L’automobile juillet août 2016

Ne blâmez pas l’huile! ◗ Comprendre le tandem installateur/fournisseur ◗ Des freins de plus en plus techno

juillet-août 2016

www.lautomobile.ca PUBLIÉ DEPUIS 1939

Société canadienne des postes-Envois de publications canadiennes Contrat de vente no. 40063170

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Vol. 77, no 4

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À LA UNE

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Ne blâmez pas l’huile!

Quand la lubrification met en cause la santé d’un moteur, l’huile même est rarement la source du problème.

La plupart du temps, c’est l’absence de lubrification ou d’entretien.

20 Tandem installateur/ fournisseur

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AVIS D’EXPERTS Ghislain Roy Un code difficile à diagnostiquer.........16 Jean-François Guay C’est la loi : vice de conception............18 Yvon Lanthier Relation entre propriétaire d’atelier et fournisseur......................................................22

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SECTIONS Ici et maintenant Mot de la rédactrice...................................... 5 Nouvelles de l’industrie...............................6 Sur le terrain Événements de l’industrie .........................8 Profil d’entreprise : April Super Flo.................................................12

Selon ses besoins, ses attentes et son entreprise, il faut trouver le bon fournisseur. Toutefois pour y arriver, quelques règles de base doivent être connues pour entretenir une saine et profitable relation

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Des freins technologiques Voyez comment ZF TRW développe un système de contrôle intégré du freinage (IBC). Plus efficace et plus sécuritaire, un constructeur automobile compte l’offrir de série sur toute sa gamme.

Test de pneus : Firestone Champion....................................25 En bref Essai du mois : Nissan Titan XD 2016.................................. 26 L’automobile en chiffres............................27 Nouveaux produits..................................... 28 Mot de la fin................................................... 30

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Birdie !

Rédactrice en chef Élisabeth Poirier-Defoy • (514) 409 – 1970 epoirierdefoy@lautomobile.ca Rédacteur sénior Michel Poirier-Defoy mpoirierdefoy@lautomobile.ca Chroniqueurs réguliers Vincent Aubé, Jean-François Guay, Yvon Lanthier, Karole Lauzier, Yves Racette, Ghislain Roy Collaborateurs invités Murray Voth, Alan Beech, Jeff Taylor

Votre boîte de courriel et les appels en témoignent, la saison des tournois de golf est de retour. Pendant que notre teint se basane selon la fluctuation des rayons UV, c’est bien souvent l’occasion idéale pour jaser de tout et de rien dans le kart de golf ou sur le T de départ. On ne se le cachera pas, les tournois de golf sont bons pour la business.

Entre deux bogeys, c’est le moment choisi pour prendre des nouvelles de la famille, des activités des enfants, des projets de vacances… et de la santé du commerce.

Et pourquoi ne pas profiter d’une telle journée pour rencontrer de nouvelles personnes ou faire du réseautage?

Même si la majorité des gens font partie de l’industrie depuis 10, 20 ou 30 ans, une journée de golf s’avère une bonne occasion d’initier le petit nouveau de l’équipe. Bien sûr qu’il reste des événements sportifs (F1, football ou hockey), touristiques (croisières, pêche ou chasse), mais le golf est fédérateur, propice aux échanges et nous oblige à faire un minimum d’exercice et de plein-air.

Pourquoi je participe à des tournois de golf ? Principalement parce que c’est une occasion festive et amicale de jaser affaire avec ses collègues. Et je dis bien collègue au sens large du terme puisqu’après tout, les gens de l’industrie forment une très grande famille. Lors de mon tout premier tournoi, à l’occasion de la conférence des femmes leaders de l’industrie organisée par AIA Canada, j’ai eu la chance de rencontrer une foule de femmes inspirantes que je recroise régulièrement dans le cadre de mes fonctions. Déjà que nous ne sommes pas nombreuses, être en mesure de se retrouver lors des événements de l’industrie, c’est tellement agréable !

C’est aussi une façon de laisser tomber les masques et délaisser la langue de bois. Un

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tournoi de golf est une réunion sociale dont l’objectif est d’avoir du plaisir. Alors, même si un compétiteur est sur le terrain, il n’en reste pas moins que nous souhaitons tous nous amuser. Cela revient à dire que ces tournois de golf sont des moments privilégiés pour bâtir ou solidifier des relations.

Une autre façon de voir un parcours de 18 trous est… une journée de vacances ! Il faut profiter de ce moment pour mettre son cerveau à off et se reposer. Tout le monde profitera de cette pause, autant les collègues de travail que la famille et surtout soi-même. Il n’est pas rare d’entendre des gens dire qu’ils n’ont pas le temps de prendre des vacances car ils sont trop occupés…

Finalement, l’adage qui veut que personne ne soit indispensable se vérifie et si quelqu’un n’est pas en mesure de prendre deux semaines de vacances dans son année, c’est qu’il y a un problème dans la structure de l’entreprise. Si c’est le cas, regardez autour de vous comment les choses se passent et demandez-vous les changements que vous pouvez apporter.

Le résultat n’en sera que plus bénéfique !

Que vos vacances signifient un tournoi de golf entre amis ou une semaine sur le bord de la mer en famille, l’important c’est de prendre des vacances et décrocher de son quotidien. Alors, quels sont vos plans de vacances ?

Rédacteur conseil Steve Bouchard • (514) 917-1893 steve@newcom.ca Directrice artistique Anita Balgobin • anita@newcom.ca Directrice générale, division automobile et ventes nationales Kathryn Swan • (416) 510-5221 kathryn@newcom.ca Directeur des ventes au Québec et Est du Canada Denis Arsenault • (514) 947-7228 denis@newcom.ca Ventes nationales Juan Diez • (416)510-5203 juan@newcom.ca Production publicitaire, imprimée et digitale Kim Collins • kcollins@annexnewcom.ca Directeur du pelliculage Phyllis Wright • (416) 510-6786 pwright@annexnewcom.ca Directrice du tirage Lilianna Kantor • (416) 614-5815 lkantor@newcom.ca

Vice président Newcom : Joe Glionna President Newcom/Editeur : Jim Glionna Cette revue est publiée sur une base bimensuelle par le Groupe automobile. Newcom Business Media, 6450, rue Notre-Dame ouest, bureau 100, Montréal, QC H4C 1V4.

L’automobile s’adresse à tous les secteurs du marché québécois de l’automobile: concessionnaires, garages et ateliers de réparations, stations-service, ateliers de mécanique, pièces de remplacement, grossistes, sous-traitants, agents manufacturiers. À l’attention de Postes Canada: Courrier Catégorie Publication, enregistrement no PP40063170. ISSN 1711-7526. Veuillez faire parvenir les copies non-délivrables au Canada à: Département du tirage, à L’automobile, 80 Valleybrook Dr, Toronto, ON M3B 2S9. Retour postal garanti.

Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec.

Abonnement: Canada (incluant TPS): 1 an 29.95 $; 2 ans: 48.95 $; États-Unis et autres pays: 1 an US 42.95 $. Prix par copie : 10 $ (au Canada), 10.00 $ US. © Tous droits réservés. Aucune partie de cette revue ne peut être reproduite ou transmise sans la permission écrite et explicite du détenteur des droits d’auteur et ce, sous quelque forme que ce soit, y compris par voie de photocopie ou d’enregistrement.

Toute demande à cette fin peut être formulée auprès de L’automobile. Une autorisation écrite doit être obtenue avant de pouvoir conserver un extrait de cette publication à l’aide de quelque système de mémorisation que ce soit.

De temps à autre, nous mettons notre liste d’envoi à la disposition de compagnies ou d’organisations dont les services peuvent être d’intérêt pour nos lecteurs. Si vous ne souhaitez pas que ces informations soient divulguées, veuillez nous contacter par téléphone, au 1 800 668-2374, par télécopieur au (416) 510-5148, par courriel à vmoore@annexnewcom.ca ou par la poste, au Directeur de la vie privée, Newcom Business Media, 80 Valleybrook Dr, Toronto, ON M3B 2S9.

Association of Business Publishers 205 East 42nd Street New York, NY 10017

Élisabeth Poirier-Defoy Vous pouvez me rejoindre à l’adresse suivante epoirierdefoy@lautomobile.ca

ISSN 1711-7526 (Print) ISSN 1923-3485 (En ligne) Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien.

juillet-août 2016 / L’automobile 5

Ici et maintenant

Nouvelles de l’industrie Nouveau projet de loi VZE au Québec Le Québec veut devenir une province modèle avec un tout nouveau projet de loi. Le gouvernement a comme objectif que 15,5% des voitures vendues soient des Véhicules à Zéro Émission, d’ici à 2025. De nouvelles mesures incitatives seraient mises en place dès 2018. Le Québec serait la première province canadienne à imposer de telles mesures à des manufacturiers vendant 5000 unités et plus par année.

Monroe fête ses 100 ans !

Atteindre le centenaire, ça se fête en grand. Pour l’occasion, la compagnie spécialisée en suspension Monroe a créé un site web dédié à cet anniversaire www.monroe100.com. Toute l’information sur les événements et les promotions sera mise à jour sur ce site. Cette interface est également le lieu de prédilection pour consulter les archives et se replonger dans les moments marquants de l’histoire de la compagnie, comme la sortie du Shock Eliminator en 1926 !

Mazda CX-9 2017 choisit les pneus Falken Le Mazda CX-9 2017 sera offert avec des pneus de marque Falken de Sumitomo en monte d’origine.

