupe de pâte feuilletée, puis garni de crème fraîche, de blancs d'œufs finement hachés et d'oignon rouge haché!

C’EST REPARTI POUR 100 ANS! La marque au galion, c’est 10 % du caviar mondial avec 43 millions d’euros de chiffre d’affaires et 100 points de vente. Mais c’est avant tout 100 ans de savoir-faire.

Et ce qui distingue Petrossian, c’est que l’entreprise ne fait pas, comme on pourrait le penser, partie d'un énorme conglomérat de luxe européen. Au contraire, pendant près de 100 ans, elle est restée essentiellement familiale. Ici, on veille au grain de père en fils. Les frères Mouchegh et Melkoum Petrossion ont fui le génocide arménien pour recommencer une nouvelle vie en France, en 1920. Loin de la mer Caspienne riche en esturgeons, le caviar n'était pas exactement un plat du quotidien, il était principalement consommé par les élites mais en France, déjà capitale gastronomique du monde, il était quasi inconnu. Il a fallu au duo Petrossian quelques années pour démocratiser ce mets le plus fin et exquis.

Quand le Ritz l’inscrit à sa carte, Paris s’emballe daredare pour l’or noir. Depuis, la dynastie du caviar a traversé, contre vents et marées, les aléas du siècle en travaillant ses savoir-faire ancestraux de façon « haute couture » pour s’imposer comme une référence mondiale en matière de produits de la mer. Le fils de Mouchegh, Armen a surmonté avec dextérité les conséquences commerciales de l’explosion du bloc soviétique au début des années 1990. Visionnaire, en 2008, il anticipe l’interdiction de la pêche de l’esturgeon sauvage de la Caspienne, et développe le premier, le caviar d’élevage.

Il n’hésite pas à bousculer l’or noir, le déclinant en cubes, en perles, en crème. Un vrai régal!

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Caviar Petrossian www.petrossian.fr/ch_fr/

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WISHLIST 2020 Pour les fêtes de fin d’année, on a dégoté plusieurs pépites de bonne griffe et de bonne facture à glisser dans les chaussettes des vos proches branchés et connectés.

Succès garanti!

VASE ANISSA KERMICHE La créatrice de bijoux à l'esprit espiègle, Anissa Kermiche a compris comment rendre hommage aux corps des femmes d’une manière originale. Ses vases en céramique en sont la preuve. Aguicheur, on s’est laissé séduire par la version fesses de déesse! dès 75 CHF https://anissakermiche.com

BOUGIES LIT BY LUCY On a fondu devant les bougies sexy LIT BY LUCY. Né durant le 1er confinement, le projet a vu le jour de l’expérience personnelle et de son parcours à travers le maquillage et célébrant les femmes des quatre coins du monde, la collection Nude © a ensuite été lancée spécifiquement pour soutenir les organisations qui se concentrent sur la lutte contre l'injustice raciale.

Dès 17 CHF www.litbylucy.com

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WISHLIST

PARFUM ROUGE FRAGRANCE COMME DES GARÇONS On connaissait les fragrances siglées COMME des GARÇONS pour leurs singularités. Malgré leurs notes complexes, elles connaissent toujours des succès instantanés. Le dernier parfum de la marque, «ROUGE», ne fait pas exception.

En vente exclusive chez Marionnaud, 180 CHF www.marionnaud.ch

BAGUE HUM Les japonais nous subjuguent comme d’ordinaire avec cette ligne de bijou dont on déroberait volontiers toute la collection! Fruit du génie de Tomohiro Sadakiyo - un artisan spécialisé dans la fabrication de bijoux main selon des techniques traditionnelles - et Yuka Inuma, créatrice de bijou, cette enseigne est une véritable pépite dégotée durant nos nombreuses pérégrinations nippones. Cadeau! www.hum-est.com

BOULE DE NOËL EN VERRE SPECIAL, CHRISTPHER KANE Christopher Kane dévie les traditionnelles décorations de Noël dans son style provocateur signature avec ces boules de Noël rouge inspirée du livre de 1972 Les joies du sexe. Réalisée en verre délicat et ornée d'un imprimé Special, More Joy ou Sex, elles détonneront sur votre sapin de Noël!

25 CHF www.christopherkane.com

JUPE CRAYON ET VESTE EN CUIR ALEXANDER MCQUEEN Quelle tenue porter pour ces fêtes de fin d’année? Même si l’auditoire risque d’être restreint, on ne lésine par sur notre look! Chez Go Out! On a mis la patte sur cette jupe crayon et cette veste en cuir bicolore en agneau pour épater notre sapin de Noël pas prêt de nous faire de l’ombre cette fin d’année quelque peu sombre! www.alexandermcqueen.com

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AEKLYS DE PHILIPPE STARCK Certes, le paiement sans contact existe depuis un certain temps mais Philippe Starck est allé encore plus loin dans le concept, en créant AEKLYS, un anneau qui stocke toutes les cartes dans un seul appareil que vous pouvez porter! Et comme le souligne si bien le designer francais: « Nous avons besoin de moins de matériel, moins de produits et plus d'intelligence, plus de puissance.» environ 279 CHF https://icaretechnologies.com

SAC MINIATURE EN COTTE DE MAILLES PAR KARA Comment transporter son désinfectant pour les mains avec style?

La marque new.yorkaise Kara a relevé le défi haut la main avec une pochette en cotte de mailles ornée de cristaux. On adore!

159 CHF A dérober sur www.ln-cc.com

WOODEN DOLL CAT LARGE ALEXANDRE GIRARD (1952) VITRA À l'origine, Alexander Girard créa les Wooden Dolls (1952), un assortiment fantaisiste de poupées à la fois joyeuses et tristes, pour sa propre maison. Heureusement, il a décidé de partager les ondes positives de ces éléments de décoration au charme félin.

