Go Out! N°34 septembre 2015

Le magazine culturel genevois info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch En cover: Genève, de filons en talons

N ° 34

5 CHF

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Edito

Edito D’un mouvement d’épaule, on esquive les slogans à la guimauve du genre «back to school», et on entre dans le vif du sujet: Genève, une ville qui change. Ce qui dérange.

L’été a vu la fin de l’autorité du directeur des Fêtes de Genève, qui quitte son poste dans une ambiance fin de règne. Son départ marque la fin d’un temps, celui de la politique à la papa, autour d’un verre de blanc et de deux-trois contacts comme autant de lignes sur un CV. Sauf qu’aujourd’hui tout change et vite: dans la culture, l’événementiel, la communication, les professionnels officient désormais, et c’est tant mieux. Passées les programmations à vue et les concepts inaboutis, Genève peut faire pousser de biens meilleurs fruits. Le citadin d’aujourd’hui est nomade, part facilement explorer, étudier et travailler quelques années dans une nouvelle localité. Plus de barrière ni frontière, continuellement, on apprend, on découvre, on s’ouvre l’esprit. Une belle tendance pour une ville qui sait voir en grand.

Dans cette optique la Go Out! team se réinvente.

Après ses voyages, on revient les valises frétillantes d’idées. Gare à celui qui s’aventurerait à lancer que rien ne se passe dans la cité!

Déterminés à vous faire profiter en temps réel de la vie culturelle de la ville, on lance notre application en collaboration avec la Toot Sweet team. D’un mouvement de doigt, rien de ce qui se trame à Genève ne vous échappera: expo, danse, concert ou théâtre il ne tiendra qu’à vous d’improviser avec succès.

Ensuite, notre blog Coolcats sur www.gooutmag. ch sera en ligne ces prochains jours. Enfin, nous vous invitons à découvrir ce numéro lors de notre vernissage du 3 septembre à l’Alhambra, une salle mythique sauvée de la démolition et réhabilitée sous le pinceau de l’artiste Carmen Perrin.

Passez cette page et vous saurez ce que nous pensons vous proposer de mieux pour cette rentrée que nous espérons abritée de beaux cieux.

Mina Sidi Ali & Olivier Gurtner

Co-directeurs de la publication

Go Out! n° 34 sept. 2015

05

Sommaire

sommaire On en parle

Alexander Gavrylyuk revient voir l’OSR

On y dort

10

30

Hermès

On a rencontré

Coup de food

12

33

62

65

Manfred Honeck

On découvre

Cinéma

14

36

La Bâtie Festival, nos coups de cœur

Expositions 18 20

Les actus du Quartier des Bains Retour sur Arles

Théâtre 22

24

Fanny Ardant à La Comédie, en Cassandre Rencontre avec Mathieu Bertholet, nouveau directeur du Poche

26

Régis Golay, révérences

28 Guillaume Tell au Grand Théâtre Go Out! n° 34 sept. 2015

On a testé 66 Cyclable

HEAD x Design Days

nouvelles technologies

40

68

Au menu d’Am Stram Gram

Microsoft

Live

Bien-être

42 45

71

Back to Alhambra Electrosanne: 10 ème!

Architecture

La Clinique Naturelle

Cosmétiques 72

Alger, cité des métiers

On profite 49

Classique

Notre choix parmi la Sélection des Vins de Genève La Bottega

En Famille

46

On est charmé

Merrion Hotel, Dublin

Rencontre avec Edward Norton

Design 39

66

On like

On prend le large 55 Dublin

Agendas 75

expositions, théâtre, cinéma, classique, danse, clubbing, live, là-bas, en famille

07

SAISON1516

LA BELLE HÉLÈNE OPÉRA AU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

JACQUES OFFENBACH

DIRECTION MUSICALE

GÉRARD DAGUERRE MISE EN SCÈNE

ROBERT SANDOZ CHŒUR DU GRAND THÉÂTRE L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE GENÈVE

14 > 25.10.2015

WWW.GENEVEOPERA.CH

+41 22 322 5050

Impressum

Impressum Editeur Association Go Out! Présidente // Renate Cornu Vice-président // Sébastien Kaech Vice-président // Daniel Ybarra

Design Meret Watzlawick

Co-directeurs de la publication Mina Sidi Ali // mina@gooutmag.ch Olivier Gurtner // olivier@gooutmag.ch

Rédacteurs Laurence Amsalem Pierre-Emmanuel Fehr Vincent Magnenat Mabrouk Hosni Ibn Aleya Tania Rutigliani

Typographie Jamile Marques

Cover Pierre-Emmanuel Fehr Talons et goudron Coordination de production d’impression Chamberlinprod. Carouge Diffusion Naville

Secrétaire générale Mayla Chevrolet

mercis Mathieu Bertholet (Le PocheGenève), Catherine Cornu et Jérôme Sicard (Banque Piguet Galland), Caroline de Senger (L’Orchestre de Chambre de Genève), Camille Dubois (La Bâtie), Ushanga Elébé (Théâtre Forum Meyrin), Christine Ferrier (Comédie de Genève), Véronique Lombard (Ville de Genève), Evelyne LozeronGentile, Christian Schwab, Arnaud Delaloye et Annick Go Out! n° 34 sept. 2015

Boesiger (SWISS), Philippe Glatz et Sébastien Kaech (Clinique des Grangettes), Jean-René Longchamp (Aéroport de Genève), Romain Marandet (Cyclable), Sandra Mudronja et Claudia Lanz (Haute école d’art et de Design), Mathieu Poncet, Frédéric Leyat et Isabelle Jornod (Grand Théâtre de Genève), Florence Notter, Henk Swinnen, Philippe Borri et Florence Dozol (Orchestre de

la Suisse Romande, OSR), Karin Strescher (Alhambra), Aram Melikyan (Avetis), Céline Tissot (Ensemble Contrechamps), Alexis Toubhantz (Ateliers d’ethnomusicologie), Sylvie Treglia-Detraz (Musées d’art et d’histoire), Marion Vallée (Am Stram Gram) et Véronique Zehntner (les Jeudis du Piano)

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On en parle

NEWS

Voyage au bout de la terre Avec «De Profundis», l’espace Boléro de Versoix propose un voyage au bout du monde et de ses hommes, sous le regard du photographe Richard de Tscharner.

Un travail entre photographie de paysage et photographie liée aux lieux lointains selon le commissaire de l’exposition, William A. Ewing, ancien directeur du Musée de l’Elysée. Banquier pendant 34 ans chez Lombard Odier & Cie, Richard de Tscharner a parcouru le monde: Mali, Egypte, Yémen, Russie, Inde, Laos, et Pérou notamment. Autant pour les épreuves, les pensées que la musique –l’exposition vivra sur la 3ème Symphonie de Mahler, le dispositif vaut la peine.

Du 17 septembre du 25 octobre Galerie Boléro Ch. Jean-Baptiste Vandelle 8 1290 Versoix

Art & Alzheimer Située en plein quartier des Bains, l’association Alzheimer Genève s’associe à Revaldi House pour un projet artistique d’une soirée, qui sera présenté à la Nuit des Bains du 17 septembre. Au programme, la Loubouton Collection, qui compte «Boîte à souvenir», une œuvre qui sera le lot principal de la tombola caritative.

L’événement permettra ainsi de récolter des fonds autour de la cause d’Alzheimer et de sensibiliser les publics sur ces questions.

Soirée Alzheimer Association Alzheimer Genève Rue du Diorama 5 1204 Genève 022 723 23 33 www.alz-ge.ch

Palmarès zurichois Le 24 septembre démarre la 11ème édition du Festival du Film de Zurich. On connaît d'ores et déjà quelques films qui seront présentés dans la section «Premières Gala»: High-Rise avec Tom Hiddleston et Jeremy Irons, Mon Roi de Maïwenn avec Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot, Kill Your Friends avec Nicholas Hoult et Rosanna Arquette et le nouveau film de Noah Baumbach, Mistress America avec Greta Gerwig.

Sans oublier Miss You Already, emporté par le duo d'actrices Drew Barrymore et Tony Collette.

A noter le pays à l’honneur de la section Nouveaux Horizons: l’Iran.

Au programme? Une dizaine de longs-métrages et documentaires de la nouvelle génération de cinéastes iraniens. A ne rater pour rien! ww www.zff.com Go Out! n° 34 sept. 2015

© Aurélien Mole

© Tashko Tashieff

On en parle

Piguet Galland consacre un jeune talent Lors de la dernière édition du festival Cully Classics, la violoncelliste française Astrig Siranossian a été récompensée du prix Coup de Cœur Piguet Galland. Celui-ci permet à l’artiste financer l’édition d’un disque qui sort ce mois-ci de l’historique maison helvétique Claves records. Il faudra garder yeux et oreilles ouvertes pour suivre cette artiste née en 1988 à Lyon et qui a le plaisir de jouer sur un violoncelle de 1676 de Francesco Ruggieri.

Avetis: l’aventure continue L’association AVETIS organise un concert consacré à Vivaldi et à la mémoire arménienne, avec notamment la mezzosoprano Varduhi Khachatryan et la formation de chambre Les Solistes de Neuchâtel dirigée par Sergeï Ostrovski. Au programme, le Concerto pour violon «Les Quatre Saisons», le Concerto pour violoncelle n°5, le Stabat Mater, ainsi que plusieurs airs d’opéra. La soirée est placée sous le patronage de Charles Aznavour.

Bienvenue à Lionel Bovier!

Après l’ère fondatrice de Christian Bernard, directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Genève (Mamco), c’est Lionel Bovier qui reprend les rênes du plus grand espace d’art contemporain de Suisse.

Ancien directeur de FORDE, diplômé de l’Université de Genève, cet amoureux du livre a travaillé en Suisse-allemande en conduisant les éditions JRP|Ringier avant de revenir à Genève, prendre ses fonctions en janvier 2016.

Disque d’Astrig Siranossian Prix Coup de Cœur Piguet Galland Claves Records www.claves.ch

Viva Vivaldi Le 10 octobre à 20h Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.avetis.ch

Mamco Rue des Vieux-Grenadiers 15 1205 Genève www.mamco.ch

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Hermès

Hermès aime

Chaque mois, Hermès, notre félin-câlin, expert en psy-chat-na-lyse, ronronne ou sort les griffes sur l'actualité locale. Miaou qui peut!

un miaou

Beaucoup

Cura Sana, Sana Selva

Le Palais a trouvé sa mascotte

C’est comme chaque fin d’été que je prends mes quartiers à MOS ESPA au Motel Campo. Campé sur mes positions, je ne déroge pas à une règle: me laisser chavirer par des sons aux effets chamaniques.

J’y danse jusqu’à entrer en transe, y chaloupe et entourloupe deux trois petites chattes aux poils d’étoupe. Suivez mes pas, et surtout n’oubliez-pas d’y aller pattes-nues car il vous sera demandé d'enlever vos souliers de félidés pour les laisser à l'entrée.

Les Pâquis m’ont toujours fait chat-virer avec ses rues de braise qui déroulent leur film hypnotique comme dans un travelling de David Lynch. Ses noms chatoyants clignotant sur les façades et ses chaleureuses accolades.

Meow aussi, je veux vrombir sur du bon son animé par mon asso préférée: 360° Fever. Faites comme meow en les soutenant et en y envoyant vos potes félidés qui y ronronneront jusqu’à en sortir complètement ronds. Big up à ce nouveau cat club!

Du 30 septembre au 3 octobre Motel Campo Route des Jeunes 13, 1227 Carouge www.mosespa.ch

36 ème dessous, Palais Mascotte Rue de Berne 43, 1201 Genève www.360fever.ch, www.36edessous.ch, www.palaismascotte.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

Hermès

à la folie On aime Pierrem! Œil de lynx, démarche assurée, Pierre-Emmanuel a tout d’un félin. A travers son regard objectif, il saisit les passants furtifs. Pour mon plaisir, il exposera ses plus beaux temps d’exposition au Cercle des Bains, le soir de la Nuit des Bains, le 17 septembre! C’est à lui que je dois la cover de ce mois, avec ce cliché intitulé Talons et goudron. Alors on quitte sa tanière pour découvrir ce talent caché!

Dark Walk, de Pierre-Emmanuel Fehr Nuit des Bains, le 17 septembre 2015 dès 18 h.

Cercle des Bains rue des Vieux-Grenadiers 8

Passionnément

PAS DU TOUT

Alexandre Varela

Adieu Jean-Marc

Sous ses airs de dandy se cache un être qui est tout sauf superficiel. Aussi mystérieux qu’incroyablement curieux, Alexandre Varela est mon compagnon qui me suit pas-à-pas. Cet être à la mémoire d’éléphant aime tous les arts, surtout la peinture, l’architecture, la sculpture, la céramique et évidemment la gastronomie. Avec lui, peu de chance de se tromper, on peut se fier à son goût très sûr les yeux fermés! A Istanbul pour quelques temps, il ne contribue pas à ce numéro malheureusement. Alors rendez-vous en octobre pour découvrir sa plume à l’élégance sobre!

La nouvelle m’a fait un sacré coup. Alors que je roupillais en compagnie de quelques matous, j’ai appris le décès de Jean-Marc Lamunière. Pour les ignares qui ne connaissent rien à l’art, c’est un architecte important du paysage romand.

Amoureux des Etats-Unis et de l’Italie, il a défendu une architecture moderne, rationnelle et artisanale. Quand j’arrive en train à Lausanne, je pense toujours à lui depuis mon panier de voyage, en apercevant la Tour Edipresse qu’il a dessinée en 1964. On lui doit aussi la serre du Jardin botanique ou les tours de Lancy. Architecte de chantier et de papier, il savait aussi bien enseigner que réaliser. Adieu Maestro!

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On découvre

Texte // Tamara Ott & Mina Sidi Ali

Cultural-appeal On ne le dira jamais assez. Ce qui identifie le mieux la Bâtie, c’est son côté transversal. Polygame, le festival accepte une multitude de partenaires et prône l'échangisme interdisciplinaire. Véritable lubrifiant didactique, il est doté d'un cultural-appeal sans appel. Pour cette 39 ème édition –du 28 août au 12 septembre– on a eu l’opportunité de palper le pouls d’une manifestation qui a su s’adapter à travers les années, évoluer, surprendre et attiser nos curiosités. Close-up avec son programmateur depuis 2012, Philippe Pelloud aka Kid Chocolat.

Après avoir officié en tant que DJ au sein de La Bâtie vous en êtes devenu le programmateur! Comment avez-vous vu le festival se transformer? Quels étaient vos objectifs en 2012?

Lorsque j’ai débuté, c’était d’après un projet que j’avais élaboré. J’y ai mis ma patte. Mais avec chaque programmateur, le festival devient différent et évolue, bien que le mandant soit toujours le même. La planification concerne autant les créations locales qu’internationales.

Pour élaborer une programmation intéressante, il est important de combiner les différents domaines: musique, théâtre et danse. Voilà l’occasion de créer des liens entre les différentes disciplines du festival. Par exemple, avec notre invitée, Gisèle Vienne, une création originale a été réalisée en collaboration avec Peter Rehberg, qui élabore la musique des spectacles.

Quels sont les enjeux majeurs de cette édition 2015?

On essaie d’ouvrir et de promouvoir le festival au delà des frontières du canton, sur le Grand Genève. Ainsi, on collabore avec la France depuis quelques temps et également avec le canton de Vaud. Des représentations et spectacles sont organisés entre autres au Théâtre de Vidy et aux Docks à Lausanne.

danse et théâtre. Nous travaillons sur un thème ou sur un invité. Tout doit pouvoir se mélanger sur scène, la musique se combiner avec de la danse, des vidéos et autres supports artistiques.

Cette année, le thème est «l’étrange». Le visuel ne correspond pas vraiment non?

Pourriez-vous nous en dire plus sur ce choix?

La Bâtie s’est toujours parée d’une affiche décalée, pas systématiquement en lien avec la thématique choisie. C’est ainsi que nous travaillons. Cette année, la collaboration graphique s’est faite avec l’agence genevoise Neo Neo. Je trouve que c’est réussi.

Quels sont vos coups de cœur?

J’en ai plusieurs! Toutes les soirées me plaisent vu que je les ai programmées [rires]! Si je devais en donner un, ce serait la rencontre entre deux artistes provenant de deux mondes différents: David Shrigley, qui est dessinateur et vidéaste, et Malcolm Middelton, musicien de renom. Cette collaboration est encore un exemple de ce que peut donner la complicité entre la musique et le monde visuel. Durant toute la durée du festival se tiendra, à la bibliothèque de la Cité à Genève, une exposition présentant ce travail entre les deux artistes, les dessins de Shrigley et des projections d’animations visuelles de Middelton.

Comment se déroule le processus de sélection des artistes?

Nous recherchons avant tout une cohérence entre les diverses programmations: musique, Go Out! n° 34 sept. 2015

On découvre

La Bâtie Festival de Genève Du 28 août au 12 septembre www.labatie.ch

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On découvre

Texte // Mina Sidi Ali & Mabrouk Hosni Ibn Aleya

Festival Transversal Rixe de riffs v Un triumvirat explosif. C'est ainsi que l'on pourrait décrire le putsh musical que nous réserve La Bâtie, vendredi 4 septembre au Pitoëff.

Décollage en douceur avec une onirique virée psyché que nous distillera les Zurichois de Great Black Water. Un show shoegaze (sous-genre rock alternatif) prendra la relève avec Novella, un groupe d'Anglaises, qui mêleront leurs voies vaporeuses aux rêches sonorités des guitares, avec la délicatesse d'un coulis de myrtille sur une pelleteuse pleinement élancée. A peine que votre main gauche n’ai eu le temps d’heurter sa consœur de droite que les pédales à effets fulmineront à nouveau sur du post punk avec le groupe canadien Viet Cong. Un lâché de napalm avec à la clé un foisonnement de sonorités électriques, triturage mélodique; le tout distillé avec un bluffant sens de l'urgence. Fort probable qu’au final les dyslexiques prononceront d'une traite «apocalyptique» en ovation. Enchantement et enchainement de déhanchés prendront la relève avec les sets barrés des Unicornes.

Le 4 septembre dès 21h30 Lieu central, Maison communale de Plainpalais, Rue de Carouge 52, 1205 Genève

© David Shrigley

Si on pouvait s’offrir un super pouvoir durant La Bâtie, ce serait de se décupler pour aller voir tous les spectacles. Faute de don, on a sélectionné notre top 5!

© DR

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Le dandy du crayon met la gomme! ^ Quand les Monty Python rencontre The League of Gentleman cela donne David Shrigley. Précis dans l’ironie, son trait –qu'on dirait réalisé par un enfant de 4 ans– a séduit les programmateurs de La Bâtie. A la Bibliothèque de la Cité, on découvre le fruit de la récente complicité avec l’ex-Arab Strap: Malcolm Middleton, avec non seulement leur projet commun, l’album «Music and Words», mais aussi les célèbres dessins sur papier de cet artiste basé à Glasgow, qui dépeignent avec humour et profondeur la vie quotidienne. De nombreuses projections d’animations vidéo – parmi lesquelles le clip «Good Song», réalisé pour Blur en 2003– côtoieront un stand d’écoute du disque. L’occasion unique de découvrir le travail de cet illustre et prolifique représentant de l’humour incisif typique british, nommé au prestigieux Turner Prize en 2013.

Du 28 août au 12 septembre Le 7 sept à 18h, rencontre avec Malcolm Middleton sous le titre Music and Word.

Bibliothèque de la Cité, Place des Trois-Perdrix 5, 1204 Genève www.davidshrigley.com Go Out! n° 34 sept. 2015

Hearing Création 2015 Farsi, surtitré en français Les 29, 30 et 31 août Théâtre du Loup Chemin de la Gravière 10, 1227 Les Acacias mehrtheatregroup.com Dilemme balancé > Présenté en ouverture du festival, This is how you will disapear, de Gisèle Vienne, brille tant par sa mise en scène, ses chorégraphies que ses décors.

L’effet est spectaculaire. On y oscille entre ordre et désordre, harmonie et anarchie. Une dérangeante articulation des contraires où la beauté liée à l’ordre et la perfection flirte outrageusement avec désordre et ruine. Extase dionysiaque ou émerveillement apollinien? Ces deux extrêmes opposés recèlent une esthétique équivalente. Dans ce contexte, trois âmes tiraillées donnent corps à ce dilemme. Comme pour nous enfoncer toujours plus dans l’opacité, une forêt immense et épaisse se dresse sur pour nous immerger dans un monde à la David Lynch.

Un univers envoûtant immédiatement instauré et renforcé par les jeux de brumes de Fujiko Nakaya.

Les 28 et 29 août Théâtre de Carouge, rue Ancienne 39 1227 Carouge Go Out! n° 34 sept. 2015

Fission à l’unisson Fascinant, hypnotique et onirique semblent faire figure de bien pâles épithètes pour décrire le spectacle du jeune danseur et chorégraphe chinois Tao Te. Les corps se meuvent, s’imbriquent, se distinguent, se muent à leur rythme pour au final ne former qu’un, dans un mouvement continu.

S’expose à la vue l’essence même d’une danse à la fois complexe et minimaliste. Un fil conducteur dénué de toute fioriture narrative, seul l’esthétique du mouvement fait foi. Accompagnées par une musique intense, captivante et envoutante de Xia He, le rendu promet d’amplifier la virtuosité du metteur en scène. Une onde de choc.

Les 2 et 3 septembre à 20h30 Navette gratuite à disposition du public depuis la Place de Neuve à 19h.

Esplanade du Lac, Allée de la Plage 181 Divonne-les-Bains

© DACM

Génie farsi > On avait succombé en 2013 à la poésie infinie et au réalisme vertigineux et impétueux du metteur en scène iranien Amir Reza Koohestani. Avec «Timeloss», on sortait du Grütli comme en apesanteur, conscients d’avoir assister à un chef-d’œuvre. De retour avec sa dernière création, «Hearing», interprétée par quatre femmes, on ne saura résister à cette langue aux chatoiements de velours et qui fond dans la bouche: le farsi. Inspiré par le documentaire sur le système éducatif iranien «Devoirs du soir» (1989) du cinéaste Abbas Kiarostami, Koohestani interroge ici la construction personnelle d'adultes ayant vécu une enfance difficile. C’est dans une université, au cœur d’un dortoir de jeunes femmes, que l’Iranien poursuit ses interrogations, en articulant comme à son habitude avec délicatesse les enjeux de l'intime, universels et profondément humains avec ceux liés à la réalité d'une société complexe d'un pays encore mal connu.