Plus précisément, le modèle choisi est le Falken Ziex CT50. « La grande qualité du CX-9 et sa bonne tenue de route permettront de démontrer les capacités du Ziex CT50, explique Rick Brennan, vice-président du marketing chez Sumitomo. Le Ziex CT50 est un pneu toutes saisons construit pour les véhicules de type multisegment. »

Portes ouvertes chez Du-So/Jac-Sil 35 manufacturiers différents et plus de 500 clients ont visité le site de Du-So/Jac-Sil lors de leur journée portes ouvertes. D’abord une entreprise familiale, il allait de soi de regrouper aussi tous les employés et leur famille pour ce moment festif. Tous ont eu la chance de visiter l’usine de fabrication de câbles de frein à main d’ABSCO, le département des étriers, le fonctionnement de la livraison des commandes et finalement l’atelier de réparation des véhicules lourds. Une belle journée qui rend plus concret le travail de cette grande équipe!

Marie-Ève, François, Claude, Gaëtan, Gabriel et Jonathan Dussault

Du changement chez AIA Québec

Jean-François Champagne, Céline Brisebois, Michel Tremblay et Marc Brazeau

6 L’automobile / juillet-août 2016

Michel Tremblay, directeur exécutif pour le Québec, et Céline Brisebois, coordonnatrice de projets pour le Québec, prennent une retraite tellement méritée! Ensemble, ils ont fait un travail remarquable pour représenter l’association et l’industrie au fil des ans. Ce duo a entrepris de nombreuses activités, notamment l’organisation de multiples réunions de comité, d’événements de perfectionnement professionnel, galas, tournois de golf et participations à des salons de carrières. Leur apport a été immense et nous leur disons merci!

Roger Goudreau, ancien directeur du CPA Montréal, prendra la relève dès le mois de septembre. Bien connu du milieu, nous sommes assurés que les choses continueront de bouger! www.lautomobile.ca

Visitez-nous sur le web Croissance chez Spectra Premium M. Jason Best a récemment été nommé au poste de vice-président sénior, Marché secondaire.

«Jason a joué un rôle de premier plan dans la croissance de notre secteur des pièces de rechange et dans la diversification de nos catégories de produits de base », a commenté M. Jacques Mombleau, président et chef de la direction. Félicitations! Également, les Industries Spectra Premium ont annoncé l’ouverture d’un bureau des ventes européen situé à Almelo, aux Pays-Bas. «Nous croyons que l’ouverture d’un bureau des ventes nous permettra d’accélérer notre implantation sur le marché européen dans le cadre de notre stratégie de développement des affaires et de mondialisation », a indiqué M. Jason Best.

Décès de Jacques L’Estage Le 15 juin dernier, un membre bien connu du rallye automobile canadien, Jacques L’Estage, nous a quitté. Son fils Antoine, multiple champion canadien, en a fait l’annonce sur sa page Facebook.

Animé par sa passion pour le sport automobile, il a su léguer l’amour du sport automobile à ses deux autres enfants Mathieu et Laurence-Fanny. D’une autre génération, Jacques a fait sa marque durant plusieurs décennies, dès le début des années 70 pour ensuite faire un retour derrière le volant en 2001.

L’automobile offre ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Jacques L’Estage.

Sur la photo, Michel Poirier-Defoy (ancien rédacteur en chef et maintenant rédacteur sénior de L'automobile) accompagné de Jacques L'Estage lors du Critérium du Québec, Championnat du monde en 1977.

Nous vous présentons la NOUVELLE référence de l’industrie du marché secondaire, le portail de

L’automobile PLUS DE

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www.lautomobile.ca L’automobile a maintenant un site web redessiné. Avec sa nouvelle stratégie, le magazine L’automobile est bien implanté dans l’industrie du marché secondaire avec une approche spécifique pour les ateliers, les distributeurs, les constructeurs et les professionnels de l’industrie. Consultez fréquemment ces ressources remplies d’informations pertinentes pour les professionnels du domaine. Notre site web est un rendez-vous incontournable.

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Un père fier! Jacques avec sa fille Laurence-Fanny. (crédit photo : V. Fortin/PolePosition.ca)

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juillet-août 2016 / L’automobile 7 2015-12-09

10:29 AM

Événements de l’industrie

Il y a de l’action au Québec!

Le renouveau du printemps donne de l’énergie aux troupes et c’est probablement ce qui explique la tenue d’une foule d’événements qui ont eu lieu durant les mois de mai et juin. L’automobile était sur le terrain pour rencontrer les acteurs de notre industrie ainsi que les lecteurs du magazine.

ACE 2016 : du haut calibre 11-12 mai

Toujours aussi actif par sa présence sur le terrain et auprès de ses membres, AIA Canada a tenu en mai un événement d’envergure, le Congrès du marché secondaire (ACE 2016), qui a attiré plus d’une centaine de membres d’AIA Canada.

Dès la première heure, AIA a remis le prix pour services éminents à M. Larry Jefferies, cofondateur de CARSTAR Canada. Quant au Jeune leader de l’année, il s’agit de M. Keith Gordon, directeur commercial chez Delphi, qui a reçu les grands honneurs.

Par la suite, les participants ont rencontré le président de Moebius Motors, Joel Jackson. Ce dernier souhaite développer et assembler un véhicule adapté aux besoins des pays africains.

Bien qu’une usine soit déjà en service au Kenya, ce jeune homme visionnaire est à la recherche de fournisseurs et partenaires pour prendre part à cet ambitieux projet.

Peu après, le dynamique Karl Subban, père du joueur des Canadiens P.K. Subban, a offert un discours sur la motivation et le potentiel. LNH ou marché secondaire automobile, même combat!

Le congrès s’est terminé avec un conférencier émérite, l’ancien premier ministre Jean Chrétien sur l’industrie qui se porte bien dans le contexte économique. Cependant, il faut continuer à travailler fort et s’impliquer à différents niveaux pour assurer le succès des entreprises d’ici.

L’ancien premier ministre Jean Chrétien a tenu avec une teinte d’humour un discours convaincant sur l’industrie

Doug Reevey, Larry Jefferies et Tony Canade

Sommet RH du CSMO-Auto 11-12 mai

L’équipe du CSMO-Auto qui a organisé ce Sommet RH

8 L’automobile / juillet-août 2016

Le 25 mai dernier avait lieu la seconde édition du Sommet RH, organisé par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des services automobile (CSMO-Auto). Selon la directrice Danielle Le Chasseur, le secteur des services automobiles fait face à plusieurs défis en raison des changements démographiques. Au cours de la prochaine décennie, ce sont plus de 1,4 million de postes qui seront à combler, et, en raison de l’augmentation de la demande, ce sont plus de 11 000 emplois qu’il faudra créer au cours des trois prochaines années. www.lautomobile.ca

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Un investissement enrichissant Normand Hainse, fondateur de la firme HDO, a tenté de sensibiliser l’auditoire à l’importance de l’analyse de besoins de formation. M. Hainse estime qu’une entreprise devrait consacrer 10% de ses ressources financières à la formation de ses employés et un 5% additionnel afin d’effectuer le suivi de cette formation et de s’assurer de l’atteinte de ses objectifs. Bien qu’en apparence élevée, le coût de cet effort serait bien moindre que les dépenses engendrées par le manque de compétence des employés et la perte de productivité qui en découle.

Tournoi de golf de la division du Québec d’AIA Canada 1er juin

La division du Québec d’AIA Canada ne pouvait espérer une plus belle journée pour le tournoi de golf annuel qui s’est déroulé le mercredi 1er juin à Montréal.

Plus d’une centaine de joueurs d’un peu partout au Québec ont pris part à cette journée sous un soleil ardent, au Club de Golf de l’île de Montréal. Ce fut le moment idéal pour plusieurs d’entre eux d’entamer la saison des tournois de golf!

Le temps radieux a permis aux golfeurs de passer une magnifique journée!

Accueil et intégration, une étape primordiale

Selon les conférenciers Didier Dubois et Émilie Pelletier, 22% du roulement de personnel a lieu lors des 45 premiers jours suivant l’embauche, et 4% des nouveaux employés démissionnent dès le premier jour ! Plus encore, le taux de rétention après un an dans les entreprises suivant de bonnes pratiques d’intégration atteindrait 91% alors qu’il ne serait que de 30% chez celles qui ne recourent pas à ces pratiques.

Une bonne intégration devrait veiller à ce qu’un nouveau venu passe à travers une série d’étapes planifiées dans le temps afin de lui permettre d’acquérir les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires à son travail.

En après-midi, la chercheure Sonia Lupien a expliqué plus en détail les mécanismes du stress

La division du Québec d’AIA Canada ne pouvait espérer une plus belle journée pour le tournoi de golf annuel qui s’est déroulé le mercredi 1er juin à Montréal.

Plus d’une centaine de joueurs d’un peu partout au Québec ont pris part à cette journée sous un soleil ardent, au Club de Golf de l’île de Montréal. Ce fut le moment idéal pour plusieurs d’entre eux d’entamer la saison des tournois de golf!

Un souper a clôturé le tournoi de golf de la division Québec d’AIA Canada

Gala méritas 8 juin

Les conférenciers Didier Dubois et Émilie Pelletier

et comment les éviter, principalement le stress que peut engendrer la gestion des ressources humaines. De son côté, Geneviève Collette, directrice du Centre d’intégration au marché de l’emploi (CIME) a présenté les enjeux et les faits de la conciliation travail-famille. L’édition 2016 du Sommet RH avait pour but de sensibiliser les acteurs de l’industrie à l’importance de la formation et de l’intégration de leur personnel à une époque où les ressources humaines sont un enjeu de premier plan.

10 L’automobile / juillet-août 2016

Le 8 juin dernier se déroulait à Montréal la 31e édition du Gala Méritas organisé par le Comité Éducation Travail Équipement Motorisé du Métropolitain-Montréal (CETEMMM). La salle comble a accueilli 450 personnes pour souligner le travail exceptionnel des 80 étudiants de plusieurs écoles de formation professionnelle du Grand Montréal. Il y avait des étudiants en mécanique automobile, en véhicules légers et lourds, en engins de chantier et en carrosserie.