239 CHF Vitra Store Geneva, 12-14 Rue Etienne-Dumont, 1204 Genève www.vitra.com

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CALENDRIER DE L'AVANT

CALENDRIER DE L'AVANT Avec une année 2020 digne d’un film Hollywoodien entre un 2012 de Roland Emmerich (pléthore de catastrophes naturelles prédites par les Mayas) et Contagion de Steven Soderbergh (pour le côté pandémique ultra crédible), on se croirait vraiment dans une dystopie à la 1984 d’Orwell! Pour défier cette époque épique, on a décidé de créer un calendrier qui va de l’Avant (et non de l’Avent) pour vous remercier de votre fidélité et vous motiver à passer le cap de cette insensée chevauchée vers 2021.

Chaque jour jusqu’au 31 décembre, une fenêtre (à l’effigie de notre cover du mois) apparaitra sur notre instagram. Pour dérober le lot offert par nos précieux partenaires qu’on remercie à l’infini, il vous suffira de répondre à une mini question dont vous trouverez la réponse sur notre site! A vos marques, prêt, raflez!

Merci à l’infini à nos précieux partenaires: La Redoute, Jean-Paul Gauthier, BePop corn, Atelier Swarovski, swarovski, Logitech, Zalando, Shiseido, Hilton Geneva Hotel & Conference Centre,Zadig & Voltaire, Issey Miyake, Serge Lutens, Hugo, Curaprox, Flowerpawer, Nuxe, Babyliss, Formage Wyssmuller, Ultimate boom, Manor (Grand Marnier), Panorama Knife, Columbia, Eastpak, Neutrogena, HJD distribution, North Communication, Prfact, Pr&Co, Contcept Communication, Flowcube Communications, Kiosk Agency

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MAKE THE COSMETICS NATURAL AGAIN Par AMBRE OGGIER

Sephora propose depuis 2014 une vaste gamme de soins pour le visage, le corps et les cheveux. Soucieux de respecter l’environnement et de répondre au désir des consommateurs d’utiliser des produits naturels, la gamme de soin fait peau neuve en proposant de nouveaux produits moins chimiques et plus écoresponsables.

Promettant plus de 90% d’ingrédients d’origine naturelle, une composition végan et moins d’emballages, les soins de la gamme Colorful Skincare développés par Sephora gardent leur identité et leur efficacité tout en prenant soin de l’environnement. Une belle initiative qui fait du bien à votre peau mais aussi à la planète.

LES MASQUES Les traditionnels masques en tissu laissent place à des masques en fibres d’origine végétale. Étonnamment efficaces en seulement 5 minutes d’application, ces nouveaux masques sont fabriqués à partir de fibres d’eucalyptus, de banane, de noix de coco ou de bio-cellulose. Alliés à des ingrédients riches en vitamines, acides gras ou minéraux, ils laissent la peau naturellement plus belle et plus saine. À noter que la marque promet de privilégier au mieux l’agriculture biologique et de ne pas utiliser certains solvants polluants.

Face Masks & Eye Masks, 4.90 CHF © Sephora

LES NETTOYANTS Pour se laver délicatement le visage et enlever tous les résidus de pollution qui viennent se glisser dans les pores de notre peau, la gamme propose des lingettes démaquillantes, elles aussi faites en fibres naturelles. En plus de nettoyer la peau, les végétaux mis à contribution ont chacun leur bienfait. Ainsi, pour une peau hydratée, on privilégie les lingettes au chanvre ; pour un maximum d’éclat, c’est vers le pamplemousse qu’il faut se tourner et pour une peau purifiée, on choisit celles au charbon. Également disponibles, les trois nettoyants solides permettent d’utiliser le même produit pour se laver le visage et le corps, pratique pour partir en voyage.

dans de jolis tubes (fabriqués sans aluminium) au design pop et acidulé.

Lip Balm & Lip Scrub, 6.90 CHF

LES SÉRUMS VISAGES Pour compléter votre routine beauté, Sephora a mis au point quatre sérums différents composés de pas moins de 96% d’ingrédients naturels. Les sérums au lychee, pamplemousse et gingembre sont à employer comme soin de jour alors que celui au chanvre est à appliquer le soir pour une peau renouvelée au petit matin. On apprécie leur texture juteuse et le fait que les flacons sont tous fabriqués à partir de plastique recyclé hormis les éléments de bouchage et de décors.

Cleansing Wipes, 7.90 CHF & Solid Cleanser, 6.90 CHF

LES HYDRATANTS À LÈVRES Pour jouir de belles lèvres en tout temps, Sephora propose plusieurs baumes à lèvres nourrissants et un baume exfoliant au fruit du dragon pour celles qui souhaitent un gommage tout en douceur. Facile à appliquer et à emporter partout avec soi, les baumes se présentent Go Out! magazine

Face Serum, 13.90 CHF COLORFUL SKINCARE par SEPHORA En vente chez Manor www.sephora.fr

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HOW IT STARTED

Claudio Colucci - 1996 - Tokyo

HOW IT IS GOING

200+ CLIENTS

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PAYS

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ANNÉES PROJETS

BEAUTÉ

CLÉMENCE VIVIEN, DU GREEN À PETIT PRIX Par ROCAYA RAMADHAN

Chasser le naturel, et il revient au galop ! Avec les produits de beauté que nous offre la marque végane Clémence & Vivien on sera ravie de ce retour. Cela fait déjà plusieurs années que les produits naturels et green sont sur les étagères des cosmétiques et ce n’est pas pour nous déplaire. Adaptés aux peaux fragiles, on évite les ingrédients nocifs et en bonus on fait un pas pour l’environnement. Un procédé que veut nous faire adopter la marque et cela à moindre coût. Le bio peut effrayer avec ses prix souvent élevés et pourtant la marque nous propose un panel de produits très abordable à la plus grande joie de notre peau.

LE FLEURI Composé d’huiles essentielles de géranium de rosat et de palmarosa, ce déodorant solide aux odeurs florales, nous laisse les aisselles soyeuses et non-grasses. Petit point original, c’est par une application au doigt que ce baume se prélève. Il ne contient pas de sels d’aluminium, ni de pierre d’alun et nous protège pourtant des bactéries et mauvaises odeurs. Contenu dans son petit pot, Le Fleuri nous a conquis avec son parfum délicat, et si l’odeur de printemps ne vous plaît pas il y a toujours L’Herbacé à la menthe poivrée et sauge, Le Sucré au Ylang Ylang et cèdre ou Le Poudré à la fleur d’oranger et lavande.