© Amir Hossein Shojaei

On découvre

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On sort art/expo

Texte // Olivier Gurtner

Expansive Galaxie Le quartier des Bains poursuit sa mue. Après la fermeture regrettée de quelques enseignes, notamment SAKS, le district de Genève consacré à l’art contemporain voit les bonnes nouvelles affluer: Laurence Bernard rejoint l’association Quartier des Bains –et c’est mérité– tandis que Xippas gagne en place et qu’une nouvelle s’installe dans le périmètre: Sandra Recio. Le secteur voit ainsi son positionnement renforcé, de bon augure pour la prochaine Nuit des Bains, le 17 septembre.

Galerie en orbite Après des débuts en dents de scie sous le nom de BTW Gallery, Laurence Bernard a frappé fort, en accueillant une installation aussi perturbante qu’intéressante des frères Chapuisat. Tellement hors des sentiers battus que le propriétaire de l’arcade faillit prononcer la censure. Le tour de vis artistique opéré, on ne peut que se réjouir de voir Laurence Bernard admise au sein de l’Association.

En septembre, elle présentera en première suisse Stéphane Thidet, un artiste récemment passé par le Palais de Tokyo avec son installation Le Refuge.

A mi-chemin entre cabane en bois et habitacle de l’espace, la pièce s’inspire de Walden ou la vie dans les bois ou du programme spatial Mercury Seven.

Galerie Laurence Bernard Rue des Vieux-Grenadiers 2 1205 Geneve 022 320 61 24 www.galerielaurencebernard.ch Expansion par satellite Autre étoile de la galaxie des Bains, Xippas se dote désormais d’un satellite, sur la rue du même nom, à côté de Marc Jancou Contemporary.

L’espace permettra de voir les expositions encore plus grand. Pour la rentrée, Renos Xippas et Pierre Geneston proposent deux pointures: Robert Irwin et Ian Davenport. Le premier, notamment célèbre pour ses séries de néons –typique de l’art conceptuel– a également développé de nombreuses installations en extérieur. La liste des lieux où il a exposé force le respect:

Contemporary Art Museum of San Diego, Tate Gallery, Stedelijk ou encore la documenta. Le second, de la génération des Young British Artists parmi lesquels on compte Damien Hirst, travaille sur les coulées de peinture et les couleurs très franches, attirantes, glossy.

Xippas Art Contemporain Rue des Sablons 6 1205 Geneve 022 321 94 14 www.xippas.com Nouvel astre Juste derrière Xippas et l’antenne de Guy Bärtschi, dans les locaux de l’encadreur d’art Marco Collucci, c’est Sandra Recio qui s’est installée dans le quartier. Cette passionnée d’art, passée notamment par la Galleria Continua, a posé son vaisseau en mai, en présentant Olga Titus. Le studio compte parmi ses artistes Stéphane Kropf, Sandra Gamarra et Benoît Billote. En septembre, les œuvres de Fernanda Fragateiro seront accrochés sur les murs de cette nouvelle planète.

De bonnes nouvelles, donc, du côté de la galaxie des Bains, qu’il faudra rejoindre le 17 septembre par tous les moyens: navette, capsule ou même bathyscaphe volant.

Studio Sandra Recio Rue du Vieux-Billard 25 1205 Genève 022 548 02 42 www.sandrarecio.com Go Out! n° 34 sept. 2015

On sort art/expo

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1. Fernanda Fragateiro, Un camino que no es un camino, After Anni Alber’s, Study for 'El Camino Real', ca. 1967 2014, 850 modular prefabricated white concrete pieces, stainless steel, 19 x 9 m 2. Robert Irwin, #8 x 8' Fourfold, 2010 8 fixtures, tube length 8 ft, Lead/Cool, 243,8 cm (chaque) 3. Stéphane Thidet, From Walden to Space, chapter II / The Hut, 2015 Bois, instruments de musique électronique, 300 x 190 x 190 cm

Go Out! n° 34 sept. 2015

Nuit des Bains 17 septembre dès 18h30

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On sort art/expo

Texte // Renate Cornu

The Rodhanian Connection Entre Genève et Arles, le Rhône. L’affiche des 46 èmes Rencontres d’Arles annonce la couleur: la photographie y est imprimée à l’envers. L’identité visuelle intrigue. Serait-ce pour signifier qu’une page est tournée, qu’un chapitre nouveau émerge? Et c’est une évidence, un vent singulier souffle sur ce premier festival photo orchestré par Sam Stourdzé. L’ancien directeur du Musée de l’Elysée présente jusqu’au 20 septembre 35 expositions disséminées dans des lieux patrimoniaux exceptionnels –églises, chapelles et hôtels particuliers– ou encore dans les friches industrielles des anciennes halles de montage de la SNCF, l’espace immense où la Fondation Luma animée par Maja Hoffmann a fait appel à l’architecte Frank Gehry pour construire un centre international dédié à l’édition et la photographie. La Suisse y est doublement présente cette année par un pop-up lounge, le «Nonante-neuf», et le «Cosmos» qui abrite les stands de nombre d’acteurs de l’édition sur la photographie, des maisons et écoles comme la HEAD et l’ECAL. Pour la première fois aussi, des expositions portent une double signature. Le nom de l’auteur des créations y côtoie celle d’un commissaire, critique ou historien. Leur regard croisé ouvre la voie à une réflexion féconde aux dialogues qui président alors à la scénographie.

Image et texte ainsi en corrélation permettent au visiteur de saisir le sens au plus près d’une démarche, l’évolution d’une carrière artistique, et parfois ses écarts.

L’édition 2015 est magistrale. Elle réunit de grands auteurs classiques dans une sélection de la collection de la Maison Européenne de la Photographie, comme elle convie les jeunes artistes émergents dans la partie «Découvertes», ou les reporters de documentaires qui illustrent un monde souvent tragique.

Du reportage sur le cynisme des paradis fiscaux abritant les grandes fortunes à l’iconique architecture US des Sixites, et le témoignage captivant sur les derniers indigènes de la Terre de Feu, en passant par «Total Records» orchestré par des collectionneurs de pochettes de disques signées Man Ray, Guy Bourdin, Robert Frank, Irvin Penn… on découvre des travaux peu connus du mythique Walker Evans, comme la série d’outils de travail dont il

sublime le design, et «Anonymous», snapshots de passants pris sur une rampe d’accès du métro, ou encore ses éditoriaux pour des magazines comme Fortune. Autre figure de la photo, Stephen Shore souvent associé à l’art contemporain, qui fut découvert à l’âge de 14 ans pour ses sujets aux cadrages annonçant son parcours d’artiste conceptuel, proche de Warhol et sa Factory.

Clin d’œil amusant à Thierr y Bouët qui a déniché pour sa série «Affaires privées» des objets insolites sur leboncoin.fr. Le photographe les a mis en scène avec ceux qui mettent en vente: ici un cercueil, là une caravane pliante, ou des bottes d’équitation sur mesure, et même un avion… Si ce n’est pas en septembre, courez l'été prochain à Arles!

Jusqu'au 20 septembre www.rencontres-arles.com Go Out! n° 34 sept. 2015

On sort art/expo

Thierry Bouët, Paire de skis, série Affaires privées, 40 €, Paris

Stephen Shore, Chambre 125, Westbank Motel, Idaho Falls, Idaho, 18 juillet July 1973, série Uncommon Places. © 303 Gallery à New York.

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On sort théâtre

Texte // Olivier Gurtner

Oiseau de mauvais augure Pour la rentrée, la Comédie de Genève a rendez-vous avec une comédienne de rêve: Fanny Ardant.

Mais il s’agira de parler vérité, avec Cassandre, mis en musique par Michael Jarrell et mis en scène par Hervé Loichemol. L’œuvre s’inspire du fameux mythe grec (en l’occurrence revu par Christa Wolf) de cette fille du roi de Troie, qui détient les clefs de l’avenir mais que personne ne croit. La version présentée à Genève est passée par Avignon cet été, mais avait été créée 20 ans plus tôt, au théâtre du Châtelet, avec la célèbre Marthe Keller comme récitante. La scène romande n’a pas à rougir en proposant à l’ardente Fanny Ardant de reprendre ce rôle de sublime perdante.

En guise de leçon inaugurale, la Comédie de Genève réunit 18 musiciens et une récitante autour de Cassandre. Fanny Ardant (66 ans) et le Namascae Lemanic Modern Ensemble (dirigé par Jean Deroyer) donneront leur lecture du texte adapté de Christa Wolf et de la partition du compositeur suisse Michael Jarrell (57 ans), le tout orchestré par le directeur de la scène genevoise, Hervé Loichemol (65 ans). Ce dernier raconte la genèse de son projet: «Vous savez, Fanny Ardant est vivante, amusante et facile d’accès. Nous nous sommes rencontrés en bas de chez elle, à Saint-Germain, il y a environ une année. Je lui ai présenté ce projet, dont j’ai parlé ensuite à Olivier Py, qui l’a intégré à Avignon 2015.»

Sa toute première fois La représentation à l’opéra Grand Avignon en juillet dernier a rencontré un franc succès critique, la chaîne Arte résume: «En Cassandre, Fanny Ardant est hors de tout, des normes, du temps, de la scène. Tout simplement époustouflante.»

Ce dernier épithète est également retenu par France Télévisions. Des retours aussi réjouissants que surprenants. La mystérieuse actrice peut se targuer d’une brillante filmographie dans ses premiers temps: Vivement dimanche ou La femme d’à côté de Truffaut, des collaborations avec Costa-Gavras, Alain Resnais ou Ettore Scola et un César pour son rôle d’Eva dans Pédale douce.

Sa carrière a pourtant toussé ensuite, entre téléfilms guère heureux, courts métrages, et films historiques peu réussis; elle semblait verser dans

la pose affichée et la voix affectée. Et pourtant, sa première en Avignon a déjoué tous les pronostics, et il faut se réjouir de cette sincérité retrouvée.

L’ultime heure «Apollon te crache dans la bouche. Cela signifie que tu as le don de prédire l’avenir, mais personne ne te croira.»… Ainsi commence Cassandre, sur un texte inspiré de Christa Wolf. Que dire de cette héroïne perdante? Hervé Loichemol et Fanny Ardant partagent leur affection pour celle qui connaît l’échec: «J'aime les perdants. L'échec est somptueux et émouvant. Il nous conduit à l'os.» explique-t-il. La comédienne (et réalisatrice) exprime son plaisir à jouer cette «dernière heure avant la mort». L’orchestre joue la partition en hauteur, au-dessus de la comédienne.

Ce dispositif scénique discret laisse la place nécessaire au texte profond et à la musique intense de Michael Jarrell. Le compositeur, qui s’est notamment formé à Freiburg im Brisgau, Tangelwood et Rome (Villa Médicis et Institut suisse) avant d’enseigner à l’Université de Vienne, défend une musique parfois chaotique, parfois contemplative. Il sait laisser la place au silence et à l’imperceptible, comme Ligeti (avec qui il partage le fait d’avoir remporté le Musikpreis der Stadt Wien). Gageons que le plaisir du public sera bien perceptible à la rentrée.

Go Out! n° 34 sept. 2015

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© Marc Vanappelghem

art/expo

Cassandre Du 21 au 29 septembre Comédie de Genève Boulevard des Philosophes 6 1205 Genève www.comedie.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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Texte // Olivier Gurtner

Théâtre en bonbonnière Gourmand, élégant, Mathieu Bertholet croque les mots et les textes à pleines dents. Des écrits qu’il placera au cœur de son nouvel établissement, le théâtre du Poche. La Fondation d’art dramatique a attribué le Poche à ce Gargantua de la scène, lui qui a joué les marmitons à Berlin et Los Angeles en tant qu’apprenti, avant de «résider» au Grü et à La Comédie. A côté des scènes romandes comme Vidy, on l’a également aperçu à Avignon avec une célèbre chorégraphe prénommée Cindy. Mais il enseigne aussi, à l’Ecole nationale supérieure du théâtre de Lyon et à la Manufacture de Lausanne.

Choisi parmi 28 candidats pour succéder aux douze années de la sensible, intérieure et parfois drôle Françoise Courvoisier à la tête d’un théâtre fondé en 1962 par un monstre sacré de la scène suisse, Richard Vachoux, le dandy devra conduire sa brigade. Pour la rentrée, il mijote un menu en hommage, uniquement composé de textes de femmes, de l’entrée au digestif. Sa saison se décline entre rôts, pièces de résistance –les «cargos»– et entremets –les sloops (des pièces au format léger pour mieux s’adapter). Entre textes actuels, auteurs vivants et pluridisciplinarité, on se dépêche de réserver sa table au Poche. Entretien dans la remise.

Quel héritage a laissé Françoise Courvoisier?

Françoise a laissé un théâtre en bonne santé, avec un public fervent et nombreux (un des plus forts taux d’occupation). Son identité est très claire, notamment du point de vue visuel. D’ailleurs, c’est pour ça que je voulais faire une rupture tout en gardant cette même volonté de se démarquer.

Beaucoup de théâtres genevois fonctionnent selon ce système. Par mon attitude, je veux montrer qu’il est possible d’être artiste sans pour autant se programmer dans son propre lieu. A Genève, l’inverse me semble relever trop de la règle.

Quelles sont les valeurs que vous défendrez?

Une seule: l’écriture et les auteurs. On veut être un porte-étendard de ce qui s’écrit aujourd’hui et proposer un lieu où les textes peuvent accéder au plateau. C’est important pour nous.

On ne peut ignorer votre apparence dandy.

Vous réclamez-vous de George Brummel?

Plutôt Oscar Wilde, et Baudelaire. En plus, le premier était auteur de théâtre, qui a écrit des belles choses, comme Salomé et L’importance d’être constant. J’aime son humour très noir également.

Votre comité de lecture, est-ce une manière de ne pas assumer sa propre ligne artistique?

Mon choix artistique subjectif se situe précisément là: pas plus de trois ans entre un texte écrit et monté. Pour le reste, le comité décide, même s’il est évident que je me sens proche de ceux qui le composent. De ce panel hétéroclite ressort une sélection radicale mais cohérente. D’ailleurs, nous ne présenterons que des nouvelles productions.

Enfin, ce comité sera modifié dès la prochaine saison.

Vous prévoyez de ne pas mettre des spectacles en scène vous-mêmes. Un message à certains?

Que pensez-vous de la scène romande?

Genève a une offre pléthorique en théâtres. Je ne les ai pas tous comptés. Quoiqu’il en soit, cela me semble manquer d’organisation. Dans ce contexte, ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui présentent une offre très claire. Les autres, avec une programmation trop hétéroclite, sont à mon avis illisibles. Par ailleurs, avec la Nouvelle Comédie en suspens des décisions politiques, nous n’avons toujours pas de bateau amiral à Genève. Ce flou nourrit un climat d’incertitudes pas très sain. A terme, il est évident que cette nouvelle institution va rebattre les cartes du jeu théâtral genevois.

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© Louka Petit

théâtre

Mathieu Bertholet, nouveau directeur du théâtre le Poche

Le Poche Ouverture de la saison le 17 septembre à 19h Rue de la Boulangerie 2 1204 Genève http://poche---gve.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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Texte // Mina Sidi Ali

Auto-Goalay Co-responsable avec la metteure en scène Maya Boesch de l'accrochage d'un cheval empaillé mort au Zabriskie Point en 2013, on avait retenu le nom de ce perturbateur créatif dans le paysage genevois: Régis Golay. On avait rapidement en tête les images des chevaux suspendus du controversé Maurizio Cattelan. Une référence récurrente dans l’univers de l’artiste, puisque à la manière de Toilet Paper magazine, celui-ci revient nous guider à travers l’organe oculaire qui ausculte la nouvelle saison 2015/2016 de la Comédie. Mixant arts plastiques, design, photo (rien que ca!) –avec lui transversalité ne rime pas avec amateurisme. Ici ni censure ni tabou, ce vaudou pro de la comm visuelle a saisi que pour faire le buzz, il faut souvent bousculer les codes et provoquer. Dans cette série croisant la thématique du regard, Régis Golay questionne la façon dont l’œil s’oriente sur les éléments, les scrute, les dépèce en pièces pour les redisposer et les analyser à sa guise. Ici –loin d’être un branleur– le Genevois ébranle les codes en élevant l’emprunt artistique au rang de communication sans compromission. Guy Bourdin, Man Ray, pour ne citer qu’eux, viennent orner l’esprit du visionnaire.

Bon point pour lui.

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Texte // Laurence Amsalem

Droit dans le mille C’est au son des cordes et trompettes retentissant à la façon de buccins romains que les mélomanes les plus avertis sortiront de leur torpeur caniculaire pour marcher en direction du Grand Théâtre. La rentrée est bien là et avec elle, le renouveau des programmations des salles genevoises. Alternant mélodies envoûtantes et marches rythmées, l’opéra Guillaume Tell de Rossini, promet rebondissements et Histoire avec un grand H. Sans conteste une bonne manière d’appréhender cette nouvelle saison.

Historiette nationale Si le nom de Guillaume Tell n’évoque au lecteur qu’une vague histoire de pomme bien mûre, qu’il se rassure; son aventure, loin d’être un jalon historique, relève plutôt d’une anecdote helvétique proche du mythe. Le contexte est le suivant: un saut dans le temps propulse le spectateur au début du XIV ème siècle, dans le canton d’Uri, dominé par la puissante famille des Habsbourg. Celle-ci fait déjà des siennes en voulant asseoir son autorité sur la région, par l’intermédiaire d’un bailli: Hermann Gessler.

Ce dernier fait ériger un poteau coiffé d’un chapeau sur la place du village et force les habitants à saluer ce monument, comme s’il s’agissait de lui-même. Après que le mercenaire Guillaume Tell est passé devant l’ouvrage sans même daigner le regarder, Gessler lui ordonne de placer une pomme sur la tête de l’un de ses fils et de la percer d’un carreau d’arbalète.

En cas d’échec, il lui promet la peine capitale.

Après de vaines négociations, l’arbalétrier finit par s’exécuter: il tranche la pomme en deux mais malheureusement, avait caché un second carreau sous sa chemise, qu’il avoue avoir destiné au bailli. Il est alors condamné à finir ses jours dans la tour d’un château, une sanction exigeant un long périple et une tumultueuse traversée du Lac des Quatre– Cantons, que Rossini met magnifiquement en œuvre, dans cet opéra créé à Paris en 1829 et basé sur le livret du librettiste Etienne de Jouy.

Héros modernes Afin de donner le ton à cette traversée, montera à bord de la pièce le mythique Jesús López Cobos.

L’un des points communs de ce dernier avec les autres grands chefs d’orchestre de renommée internationale est le communément appelé syndrome du globe-trotter. Commençant en effet par étudier la philosophie puis la composition à l’université de Madrid, il a ensuite mis le cap vers Vienne, Prague, Berlin, Los Angeles, Londres, Lausanne ou encore Cincinnati, à la tête de talentueuses formations. Pour le Grand Théâtre, il a dirigé une petite dizaine d’opéras, dont I Puritani de Bellini lors de la saison 2010-2011.

Au vu de la qualité de ses prestations, c’est une véritable chance que de l’accueillir à nouveau pour cette saison. Sur scène, c’est le baryton Jean-François Lapointe qui se plongera dans le personnage de Guillaume Tell, vu comme le héros national s’insurgeant contre le pouvoir étranger pour certains, ou comme une simple fiction pour d’autres. Quoi qu’il en soit, cette œuvre sera l’occasion de rappeler mélodieusement aux auditeurs l’histoire et les mythes helvétiques, trop méconnus du public genevois.

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On sort

© Richard Hubert Smith

art/expo

Guillaume Tell Opéra en 5 actes de Gioacchino Rossini Du 11 au 21 septembre 2015 Grand Théâtre de Genève Billetterie : 022 322 50 50 Go Out! n° 34 sept. 2015

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Texte // Pierre-Emmanuel Fehr

défier le touché au piano Alexander Gavrylyuk est né en 1984 à Kharkov. À l’âge de sept ans, il prend ses premières leçons de piano. Deux ans plus tard, il se produit pour la première fois en concert. A 12 ans, il remporte le Concours de Senigallia, à 15 ans le Concours Horowitz, à 16 ans le Concours Hamamatsu et à 21 ans le Concours Rubinstein. Il se produit désormais dans les plus grandes salles du monde avec les orchestres les plus renommés. Voilà une description dont on pourrait presque se contenter, tant l’homme qui a enchaîné dans un marathon fou les 4 concertos pour piano avec l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) en mai 2013, affiche une solidité à toute épreuve. A la question, comment se prépare-t-on à une telle épreuve, ce stakhanoviste du piano avait répondu «en travaillant plus». Il revient à Genève, avec l’OSR, interpréter le Concerto pour piano de Schumann, mercredi 7 octobre au Victoria Hall, le lendemain à Lausanne, enfin à Montreux.

Pur produit soviétique?

Comment s’imagine-t-on un pianiste prodige formé par une Ukraine à la sortie de l’Union soviétique, sinon autrement qu’un produit virtuose dont la rigueur totalitaire de l’enseignement technique risquerait de brimer l’éclosion musicale? Gavrylyuk, admettant avoir été astreint à parfois 12 heures de travail par jour à son plus jeune âge, garde les marques de ce passage, bien qu’il soit parti pour l’Australie à l’âge de 13 ans: une technique infaillible, une puissance phénoménale, l’habitude d’enchaîner des morceaux rivalisant de virtuosité, comme une mise au défi ou plus encore, la volonté de contenter un public avide de sensations fortes, attendant celui que l’on qualifie parfois de «pianiste extraterrestre». Car Alexander Gavrylyuk est un extraterrestre. Ses qualités techniques alliées à sa justesse musicale et sa direction dans le jeu nous ont toujours soufflés.

En demi-mesure?