Les 80 finissants avec excellence du Gala Méritas 2016

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Suzanne Proulx, directrice générale du CPA Montréal, a rappelé aux gens de l’industrie que c’est à eux de prendre en charge les futurs apprentis

En plus des distinctions reçues devant famille, professeurs et gens de l’industrie, AIA Québec et plusieurs compagnies ont remis des prix, tels que des coffres, des outils et de l’équipement pour commencer une carrière du bon pied.

Plusieurs discours motivants et encourageants ont été entendus durant la soirée et Michel Tremblay d’AIA Canada a livré un message bien clair pour les gens de l’industrie : «Vous voyez tout le talent présent ici ce soir ?

Maintenant c’est à vous de prendre en charge ces finissants.»

Congrès des femmes leaders 15-16 juin

Le congrès des femmes leaders, organisé par AIA Canada, a attiré plus d’une centaine de femmes œuvrant au sein de l’industrie automobile. Se déroulant à Collingwood en Ontario, l’événement avait pour but de discuter des enjeux de recrutement auprès des femmes. Précédé par une journée de golf, c’était un moment idéal pour le réseautage!

Crédit photos: AIA Canada

France Daviault, directrice principale des relations avec l’industrie, a notamment présenté la dernière publication de l’association qui se nomme (en anglais) «AWAKE : Advancing Women in Automotive».

Ensuite, les panélistes, dirigés par Susan Hitchon de Schrader Performance Sensors, ont discuté des défis et des avantages de travailler dans l’industrie en tant que femme.

Peu après, Janet Podleski, coauteure du bestseller canadien Looneyspoons (livre de recettes), a parlé des avantages d’une mentalité positive pour améliorer sa carrière. Shoana Prasad, fondatrice du groupe de consultation Glenwood, a démontré l’importance des habiletés en communication. Malcom Sissmore, de Delphi, a offert un point de vue plus technique sur les nouvelles technologies qui envahissent le monde automobile. Finalement, la décoratrice Debbie Travis a présenté un discours inspirant sur le défi de «Dream it… Do it… Live it». www.lautomobile.ca

juillet-août 2016 / L’automobile 11

Profil d’entreprise APRIL SUPER FLO

JOYAU ÉCONOMIQUE AU BORD DU FLEUVE

8 camions forment la flotte de livraison

Les gens constituent la base de la richesse des entreprises québécoises dispersées aux quatre coins de la province. À partir de cette idée, la rédactrice en chef de L’automobile a décidé de prendre le volant pour une première tournée. Vous aurez la chance de lire des profils d’entreprise diversifiée au fil des prochains numéros. Il y aura d’autres tournées et L’automobile pourrait vous visiter! Écriveznous à l’adresse suivante, epoirierdefoy@lautomobile.ca.

Les propos sont de Martin Émond, directeur du marketing chez April Super Flo. Les origines de April Super Flo ?

Dès 1980, monsieur Lucius April se lance dans l’achat, la vente et la livraison de lubrifiants industriels, à même sa cour arrière à TroisPistoles. Il faudra attendre 1985 avant que le nom April Super Flo naisse. 2000 marque une année charnière pour la compagnie grâce à l’acquisition d’un terrain à L’Isle-Verte, petit village du Bas-du-Fleuve. En 2002, Nathaly April, chiropraticienne de formation, prend la relève de son père. En 2005, on procède aux constructions : une voie ferrée privée mène aux entrepôts et l’usine occupe le site à L’Isle-Verte.

Finalement, un agrandissement des lieux en 2015, avec un investissement de 8 millions de dollars, permet d’atteindre les 131 000 p2 et une capacité annuelle de 11 millions de litres.

Qu’est-ce qui vous démarque ?

April Super Flo a des valeurs de base qui forment la ligne directrice de l’entreprise, peu importe le secteur. Nous évoluons dans une atmosphère de confiance et offrons des produits de qualité qui sont faits ici au Québec.

Comme la majorité de nos clients sont dans l’Est du Canada, c’est plus facile pour nous d’offrir une assistance technique après-vente.

Notre catalogue comprend un choix de 250 produits afin de fournir un service clé en main.

Les lubrifiants sont tous assemblés dans notre usine de L’Isle-Verte alors que les autres produits (liquide de refroidissement, laveglace, nettoyeur de pièces…) sont emballés et distribués selon les besoins de l’acheteur. De plus, la proximité avec nos clients fait en sorte que nous pouvons manipuler de très petites commandes, sur mesure et très rapidement.

Afin d’offrir des lubrifiants de qualité, nous utilisons des huiles à 100% vierges et des additifs de qualité. C’est dans un laboratoire à la fine pointe de la technologie que nous développons les mélanges qui atteignent les standards élevés du ISO 9001 :2008. Aussi, nos huiles sont accréditées par l’API (American Petroleum Institute), GM, Cummins, Mack, Detroit Diesel, Volvo et Volkswagen.

Un fait marquant de l’histoire de la compagnie?

La croissance rapide depuis la construction de l’usine en 2005 est encourageante et nous démontre que nous sommes dans la bonne voie. Voyant la demande grandir, nous avons été prévoyants en agrandissant l’usine. Nous avons ajouté un robot construit en Italie qui

Un robot italien se charge de l’embouteillage et empaquetage

12 L’automobile / juillet-août 2016

accélère le processus d’empaquetage.

L’efficacité est impressionnante! Aussi, l’ajout de 8 camions de livraison appartenant à la compagnie nous permet de contrôler la qualité de A à Z.

Pourquoi L’Isle-Verte?

Monsieur Lucius April est né ici. Quand il a vu le terrain sur lequel se trouve actuellement l’usine, il rêvait de revenir dans son village natal. De plus, c’est un point central entre les Maritimes, le Nord du Québec et le reste de la province. Également, le chemin de fer qui se trouve à quelques dizaines de mètres de l’entrepôt a de quoi faire rêver toutes les compagnies! Nous avons la capacité de mettre 18 wagons-citernes sur notre voie ferroviaire privée et ensuite les envoyer un peu partout dans l’Est du Canada dans un court délai.

Quels sont les projets et défis?

Évidemment, les nouvelles technologies nous demandent de nous garder à jour. C’est pourquoi nous investissons beaucoup dans la recherche et le développement.

Autrement, nous souhaitons augmenter la visibilité de notre marque et nous faire connaître davantage. o

La grande famille d’April Super Flo

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Avis d’expert HUILE ET LUBRIFIANT

Ne blâmez pas

L’HUILE !

Quand la lubrification met en cause la santé d’un moteur, l’huile même est rarement la source du problème.

La plupart du temps, c’est l’absence de lubrification ou d’entretien.

Quand vous ferez le plein la prochaine fois, remarquez le nombre de véhicules immobilisés aux pompes dont le capot est levé afin que le conducteur puisse vérifier le niveau de l’huile. Hum !

La plupart, si ce n’est tous les manuels d’utilisateur des véhicules, stipulent clairement que le niveau de l’huile devrait être vérifié lors de chaque plein de carburant. Évidemment, c’est une infime minorité qui le fait.

Il y a toutefois une raison qui motive les fabricants à suggérer fortement cette opération.

Le moteur à combustion interne moderne a beau être une merveille de technologie, procurant une meilleure économie de carburant et libérant moins de gaz nocifs… il a encore et toujours besoin d’être lubrifié. Et s’il ne bénéficie pas de la juste quantité de la bonne huile, il y a peut-être une catastrophe appréhendée qui le guette.

L’incapacité à reconnaître à quel point les lubrifiants sont devenus hautement technologiques et les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles ils doivent évoluer — de l’environnement souvent hostile jusqu’à la négligence du consommateur — constituent généralement la source des problèmes. www.lautomobile.ca

La lubrification a été au centre d’un nombre important de défectuosités suite à la mauvaise conception des moteurs, de poursuites judiciaires, de rappels de véhicules et de bulletins techniques. Les véritables causes des anomalies ou de l’usure excessive sont rarement mises en cause (les manufacturiers préfèrent ne pas élaborer sur leurs erreurs), mais dans presque tous les cas, l’huile moteur n’était pas en cause.

En effet, il subsiste un grand nombre de dossiers concernant les moteurs et leur lubrification. Les manufacturiers en ont pris quelques-uns en charge. D’autres ont été laissés pour compte. Et certains sont si récents que les solutions sont encore embryonnaires.

Cependant, ne tombez pas dans le panneau en accusant le lubrifiant. D’ordre général, l’huile n’est pas à blâmer.

Les boues

La boue, ou le cambouis, formée par l’huile a toujours été une préoccupation depuis que le moteur à combustion interne existe. Elle peut être causée pour de nombreuses raisons, incluant la pauvre qualité de l’huile, des entretiens irréguliers, une huile non appropriée pour un moteur, une conduite comprenant des arrêts et départs fréquents et la contamination de

l’antigel. Mais le plus souvent, les boues d’huile à moteur (ou la gélification de l’huile) proviennent d’une ventilation incorrecte du carter - quand le système PVC permet à trop d’humidité de s’accumuler dans l’huile - et les températures excessives.

En effet, la température de l’huile est un facteur crucial. L’huile peut être aussi dommageable si elle est trop chaude comme trop froide. Ainsi, les ingénieurs doivent considérer la température des surfaces qui entrent en contact avec l’huile lors de la conception d’un moteur.

Les additifs anti-oxydation dans l’huile ralentissent la formation des dépôts précurseurs de la boue alors que les agents détersifs permettent de garder en suspension les particules microscopiques (de la suie) afin qu’elles soient captées par le filtre.

Cependant, la technologie incorporée dans l’huile peut être déjouée par un concept qui s’avère inefficace. Toyota a eu sa part de problèmes avec les boues, avec des moteurs entre 1997 et 2002. Dans la majorité des cas, ce sont les V6 3,0 litres et un grand nombre de 4 cylindres de 2,2 litres qui étaient impliqués.