Déodorant naturel Le Fleuri, 50 gr, 10.90 CHF © Clémence & Vivien, Le Baume Onctueux

LE BAUME ONCTUEUX Ce baume à multiusage est un vrai bonheur pour notre corps, mais aussi notre visage, nos lèvres et même nos cheveux. Sa texture constituée de cinq huiles aux propriétés hydratantes et régénérantes, notamment grâce aux huiles d’avocat et d’abricot, nous offre une sensation de confort toute la journée.

Ce baume est disponible en trois senteurs dont le lait d’amande qui reste notre favori. Il convient aux bébés et femmes enceintes. Voilà, il ne vous reste plus que ce produit pour compléter votre salle de bain écolo !

HUILE DÉMAQUILLANTE TOUTE DOUCE Une autre découverte avec cette huile démaquillante à la composition minimaliste. Simple et efficace, elle s’utilise sans coton pour une empreinte écologique réduite.

Au contact de l’eau cette huile se transforme en lait, elle se masse délicatement sur le visage et se rince ensuite à l’eau pour un rendu doux sans effet gras. Les huiles végétales qui composent le produit permettent d’enlever tous pigments cosmétiques, même ceux waterproof.

Baume multiusages Lait d’Amande, 150 ml, 13.50 CHF

Huile démaquillante rinçable toute douce, 100 ml, 13.90 CHF CLÉMENCE & VIVIEN En vente à la pharmacie Bédat, 7 Boulevard James Fazy, 1201 Genève https://www.clemenceetvivien.com

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BEAUTÉ

CHAGA, CHAMPIGNON ROI Par MINA SIDI ALI

Fondée par John Kiehl à New York en 1851, l’enseigne éponyme est aujourd'hui l'une des plus reconnues au monde pour ce qui est des soins de la peau. Si la crème contour des yeux à l’avocat est l’un de ses best-seller, 18 crèmes Ultra-Facial se vendent toutes les 1 minute ! Aujourd’hui, la griffe américaine se distingue par les nouveaux ingrédients composant ses soins dont sa fameuse crème super Multi-Corrective, dans laquelle on trouve des champignons et notamment le chaga! Close-up sur le dernier lancement de Kiehl’s.

CHAMPIGNONS CANONS En 2020, il n’y a pas eu que de mauvais moments.

Et dans les plus positives, l’initiative de l’enseigne Kiehl’s qui a changé la formulation de sa célèbre crème super Multi-Corrective. Trois nouveaux ingrédients ont été ajoutés à la formule dont le champignon Chaga! Oui, vous avez bien lu - les champignons sont officiellement la grande nouveauté dans l'industrie des soins de la peau! Pourtant ils sont utilisés depuis des siècles dans les pratiques de médecine traditionnelle en Russie, en Europe de l’Est, en Corée et en Chine.

La plupart d’entre eux sont riches en antioxydants et en vitamines, ce qui les rend parfaits pour faire face aux dommages de l’épiderme. En outre, certains types de champignons aident également à résoudre des problèmes tels que la pigmentation, la sécheresse et l'irritation. Et ce Khiel’s, l’a saisi.

© Kiehl's

COMBO GAGNANT L’enseigne beauté new-yorkaise nous démontre une fois de plus sa capacité à améliorer ses produits de manière intelligente en prenant en compte les préoccupations actuelles du monde des soins de la peau et en développant des ingrédients qui les combattent efficacement. Ses ingrédients sont la plupart naturels et issus de la pharmacopée traditionnelle et homéopathique, associés à d'autres plus modernes, issues des dernières innovations technologiques. Elle intègre désormais le champignon chaga dans ses formulation!

une hyper-pigmentation et une formation accrue de rides - les antioxydants deviennent de plus en plus un élément essentiel des soins de la peau. Légère et à absorption rapide, la crème super Multi-Corrective de chez Kiehl’s adopte une approche multi-ciblée pour traiter les signes les plus visibles du vieillissement sur le visage et le cou. Alimenté par la vitamine A PhytoMimetic (un extrait végétal ayant un effet similaire à la vitamine A), le champignon Chaga et l'acide hyaluronique, ces trois ingrédients agissent ensemble pour devenir une solution anti-âge suralimentée pour les rides, le ton et la texture.

Sa texture légère et non grasse a été spécialement conçue pour convenir à tous les types de peaux, même les plus sensibles. Une vraie pépite beauté!

CHAGA, LE CHAMPIGNON AUX SUPER POUVOIRS Mais pourquoi le champignon en particulier est-il si génial? Il a tout simplement un niveau élevé de polyphénols, qui sont des antioxydants ultra puissants. Avec un environnement stressant, tel que le rayonnement UV qui génère des espèces réactives d'oxygène et d'azote dans les cellules de la peau, entraînant des troubles cutanés, un vieillissement, Go Out! magazine

Kiehl's Manor Genève 6 Rue de Cornavin, 1201 Genève Kiehl's Globus Genève 48 Rue du Rhône, 1204 Genève www.kiehls.ch

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Le Popcorn gourmet suisse local, naturel & savoureux Disponible sur bepopcorn.ch

OBJET DU MOIS

AUR’'A, EAU HAUT DE GAMME Par MINA SIDI ALI

L’eau, une boisson qui a du goût. Depuis quelques années, elle est même dotée d’un concours international! Gazeuse ou plate, légère ou de caractère, vitale et délicieuse, on ne la boit plus, on la déguste. Depuis quelques semaines, on a découvert une nouvelle eau haut de gamme : Aur’a. Parées de nombreuses vertus, elle nous a mis l’eau à la bouche.

