Les Papetieres du Quebec november 2008

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Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no. 40069240

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Revue de l’année

Les quatre saisons de l’actualité forestière au Québec en 2008

À afficher

La carte des usines du Québec papetier d’aujourd’hui Journal Officiel des Archives, association technique des pÂtes et papiers du canadA

Lanouette et al : CARIE ET PROCÉDÉ THERMOMÉCANIQUE Cover.indd 1

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Et si vous pouviez produire de la pâte de meilleure qualité à partir du papier récupéré ? Chez Kemira, nous le pouvons! Kemira a une expertise globale et unique en matière de fibres recyclées. Notre large gamme de produits et de technologies intégrées nous permet d’être présents du triturateur à la machine à papier. Kemira vous assiste grâce à ses technologies de désencrage Lionsurf®, ses agents de blanchiment, sa gestion des ions de métaux, son contrôle de la déposition et ses technologies de gestion de la qualité de l’eau. Pour tous vos besoins reliés au recyclage, « Just add Kemira ».

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KemForm Des ressources pour la

rétention et l’égouttage

Que diriez-vous D’exercer un contrôle sélectif de la rétention de la fibre, des fines et des charges minérales afin de réaliser la feuille de la qualité désirée ?

D’accroître de façon significative, de 2 à 3 pour cent, le taux de rétention des cendres afin d’augmenter vos gains en récupération de fibres ?

D’accroître la rétention des cendres tout en améliorant la structure de la feuille ?

D’accroître les charges minérales sans compromettre la force de la feuille ?

D’accroître la vitesse de la machine jusqu’à 10 % ?

D’améliorer votre retour sur l’investissement ?

Vous profitez d’un concept innovateur Les concepts de rétention et de drainage Kemira Kemform représentent de nouvelles plates-formes brevetées qui donnent au fabricant de papier la possibilité d’améliorer la structure de la feuille, la rétention et le drainage. Ces concepts révolutionnaires de rétention et de drainage permettent d’augmenter la rétention des cendres tout en maintenant la force de la feuille grâce à une efficacité accrue de tous les additifs. Ces améliorations ont été observées non seulement sur les grades de papier avec glaises qui contenant ou non des fibres de bois tels que les papiers fins et les papiers supercalandrés (SCA) mais aussi sur les grades de papier journal à faible densité et sur les catégories de papier d’empaquetage non blanchis. Ces plates-formes qui comportent de multiples composantes intègrent de nouvelles technologies de micropolymères cationiques et anioniques développées et conçues pour fonctionner en synergie avec la gamme de produits courants offerts par Kemira en matière de rétention et d’égouttage.

Vous profitez d’une technologie à la fine pointe Les concepts de rétention et de drainage Kemira Kemform ont été conçus pour répondre dès aujourd’hui aux besoins de demain en matière de fabrication du papier ! Le concept KemForm donne la possibilité de créer une floculation adaptée pour la structure de la feuille qui optimise le drainage dans le formeur sans compromettre l’efficacité du pressage. Dans un contexte où les fabricants de papier augmentent les charges minérales, cette technologie est très efficace tant pour la rétention des carbonates de calcium que pour celle des glaises de kaolin.

Vous bénéficiez d’une longueur d’avance sur les technologies d’aujourd’hui La capacité de contrôler les performances liées à la rétention des charges minérales et des fines est vitale dans le traitement des diverses catégories de papier. Lors du processus de fabrication, un équilibre délicat existe entre la réalisation de la rétention optimale et la production de la feuille désirée. Aujourd’hui, sur le plan des façons de faire, le processus gagne en complexité plus le papier et le carton contiennent des charges minérales élevées alors qu’au même moment ils sont produits sur des machines qui fonctionnent à haute vitesse et où les efforts tranchants sont élevés.

Les molécules à longue chaîne de polymères et telles que les polyacrylamides (PAMs) sont efficaces en ce qui concerne la rétention brute. Elles exigent la mise en place d’un large floc via un mécanisme de pontage, lequel est susceptible de créer une rétention suffisante des charges minérales et des fines. En présence des charges minérales, les molécules à longue chaîne de polymères et celles de polyacrylamide (PAM) peuvent agglomérer les particules. En augmentant la dimension moyenne des particules et en modifiant la distribution des charges minérales à l’intérieur de la feuille, la structure et l’opacité peuvent se dégrader de même que d’autres propriétés physiques. De plus, bien souvent une quantité importante d’eau retenue dans le floc entrave l’efficacité du pressage de la feuille. Dans ces conditions, des niveaux d’épaississement plus élevés peuvent être observés dans le formeur de la machine alors que le niveau de siccité à la sortie des presses est réduit. Ceci a pour effet de réduire la vitesse de la machine ou d’augmenter la demande en vapeur. La productivité de la machine peut aussi être compromise si le niveau d’eau en périphérie du floc devient excessif, ce qui engendre une l’écrasement (crushing) et l’arachement (picking).

Dans un contexte de production manufacturière où l’on a recours à des presses à haut rendement telles que des presses avec zone de contact allongée (extented nip), les pertes sur le plan de l’efficacité du pressage peuvent s’avérer prohibitives. À l’autre bout du spectre, les molécules de polymères très chargées et plus compactes permettent la fixation plus stable des charges minérales, des fines et des substances nuisibles. Bien que les PAMs améliorent parfois le drainage dans certains systèmes via un contrôle des charges solubles, ils sont limités dans leur capacité de rétention en raison des faiblesses à la structure du floc ainsi formé.

Vous êtes à la recherche d’améliorations pour vos programmes de rétention et d’égouttage ? « Just add Kemira » 570, boulevard St-Jean, Pointe-Claire, Québec, CANADA H9R 3J9 Tél. 514 457 0000, Téléc. 514 457 2603 www.kemira.com

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Novembre 2008

LE magazine technique français d’Amérique

Dans ce numéro...

ARTICLE 9 L’année forestière 2008 au Québec (Première partie) Chronique de fermetures annoncées et d’annonces de nouveaux projets.

Par Yves Lavertu, rédacteur en chef

UNE PUBLICATION DU GROUPE D’INFORMATION D’AFFAIRES ISSN 0847-2645 NOUS REMERCIONS LE GOUVERNEMENT DU CANADA POUR SON APPUI FINANCIER POUR NOS FRAIS POSTAUX, VIA LE PROGRAMME D’AIDE AUX PUBLICATIONS Un tour d’actualité complet de l’industrie des pâtes et papiers du Québec et de l’est du Canada avec ses nouvelles sur les innovations en cours dans les domaines de la recherche, de la technologie et de la gestion d’usine. Se joignent à cela des rapports détaillés sur l’application de ces innovations et des analyses sur les tendances futures et des textes techniques.

Rédacteur en chef Assistante à la rédaction Composition artistique Services publicitaires Directrice de la production Éditrice VP, Publications Président, Groupe

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YVES LAVERTU ELYSE AMEND SUE WILLIAMSON LOUISE MARCIL LOUISE MARCIL EILEEN WALTERS ALEX PAPANOU BRUCE CREIGHTON

Publication dont l’administration et la rédaction se situent au 6600 Route Transcanadienne, bureau 209, Pointe-Claire, QC H9R 4S2; tél.: 514-630-5955, téléc.: 514-630-5980.

AnnonCeS CLASSÉeS et VenteS inteRneS NATALIE QUAMMIE Du Canada: (416) 510-5198, 1-800-268-7742, poste 5198 Des États-Unis: 1-800-387-0273, poste 5198 NQuammie@bizinfogroup.ca

LeS PAPetiÈReS DU QUÉBeC (ISSN 0847-2645) est publiée cinq fois au cours de l’année 2008 par le Groupe d’information d’affaires, 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto, ON M3C 4J2. tarifs d’abonnement: Canada: 34,00$ par année; 54,00$ pour deux ans, 64,00$ pour 3 ans. États-Unis: 53,00$ par année, 66,00$ pour deux ans. Autres pays: 81,00$ par année. Toute copie additionnelle: 13,00$ l’unité. Tous droits réservés. Le contenu de cette publication ne peut être reproduit en partie ou en totalité sans l’autorisation du propriétaire des droits d’auteur. À l’attention de Postes Canada: Numéro de produits pour envois postaux de Postes Canada, catégorie publications canadiennes: 40069240. Faites parvenir s’il-vous-plaît les formulaires 29B et 67B à l’adresse suivante: 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto, ON M3C 4J2. Retour postal garanti. Dépot légal, Bibliothèque nationale du Québec.

US office of publication, 2424 Niagara Falls Blvd., Niagara Falls, NY 14304-0357. Periodical Postage Paid at Niagara Falls, NY, USA. Postmaster send address correction to: Les Papetières du Québec, PO Box 1118, Niagara Falls, NY 14304. occasionnellement, nous partageons notre liste d’abonnés avec certaines compagnies ou organisations dont les produits ou services peuvent vous intéresser. Si vous ne voulez pas que vos coordonnées soient partagées, prière d’en faire la demande au 1-800-668-2374, Fax 416-442-2191 ou par courriel au privacyofficer@bizinfogroup.ca. Une demande peut aussi être postée au Privacy Officer, Business Information Group, 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto, ON M3C 4J2.

ATPPC Novembre 2008

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TExTE TEChnIquE 11 Carie et procédé thermomécanique Pour les deux types de copeaux étudiés, la blancheur est le principal problème.

Par R. Lanouette, G. Larochelle et J. A. Nader

À COnSERVER ET À AFFIChER

La carte 2009 des papetières du Québec Un portrait en un coup d’œil du Québec papetier d’aujourd’hui : pâtes, papiers et cartons.