Toyota a finalement résolu le problème à partir de 2003 mais a laissé porter la faute sur les consommateurs pour ne pas avoir vidangé juillet-août 2016 / L’automobile 13

Extirpé du véhicule, voici un V6 de 3,6 litres de GM dont on va remplacer les chaines de distribution et leurs guides.

Ci-dessus : L’eau accumulée dans le bouchon de remplissage d’huile de ce Chrysler est la cause majeure de formation de boues.

rapidement réduit le débit et entrainé la formation de boues.

La réduction de la quantité d’huile dans le 2,7 litres de Chrysler signifiait qu’il ne pouvait tolérer la moindre négligence. D’autres manufacturiers ont connu un sort identique quant à la formation de boues.

VW et Audi avaient oublié de mentionner que les versions du 1,8 litre turbo construit jusqu’en 2004 avaient besoin d’un lubrifiant synthétique. L’utilisation d’une huile

l’huile plus souvent ou avoir utilisé une huile non conforme.

Toutefois, les techniciens experts et les compagnies Ce Cadillac a subi le Big Bang et le résultat a d’huile s’entendent pour dire été catastrophique. Après avoir déposé les que le système de ventilation couvercles de soupapes, on a remarqué que les du carter (PCV) était à chaînes de distribution s’étaient volatilisées. l’origine du problème.

En 2003, Toyota a changé le design du séparateur d’huile dans ce système en agrandissant les trous de la cloison qui procurait un meilleur débit de retour et prévenait ainsi l’encrassement du carter. Le problème est presque disparu conventionnelle entrainait la composition de suite à cette modification.

Chrysler a eu plus que sa part de problèmes boue et de coke de pétrole, souvent une cause de boues avec son fameux moulin V6 de 2,7 mortelle pour les moulins. litres. Ce 2,7 avaient des passages pour l’huile Saab a tenté d’allonger les intervalles d’entretellement étroits que le moteur surchauffait, tien à 16 000 km mais a installé le convertisune des principales causes de la formation seur catalytique tout prêt du carter d’huile, des boues. ce qui faisait grimper la température de Un ingénieur chez Chrysler a par la suite l’huile. La boue qui en résultait bloquait le expliqué que la cause du problème semblait être grillage du reniflard d’huile dans le carter et, la volonté de réduire les coûts d’opération du on le devine, causait des dommages au véhicule. En effet, la compagnie avait réduit la moteur. capacité du carter d’huile de 6 à 5 litres. Les Des intervalles d’entretien prolongés mènent additifs incorporés dans l’huile étaient destinés à non seulement à la formation de boues mais contrôler les éléments qui produisent de la également à une usure excessive des compoboue, mais l’irrégularité des vidanges d’huile a santes du moteur. www.lautomobile.ca

décidé de recalibrer le système de monitoring OLM. Cette fois, le système prenait en compte le kilométrage parcouru, réduisant d’autant la distance maximum entre les vidanges afin d’augmenter la longévité de la chaine de distribution et réduire le nombre de réclamations.

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Consommation

Voici ce qu’il reste de la chaine de distribution du Cadillac une fois le couvercle de soupapes déposé.

Les problèmes de chaine de distribution chez GM sont bien connus et la compagnie se défend en disant que les intervalles d’entretien étaient trop longs. GM utilise un système de monitoring de l’huile (OLM) et recommande qu’on l’observe lors de l’entretien du véhicule (avec un minimum d’une vidange de lubrifiant par année). Cependant, que se passe-t-il si les ingénieurs programment un intervalle d’entretien trop généreux ? C’est la chaine de distribution qui en paiera le prix.

Le système original de monitoring de GM

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La consommation d’huile ne pose plus problème de nos jours, pourvu que le niveau d’huile soit assez élevé pour prévenir que le témoin d’entretien Service Engine Soon ne s’allume. Les moteurs plus récents ont des segments de piston à faible tension qui réduisent le niveau de friction, procurent autant de puissance et une meilleure économie de carburant. Ils sont cependant plus fragiles à la surchauffe, aux carburants de mauvaise qualité, aux départs à froid, à des huiles non conformes et à un entretien déficient.

Les ennuis avec le système VTEC de Honda sont bien connus — particulièrement lorsque le niveau d’huile est bas. Les segments sont alors enclins à se gommer de carbone. Avec comme résultat que le moteur consomme de l’huile.

Honda a prolongé la garantie de bon nombre de quatre cylindres dans les CR-V 2010-11 et les Accord 2008-11. Après avoir constaté une consommation d’huile excessive, on a changé les segments dans certains cas et même le bloc moteur au complet pour d’autres, afin de corriger le problème.

Honda a connu également des ennuis de même nature avec son V6 3,5 litres entre 2008 et 2010, causés à nouveau par des segments déficients encrassés par des dépôts de carbone.

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L’incapacité à reconnaître à quel point les lubrifiants sont devenus hautement technologiques et les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles ils doivent évoluer constituent généralement la source des problèmes.

n’était pas établi en fonction du kilométrage; il l’était plutôt en fonction des révolutions moteur et des températures pour déterminer les vidanges d’huile. Le système original allouait une distance de 19 000 km (dans des conditions idéales) avant une vidange. Il a cependant été modifié lorsque GM a constaté des problèmes avec les chaines de distribution et des anomalies dans les moteurs. Les chaines s’étiraient et déclenchaient le témoin d’anomalie check engine — ce que tout automobiliste ne veut pas voir. Dans les pires cas, des moteurs ont lâché.

Constatant une hausse importante dans les réclamations sous garantie, les ingénieurs ont www.lautomobile.ca

La suie produite par les moteurs à injection directe réagit d’une façon assez particulière avec l’addition de certains lubrifiants ou additifs.

Généralement, la suie contribue à épaissir l’huile moteur et engendre éventuellement de la boue.

Toutefois, ce type de suie entraîne une usure du moteur. L’addition des acides reliés à la combustion, les restes d’essence non brûlée et la suie résultant de l’injection directe forment un cocktail qui accélère l’usure des chaines de distribution. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si les moteurs 2,4 et 3,6 litres de GM —

L’injection directe d’essence

L’injection directe d’essence (GDI) est la technologie en voie de devenir la norme dans l’industrie même si elle a également créé quelques ennuis. Certains moteurs sont propices à recevoir des dépôts sur les soupapes, comme la suie, ce qui devient une nouvelle problématique!

Le processus de combustion des GDI cause plus de suie dans l’huile du moteur. Cette suie dans les moulins animés par l’injection directe est également à base de carbone, contrairement à celle produite par un moteur à injection classique. Les fabricants d’automobiles et de lubrifiants ont rapidement noté la différence.

Comme il y a très peu d’automobilistes qui vérifient le niveau de l’huile de façon régulière, les dommages sont déjà faits lorsque le véhicule se présente dans un atelier pour une inspection.

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qui connaissent des ennuis de chaines de distribution — sont munis de l’injection directe.

On considère utiliser les nouveaux lubrifiants de catégorie CF-6 pour faire face à ces problèmes et un test est au stade d’évaluation quant à leurs capacités à résister aux bris des chaînes de distribution.

Trop souvent, on jette le blâme sur le lubrifiant.

Mais l’accusation ne tient jamais la route. Si on fait exception des erreurs de conception ou de fabrication et si le bon lubrifiant est versé et maintenu à niveau, le lubrifiant lui-même ne sera pas la cause d’un problème.

Comme il y a très peu d’automobilistes qui vérifient le niveau de l’huile de façon régulière, les dommages sont déjà faits lorsque le véhicule se présente dans un atelier pour une inspection.

Les vrais coupables sont démasqués quand un technicien dépose le bouchon de vidange et ne récolte qu’un mince filet d’huile. o

Voici le système de ventilation PCV d’une Volvo, complètement bouchonné par de la boue. par Michel Poirier-Defoy adapté de Jeff Taylor

juillet-août 2016 / L’automobile 15

Avis d’expert CONSEIL DIAGNOSTIC

Un code P0344

DIFFICILE

À DIAGNOSTIQUER? Le cas dont je veux vous parler ici est typique de l’évolution de la technologie. Le sujet est un Dodge Dart 2013 avec un moteur 2.0 L VVT avec un code d’anomalie qui s’illumine de façon intermittente associé à un manque de puissance.

Commençons par le début : le code P0344 (camshaft position sensor intermittent –bank 1 sensor 1) se décrit comme un problème intermittent du capteur de position d’arbre à cames. Ce capteur est un capteur à effet Hall. Selon le manuel de réparation, les causes possibles sont les suivantes :

• Camshaft 1/1 position sensor circuit wiring or connectors • Camshaft 1/2 position sensor circuit wiring or connectors • Camshaft 1/1 tone wheel or flex plate • Camshaft 1/2 tone wheel or flex plate • Camshaft 1/1 position sensor • Camshaft 1/2 position sensor • Powertrain control module (PCM)

Je vous propose deux démarches de diagnostic : la première est basée sur les recommandations du manuel de formation et la deuxième, sur le gros bon sens!

Première démarche de diagnostic réalisée en suivant les étapes de vérification du manufacturier.

16 L’automobile / juillet-août 2016

L’analyse du circuit électrique nous montre que ce capteur a 3 fils : le premier, 5 volts de référence, le deuxième une masse et le troisième un signal qui varie entre 0 et 5 volts.

Il devient alors facile de faire une vérification avec un oscilloscope.

Comme c’est un problème intermittent et que le véhicule n’est pas en problème présentement, vous vous doutez bien que tout est normal

dans cette vérification.

Le circuit électrique étant vérifié, la roue dentelée ou la flex plate doivent être analysées de façon visuelle en enlevant le capteur et en regardant la roue dentelée. Comme rien ne laisse croire qu’il y a un problème à ce niveau, on continue en vérifiant le PCM. www.lautomobile.ca

Selon le manuel, il faut vérifier le filage entre le capteur et le PCM. Si tout est normal, changer le PCM. Le premier mécanicien qui a fait les vérifications n’a pas pris de chance : le capteur et le PCM ont été remplacés…sans succès. Le code P0344 revient de façon intermittente.