© Aur'a

Tout droit sortie d’une source naturelle, sise en pleine forêt naturelle des Carpates, en Roumanie, Aur’a se dévoile comme la seule eau au monde qui contient naturellement de l’or et de l’argent colloïdal, ainsi que d’autres éléments naturels ayant des bienfaits tous aussi bons pour la santé que pour le corps. Filtrée par les roches, ce précieux liquide ne contient aucune bactérie, métaux lourds ou nitrates. Eau alcaline naturelle avec un PH de 8,25, elle se révèle excellente pour la santé, puisqu’elle détient un pouvoir détoxifiant et qu’elle est source d’énergie. En effet, pour les experts, un corps plus alcalin est un corps en meilleure santé (aucune maladie ne peut survivre dans un milieu alcalin).

plate et gazeuse en bouteilles de 75 ml, elle est mise en bouteille en verre de la meilleure qualité, à 40 mètres de la source, dans une usine entièrement automatisée et relève le challenge de maintenir l’ensemble de ses propriétés inchangées qui en font un excellent allié du corps. Veloutée, subtile, hydratante et nourrissante, elle est un compagnon de choix pour marier les bons vins et les repas de fête. On comprend pourquoi cet excellent allié pour améliorer les fonctions vitales du corps vient d’être récompensée, pour la cinquième année consécutive, par le Crystal Taste Award. Un prix décerné par les meilleurs chefs et sommeliers étoilés Michelin, confirmant le caractère exceptionnel de cette eau naturelle, jaillissant du Massif l’Affluent d’Or, une montagne sacrée, dont les pouvoirs se transmettent au travers de contes et de légendes depuis de longues générations. Santé!

Aur’a a débarqué sur le marché Suisse suite à l’élan d’une médecin de famille établie à Morges et d’une consultante en affaires vivant à Genève, toutes deux originaires de Roumanie. Proposée en version

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www.aurasuisse.ch

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DU COACHING SPORTIF EN EXCLUSIVITÉ À l’Usine Sports Club, l’espace privatif faisait déjà partie des standards !

L’Usine Sports Club a essuyé comme tous les autres acteurs du sport, une seconde fermeture début novembre. Mais l’équipe, fort du soutien de ses membres et de la qualité de son protocole de protection, propose du coaching sportif ultra personnalisé et confirme sa position d’acteur principal de la santé !

Pour l’Usine, donner de l’espace à ses membres était déjà de rigueur. Le concept du numerus clausus assurait de facto un nombre maximum de personnes s’entraînant simultanément au club. Depuis sa création, l’Usine limite son nombre de membres afin de leur permettre de profiter confortablement des machines haut-de-gamme et des différents espaces à leur convenance, une distanciation naturelle qui fait écho aux mesures actuelles. L’hygiène a également toujours eu une place primordiale.

Bien conscients que les membres n’ont pas pu venir s’entraîner de nouveau sur cette fin d’année, il fallait être plus fort qu’au printemps dernier : c’est chose faite !

Grâce au protocole sanitaire mis en place et validé par les services cantonaux de Genève quelques jours après sa fermeture, L’Usine a reçu l’autorisation de poursuivre le coaching dans un cadre extrêmement privé et sécurisé ! Chaque client a donc la possibilité de continuer à s’entraîner de manière exclusive.

Le sport et bien plus encore...

Les coachs et l’équipe en réception jouent la carte de la distraction sur les réseaux !

Pour innover encore et toujours et faire la différence, L’Usine prime non pas sur un planning de cours en live, mais sur du contenu amusant à la découverte d’une équipe et d’une ambiance familiale et conviviale.

Enfin, reste tout de même la possibilité de s’entraîner à la maison grâce à leur chaîne YouTube ou en extérieur avec des cours OUTDOOR ! Les membres peuvent également choisir de reporter leur abonnement ou de convertir ce dernier en séances de coaching.

Pionner en son temps, L’Usine s’impose une nouvelle fois comme leader sur le marché.

L’USINE SPORTS CLUB Rue Bovy-Lysberg 3-5, 1204 Genève - 022 319 60 30 - www.usinesportsclub.ch

DESTINATION

CONNAISSANCES À DISTANCE Par AURORE DE GRANIER

Alors que la situation sanitaire stagne et que les événements culturels continuent d’être menacés, de plus en plus d’organisateurs se tournent vers les événements virtuels de façon à faire vivre la culture et la connaissance, peu importe où nous nous trouvons. Le Verbier Art Summit a su s’adapter pour ce début d’année chaotique et nous propose de découvrir son programme malgré l’impossibilité de maintenir un événement physique.

Axé sur l’art, l’innovation, mais aussi l’écologie, le Verbier Art Summit s’invite comme une bouffée d’air frais au chaud devant nos écrans.

Ce sont cinq bougies qui se soufflent à distance cette année pour le Verbier Art Summit. Un anniversaire au goût doux amer, qui ne nous entraînera pas dans les beaux paysages de Verbier pour en découvrir les méandres, mais qui malgré tout tient ses promesses et répond présent à travers une programmation numérique accessible à tous. Au programme de cette année unique en son genre, cinq nouveaux débats, qui se tiendront de part le monde, et se concentreront sur la thématique d’Avide de Ressources entamée au début de cette année, « Notre paysage cultivé et son impact écologique ». Pour assister à ces discussions, il vous suffira de vous connecter en ligne, et en quelques clics vous serez transporté à l’autre bout de la planète, les oreilles grandes ouvertes.