VenteS et ADminiStRAtion Pour les régions suivantes, prière de contacter les représentants de marché à l’adresse citée plus haut: ottawa, Québec, est du Canada et est des États-Unis: JIM BUSSIERE, consultant senior, tél.: 514-630-5955 poste 222, jbussiere@pulpandpapercanada.com ontario, ouest du Canada et Centre et ouest des États-Unis: EILEEN WALTERS, éditrice, tél.: 514-630-5955 poste 234, ewalters@pulpandpapercanada.com

LeS PAPetiÈReS DU QUÉBeC, une division du Groupe d’information d’affaires partenariat Limitée, qui est chef de file canadien dans le secteur de l’information possédant des quotidiens, des journaux régionaux et des services d’information d’affaires.

PDQ est membre affilié de l’Assocation technique des pâtes et papiers du Canada ainsi que du “Canadian Business Press” et de l’Office canadien de la vérification et de la diffusion “ABC”.

Vol. 19, No.

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SuPPLÉMEnT — En PAGES CEnTRALES

Supplément EXFOR 2009/Congrès annuel de l’ATPPC Tout ce que vous devez savoir sur le plus grand événement papetier annuel qui aura lieu à Montréal les 3 et 4 février 2009. De plus, quelques suggestions d’activités récréatives et culturelles pour bien planifier et profiter de votre séjour dans la ville.

RuBRIquES 6 Noir sur blanc : Quand un biocarburant alimente la faim 17 Calendrier 17 Annonces classées, index des annonceurs

Photo en page couverture : paysage d’automne aux abords de la rivière Saint-Maurice en Mauricie (Photos.com)

Dans le numéro de décembre...

• Guide EXFOR 2009/Programme préliminaire du Congrès annuel de l’ATPPC • L’année forestière 2008 au Québec (Deuxième partie) • Texte technique • Chronique « Optimisation » Faites-nous parvenir vos commentaires, suggestions et communiqués de presse à l’adresse électronique suivante : ylavertu@lpdq.ca; consultez aussi notre site Internet www.lpdq.ca Les Papetières du Québec

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Quand un biocarburant alimente la faim

face à ce biocarburant vedette, et plus particulièrement face à a faim dans le monde. Enterrée sous une tonne d’autres sujets l’éthanol-grain, celui que l’on crée à partir du maïs ou du blé. Au sans avoir jamais pourtant perdu de son urgence, cette tragidépart, son arrivée avait été saluée. On misait sur lui pour jouer que réalité a fait de nouveau les manchettes en 2008 sous les le rôle qui incombe depuis des générations aux carburants fossitraits de ce que l’on a appelé la crise alimentaire mondiale. les. Enfin, se disait-on, un carburant qui aidera à réduire les Cette fois, le phénomène a refait irruption aux côtés d’un thème émissions de gaz à effet de serre (GES), lesquels se trouvent à qui, à l’inverse de cet enjeu, ne constituait pas matière à discussion, il y a à peine cinquante ans de cela. On parle ici des chanl’origine du réchauffement climatique. gements climatiques.

Mais voilà : le détournement d’une partie de la production Les chiffres au sujet de cette crise de la faim donnent le verdu maïs vers la fabrication de l’éthanol-grain crée un manque qui a pour effet de peser sur tige. Rien que depuis le mois l’augmentation du prix des d’août 2006, le prix de la nourcéréales. On se retrouve donc riture dans certains coins du « Appauvrir des populations dans le but globe a grimpé de ... 83 %. Par devant la situation où des popude produire de l’éthanol revient à lations ayant épuisé leurs resexemple, au mois de mai 2007, vouloir déshabiller Pierre pour habiller Jean. » sources pour se nourrir sont le maïs en Chine coûtait trois fois livrées à la pauvreté parce que, plus cher qu’à pareille date deux ailleurs sur la planète, on cherans plus tôt. che à résoudre un problème environnemental d’importance. Ce Plusieurs facteurs expliquent cette escalade des prix. Parmi qui équivaut dans les faits à vouloir déshabiller Pierre pour eux, on en compte un qui s’avère particulièrement nouveau dans habiller Jean. le paysage. Il a pour nom éthanol. Ce produit entre dans la Face à un tel contexte, on peut comprendre pourquoi plucomposition de l’essence et peut être fabriqué à partir du maïs, sieurs organisations internationales viennent de tirer la sonnette de la canne à sucre, etc. d’alarme. Ainsi, une étude de la Banque mondiale cible l’éthaUn certain nombre de spécialistes sont en train de déchanter nol comme le principal facteur responsable de la hausse du prix de plusieurs aliments de base. En transformant de la nourriture en essence, s’inquiète-t-on dans ces milieux, on en vient à affamer une partie de la planète. Il s’agit d’un « crime contre l’humanité », s’indigne Jean Ziegler, ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation.

La résistance à ce biocarburant s’organise en Europe. Toutefois, la nouvelle sensibilité à l’échelle internationale ne semble pas avoir atteint les rives du Canada. Ce printemps, par exemple, une majorité de députés fédéraux ont voté une loi qui imposera bientôt d’intégrer dans l’essence 5 % d’éthanol.

La législation ne spécifie pas s’il s’agit ou non d’éthanol fabriqué à partir de maïs ou de blé. Mais puisque les deux tiers de l’éthanol produits au Canada proviennent du maïs, il ne fait aucun doute que c’est cette culture qui s’en trouvera favorisée, du moins à court terme. Le même constat peut être établi sur la scène provinciale. Au Québec, sur les 4,1 millions de tonnes de maïs qui ont été produites en 2007, 300 000 tonnes ont été transformées en éthanol.

Pour l’Institut C.D. Howe, Ottawa et les provinces ont agi trop rapidement dans ce dossier. Selon l’organisme, seul l’éthanol cellulosique est à même de réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre. Le Canada, estime l’Institut, devrait plutôt concentrer ses énergies sur des programmes destinés à favoriser la production de ce type de biocarburant.

Dans un autre rapport sur la question, l’OCDE se montre également critique face à la décision canadienne. Selon les auteurs du rapport, le Canada a fait de mauvais choix quant au genre de biocarburant à privilégier. À son tour, l’organisme identifie l’éthanol cellulosique comme une source potentielle d’avenir. C’est cette avenue qu’il nous faudra explorer dans notre prochain commentaire. Yves Lavertu Novembre 2008

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Les Papetières du Québec

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RÉDUIRE L’AIR ENTRAÎNÉ POUR AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ La nouvelle technologie de désaérateur Bubreak de Buckman

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alcool aliphatique et celle du surfactant avec la chimie et les conditions du procédé de l’eau blanche dans le système de la machine papier.

Les propriétés chimiques uniques de cette nouvelle technologie des désaérateurs hydroxyle-alcool aliphatique sont les suivantes : ¾ À base d’eau ¾ excellentes caractéristiques pour se disperser dans le procédé ¾ non-toxiques et chimiquement inertes ¾ efficaces à des températures élevées dans les systèmes d’eau blanche ¾ hautement efficaces à faibles doses ¾ écologiques ¾ très efficaces à réduire les niveaux d’air entraîné ¾ propriétés de dispersion de la mousse améliorée ¾ longévité accrue dans le système ¾ plus faible consommation – réduit le coût du traitement Évaluation de la performance Étude de cas 1 : Usine A

désaérateur nouvelle technologie a permis d'atteindre cet objectif pour tous les grades produits, incluant les faibles poids de base. De plus, le coût du traitement total a été réduit de plus de 25% et le problème des cavitations à la pompe de mélange primaire en raison de l’air entraîné a été résolu.

Le désaérateur de Buckman versus un produit compétitif Dosagevs vsGrade grade Dosage

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Identification du problème Une usine intégrée de papier produisant 250 000 tonnes de papier couché léger par année utilise un antimousse à base d’eau pour contrôler le niveau du silo d’eau blanche et réduire l’air entraîné dans le système.

En 2004-2005, l’usine a fait quelques changements pour augmenter la vitesse sur la machine papier.

L’usine a augmenté la dose d’antimousse pour réduire l’air entraîné à 1% dans le système.

Ils ont été capables d’atteindre leur objectif la plupart du temps à l’exception des productions de grades à faible poids de base, une augmentation de dose d’antimousse de plus de 2 à 5 fois était alors requise. Cette situation était inacceptable pour l’usine car les coûts de traitement avaient ainsi grimpé considérablement.

Analyse du problème En raison de la nature complexe du système de l’usine de papier et le fait que les mousses stabilisées chimiquement rencontrées sont difficiles à briser mécaniquement, plusieurs autres usines trouvent non seulement utile mais nécessaire d’utiliser des formules chimiques d’antimousse qui sont spécifiquement formulées pour des applications particulières.

Les antimousses conventionnels à base d’eau, comprenant de l’alcool gras et des esters ont un effet défini sur le contrôle de la mousse de surface mais pas vraiment comme désaérateur Résolution du problème Les Laboratoires Buckman ont maintenant développé une nouvelle génération de désaérateurs pour les systèmes de machine papier basés sur la technologie avancée à base d’eau. Cette technologie équilibre la chimie de l’hydroxyle-

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L’usine a décidé de faire l’évaluation de la nouvelle technologie des désaérateurs de Buckman. Dès le départ de l’évaluation, l’usine a remarqué une réduction de 50% du dosage tout en conservant les mêmes objectifs (1% A.E.). Le

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Retour sur investissement Suite au résultat de l’essai, l’usine a adopté la nouvelle technologie du désaérateur de Buckman. Une réduction des temps d’arrêt causés par des problèmes de cavitations de la pompe de mélange primaire qui résultaient e un grand nombre de casses au bout humide. Le dosage total de l’antimousse a été réduit de 50% pour atteindre le niveau d’air entraîné de 1% dans le système. Le retour sur investissement pour cette usine est dans les 150 000,$ annuellement en raison de l’économie de l’antimousse et la réduction des temps d’arrêt.