Comme je vous le répète dans mes chroniques : la logique a sa place et 75% des problèmes se trouvent sans même ouvrir le capot. En fait, c’est souvent en discutant avec le client que vous trouverez piste à votre problème. Le premier technicien qui a effectué le changement de capteur et de PCM n’avait pas eu ces informations si importantes au résultat.

Quelles sont ces informations que j’ai réussi à soutirer du client ?

Quelques secondes avant que le voyant s’illumine, le client entend un drôle de bruit sous le capot, le moteur manque de puissance et le voyant s’illumine. Tous ces symptômes sont présents quelques secondes seulement à l’exception de la baisse de puissance qui persiste jusqu’à ce que le moteur soit arrêté. Au redémarrage, la puissance du moteur revient à la normale. Avec ces nouvelles informations, seriezvous en mesure de poser une hypothèse de cause possible?

Que peut-il se produire pour que le moteur fasse un bruit sourd sous le capot et que le PCM réagisse en illuminant un code P0344? Une idée? Moi oui et une très bonne idée même! Ce qu’il me reste à faire c’est un essai routier en tentant de reproduire le symptôme. Voici les données que je vérifie lors de la conduite de la voiture.

d’obstacle et j’ai accéléré en tournant le volant de direction. Le résultat : un bruit sourd sous le capot, un manque de puissance et le voyant qui allume avec le code P0344. Regardez attentivement l’image figée au moment du problème :

Le PCM m’informe que le vilebrequin et l’arbre à cames ne sont plus synchronisés. Pour quelle raison? Ce moteur a un solénoïde de commande de l’avance de l’arbre à cames VVT. Si celui-ci fait défaut, l’arbre à cames reprendra sa position initiale. La nouvelle question à se poser ici est: est-ce que ce solénoïde peut faire défaut sans que le PCM ne puisse l’identifier comme défectueux? C’est possible, mais il y a mieux. Regardez attentivement l’image figée : la réponse est là.

Sinon, regardez la pression d’huile : 120 kPa c’est 17,4 psi. Selon vous, 17,4 psi à 2108 rpm c’est bon? Bien sûr que non! Il devient évident que quelque chose bloque le passage de l’huile au VVT, que la pression d’huile moteur fait défaut ou tout simplement que nous faisons face à un bas niveau d’huile moteur. Comme le problème survient seulement en tournant, je priorise le manque d’huile moteur.

Le dernier changement d’huile a été fait il y a plus de 8000 km mais le client attend à 10 000 km avant de la changer sous prétexte que l’huile utilisée est de la synthétique. Après avoir ajouté 3 litres d’huile moteur, le problème a disparu! o

Ghislain Roy Interprétons les éléments suivants : le RPM à 1831, la pression d’huile à 132 kPa et les données de synchronisation du vilebrequin et l’arbre à cames m’indiquent que tout est normal. Pour tester mon hypothèse, j’ai conduit le véhicule dans un stationnement libre www.lautomobile.ca

Formation Technicien Expert

juillet-août 2016 / L’automobile 17

Avis d’expert C’EST LA LOI

L’IMPORTANCE d’un témoin-expert Lorsqu’un litige entre des parties à un procès comporte des éléments techniques ou scientifiques qui sont difficiles à comprendre ou à expliquer au tribunal, il peut être utile de demander à un expert de témoigner au procès. Dans les faits, un expert est un témoin qui a des connaissances dans un domaine précis, celui de l’automobile et de la mécanique par exemple, et son rôle est de guider le tribunal dans la compréhension d’un débat en donnant son opinion ou en émettant des hypothèses relativement à son champ de compétence.

La loi

Le Code civil du Québec prévoit que la partie qui soutient un fait a le devoir de le prouver lors d’un procès. Si un commerçant ou un consommateur n’a pas la compétence pour exposer une preuve de façon évidente qu’il s’agit d’un vice de conception, de construction, d’une malfaçon, d’un vice caché ou autre, il sera difficile sinon impossible pour le tribunal d’admettre une preuve. Dans les circonstances, une partie dans un procès devra songer sérieusement au recours d’ un expert si elle doit faire une preuve technique ou scientifique au tribunal.

Il est dispendieux d’utiliser les services d’un expert surtout que le remboursement des frais pour la partie qui gagne le procès n’est pas automatique. En effet, le juge exerce un pouvoir discrétionnaire à cet égard et lorsque le tribunal décide de condamner une partie à payer les honoraires de l’expert, il doit tenir compte de l’utilité de l’expert à la solution du litige et du coût raisonnable des frais de l’expert. Le tribunal peut également réduire ou refuser les frais d’expert en cas d’inutilité ou si le coût est déraisonnable.

Par ailleurs, contrairement à la croyance populaire, un expert doit éviter d’avoir un parti pris pour la partie qui a retenu et payé ses services. En effet, le tribunal n’est pas obligé d’accepter l’opinion d’un expert et le juge pourra écarter son témoignage s’il considère que l’expert n’est pas neutre. Il est préférable que l’expert conserve son objectivité plutôt que de présenter une opinion favorable qui risque de nuire à sa 18 L’automobile / juillet-août 2016

crédibilité ou à celle de la partie qui l’a engagé.

Cela dit, voyons un cas de jurisprudence où la présence d’un expert aurait été fort utile.

Les faits

Un cabriolet de luxe tombe en panne. Après l’inspection du véhicule, le concessionnaire informe le propriétaire qu’un ordinateur a été endommagé par le liquide lave-glace qui s’est écoulé d’un bidon écrabouillé dans le coffre à bagages lors de la rétractation du toit. Le propriétaire de la voiture exige que le constructeur assume le coût de la réparation.

Pour expliquer sa position, le propriétaire explique que le constructeur a commis une faute de conception en installant un ordinateur dans le coffre d’un cabriolet et que les ingénieurs auraient dû prévoir la situation, surtout qu’il n’y a pas de zone d’écoulement pour évacuer le liquide advenant un dégât ou une infiltration. De même, l’ordinateur n’est protégé d’aucune façon.

Lors de l’audience, le représentant du constructeur a indiqué qu’il y avait jusqu’à 70 modules électroniques placés un peu partout dans le véhicule, et qu’il n’y a pas de vice de conception.

La décision

Selon le tribunal, le fardeau de la preuve pour démontrer un vice de conception dans un véhicule, surtout un véhicule haut de gamme, est particulièrement élevé. Le demandeur peut difficilement le faire sans le témoignage d’un expert, et ce, même si le demandeur a témoigné de façon détaillée à l’aide de photos

pour tenter de prouver que le constructeur a installé des étiquettes sur la manière de placer les bagages dans le coffre en omettant d’indiquer le danger que représente un contenant de liquide.

Le tribunal est d’accord pour dire que le demandeur n’a commis aucune faute en laissant un contenant de liquide lave-glace dans le coffre de son véhicule, surtout qu’un filet placé dans le coffre semblait l’inviter à le faire. Toutefois, en vertu de la loi et la jurisprudence, la partie qui allègue un fait a le fardeau de le prouver. Le demandeur n’est pas un expert dans le domaine automobile et il n’a pas réussi à faire la preuve selon la balance des probabilités que la conception du toit rétractable, du coffre et des composantes électroniques constituait un vice de conception. Compte tenu de la complexité de l’affaire au niveau technique, il aurait fallu le témoignage d’un expert en la matière pour éclairer le tribunal. Dans les circonstances, la demande est rejetée. o P.S. : À noter que les opinions exprimées dans ce texte ne sont pas une opinion juridique. Pour de plus amples informations, nous vous recommandons de consulter un avocat.

Jean-François Guay,

avocat jfgavocat@sympatico.ca

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Avis d’expert LA GESTION D’ATELIER

LE TANDEM

installateur / fournisseur Dans la vie comme en affaires, s’il existe un droit, c’est bien celui de choisir les personnes qui feront partie de notre entourage, de nos relations. On s’entoure de gens qui inspirent la confiance, qui nous ressemblent et avec qui on partage des opinions et des goûts. Comme le dit si bien le dicton : «Qui se ressemble s’assemble», n’est-ce pas ? En affaires, ceci prend une toute autre importance puisqu’il est question de notre survie à long terme.

Pour un propriétaire d’atelier dont l’entreprise gravite autour de la réparation de véhicules ou la pose de pneus, il est évident qu’il doit choisir un fournisseur qui lui permettra de commander rapidement les pièces nécessaires aux travaux à effectuer (idéalement par Internet). Les catalogues sont de plus en plus complets et simples d’utilisation. À titre d’exemple, un fournisseur comme NAPA offre la possibilité de visualiser chacune des pièces en la faisant tourner sur elle-même en 360 degrés afin de mieux la scruter. D’autres systèmes offrent plus d’informations (moyennant parfois un supplément), comme le guide des temps de travaux, des entretiens ou des fluides recommandés.

S’il s’agit de pièces, une fois celles-ci commandées, c’est le directeur d’atelier, souvent le patron, qui passera à l’étape suivante, alors qu’il pourra planifier ses rendez-vous et ses réparations. Certains facteurs comme la disponibilité des pièces et les délais de livraison influencent son travail, alors ce sont d’importants éléments à considérer dans le choix de son fournisseur.

Grâce aux catalogues électroniques, il est devenu facile et rapide de savoir quelle pièce est dispo-

nible, en combien d’exemplaires, ou en son absence, de trouver quelle pièce interchangeable sera adéquate pour le véhicule qu’il faut réparer.

L’abondance d’information disponible à l’heure actuelle est tout simplement renversante pour quiconque utilise cette technologie en comparaison de ce qui se faisait il y a quelques années (catalogue, téléphone…) !