Nous l’attendons donc, dans l’unique Concerto de Schumann, œuvre lyrique dénuée de toute démonstration virtuose. La technique presque laissée pour compte, Gavrylyuk se lance donc dans une œuvre où son touché jugé parfois «métallique» devra faire taire ces détracteurs. Le 1er mouvement, juge intransigeant du touché chantant d’un pianiste, officiera. Alors dans l’attente, réécoutons les versions mythiques de Dinu Lipatti de 1950

(Ackermann/ Tonhalle), de Martha Argerich en 1961 (Rostropovich/ National Symphony Orchestra), ou encore celle de Maria João Pires de 2000 (Abbado/ Orchestre de chambre d’Europe). Et préparonsnous à accueillir un pianiste totalement accompli, qui nous avait présenté jusque-là des programmes davantage taillés à sa mesure.

Bruckner, le plus grand?

Derrière cet intertitre provocateur se cache une frustration non-dissimulée de retrouver ce compositeur régulièrement relégué au rang de bon quatrième, derrière les symphonies de Brahms, Beethoven ou de Mahler. Pour ceux qui voudraient remettre en doute cette subjective (par essence) hiérarchie, la Symphonie n°7, probablement la plus jouée avant la 8ème et 9ème, est un très bon moyen de goûter à cette musique intemporelle et grandiose, dont on retrouve une influence wagnérienne. Elle s’échafaude de manière intemporelle, entre cathédrale tonale bi-thématique, amas monolithiques et silence mystérieux, dans une aspiration (les mauvaises langues diront «d’une lenteur») éternelle.

L’OSR sera dirigé pour la première fois par Cornelius Meister, jeune chef d’orchestre très prometteur né en 1980, chef principal de l’Orchestre de la Radio de Vienne.

Son style résolument germanique exempt de préciosité devrait convenir à merveille à la deuxième partie du concert.

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On sort classique

Alexander Gavrylyuk, l’OSR et Schumann Le 7 octobre à Genève (Victoria Hall, 20h) Le 8 octobre à Lausanne (Beaulieu, 20h15) Le 9 octobre à Montreux (Stravinski, 20h15) www.osr.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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Un musée Ville de Genève www.mah-geneve.ch

JEAN-PIERRE SAINT-OURS

UN PEINTRE GENEVOIS DANS L’EUROPE DES LUMIÈRES

MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, GENÈVE 25 SEPTEMBRE – 31 DÉCEMBRE 2015

CETTE EXPOSITION A PU ÊTRE RÉALISÉE GRÂCE AU GÉNÉREUX SOUTIEN D’UNE FONDATION PRIVÉE GENEVOISE.

On sort on a rencontré

Texte // Olivier Gurtner

Poussière d'étoiles

© Jason Cohn

Après un début marqué par le désistement en dernière minute de maestro James Levine, le Verbier festival est rapidement retombé sur ses pattes. Go Out! a pris quelques jours en-haut pour découvrir ce que la musique classique propose de plus beau. En l’occurrence, le chef d’orchestre Manfred Honeck.

Issu d’une famille autrichienne de musiciens, il a joué d’abord au Philharmonique de Vienne, où son frère occupe la place de Konzertmeister. Sa carrière s’est poursuivie dans la direction d’orchestre, à la tête notamment du Pittsburgh Symphony Orchestra, du New York Philharmonic ou encore de la Philharmonie Tchèque, comme principal chef invité. Personnalité à la dimension spirituelle, il avait livré une incroyable 9 ème Symphonie de Mahler avec l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) en avril 2014. Le 25 juillet à Verbier, le maestro a proposé une version riche de la 8 ème Symphonie de Dvorak, forte et puissante du Concerto pour piano n°3 de Prokofiev, avec un Behzod Abduraimov démoniaque de technicité. Rencontre avec un talent presqu’hors de notre temps.

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Entretien avec Manfred Honeck, chef d’orchestre Vous avez travaillé comme assistant de Claudio Abbado, lorsqu’il dirigeait le Gustav Mahler Jugendorchester. Comment décrire cette expérience?

Claudio comprenait très bien Mahler, mieux que d’autres. J’ai beaucoup appris à ses côtés sur ce compositeur. C’est impressionnant comme il était capable de créer des transitions de manière intéressante. Par ailleurs, j’ai découvert sa personnalité, qui nourrissait de hautes attentes. Du coup, le niveau demandé était très élevé. Parfois, il demandait des choses impossibles [sourire]. Il conduisait tout par cœur, même Pelléas et Mélisande!

Comment se passent les répétitions avec le Verbier Festival Orchestra?

Nous avons eu quatre répétitions. Ces jeunes musiciens s’adaptent vite, de manière incroyable. Vous savez, ils n’ont sûrement jamais joué ces œuvres. Dans la 8 ème Symphonie de Dvorak, le 3 ème mouvement –une valse– n’est pas une valse, mais plutôt legato et mélancolique, un vrai reflet de l’âme tchèque.

J'aime pouvoir les emmener dans ce voyage musical et révéler les couleurs des interprètes, notamment en travaillant sur le rubato. Un aspect souvent oublié. Et produire cela avec 100 musiciens, c’est un beau défi.

A Genève, vous avez livré une impressionnante version de la 9 ème Symphonie de Mahler avec l’OSR. Quel est le sujet de cette œuvre?

Pour moi, il s’agit d’une transition entre la musique du XIX ème et celle du XX ème siècle. Mahler est le père de nombreux compositeurs du siècle dernier. Dans son répertoire, il a su mieux que personne montrer le folklore autrichien, les danses, mais aussi la manière de jouer de son pays, ce qui est important. Par ailleurs, cette symphonie reste la plus personnelle. Au moment de la composer, il avait des problèmes avec sa femme Alma. Vous devez le comprendre pour la jouer, sinon vous passez à côté. L’OSR avait très bien saisi cela.

A propos de Mahler justement, vous avez dit dans une interview que vous aimiez sa façon de traiter la part sombre…

Vous savez, d’un côté, c’était un tempérament difficile, très exigeant. Par exemple il venait vers un contrebassiste lui hurler ce qu’il voulait.

D’un autre, une très grande éthique l’animait.

D’ailleurs, sa première symphonie, tellement radicale, tellement forte, avec toutes ces percussions et ces allusions au folklore, a été mal reçue du public, qui avait commencé à rire.

Le silence semble occuper une place importante dans vos concerts. Au moment de préparer une symphonie de Mahler, vous avez expliqué: «Chez lui, le climax, c’est le silence»…

Je crois que c’est la plus belle musique. De nos jours, nous avons de la musique et du bruit partout et tout le temps. Même maintenant durant notre interview [musique de fond dans l’hôtel]. D’ailleurs, je demande souvent aux musiciens de jouer plus doucement.

Comment voyez-vous votre parcours jusqu’ici?

Je le vois comme un voyage, une sorte de trajet.

Comparé à l’univers et au monde, une existence ce n’est qu’un bref instant. Je me demande comment la vie peut exister, se reproduire, créer une connexion entre l’âme, l’esprit et le corps. Chaque être humain se posera cette même question. Même si la réponse diffère.

Personnellement, je suis convaincu qu’il y aura quelque chose après. C’est cette perspective qui nous maintient je crois. En ce sens, la musique nous offre quelque chose de fort. Elle peut nous faire pleurer, quand bien même on ne comprend pas tout. Car la musique a toujours su parler au cœur et au corps.

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Š Felix Broede

art/expo

Le chef d'orchestre Manfred Honeck

www.verbierfestival.com Go Out! n° 34 sept. 2015

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Texte // Mina Sidi Ali & Mabrouk Hosni Ibn Aleya

Locarno: clac Majeur Quand Moët & Chandon nous convie à la 68 ème édition du Festival de Locarno pour la remise du prix d’Excellence à l’acteur, réalisateur et producteur américain Edward Norton, on quitte maris, enfants et amants. On prend le premier avion SWISS –50 minutes chrono en main pour débarquer à Lugano. On aurait raté cela pour rien au monde: voir en primeur notre dealer d’émotions, acteur qu’on suit depuis Peur primale (Gregory Hoblit, 1996) se faire primer. En mode gonzo à la Rhum express, on s’est prit pour Hunter S. Thompson. Tels des filous, on a filé sur le tapis rouge suivre en filature l’acteur à la face diablement angélique. Un vrai road trip en terres tessinoises aux allures d’hallucinations. Plongée verticale à la traque d’Edward Norton au bord d’un lac paradisiaque entourés de palmiers et de citronniers.

Dealer frimeur dans «la 25ème heure (Spike Lee, 2002), roi lépreux dans Kingdom of heaven (Ridley Scott, 2005), cow-boy asocial dégainant son mal-être dans Down in the valley (David Jacobson, 2006) et comédien tonitruant et tordant dans Birdman (Alejandro González Iñárritu, 2015), Edward Norton s’est toujours distingué par son don à l’exploration de la nature humaine. On comprend illico presto le choix du Festival de Locarno de décerner son «Excellence award» à cette acteur qui a toujours privilégié la qualité à la quantité dans sa filmographie. La date de la cérémonie, marquée au gros marqueur, est fixée au 5 août. Moët & Chandon nous y a convié. Notre objectif: fouler le tapis rouge au côté de la star d’Escroc(s) en Herbe (Tim Blake Nelson, 2010).

Arrivés frais comme des rouleaux d’été compressés par un planning serré, on file dare dare à la FEVI. On débarque juste après l’intervention d’Edward Norton durant une projection où il introduit le mythique Fight Club. Premier échec, mais rien ne nous arrête.

Hors de question de larmoyer sur l’imposante poitrine de Bob Paulson aka Meat Loaf. Une piadine, deux Spritz, nous remettra d’aplomb.

Torses bombés, pas assurés, regards hautains toisant la sécurité, il est 20 heures et on joue la carte du terrain conquis pour forcer le passage.

Un carton, le tapis rouge s’étale à nos pieds,

à peine le temps de réaliser qu’une berline noire fait son entrée. Un claquement de porte et nous voici aux côtés du tant attendu hardi Tyler Durden. Ironie du sort, son expression ne l’est pas moins, la nôtre non plus face aux regards interrogateurs des organisateurs.

On se ressaisit, hors de question de céder un millimètre du bout de tissu foulé. Il est temps de dégainer notre botte secrète pour consolider notre position: un petit signe amical à inconnu de la compagnie de l’acteur, comme si au final notre présence assurait le bon déroulement de la séance. On se lâche dans une petite partie de pogo avec les photographes pros. Qui aura la meilleure partie de la proie? Sans autorisations, ni bons badges, munis seulement de la flopée de pixels du rendu photo de l’iPhone, c’est nous. Comme il le soulignera le lendemain à la conférence de presse: «De nos jours, si tu ne sais pas prendre une bonne photo en deux clics, jette ton appareil!». Ce qu'on n'a pas manqué d'acquiescer, sourire en coin. www.pardolive.ch

46° 10' 00''N 8° 48' 00'' e

Durée du voyage: 0h50m, distance depuis GVA: 316 km

lug Go Out! n° 34 sept. 2015

On sort cinéma

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ENSEMBLE CONTRECHAMPS MARDI 29 SEPTEMBRE 2015, 20H ALHAMBRA, GENÈVE

LA FACE CACHÉE DES ICÔNES JOHN ZORN CONLON NANCARROW LIZA LIM FRANK ZAPPA DAVID GRIMAL VIOLON ANTOINE FRANÇOISE ET STEFAN WIRTH PIANO MICHAEL WENDEBERG DIRECTION 18H45 : CONFÉRENCE AVANT CONCERT PAR BRICE PAUSET +41 (0)22 329 24 00 WWW.CONTRECHAMPS.CH

AVEC L’AIMABLE SOUTIEN DE LA FONDATION ERNST VON SIEMENS POUR LA MUSIQUE CONCERT ENREGISTRÉ PAR ESPACE 2

On sort design

Texte // Mina Sidi Ali

A-HEAD of design Les Design Days n'auraient pu être qu'un one shot. Mais fort du succès depuis 6 ans, ils sont devenus une quasi-institution avec une édition oscillant entre Genève et Renens. Cette année, le concept s’est étendu à des collaborations toujours plus généreuses et surtout avec la HEAD–Genève (Haute école d’art et de design), dont on vous présente un close-up. Entre expos, conférences et table ronde, la plateforme de rencontres et d’échanges autour du design et de la création contemporaine dégaine un nouveau visuel aux coloris pastels, créé par la graphiste Dominique D’Agostino. Ainsi, du 17 au 20 septembre, on prend sa clique et son havresac direction l’imposante coque en béton du Pavillon Sicli pour y découvrir cette nouvelle édition articulée en plusieurs lieux et qui promet de nous en mettre plein les mirettes.

Pour la deuxième fois depuis leur création les Design Days, organisés par l’association éponyme et le magazine Espaces contemporains, investiront le Pavillon Sicli.

Dans cet édifice épicentre seront présentés du mobilier, des luminaires et des accessoires, en prototype, éditions limitées ou design en série. En outre, un parcours articulé en plusieurs lieux, galeries d’art, showrooms et ateliers, complétera une programmation alternant conférences et accrochages. Comme pour les éditions genevoises précédentes, la HEAD – Genève (Haute école d’art et de design) est le partenaire principal. Le vivier genevois d'artistes version Bauhaus présentera –à l’occasion de l’ouverture d’un programme de design horloger au sein de son département Design bijou et accessoires– deux projets de diplôme qui revisitent la montre au féminin.

Seront donc présentés les travaux de Nicolas Lafargue et Emma Bertrand.

Par ailleurs, la HEAD proposera un extrait de «The Animal Party», exposition déjantée dévoilée au Salon international du meuble de Milan cette année. Vingt-cinq produits, accessoires, espaces, bijoux, vêtements et mobilier invitent à nouer au quotidien de nouvelles relations avec nos animaux domestiques, NAC (nouveaux animaux de compagnie) et autres volatiles. Des cohabitations incongrues, dans une grande Go Out! n° 34 sept. 2015

liberté de ton et de formalisation. On n’omettra pas de mentionner le cycle de conférences à l’auditoire James-Fazy avec trois grands noms du design: celui qui privilégie le processus à l’approche formelle Sebastian Bergne (le 19 septembre à 17h30), la créatrice de bijoux et accessoires Saskia Diez (le 20 septembre à 11h) et l’atypique designer Jerszy Seymour (le 20 septembre à 11h).

Du 17 au 20 septembre Pavillon Sicli Route des Acacias 45 1227 Acacias www.designdays.ch klybeck, Y

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On sort en famille

Texte // Olivier Gurtner

Prendre le public par la main Am Stram Gram… un théâtre que tout le monde connaît. Des saisons qui pourraient se suivre mais qui ne se ressemblent pas. Une scène qui ne cherche pas à divertir, mais à faire interagir et réfléchir.

A sa tête depuis 2012, Fabrice Melquiot, un amoureux du sens et des mots, dont les écrits ont été célébrés par l’Académie et publiés par l’Arche et Gallimard. Pour la saison qui se montre à l’horizon, le directeur présente plusieurs héros: Münchhausen, Cyrano de Bergerac, Blanche-Neige…

Une réelle ouverture «Je dirige un théâtre qui peut accueillir jusqu’à 340 spectateurs par représentation. Je ne sais pas si je peux connaître le prénom de chaque spectateur, mais j’en ai le désir.» Par ces mots, le directeur d’Am Stram Gram Fabrice Melquiot exprime une réelle envie de rencontrer ses publics.

Un théâtre de manifeste Le fil rouge de la saison 15-16, un manifeste, une ambition pour le directeur, qui se définit comme un «lanceur de poèmes». Et c’est justement un poème qu’il dédie aux enfants. On rêve debout devant cette déclaration rassurante: «Les artistes sont là!», comme pour dire: «Oui, tu peux te tromper, avoir des problèmes, résoudre tes problèmes et vivre bien.» Extrait: «Tu n’es pas seul.

Le théâtre est là.

Les mots sont là.

Les autres, à côté de toi.

Tu dois attendre beaucoup de la vie.

Parce que tu es l’enfant le plus important du monde.

Et je te regarde dans les yeux.»

Pour commencer La scène de Frontenex commence avec Münchhausen?, un texte de M. Melquiot, inspiré du Baron de Münchhausen Karl Friedrich Hieronymus, dont les aventures extraordinaires en Russie ont été consignées par Rudolf Erich Raspe pour ensuite entrer dans l’imaginaire

allemand. A côté des éléments classiques du récit –boulet de canon, cheval coupé en deux, etc– on flanque le héros d’un fiston et d’une belle-fille. A la mise en scène, c’est Joan Mompart, un grand habitué de la région, puisqu’a collaboré avec La Comédie (On ne paie pas, on ne paie pas), L’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) comme récitant ou encore avec Omar Porras et Robert Sandoz en tant que comédien. Ses mots sur le héros: «J’ai l’impression que [le baron] accompagne, dans l’intimité, notre part la moins raisonnable, la moins raisonnée, cette partie de nous qui souhaite secrètement «faire faux». Sur le plateau, il imagine une sphère comme espace unique et multidimensionnel qui remettra en question les rapports de pesanteur. On se réjouit déjà!

Pour continuer Pour la suite de la saison, mentionnons Caché dans son buisson de lavande Cyrano sentait bon la lessive, d’après l’œuvre d’Edmond Rostand, l’album de Rebecca Dautremer et le texte de Taï-Marc Le Thanh. On quittera l’hôtel de Bourgogne pour un théâtre japonisant sans entrer dans les codes du Nô ou du Kabuki. Autre coup de cœur, en février, Kant ou le parcours initiatique du petit Kristoffer dans un conte initiatique en philosophique sur notre place sur terre et dans l’univers, un peu à l’image du Monde de Sophie. Enfin, Mariama Sylla qui fera jouer 12 jeunes (13-24 ans) autour d’un hommage à Godard dans Jean-Luc, en avril.

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On sort en famille

Am Stram Gram Ouverture de saison Le 18 septembre à 19h Entrée libre, réserver au 022 735 79 24 www.amstramgram.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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On sort live

Texte // Vincent Magnenat

Temple aux vivants piliers Au sortir d'une séance en Dolby Surround © du Roi Lion un dimanche soir pluvieux de décembre 1994, un petit garçon prend la mesure de la rouste graphique que le vieil Alhambra lui a mise. Les arcs outrepassés du palais rouge nasride de Grenade ne sont pas en cause ici, vos esprits de genevois genevo-centrés l'auront détecté, nous en sommes sûrs.

Sauvé d’un parking Puisque l'actualité le ressuscite, nous allons donc nous permettre de vous brosser un portrait historique du lieu, histoire de vous épargner dix minutes de scroll au bureau pour en apprendre plus sur ce thème. Le bâtiment s'est vu édifier dans les années 20 avec pour affectation d’origine les arts cinématographiques comme ceux de la scène. Il semblerait même que son rayonnement l'ai faite qualifiée de «plus grande et plus belle salle de l'image animée en Suisse», un départ assez badass, il faut bien le dire. L'Alhambar était un sympathique jardin d'hiver dont on devait avoir le secret dans ces années folles. D'affectations en transformations, cette bonne vieille institution est devenue une salle décrépie dès la mise en perce des mastodontes de la distribution. On la croyait perdue et vouée aux gémonies, à l'instar de ses consœurs d'infortune et bonne à devenir une salle de concert gérée par des évangélistes, au hasard. Tempora, mores, etc. Et non! Les tractations politico-UNESCOsiennes ont permis d'aboutir à un accord qui mène le navire vers le monde des musiques actuelles.

Et le bar du bas, c'est à dire le zinc de celui sur lequel on s'échoue en sortant de la salle, est à présent géré par plusieurs collectifs alternativement. La bonne nouvelle, c'est qu'en plus de pratiquer des prix carrément civils, on y trouve cette boisson à base de maté si appréciée chez nos voisins de Germanie inférieure, pour un prix qui détrône clairement les tenants actuels du monopole.

Pour ouvrir le bal Ainsi, si l'inauguration a eu lieu lors de la Fête de la musique, le 1 er septembre courant verra sont utilisation prendre un tour effectif, l'édifice ouvrant à nouveau ses portes aux quatre vents et aux sept mers de vos envies culturelles. Au programme pour le mois de septembre, Stephan Eicher und die Automaten dans le cadre de la Bâtie, pour inaugurer le gâteau le mardi 1 er, ça sent l'analogique si vous voulez l'avis de l'auteur. The Divine Comedy, groupe de pop nord-irlandaise va vous flanquer dans un moment carrément émotion, c'est dire si la Bâtie s'ouvre sur le monde. Ça se passe le samedi 12 septembre.

Le samedi 26 (pour les friands de suites chiffrées), c'est le pandit Ustad Shujaat Khan. Sitar plein gaz, sortez les kurtas, la nag champa et le bout de brun, et n'oubliez pas le versement d'une petite obole à sa probable ONG qui enseigne la musique aux enfants du sous-continent. Merci aux ateliers d'ethnomusicologie (ADEM). Le mardi 29 septembre, c'est la truculente conférence «Musique populaire et musique contemporaine: histoire d'un long malentendu» à 18h45. Ce plaidoyer attise la curiosité, il faut bien le dire. En même temps, à force de faire deep... A 20h, c'est la «Face cachée des icônes» délivré par l'ensemble Contrechamps. Passons au mois d'octobre, ou en date des 1 er ,2 et 3 octobre (de jeudi à vendredi) la 10 ème édition du festival Animatou va venir raviver quelques souvenirs aux traces de celluloïd incrustées dans le sol de la salle de projection.

Renseignez-vous sur www.alhambra-geneve.ch, le site sera ouvert dès le 1er septembre, envoyez le bouzin comme on dit sur CNNNL International!

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On sort

© katt.ch

© katt.ch

© Didier Jordan

art/expo

Alhambra Rue de la Rôtisserie 10 1204 Genève 022 418 36 02 www.alhambra-geneve.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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ROMANCE LYRIQUE

MA 6 OCTOBRE 2015 ~ 20H ~ BFM

ARIE VAN BEEK direction ~ EVE-MAUD HUBEAUX mezzo-soprano ~ ENSEMBLE VOCAL DE LAUSANNE préparé par daniel reuss strauss ~ wagner ~ ubaldini ~ schubert

L’OCG +41 22 807 17 90 / BILLETTERIE@LOCG.CH / WWW.LOCG.CH / BILLETS DE CHF 10 .– À CHF 50 .– MANOR / HOTELPLAN / GLOBUS / LA POSTE / COOP CITY / STARTICKET.CH 0900 325 325

chf 1.19/min depuis un poste fixe

design : pablo lavalley @ c’est à voir / photo : © gregory batardon (arie van beek) / © lauren pasche (ensemble vocal de lausanne)

CONCERT DE SOIRÉE N° 1

On sort live

Texte // Vincent Magnenat

Happy electrosanne!