Les débats se tiendront en anglais, langue universelle par excellence, mais pas de panique pour tous ceux d’entre nous qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare, ils seront tous traduits dans celle de Molière. Au-delà de ces cinq débats, des anciennes, mais aussi de nouvelles conférences viendront agrémenter ce summit 2.0. Au programme, Olafur Eliasson, Joan Jonas, ou encore Claudia Comte, qui nous entraîneront dans les éditions passées pour évoquer les thématiques traitées alors, mais encore très profondément ancrées dans notre présent. Pour ce summit 2021, la parole sera cependant donnée en majorité à la nouvelle génération, faite de jeunes acteurs du changement, déterminés à faire évoluer les choses vers une nouvelle voie. Au cœur de cette édition 2021, nous retrouverons Jessica Morgan, partenaire du summit 2020, qui nous interrogera sur l’impact de notre culture sur l’environnement, mettant en miroir les comportements des cultures indigènes, mais remettant également en question nos espaces de vie, et

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© Verbier Art Summit

encore bien plus, nos valeurs. Si le Verbier Art Summit ne pourra pas se tenir en chair et en os, il en reste pour autant un espace de réflexion sur notre présent et notre avenir, parvenant, malgré la distance de ses intervenants, à nous interroger, et nous l’espérons, à nous faire changer, pour le meilleur.

Verbier Art Summit

Avide de Ressources du 29 au 30 janvier 2021.

Informations et programme disponibles sur www.verbierartsummit.org

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NOUVELLES TECHNOLOGIES

Formations en graphisme et design

IMAGINER CRÉER Certificat de graphisme • Calligraphie et typographie • Logo et identité visuelle • Composition graphique • Mise en page et maquettage • Infographie

Certificat de design horloger

Conception et création d’une montre pour une marque

Nouveau : Certificat de publication numérique (PAO)

Maîtrise des techniques d’impression, d’édition et de publication numériques Renseignements : www.ifage.ch/graphisme

ifage - Fondation pour la formation des adultes Renseignements et inscriptions : creationvisuelle@ifage.ch www.ifage.ch | T. +41 (0)22 807 30 82

RDV PRIS

Christo, Wrapped Armchair. 1964-65 38 x 31 1/4 x 32" (96.5 x 79.3 x 81.2 cm), Armchair, fabric, polyethylene, rope and cord Van Abbemuseum, Eindhoven, The Netherlands, Photo: Peter Cox © 1965 Christo

LIVE EXPOSITIONS AILLEURS EN FAMILLE

DANSE

CLASSIQUE

CINÉMA

THÉÂTRE

EXPOS ET CONFÉRENCES

DU 31 OCTOBRE AU 19 DÉCEMBRE PABLO ATCHUGARRY LIEN ENTRE DEUX MONDES Xippas Genève, 6 Rue des Sablons, 1205 Genève www.xippas.com

C’est une rencontre toute en formes et en poésie; entre passé et présent. Sous les mains de l’artiste uruguayen Pablo Atchugarry qui expose pour la première fois ses oeuvres à la galerie Xippas Genève, la sculpture classique se modernise, ses formes, ses drapées, ses archétypes, se muent en des statues abstraites, dont l’élégance et l’harmonie sont incontestablement les maitres mots. À une époque où la quête de nouveaux matériaux est incessante, que le plastique et les résines occupent une place encore importante dans le monde de l’art, Pablo Atchugarry se tourne vers des médiums anciens, nobles, et complexes, à l’image du bronze et du marbre auxquels il donne vie avec une dextérité déconcertante. Les sculptures verticales qui constituent cette exposition intitulée Lien entre deux mondes laissent leurs titres parler pour elles-mêmes. Elancées vers le ciel, mais bel et bien ancrées dans le sol, elles unissent ces deux mondes, nous laissant rêveurs, les yeux définitivement tournés vers le ciel. ADG

© Daniele Cortese

DU 25 NOVEMBRE AU 24 DECEMBRE 6ÈME ÉDITION DU FESTIVAL CINÉMA JEUNE PUBLIC Programme et films à découvrir en ligne sur www.festivalcinemajeunepublic.ch

Encore et toujours privés de rassemblements, les acteurs de la culture ne laissent pas pour autant tomber leur public. Le Festival Cinéma Jeune Public s’adapte cette année, et propose aux familles de découvrir sa programmation féérique sur une plateforme digitale.

Libre d’accès pendant un mois, les courts métrages sont à prix libres, et nous rappellent encore une fois qu’en cette période chaque petit geste compte. Construite autour du thème « Prendre soin du monde », cette édition rassemble des créations à la thématique définitivement actuelle qui plongeront petits et grands dans des univers allant du réaliste au merveilleux, mais qui ne perdront pas de vue les enjeux de notre époque. Coup de coeur pour Les bêtes du Sud Sauvage, qui se déroule en plein ouragan Katrina dans les bayous de Louisiane, où la petite Hushpuppy, délaissée par ses parents, se retrouve confrontée au retour des aurochs, bêtes sauvages jusqu’alors disparues.

Une odyssée poignante et fantastique qui sonne comme une piqure de rappel tout en nous émerveillant. ADG

© Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin (USA, 92', 2012)

Déc.20-Jan.21

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EXPOS ET CONFÉRENCES

DU 1ER AU 30 DÉCEMBRE UNA URSPRUNG X PHILIP JONATHAN Galerie Tracanelli 13 rue Beyle Stendhal, 38000 Grenoble, France www.galerietracanelli.com

La galerie Tracanelli, située de l’autre côté de la frontière, nous propose de découvrir une exposition qui rassemble deux artistes dont les oeuvres fondamentalement opposées parviennent à cohabiter avec grâce.

D’un côté, l’artiste taïwanaise Una Ursprung, qui nous surprend par ses oeuvres à la double dimension. D’abord une toile raffinée, détaillée, où la nature est souvent représentée, et puis sur cette même toile de grands coups de pinceaux, une confusion étonnante qui crée une tension intrigante, fascinante. De l’autre côté, le jeune artiste britannique Philip Jonathan, qui se change en miniaturiste. Ses dessins sur calques puisés dans les journaux du Yorkshire décontextualisent l’image qui devient tour à tour surprenante, abstraite, voire humoristique. Empruntant toujours les mêmes formats et la même présentation, il nous dévoile une collection vertigineuse où le détail se fait maitre. Deux artistes, deux univers, deux esprits créatifs, qui nous rappellent que la richesse de l’art se trouve dans sa diversité. ADG

©️ Una Ursprung

DÈS LE 6 DÉCEMBRE CINDY SHERMAN À LA FONDATION LOUIS VUITTON visites en ligne et en direct disponibles accompagnées d’un entretien avec l’un des médiateurs de la Fondation.