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20 L’automobile / juillet-août 2016

Les avantages que fournissent certaines bannières sont multiples. Certaines offrent même de la formation continue aux ateliers, dans toutes sortes de secteurs : que ce soit en gestion d’entreprise ou d’inventaire, en planification du travail, en rentabilité ou en productivité, bref, il faut trouver l’équipe qui comble ses attentes et ses besoins.

La plupart des gros distributeurs de pièces orga-

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Le tandem installateur / fournisseur met tout en œuvre pour que le client soit servi rapidement.

Avec les technologies actuelles, tout ce processus est hautement amélioré.

Un choix stratégique

Alors que le délai de livraison sera un des éléments qui influencera la décision du propriétaire d’atelier, ce dernier développera au fil du temps une relation avec le représentant du fournisseur de pièces. Ce lien de confiance lui permettra de procéder aux travaux en rentabilisant le plus possible son temps.

Sans oublier qu’il y a les prix. D’une part et d’autre, l’aspect lucratif entre en ligne de compte. Évidemment, plus l’atelier accumule des volumes d’achats, plus il sera en mesure d’obtenir des escomptes. Sachant cela, il peut monter ses propres campagnes publicitaires basées sur des pièces plus rentables que d’autres et ainsi cumuler de meilleurs profits. Voyez-vous pourquoi la survie était évoquée un peu plus tôt ?

nisent des congrès annuels où sont présentés des ateliers de toutes sortes, supportant les ateliers à mieux contrôler leur zone de travail : logiciel, équipement, marketing, et j’en passe. Je lève mon chapeau à tous ceux qui participent à faire de notre industrie un monde meilleur, où la formation continue de fournir des outils de plus en plus appréciés de tous. o

Karole Lauzier

karole.lauzier@vlcom.com VP Marketing – VL Communications

www.lautomobile.ca

LE POINT DE VUE D’UN PROPRIÉTAIRE D’ATELIER

AISINJobberNews.qxp_Layout 1 6/9/16 6:26 PM Page 1

Par Yvon Lanthier, propriétaire d’Atelier Yvon Lanthier à St-Jérôme

Une très grande partie du succès de nos ateliers passe par les relations avec et entre nos employés, avec la clientèle et les fournisseurs.

Bien entretenir vos relations avec les fournisseurs et leurs employés est capital ; être courtois lors de leur visite dans l’atelier est un geste simple, mais apprécié du livreur.

Lors d’une erreur de pièce, la diplomatie et le bon sens sont de mises. Il ne faut jamais oublier que l’erreur est humaine !

Pour de meilleurs lendemains

Pompes à eau

Supports pour ventilateur

Pompes à eau électriques

Pompes à eau pour onduleur

Thermostats

Ensembles de courroie de distribution

Tensioneurs hydrauliques pour courroie

Ventilateurs avec pales

Mécanismes de changement de rapports

Capteurs de vitesse pour antiblocage

Embrayages pour ventilateur

Ensembles d’embrayage

Connaître ses besoins

Il est nécessaire de bien analyser ses besoins afin de choisir un fournisseur. Recherchez celui qui comblera vos attentes en termes de disponibilité de pièces, votre inventaire en atelier, la consignation sur certaines pièces, les marques à offrir, le délai de livraison, les garanties disponibles, le programme de formation et même la possibilité d’une bannière. Il faut savoir que d’un fournisseur à l’autre, le prix de vente est souvent similaire, alors ce ne doit pas être le facteur décisionnel.

Embrayage hydraulique

Boites de vitesses manuelles

Moyeux pour roue libre

Pompes à l’huile

Valves de contrôle d’huile

Engrenages pour soupapes à variation continue

Boitier électronique pour papillon des gaz

Capteurs de niveau de suspension

Couverts de chaine de distribution

La fidélité paye

Soyez fidèle à votre fournisseur ; choisissez celui dont vous commanderez 90% et plus de vos achats. À long terme, cela devient payant ! Généralement, on obtient un meilleur service, un prix en conséquence, un rabais/ volume et plus de facilité à gérer l’inventaire !

Côté pneus, il faut agir de la même manière.

Parfois, il peut être intéressant de s’associer à une seule marque, qui inspire confiance et regroupe différentes qualités sous d’autres divisions. Ainsi, les clients sauront combler leurs besoins.

Dernier conseil : impliquez-vous dans les activités de votre fournisseur, participez aux réunions et assistez aux formations. o www.lautomobile.ca

Valves de distribution de vacuum

Mécanismes électriques de portières arrière

Joint d’étanchéité liquide

Lubrifiants pour boite automatique

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juillet-août 2016 / L’automobile 21

Avis d’expert ENVIRONNEMENT

UN VÉHICULE qui changera la donne

Le monde des voitures électriques sera bientôt sans aucun doute révolutionné lors du lancement de la Chevrolet Bolt 2017 : 320 km d’autonomie pour un prix sous les 40 000$ (à confirmer), c’est du jamais vu!

Des batteries très hi-tech

Règle générale, on retrouve une cellule de batteries qui offre soit un niveau d’énergie, soit un niveau de puissance, mais généralement pas une combinaison des deux. Avec cette conception de cellules et la chimie incorporée, il sera possible de livrer un système de batteries avec 160 kilowatts de puissance de crête et 60 kWh d’énergie, qui se diviserait ainsi :

• une batterie lithium-ion haute tension de 60 kWh • 288 cellules de lithium ion séparées en 96 groupes de cellules (trois cellules par groupe) • 10 modules, 5 sections • un poids total 435 kilogrammes (960 lb) La batterie utilise un système de conditionnement thermique actif similaire à celui de la Chevrolet Volt. Dans ce modèle, le liquide maintient la batterie à sa température optimale, augmentant par le fait même sa durée de vie. Retenez que du côté de la Bolt, la garantie de cette pièce sera de 8 ans ou de 160 000 km.

Le système de batteries est combiné à un chargeur de 7,2 kW qui permet une recharge à la maison sur le 240 V. Une autonomie de 80 km s’obtient en un peu moins de 2 heures de recharge. Avec le connecteur Combo SAE, la Bolt peut bénéficier en option d’un système de recharge 22 L’automobile / juillet-août 2016

rapide (DC), offrant 145 km d’autonomie en seulement 30 minutes. Cependant, la température extérieure peut affecter le temps de charge.

Un moteur électrique simple, mais efficace Comme la plupart des véhicules électriques disponibles, le système d’entraînement de la Bolt EV utilise un seul moteur de grande capacité pour propulser la voiture.

Il demeure puissant et silencieux grâce au système shift-by-wire qui le distingue de la compétition.

L’équipe d’ingénieurs a conçu ce moteur électrique avec la configuration de l’arbre de sortie dans le but d’atteindre les objectifs d’efficacité, de performances et d’autonomie. Le moteur est capable de produire jusqu’à 266 lb-pi (360 Nm) de couple et 200 ch. (150 kW) de puissance, combinés avec un rapport de démultiplication de 7,05: 1. Cela contribuera à propulser la Chevrolet Bolt EV de 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes !

La livraison de cette puissance est commandée par le premier système de décalage de précision électronique de Chevrolet. Ce système envoie des signaux électroniques à l’unité d’entraînement afin de gérer la sensation et une livraison précise de puissance et de couple, établie selon la sélection du mode d’entraînement et l’appui imposé à l’accélérateur. Son système shiftby-wire nécessite moins d’espace qu’un levier de vitesse mécanique traditionnel, ce qui procure plus d’espace dans l’habitacle.

Freinage par récupération Le freinage par récupération est devenu plus qu’un simple outil pour les véhicules, il est également transformé en une fonction qui offre une expérience de conduite EV améliorée.

Grâce à une combinaison de l’augmentation de la décélération et de son logiciel de contrôle de régénération, on permet au véhicule de ralentir et de venir à un arrêt complet… sans utiliser la pédale de frein dans certaines conditions de conduite! Le système de régénération se contrôle aussi sur demande via une manette située à l’arrière du volant.

Avec assez d’espace pour 5 personnes, la Chevrolet Bolt est aérée et confortable. La capacité du coffre est répertoriée comme étant de 16,9 pieds cubes, ce qui la place entre la BMW i3 et les Nissan Leaf et Kia Soul EV un peu plus spacieuses. Les sièges arrière sont divisés 60/40 et lorsque repliés, l’espace total augmente à 56,6 pieds cubes de volume cargo.

Ce sera sans aucun doute un véhicule à surveiller qui séduira le consommateur et qui se retrouvera un jour dans votre atelier! o

Yves Racette

Enseignant spécialisé véhicule hybride et électrique.

Certifié SAE Diagnostic HEV avancé. yves@yracette.com www.lautomobile.ca

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Avis d’expert NOUVELLE TECHNOLOGIE

LE CONTRÔLE INTÉGRÉ DU FREINAGE, bientôt dans un véhicule près de chez vous ainsi que les pompes à vide. Le contrôle intégré du freinage illustré plus haut a l’avantage d’être très compact en plus d’être compatible avec tous les types de véhicules, de la citadine abordable aux gros véhicules utilitaires de luxe.

Ses concepteurs affirment également que le dispositif serait 25 à 30 % plus léger que les systèmes actuellement utilisés sur les véhicules modernes. Avec la conjoncture, chaque kilogramme économisé se traduit par une économie de carburant une fois rendu à la pompe. De plus, son format très compact s’avère bénéfique pour les constructeurs automobiles qui doivent constamment revoir la disposition de tous les systèmes montés à bord des véhicules.

Manfred Meyer, vice-président de ZF TRW, a commenté ce partenariat à venir : «Le contrôle

«

Lorsqu’il est question de freinage, toute innovation pouvant améliorer la performance de ce dispositif ô combien essentiel est toujours bien reçue, que ce soit par le public ou même l’industrie au grand complet!