Avec la nouvelle technologie du désaérateur des Laboratoires Buckman il est possible d’obtenir des bénéfices de réduction de l’air entraîné dans le système de machine papier avec une amélioration de la productivité et un important retour sur investissement.

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ÉcoNomie

L’année forestière 2008 au Québec Chronique de fermetures annoncées et d’annonces de nouveaux projets.

Par Yves Lavertu, rédacteur en chef Note: Nous vous présentons ici la première de deux parties consacrées aux principaux événements qui ont marqué l’actualité forestière au Québec en 2008. La seconde tranche fera le point sur la deuxième moitié de l’année et sera publiée dans le prochain numéro de PDQ, celui de décembre. Conservez précieusement ce calendrier dans vos archives. Il pourra éventuellement vous servir d’aide-mémoire !

JANVIER

• 10 janvier : Le premier ministre du Canada Stephen Harper annonce une aide financière de un milliard de dollars aux secteurs forestier et manufacturier. Elle est toutefois conditionnelle à l’adoption du prochain budget fédéral.

• 19 janvier : Les inscriptions aux programmes liés à la forêt se font rares dans les établissements scolaires du Québec.

• 23 janvier : AbitibiBowater annonce son intention de fermer une scierie près de Chibougameau et deux usines de rabotage au Saguenay-Lac Saint-Jean.

• 23 janvier : Le ministre des Ressources naturelles et de la faune, Claude Béchard, autorise AbitibiBowater à procéder à la consolidation de ses usines de sciage au Lac-Saint-Jean. Du même souffle, le ministre souhaite que soit assurée la survie des scieries de Roberval et de la papetière de Dolbeau-Mistassini.

• 24 janvier : Smurfit-Stone annonce un investissement de 5 millions de dollars pour l’achat de nouveaux équipements d’ici la fin de juin à son usine de La Tuque.

• 25 janvier : Produits Gilbert à Roberval investit 3 millions de dollars dans un plan de formation pour les travailleurs.

• 31 janvier : Fermeture de l’usine d’AbitibiBowater à Donnacona.

• 31 janvier : Fermeture de l’usine d’AbitibiBowater à Dalhousie, au Nouveau-Brunswick.

• 31 janvier : À l’unanimité, les travailleurs de la scierie PH Lemay de l’Ascension rejettent l’offre d’achat de l’usine par la compagnie Produits forestiers Arbec. Cascades dit vouloir poursuivre les discussions avec Arbec.

• 31 janvier : Forestland Group, un fonds d’investissement forestier américain, achète 16 000 hectares de forêt, propriété jusqu’alors de Domtar dans la vallée de la Jacques-Cartier.

FÉVRIER

• 7 février : Marie A. Dumontier est réélue présidente de l’Association technique des pâtes et papiers du Canada (ATPPC) lors du Congrès annuel de l’Association.

• 7 février : Remise par Les Papetières du Québec des prix ECO pour la conservation de l’énergie.

• 11 février : Le Maxi & Cie de Sherbrooke n’offre plus de sacs de plastiques aux caisses. Il est le premier supermarché québécois à le faire au sein de la chaîne Maxi, Provigo et Loblaws.

• 11 février : AbitibiBowater s’entend avec Catalyst Paper en vue de la vente de ses actifs de Snowflake en Arizona. Il s’agissait de la condition requise par le département américain de la Justice pour obtenir son approbation dans le dossier de la fusion d’AbitibiConsolidated et de Bowater qui était survenue en octobre 2007.

Les Papetières du Québec

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• 13 février : Cyclofor de La Sarre en Abitibi se porte acquéreur de l’usine «N» de Tembec. Cyclofor veut se servir de cette usine pour convertir la biomasse forestière en produits du bois à valeur ajoutée.

• 14 février : Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Claude Béchard, rend public son Livre vert sur la forêt.

Québec entend entre autres abolir les contrats d’aménagement et d’approvisionnement forestier (CAAF). Ils seront remplacés par un droit d’achat ou droit de premier preneur. La publication du Livre vert lance le début des consultations.

• 15 février : Le président du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Guy Chevrette, réclame des études d’impact en regard de la réforme importante du régime forestier qui a été proposée la veille par Québec.

• 18 février : Entrée en fonctions du nouveau directeur général de l’usine Laurentide, Daniel Laberge.

• 18 février : Arrêt définitif de la production à l’usine Belgo de Shawinigan après 104 ans d’existence.

• 19 février : À Chibougameau, plus de 750 personnes manifestent en faveur de la compagnie Chantiers Chibougameau qui risque de perdre la moitié de son approvisionnement forestier.

• 21 février : Occupation des bureaux du ministère des Ressources naturelles à Chibougameau par près de 500 personnes.

• 22 février : Les employés restés en poste à l’usine d’AbitiBowater à Donnacona après l’arrêt définitif de la production, fin janvier, entament leur dernier jour de travail.

• 22 février : AbitibiBowater confirme la suppression de 45 postes à son usine de Beaupré. Peu avant, l’usine de Clermont avait subi le même sort (44 postes).

• 22 février : La majorité des actionnaires de Tembec endossent le plan de refinancement de l’entreprise.

• 26 février : Dépôt du budget fédéral. Il ne contient cependant pas l’aide financière évoquée quelques semaines plus tôt pour les secteurs forestier et manufacturier.

• 28 février : Le président de Papiers Fraser, Peter Gordon, annonce des investissements pour l’amélioration des performances de l’usine d’Edmunston au Nouveau-Brunswick.

MARS

• 12 mars : Mise en place d’un barrage routier près de Chibougameau dans le cadre de l’appui à l’entreprise Chantiers Chibougameau.

• 12 mars : Début d’une campagne de la CSN ayant pour but la consolidation des emplois et le soutien des travailleurs touchés par la crise forestière.

• 12 mars : Entente entre la compagnie Enerkem de Sherbrooke et l’entreprise Ethanol GreenField pour la conception et l’implantation d’usines d’éthanol cellulosique au Canada et qui fonctionneraient selon le procédé mis au point par Enerkem.

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ÉcoNomie

• 13 mars : Dévoilement à Baie-Comeau du rapport Livernoche qui contient des recommandations pour assurer l’avenir de la transformation du bois de sciage sur la Côte-Nord.

• 14 mars : Fin du blocus de la route 167 à Chibougameau.

• 14 mars : FPInnovations et le Centre intégré en pâtes et papiers de Trois-Rivières signent une entente de partenariat d’importance en matière de développement, d’innovation et de transfert technologique au sein de l’industrie des pâtes et papiers.

• 15 mars : Fin de la tournée régionale de consultations sur la refonte du régime forestier québécois.

• 17 mars : Weyerhaeuser se départit de sa division de produits d’emballage de carton ondulé et de recyclage.

• 18 mars : Cascades annonce l’intégration de ses activités nordaméricaines de carton plat à celles de sa filiale Norampac.

• 19 mars : Le forestier en chef fait le point au sujet de la diminution des volumes de bois qui seront disponibles à l’avenir dans le Nord-du-Québec pour les entreprises forestières.

AVRIL

• 8 avril : L’usine SFK Pâte de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean se voit décerner une mention d’excellence dans le cadre du Prix Innovation organisé par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

• 9 avril : Les équipements de l’ancienne papetière Gaspésia à Chandler sont vendus pour 40 millions de dollars à la firme vietnamienne Tan Mai. • 10 avril : Prêt de 31 millions de dollars consenti par Investissement-Québec à la forestière Arbec qui veut augmenter la production de trois usines, dont celle de Port-Cartier.

• 10 avril : AbitibiBowater vend ses actifs de l’usine de Snowflake, en Arizona, à une filiale de Catalyst Paper Corporation.

• 10 avril : Sortie d’un nouveau rapport de Greenpeace. L’organisme y soutient que la forêt boréale canadienne est une «bombe de carbone à retardement».

• 14 avril : Tembec cède à son partenaire Aditya Birla 20% du 25% de ses actions qu’elle détient dans les deux usines AV Nackawic et AV Cell situées au Nouveau-Brunswick.

• 18 avril : Pierre Gabriel Côté, apprend-t-on, prendra la direction de SFK Pâte le 21 juillet.

• 18 avril : Se fondant sur des informations du ministère des Ressources naturelles, Radio-Canada révèle que les récoltes de bois sur les terres publiques du Québec ont diminué de 37 % depuis quatre ans, soit de 12 millions de mètres cubes.

• 21 avril : Le Conseil des produits des pâtes et papiers dévoile que le taux de recyclage est en augmentation au Canada. Il a atteint 58 % en 2007.

• 23 avril : La Société générale de financement (SGF) se retire d’un projet d’investissement de 100 millions $ parrainé par Papiers Fraser de Thurso pour la construction d’une centrale de cogénération.

MAI

• 2 mai : Le Journal de Montréal rapporte que la papetière AbitibiBowater serait sur le point d’annoncer que la deuxième phase de son plan de restructuration sera moins sévère que prévue.

• 2 mai : Le ministre des Ressources naturelles du Québec, rapporte Radio-Canada, aurait trouvé le bois nécessaire pour assurer l’approvisionnement des scieries du Nord du Québec.

• 3 mai : Les propriétaires de machinerie forestière de l’AbitibiTémiscamingue sont à bout de souffle, apprend-t-on lors du congrès annuel de l’Association des propriétaires de machinerie forestière du Québec (APMFQ).