Renseignements et réservations sur www.fondationlouisvuitton.fr

Les musées et fondations restent encore fermés en France pour de nouvelles semaines d’incertitude. Mais rivalisant encore une fois d’inventivité, les acteurs de la culture se plient en quatre pour continuer à faire vivre l’art, et nous le rendre accessible. La Fondation Louis Vuitton ne déroge pas à cette règle, et nous invite à venir découvrir sa dernière exposition en date consacrée à l’artiste Cindy Sherman. Cette rétrospective nous fait découvrir les différents visages de cette artiste caméléon, qui surprend toujours autant qu’elle fascine. Empruntant les traits d’autres personnages, se maquillant, modifiant son apparence, pour nous tromper, elle vient à travers cette série de portraits photographiques nous interroger sur l’identité et son lien au physique. Un questionnement résolument moderne décliné ici en 300 images et mis en scène par l’équipe de la Fondation et l’artiste elle-même, qui revient sur l’entièreté de la carrière et nous rappelle avec brio la place capitale qu’elle occupe sur la scène de l’art contemporain. ADG

© Cindy Sherman

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EXPOS ET CONFÉRENCES

LE JEUDI 10 DÉCEMBRE À 18H30 FRONTIÈRES, CONFÉRENCE La Maison de l’Architecture ouvre sa saison 2020DE RAMUN CAPAUL (CAPAUL & BLUMENTHAL) 2021 avec une conférence qui réunie un cabinet d’architecte bien connu sur le territoire suisse, Capaul & Pavillon Sicli, 45 route des Acacias, 1227 Genève Blumenthal. Après avoir tous deux obtenu leurs diplômes www.ma-ge.ch à l’ETH de Zürich, ils s’installent à Ilanz dans le Grisons où ils fondent leur cabinet d’architecture. Leur vision mêle une radicalité certaine à une très grande conscience de l’environnement, qui les pousse à réaliser des projets dans le respect du patrimoine où ils s’implanteront.

La tradition du lieu porte alors une place de premier ordre, et les pousse à prendre en compte son histoire, sa population, mais aussi le futur qu’elle désire. Dans le cadre de ce premier entretien de la saison, Ramun Capaul reviendra sur la carrière du duo où la question de la frontière qui sépare tradition et modernité se fera capitale. Travaillant autour de cette limite entre ancien et neuf, entre patrimoine et nécessité d’une certaine innovation, l’architecte nous entrainera sur la piste architecturale du passé et du futur. ADG

DU 11 DÉCEMBRE 2020 AU 4 AVRIL 2021 LES ECRINS DE LA COLÈRE, UWE WITTWER Musée de l’Ariana 10 Avenue de la Paix, 1202 Genève http://institutions.ville-geneve.ch/fr/ariana

Le Musée de l’Ariana nous propose une myriade d’expositions toutes aussi merveilleuses les unes que les autres en cette fin d’année. Et parmi celles-ci, nous en retrouvons deux consacrées à l’artiste suisse Uwe Wittwer qui nous plongent dans l’univers de l’artiste à travers deux thématiques. D’un côté, une exposition intitulée La Maison Imaginaire, et de l’autre une sélection qui rassemble une série d’oiseaux rares issus de la collection du musée faisant face aux oeuvres en verre peint et imprimé de l’artiste, rassemblés sous le titre énigmatique Les Ecrins de la colère. Distillés dans douze vitrines, ces « écrins » qui réunissent des pièces naturalistes et les créations de l’artiste suisse nous plongent dans une atmosphère digne des profondeurs de la jungle amazonienne. Contrepoint étonnant entre les deux types de créations, cette exposition nous entraine dans un univers coloré et fascinant où l’art démontre une nouvelle fois ses multiples facettes. ADG

Uwe Wittwer (Suisse, 1954), plaque de verre peinte, perroquet en porcelaine allemande des 18e et 19e siècles © Boris Dunand, Musée Ariana

Déc.20-Jan.21

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EXPOS ET CONFÉRENCES

DU 18 DÉCEMBRE 2020 AU 04 AVRIL 2021 OTTILIE W. ROERDESTEIN, REDÉCOUVERTE D’UNE ARTISTE SUISSE Kunsthaus Zürich, 1 Heimplatz, 8001 Zürich www.kunsthaus.ch

La reconnaissance des artistes femmes qui ont contribué à l’histoire de l’art suisse reste encore faible aujourd’hui. Parmi ces oubliés, nous retrouvons Ottilie W. Roerdestein, acclamée pour ses portraits et ses natures mortes de son vivant, de la fin du 19ème au début du 20ème siècle, elle tomba dans l’oubli peu après sa mort.

Et pourtant, elle était à l’époque la peintre féminine la plus célèbre, son travail étant connu bien évidemment en Suisse, mais également en France, en Allemagne, et fut l’objet d’exposition jusqu’à Chicago. Unique femme à représenter la Suisse lors de l’Exposition internationale d’art du Sonderbund, à Cologne, elle était l’amie et collègue de noms qui eux perdurèrent, tels que ceux d’Hodler et Giacometti. Se pliant aux styles et aux demandes du moment de façon à vivre de son art, la peintre reconnue pour ses natures mortes et portraits s’aventura également du côté du nu et de la peinture religieuse, faisant de son oeuvre éclectique un véritable trésor que nous redécouvrons avec bonheur. ADG

Ottilie W. Roerdestein, Coings, 1929 Kunstmuseum Bern, don de l’artiste

JUSQU'AU 30 JANVIER 2021 JAN VAN IMSCHOOT, LE BOUILLON DE ONZE HEURES Galerie Templon 13A Rue Veydt, 1060 Saint-Gilles, Bruxelles www.templon.com

© Van Imschoot

Le bouillon de onze heures. Voilà un drôle de titre lorsque l’on sait que cette expression française datant du XVIIe siècle signifie le breuvage empoisonné.