La compagnie ZF TRW, une division du géant de l’automobile ZF, travaille depuis plusieurs années sur le développement d’une nouvelle technologie qui risque de grandement améliorer la performance des freins automobile en plus de simplifier la configuration de ceuxci. Qui plus est, l’aile consacrée à la sécurité passive et active de ZF est sur le point d’annoncer un nouveau partenariat avec un constructeur automobile qui se penche déjà sur l’intégration d’un système de contrôle intégré du freinage, également connu sous l’appellation anglophone IBC (Integrate Brake Control).

Qu’est-ce que le contrôle intégré du freinage?

En quelques mots, le contrôle intégré du freinage remplace le système de contrôle de la stabilité électronique qui doit s’encombrer d’un servofrein à dépression et de ses différents câbles, sans oublier les senseurs, les interrupteurs, les contrôleurs électroniques 24 L’automobile / juillet-août 2016

sera capable de supporter les nouvelles technologies reliées à l’assistance en conduite et même avec la conduite autonome qui risque d’arriver d’ici quelques années.

Comment ça fonctionne?

Au cœur du système se trouve un actionneur alimenté par un moteur rapide capable d’accumuler la pression d’un freinage, et ce, jusqu’à une décélération de 1 G en moins de 150 millisecondes pour les distances très courtes. ZF affirme que ce temps de réaction est rendu obligatoire à cause des normes de plus en plus sévères imposées par les tests d’EuroNCAP qui simulent même la présence de piétons et de cyclistes.

Le fournisseur ZF TRW n’en est pas à ses premières heures dans le développement des technologies de contrôle du freinage, son

»

Le contrôle intégré du freinage a l’avantage d’être très compact en plus d’être compatible avec tous les types de véhicules, de la citadine abordable aux gros véhicules utilitaires de luxe.

intégré du freinage représente l’avenir en matière de technologie de freinage et contribue à satisfaire les tendances globales de l’industrie en ce qui a trait aux émissions de CO2, à la sécurité ainsi qu’à la conduite automatisée. Le système proposé par ZF TRW supporte tous les types de motorisations en plus de pouvoir intégrer la technologie de récupération d’énergie utilisée dans les véhicules hybrides, rechargeables hybrides et électriques.»

Il a également ajouté que le CIF augmentait la sécurité des occupants d’un véhicule à l’aide d’une pression immédiate appliquée lors des freinages d’urgence. De plus, M.Meyer a tenu à confirmer que le système qui sera bientôt intégré à la gamme complète d’un constructeur

expertise ayant débuté en 2007. Le contrôle intégré du freinage sera introduit de série sur les véhicules d’un constructeur en 2018, bien que le nom de ce dernier demeure un mystère.

On devrait tout de même pouvoir tester les bienfaits de cet équipement au courant de la prochaine année. o

Vincent Aubé

Chroniqueur technologie vincent_aube@ videotron.ca www.lautomobile.ca

Sur le terrain ESSAI DE PNEU – FIRESTONE CHAMPION ET FIREHAWK

FIRESTONE PRÈS DU PODIUM

C’est au Texas que l’équipe de Bridgestone a accueilli des spécialistes pour le lancement des tout nouveaux Firestone Champion avec Technologie Fuel Fighter, Firehawk AS et Indy 500.

Firestone Champion avec Technologie Fuel Fighter

Ce manufacturier relève de nouveaux défis pour combler les besoins des clients sans faire de compromis. Ainsi, la mode des pneus «polyvalents» se répand dans toutes les gammes. Firestone attaque ce segment avec le Champion avec Technologie Fuel Fighter.

Il s’ajoute aux modèles de tourisme Affinity et Precision avec ses 49 dimensions pour berlines et multisegments. Sa bande de roulement toutes saisons conventionnelle répond adéquatement dans la majorité des conditions climatiques, avec en prime une faible résistance au roulement. C’est le premier Firestone à présenter cette caractéristique grâce à sa gomme et ses rainures plus profondes. Avec une longévité maximale de 112 000 km, cela en fait un pneu de gamme intermédiaire abordable.

Firestone Firehawk AS

Côté UHP, Firestone en remet avec le Firehawk Indy 500. Ajoutée d’une plus grande quantité de silice, la gomme adhère bien à la piste, même sur le mouillé. Grâce à une bande de roulement élargie et assez singulière avec le Pulse Groove au centre qui évacue l’eau aisément, sa tenue de route est améliorée. Doté d’une cote de vitesse W, le Firehawk Indy 500 est disponible en 46 dimensions avec cote de vitesse W. Idéal pour les grosses berlines américaines mais aussi intéressant pour les tractions importées.

Un produit raisonnable pour quiconque recherche une bonne valeur qualité/prix.

Firestone Champion avec Technologie Fuel Fighter

Firehawk = Performance

Pour ceux qui recherchent un peu plus de performance, le Firehawk AS offre un bon compromis. Il remplace le Wide Oval AS; ses flancs plus solides procurent une meilleure tenue de route. Malgré une cote de vitesse V, sa semelle est encore conventionnelle; cependant sa longévité avoisine les 80 mille bornes. Son design revisité maintient la performance au fil de l’usure. Le Firehawk AS avec ses 16 grandeurs est destiné aux berlines comme la Mazda 6 ou la Honda Accord. www.lautomobile.ca

Firestone Firehawk Indy 500

Firestone offre une alternative intéressante pour les budgets un peu plus restreints, grâce à de bons transferts technologiques provenant de la maison mère Bridgestone. Sans mériter la première marche du podium, Firestone se faufile avec une bonne note de passage. o juillet-août 2016 / L’automobile 25

Essai du mois NISSAN TITAN XD 2017

Là on PARLE! Lorsqu’on pense à des camionnettes pleine grandeur, automatiquement les modèles américains nous viennent en tête. Tundra et Titan ont bien essayé mais la domination du Big Three se poursuit. Nissan veut marquer le coup dans ce créneau avec la nouvelle génération du Titan. La compétition est tellement féroce et le constructeur nippon veut compléter le carré d’as.

Ronronnement inclus

À part la génétique japonaise, ce camion a tout de l’Amérique : dessiné en Californie, conçu au Michigan et assemblé au Mississippi. Mais la surprise se retrouve sous le capot de la version HD : un intraitable moteur Cummins V8 turbo diesel de 5,0 L, jumelé à un turbocompresseur Holset M2 à double phase, conçu exclusivement pour Nissan mais qu’on verra dans des motorisés sou peu. Avec 310 chevaux mais 555 livres de couple, on se sent invincible au volant de ce jouet!

Lourd (3392 kg) et imposant sur la route, certains corps de métier seront attirés afin de tracter l’atelier roulant. Le Titan se démarque notamment pour sa capacité de remorquage de 12 000 livres et jusqu’à 2000 livres dans la boîte.

Un mode de conduite remorquage et charge lourde synchronise les ordinateurs de bord pour

26 L’automobile / juillet-août 2016

augmenter la fluidité des déplacements. Les amateurs de fifth wheel vont adorer. Pour obtenir une telle force, il faut considérer le châssis qui répond aux besoins de traction et la boîte de vitesses Aisin qui a bonne réputation.

+ PLUS

Moteur Cummins Capacité de remorquage Fiabilité mécanique

Visibilité dans la cabine Consommation de carburant Taille et poids imposants

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MOINS

On voit très peu de Titan dans nos À SURVEILLER ateliers. On lui reconnaît une bonne fiabilité mécanique à condition d'y faire un entretien régulier

Camionnette commerciale

Ce camion demi-tonne (enfin!) se retrouvera régulièrement sur les chantiers, car sa vocation est sans aucun doute commerciale. La conduite sur autoroute est acceptable, mais on sent rapidement le poids global du Titan; d’ailleurs, les

accélérations sont un peu laborieuses.

Heureusement, plusieurs technologies viennent en aide pour stabiliser les charges selon les conditions routières. Sur les petites routes et les chantiers, c’est là que le plaisir commence : on sent les suspensions travailler et le moteur Cummins est à la hauteur. Un petit bémol à souligner aux ingénieurs pour le système directionnel qui manque un peu d’assistance à basse vitesse.

La conduite en ville nous convainc que ce n’est pas un camion urbain si on a l’intention de faire des rénovations sur le Plateau Mont-Royal puisque sa taille en impose. Le rayon de braquage de 16,3 m n’aidera pas la cause…

Sa longueur se chiffre à 6,17 m alors que sa largeur affiche 2,02 m.

Une camionnette de luxe Les

camionnettes pleine grandeur – quart ou demi-tonne ont désormais des versions bien équipées et confortables pour les usagers. Le Titan présente un tableau de bord complet, une finition simple et des matériaux résistants. Malgré un moteur plus bruyant qu’un moulin à essence, l’habitacle demeure relativement silencieux.

Nissan souhaite relever un grand défi en soudoyant quelques fidèles aux marques américaines. Certes, le constructeur japonais en offre beaucoup plus que le client demande, mais les ventes stagnent et le Titan peine à faire sa place dans le monde du pick-up, de taille standard ou heavy-duty. Mais Nissan se dit patient! (EPD) o www.lautomobile.ca

En bref

L’AUTOMOBILE EN CHIFFRES LE PRIX MOYEN PAYÉ par les

Canadiens en 2015 pour se procurer une voiture neuve se chiffre à 27 563$. Ceux qui s’achètent un petit camion léger, le montant de la facture monte à 40 001$. Par rapport à 2014, c’est une augmentation respective de 1,4 et 1% .

Le Québec accueillera

au courant des prochains mois trois superchargeurs de la compagnie californienne Tesla. D’une puissance de 120 kW, ces bornes de recharges rapides seront installées dans les villes de Montréal, Magog et Rivière-du-Loup et elles procurent une autonomie supplémentaire de 200 km en seulement 20 minutes.

SELON UNE ÉTUDE,

chez les propriétaires de véhicules âgés entre 1 et 3 ans, 18% des gens auraient aimé prendre un rendez-vous en ligne pour un entretien. Seulement 8% ont été en mesure de le faire.