Ah! Vous sentez? Ce petit vent mordoré qui semble apaiser le zyklon-B qui servait d'oxygène caniculaire; le pantalon est à nouveau une option envisageable. Les balades mitt'randiennes approchent à mesure que jaunissent les feuilles de l'éclat estival.

A mesure que les stations balnéaires de la Manche connaissent un succès sans effet de ladite manche, avec ses joutes migratoires ferroutières typiques de Calais-Plage, on observe la puanteur brune s'avancer sur l'Occident endormi, excitant ses intellectuels parapubères peine-à-jouir à la Zemmour, quel délice pour les deux décades à venir! En outre, on apprend avec soulagement que les infâmes terroristes de l'YPG kurde sont en train de se faire enseigner la vie à coup de mortier par la Nouvelle Sublime Porte. Enfin, on ose espérer que nos lecteurs ont le cœur bien accroché, on envoie la partie culturelle.

Avec un positionnement début septembre, Electrosanne s'assure une bonne visibilité sur le marché de la tounze. Et c'est encore un fois bien joué de la part des Fayabash, du 1 er au 6 septembre. Speaking of, que le décorticage de communiqué de presse commence! Clairement on va commencer avec les lectures. Daniel Avery, Busy P et François K seront présents chaque fin d'après-midi à l'Hôtel du Flon, en partenariat avec la Red Bull Music Academy. Dixième édition oblige, une petite rétrospective photo/typo va ressusciter ce que c'était de faire la teuf en 2004 dedieu, du 3 au 5 septembre. Enfin pour parfaire cette introduction, il y a la cérémonie d'ouverture, à l'Octogone le 1 er septembre. Henrik Schwarz et Nick Bärtsch vont nous montrer de quels pianos à queue ils se chauffent avec «Scripted & Prepared».

Les scènes extérieures vont accueillir du lourd quand même: Pete Rock, Daniel Avery, Busy P (ils n'allaient en effet pas se cantonner à du père castor pendant trois jours...), Nina Kravitz Go Out! n° 34 sept. 2015

(oui oui oui), Floating Points (HELL YEAH), Club Cheval et aussi Jus-Ed. Donc ça se subdivise en Place de l'Europe du coté de la place éponyme et sur la Red-Bull-Academy-Stage-Yeah-BurstIt-All à la Place Centrale. Le tout de 17h jusqu'à ce qu'on se souvienne qu'on a plus l'âge ou plus assez de sucreries dans le sang.

Pour la partie club, ça se joue vous vous en doutez entre le D!, le Bourg, le Romandie et la bien-nommée Ruche. Marcel Dettmann, Tom Trago (...), Dinamarca, Tanua, Spor, Araabmusik, et on en passe.

Il faut bien reconnaître, Electrosanne sait maintenir un bon niveau et on se réjouit.

Plus d'info sur le glitchy www.electrosanne.ch

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On profite architecture

Texte // Mina Sidi Ali

ALger allégée Clichés usés jusqu'à la trame, à l'usage de ceux que les voyages effraient, Alger la Blanche, la vivante, la troublante, la mystérieuse, n’a jamais eu depuis les années 90 et cette vague subversive, la chance de se laver d’une avanie, qui l’a ternie de manière indéfinie. Là-bas, la mer, les collines et le ciel se combattent et s’épousent, s’affrontent et s’enlacent dans une perpétuelle débauche de lumières et de végétation diaprée. Envoûtante et vibrante comme une mélodie de chaâbi de Dahmane El Harrachi, excessive comme les riffs de Reda Taliani, telle est cette cité déboussolée qui à travers ses architectures, renaît, et redevient la capitale historique d’un pays et le symbole d’une région, à l’histoire très riche, et souvent négligée, oubliée. C’est avec SWISS, qui a fraîchement ouvert une ligne direction le cœur du Maghreb, qu’on a décidé d’aller au-delà, avec en mémoire une phrase de Michel Strogoff: «Regarde, de tous tes yeux, regarde», boussole infaillible, viatique précieux, du roman de Jules Verne. Regardez-la bien cette ville car vous risquez de passer à côté.

C’est bien une interrogation obsédante qui nous taraude dès notre arrivée en grande pompe, arrosé par les pompiers sur le tarmac à Alger lors du voyage inaugural de SWISS, 20 ans après le départ de Swissair. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de revenir dans ce pays si captivant? C’est en quatre jours qu’on a tenté de saisir l’insaisissable avec un focus: l’architecture. En passant de l'urbanisme haussmannien à une architecture moderne dépouillée, sans oublier les façades et les cours d’immeubles Art déco, la capitale fait pourtant preuve d’une audace et d’une diversité architecturale rarement égalée dans d’autres cités. Durant notre road-trip, on la découvre d’abord à travers la nouvelle ambassade de Suisse en Algérie (1): un très bel ouvrage inspiré directement du Moucharabieh, architecture traditionnelle des pays arabes.

Situé à El Mouradia, la bâtisse a été livrée fin 2013 par les architectes lausannois du bureau Bakker & Blanc et l’Atelier Arthys.

Mais c’est l’héritage d’Oscar Niemeyer, l’architecte brésilien disparu en 2012 à l’âge de 104 ans, qui nous a le plus surpris lors de notre périple algérois. Avant tout connu pour les immeubles et constructions avantgardistes qu’il a construits à Brasilia, où le siège du Parti communiste français, l'ancien

siège du journal L'Humanité et la Maison de la culture du Havre, son travail en Algérie –très méconnu– a également contribué à hisser ce lauréat du Pritzker Prize 1988 au rang des plus grands architectes du XX ème siècle. Communiste ayant fui le Brésil pour la France après le coup d’Etat militaire de 1964, Oscar Niemeyer a effectivement conçu plusieurs constructions en Algérie à la fin des années 60 ainsi que, dans les dernières années de sa vie, dont une bibliothèque arabo-sud-américaine prévue en 2017. Il est ainsi l’auteur des Universités Houari Boumediene (2) (Bab Ezzouar, 15 km à l’est d'Alger), de l’Epau, l’école Polytechique d’architecture et d’urbanisme d’Alger construite à El Harrach et d’un véritable ovni: La Coupole (centre olympique d’Alger achevé en 1975) dont le plan a été dessiné sur une serviette de table!

Des constructions à l’image de la capitale: surprenante et stupéfiante. A découvrir avant de mourir.

36° 46' 34''N 3° 03' 36'' e

Durée du voyage: 2h05m, distance depuis GVA: 1082 km

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2 L'Université Mentouri à Constantine

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Créée en 2010 à Lausanne, la Fondation Race for Water a pour mission de préserver la ressource la plus précieuse de notre planète : l’eau. Reconnue d’utilité publique, l’organisation s’emploie à mettre en place des actions concrètes et durables articulées autour de deux thématiques essentielles : la protection des océans et celle de l’eau douce.

Race for Water initie des projets qui ont pour objectif la sensibilisation et des actions concrètes sur le terrain. Ces actions s’adressent à quatre audiences-cibles : les acteurs économiques, les instances politiques, la communauté scientifique ainsi que le grand public, avec une attention particulière portée aux générations futures.

Race for Water collabore avec des organismes tels que l’UNESCO, l’UNEP, l’UICN, le WWF et la WBCSD. En 2015, la Fondation organise la « Race for Water Odyssey ». Son objectif : dresser un premier état des lieux global de la pollution des océans par les plastiques et mettre en exergue les conséquences dramatiques de cette problématique pour l’écosystème et les populations. Par la suite, Race for Water ambitionne d’exploiter ces résultats pour développer des solutions innovantes et viables permettant de secourir les océans.

raceforwater.org Avec le soutien de PIGUET GALLAND

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Coolcats for hot blog

Tinder des Sorties

Coup d’envoi! On frotte nos pattes sur nos claviers, muni de notre planche, on fait grésiller les modems pour mieux surfer sur le web. C’est décidé, on balance notre blog avec à la clé un catalogue d’idées complètement fêlées: Coolcats est né. En mode gonzo, des dialogues avec nos semblables photographiés sur le vif avec The Genevans, des sélections de bons sons, des bons plans, et une tripotée de reportages tripés sur divers courants, subcultures et mouvements de pensée. On écumera mers, monts et plaines dans un mood road trip aérien avec la chronique Cats me if you can et on se rincera les pupilles devant une flopées de vidéos et photos d’archi archi cool avec la rubrique Eye eye eye. Enfin, entre félins à la panse constamment affamée, on vous lâchera en secret quelques recettes de nos coups de food désignés. Merci à Jamile Marques qui marque le coup pour cette typo au top.

Bientôt la question «qu’est ce qu’on fait maintenant» n’aura plus lieu d’être. C’est de cette prémonition qu’une équipe de Parisiens créatifs composée de Valéria, Elyes et Hatem ont eu la folle idée de concevoir Toot Sweet, une application spécialement conçue pour vous faire immédiatement profiter du foisonnement culturel de Paris. Toujours à l’affût, la Go Out! Team a flairé le bon coup pour permettre au Genevois d’y voir plus clair. Pour cela, rien de plus simple: on vous réunit tous les évènements culturels et soirées disponibles à Genève pour vous les servir sur smartphone. Fini les fastidieuses recherches, vous avez là un véritable Tinder des sorties. Il vous suffira juste d’ouvrir l’App pour que vous sachiez ce qu’il se passe dans l’heure qui suit. Plus besoin de planifier: expo, théâtre, concert, afterwork ou soirée, il ne tiendra qu’à vous d’improviser.

www.gooutmag.ch/blog Go Out! n° 34 sept. 2015

Téléchargeable sur Iphone & Android depuis appstore & playstore

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Saison 2015 – 2016

forum-meyrin.ch

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Karma ok

Panse, ma rue

Le concept est simple mais efficace: un karaoké olé-olé devant un plateau de crevettes joliment agencées à dévorer dare dare. L’accueil des deux gérantes, Jade et Ana, est des plus délicieux, à l’image du service mais surtout de la sacro-sainte carte: une sélection de mets asiatiques qui ferait frémir les gastronomes les plus sceptiques.

La panse repue, on ne peut qu’être chauds bouillonnants pour aller pousser la chansonnette telles des starlettes. Une fine sélection de cocktails spécialement concoctés pour désinhiber les plus réservés de la soirée ne manquera pas de vous faire vaciller. Cachez caméras et smartphones et payez-vous le plaisir d’en sortir aphone.

Une cure de nourriture aux exquises diaprures et à déguster à vive allure… tel est le nouveau concept émanant du premium cranium de Pascale Clemann aka l’instigatrice de l’ingénieux Marché sans puces. Au menu du Geneva Street Food Festival: des food trucks avec du végétarien aérien, du BBQ (I love you!), du sang gluten (amen!), de la bière débonnaire, des asperges courtes sur pattes, des pâtes sur rollerblader à qui on roulerait bien des patins… Bref, des mets à l’emporter pour lesquels vous vous emportez en exigeant plus de mayo moins de ketchup nom d’une pin-up!

Entre Nous 70 Boulevard St-Georges 1204 Genève 022 328 88 32 Go Out! n° 34 sept. 2015

Geneva Street Food Festival Du 18 au 20 septembre Promenade Saint-Antoine 1204 Genève 076 695 46 04 www.gvastreetfoodfest.ch

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Découvrez les vidéos des lauréat-e-s 2015 sur ville-geneve.ch /culture Littérature Daniel de Roulet

Sciences Claire-Anne Siegrist

Arts plastiques Georges Descombes

Sciences humaines Jean François Billeter

Musique Laurent Aubert

Action culturelle Jacques Boesch

Arts de la scène Georges Schwizgebel

Prix spécial 2015 Patrick Chappatte

Arts appliqués Esther Brinkmann

Genève, ville de culture www.ville-geneve.ch

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Back to the roots

Genève en chair

Penser global, agir local… telle pourrait être la devise d’Alternatiba Léman, le village mondial des alternatives. L’événement se veut un moyen pour sensibiliser les consciences face aux enjeux environnementaux, alors qu’approche la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Paris. Sur la plaine de Plainpalais, de nombreuses associations seront présentes pour organiser rencontres et actions de sensibilisation.

A table, on pourra notamment se restaurer avec THE MEAL, action collective déjà organisée l’année dernière.

Pour sa deuxième vente depuis sa création, genève enchères organise du 22 au 24 septembre sa prochaine dispersion de lots, précédée d’une exposition entre le 18 et le 20 septembre. Pour cette vacation, il faut citer d’intéressantes pièces de mode, comme une robe Dior 1979, une Rolex Cellini ou encore un éternel sac Kelly de Hermès.

Parmi les autres pièces, un lit de repos Barcelona de Ludwig Mies van der Rohe figure dans la vente consacrée au XX ème siècle. Alors à vos catalogues pour gagner le gros lot!

Alternatiba Léman Du 18 au 20 septembre Association Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.alternatiba.eu/leman Go Out! n° 34 sept. 2015

genève enchères Rue de Monthoux 38 1201 Genève 022 710 04 04 www.geneve-encheres.ch

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On profite on prend le large

Texte // Olivier Gurtner et Tania Rutigliani

Dublin, City so “in”!

50° 20' 36'' N 6° 16' 03'' w Go Out! n° 34 sept. 2015

DUB

Durée du voyage: 2h10m, distance depuis GVA: 1595 km

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gva.ch/e-services

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CHECK IN DUBLIN C’est l’histoire d’un pays qui toujours se relève. Après la terrible famine au XIX ème siècle, la crise économique de 2008, l’Irlande a redressé les bras. Et ça se voit. Sa capitale Dublin en est le brillant témoin. Le Tigre celtique a repris de plus belle, entre un patrimoine médiéval, gothique, géorgien, Regency et une architecture résolument tournée vers l’avenir. La capitale peut même se targuer d’être traversée par deux ponts dessinés par Santiago Calatrava. Si le climat est changeant –ne diton pas «En Irlande, il fait beau, plusieurs fois par jour»?, les habitants sont constants, chaleureux et accueillants. Passé les must see, il faut fréquenter Temple bar ou n’importe quel pub du coin pour faire connaissance avec cette population jeune (la moitié a moins de 25 ans!). Un vrai bol d’air marin à deux heures à peine de Cointrin. Alors on prend le large tout de suite avec Swiss!

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À DÉCOUVRIR À DUBLIN Métropole celtique, Dublin est façonnée par les différentes ambiances des siècles de son histoire, qui se côtoient et se complètent. Elles semblent parfois être un puzzle d’influences et exhibe ses différents patrimoines avec fierté. De son port à sa cité médiévale, chaque recoin de la ville regorge d’histoire et d’anecdotes. Quelques haltes semblent indispensables pour pouvoir comprendre la richesse de cette capitale.

To the Docks > La cité irlandaise florissante à travers les siècles a su donner à son port une seconde jeunesse.

Depuis la fin du XXème siècle, des architectes revoient les ruines des bâtiments à fleur d’eau pour insuffler modernité et design. L’un des exemples les plus marquants est le pont Samuel Beckett construit en 2009 par l’architecte valencien Santiago Calatrava. Petit exploit de génie, la structure de 120 mètres de long et 48 de haut, a la particularité de reposer sur un seul pylône, ce qui lui permet de pivoter à 90 degrés et d’ainsi laisser circuler le trafic fluvial sur la Liffey. En sus d’innovations techniques, l’édifice représente une harpe, évident hommage au symbole national irlandais.

Au milieu de ce dédale de fer et de verre, des nouvelles bâtisses modernes, on peut admirer le Famine Memorial de R. Gillepsie, hommage aux disparus de la Grande Famine de 1845. De grandes statues en fer représentant des personnages élancés aux visages marqués rappellent également ce passé douloureux de l’Irlande.

Back to Middle Ages < Des Vikings en passant par les Normands jusqu’à la fin de la domination anglaise, Dublin a toujours été le haut lieu du pouvoir de l’île. Ce patrimoine hétéroclite se découvre pas à pas dans le centre historique. Entre deux bâtisses géorgiennes et un immeuble moderne et coloré. se dévoile tout à coup le Dublin Castle. Construit au début du XIII ème siècle, la résidence des vice-rois anglais est un haut lieu du joug anglo-protestant sur l’île. Rénové plusieurs fois depuis l’incendie qui a ravagé l’essentiel du bâtiment d’origine, le Dublin Castle reste encore aujourd’hui un siège de pouvoir et de diplomatie, puisqu’il abrite plusieurs cérémonies d’Etat.

Déjà au V ème siècle Saint-Patrick, saint patron de la ville, baptisait le premier chrétien de l’île et c’est en mémoire de cet évènement que fut bâtie la Saint-Patrick’s Cathedral. De la simple chapelle en bois des origines à l’érection de la cathédrale gothique plusieurs siècles plus tard, le site n’est pas uniquement un lieu de culte mais également un musée rendant hommages aux disparus des différentes guerres et épidémies qui ont marqué la ville.

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On profite on prend le large

Fish and Beer > Dublin c’est aussi ses pubs. L’un des restaurants marquants de la ville se situe au milieu du Dublin géorgien. «Matt the Thresher» accueille les visiteurs affamés dans une ambiance de pub.

Construit en paliers et à la décoration simple mais efficace, le pub devient aussi un plaisir pour les yeux. Avant tout spécialisé en fruits de mer et poissons venant directement du port, le restaurant a la particularité d’offrir à certains clients la possibilité d’admirer d’immenses homards flotter nonchalamment dans leur aquarium. Amateurs de viande n’ayez crainte, il est également possible de déguster d’excellents burgers. La cuisine s’inspire de plats simples rendus raffinés par un travail du produit attentionné et un soin du détail sans gonfler inutilement la facture. Une halte culinaire indispensable!

Matt The Thresher 32 Pembroke Street Lower Dublin 2 www.mattthethresher.ie

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Hanging out in the park v Dans cette ville où le ciel semble toujours changeant, ce sont les parcs qui font le plus souvent contraste avec cette ambiance. Véritables explosion foisonnante de verdure au milieu de la ville, ils sont pour la plupart d’anciennes zones marécageuses réaménagées par de riches propriétaires au XIXème siècle. Les 9 hectares du St-Stephen’s Green Park sont organisés de manière élégante et charmante (typique des Iles britanniques) avec bancs, bassins, vieux kiosque, monuments, etc. Un lieu de détente incontournable… si le temps reste clément.

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On profite on y dort

Texte // Olivier Gurtner

The Hotel at its best Plus qu’un hôtel, une maison, un lieu où se sentir chez soi. Logis cosy où descendre à Dublin, le Merrion Hotel mérite bien sa première place d’après les avis de TripAdvisor. Ouvert en 1997, cet hôtel indépendant respire la convivialité, loin des chaînes standardisées. En plein cœur de la capitale irlandaise, il habite des façades du XVIII ème siècle et abrite une importante collection d’art des siècles suivants. Chronique d’une visite où les ors riment avec confort.

Independance stay A une centaine de mètres d’une maison jadis habitée par Oscar Wilde se trouve le Merrion Hotel, à Dublin. Un hôtel indépendant où prendre du bon temps. Comme le One Aldwych à Londres, l’ambiance y est familiale, le personnel présent depuis longtemps et le cadre élégant. Dans un univers où les directeurs d’établissement jouent parfois au mercato, Peter MacCann, officie depuis 1997, à la tête de 250 employés.

Parmi les personnalités du livre d’or, Barack Obama est passé en 2011, en compagnie de Michelle.

Une fois montées les quelques marches, on entre dans un splendide hall qui rappelle John Nash et Andrea Palladio. Ensuite, une chaleureuse enfilade de salons avec cheminées, personnel attentionné et possibilité de prendre le thé. La suite donne sur le jardin flanqué d’un bassin et de fleurs aux riches senteurs.

Compfy and cosy Le Merrion compte 142 chambres, certaines de style néoclassique (dans les édifices géorgiens de 1761), avec vue sur Government Buildings dessinés par Aston Webb (qui a conçu la façade de Buckingham Palace); d’autres plus contemporaines, donnant sur le jardin intérieur. Les volumes sont spacieux et l’on a pensé à tout : pantoufles monogrammées, brosses et produits à chaussures, lit préparé avant de se coucher, sans oublier les prévisions météo du lendemain. Après une journée à visiter Dublin, la chambre offre un agréable havre.

Enjoy your meal Passons à table. La journée commence évidemment par le petit-déjeuner. On peut essayer l’excellente version irlandaise –champignons,

saucisses, œufs selon votre désir, tomate et encore des toasts– ou son pendant continental, plus classique. Un seul regret, la salle en sous-sol avec voûtes, belle mais se prêtant peu à une atmosphère matinale. A essayer absolument, le petit-déjeuner en chambre, très copieux et bien servi. Surtout qu’il n’implique pas de surcoût, contrairement à bien des hôtels. A midi ou le soir, il faut passer la porte du restaurant tenu par Patrick Guilbaud, seul enseigne en Irlande à compter deux étoiles au Guide Michelin.

State of the arts Les amoureux d’art tombent sous le charme du Merrion. L’hôtel compte une époustouflante collection d’œuvres d’art des XIXème et XXèm siècles, la plus importante en mains privées en Irlande.

Parmi les artistes, Jacky B. Yeats, Louis Le Brocquy ou encore William Scott. Sa partie exposée est presqu’aussi importante que dans la National Gallery of Ireland. Pour les plus curieux, on peut découvrir les œuvres à l’aide d’un audio-guide conçu par une historienne d’art. D’ailleurs, même l’Afternoon tea est inspiré par cette collection.

Le chef pâtissier Paul Kelly exploite la gamme chromatique, les thèmes et les proportions des œuvres pour dessiner ses créations gustatives.

Miscellaneous Parmi les autres atouts du Merrion, un accueil particulièrement bien adapté pour les enfants, avec notamment babysitter, cuisine adaptée, peignoirs à la bonne taille. Pour les sportifs, n’oublions pas de mentionner le fitness et la piscine, mais surtout la possibilité de louer des vélos toute la journée. Alors, à quand votre prochaine journey à Dublin?