• 5 mai : Le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, et la ministre responsable de la Mauricie, Julie Boulet confirment que les demandes d’AbitibiBowater en ce qui concerne l’approvisionnement forestier pour l’usine Laurentide son rencontrées.

• 5 mai : Norbord annonce avoir réglé un litige avec des acheteurs de panneaux à copeaux orientés aux Etats-Unis. La compagnie a accepté de verser 32,2M$.

10

Novembre 2008

p09-10 Record 2008.indd 10

• 6 mai : Le Groupe d’action pour la sauvegarde de Chantiers Chibougameau met fin à sa mobilisation amorcée en février. On considère que le problème d’approvisionnement pour l’entreprise est réglé.

• 6 mai : Domtar fait une croix définitive sur son usine de pâte à Lebel-sur-Quévillon.

• 8 mai : Lors de son assemblée générale annuelle, Cascades souligne le 25e anniversaire de son entrée en Bourse.

• 8 mai : Vives discussions au sujet du Livre vert sur la forêt à l’occasion du Congrès annuel du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ).

• 8 mai : Lors du Congrès du CIFQ, son pdg Guy Chevrette profite de l’occasion pour «remettre les pendules à l’heure sur les faussetés qui circulent à propos de l’industrie forestière».

• 8 mai : AbitibiBowater annonce qu’elle renonce à sa deuxième ronde de mises à pied et de fermetures d’usines pour le moment.

• 9 mai : Cascades supprime 155 emplois dans ses usines de papier tissu à Kingsey Falls, Lachute et Candiac.

• 9 mai : D’ici deux ans, l’industrie forestière connaîtra une relance, prévoit un rapport de l’Institut canadien des politiques forestières.

• 9 mai : La tordeuse du bourgeon d’épinette, rapporte RadioCanada, est de retour dans les forêts du Québec.

• 14 mai : Le gouvernement Charest annonce une hausse de 1 % des aires protégées sur le territoire québécois.

• 15 mai : Les inscriptions sont en chute libre au programme de pâtes et papiers offert au cégep de Trois-Rivières.

• 28 mai : Le ministre des Ressources naturelle et de la Faune du Québec, Claude Béchard, rend publique la première stratégie gouvernementale d’utilisation du bois dans la construction au Québec.

• 28 mai : À la suite de leur action menée au port de Grande-Anse, à Saguenay, le 14 septembre 2007, huit activistes de Greenpeace sont condamnés par un juge de la Cour du Québec à faire un don au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et au Port de Saguenay.

• 28 mai : Au Centre intégré des pâtes et papiers, rencontre entre la direction du Cégep de Trois-Rivières et des représentants de papetières comme AbitibiBowater, Kruger et Cascades dans le but de mettre en place une stratégie visant à rendre l’image de l’industrie plus attrayante.

• 30 mai : L’usine d’AbitibiBowater à Kénogami remporte le prix Phénix de l’environnement pour 2008.

JUIN

• 2 juin : Manifestation de camionneurs de la Côte-Nord dans le but d’obtenir une priorité d’embauche dans le secteur de la forêt.

• 2 juin : Début de la conférence internationale sur le blanchiment de la pâte à Québec.

• 3 juin : Dépôt à Ottawa du rapport pourtant sur l’avenir de l’industrie forestière au pays et parrainé par le Comité permanent des ressources naturelles à la Chambre des communes.

• 5 juin : Le président et chef de la direction d’AbitibiBowater, David Paterson, indique que la compagnie n’envisage pas d’autres fermetures d’usines pour le moment.

• 5 juin : John W. Weaver annonce qu’il quittera ses fonctions de président exécutif du conseil d’administration d’AbitibiBowater le 1er juillet pour prendre sa retraite.

• 11 juin : Le ministre des Ressources naturelles et de la faune du Québec, Claude Béchard, est opéré en raison d’une tumeur cancéreuse primaire du pancréas. Il est remplacé dans ses fonctions par la ministre des Transports, Julie Boulet.

• 19 juin : Dépôt par la ministre Julie Boulet d’un document de consultation sur la refonte du régime forestier, lequel doit servir de balise lors de la commission parlementaire de cet automne sur le nouveau régime forestier.

• 27 juin : Le fabricant de panneaux de composites de bois Uniboard annonce la fermeture définitive de son usine de La Baie.

• 27 juin : Le gouvernement du Québec met en place deux mesures pour venir en aide aux travailleurs sylvicoles de la Gaspésie.

Les Papetières du Québec

11/4/08 10:48:13 AM

PAPTAC / ATPPC

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X E Bdcig Va Fj WZX 8VcVYV 3 et 4 février 2009

Venez rencontrer vos pairs et vous informer des ! s é t u a e v u o n s e r è i dern Une courtoisie de la revue Les Papetières du Québec S1-S4 Exfor Supplement(Fr).indd 1

11/5/08 9:33:27 AM

Co E ng XF rè O s a R® nn et ue l2 00 9 le

Soyez-y !

...et venez y remplir votre verre

Le partage de connaissances coulera à flots à EXFOR et au Congrès annuel 2009

Pensez-vous que votre verre de connaissances est à moitié plein ou à moitié vide ? Est-ce que le niveau monte ou est-ce qu’il descend ?

La moitié inférieure est remplie de votre expertise en pâtes et papiers et de vos contacts et la partie supérieure est prête à se remplir de solutions, d’informations sur les réductions de coûts et les nouvelles technologies. L’interface, quant à elle, bouillonne de nouvelles idées et d’innovations.

Depuis près d’un siècle, l’Association technique des pâtes et papiers du Canada est l’hôtesse de conférences, de cours, de congrès annuels et de salons qui procurent aux membres de l’industrie l’occasion d’apprendre et d’échanger.

Venez remplir votre verre en février à Montréal à l’hôtel Le Reine Elizabeth. Il y aura là d’excellentes occasions d’apprendre et d’échanger.

Venez y trouver des solutions aux défis auxquels fait face votre entreprise en assistant aux nombreuses présentations et en discutant avec vos pairs et des experts dans plusieurs domaines.

Venez y découvrir les dernières méthodes de réduction de coûts et rencontrer ceux qui proposent des stratégies ainsi que ceux qui les ont mises en oeuvre. Venez identifier différentes avenues, repérer quand et où il faut être prudent, apprendre comment reconnaître les pièges.

Voilà quelques exemples d’idées et de solutions pratiques que vous y retrouverez.

Venez apprendre comment les nouvelles technologies telles que le biocarburant et les nanotechnologies font leur chemin dans l’industrie des pâtes et papiers et viennent modifier le secteur des pâtes et papiers.

De nouvelles informations relatives aux défis importants et actuels tels que la cogénération, la conservation d’énergie, l’énergie renouvelable

et les stratégies en matière de réduction des gaz à effet de serre seront au menu. Ces défis affectent non seulement le rendement de votre entreprise mais aussi la santé de notre planète.

Venez vous abreuver aux derniers développements au sein de la communauté scientifique. Des laboratoires et des universités de renommée internationale viendront y présenter leurs résultats de recherche et leurs découvertes. Profitez-en aussi pour rencontrer des étudiants qui seront les futurs leaders de notre industrie.

Dans le contexte actuel qui comporte son lot de défis, il n’en tient qu’à vous d’identifier ce qui est nécessaire pour assurer la survie et la réussite de votre entreprise, ainsi que votre réussite personnelle.

Cette conférence représente un outil important dans votre arsenal.

Elle vous procure un concentré d’occasions d’apprentissage et un environnement plus que propice et nécessaire pour développer votre réseau de contacts.

Mon verre est à moitié plein et je ne manquerai pas l’occasion de le remplir à EXFOR et au congrès annuel 2009.

Et le vôtre ?

Santé !

Marie A. Dumontier, Présidente de l’ATPPC Directrice corporative — Environnement et Stratégie carbone Papiers Fraser Inc.

◊◊◊

C’est le moment de l’examen annuel... de votre coffre à outils !

EXFOR et le Congrès annuel 2009 : Prendre le pouls de l’industrie

L’ATPPC a revitalisé un morceau important de votre coffre à outils.

Nous sommes heureux d’annoncer qu’EXFOR et le Congrès annuel 2009, le salon et la conférence annuelle de l’ATPPC, auront lieu les 3 et 4 février à Montréal à l’hôtel Le Reine Elizabeth.

Ce nouveau décor sera l’environnement idéal autour de cet événement qui représente le plus important rassemblement annuel des pâtes et papiers au Canada. Vos outils principaux — le programme technique, le programme Affaires et le salon EXFOR se dérouleront simultanément sur un même étage au cours des deux journées. Les participants auront le choix de s’inscrire à titre de délégués, et ainsi bénéficier d’un accès illimité à toutes les activités, ou à titre de visiteurs s’ils désirent uniquement visiter le salon EXFOR. Un nombre important de personnes provenant du secteur des pâtes et papiers et d’autres industries connexes graviteront autour de cet événement à Montréal en février et plusieurs compagnies en profiteront pour organiser des réunions, élaborer leurs plans et peaufiner leurs stratégies futures. Montréal sera la plaque tournante des affaires.

Avec un salon, des sessions techniques et un programme Affaires de S- Novembre 008

S1-S4 Exfor Supplement(Fr).indd 2

classe mondiale, une réception, un dîner d’affaires, une situation stratégique au coeur du centre-ville et des tarifs plus qu’abordables, EXFOR et le Congrès annuel seront le point de ralliement de Montréal.