UN VÉHICULE MAL ALIGNÉ représente une perte d’efficacité d’économie d’essence de 7%. Pour un conducteur qui fait en moyenne 8% par année avec un véhicule doté d’une cote de consommation de 8%, cela représente un coup supplémentaire de

Suivez-nous sur

Total Canada

150$.

Les constructeurs automobiles développent de plus en plus d’applications pour connecter le conducteur à sa voiture. Pourtant, 40% d’entre eux jugent que c’est peu pertinent. La majorité s’entend pour dire que le manque d’explication de la part des concessionnaires est principalement dû à ce haut taux d’insatisfaction.

SELON L’AMERICAN AUTOMOBILE ASSOCIATION,

le coût moyen de l’entretien d’une voiture moyenne aux États-Unis se chiffre à 0,0511$US du mille. Toujours selon AAA, cela représente un montant approximatif de 766,50 $US par année.

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Pour un moteur plus jeune, plus longtemps

juillet-août 2016 / L’automobile 27

En bref

Nouveaux produits et services Nouvelle entente entre Bridgestone et Shell

Tous les détaillants affiliés à Bridgestone auront aussi accès à la ligne de produits des lubrifiants Shell. Cela comprend également les marques Pennzoil, Shell Rotella et Quaker State. Parmi les avantages, on retrouve un accès exclusif à des prix compétitifs, des formations, du matériel de marketing pour la vente ainsi qu’un outil complet de sélection de l’huile. Shell a préparé un programme personnalisé pour les détaillants Bridgestone afin de répondre aux besoins de leurs clients

Laveuses à pression Power Play

Il y a maintenant sept ans que Steward Kahan a mis sur pied une entreprise qui offre des laveuses à pression à travers le monde à partir de Montréal. Les produits Power Play sont assemblés en atelier et la majorité des ventes se font à travers un réseau de grandes surfaces (Lowe's/Ro-Na, BMR, Costco, etc.) et par Internet.

En entrée de gamme, on retrouve des modèles électriques dessinés au Québec et fabriqués en Chine. Cependant, les versions plus élaborées à essence sont assemblées en atelier avec des composantes de qualité (pompes triple A, moteurs Honda, etc.). Enfin pour les professionnels de l’esthétique, les lave-autos et les ateliers qui le désirent, on peut commander directement des modèles sur mesure, mobiles, empilables, ou fixés au mur, avec moteur 120 ou 240 v. Visitez le www.powerplaywashers.com

Davantage de freins Monroe

Tenneco a élargi sa gamme de freins Monroe en ajoutant des dizaines d’ensembles de plaquettes Solution Total et Monroe ProSolution, offrant désormais une couverture pour 53,2 millions de véhicules européens, asiatiques et nordaméricains. Cela représente une partie de l’expansion que compte opérer Monroe au courant de 2016. Les nouvelles plaquettes de frein haut de gamme sont notamment composées de céramique. 97% des véhicules en Amérique du Nord peuvent adopter des freins Monroe.

Nouvelle bougie chez Bosch

Toujours à la recherche d’une qualité supérieure, la compagnie Bosch a lancé une nouvelle bougie construite avec iridium: la Bosch Double Iridium. Dans le but d’offrir un allumage efficace et une plus grande longévité, la bougie est assemblée avec un filage fin et de haute qualité ainsi que des matériaux résistants à la corrosion.

La Bosch Double Iridium est compatible avec les moteurs à injection directe et turbocompressés, et elle est couverte par une garantie de 12 mois.

Oil Eater présente une mousse nettoyante écologique

Oil Eater présente une nouvelle mousse nettoyante écologique formulée pour dissoudre rapidement et facilement la graisse et la saleté pour l’habitacle des véhicules. Sa formule est prête à l’emploi et s’utilise à l’aide d’un pulvérisateur de 20 oz. Le nettoyant à pH neutre peut être utilisé sur la grande majorité des surfaces, dont le verre. Il est non-toxique, biodégradable, et ne nuira pas à la peau des utilisateurs.

PureStop d’Absco

Absco présente sa gamme de plaquettes de frein PureStop. La gamme PureStop se décline en différents matériaux, dont la céramique et le semi-métallique. Ces ensembles de grande qualité comprennent tout le nécessaire pour l’assemblage, même les cales en caoutchouc. Absco développe, fabrique et commercialise ses plaquettes de frein à partir de leur site à Québec.

28 L’automobile / juillet-août 2016

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Plaquettes européennes pour Raybestos Les voitures européennes sont de plus en plus présentes sur les routes et pour palier à un besoin du marché secondaire, Raybestos a ajouté à son catalogue des plaquettes de freins conçus spécifiquement pour les voitures de marques européennes. Les normes plus élevées chez les voitures haut de gamme nécessitent des pièces à la hauteur des attentes des clients. Ainsi, Raybestos a élaboré des plaquettes en céramique, semi-métallique et avec une faible teneur en métal. Cette nouvelle gamme comprend 135 numéros de pièces permettant de couvrir 90% du marché européen.

Huiles à moteur et additifs

L’automobile est maintenant sur Facebook!

Pour consulter en temps réel les nouveautés de l’industrie automobile, les événements couverts et pour communiquer rapidement avec l’équipe de rédaction, «Aimer» la page Facebook à www.facebook.com/magazinelautomobile !

Info-L’automobile – Une infolettre pour vous informer À chaque semaine, directement dans vos courriels, vous recevrez l’Info-L’automobile. Cette infolettre vous informe sur l’actualité du marché secondaire et des événements à mettre à votre agenda. Elle met aussi en lumière certains articles parus dans le magazine qui méritent d’être partagés virtuellement! Finalement, l’essai de la semaine vous garde informé des nouveautés automobiles qui se retrouveront dans votre atelier dans les années à venir!

Visitez le site web de L’automobile pour vous abonner et partagez cette information auprès de vos collègues! www.lautomobile.ca

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juillet-août 2016 / L’automobile 29

Mot de la fin

NOSTALGIE ?

L’histoire d’amour plus que séculaire entre l’Automobile et l’Homme bat de l’aile.

Probablement le plus bel héritage de l’Ère industrielle, l’automobile a procuré le goût de la liberté, de la vitesse et de l’espace à de nombreuses générations. Elle a permis d’agrandir les horizons de ceux dont les parents n’étaient jamais sortis de leur patelin.

Elle a fait rêver ceux qui voulaient oublier leur quotidien, conquérir le monde ou se dépasser à son volant.

Peu importe la bagnole que l’on possédait, selon son époque, il fallait la bichonner : soulever le capot pour vérifier si tout fonctionnait et retenir quelques trucs, comme planter un tournevis dans le carburateur pour aider le démarrage en hiver ! Il fallait savoir changer un pneu, garder une couverture chaude pour le temps froid… et débrayer au bon moment pour la faire démarrer quand la batterie était à plat.

«

paysages découverts.

La lune de miel entre l’automobile et l’homme s’est terminée en 1973 lors de la première Crise du pétrole. À partir de ce moment, le merveilleux cadeau est presque devenu empoisonné : le prix de l’essence a grimpé, les normes de collision, d’antipollution et de sécurité ont petit à petit pris le dessus et la magie s’est évanouie. Et ça n’a jamais cessé depuis. Les manufacturiers qui les assemblent autant que ceux qui les réparent ne sont pas à blâmer : ils sont plutôt à la merci d’une foule de bien-pensants ou de prédateurs.

Les gouvernements ont vu dans l’automobile un puits sans fond pour collecter des taxes, du permis à la contravention en passant par le coût du carburant. Puis toutes les associations ou agences qui ont pour mandat

L’automobile est devenue intelligente.

Quand on l’approche, elle se déverrouille d’elle-même, on la démarre en poussant sur un bouton. Il y a plus : les déplacements sont facilités grâce à toutes les aides incorporées, de la caméra à l’avertisseur de voie et le freinage automatisé.

Tout ce mal qu’il fallait se donner pour profiter d’une journée de ski dans l’nord ou une soirée au ciné-parc. Et que dire des milliers de tours de machine qui m’ont permis de connaître mon pays… à 8 cents le litre! Il n’y a pas eu un seul voyage où l’automobile n’a pas fait partie de mes souvenirs au même titre que les gens rencontrés le long du parcours ou les 30 L’automobile / juillet-août 2016

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notre santé, notre sécurité ou l’environnement ont ajouté couche après couche des normes qui ont métamorphosé cet objet roulant.

Cependant…

Si l’Âge d’or de l’automobile remonte années 50 et 60, il faut avouer que véhicules, ceux qu’on adule encore de jours, étaient des tombeaux roulants,

aux les nos des

ivrognes invétérés et avaient toutes les caractéristiques pour polluer notre planète, même inconsciemment.

Ils étaient magnifiques avec leurs ailes surdimensionnées, mais quand ils étaient impliqués dans un accident, on retirait les morts et on réparait la bagnole. Les rares quatre cylindres de l’époque consommaient autrement plus que les huit cylindres modernes et les dommages faits à l’environnement nous hantent toujours et sont devenus un Everest à surmonter.

Finalement, il n’est plus nécessaire de connaître tous les trucs de mon’onc pour se dépanner.

Vous pouvez faire quatre tonneaux et vous en sortir, si vous portez votre ceinture et que les huit coussins gonflables se déploient, comme un sac de guimauve. Le jour n’est pas si loin qu’on se rendra d’un point à l’autre dans un véhicule autonome à zéro émission auquel on aura donné la destination, pendant qu’on travaillera, qu’on se divertira ou qu’on tapera une petite sieste.

Nostalgique. Pas du tout. Si on a perdu la magie, la passion et le côté aventurier que représentait l’automobile, on a incorporé dans nos vies un outil incomparable par sa fiabilité, sa polyvalence et son efficacité. Il reste encore des pas à franchir pour le rendre plus propre, mais on y travaille sérieusement. o

Michel Poirier-Defoy Rédacteur sénior

mpoirierdefoy@lautomobile.ca

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