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On sort art/expo

Les pâtisseries du Merrion, inspirées par sa collection d'art privée

Merrion Hotel Merrion Street Upper Merrion Street, Dublin 2 www.merrionhotel.com Go Out! n° 34 sept. 2015

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On profite coup de food

Texte // Pierre-Emmanuel Fehr et Olivier Gurtner

“Goutons voir si le vin est bon” La sélection des vins de Genève est connue. Les autorités ont publié le 17 juin le palmarès 2015, sous le patronage de la marraine Brigitte Rosset. Le concours consacre 4 prix spéciaux, 30 médaillers d’or et 26 d’argent. Géré par l’Office de promotion des produits agricoles (OPAGE), le palmarès a permis aux viticulteurs de gagner en visibilité et de mieux structurer la branche. Go Out! a donc goûté une petite sélection de son cru, dont nous vous présentons le compte-rendu.

S’il est bon, s’il est agréable…

Le Domaine de Chafalet. Comment ne pas être charmé face à un des plus petits domaines de Genève, avec seulement 3.98 hectares de production! Dans ce petit coin de «pardagny», tout est fait à la main (80% du domaine est en pente), avec soin, en famille. Parmi ses vins phares, le sauvignon blanc (selon nous le meilleur de Genève) et le viognier. Mais c’est pourtant un assemblage rouge, le «Mathurin» qui a retenu l’attention du concours en recevant le Marcassin de bronze du jury. …j'en boirai cinq à six bouteilles Couleur rubis aux reflets violacés, le nez du Mathurin frappe immédiatement par sa puissance et le bois. En bouche, fruits noirs, torréfaction et belle longueur. La passage d’un an et demi en barrique est très présent. Ce vin représente la relation forte unissant père et fils, Guy et Mathurin Ramu, autour de leur passion. Carte blanche a été donnée à Mathurin pour la création de cet assemblage (80% gamaret/20% cabernet sauvignon), qui ne destinait la première cuvée qu’à ses grillades entre amis dans le carnotzet.

Le succès de la deuxième cuvée a eu raison des grillades. Autres belles découvertes, le Scheurebe du Domaine de Miolan (Bertrand Favre): des arômes fleurs blanches au nez, une acidité équilibrée, par contre un manque de rondeur.

Côté Garanoir, celui de la Vigne Blanche de Sarah Meylan, qui offre un bouquet de fruits rouges, beaucoup d’ampleur en bouche malgré une finale assez courte.

Sélection de quoi?

Dans le palmarès, un étonnemment tout de même: l’absence de domaines parmi les plus renommés de Genève, tels ceux de Grand Clos (Jean-Michel Novelle), de Grand’Cour (JeanPierre Pellegrin), de Stéphane Gros ou des plus petites cylindrées d’excellent rapport qualité/ prix, comme les Parcelles (Laurent Villard) ou la CHÊNA (Daniel Fonjallaz). Autre regret, peu de récompenses par catégorie. On aurait pu imaginer célébrer le meilleur monocépage blanc, le meilleur assemblage rouge, le meilleur vin mousseaux, etc.

Nous nous sommes donc prêtés au jeu de comparaison en introduisant des éléments hors concours. Parmi les blancs dégustés, celui de Daniel Fonjallaz, l’«Auxerrois», a par exemple survolé les débats en blanc face aux médaillés.

Une couleur limpide et brillante pour aiguiser les papilles. Un nez déjà très minéral aux notes de fleurs blanches. La suite est exemplaire: aucune acidité, une bouche fraîche et souple, un final un peu court mais élégant. Encore une fois, nous avons à faire à un petit domaine, 5 hectares pour plus de 16 cépages.

«Et la tête sous le robinet!»

En définitive, et ce sera la note persistante qui restera en bouche, buvons et buvons encore du vin genevois et gageons que l’OPAGE continue de rappeler aux Genevois et ailleurs que les bons vins se trouvent aussi dans la région.

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On profite coup de food

Sélection des vins de Genève 2015 www.geneveterroir.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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On profite coup de food

Texte // Mina Sidi Ali & Mabrouk Hosni Ibn Aleya Photo // Pedro Neto

A la botte du gout Cet été, on nous a parlé d’une table à mi-chemin de l'appétit et du happening, neuve comme un coup de foudre: La Bottega. Un repaire à ripaille futée, dressé en Vieille-Ville par deux cadors de la gastronomie italienne: Francesco Gasbarro et Paulo Airaudo. La fraîcheur de l'endroit n'a d'égal que son anticonformisme: comme une gifle aux conventions de la restauration. Si ces deux-là jouaient au poker, ce serait des adversaires redoutables. Goût du risque, machine à idées, cool attitude ne sont que quelques-unes des qualités qui les propulsent au rang d’expert en matière de marketing culinaire. Leur nouvelle adresse fait tout naturellement courir les appétits du moment. Un dîner a suffi à convaincre nos estomacs d’amateurs de cucina italiana. La volupté de la nouveauté, le palais qui frissonne, la gorge qui râle et les cils qui battent la chamade. Une fettuccine cacio e pepe (fromage et poivre) comme on ne vous l’avait jamais servie: légère, aérienne, entêtante. Bref, du comme chez soi mieux qu'à la maison.

Deux plats plus loin, 3 heures plus tard (on y savoure son temps), on remet ça, l'instant Popcorn parfait, fruit de la passion et caramel mou. Fiouuuu! On sait désormais qu’on y retourne manger les yeux bandés.

Bouleversant les cartes classiques transalpines, le duo écarquille les yeux des plus blasés. Entre deux services délices, Francesco et Paulo nous ont mis au parfum de leurs friands projets.

Paulo Airaudo, après avoir officié dans 13 pays auprès des plus grands chefs (Viky Geunes, Heston Blumenthal, Juan Mari Arzak, Mauro Colagreco), pourquoi ouvrir un restaurant à Genève?

Car il existe un potentiel énorme ici. Il faut dire qu’il y a peu de concurrents qui innovent dans le domaine de la cuisine. Cette dernière se définit davantage comme classique dans le coin. Le niveau n’est pas très élevé à nos yeux.

Vous avez une prédilection pour la réinterprétation d’une cuisine italienne traditionnelle. Quel est l’exemple du plat réadapté à votre salsa le plus éloquent?

Francesco a apporté son savoir-faire traditionnel de la cuisine italienne, je dirais que moi, j’ai contribué à moderniser le tout. Tout ce que vous pouvez manger à la maison, nous le réadaptons.

Quel est votre ingrédient secret?

La discipline, la passion et l’amour de la cuisine.

Sinon, on privilégie des produits frais de saison provenant de producteurs locaux, toscans et italiens! Par ailleurs, nous sommes en train de planter certaines herbes dans le restaurant même, car il n’est pas toujours évident d’obtenir ce que l’on souhaite quand on le veut précisément.

Comment percevez-vous la demande en matière de gastronomie chez les Genevois?

Elle évolue et on peut palper sa mutation. Ainsi, vous voyez des restaurants comme Le Neptune émerge. La ville est dotée d’un réel potentiel et on peut aisément élever le niveau.

Il est rare de voir collaborer des chefs entre eux.

Vous avez convié dernièrement Martyn Meid de Londres. Pourriez-vous expliquer pourquoi?

Il est vrai que la pratique est peu courante.

Nous collaborons actuellement avec Le Flacon.

C’est toujours sympa, on s’entraide, c’est ce qui importe. Il n’y a aucune rivalité ou jalousie. On apprend beaucoup en partageant.

A peine La Bottega inaugurée que vous souhaitez d'ores et déjà ouvrir deux autres lieux dont une pizzeria et un lieu à Dubaï. Vous arrive t’il de dormir plus de 15 minutes par jour?

On ne travaille pas les samedis et dimanches mais il est vrai que nous composons nos menus hebdomadaires durant ce temps libre. Nous déléguons de plus en plus à notre staff en qui nous avons une très grande confiance. Cela leur permet d’évoluer également.

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On sort art/expo

Les chefs Paulo Airaudo & Francesco Gasbarro en médaillon

La Bottega Grand Rue 3 1204 Genève 022 736 10 00 www.labottegatrattoria.ch Go Out! n° 34 sept. 2015

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On profite on a testé

Texte // Mabrouk Hosni Ibn Aleya

On détale sans rétropédaler!

De nos jours, impossible de les rater. Des sinueux sentiers de nos campagnes aux rectilignes routes de notre cité, à Genève, ils pullulent, rodent, font des émules et se décuplent. Vous l’aurez compris, c’est d’une espèce particulière dont il s’agit. Celle qui compte deux roues au bout des gambettes et ne jure que par sa bicyclette. Loin de se limiter à pédaler par oisiveté ou nécessité de détaler, leurs amateurs en ont font un mode de vie. Celui d'un microcosme où se côtoie adeptes de voltiges en BMX, fusées traçantes en fixie et tranquilous riders lambda aux guidons adroitement ajustés à la longueur de leurs bras. Dans ce joyeux vivier, un trio d’associés voit le jour: Romain, Kevin et Martin. Trois passionnés déterminés à faire de leur obsession une vocation. L'occasion se présente, le projet prend forme, une écurie nichée 9 rue de l'Arquebuse ouvre ses portes après Annecy. Son nom: Cyclable. Aux commandes genevoises, Romain Marandet, un adepte du tout-terrain que tout cycliste se doit de pister. Un assoiffé du mouvement cynétique du pied qui nous prouve bel et bien qu'il y a une niche bien plus riche que l'on ne pense pour la mode du vélo des villes. On saute dare-dare sur selle pour filer le cuisiner.

Parlez-moi de Kevin et Martin?

Deux très vieux amis. Kevin est un inconditionnel du BMX, domaine dans lequel il a disputé nombre de contests. Il est aussi le premier à faire de sa passion sa profession. En tout et pour tout, il compte aujourd’hui cinq magasins de vélos à son actif: deux à Lyon sous l’enseigne Velonaute , deux Cyclables à Annecy avec Martin, et le dernier-né à Genève. Martin quant à lui est plus orienté dans le motocross tout en ayant un pied crocheté à une bicyclette. Un peu comme moi, à la différence que j’affectionne particulièrement le cross-country et le vélo de descente, qui m’ont poussé à crapahuter jusqu’à la Nouvelle-Zélande.

Comment est née votre passion du vélo?

Tout a commencé à l’âge de 14 ans, lorsque j’ai acquis mon premier VTT cross country. Très vite, avec une poignée d’amis, on a commencé à organiser des virées. De sorties en sorties, mon penchant pour le tout-terrain s’accentuait, au point de faire l’acquisition d’un motocross. Motocross que j’ai très vite cédé pour acquérir un vélo de descente, ce qui au final s’est révélé être ma passion depuis 11 ans.

Passion couronnée d’une folie de taille, n’est-ce pas?

D’un authentique saut sur le cortège du tour de France qu’on a filmé et qui a fait un mini-buzz [vidéo consultable sur Youtube].

C'est suite à cette folie que vous est venue l'idée d'ouvrir une boutique à Genève?

Il était temps de me consacrer pleinement à une activité professionnelle, suite à mes aventures néozélandaise. Sans surprises, je comptais faire du vélo le noyau de mon activité. Kevin et Martin m’ont proposé que l’on s’associe pour ouvrir Cyclable à Genève.

Nous nous sommes retrouvés à écumer les shops de la ville puis à rechercher une arcade et à l’aménager jusqu’en juin, date à laquelle on a ouvert.

Peut-on parler d’une culture du vélo à Genève?

Il y a une culture qui tend à émerger, bien qu’elle ne soit pas aussi prégnante que dans le nord de l’Europe.

Néanmoins le nombre croissant d’infrastructures destinées aux cyclistes et les subventions de la ville pour l’acquisition de vélos tendent à la renforcer de jour en jour. Quant au rapport qu’entretient le Genevois avec sa bicyclette, on remarque un très grand intérêt au look, à la qualité et aux spécificités du vélo. Ils ne viennent pas seulement pour acquérir mais pour échanger puis adopter. Pour moi c’est un réel plaisir car des liens se tissent et on se retrouve très vite à discuter sur les derniers modèles autour d’un café à l’atelier.

Quelle est votre plus surprenante commande?

Un triporteur avec un bar dépliant réfrigéré intégré.

Oui Monsieur! On l’a fait sur-mesure. Un pur régal!

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On sort

© Pedro Neto

art/expo

Cyclable Rue de l’Arquebuse, 9 1204 Genève 022 808 09 52 www.cyclable.com Go Out! n° 34 sept. 2015

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On profite nouvelles technologies

Texte // Mina Sidi Ali

Working girl Tablette ou smarphone à la main, les mamans nouvelle génération changent une couche et dealent des contrats à la fois. Exit la trilogie désuète: mariage-enfants-maison. La nouvelle mère se transforme en «working girl», tout aussi déterminée et ultradynamique que Mélanie Griffith. Ici, les pigeonnantes ne sont plus pigeonnées. Pour ceux et celles qui veulent tout piger, on suit les pas de la chef de Windows et Surface pour la Suisse chez Microsoft: Elke Schäfer, maman exaltée et employée ultra-motivée.

Elke Schäfer, de quelle planète provenez-vous?

Je suis bien de la planète terre [rires]. Avant de devenir chef pour Windows et Surface chez Microsoft, j’ai été responsable du département des consommateurs d’Europe de l’est. Un job super intéressant et virtuel basé à Zurich, où je supervisais une équipe de 30 personnes à travers 25 pays sur 5 fuseaux horaires. Pour organiser des meetings, ce n’était pas évident [rires]. Dans ces pays, ce qui compte avant tout, c’est la confiance. Dès lors, on vous offre tout.

Comment cela fonctionne-t-il concrètement?

Le trajet jusqu’au travail correspond à 45 minutes donc je gagne du temps puis j’ai une nourrice qui est présente lorsque je travaille à la maison. Je peux dès lors me permettre des pauses avec mon bébé qui est conscient que je suis près d’elle. Ce qui me booste, accroît mon engagement et ma motivation. Cela fait toute la différence! J’ai dû adapter énormément de choses: faire confiance à la nourrice, ne pas penser à mon bébé au bureau… Enfin désormais, je suis bien organisée et cela fonctionne parfaitement.

Vous avez occupé un poste avec responsabilités.

En qualité de femme, qu’est ce qui change dans ces pays?

C’est une question récurrente. Plus vous allez à l’est et plus vous trouvez de femmes cadres qualifiés.

Au Kazakhstan, 40% des femmes occupent des postes avec hautes qualifications et en Bulgarie, toutes les femmes travaillent. Le souci n’était pas que je sois une femme, mais plutôt que je sois de l’Europe de l’ouest. L’image de la Suisse est bonne car le pays renvoie une image de perfection. Les gens s’excusaient de ne pas pourvoir d’aussi bons services que chez nous.

Est-ce que votre présence 2 jours par semaine au bureau suffit à votre équipe?

Mon expérience en Europe de l’est m’a bien aidée car j’avais beaucoup de rapports digitaux.

D’un point de vue logistique, cela fonctionne. Je pense que je suis suffisamment présente pour l’aspect humain. Ainsi, j’organise des rendez-vous physiques durant ma présence. Cela nécessite de la confiance, ce qui est propre à Microsoft. Vous avez toute la flexibilité et liberté que vous désirez mais ils ont besoin de vous faire une confiance aveugle.

En 2012, vous changez de poste au sein de Microsoft puis en 2014, vous devenez mère…

Oui! Les deux événements ont bouleversé mon rythme de travail. Dès le départ, je souhaitais poursuivre mes activités professionnelles en tant que manager, mais en même temps être capable de passer le plus de temps avec mon enfant, afin d’être la meilleure mère. Mon nouveau job s’articule autour de grands projets dont le lancement de Windows 10, avec d’énormes challenges mais une équipe réduite ce qui m’arrange. Je peux désormais travailler depuis la maison 2-3 jours par semaine.

Le 29 juillet dernier, Windows 10 a été lancé.

Quelles sont les nouveautés et vos attentes?

Dès les 24 premières heures, 14 millions de Windows 10 ont été installés dans le monde entier! Le nouveau système combine le meilleur des deux systèmes d'exploitation, 7 et 8.1 et reste très familier aux usagers. En outre, il permet de grandes possibilités de personnalisation. C’est une plate-forme multi-appareils qui va ouvrir de nouvelles possibilités pour les consommateurs et les développeurs.

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Gagnez une tablette Surface 3 en participant sur notre page: www.facebook.com/gooutmag Go Out! n째 34 sept. 2015

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On profite bien-être

Texte // Olivier Gurtner

Au centre, l'être humain Lovée dans l’élégant et discret quartier des Bastions, entre hôtels particuliers emplis de souvenirs proustiens et platanes cinquantenaires, La Clinique naturelle offre une pause aussi temporelle que spirituelle. Massages, drainage, programme de nutrition, sophrologie… le lieu ne propose pas des services mais une gamme complète de thérapies. Ici on ne vient pas pour un soin express et au revoir.

On se rend pour se refaire une belle santé.

La santé à 360 degrés Tel pourrait être le slogan de ce lieu fait pour se sentir mieux. Dans l’héritage de la médecine holistique (qui voit la santé comme le résultat d’un «tout»), la Clinique naturelle propose d’observer le corps humain de tous côtés avant de recommander un soin. La liste est aussi longue qu’éloquente: bio-résonance, massage (sportif, pour femmes enceintes, classique, thérapeutique), phytothérapie, naturopathie, nutrition, médecine chinoise, réflexologie, homéopathie ou encore ostéopathie.

Oasis citadine La Clinique naturelle travaille au mieux afin d’apporter un suivi sérieux à chacun. Après anamnèse, un programme aux mesures du patient est établi, parmi les 18 soins complémentaires dispensés par les thérapeutes. Ces derniers sont au bénéfice des certifications de l’ASCA (fondation

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suisse pour les médecines complémentaires, qui regroupe 8000 praticiens reconnus par plusieurs assureurs maladie) et/ou inscrits au RME (Registre de médecine empirique).

Dans un environnement professionnel et social toujours plus stressant, avec son rythme plus rapide et son lot d’exigences, la nécessité d’entendre son corps est devenue encore plus importante. Alors prenez le temps de passer, écoutez, écoutez…

La Clinique naturelle Rue Jean-Sénebier 20 1205 Genève 022 508 73 50 www.la-clinique-naturelle.ch www.facebook.com > clinique naturelle

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On profite cosmétiques

Texte // Mina Sidi Ali

La beauté a toujours été un placebo pour notre moral. Pour le rebooster, notre déclinaison de joyaux pour la rentrée sous forme d’une constellation scintillante. Des produits qui donnent envie de parler de vibration, de reflet de l'intériorité, d'assurance de soi et d'énergie. Sous l’astre ardent, sélection.

(1) L’œil et le nez de l’allure La nouvelle eau de toilette unisexe de Kenzo a titillé tous nos sens! Packaging sculptural, ingénieusement designé par le studio japonais Nendo –élu créateur de l’année Maison & Objet 2015– le flacon renvoie à un totem tribal, fruit d’un mix d’idées urbain et ethnique. Pour incarner le parfum, pas d’égérie, mais une tribu: 9 personnalités, 9 visages et 9 styles.

Une Roumaine, un Cubain, un natif d'Honolulu, un Capoerista, une ballerine, un acteur, un mannequin, un danseur de hip-hop… Trois jus –Woody floral, Woody citrus et Woody fruity– en véritable rupture avec les tendances du moment et qui surprendront par leur avant-gardisme.

action en faveur de la déficience visuelle. Ainsi, pour un savon acheté, une paire de lunette est financée.

En craquant pour la gamme fondante au miel de lavande biologique, vous devenez consom-actrice du changement. Où comment prendre soin de soi tout en aidant les autres! La gamme composée d’un gel douche, d’un pain de savon d’un exfoliant, d’une crème corporelle, d’une crème main et d’un baume à lèvres vous enveloppe dans une douce bulle de tendresse prodiguant toute la protection nécessaire à votre peau.

L’Occitane, Karité & Miel, gel douche, crème corporelle, crème main et d’un baume à lèvres

Kenzo, Woody floral, Woody citrus et Woody fruity

(2) Atours extraORdinaires Pour préserver un teint illuminé après un été où le soleil nous a épuisé, on puise dans les bienfaits des pigments d’éclats d’or de la collection Parure Gold de Guerlain. La version 2009 revisitée, on découvre les vertus ultra-nourricières de l’huile de Myrrhe. La peau se trouve illuminée, lissée et son aspect desséché se voit corrigé. Le visage irradie d’un nouvel éclat, grâce à une trilogie de produits introduite dans des écrins qui scintillent: un fond de teint fluide, un fond de teint compact et une base de teint. Grâce à la version fluide, fondant comme une caresse et sur laquelle on a craqué, la peau est comme nimbée d’un voile parsemé de mille et une particules d’or. Imperceptible, sa texture ultra confortable épouse la peau à la perfection. Adjugé, acquise!

Parure Gold, Guerlain, fond de teint fluide, fond de teint compact et base de teint

(3) Teint hydraté & sourire burkinabé L’Occitane mène le bal en matière d’engagement humanitaire. En effet, sa nouvelle gamme oscille entre le miel de Provence et les vertus du karité du Burkina Faso, pays qu’elle soutient depuis des années. Aujourd’hui, la marque solidaire lance une

(4) Palette de starlette Projection privée, c'est le nom captivant de la collection de make up Automne-Hiver de la marque NARS. Ambiance shooting haute couture parisienne pour une starlette du cinéma, la nouvelle gamme pour laquelle on se damne, offre une jolie palette de nuances sensuelles pour sublimer nos yeux, lèvres et joues. Comme à son ordinaire, la marque française exalte la féminité et l’élégance à son apogée.

NARS Collection Automne 2015, dual-intensity Eyeshadow Pasiphae, rouge à lèvre Vip Red, blush Tribulation

(5) Teint de geisha On rêve toute d’un teint limpide de sylphide. Sisley a su relever le défi avec un soin: la PhytoPoudre Libre.

Cette source d’harmonie de coloris se dévoile légère et douce. Enrichie en soins actifs, avec entre autre de la fleur d’hibiscus et de l’extrait de mauve, la poudre unifie, matifie le teint en réduisant les imperfections et en fixant le maquillage. Grace à la vitamine E, ce make-up master préserve en outre l'hydratation et la souplesse de la peau, offrant une sensation de confort tout au long de la journée. Sortez vos minois de geisha et laissez les tous pantois!