Votre Conseil, l’équipe de l’ATPPC, vos fournisseurs, vos employés, vos décideurs, et vos collègues vous attendent avec impatience en février 2009. Avec des outils et des solutions faites sur mesure pour vous aider à affronter vos défis, quiconque y participe trouvera assurément chaussure à son pied.

Gardez l’oeil ouvert ! Le programme préliminaire sera disponible sous peu.

Développez votre savoir, Développez votre réseau, Participez au développement futur de notre industrie, Soyez-y !

Greg M. Hay, Directeur exécutif, ATPPC Les Papetières du Québec

11/5/08 9:33:29 AM

le

• Nouveau lieu, nouvel environnement — l’endroit idéal pour « réseauter » et pour développer vos contacts d’affaires.

• Un événement désormais concentré sur deux jours — vous maximiserez ainsi votre temps.

• Des programmes de calibre international avec des présentations d’experts sur un vaste éventail de sujets.

• Votre inscription inclut : o Le programme technique o Le programme d’affaires o L’exposition EXFOR o La réception du mardi et le lunch du mercredi o Un accès facile et abordable pour les visiteurs qui désirent seulement visiter l’exposition EXFOR.

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i VOUS VOULEZ ÊTRE LÀ o u q r u o p i !

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• Venez vous mettre au courant des plus récents développements sur les enjeux essentiels et ceux en émergence tels que : la cogénération, les sources d’énergie renouvelables, les stratégies de réduction des gaz à effet de serre.

• Économies d’échelle, résolution de problème, nouvelles technologies et nouvelles idées, stratégies opérationnelles, discussions entre pairs — tout ça sera là !

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Grille tarifaire EXFOR®

Exposants Membres 3 badges + 10 passes d’invités

(EXFOR seulement) 2,350$ 10x10 Non membres 3 badges + 10 passes d’invités

(EXFOR seulement) 3,350$ Les frais de kiosques incluent l’électricité avec courant régulier (puissance de sortie : 1500 watts), tapis, services de logistique et inscription gratuite (accès illimité) pour le représentant officiel.

Visiteurs Passe d’un jour (EXFOR seulement) 25$

Passe de 2 jours (EXFOR seulement) 40$

Congrès annuel (incluant toutes les sessions techniques et d’affaires)

Délégués Membres

350$

Non membres 600$

Conférenciers/animateurs 225$ Étudiants Membres

75$

Non membres 125$ Autres Membres honoraires à vie 50$

Membres émérites 100$

Membres honoraires VIP 0$ Tous les frais incluent les taxes ainsi que l’accès à la réception du mardi et au lunch du mercredi.

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Quoi faire durant votre séjour à Montréal

Assistez à un match de hockey des Canadiens de Montréal : Les Habs recevront les Penguins de Pittsburgh au Centre Bell le 3 février. La mise au jeu débute à 7h30. (http://canadiens.nhl.com).

Amusez-vous dans la neige : La Fête des Neiges de Montréal (www. fetedesneiges.com).

Prenez de l’air : Les parcs de Montréal offrent aux visiteurs plusieurs activités pour apprécier les sports d’hiver telles que le ski de fond sur l’île Sainte-Hélène et le patinage sur glace au Bassin Bosnecours du VieuxPort ou au Lac des castors au parc du Mont-Royal (http://ville. montreal.qc.ca).

Apprenez quelque chose de nouveau : Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir à l’un ou l’autre des quatre musées de la nature de Montréal (www.biodome.qc.ca; www.ville.montreal.qc.ca/insectarium; www.planetarium.montreal.qc.ca; www.ville.montreal.qc.ca/jardin).

Croisez vos doigt et touchez du bois : Tentez votre chance au Casino de Montréal sur l’île Sainte-Hélène. Le chanteur populaire québécois Les Papetières du Québec

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Sylvain Cossette sera en spectacle au Cabaret du Casino du 4 au 21 février (www.casino-de-montreal.com).

Divertissez-vous à l’opéra : À compter du 4 février, l’Opéra de Montréal présentera Macbeth par Verdi à la salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts (www.operademontreal.com) Découvrez le talent et la beauté : Les amateurs d’art font face à un éventail de choix à Montréal, à commencer par les différents musées situés au cœur du centre-ville. Outre les nombreuses boutiques et galeries, trône au centre de ce secteur le Musée des Beaux-Arts de Montréal (www.mmfa.qc.ca).

Mangez, buvez et soyez heureux : Qu’il s’agisse de manger, de faire des emplettes ou de sortir dans une boîte de nuit, Montréal offre une foule de possibilités. Les rues Sainte-Catherine, Crescent, Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent sont tous des endroits très populaires. Quel que soit le lieu, vous êtes assuré d’avoir du bon temps Pour plus d’idées, visitez www.tourisme-montreal.org.

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11/5/08 9:33:32 AM

Nous sommes fiers d’être l’hôte officiel de votre congrès.

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PÂTE

PÂTE

Impact de la carie du sapin et de l’épinette blanche sur la mise en pâte par le procédé thermomécanique Pour les deux types de copeaux étudiés, la blancheur est le principal problème.

Par Robert Lanouette1, Guy Larochelle2 et Joseph A. Nader3 e but de la pré­sente é­tude est de d’insectes ou d’animaux, mais ce sont les microquantifier l’impact de divers types de organismes qui lui causent le plus de tort en caries, affectant le sapin baumier et dé­gradant ses tissus de façon plus ou moins l’é­pinette blanche, sur la production importante avant la ré­colte ou durant l’entrepode pâte thermomé­canique. Les ré­sul- sage. Cette dé­gradation porte le nom de carie et tats dé­montrent que la carie du sapin entraîne se dé­finit comme « tout changement physioune perte importante au niveau de la blancheur, logique dû à l’action de champignons ou de ce qui repré­sente l’impact le plus important micro-organismes conduisant à la dé­té­rioration concernant cette essence. Du côté­ de l’é­pinette, des proprié­té­s physiques ou à des changements la perte au niveau des proprié­té­s optiques est de couleur ou de texture » (Ré­f. 7). Cependant, semblable à celle observé­e pour la carie du sapin, les causes les plus communes de la carie du bois mais de plus les proprié­té­s physiques sont forte- sont d’ordre fongique. On dé­nombre plus de 200 ment affecté­es. espèces de champignons qui parasitent le bois en L’utilisation de bois carié­ repré­sente un pro- se nourrissant aussi bien de ses parois cellulaires blème constant dans le domaine des pâtes et que de l’amidon et la lignine qu’il contient. Les papiers. Peu d’é­tudes ont quantifié­ l’impact de micro-organismes ont gé­né­ralement besoin d’une l’introduction de bois carié­ que se soit pour un tempé­rature modé­ré­e (5-38°C) et d’une humidiprocé­dé­ chimique ou un procé­dé­ à haut rende- té­ relativement faible (16 %). Le dé­veloppement ment. Les effets ré­els engendré­s par une telle de certains d’entre eux peut parfois être ralenti introduction sont donc pré­sagé­s plutôt que en conservant au bois une teneur en eau é­levé­e connus. L’attaque du bois par la carie se traduit par arrosage ou immersion. normalement par une perte de densité­ (Ré­f. 1, 2) Les caries se regroupent en quatre classes et de blancheur (Ré­f. 3, 4, 5), ainsi que par une selon le mode de dé­gradation et l’apparence du augmentation des matières fines (Ré­f. 5, 6). Ces bois : changements se font sentir graduellement à • les caries brunes : très communes dans les ré­simesure que le problème de la carie prend de neux, elles se nourrissent surtout d’hydrates de l’ampleur. L’impact sur l’é­nergie spé­cifique de carbone et confèrent au bois une coloration raffinage ainsi que sur les proprié­té­s physiques brune; la lignine est peu attaqué­e, mais, lors des pâtes ré­sultantes est beaucoup moins é­vident de l’é­corçage et du dé­chiquetage, beaucoup de sur la base de la litté­rature existante. Les divers fibres se perdent sous forme d’aiguilles et de auteurs dé­jà cité­s sont souvent en contradiction poussières.

• les caries blanches : elles attaquent aussi bien dans leurs conclusions.

L’objectif de cette é­tude est de permettre une les hydrates de carbone que la lignine; le bois quantification des diffé­rences gé­né­ré­es par l’utili- semble ré­agir en produisant autour d’elles des sation de divers types de caries couramment ren- parois plus ré­sistantes, d’où la forme circulaire ou contré­es chez le sapin et l’é­pinette. L’utilisation ovale que prennent les zones malades; ces caries d’une aussi grande proportion de bois carié­ dans laissent derrière elles une masse spongieuse, et le les é­chantillons permet de fixer une valeur d’im- bois, en sé­chant, prend une couleur blanchâtre pact maximal pour chaque type de carie. Une ou grisâtre; la perte en fibre est très é­levé­e durant é­tude plus poussé­e devrait né­anmoins être faite l’é­corçage et le dé­chiquetage avec une grande pour quantifier l’impact d’un faible contenu en production de poussières. bois carié­ pour les types de carie les plus domma- • les caries molles : elles ramollissent et dé­colorent les surfaces qu’elles attaquent en dé­gradant geables. la lignine et les hydrates de carbone, et provoMATIÈRES PREMIÈRES ET quent souvent de grandes cavité­s internes; elles MÉTHODOLOGIE sont capables de s’attaquer au bois de cœur d’arbres normalement ré­sistants aux caries brunes et Carie et dégradation du bois Le bois, aussi bien sur pied que sous forme de blanches; elles se dé­veloppent même en pré­sence billots, ré­siste mieux à la dé­gradation biologique de fortes teneurs en eau ou en milieu salin; elles que la plupart des autres tissus vé­gé­taux. Pourtant se rencontrent surtout dans les piles de copeaux de nombreux facteurs climatiques, pathologiques alors que les deux premiers types sont plus fré­ou autres ont pour effet de le dé­té­riorer jusqu’à quents dans les billots et plus ou moins contrôlale rendre impropre aussi bien à l’usage industriel bles par arrosage. que domestique. Il est souvent la proie du feu, • les autres caries : elles se manifestent gé­né­rale-

L

R. Lanouette

G. LaRocheLLe

J.a. nadeR

1. Centre de Recherche en Pâtes et Papiers, Université­ du Qué­bec à Trois-Rivières, C.P. 500, TroisRivières, QC, Canada, G9A 5H7, Courrier é­lectronique: Robert.