C’est pourtant bien le titre de la dernière exposition du peintre belge Jan Van Imschoot, qui de retour dans son pays natal, présente une série de toiles représentant d’étonnantes stillevens (natures mortes) aussi ambiguës que captivantes. En s’inspirant de la peinture flamande et hollandaise du XVIIe siècle et plus particulièrement des œuvres du peintre Willem Claesz Heda, l’artiste explore le genre de la nature morte. Reprenant la tradition catholique des symboles cachés, il joue sur les différents niveaux d’interprétation de ses compositions.

Une exposition entre deux époques qui fait travailler l’imagination. À noter que si vous n’avez pas la possibilité de vous rendre à Bruxelles, l’exposition est visible en ligne sur www.viewingroom.templon.com. AO

EXPOS ET CONFÉRENCES

JUSQU'À JANVIER 2021 CAROUGE MAGIQUE, LA CITÉ EN HABITS DE LUMIÈRE Parcours lumineux à découvrir à travers la ville de Carouge

Les illuminations de fin d’année sont une tradition à laquelle petits et grands succombent sans gêne chaque année. Nous levons le nez pour découvrir iconographie traditionnelle et nouveautés étonnantes, qui, dans la jolie ville de Carouge, prennent un tournant artistique qui ravissent nos pupilles. Depuis l’an passé, la Municipalité a décidé de revoir ses décorations et d’y injecter une touche poétique et artistique toute en lumière. Le parcours commence dans les tons froids, où le givre est à l’honneur, avant de nous entrainer au coeur de Carouge où les couleurs et les coeurs se réchauffent avec des installations subtiles et féériques qui offrent un écrin de choix aux commerces et aux habitants de la commune.

On se laisse tout particulièrement charmer par les carpes à l’allure résolument magique imaginées par Cédric Le Borgne tout spécialement pour Carouge, et portant le doux nom de Rivière. Tel un labyrinthe enchanté, la ville nous rappelle que la magie se trouve à chaque coin de rue. ADG

Carouge Magique, La Riviere Cédric Le Borgne © Oliviermiche

KOZA, TEMPLE DE LA PAPETERIE 7 Rue du Nant, Genève Ouvert les lundis de 14h à 18h30, du mardi au vendredi de 10h à 18h30, et les samedis de 10h à 17h. www.kozadesign.ch

Malgré l’omniprésence de la technologie, le carnet et le stylo bille ont toujours la cote. Les adeptes des listes, journaux intimes, et cartes rédigées à la main peuvent venir se délecter de l’incroyable sélection dédiée à la papeterie d’une adresse qui pour les amoureux de papier sera l’équivalent du magasin de bonbons pour un enfant. Koza a ouvert son arcade au coeur du quartier des Eaux-Vives, et agrémente ses étagères de précieux carnets et autres cartes, qui replongeront nombre d’entre nous en enfance, à l’époque des journaux intimes et autres écrits classés top secrets. Mais les adultes aussi se délectent de l’usage du papier. Listes, grandes idées, références, les carnets tiennent encore une place de choix dans le coeur des genevois. Parmi les marques proposées, nous retrouverons les créations graphiques de Papier Tigre, ou encore les créations de Carnet Numéro imaginées et produites à Renens (VD), mais aussi d’autres accessoires qui raviront les adeptes de boutiques indépendantes remplies d’une âme des plus enchanteresses. ADG

© Koza

Déc.20-Jan.21

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EXPOS ET CONFÉRENCES

À PARTIR DE DÉCEMBRE 2020 LEITMOTIVS - CONCERTS POSTERS 2009-2020 Vous avez certainement déjà croisé ses créations sur THOMAS PERRODIN, HÉCATOMBE EDITIONS. les murs de la cité genevoise où ses affiches s'exposent Sortie prévue courant décembre 2020 sans gêne. Thomas Perrodin, illustrateur graphiste www.thomasperrodin.blogspot.com affichiste, imagine ses créations dans l’atelier de séwww.hecatombe.ch rigraphie de Crache Papier, perché dans les étages de l’Usine. Après avoir étudié la sérigraphie aux Beaux-Arts d’Angoulême et exposé ses travaux dans diverses villes européennes, il revient aujourd’hui avec une publication consacrée aux lieux alternatifs de la scène musicale genevoise. Dans LEITMOTIVS - Concerts Posters 20092020 ce ne sont pas moins de 301 affiches qui s’exposent en pleine page. 11 années de contre-culture locale qui se proposent comme un plan de la ville à travers ses lieux emblématiques et ses affiches. Ouvrage qui raconte une histoire locale, mais aussi livre qui retrace le travail de cet artiste dont les oeuvres qualitatives et parlantes n’ont été qu’éphémères, témoins d’événements d’une scène alternative musicale explosive dont les traces s’impriment aujourd’hui pour l’éternité. ADG

© Thomas Perrodin

24 01 2021 17h

Les concerts du dimanche

Ensemble Contrechamps, Eklekto et Synergy Vocals

Steve Reich Music for 18 Musicians pour ensemble instrumental et vocal Sofia Jernberg Nouvelle œuvre pour voix et ensemble, création Juliana Hodkinson Lightness, nouvelle version, pour ensemble jouant des allumettes

Victoria Hall

SCÈNE CULTURELLE DE LA VILLE DE GENÈVE

Informations complémentaires sur www.ville-ge.ch/vh ou 0800 418 418

Genève, ville de culture

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www.geneve.ch

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ON décOuvRe! Panorama des festivals estivaux

ON A ReNcONtRé!

ON dANSe!