Sisley, PhytoPoudre libre

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Orchestre de la suisse rOmande

saison 2015-2016

l’envolée symphonique

JOnathan nOtt Directeur musical et artistique désigné

Abonnez-vous ! +41 (0)22 807 00 00 www.osr.ch PhOtOs © eric marin agence marKette.ch

Avec le soutien de la Ville de Genève et de la république et canton de Genève et du canton de Vaud

AGENDA

Expositions Classique théâtre cinéma live clubbing en famille là-bas

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Agenda Expositions

GALERIES D’ART ▶ du 17 septembre: Nuit des bains L’association d’art contemporain du Quartier des Bains regroupe 15 galeries et 4 institutions culturelles. Elle a pour objectif l’encouragement et le rayonnement de l’art contemporain dans le Quartier des Bains à Genève. www.quartierdesbains.ch

www.btwgallery.com ▶ Stéphane Thidet Excepté le soleil Du 15 septembre - 24 octobre 2015 Centre d’édition contemporaine

Rue des Rois 15 | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch ▶ Jason Dodge Shoes made for someone with three feet by a master shoemaker in Berlin.

Jusqu’au 5 septembre 2015 Galerie Bernard Ceysson

Andata.ritorno - laboratoire d’art Contemporain

Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 64 82

Rue du Stand 37 | 1204 GE 022 329 60 69 www.andataritornolab.ch ▶ Philippe Calandre Meta Locus Du 17 septembre au 24 octobre

www.bernardceysson.com

Rue des Bains 37 | 1205 GE 022 781 46 66 www.artpublic.ch

▶Franck Chalendard Once Upon A Time 17 Septembre - 09 Janvier 2016 Galerie Mezzanin

Rue des Maraîchers 63 | 1205 GE 022 328 38 02 www.galeriemezzanin.com ▶Elfie Semotan Du 17.septembre -.30 octobre.2015

Art Bärtschi & Cie

24, rue du Vieux-Billard 1205 Genève 022 310 00 13 www.bartschi.ch ▶ « Avec des Mots » Jusqu’au 12 septembre 2015 Blondeau & Cie

Rue de la Muse 5 | 1205 GE 022 544 95 95 www.blondeau.ch ▶Louise Lawler No Drones Du 17 septembre au 30 janvier 2016 ▶Martin Szekely Manière Noire Du 17 septembre - 31 octobre 2015

Rue des Vieux-Grenadiers 2 1205 GE 022 320 61 24

Rue des Bains 52 | 1205 GE 022 800 27 27 www.mitterrand-cramer.com Quark

Rue Charles-Humbert 6 | 1205 GE 022 731 04 60 www.espacequark .ch

Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 43 63 www.red-zone.ch Ribordy Contemporary

Boulevard d’Yvoy 7B | 1205 GE 022 321 75 63 www.ribordycontemporary.com ▶Lukas Geronimas/Josh Tonsfeldt/Chip Hughes/Robin Graubard/Raina Hamner/Adam Marnie Locum Du 9 septembre - 24 octobre 2015 Skopia

Galerie Patrick Cramer

Rue du Vieux-Billard 2 | 1205 GE 022 732 54 32 www.cramer.ch ▶ Reza Derakshani Works Du 16.septembre -.11 novembre.2015 ▶ Hard Hat Rue des Bains 39 | 1205 GE 022 320 37 20 www.hard-hat .ch ▶ Donatella Bernardi Same same but different Du 18.septembre 01.novembre.2015 Marc Jancou Contemporary

Galerie Laurence Bernard

Mitterrand+Cramer

Red Zone Arts

QUARTIER DES BAINS

Art & Public - Cabinet PH

Mannequin Dearth Jusqu’au 12 september 2015

Rue des Bains 63 | 1205 GE 022 321 11 00 www.marcjancou.com ▶ Richard Hoeck and John Miller

Rue des Vieux-Grenadiers 9 1205 GE 022 321 61 61 www.skopia.ch ▶Accrochage d’été Jusqu’au 5 septembre 2015 Fonderie Kugler

Rue de la Truite 4 + 4bis | 1205 GE www.usinekugler.ch ▶Marie - Noëlle Favre / Paul March / Rose - Anne Vermersch Du 11 septembre - 27 septembre 2015 Xippas Art contemporain

Rue des Sablons 6 | 1205 GE 022 321 94 14 www.xippas.com

QUARTIER DE L’ÉTOILE Galerie Guy Bärtschi

Rte des Jeunes 43 | 1227 Carouge

Agenda Expositions

022 310 00 13 www.bartschi.ch ▶ « Avec des Mots » Exposition Collective Du 16 juillet - 12 septembre.2015 Studio Sandra Recio

Rte des jeunes 4ter | 1227 Acacias 022 548 02 42 www.sandrarecio.com ▶ Johanna Abraham/Christine Boillat/Tami Ichino/Stephanie Jeannet

www.pavillonsicli.ch Genev’Artspace

Route des Jeunes 4bis 1227 Les Acacias 022 788 42 24 www.genevartspace.ch TM Project

Ports Francs-Bât . A | 3ème 4TER Route des Jeunes 1227 Genève | Acacias 079 658 04 26 www.tmproject.ch

Espace_L art contemporain

Route des Jeunes 43, Allée G 1227 Genève / Acacias 022 301 64 90 www.espacel.net Pavillon Sicli

Route des Acacias 45 1227 Acacias 022 596 43 80

Villa Bernasconi

Route du Grand-Lancy 8 1212 Grand-Lancy 022 794 73 03 www.villabernasconi.ch ▶ AL’H 74 Du 5 septembre - 25 octobre 2015

—HEAD Genève Pavillon Sicli Genève Programme sur www.head-geneve.ch

La Ferme de la Chapelle

Route de la Chapelle 39 1212 Grand-Lancy 022 342 94 38 www.fermedelachapelle.ch ▶Marie-Noëlle Leppens, Charlotte Nordin, Delphine Sandoz, Céline Salamin Mémoire du vivant Du 6 juin au 19 juillet 2015

CAROUGE FLUX Laboratory

Rue J.-Dalphin 10 | 1227 Carouge 022 308 14 50 www.fluxlaborator y.com Mines d’Art

Rue St-Joseph 39 | 1227 Carouge 022 301 30 19 www.minesdart .com Krisal

Rue du Pont-Neuf 25 | 1227 Carouge

Design Days 17 – 20 septembre 2015 Conférences au Boulevard James-Fazy

Germaine, Antoine Guay & Jessica Brantaco, diplômés Bachelor en Architecture d’intérieur © HEAD – Genève, Dylan Perrenoud

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Agenda Expositions

022 301 21 88 www.krisal.com Marianne Brand

Rue ancienne 20 | 1227 Carouge 022 301 34 57 www.galeriembrand.ch ▶ Gustavo Perez Du 19 septembre - 10 octobre 2015

CITÉ-CENTRE Art en île - Halle Nord

Place de l’île 1 | 1204 GE 022 312 12 30 www.act-art .ch Artvera’s

Rue Etienne-Dumont 1 | 1204 GE 022 311 05 53 www.artveras.com ▶ Modern Masters & Contemporary Art Jusqu’au 12 septembre 2015

022 311 14 50 www.antonmeier-galerie.ch ▶ Philippe Deléglise/Keith Donovan/Tito Honegger/Charles de Montaigu ‘‘Hommage’’ Du 3 septembre – 17 octobre 2015 Galerie de Jonckheere

Rue de l’Hôtel-de-Ville 7|1204 022 310 80 80 www.dejonckheere-gallery.com Galerie Jacques de la Béraudière

Rue Etienne-Dumont 2 | 1204 GE 022 310 74 75 www.delaberaudiere.ch Galerie Patrick Gutknecht

Rue de Saint-Léger 28 | 1204 GE 022 312 32 14 www.gutknecht-galler y.com

Rue l’Hôtel-de-Ville 10 | 1204 GE 022 827 24 24 www.charlybailly.com Cité du Temps

Pont de la Machine | 1204 GE 022 818 39 00 www.citedutemps.com ▶“Horizons’’ Oeuvres de vingt artistes de la région genevoise Jusqu’au 20 septembre 2015 Evartspace

Grand-Rue 12 | 1204 GE 079 352 96 82 www.evartspace.ch Gagosian Gallery

Place de Longemalle 19 | 1204 GE 022 319 36 19 www.gagosian.com

Rue Etienne-Dumont 14 | 1204 GE 022 518 02 83 www.nest-geneva.ch ▶ Max Uriburu Du 14 Septembre - 20 Septembre 2015

Hermance Fondation Auer Ory pour la photographie

Rue du Couchant 10 |1248 GE 022 751 27 83 www.auerphoto.com

PETIT-SACONNEX

Grand-rue 2 | 1204 GE 076 602 50 54 www.frankpages.com

Chemin Gilbert Trolliet 5 1209 Petit-Saconnex 022 733 05 75 www.villadutoit .ch

Galerie Rosa Turetsky

BERNEX

Grand-Rue 25 | 1204 GE 022 310 31 05 www.rosaturetsky.com ▶Thérese Houyoux Jusqu’au 5 septembre 2015

Mairie de Bernex

Galerie Sébastien Bertrand

COLOGNY

Rue du Simplon 16 1207 Genève (Galerie 2) 022 700 51 51 www.galeriebertrand.com

Fondation Martin Bodmer

Galerie Sonia Zannettacci

Rue Henri Fazy 4 | 1204 GE 022 311 99 75 www.zannettacci.com

Galerie Aux portes de la Champagne Rue de Bernex 311 | 1233 Bernex 022 850 92 92 www.bernex.ch

Route Martin Bodmer 19-21 1223 Cologny 022 707 44 36 www.fondationbodmer.ch ▶Les livres de la liberté Jusqu’au 13 septembre 2015

MEYRIN

Gowen Contemporary

Galeries du Forum de Meyrin

Rue Jean-Calvin 4 | 1204 GE 022 700 30 68 www.gowencontemporar y.com

Place des Cinq-Continents 5 1217 Meyrin 022 989 16 69 www.meyrinculture.ch/ evenements/exposition ▶ Périples Masculins

Galerie Anton Meier

Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée 2 | 1205 GE

Nest Gallery

Villa Dutoit Galerie Franck Pages

Bailly Gallery

022 420 75 75 www.sig-quartierlibre.ch ▶ Dans la peau de Hundertwasser Jusqu’au 10 janvier 2016

Quartier Libre SIG

Pont de la Machine | 1204 GE

Agenda Musées / Opéra

Du 18 septembre au 17 octobre 2015

MUSÉES

www.ville-ge.ch/mah ▶ En rénovation Jusqu’au 31 decembre 2015

Musée de Carouge

Place de Sardaigne 2 | 1227 Carouge 022 342 33 83 www.carouge.ch

Maison Tavel Centre d’Art Contemporain

Rue des Vieux Grenadiers 10 | 1205 022 329 18 42 www.centre.ch ▶Gisèle Vienne, 40 portraits, 2003-2008 Jusqu’au 12 septembre 2015 ▶Steven Claydon Analogues, methods, monsters, machines Du 18 septembre - 22 novembre.2015

Rue du Puits-Saint-Pierre 6, 1204 | Ge 022 418 37 00 www.ville-ge.ch/mah ▶Devenir suisse Jusqu’au 31 decembre 2015 Musée Rath

Place Neuve | 1204 GE 022 418 33 40 www.institutions.ville-geneve.ch ▶ J’aime les panoramas Jusqu’au 27 septembre 2015

Centre d’édition contemporaine

Cabinet d’arts graphiques

15, rue des Rois | 1204 GE 022 310 51 70 www.c-e-c.ch ▶Chaussures conçues pour une personne à trois jambes.

Jason Dodge Jusqu’au 5 septembre 2015 ▶ Jason Dodge, David Hominal, Raphaël Julliard, David Maljkovic Du 18 septembre - 14 novembre 2015

Promenade du Pin 5 1204 Genève 022 418 27 70 www.ville-ge.ch/cde

Rue des Bains 28 | 1205 GE 022 329 28 35 www.centrephotogeneve.ch ▶ Manon Du 18 septembre au 29 novembre 2015 Musée d’ethnographie (MEG)

Bd Carl-Vogt 65-67 | 1205 GE 022 418 45 50 www.ville-ge.ch/meg ▶ Le bouddhisme de Madame Butterfly Du 9 septembre - 10 janvier 2015 Musée d’art et d’histoire (MAH)

Rue Charles-Galland 2 | 1206 GE 022 418 26 00

et

Rue des Vieux-Grenadiers 10 | 1205 022 320 61 22 www.mamco.ch ▶ cycle Des histoires sans fin, séquence été 2015 Stéphane Bordarier, Tableaux / David Claerbout, Performed Pictures/ Carroll Dunham, Dessins/Raymond Hains, L’Entretien infini /Hayan Kam Nakache, Schmögelito /Renée Levi, Françoise/ Gilles Mahé, L’Entreprise de l’art/ François Martin, Le soleil se couche, moi aussi/ Hugo Pernet, Le Voyage en Italie/ Denis Savary, Neige de printemps Jusqu’au 13 septembre 2015

Muséum d’Histoire Naturelle

Route de Malagnou 1 | 1208 GE 022 418 63 00 www.ville-ge.ch/mhng Exoplanètes Jusqu’au 4 avril 2016 Musée Ariana

Centre de la photographie Genève

Musée d’art moderne contemporain (MAMCO)

Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 www.ville-ge.ch/ariana ▶ Luxe, calme et volupté Swissceramics Jusqu’au 1 er novembre 2015

Musée des suisses dans le monde

Château de Penthes Chemin de l’impératrice 18 1292 Prégny-Chambésy 022 734 90 21 www.penthes.ch ▶ Suisse-Arménie. La Collection Kalfayan, sur le chemin de la Mémoire Jusqu’au 20 septembre 2015

OPÉRAS Guillaume Tell

Musée d’histoire des sciences

Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 www.ville-ge.ch/mhs ▶ Terre et soleil Jusqu’au 4 avril 2016 Fondation Baur - Musée des Arts d’Extrême-Orient

Rue Munier-Romilly 8 | 1206 GE 022 704 32 82 www.fondation-baur.ch

Opéra en 5 actes de Gioacchino Rossini.

En 1829, Gioacchino Rossini s’apprête à créer son… 38ème opéra ! La carrière fulgurante de celui qui révolutionna le théâtre musical est alors ponctuée d’un ultime chef d’œuvre lyrique : Guillaume Tell, un ouvrage qui de nos jours est injustement négligé. Inspiré – tout comme d’autres opéras cette saison – par un monument de la littérature, le

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Agenda Opéras / Concerts classiques

Wilhelm Tell de Schiller, ce jalon du grand opéra français célèbre l’aspiration à la liberté du héros national suisse qui s’insurge contre le pouvoir tyrannique du bailli Gessler. Expression emblématique de l’idéal révolutionnaire romantique, Guillaume Tell plonge le spectateur dans le folklore montagnard. L’opéra dépeint avec une précision confondante le déchaînement des éléments naturels et les paysages de Suisse centrale au cœur desquels s’est déroulée la légende du mythe fondateur helvétique. Une œuvre fédératrice pour entamer cette nouvelle saison.

Le 11-15-17-19 et 21 septembre-à 19:30 Le 13 septembre à 15h00 Grand Théâtre de Genève 5 Place de Neuve 1204 Genève +41 22 322 50 50 www.geneveopera.ch Le Ruisseau noir

Pendant l’entre-deux guerres, cet « ange inconsolable », comme l’appelait Roger Martin du Gard, voyagea sans répit en quête de paix et de justice dans un monde au bord du gouffre.

La suivre, c’est parcourir une trajectoire fulgurante qui mène de New York, auprès de ses amis Klaus et Erika Mann, jusqu’aux routes de l’Orient, aux côtés d’Ella Maillart, avant de se briser en Engadine dans la solitude qu’elle éprouvait au sein de sa famille. C’est aussi affronter les tumultes de l’Histoire, dont la barbarie reste toujours à combattre et qui déjà porte les germes de nos désillusions modernes. En trois actes et trois langues, Guy-François Leuenberger et Elsa Rooke dressent le portrait fascinant et poignant d’une femme de son

temps dont le témoignage reste d’une actualité brûlante.

Du 9 au 10 septembre Mardi, jeudi, samedi à 19h Mercredi et vendredi à 20h Dimanche à 18h Théâtre Du Grütli Général-Dufour, 16 1204 Genève 022 888 44 84 www.grutli.ch Cassandre

Michael Jarrell Le Lemanic Modern Ensemble s’associe à la Comédie de Genève pour proposer au public suisse romand la (re)découverte de Cassandre de Michael Jarrell, dans une nouvelle production.

En septembre 2013, sous la houlette du Wagner Geneva Festival, Michael Jarrell et Hervé Loichemol s’unissent pour créer Siegfried, nocturne, monodrame composé par Jarrell sur un livret d’Olivier Py. Le spectacle rencontre un succès retentissant. L’envie de poursuivre cette collaboration naît, avec celle de revenir à une pièce de Michael Jarrell considérée comme une des toutes grandes œuvres de la musique contemporaine de la fin du XXème : Cassandre. Une comédienne s’impose d’emblée pour donner corps au texte de Christa Wolf pour cette nouvelle version scénique : Fanny Ardant.

21-22-24-25-26-27 septembre à 19h00 La Comédie Boulevard des Philosophes 6, 1205 Genève 022 320 50 01 www.lemanic-modernensemble.net

concerts classiques Ma 01.09 A 19h00

“Balkan-Baroque!”

Direction David Greilsammer Antonio Vivaldi -l’olimpiade ouverture danses traditionnelles des balkans (Macédoine) Johann Christoph Friedrich Bach Symphonie en ré mineur danses traditionnelles des balkans (bulgarie) Jean-Sébastien Bach Concerto pour deux violons en sol mineur bwv 1043 Danses traditionnelles des balkans (Turquie) Georg Friedrich Telemann Concerto pour hautbois en mi mineur medley de chansons traditionnelles des Balkans Hôpital Cantonal de Genève Salle Opéra Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1205 Geneve 022 372 33 11 www. genevacamerata.com Je 03.09 A 20h00 Quatuor Résonnance

Elizabeth Sombart pianiste Frédéric Chopin Concerto pour piano n° 1 en mi mineur op. 11 Fabrice Eulry pianiste improvisateur Jean Sébastien Bach Prélude II - Mini boggie expiatoire Nicolaï Rimsky-Korsakov Le Vol du bourdon Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/ Di 06.09 et Lu 07.09 A 18h30 Festival de Bellerive

Un jeune quatuor parisien, spécialisé dans la période classique et jouant sur des

Agenda Concerts classiques

instruments d’époque, propose une lecture philologique et vivante de deux oeuvres de Haydn et Schubert.

Eglise de Saint-Germain Rue des Granges 13 1204 Genève 022 318 68 74 www.concertstgermain.ch

Je 10.09 A 17h00 Lemanic Modern Ensemble

Me 09.09 A 20h00 Orchestre du Théâtre Mariinski

Je 10.09 A 20h30 Trio Wanderer

Valery Gergiev direction Sergueï Prokofiev Roméo et Juliette Piotr Ilitch Tchaïkovski Symphonie n° 6 «Pathétique» en si mineur op. 74 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/

F. Schubert Trio op. 99 F. Schubert Notturno F. Schubert Trio op. 100 Grange de la Touvière Route du Carre-d’Aval 10 Meinier 1252 Genève www.festival-amadeus.ch

William Blank direction Matthias Arter hautbois Grange de la Touvière Route du Carre-d’Aval 10 Meinier 1252 Genève www.festival-amadeus.ch

Sa 12.09 A 20h30 Camerata Armin Jordan

Benoît Willman direction

Philippe Cassard piano Grange de la Touvière Route du Carre-d’Aval 10 Meinier 1252 Genève www.festival-amadeus.ch DI 13.09 A 17h00 Orchestre d’Harmonie du Bas Chablais

John Williams Olympic Fanfare -Hymn to the Fallen -Hook-The Terminal-The Phantom Menace-Star Wars, épisode IV-Harry Potter-Home Alone-Duel of the Fates-Catch me if you can Bruno Peterschmitt Fanfare et Hymne op. 22 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00

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Agenda Concerts classiques

www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/ Lu 14.09 A 20h00 Gli Angeli Genève

Stephan MacLeod baryton-basse et direction Aleksandra Lewandowska soprano Marianne Beate Kielland alto Carlos Mena contre-ténor Valerio Contaldo ténor Jean Sébastien Bach Messe en si mineur BWV 232 Centre musical Robert Dunand Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/ Je 17.09 A 20h00 “Le Chant Du Monde”

Comédienne: Emmanuelle Béart

Violon: Giuliano Carmignola Direction: David Greilsammer Claude Debussy - Prélude À L’après-Midi D’un Faune Ludwig Van Beethoven - Concerto Pour Violon En Ré Majeur Cécile Marti -Nouvelle Pièce Pour Récitante & Orchestre Franz Schubert - Symphonie N°4 En Do Mineur Bâtiment des Forces Motrices Place des Volontaires 2, 1204 Genève 022 322 12 20 www.genevacamerata.com

Le Seigneur des anneaux Première partie: La Communauté de l’anneau Film de Peter Jackson Musique de Howard Shore Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/ Sa 26.09 A 20H00 Orchestre des 5 continents

VE.25.09 et SA 26.09 A 19h30 Orchestre de la Suisse Romande / Le Motet de Genève / Maîtrise du Conservatoire populaire de musique de Genève

Wolfgang Amadeus Mozart Koh Gabriel Kameda Franz Schubert Claude Debussy Cour de l’Hôtel de Ville Rue de l’Hôtel-de-Ville 2 1204 Genève www.musiquesenete.ch

Ludwig Wicki direction Kaitlyn Lusk soprano Ciné-concert

Lu 28.09 A 20h00 Renaud Capuçon violon

Agenda Concerts classiques / théâtre

Nicholas Angelich piano

Johannes Brahms Sonate pour violon et piano n° 1 en sol majeur op. 78 Sonate pour violon et piano n° 2 en la majeur op. 100 Sonate pour violon et piano n° 3 en ré mineur op. 108 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/ Je 01.10 A 20h00 Série Grands Classiques 1 Kazuki Yamada direction Frank Peter Zimmermann violon

Maestro Yamada renoue avec la tradition de l’OSR : le grand répertoire russe. Pour débuter cette saison russe, Glazounov et Tchaïkovski, deux compositeurs qui ont eu une influence importante sur Chostakovitch, dont le Concerto pour violon et orchestre No 2 sera interprété par le violoniste exceptionnel Frank Peter Zimmermann. Un concert flamboyant, autant que romantique, à l’image de la Russie.

Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 418 35 00 www.osr.ch

FESTIVALS CLASSIQUES Festival Septembre Musical

du 27 août au 10 septembre www.septmus.ch Festival Amadeus

du 28 août au 10 septembre www.festival-amadeus.ch Festival D’Ambronnay

du 12 septembre au 4 octobre www.festival.ambronay.org /

THÉÂTRE ▶du 28 Aout au 12 Septembre: Festival de la Batie C’est LE temps fort de la rentrée.

16 jours de danse, musique, théâtre, performance, le tout disséminé dans une multitude de lieux à Genève et ses communes en passant par la France voisine et le canton de Vaud.

Ici, on y croise le meilleur de la scène contemporaine ; là, les créateurs d’ici et d’ailleurs ; et toujours, d’incroyables découvertes artistiques. www.batie.ch

THÉÂTRE Am-STA-gram Route de Frontenex 56, 1207 Genève 022 735 79 24 www.amstramgram.ch ▶ Münchhausen?

Les Grandes Aventures, avec un grand pluriel. C’est sa vie à lui, Karl Friedrich Hieronymus, Baron de Münchhausen, dont vous avez sans doute déjà entendu parler; ce cousin de Don-Quichotte-des-Moulins, ce grand-oncle-d’Alice-desMerveilles. Grandes Aventures, sur et sous la Terre, au ciel, sous la mer, sur la Lune.

Après Frankenstein et Moby Dick, Fabrice Melquiot se lance par la face Nord dans l’ascension d’un nouveau monument de la littérature; c’est à sa moustache flamboyante qu’il s’agrippe pour donner au mythe inventé par Rudolf Erich Raspe un nouveau lustre.

Du 29 septembre au 18 octobre

devenu mythe au même titre que Faust ou Dom Juan, est un jeune aristocrate et propriétaire terrien oisif, à priori incapable de toute action ou décision qui a troqué ses ambitions contre une léthargie rêveuse. Il est un mélange de nonchalance, d’impuissance, de paresse, de fatalisme, bref d’Oblomovisme..

A St-Petersbourg, les exhortations de ses amis n’y feront rien, ni même la menace de la ruine ou l’amour de la jeune et brillante Olga. Ce pourrait être le roman d’un échec – et celui d’une société russe sclérosée Du 01 Septembre au 12 Septembre.

Ma, je, sa à 20:00 / Me, Ve, Di à 19:00 ▶ Trahisons

Harold Pinter / Georges Guerreiro Trahisons, une pièce écrite en 1978 par le dramaturge et prix Nobel de littérature Harold Pinter, quatrième et dernière création, achèvera intensément la saison 2015.Jerry, agent littéraire, et Emma, galeriste, se retrouvent dans un bar deux ans après leur rupture d’une liaison adultère vécue dans le plus grand secret. Emma est la femme de Robert, l’éditeur et le plus vieil ami de Jerry.

Harold Pinter fait l’analyse de ce triangle amoureux en remontant l’histoire et en renversant le cycle du temps : des séparations aux rencontres, des aveux aux mensonges, des secrets aux trahisons.

Du 15 septembre au 1er octobre

THÉÂTRE DU Loup THÉÂTRE de l’orangerie Quai Gustave-Ador 66B| 1207 GE 022 700 93 63 www.theatreorangerie.ch ▶ Oblomov

Oblomov, le héros de l’histoire,

Chemin de la Gravière 10, 1227 Les Acacias 022 301 31 00 www.theatreduloup.ch

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Agenda Théâtre

▶ Eldorado

De Laurent Gaudé-Théâtre Spirale Avec Eldorado, c’est depuis les pays d’origine que l’on suit l’épopée de ceux qui au péril de leur vie quittent leurs terres natales pour tenter d’atteindre la terre promise. C’est avec une grande intelligence et un sens consommé de la narration que Laurent Gaudé tisse les destins croisés de ces multiples émigrants clandestins confrontés à l’imperméabilité de la citadelle Europe.

Du 15 au 27 septembre Ma, je, sa à 19h/Me, ve à 20h/ Di à 17h

THÉÂTRE DU GALPON Route des Péniches 022 321 21 76 www.galpon.ch ▶ Exposition: Imaginaires et catastrophes

Comment nous représentonsnous Genève en tant que ville ?

Quel est le récit ou les récits que notre imaginaire peut produire sur son territoire, ses espaces ?

Avec ce Temps fort 2015, nous proposons d’éclairer les représentations imaginaires de Genève par Les Villes invisibles d’Italo Calvino et par le Théâtre de la catastrophe d’Howard Barker. Tous deux, dans des registres formels et stylistiques très différents, ont abordé la problématique de l’imaginaire et la ville, la manière dont ces deux éléments interagissent, produisant des catastrophes et de magnifiques créations artistiques. Ces deux pôles sont une façon de nous approprier la ville, sa complexité, ses enjeux culturels et créatifs.A Genève, une cartographie mentale étriquée nous fait oublier la riche interaction entre l’art, la culture et l’urbanisme en ville

de Calvin.

9 septembre au 6 decembre 2015 ▶Howlucination

Maya Bösch - compagnie sturmfrei Le cri inaudible d’une jeunesse tombée, blessée, démunie A l’aube de la guerre du Vietnam et de la chasse aux rouges, Allen Ginsberg résiste avec l’écriture de HOWL, un poème manifeste, un cri pour la liberté. S’inspirant librement du poème mythique de la Beat Generation, la Compagnie sturmfrei reprend sa tournée de Howlucination avec Pascal Gravat et Vincent Hänni.

A cette occasion, le travail du photographe Christian Lutz sera revisité, à travers la vidéo, par l’artiste Daniel Cousido.

9 au 10 septembre à 18h00 ▶Le città invisibili 1

Michele Bandini et Emiliano Pergolari créer une ville imaginaire Les villes invisibles d’Italo Calvino vont parcourir ces prochains Carrefours. A trois reprises, de septembre à novembre, une ville sera mise en espace un dimanche en fin de matinée.L’occasion de partager saveurs culinaires et saveurs imaginaires en voyageant dans 5 des cités rêvées par Calvino. Eufemia, Cloé, Eutropia, Ersilia, Smeraldina, Villes des échanges, seront librement interprétées par les artistes invités. Michele Bandini et Emilano Pergolari, cofondateurs du Spaziozut à Foligno proposent un atelier de recherche ouvert à toute personne s’intéressant à Calvino. L’atelier se fonde à la fois sur l’un des textes des Villes Invisibles d’Italo Calvino et sur la représentation que l’on se fait d’une ville qui survit à une catastrophe.

20 septembre à 14h00

THÉÂTRE DE CAROUGE Rue Ancienne 39 1227 Carouge GE 022 343 43 43 www.tcag.ch ▶Dämonen

De Lars Nóren Mise en scène de Thomas Ostermeier Un événement ! Thomas Ostermeier, le patron de la Schaubühne de Berlin, installe son décor infernal sur le plateau du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève avec sa mise en scène de Démons, du sulfureux dramaturge suédois Lars Norén.

Le temps d’une longue soirée, Frank et Katarina, un couple de trentenaires, se déchire, prenant à témoin ses voisins, conviés à l’improviste. La scénographie reconstitue un appartement branché berlinois : salon moderne et froid d’un côté, chambre et cuisine de l’autre. Entre les deux, une paroi de verre empêchant toute intimité, tout comme les caméras de surveillance qui traquent les personnages.

Les acteurs, cloîtrés tels des fauves en cage, sont à tel point époustouflants de technique et de sincérité qu’on en reste baba.

Avec ce huis clos domestique, on plonge dans la folie furieuse de la vie de couple : un spectacle qui remue nerfs et cœur.

5 septembre à 21h00 6 septembre à 17h00 ▶Semianyki Express

Par le Teatr Semianyki Mise en scène de Yana Tumina Tout commence au milieu de nulle part. Puis sur un quai de gare. On monte à bord du Semianyki Express dans un univers russe totalement déjanté et fantastique proche de celui de Gogol, avec des clins d’œil au cinéma muet et au cabaret. Les

Agenda Théâtre

six clowns incarnent tour à tour le personnel ferroviaire , des voyageurs et des êtres parfois surnaturels qui se croisent et nouent des relations éphémères à un rythme d’enfer. Pas de répit, chaque scène déclenche rires et sourires, car ils savent tout faire : danser, mimer, jouer, jongler et nous raconter des histoires impossibles. Les scènes s’enchaînent, les rencontres se font et se défont au rythme du roulis du train, avec coups de poing, chutes libres et pieds dans le tapis.

Du 15 septembre au 20 septembre ▶Les Acteurs de bonne foi

De Marivaux Mise en scène de Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier Voulant plaire à sa tante dont

la fortune lui permet d’épouser Angélique, Eraste demande à son valet Merlin, auteur à ses heures, de faire jouer une comédie. Accompagné d’une suivante, du fils du fermier et de la fille du jardinier, il compose un impromptu d’après nature : tous improvisent en restant toujours eux-mêmes. Mais quand le valet sérénade la promise du fermier, le doute s’installe dans la tête des apprentis comédiens : et si ce qu’ils jouent était vrai ? du 22 septembre au 01 novembre

THÉÂTRE Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch ▶Histoire spirituelle de la danse

À en croire David Wahl, l’Église

chrétienne souffre depuis toujours de chorophobie, une peur panique de la danse.

Et pourtant, il n’est aucune époque, aucun lieu en Occident où l’on n’ait pas dansé. Il semble même, selon certains auteurs très savants, que l’on trouve au paradis les chorégraphies les plus excellentes. Sur terre aussi, à l’instar des anges, rares sont les mystiques qui n’aient pas fait parler leur corps, à en rendre jaloux les plus grands performeurs de notre temps. Alors, d’où vient cette surprenante méfiance?

Du 29 et mercredi 30 septembre 2015 à 19h

THÉÂTRE DU GRÜTLI Général-Dufour, 16 1204 Genève 022 888 44 84 www.grutli.ch

_21 septembre ⸏18 octobre

POCHE /GVE SLOOP1_ SAISON UNES_2015_2016 __REBEKKA KRICHELDORF

⸏2015

/VILLA DOLOROSA

__Trois anniversaires qui tournent mal Trois sœurs se prenant pour des héroïnes de Tchekhov et une villa délabrée : contre toute attente, une comédie allemande !

poche---gve.ch

Textes_Rebekka Kricheldorf__ Mise en scène_Guillaume Béguin Avec_ Caroline Gasser /Grégoire Oestermann /Jean-Louis Johannides /Lara Khattabi /Matteo Zimmermann /Nastassja Tanner /Tiphanie Bovay-Klameth info@poche---gve.ch

/EXTASE ET QUOTIDIEN

__Un tableau moral Des enfants dépassés, des parents dépassés, des grands-parents dépassés : encore une comédie allemande !

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Agenda théâtre / cinéma

▶Nous sommes tous des pornstars

Avec ce titre un brin provocateur l’auteur et metteur en scène Jérôme Richer imagine la pornographie comme un reflet déformé de notre société et donne la parole à trois comédiennes venues témoigner de leur carrière dans le cinéma X. Dans un décor épuré à l’esthétique graphique, les actrices se dévoilent avec une grande douceur et une absolue sincérité ; ces femmes sont nos contemporaines, prises dans les contradictions de leur quotidien… comme nous. Les voyeurs s’abstiendront ; les curieux y courront.

Du .8 septembre au 12.septembre

Danse ▶du 28 Aout au 12 Septembre: Festival de la Batie C’est LE temps fort de la rentrée. 16 jours de danse, musique, théâtre, performance, le tout disséminé dans une multitude de lieux à Genève et ses communes en passant par la France voisine et le canton de Vaud.

Ici, on y croise le meilleur de la scène contemporaine ; là, les créateurs d’ici et d’ailleurs ; et toujours, d’incroyables découvertes artistiques. www.batie.ch

THÉÂTRE Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1, 1217 Meyrin 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch ▶Les Pièces de New York

pectral Evidence, créée en 2013, nous plonge dans un épisode sombre de l’histoire. La pièce s’inspire du procès des sorcières de Salem, en 1692, où la «preuve

spectrale» condamna sans appel des milliers de femmes innocentes. Ce fait tragique donne lieu à un ballet troublant de sensualité, qui met en scène quatre couples sur des musiques de John Cage. Les danseurs exécutent un pas de deux intense où l’on ne saurait dire lequel des partenaires sera victime de l’autre. En associant l’esthétique du XVIIe siècle, la musique du XXe et la technologie du XXIe, Preljocaj crée une danse envoûtante, un ballet de tous les temps.

29 septembre et mercredi 30 septembre à 20h30

THÉÂTRE DU GALPON Route des Péniches 022 321 21 76 www.galpon.ch ▶Off the map

Wen-Chi Su est la révélation du moment. Cette jeune chorégraphe fait partie de la nouvelle génération d’artistes taïwanais qui déboule sur les scènes européennes. C’est dire qu’une halte à La Bâtie devenait nécessaire. Depuis quelques années, elle développe des formes expérimentales mêlant danse et nouveaux médias, miroir d’un monde oscillant entre tradition et modernité.

Dans Off the Map, la chorégraphe évolue seule sur une scène brillante, où son corps se reflète dans un subtil jeu de lumières.

6 septembre à 21h et 7 septembre à19h

ADC Salle des Eaux-Vives Rue des Eaux-Vives 82-84 1207 Genève 022 320 06 06 www.adc-geneve.ch ▶NarsarsuaQ

Maud Liardon part sur les traces

des mythologies familiales sur lesquelles s’est forgé son imaginaire, et explique comment à la suite d’un incident fortuit à Narsarsuaq, petite ville dans le sud du Groenland, Jacques Brel devint son parrain.

Avec trois comédiens décomplexés, la chorégraphe renoue ici avec l’autofiction qui lui est chère et questionne, avec humour et sur fond de glace, l’empreinte laissée par les choses, la famille et les hommes.

Du 30 septembre – 11 octobre à 20h30 / sa à19h, di à 18h30

BÂTIMENT DES FORCES MOTRICES Place des Volontaires, 2 1204 Genè ve 022 322 12 20 www.bfm.ch

Cinéma SORTIES DU 9.09 Le virtuose

Un garçon de onze ans très perturbé, élève de l’American Boychoir School, fait la rencontre d’un chef de chœur qui va permettre à son talent d’éclore.

FJane got a gun

Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet…

Le Challat de Tunis

Tunis, avant la révolution.

En ville une rumeur court, un homme à moto, armé d’un

Agenda cinéma

rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, “le balafreur”. Fait divers local ? Manipulation politique ? D’un quartier à l’autre, on en plaisante ou on s’en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle... sauf que personne ne l’a jamais vu…

Mitten Ins Land

Balades «au cœur du pays» avec l’écrivain Pedro Lenz qui habite, au-dessus du restaurant «Flügelrad», un appartement avec vue sur les quais de la gare d’Olten.

Entre histoires du quotidien et textes en dialecte de Lenz, emplis d’une poésie laconique et d’une nostalgie feutrée, émerge un instantané des états d’âme de la Suisse.

N.W.A. Straight Outta Compton

En 1987, cinq jeunes hommes exprimaient leur frustration et leur colère pour dénoncer les conditions de vie de l’endroit le plus dangereux de l’Amérique, avec l’arme la plus puissante qu’ils possédaient: leur musique.

Voici la véritable histoire de ces rebelles, armés uniquement de leur parole, de leur démarche assurée et de leur talent brut, qui ont résisté aux autorités qui les opprimaient.

La forêt des songes

Dans la forêt d’Aokigahara, au pied du Mont Fuji, Arthur Brennan est venu mettre fin à ses jours, comme beaucoup avant lui en ces lieux. Alors qu’il a trouvé l’endroit qui lui semble idéal, il aperçoit soudain un homme blessé et perdu. Assailli par un sentiment d’humanité irrépressible, Arthur se porte à son secours. Alors qu’il s’était décidé à mourir, il va devoir aider un homme à survivre.

Le Transporter Heritage

Frank Martin, un ex-mercenaire des forces spéciales, est aujourd’hui spécialisé dans le transport de colis top secrets pour des clients pas toujours recommandables. Alors que son père lui rend visite dans le Sud de la France, Frank se retrouve entraîné dans un braquage par Anna, cliente mystérieuse et manipulatrice, et ses trois partenaires…

Youth

Fred et Mick, deux vieux amis approchant les quatre-vingts ans, profitent de leurs vacances dans un bel hôtel au pied des Alpes. Les deux amis savent que le temps leur est compté et décident de faire face à leur avenir ensemble. Mais contrairement à eux, personne ne semble se soucier du temps qui passe…

SORTIES DU 11.09 Les Mille et Une Nuits – Volume 1: L’Inquiet

Où Schéhérazade raconte les inquiétudes qui s’abattent sur le pays: « Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays parmi les pays où l’on rêve de baleines et de sirènes, le chômage se répand. En certains endroits la forêt brûle la nuit malgré la pluie et en d’autres hommes et femmes trépignent d’impatience de se jeter à l’eau en plein hiver. … ». Et le jour venant à paraître, Schéhérazade se tait.

Sorties du 16.09 Ares Dans le futur, où la France fait maintenant partie des pays pauvres, un champion de combat en fin de carrière, accepte de tester une drogue expérimentale.

Au plus près du soleil Sophie, juge d’instruction, auditionne un jour Juliette, pour des faits d’abus de faiblesse sur son amant. Elle se rend compte après enquête que la prévenue est la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté. Loin de se dessaisir de l’affaire, Sophie s’acharne contre cette femme. Olivier, son mari, désapprouve son attitude et entre en relation avec Juliette sans lui révéler sa véritable identité…

Dora ou les névroses sexuelles de nos parents Dora est âgée de 18 ans et adore aller à la découverte. Sa mère Kristin a cessé il y a peu de lui administrer ses tranquillisants. La jeune femme handicapée mentale se jette dès lors à corps perdu dans la vie et un homme lui plaît tout particulièrement. Les deux font bientôt l’amour – alors que sa mère est épouvantée. Alors que sa mère souhaite avoir un deuxième enfant sans être exaucée, Dora tombe enceinte.

Ma Ma Magda réagit vaillamment à la tragédie à laquelle elle est confrontée.

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l’histoire de l’agent de la CIA Solo et de l’agent du KGB Kuryakin.

Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s’engagent dans une mission conjointe : mettre hors d’état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires.

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Agenda Cinéma

Sorties du 23.09 Boomerang Boomerang: nom masculin, arme de jet capable en tournant sur elle-même de revenir à son point de départ… En revenant avec sa sœur Agathe sur l’île de Noirmoutier, berceau de leur enfance, Antoine ne soupçonnait pas combien le passé, tel un boomerang, se rappellerait à son souvenir. Secrets, non-dits, mensonges : et si toute l’histoire de cette famille était en fait à réécrire?

Everest

Inspiré d’une désastreuse tentative d’ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues.

Le grand jour

Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.

Les deux amis

Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider.

Ensemble, les deux amis se lancent dans la conquête de Mona.

Marguerite

Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des an-

nées elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués.

Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne le lui a jamais dit. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenu dans ses illusions. Tout se complique le jour où elle se met en tête de se produire devant un vrai public à l’Opéra.

Mustang

C’est le début de l’été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.

enfance, Antoine ne soupçonnait pas combien le passé, tel un boomerang, se rappellerait à son souvenir. Secrets, non-dits, mensonges : et si toute l’histoire de cette famille était en fait à réécrire?

Everest

Inspiré d’une désastreuse tentative d’ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues.

Le grand jour

Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.

Les deux amis

Le labyrinthe

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

Sortie du 30.09 Boomerang

Boomerang: nom masculin, arme de jet capable en tournant sur elle-même de revenir à son point de départ… En revenant avec sa sœur Agathe sur l’île de Noirmoutier, berceau de leur

Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider.

Ensemble, les deux amis se lancent dans la conquête de Mona.

Marguerite

Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués.

Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne le lui a jamais dit. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenu dans ses illusions. Tout se complique le jour où elle se met en tête de se produire devant un

Agenda Clubbing

vrai public à l’Opéra.

CLUBBING

Mustang

JE 03.09

C’est le début de l’été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.

Le labyrinthe

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper. butin et lui mettent tout sur le dos.

LET’S GROOVE WITH DJ SCALPA

Hip-Hop - R’N’B Dancehall Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

VE 04.09 SILENT DISCO

PTR Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com Madfunk Party

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

Mitikal • External Source • Mindfunk • Domk • Darkhans • Jumpattack • Rekah • Darkz • Kenhobiz • Dj Rolla •Paps •Mc Skywalker • Drisco PTR Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com House: Finest Beats spécial !

Move DOlivier Kolly Pionnier aussi modeste qu’influent, Move D détient une discographie longue et impressionnante. Ses dj sets, à la hauteur de son travail studio, puisent dans un catalogue diversifié afin de créer une expérience unique qui vous remuera autant les hanches que le cerveau. Détendez-vous, vous êtes entre des mains expertes!

La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net

SA 05.09 Techno Legends Los Scratchos

PTR Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com Dj Pone

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Jessie (Gravitation)

Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch

Ben Klock -Opuswerk-Damian Deroma Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch

JE. 10.09 Bring It Back 2 Di Old School By Toots

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

VE. 11.09

ME 09.09

Taiwan Mc / Leyan & Skoob Le Roi

Drum & Bass In Your Face #17

PTR

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Agenda clubbing

Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch

Crowdpleaser & Dez

Geek Is Cheek

Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

Zion Gate & Special Guest

Bad Yard Sound Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

Disco All Style

Dj Moitié/Moitié Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

Back to jungle

Dazee, Mantra, Djinn, Deeizm Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch

Rare Groove, Early Reggae to Swing

Granum

JE. 17.09

Zadig -Nemelka -Dynamic Range Zadig revient pour notre plus grand plaisir! En un an, il a enchaîné de nombreuses dates, et propulsé son label Construct Reform au sommet des charts techno. Actuellement parmi les meilleurs artistes français, il reste fidèle à une techno puissante et mentale. Respect!