Lanouette@uqtr.ca 2. Association des industries forestières du Qué­bec (maintenant avec l’Agence forestière des Bois-Francs, 227, rue Notre-Dame Est, Victoriaville, QC, Canada, G6P 4A2, Courrier é­lectronique: Guy.Larochelle@ afbf.qc.ca.)

3. Institut canadien de recherches en gé­nie forestier, 580 boul. St-Jean, Pointe-Claire, QC, Canada, H9R 3J9 Courrier é­lectronique: joseph-n@ mtl.feric.ca.

Les Papetières du Québec

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LES DIVIDENDES DE LA DIVERSIFICATION

Tout le monde sait que le Canada est une nation commerçante. Quand on compare la taille du commerce à la production économique totale, on voit bien que le Canada est un meneur parmi les grandes économies industrialisées. Mais si l’on enlève notre principal client, les États-Unis, on ne peut plus vraiment dire que nous sommes une nation commerçante. Nous sommes en réalité une économie nord-américaine, dont les échanges sont plutôt limités avec le reste du monde. À quoi ressembleraient les échanges commerciaux canadiens si nous étions vraiment une nation commerçante diversifiée?

en 2000. Pourquoi? La croissance des exportations vers les États-Unis a périclité à mesure que le dollar canadien s’est apprécié.

En revanche, la croissance des exportations ailleurs qu’aux États-Unis a été soutenue et elle a atteint un taux à deux chiffres l’an dernier.

Il y a donc eu diversification, mais elle a été trop faible par rapport à l’ensemble de l’activité pour influer sur les résultats totaux.

Imaginez un profil commercial radicalement différent – un scénario où le marché américain serait encore dominant, mais représenterait une plus petite part du gâteau, où les principaux pays industrialisés auraient une part un peu moins importante et où les marchés émergents clés occuperaient une partie raisonnablement plus grande de la place qui reste. Des hypothèses de croissance prudentes– prévoyant une croissance économique et de modestes hausses des parts de marché – donnent des résultats révélateurs.

Au lieu de la croissance moyenne de 2,8% des cinq dernières années, les exportations canadiennes de marchandises se seraient accrues de plus de 7% par année. Bien que

L’intensité commerciale du Canada – les exportations et les importations en pourcentage de l’ensemble de l’économie – était de 70% en 2007, comparativement à 29% aux États-Unis, 34% au Japon et 56% au RoyaumeUni. Le commerce extérieur représente une part plus grande de la production en Europe continentale, où l’Allemagne domine à 87%.

Mais alors que l’intensité augmente ailleurs, elle n’a cessé de diminuer au Canada ces dernières années, puisqu’elle était de 85%

la croissance réelle ait tombé à 2,1% en 2007, la diversification aurait permis de maintenir la croissance à plus de 7%.

Tout cela est bien beau en théorie, mais est-ce réalisable? Pour l’économie canadienne, pas du jour au lendemain. Mais certaines entreprises y arrivent déjà. Celles dont le modèle de vente est diversifié affichent actuellement une croissance bien supérieure à la moyenne de leur industrie, même dans les secteurs malmenés de l’économie.

Conclusion? La diversification rapporte de gros dividendes, même dans l’économie mondiale actuelle qui ralentit. Compte tenu des perspectives de croissance à long terme, les dividendes ne seront pas fugaces.

Cet article est extrait du Propos de la semaine, une analyse concise des questions internationales pour les exportateurs canadiens, par Peter G. Hall, Vice-président et économiste en chef à Exportation et développement Canada.

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PÂTE TABLEAU I : Densité du bois selon le type de dégradation.

Catégorie

Densité, g/L

moyenne écart type

Solubilité NaOH 1 %

Épinette • saine • carie blanche • carie brune • chicot

330,5 294,3 338,0 351,0

12,1 12,4 1,8 5,2

10,29 25,80 18,49 11,21

Sapin • sain • cœur rouge (carie molle) • carie brune

298,8 313,8 317,0

2,2 0,5 0,8

9,40 17,55 23,76

ment par la coloration de l’aubier sans affecter de façon marqué­e les proprié­té­s mé­caniques du bois.

Une cinquième caté­gorie de bois dé­gradé­ provient de ce qui est communé­ment appelé­ chicot et qui n’est autre que du bois mort resté­ sur pied; la fibre est alors dans un é­tat de dé­composition plus ou moins avancé­e selon l’action subie par la faune et les organismes colonisateurs : scolytes, fourmis, termites et autres.

Spécification des échantillons Les copeaux utilisé­s lors de ce projet, proviennent de billes pré­sentant de façon é­vidente un niveau é­levé­ de carie. Ces billes, ré­colté­es dans la ré­gion du Bas-St-Laurent au printemps, ont é­té­ é­corcé­es à l’aide d’un é­corceur à anneaux Forano 26 po et dé­chiqueté­es avec un Comact 60 po. L’opé­ration de dé­chiquetage s’est dé­roulé­e en dehors des heures de fonctionnement de l’usine pour s’assurer de l’absence de contamination entre les diffé­rentes caté­gories. Un nombre suffisant de billes a é­té­ utilisé­ pour chaque caté­gorie afin d’assurer un volume d’au moins 1 m3 de copeaux. Ceux-ci ont é­té­ soigneusement mé­langé­s et des é­chantillons repré­sentatifs ont é­té­ pré­levé­s et conservé­s au frais jusqu’à utilisation. Les espèces retenues pour les essais sont : l’é­pinette blanche [Picea glauca (Moench) Voss] et le sapin baumier [Abies balsamea (L.) P. Mill.]. Les types de dé­gradations qui ont fait l’objet d’analyse sont : • é­pinette blanche : carie brune, carie blanche, chicot; • sapin baumier : carie brune, cœur rouge (carie molle); Des copeaux de bois sain de chaque espèce ont aussi é­té­ soumis aux mêmes tests en vue de fournir les donné­es de ré­fé­rence. Évaluation des copeaux Tests de densité La mé­thode suivie dans ces essais est celle du pycnomètre (TAPPI T258 om 89). Pour chaque caté­gorie, deux é­chantillons de 500 g chacun ont é­té­ pré­levé­s, excluant toute pré­sence d’é­corce, et tamisé­s pour é­liminer les poussières et les copeaux fins. Chaque mesure de volume a é­té­ ré­pé­té­e deux fois et la densité­ a é­té­ é­tablie comme moyenne des quatre mesures. Un é­cart type a aussi é­té­ calculé­ pour tenir compte des variations observé­es. Les ré­sultats sont regroupé­s dans le tableau 1.

Les valeurs é­levé­es d’é­carts types dans le cas de l’é­pinette saine et de l’é­pinette carie blanche proviennent des ré­sultats diffé­rents obtenus avec les deux fractions examiné­es. Elles peuvent être dues à un pourcentage diffé­rent de bois de cœur et d’aubier dans le premier cas et un degré­ diffé­rent de carie dans le second. À l’exception de la carie brune dans l’é­pinette blanche, les autres types de dé­gradation semblent affecter la densité­ du bois.

L’explication la plus plausible est que la carie blanche, en produisant une fibre poreuse, rend celle-ci plus lé­gère tout en lui conservant son volume initial, tandis que le chicot ainsi que les caries brunes et molles, par l’assèchement des cellules, empêLes Papetières du Québec

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Figure 1. Courbes de friabilité selon le type de carie pour l’épinette, épaisseur 4-6 mm.

chent celles-ci de se gonfler sous l’effet de la macé­ration, et, à poids é­gal, offrent un volume infé­rieur.

Tests de friabilité La quantification de la carie se fait usuellement par la mesure de la solubilité­ du bois dans une solution d’hydroxyde de sodium à 1 % (ATPPC G6-G7), ou par la technique de broyage dé­veloppé­e par Harris et Karnis (Ré­f. 8). Ces deux mé­thodes furent utilisé­es pour caracté­riser le degré­ de pourriture des é­chantillons.

Pour la technique par broyage, tous les é­chantillons ont é­té­ fractionné­s à l’aide d’un classificateur Domtar selon les classes d’é­paisseur suivantes (en mm) : 2-4, 4-6, 6-8, 8 et plus. Pour chacune des 7 caté­gories de copeaux et des 4 classes d’é­paisseur, les masses cumulé­es des poussières et des fines produites durant le broyage ont é­té­ enregistré­es. Les tendances observé­es durant les essais viennent confirmer les hypothèses de friabilité­ accrue selon le type de carie et la classe d’é­paisseur. Pour une caté­gorie donné­e, le taux de friabilité­ augmente lorsque l’é­paisseur diminue. Bien que les mesures de densité­ n’aient pas montré­ des é­carts significatifs entre la fibre saine et la carie brune pour l’é­pinette, ou entre les deux types de carie pour le sapin, les mesures de friabilité­ ont ré­ussi à ré­vé­ler des diffé­rences entre ces cas.