EN COVER Ginebra latina ou le collectif Calaver’Arts fête les morts

genevois NEO NEO Go out! dévoiLe SoN Nouveau viSaGe voir rouSSeau autremeNt,avec JJr La cuLture S’ouvre aux haNdicapS

Nº3- ÉTÉ 2012- 5 fr.

| Go Out rencontre Claudio Colucci | | Itinéraire à travers la Genève alternative |

5 CHF

Go out verSioN JapoN eNchaNteurS châteaux d’ecoSSe

Juillet-Août 2013 N°13 Mai 2013 N°11

Le magazine culturel genevois Le magazine culturel genevois

www.gooutmag.ch info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch info@gooutmag.ch

Septembre 2013 N°14

Le magazine culturel On genevois en parle

| Live > Antigel nous dégèle |

5CHF

Expo ▶ La mort à vivre, au MAMCO Live ▶ Interview avec Pony Pony Run Run

5CHF

| Live > 10 bougies pour Electron |

| On a rencontré > Bellini à la tête du CAC |

| On a rencontré > Tahar Ben Jelloun |

| Danse > Le Sacre fête ses cent printemps |

Là-bas ▶ Go Out! rencontre Wax Tailor

| Classique > Mystique Or du Rhin au Grand Théâtre |

| Théâtre > Oursons insomniaques au Forum Meyrin |

| Alter ego > Trois cocons nippons avec Go Out Japon |

www.gooutmag.ch 1 info@gooutmag.ch

Octobre 2013 N°15

LeOn magazine culturel en parle genevois

www.gooutmag.ch 1 info@gooutmag.ch

Novembre 2013 N°16

Le magazine culturel genevois

www.gooutmag.ch info@gooutmag.ch

Décembre-Janvier 13-14 N°17

Le magazine culturel genevois

Février 2014 N°18

www.gooutmag.ch info@gooutmag.ch

Le magazine culturel genevois

www.gooutmag.ch info@gooutmag.ch

En cover Swiss Design

(F)estivals en Suisse Wagner: un itinéraire bicentenaire

| Cinéma > Orange Cinema back on the lakeshore |

# UPPORTGOOUT #S SEPTEMBRE 13

| Théâtre > Rencontre avec Philippe Macasdar, du St-Gervais | | Classique > Montreux-Vevey en septembre | | Live > 10 bougies pour Electron | | Alter ego > Fukushima | | On a rencontré > Tahar Ben Jelloun |

5CHF 5CHF

5CHF

| Classique > Mystique Or du Rhin au Grand Théâtre | | Alter ego > Trois cocons nippons avec Go Out Japon |

| Classique > Les Noces de Figaro d’après Guy Joosten | | Danse > Anne Teresa De Keersmaeker à la Bâtie |

| Théâtre > Wagner et Nietzsche: je t’aime moi non plus |

5 CHF

Go Out! OCTOBRE 13

| Expositions > Liberté d’expression avec RSF à l’espace SIG |

Go Out!

| Live > Sexy Sushi aux Docks à Lausanne |

| En cover > Pascal Greco, archi-photographe |

5CHF

5 CHF

| On découvre > Jeunes créateurs sur le tremplin Ville de Genève|

| Expo > Ducret, Feuz, Serval & Ybarra: quatuor curateur |

| Coup de food > Bourgnogne: terroirs d’histoires |

| On a rencontré > Hugh Jackman, le plus suisse des Australiens |

En Cover > Genève dans la Confédération: 200 ans

5CHF

| Expositions > Olivier Föllmi à Quartier Libre |

| Cinéma > Talents émergents au Black Movie |

| On prend le large > éternelle Saint-Pétersbourg |

| On est charmé > Marie Rossi: sombres pastels |

| Expositions > Pablo Bronstein au Centre d’art contemporain |

| Cinéma > Festival Kino, le petit nouveau sur la Russie |

| Cinéma > GoOut rencontre Kore-Eda |

| Live > Antigel, ambassadeur multi-communal |

| Danse/Live > Bourlinguer dans les communes avec Antigel |

| On prend le large > Gruezi Zürich |

| On prend le large > Marrakech, la ville ocre |

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ink Depuis 8 ans, lethmagazine Go Out! a pour vocation de soutenir les initiatives locales et culturelles. L’information en accès libre a malheureusement un coût ce ! и те qui explique notre page de soutien. ход En plein confinement, nos partenaires qui Вы sont essentiellement des acteurs culturels et - que ne nous remercions encore chaleureusement pour la confiance témoignée toutes ses années - ont dû mettre en pause leurs activités. Ainsi, nous avons décidé de lancer une version digitale .14 re n ° 26 ° 25 o bpouvoir poursuivre, N ° 24le confinement. nPour N ° 28 N ° 23 t n ° 27 besoin de votre pendant nous aurons novembre.14 oc septembre.14 Février . 15 juillet-aout â 2014 déc-jan . 14-15 soutien. Votre aide nous permettra d’assurer le maintien de nos activités le temps de la crise.

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Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: Culture & environnement

5 CHF

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Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: la Biennale des arts indépendants (BIG)

n ° 32

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Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: le MEG voit plus haut

Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: Neige de printemps, de l’artiste Denis Savary pour artgenève Dossier spécial sur l’édition 2015 du salon d’art

Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: Genève, de filons en talons

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En cover: Les journées européennes des métiers d’arts

N ° 29

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Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: L’agrandissement du MAH

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artgenève fête ses 5 ans!

La CuLture eN Luttes

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Novembre.15

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Janvier.161

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Nos réseaux pour vos messages d’amour :

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Et pour ceux qui peuvent et souhaitent notre folle aventure journalistique :

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Architecture ▶ L’Opéra de Lausanne transformé

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| Nouvelle Giselle, par Pontus Lidberg | | Francisco Mateus: une architecture du lieu |

GO OUT! SEPTEMBRE

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les communes

Le duo créatif

Atomic Kylie à la Parf’

ré > Hélène Carrère d’Encausse |

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les femmes de culture

Go Out! chérit

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ON SORt!

Sou Fujimoto à Genève et Londres |

2014

♥

EN COVER

Interview avec Chinese Man avant Paléo

Gruzis applique sa méthode chez SAKS |

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Go Out!

L’architecte Santiago Calatrava

N°73

Le magazine culturel genevois

Go Out! Go+ Out!

Go Out! Go Out! Go Out!

eN cOuveRtuRe L'exil égyptien de Sandrine Pelletier

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Désinfection des textiles et objets

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