La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net

SA. 12.09

La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net

Little Lion & Guest

Reggae - Ragga Dancehall Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

VE 18.09

The Acid legacy

Le Zoo

Douster / Sound Pellegrino/ Sources / Flore /Polaar /Schnautzi / Hidden Peaks Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com Love me Tender, Love me Slow.

Et oui vous étiez nombreux.ses à nous la réclamer, c’est le retour de la soirée slow dans toute sa tendresse et sa finesse.

Un léger moment doux dans ce monde de brut...

Jeu des moitiés...boudoir....et d’autres surprises.... .La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net Electro Swing Party

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

SA 19.09 Se-te-ve

36e Dessous (Palais Mascotte) Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch

Dj E (Black Music)

36e Dessous (Palais Mascotte) Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch

Bambi Cash

Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch

La Collection S01 E01

Love the beat

Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch

Top Ranking

Mungo’s hifi/Swindle / Rico O.B.F /Rsd/Rootikalvinz Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch Balkan Beats

La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève

Agenda clubbing

www.lagraviere.net Colors Vibration

Baba Zula Gypsysoundsytem Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

Je 24.09 Worldwide grooves

Aloko - Hanumarc - Wasulu Hairyoops - Ares La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net Funky Thursday

Le Chat noir Rue vautier 13

1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

VE 25.09 Sodom / Suborned 21h

thrash metal Après 34 années d’existence, Sodom revient défendre à Genève son 14ème album, Epitome Of Torture (2013). Avec ce dernier opus, les amateurs de true thrash metal n’hésitent pas à hurler à qui veut l’entendre que le légendaire trio allemand a souhaité marquer un retour véritable aux sources, dans la direction des énormes Agent Orange (1989) et Tapping the Vein (1992). Tom Angelripper et ses acolytes sont donc très loin de raccrocher les gants et réalisent depuis bientôt une année l’une des tournées la plus

Alhambra, Genève 10, Rue de la Rotisserie

Samedi 26 septembre 2015, 20h30

SHUJAAT KHAN GRAND MAÎTRE DE L'INDE DU NORD

SITAR, TABLA ET VOIX

Renseignements : tél. 022 919 04 94 Billetterie : www.adem.ch, Service culturel Migros

remarquée que le groupe compte à son actif.

PTR Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com Ladybruce

36e Dessous (Palais Mascotte) Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch Cosmic microrave release party

DJ Spyro / Newham Generals/ Malki/ b2b /Septentrio /Taiken / Phrex / Visuels:/ WSK Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch

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Agenda live

Jacks Says!

Bicep - Se-Te-Ve Old school vitaminée, toujours classieuse et sans nostalgie forcée. En plus d’être leur label, Feel My Bicep c’est aussi un blog musical avisé, ainsi que le nom de leur résidence au fameux XOYO à Londres.

Bicep a désormais pris son envol et fait danser la planète entière! Immanquable!

La Gravière Chemin de la Gravière 9 1227 Genève www.lagraviere.net

Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

reconnaissance grâce à la bande originale qu’il a réalisée pour le film de Jim Jarmusch “Only Lovers Left Alive”, primée à Cannes en 2013.

LIVE

Après une vie semble-t-il résolument “Rock n’ Roll” dans la scène alternative hollandaise des années 80/90 – selon une interview, Jozef était à l’époque propriétaire d’un bar/coffee shop fréquenté par des punks et des squatteurs à Groningen et jouait de la guitare électrique dans divers groupes de rock et de musique expérimentale – le Néerlandais s’exile aux Etats-Unis, à la recherche d’une nouvelle vie. Installé à New York au milieu des années 90, VAN WISSEM délaisse alors sa passion pour la guitare classique et s’attelle, tardivement (à passé 30 ans), à l’étude du luth aux côtés de Pat O’Brien, musicien New-Yorkais particulièrement connu pour son travail dans l’enseignement du luth, de la harpe et d’autres instruments à cordes pincées, luimême disciple dans sa jeunesse du Révérend Gary Davis, célèbre guitariste et chanteur de blues et de gospel américain.

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

▶du 28 Aout au 12 Septembre: Festival de la Batie

SA 26.09

La Bâtie-Festival de Genève ?

C’est LE temps fort de la rentrée.

16 jours de danse, musique, théâtre, performance, le tout disséminé dans une multitude de lieux à Genève et ses communes en passant par la France voisine et le canton de Vaud.

Ici, on y croise le meilleur de la scène contemporaine ; là, les créateurs d’ici et d’ailleurs ; et toujours, d’incroyables découvertes artistiques. www.batie.ch

36gr

VE 02.09

Dj Agent N & Green Giant

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch

36e Dessous (Palais Mascotte) Rue de Berne 43, 1201 Genève 022 741 33 33 www.36edessous.ch Tu fait la java au zoo

Nic Lloyd Performance/KoudlamLive/ Verveine Live/Danse Noire DJs Le Zoo Place des Volontaires 4, 1204 Genève 022 321 67 49 www.lezoo.ch Luluxpo

Le Chat noir Rue vautier 13 1227 Carouge 022 307 10 40 www.chatnoir.ch Disco All Style

Dj Moitié-moitié Kalvingrad

Vernissage De Colossus Fall + Attack Vertical + Eleventh

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

DI 06.09 Yair Yona 21H

Acoustic Guitar Solo Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

MA 08.09 Jozef Van Wissem + Goodbye IVAN 17h

Jozef Van Wissem est un luthiste et compositeur d’avant-garde Hollandais dont le travail a récemment bénéficié d’une large

JE 09.09 Los Pirañas / Cyril/Moi J’connais 21h

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

JE 10.09 Evans The Death (Grunge, Uk) + Hathors (Grunge, Ch) 20h30

Kalvingrad

Agenda live

MA 15.09

Rencontre improbable entre deux volatiles racés et majestueux. OiseauxTempête de Paris échafaudent brillamment un geste vers un nouveau langage. Un post rock extrêmement fin qui les a guidé vers le génial G.W. Sok (ex The Ex) pour un titre d’oraisons écumantes sur leur dernier album. Le groupe à géométrie variable aime dissimuler de fabuleuses montées en puissance derrière une retenue de grande classe. Gros Oiseau est l’association hilare de trois créateurs stakhanovistes, responsables ou complices de bon nombre de formations immanquables de la grande Genève. L’ascension de cette belle bouture est certaine tant ce post punk chanté en français respire l’authenticité et la fraicheur.

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

Ezerick trio 21h30

JE 17.09

Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

VE 11.09 Ezerick trio 22h30

Ce nouveau trio propose un jazz épuré, mélange de compositions et d’improvisations , où le partage et l’écoute ne sont pas des notes en l’air .

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

DI 13.09 Ordre Etern (Noise, Ex Qa’a, Esp) + Coàgul (Noise Industriel, Esp) + Brunosphere 19h30

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

Ce nouveau trio propose un jazz épuré, mélange de compositions et d’improvisations , où le partage et l’écoute ne sont pas des notes en l’air .

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

Desmadrados Soldados De Ventura (Uk) / Yerba Mansa (UK) 21h

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

VE 18.09 Super High Level Surrealistic Open / Andrew Liles 21h

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

ME 16.09 Oiseaux-Tempete (Post Rock, Fr) + Gros Oiseau (Post Punk, Ge) 20h30

Country Cooking, Jazz Sud-Africain & Plus 21H30

Ville de la diversité, le Cap a apporté au jazz une sonorité unique due à l’extrême variété de ses populations. C’est pour lutter contre l’absurdité du système de l’apartheid qu’est né le fameux Cape Jazz, formé de musiciens noirs, blancs, métis

et même asiatiques réunis par leur seul talent. Country Cooking rend un bel hommage à cette tradition, désormais reconnue internationalement.

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Nicodème L’AMR à l’Orangerie 22h30

Trio Nicodème, c’est trois musiciens qui se connaissent comme les doigts de la main, c’est une décapotable lancée à toute allure sur une route escarpée, c’est une soirée cosy au coin du feu,guitare c’est l’âme du cool, furieux et tranquille, Trio Nicodème c’est du 100% jazz.

L’AMR à l’Orangerie Quai Gustave-Ador 66, 1207 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Black Wizard - Pastor - Marechal 20h

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49 www.kalvingrad.com

Sa 19.09 Enrico Pieranunzi Solo 21H30

Qu’on se le dise, l’un des tous grands pianistes européens nous revient en solo ! Nat Hentoff, excellent critique de jazz, le définit en une seule phrase perspicace : “Pieranunzi est un pianiste d’intense lyrisme, capable de développer nombre d’idées en dessinant des lignes dotées de grande clarté et d’implacable logique structurale”.

AMR Rue des Alpes 10,

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Agenda live

1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

DI 20.09 Thomas Ankersmit/ Phil Julian 21h

Très excitante soirée-venue nous tenant très particulièrement à cœur, et pour cause ; première commande de composition de la cave12 au compositeur et musicien hollandais Thomas Ankersmit, auteur d’excellents enregistrements/actes solos impliquant entre autres diverses manipulations de synthétiseurs analogiques (cf. son hautement réussi “Figueroa Terrace” sorti sur le culte label anglais TOUCH ou ses duos/collaborations avec le non moins excellent italien Valerio Tricoli). Cette commande a été rendue possible grâce au soutien du Fonds Podium Kunsten-Performing Art NL et la Deutschlandradio Kultur.

Résultat, la pièce a reçu l’aval sine_qua_non des deux institutions ci-dessus ouvrant la porte a une reconnaissance de premier ordre autant pour le travail de Thomas Ankersmit que pour notre incessant travail de défrichage. Une joie-honneur non dissimulé ici et la grande excitation pour nous d’entendre le résultat live de la pièce en elle-même Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

lu 21.09 Weather Has Time 20H30

Dans l’esthétique des combos de jazz moderne, ces quatre jeunes musiciens réunis par le pianiste Thomas Florin nous

font redécouvrir les pièces du groupe Weather Report sous un angle acoustique et poétique, loin de la fusion des années septante. Une relecture fraîche et audacieuse.

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

MA 22.09 Île Déserte # 10 - Paola Carbone 21h

Une fois par mois, la cave12 ouvre ses portes aux playlistes/ discothèques d’îles désertes de ses télépathes les plus enchantantes.4 heures de diffusion nonstop, entrée libre et bar opérationnel.

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org Jam session & Weather Has Time 20H30

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

ME 23.09 Weather Has Time 20H30

Dans l’esthétique des combos de jazz moderne, ces quatre jeunes musiciens réunis par le pianiste Thomas Florin nous font redécouvrir les pièces du groupe Weather Report sous un angle acoustique et poétique, loin de la fusion des années septante. Une relecture fraîche et audacieuse.

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

Dave Phillips (Ch) Mei Zhiyong (Chine) 21h

Soirée d’actionnisme noise sans compromis ici, avec l’un des héros hel vètes internationaux du genre, le terrassant et incontournable Dave Phillips d’un côté et surtout la venue pour la première fois en Europe d’un représentant/élémenttrublion de la clandestine/cachée et malheureusement trop méconnue bouillonnante scène noise chinoise. Venue chinoise qui nous tient ÉNORMÉMENT à cœur, la venue de MEI ZHIYONG ici ayant posé moult tracasseries administratives, visas, autorisations gouvernementales, etc… avec un feu vert étant survenu à la dernière minute. Une joie énorme pour nous et donc, la toute première fois que MEI ZHIYONG est autorisé à quitter sa Chine natale…

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

Je 24.09 Weather Has Time 20H30

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

VE 25.09 De Beren Gieren & Susana Santos Silva 21H30

Depuis leur création en 2009, les membres de De Beren Gieren ont mis en place un vocabulaire qui leur est propre, épousant une dynamique agitée, passant d’un romantisme fleuri à un pointillisme fracturé. Les trois musiciens sont ici accompagnés par la trompette de Susana Santos Silva, coloriste aux délicates textures reconnue pour sa

Agenda live

capacité à donner de l’émotion.

A découvrir !

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Trio Brunt-Florin-Fournier L’AMR à l’Orangerie 22H30

Compagnons musicaux qui se sont rencontrés au sein de différents groupes, ces trois amis décidérent de créer ce trio pour s’amuser à revisiter les standards de jazz avec d’autres métriques afin de bouleverser les habitudes rythmiques et tenter de créer des instants d’inconnu.

L’AMR à l’Orangerie Quai Gustave-Ador 66, 1207 Genève Tél. 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch Carte blanche # 76 - denis Rollet 21h

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

SA 26.09 Evaristo Perez Cajon Trio “Vernissage Du Nouvel Album Sur Le Label Fresh Sound” 21H30

Trois passionnés emmenés par un pianiste helvético-catalan, une percussionniste polonaise habitée par le duende du flamenco et un des excellents bassistes français de jazz : voilà pour l’ambiance! Ce casting de rêve fait la part belle aux rythmes issus du jazz et du flamenco, qu’il invite sans rougir à se mélanger par l’intermédiaire du cajon.

Fraicheur et complicité musicale garantie!

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

www.kalvingrad.com

DI 27.09 LU 28.09 Birgit Uhler/Christoph Schiller Duo + Dieb13 - 21h

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org Heimathome Night XVI 17h30

Après une très belle édition du Summer Break(down) Festival en juin, l’association Heimathome est de retour à Kalvingrad pour un petit dimanche tout en finesse. Les hostilités seront lancées juste après le thé par les genevois de One Hour Before Breakfast qui seront un peu en retard pour le coup (l’humour et la bonne humeur seront également de la partie). Viendront ensuite les vaudois d’Emma-O, emmenés par une chanteuse charismatique, qui présenteront leur nouvel album pour la première fois en terre genevoise.

Les suisses allemands de Lotrify, un groupe d’outre-Sarine qui commence à faire parler de lui, seront de retour à l’Usine après une tournée européenne et une belle série de dates en Suisse.

Pour le diner, nous aurons droit à une belle démonstration de violence de la part des frontaliers d’Hybrid Sheep, qu’on ne présente plus dans la région tant ils envoient du lourd depuis 2008. Ils laisseront place aux romands non moins célèbres de Make Me A Donut qui présenteront leur nouvel album en guise de dessert. Un programme qui ne vaut certainement pas Les Experts, mais qui mettra un peu de piment dans votre fin de semaine !

Kalvingrad Place des Volontaires 4 1204 Geneve 022 321 67 49

MAURICE LOUCA TRIO / Natas De Deus - 21h

Musicien et compositeur né au Caire, Maurice Louca fait partie et est unanimement acclamé comme l’un des plus excitants acteurs de la scène musicale alternative du monde arabe d’aujourd’hui. Auteur de deux excellents albums, (dont le dernier, “’Benhayyi Al-Baghbaghan (Salute the Parrot)’ sur le label Nawa Recordings qui s’est retrouvé dans la liste des meilleurs albums de l’année 2014 dans une pléthore de magazine spécialisé tout autour du globe), Mauric Louca délivre une musique emplie d’intensité électrique irrésistible et de beauté inattendue. Un son propre tout simplement formidable, emplit d’une richesse et complexité renversante et à la cadence/ rythme/groove fracassante par moments.

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MA 29.09 Jam session 20H30

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

ME 30.09 Jam des Ateliers20H30

AMR Rue des Alpes 10, 1201 Genève 022 716 56 30 www.amr-geneve.ch

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Agenda live / en famille

Peter Brötzmann / Steve Noble Duo-21H

Cave 12 Rue de la Prairie 4, 1202 Genève 078 682 12 35 www.cave12.org

En famille ▶Tous les jours du 09 juillet au 16 aout: Cinetransat CinéTransat, ce sont des projections de superbes films sous les étoiles et dans un des plus beaux lieux de Genève. Des Karaokés géants où toute la foule chante ensemble, des soirées à thèmes, des courts-métrages en avant-programme…

Parc de la Perle du Lac Rue de Lausanne, 1202 Genève 022 418 50 00 www.cinetransat.ch

THÉÂTRE des marionnettes Rue Rodo, 1205 Genève 022 807 31 00 www.marionnettes.ch

vit livrée à elle-même.

Progressivement, notre téméraire chaperon éprouve l’envie tenace de désobéir à sa mère si absorbée par le travail.

Attirée par les territoires de l’inconnu du monde extérieur, elle goûte alors les saveurs de l’interdit aux teintes rouges mêlant passion, danger et révolte. Se superposant adroitement à cette version détournée du Petit Chaperon rouge, une voix nous distille la «vraie» histoire, celle que tout le monde croit connaître.

Servie par des masques troublants et d’envoûtantes marionnettes faisant corps avec elle, la comédienne passe habilement d’une scène tragique à des moments burlesques et décalés. La metteure en scène Ilka Schönbein offre un théâtre universel, sensible, habité d’une forte humanité et d’un art de la métamorphose. Il fait surgir des images d’une rare puissance émotionnelle alliées à une belle faim de vie. Baigné d’un comique ravageur, ce conte initiatique révèle au plus juste les conflits intérieurs à l’aube de l’adolescence.

Sa 9 septembre à 19h00 Di 10 septembre à 17h00

Là-bas Lausanne ▶du 01 au 06 Septrembre: Electrosanne Festival de la culture electronique de Lausanne www.electrosanne.ch/

▶ Faim de Loup

▶du 13 juin au 19 septembre: Lausanne estivale

Une petite fille moderne, pimpante et clownesque,

Lausanne Estivale est un programme d’activités culturelles

organisé par la Ville de Lausanne chaque été depuis bientôt 40 ans.

Cette offre large et diversifiée d’animations et de spectacles prend ainsi le relais des différentes institutions culturelles de la ville pendant la pause estivale. Ainsi, chaque été des centaines d’activités culturelles attendent le public en plein air ou dans des lieux insolites. www.lausanne.ch/lausanneestivale Opéra de Lausanne

Avenue du Théâtre 12 1002 Lausanne 021 315 40 20 www.opera-lausanne.ch Datcha

Côtes-De-Montbenon 13 1005 Lausanne www.la-datcha.ch/ ▶ Festival Ephemere

La Datcha, espace culturel intimiste au cœur de la ville de Lausanne, organise quatre concerts. Cette deuxième édition du festival Ephémère met à l’honneur les mots et la musique.

Du 3 au 26 septembre www.festival-ephemere.ch/ Musée de l’Elysée

Avenue de l’Elysée 18 1006 Lausanne 021 315 40 20 www.elysee.ch ▶ Visite guidée, entrée gratuite

Les premiers samedis du mois, profitez de la journée entrée libre pour découvrir les expositions du musée à travers une visite guidée offerte. ▶ La mémoire des images

Fondée en 1896 par le pasteur Paul-Louis Vionnet (1830-1914),

Agenda là-bas

la collection iconographique vaudoise a rejoint le Musée de l’Elysée dans les années 1980. Elle réunit aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’images couvrant l’histoire du médium. Ce fonds témoigne des débuts de la pratique photographique documentaire appliquée à l’inventaire du patrimoine et l’histoire du Canton de Vaud.

Cette présentation de la collection iconographique, réalisée en collaboration avec Silvio Corsini et Olivier Lugon, s’inscrit dans la politique de valorisation du fonds entre la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne et le Musée de l’Elysée. Elle sera accompagnée d’une publication et donnera lieu à un colloque international consacré aux musées et collections de documentation visuelle et sonore autour de 1900 organisé par les universités de Lausanne et de Genève.

Du 18 Septembre 2015 au 3 janvier 2016 Docks

Avenue de Sévelin 34 1004 Lausanne 021 623 44 44 www.docks.ch ▶ Savages

11 septembre à 21h ▶ Fabulous Fluo/Dj Audiophil

19 septembre à 23h ▶ Marc Almond

20 septembre à 20h ▶ Tribute to Henri Dès

26 septembre à 21h

nyon Château de Nyon Musée historique et des porcelaines

Place du Château 1260 Nyon 022 363 83 51 www.chateaudenyon.ch ▶Alison Elizabeth Taylor

Alison Elizabeth Taylor est née en 1972 à Selma, en Alabama. Elle a vécu à Las Vegas avant de s’installer à Brooklyn. Depuis plusieurs années, elle recourt à la marqueterie de bois pour créer de spectaculaires panneaux décrivant une vie américaine bien loin du raffinement de la technique qu’elle a choisie.

La présentation au Château de Nyon est sa première exposition personnelle en Suisse et en Europe.

Jusqu’au 25 octobre

Annemasse 1 Route de Bonneville, 74100 Annemasse, France +33 4 50 43 24 24 www.chateaurouge.net ▶ Mountain Men / blues rock

11 Septembre à 20:30 ▶Firehead + Lisztomania + Ares

16 Septembre à 20:30 ▶ Bigre / mélor burlesque

Une femme, deux hommes, trois minuscules appartements sous les toits d’un immeuble.

Ces trois voisins se chamaillent souvent, parfois s’entraident, se haïssent puis s’aiment plus que tout. Elle, c’est la plus belle.

Eux, ils sont un peu moches, d’accord, mais très gentils quoique un peu idiots et irascibles, impatients, un brin jaloux et plus que tout, drôlement faibles.Ils s’inventent d’autres vies mais c’est dans la promiscuité de leur voisinage qu’ils demeurent.

Ils y font leur vie, s’y débrouillent avec le quotidien et quand ils parviennent à se hisser sur le toit de l’immeuble, c’est là qu’ils

rêvent, dansent, s’enivrent.

Ces trois personnages vivent fréquemment des situations catastrophiques et en même temps ils sont toujours très attachants et nous font rire…

En s’entourant de l’irrésistible Olivier Martin- Salvan et d’Agathe L’Huillier, au sommet de sa fantaisie débridée, Pierre Guillois s’appuie sur la virtuosité des acteurs pour construire ce « mélo burlesque » qui fait le pari du muet.

Un spectacle drôle et allumé, subtil et poétique, entre les Deschiens et Buster Keaton.

18 Septembre 20h30 19 Septembre 19h30 ▶ World Soul/ Faada Freddy

23 Septembre à 20:30 ▶ Thibault Cauvin

30 Septembre à 19:30

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