Ainsi, pour les trois premières classes d’é­paisseur, les courbes relatives aux diffé­rentes caries et au bois sain sont clairement sé­paré­es. Pour la classe « 8 et plus », les é­carts sont moins marqué­s par manque d’uniformité­ d’é­paisseur, mais la gradation reste dans le même sens. La figure 1 donne un exemple de l’effet de la carie dans l’é­pinette sur les copeaux de la classe 4-6 mm.

Les ré­sultats obtenus par analyse de la solubilité­ dans l’hydroxyde de sodium 1 %, et pré­senté­s au tableau 1, dé­montrent exactement les mêmes tendances. Une plus grande solubilité­ dans le NaOH 1 % dé­montre que le bois devient moins ré­sistant aux bases, donc probablement aux traitements chimiques en gé­né­ral, incluant les liqueurs de cuisson normalement utilisé­es.

Le rendement devrait donc suivre la même tendance. L’examen du tableau 1 dé­montre une dé­gradation importante de la structure fibreuse pour les copeaux carié­s des 2 essences é­tudié­es et très peu de dé­gradation pour les chicots d’é­pinette.

L’impact de cette dé­gradation peut prendre plusieurs formes dé­pendamment du constituant du bois qui est attaqué­. Une dé­gradation de la lignine pourrait être utile puisqu’elle aiderait ainsi à libé­rer les fibres. Une dé­gradation au niveau de la cellulose aura un impact sur la longueur des fibres de la pâte finale, entraînant une perte au niveau de la ré­sistance à la dé­chirure, Novembre 2008 13

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PÂTE

Figure 2. Énergie spécifique en fonction de l’indice d’égouttage.

Figure 3. Longueur moyenne des fibres pondérée en longueur en fonction de l’indice d’égouttage.

Figure 4. Matières fines pondérées en poids en fonction de l’indice d’égouttage.

tandis qu’une dé­gradation au niveau des hé­micelluloses aura peu d’effet sur la longueur moyenne des fibres mais ré­duira la capacité­ de liaison des fibres entre elles.

Préparation des copeaux Des copeaux sé­lectionné­s ont é­té­ livré­s au Centre de recherche en pâtes et papiers (CRPP), puis classé­s par é­paisseur (classificateur Rader). Les copeaux sur-é­pais ainsi que les sciures ont é­té­ enlevé­s. Les copeaux destiné­s aux essais de mise en pâtes PTM 14 Novembre 2008

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ont ensuite é­té­ lavé­s par flottation pour é­liminer les particules mé­talliques qui auraient pu être pré­sentes.

Raffinage des pâtes La production des pâtes est effectué­e à l’aide de l’unité­ pilote (capacité­ nominale de 2 tonnes mé­triques/jour) Sunds Defibrator du Centre de Recherche en Pâtes et Papiers de l’Université­ du Qué­bec à Trois-Rivières. L’interpolation au niveau de l’indice d’é­gouttage dé­siré­ né­cessite un nombre d’é­chantillons supé­Les Papetières du Québec

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PÂTE

Figure 5. indice de rupture en fonction de l’indice d’égouttage.

Figure 6. indice de déchirure en fonction de l’indice d’égouttage.

rieurs à 3 (4 dans cette é­tude) avec diffé­rents indices d’é­gouttage (CSF). La variation du CSF s’obtient en modifiant l’é­cart entre les plaques du raffineur. Les pâtes obtenues sont gardé­es au ré­frigé­rateur pendant toute la duré­e des essais. En se basant sur les conditions possibles d’opé­ration de l’usine, les paramètres suivants ont é­té­ retenus : — temps de pré­chauffage à pression atmosphé­rique: — temps de ré­tention: — indice d’é­gouttage au premier stade pressurisé­ — indice d’é­gouttage au deuxième stade atmosphé­rique

RÉSULTATS

— 10 minutes — 5 minutes — 400 mL — 4 points de 250 à 100 mL

Les donné­es doivent être analysé­es en fonction des diffé­rents impacts possibles. Les ré­sultats pour le sapin et l’é­pinette seront donc sous divisé­s en diverses sections, soit : les proprié­té­s des pâtes, les proprié­té­s optiques et les proprié­té­s de ré­sistance mé­canique du papier.

Les proprié­té­s les plus repré­sentatives du comportement de la pâte thermomé­canique ont é­té­ mises sous forme de graphiques Figures 2 à 6). Le graphique de gauche repré­sente la comparaison entre le sapin et l’é­pinette ainsi que les 2 types de carie remarqué­s chez les copeaux de sapin se trouvent à droite. Les proprié­té­s non discuté­es dans le texte n’entraînent pas de conclusions supplé­mentaires ou diffé­rentes, et ne viennent qu’appuyer les commentaires dé­jà pré­senté­s. Les courbes de tendance Les Papetières du Québec

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apparaissant sur les graphiques repré­sentent les groupes statistiquement diffé­rents. Ainsi lorsqu’une seule courbe repré­sente plusieurs types de bois, nous devons conclure que le comportement est identique pour ce groupe et cette proprié­té­.

Propriétés des pâtes Le rendement du procé­dé­ PTM est difficile, voire même impossible, à é­valuer en laboratoire. Pour obtenir une mesure approximative du rendement lors de la mise en pâte thermomé­canique du bois carié­, nous avons ré­duit les copeaux en poudre avant de les soumettre à une extraction à l’eau bouillante, et ce pour les deux extrêmes soit l’é­pinette non carié­e et l’é­pinette attaqué­e par le piqué­ blanc (carie blanche). L’extraction de 1,4 % du maté­riel est possible avec le bois sain contre 5,3 % pour le bois carié­ (piqué­ blanc). La perte de près de 4 % laisse entrevoir une perte de rendement à peu près é­quivalente lors du procé­dé­ thermomé­canique, bien que la mé­thode d’é­valuation soit très inexacte.

Une première é­valuation peut être faite au niveau de la mise en pâte elle-même, sur l’é­nergie spé­cifique de raffinage né­cessaire et sur la longueur des fibres ré­sultante. La figure 2 montre l’é­nergie spé­cifique à appliquer pour atteindre un indice d’é­gouttage donné­.

La carie brune et le cœur rouge du sapin ont peu d’effet sur l’é­nergie spé­cifique de raffinage, comparé­s au sapin sain. Par ailleurs l’é­nergie requise pour raffiner les copeaux de sapin est environ 10 % plus faible que celle requise pour le raffinage de copeaux d’é­pinette. En ce qui a trait aux diverses caries affectant l’é­pinette, il est clair que l’impact est beaucoup plus important.

Novembre 2008 15

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PÂTE

Pour tenter de vé­rifier ce point, les figures 3 et 4 montrent respectivement les ré­sultats pour la longueur de fibre et les matières fines, ce qui nous donne dé­jà une indication du processus pré­dominant lors du raffinage.

La longueur de fibre développée pour le sapin est plus faible que celle de l’épinette, accompagnée d’une production de fines plus grande. Une dégradation partielle de longueur de fibre est apparente pour le bois de sapin carié, comparativement au sapin sain. Dans le cas de l’é­pinette, on observe une dé­gradation croissante pour les chicots, la carie brune et le piqué­ blanc, au niveau de la longueur de fibres, bien que les ré­sultats obtenus pour les chicots et la carie brune soient très voisins. La carie entraîne é­galement une production accrue de matières fines.

Le raffinage de maté­riaux diffé­rents amène un taux de rejets variable pour la pâte PTM. Dans cette é­tude, on a pu observer un taux de rejets plus bas pour l’é­pinette saine que pour tous les autres copeaux lesquels suivent une courbe unique.

Propriétés optiques L’attaque des copeaux par la carie a un impact immé­diat sur la blancheur des pâtes thermomé­caniques. Les copeaux sains d’é­pinette et de sapin produisent une pâte de même blancheur, soit de 53 % ISO. Les chicots d’é­pinette induisent une blancheur de 46 %, tandis que tous les copeaux carié­s se retrouvent à une blancheur d’environ 30 à 32 % ISO, ce qui repré­sente une perte inacceptable pour la production d’une pâte commerciale.

La grande variation de blancheur observé­e rend difficile la visualisation des autres proprié­té­s optiques. L’opacité­ des pâtes de sapin est plus é­levé­e que pour les pâtes d’é­pinette, probablement due à la pré­sence supplé­mentaire de matières fines, qui apporte une plus grande diffusion de la lumière.

Les copeaux carié­s pré­sentent é­galement une opacité­ é­levé­e mais les causes sont multiples : blancheur moins é­levé­e entraînant une absorption de la lumière plus grande et pré­sence de matières fines entraînant une diffusion de la lumière plus grande.

Propriétés physiques.

Les proprié­té­s de ré­sistance mé­canique peuvent être repré­senté­es dans ce cas par l’indice de rupture (figure 5) et l’indice de dé­chirure (figure 6) qui montrent clairement l’impact des diverses caries. L’indice de rupture est plus é­levé­ pour l’é­pinette saine que pour le sapin sain, tandis que tous deux pré­sentent un indice de dé­chirure semblable. La carie chez le sapin affecte la ré­sistance à la dé­chirure (perte de 25 %) mais pas la ré­sistance à la rupture, tandis que chez l’é­pinette, ces 2 proprié­té­s sont fortement affecté­es (de 15 à 40 % pour chacune de ces proprié­té­s).

16 Novembre 2008

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DISCUSSION

Dans un premier temps, les ré­sultats dé­montrent l’avantage de l’é­pinette par rapport au sapin, en terme de proprié­té­s de pâtes, mais à un coût é­nergé­tique lé­gèrement accru. Cette conclusion ne fait que confirmer la litté­rature sur le sujet et n’est donc pas une nouveauté­.

Pour le sapin, la carie brune et le cœur rouge entraînent une perte importante au niveau de la blancheur (près de 25 points), ce qui repré­sente l’impact le plus important concernant cette essence. En fait, la perte de blancheur par elle-même rend très problé­matique l’utilisation de copeaux carié­s pour la production de pâte thermomé­canique. Même en faible quantité­, la perte de blancheur sera probablement perceptible, entraînant un coût supplé­mentaire au niveau du blanchiment pour les usines ayant dé­jà un système d’appoint de blanchiment à l’hydrosulfite par exemple. Pour les usines produisant du papier journal sans aucune installation de blanchiment, l’utilisation de carie devient vite un problème d’envergure puisqu’une perte de quelques points de blancheur peut faire la diffé­rence entre vendre ou ne pas vendre le papier. L’é­nergie spé­cifique de raffinage requise est la même pour le sapin sain et pour les 2 types de copeaux de sapin carié­, tout comme la quantité­ de matières fines pré­sente dans la pâte finale. La longueur de fibre est cependant plus faible dans le cas du bois carié­. Certaines fibres sont suffisamment dé­gradé­es pour provoquer une ré­duction de la longueur de fibre lors du raffinage, la dé­gradation est cependant assez lé­gère pour que le phé­nomène de fibrillation ne soit pas affecté­. Une partie de l’é­nergie de raffinage est utilisé­e pour libé­rer la fibre en é­vitant si possible de la briser. Une autre partie de l’é­nergie est utilisé­e pour fracturer la paroi fibreuse et retirer en partie la paroi primaire, exposant la paroi secondaire qui, par un cycle de compressiondé­compression, libé­rera des fibrilles, augmentant la surface spé­cifique de la pâte, ce qui augmente les proprié­té­s de liaisons telle que la longueur de rupture.

La dé­gradation des copeaux de sapin par la carie conduit à une ré­duction de la longueur de fibre, ce qui se ré­percute sur l’indice de dé­chirure qui y est fortement relié­, mais sans ré­duction significative de l’é­nergie né­cessaire, ce qui tend à dé­montrer une assez faible dé­té­rioration de la structure fibreuse. La structure semble assez ré­sistante pour supporter le raffinage subsé­quent, conduisant ainsi à une pâte fibrillé­e normalement, comme le prouve l’absence de baisse au niveau de l’indice de rupture.

Du côté­ de l’é­pinette, l’impact est plus apparent. La perte au niveau des proprié­té­s optiques est semblable à celle observé­e pour la carie du sapin, bien que la blancheur pour les chicots soit intermé­diaire.

L’é­nergie spé­cifique de raffinage subit une baisse importante pour les copeaux carié­s. La dé­gradation du bois d’é­pinette piqué­ blanc est très poussé­e, entraînant une perte de 30 % de la longueur de fibre et de 40 % pour les indices de rupture et de dé­chirure, pour un indice d’é­gouttage de 150mL. Les chicots et la carie brune de l’é­pinette se comportent de façon à peu près identique et intermé­diaire entre le bois sain et le piqué­ blanc.

CONCLUSION

Pour les deux types de copeaux é­tudié­s, la blancheur est le principal problème, puisque les proprié­té­s mé­caniques, tout comme l’é­nergie spé­cifique de raffinage se situe au même niveau que le sapin sain.

Par contre, si la perte de proprié­té­s engendré­e par la carie, n’est pas compensé­e par une diminution du pourcentage de sapin dans le mé­lange, il y aura une baisse globale des proprié­té­s mé­caniques.

En dé­finitive, l’é­tude dé­montre un impact très important de la carie sur les proprié­té­s gé­né­rales du produit final lors de la mise en pâte thermomé­canique.

Cependant, le but n’est pas de produire de la pâte de bois carié­ pure mais bien d’en dé­finir l’impact à faible proportion.

L’impact de l’introduction d’une faible quantité­ de bois carié­ dans le mé­lange demeure inconnu puisqu’ici le bois carié­ a é­té­ é­tudié­ en très haute proportion de façon à obtenir une mesure de l’impact maximal possible. Lors de la pré­paration des copeaux, il est fort probable que la carie se pré­sente de façon alé­atoire et mal ré­partie, puisque la carie provient d’un tronc attaqué­ parmi plusieurs troncs sains.

Pour une teneur en carie moyenne de 1-2 %, il est fort possible de retrouver ponctuellement des concentrations atteignant un pourcentage beaucoup plus é­levé­. L’é­tude a dé­montré­ que la dynamique du raffinage est modifié­e en terme de dé­veloppement des fibres aussi bien qu’en terme d’é­nergie consommé­e. Si la teneur en copeaux carié­s fluctue, la stabilité­ du raffineur s’en trouvera affecté­e, et par le fait même la qualité­ de la pâte produite.

Les contrôleurs actuels mettant l’emphase sur la stabilité­ de l’é­nergie spé­cifique appliqué­e, de telles perturbations sont non souhaitables.

La suite logique de ce projet serait donc de poursuivre l’investigation sur l’impact du bois carié­ dans le mé­lange, et ce, pour des proportions retrouvé­es dans la production ré­gulière. De plus, comme plusieurs usines au Qué­bec produisent des pâtes de type chimico thermomé­canique, il serait judicieux de vé­rifier aussi l’impact sur ce procé­dé­. En effet la pré­sence de bois carié­ risque fort d’avoir de l’influence sur les ré­actions chimiques, surtout sur le peroxyde d’hydrogène et l’hydrosulfite utilisé­s pour obtenir une blancheur de pâte plus é­levé­e. La pré­sente é­tude ne fait que jeter les bases, en Les Papetières du Québec

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PÂTE

dé­montrant hors de tout doute que la pré­sence de carie affecte la qualité­ de la pâte.

De plus, les copeaux carié­s utilisé­s dans cette é­tude ont é­té­ manipulé­s avec soin.

Quels effets le transport par camions et le soufflage des copeaux auront-ils sur la qualité­ des copeaux? Il faudra sans doute s’attendre à briser les copeaux, produisant alors des copeaux fins et des poussières, tous deux né­fastes lors du raffinage subsé­quent. De plus le raffinage d’un mé­lange de copeaux contenant une faible proportion de carie aura peut-être pour effet d’augmenter l’impact né­gatif de la carie, bien que ce point reste à prouver puisqu’en certaines occasions les fibres les plus solides ont tendance à proté­ger les fibres fragiles. Il reste donc beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir affirmer comprendre l’impact de la pré­sence de carie dans les copeaux lors de la mise en pâte.

RÉFÉRENCES

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8. HARRIS, G. et A. Karnis, « A rapid method for characterizing decay in wood chips », Pulp & Paper Canada, vol. 89, no. 4, Avril 1988, p. 59-66.

Abstract:

The goal of this study was to quantify the impact of various types of wood decay in white spruce and balsam fir on the production of thermomechanical pulp. The results indicated that the most significant impact of decay in balsam fir was a large decrease in brightness. For white spruce, the change in brightness was comparable to that observed in balsam fir, but the pulp and paper properties were also affected greatly.

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Améliorez la qualité grâce à un bon entretien des buses Les buses de pulvérisation sont conçues pour durer longtemps et pour fonctionner parfaitement. Toutefois, comme pour toute pièce de précision, elles finissent par s’user à la longue. Les performances de la pulvérisation peuvent alors en souffrir et les coûts peuvent grimper. La meilleure façon de passer à l’offensive face à ce problème est d’adopter une bonne stratégie de défense; c’est-à-dire un programme d’entretien des buses.

Implanter un programme d’entretien des buses réduit les coûts de production Problèmes courants et conseils de prévention

Des conseils pour l’entretien

Obturation : • Employez des dispositifs de clarification des eaux et des tamis appropriés.

• Évitez d’endommager l’orifice de la buse sous peine de devoir remplacer la pièce.

• Pour chaque type de buse, utilisez des orifices de passage appropriés.

• Ayez recours à des rinceurs auto-nettoyants automatisés.

Corrosion : • Employez les buses fabriquées avec des matériaux adaptés aux concentrations chimiques. L’acier inoxydable 316 ou 304 convient bien souvent. Évitez le fer et l’acier doux.

Accumulation de dépôts : • Contrôlez le degré de dureté de l’eau.

• Employez des additifs chimiques selon les besoins.

• Utilisez des instruments de nettoyage sensiblement plus doux que le matériau de la buse comme une brosse à dents, un cure-dents ou une brosse pour le rinçage.

Ne jamais utiliser d’objets métalliques.

• Imbibez d’un dissolvant doux les débris pour les détacher plus facilement.

• Passez au crible les différents patrons de pulvérisation et surveillez les changements d’angles, de répartition et les bords bruts de coupe.

• L’usure peut être difficile à détecter. C’est pourquoi, il faut aller au-delà de l’inspection visuelle des buses.

Vérifiez le débit et la pression de la pulvérisation à l’échelle du système.

Odeurs et boues : • Instaurez un programme efficace d’utilisation des produits biocides pour contrôler la germination.

• Identifiez le programme d’entretien optimal en fonction des particularités de vos opérations.

• Utilisez des additifs chimiques selon les besoins.

Pour en apprendre plus sur l’entretien des buses et sur l’optimisation des systèmes de pulvérisation, demandez le manuel technique 401.

• Nettoyez les zones où l’eau est stagnante.

• Faites des lavages fréquents.

Concrétion : • Faites un entretien régulier pour détecter les dépôts qui s’accumulent à l’intérieur des buses et qui ne sont pas visibles de l’extérieur.

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