L'automobile Septembre + Octobre 2018

PIÈCES D’AUTO, SERVICE ET ENTRETIEN • PUBLIÉ DEPUIS 1939

Pneus de camionnettes et gros VUS Pour tous les goûts !

Plus

Société canadienne des postes-Envois de publications canadiennes • Contrat de vente no 40063170

Attention aux adaptateurs !

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21179 ©2016 FCA Canada Inc. Tous droits réservés. Chrysler, Dodge, Jeep, Ram et Mopar sont des marques de commerce déposées de FCA US LLC. FIAT est une marque de commerce déposée de Fiat Group Marketing & Corporate Communication S.p.A., utilisée sous licence par FCA US LLC.

Septembre-octobre 2018 | Volume 79, numéro 5 | Publié depuis 1939

À LA UNE 8 à 11 Pneus de camionnettes et gros VUS Pour tous les goûts !

Depuis une vingtaine d’années, la camionnette s’est transformée en espace de travail, puis en milieu de vie familiale. Pour suivre cette évolution, le marché du pneu a connu des changements sans précédent.

CONSEILS D’EXPERT

ÉDITORIAUX

Jean-François Guay C’est la loi !

Des textos à l’appui ................................12

Le mot de Nathalie ......................................... 5 Au fil d’arrivée ............................................ 30

RUBRIQUES

Ghislain Roy Diagnostic et réparation Le système d’alerte d’angle mort ...............14

Sur le radar Toutes les nouvelles de l’industrie ................................................... 6

Yves Racette Environnement et innovation Location verte : une semaine en Tesla Model 3 ..............................................15 Richard Castonguay Gestion automobile et coaching Le conseiller technique – Sur la ligne de feu .......................................17

Pièce à conviction ..................................... 6 Dans l’atelier Attention aux adaptateurs ! ...18 Produit vedette Pièces qualité d'origine..... 23 En bref L’automobile en chiffres .................. 25

23

Nouvel arrivage Produits du mois .......... 27 Annonceurs ............................................. 29

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Septembre-octobre 2018 • L’automobile

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LE MOT DE NATHALIE PIÈCES D’AUTO, SERVICE ET ENTRETIEN ³ PUBLIÉ DEPUIS 1939

Rédactrice en chef Nathalie Savaria nathalie@newcom.ca Rédacteur sénior Michel Poirier-Defoy mpoirierdefoy@lautomobile.ca Chroniqueurs réguliers Richard Castonguay, Jean-François Guay, Yves Racette, Ghislain Roy Correctrice d'épreuves Christine Barozzi Rédacteur conseil Steve Bouchard • 514 917-1893 steve@newcom.ca Directrice artistique Anita Balgobin • anita@newcom.ca Directeur de l'édition, Groupe automobile Allan Janssen • 416 614-5814 allan@newcom.ca Directeur des ventes au Québec et Est du Canada Denis Arsenault • 514 947-7228 denis@newcom.ca Directeur du développement des affaires Peter Bulmer • 416 510-5203 peterb@newcom.ca Production publicitaire, imprimée et numérique Alicia Lerma • alicia@newcom.ca Directrice du tirage Lilianna Kantor • 416 614-5815 lily@newcom.ca

Vice-présidente à l'édition : Melissa Summerfield Président : Joe Glionna Président du conseil : Jim Glionna Cette revue est publiée sur une base bimestrielle par le Groupe automobile, Newcom Media, 6450, rue Notre-Dame Ouest, bureau 100, Montréal, QC H4C 1V4.

L’automobile s’adresse à tous les secteurs du marché québécois de l’automobile: concessionnaires, garages et ateliers de réparations, stations-service, ateliers de mécanique, pièces de remplacement, grossistes, sous-traitants, agents manufacturiers. À l’attention de Postes Canada: Courrier Catégorie Publication, enregistrement n° PP40063170. ISSN 1711-7526. Veuillez faire parvenir les exemplaires non livrables au Canada à: Département du tirage, à L’automobile, 5353 Dundas Street West, Suite 400 Toronto, ON M9B 6H8. Retour postal garanti.

Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec.

Abonnement: Canada (incluant TPS): 1 an 29,95 $; 2 ans: 48,95 $; États-Unis et autres pays: 1 an US 42,95 $ US. Prix par exemplaire : 10 $ (au Canada), 10 $ US. © Tous droits réservés. Aucune partie de cette revue ne peut être reproduite ou transmise sans la permission écrite et explicite du détenteur des droits d’auteur, et ce, sous quelque forme que ce soit, y compris par voie de photocopie ou d’enregistrement.

Toute demande à cette fin peut être formulée auprès de L’automobile. Une autorisation écrite doit être obtenue par toute personne désirant conserver un extrait de cette publication à l’aide de quelque système de mémorisation que ce soit.

De temps à autre, nous mettons notre liste d’envoi à la disposition de compagnies ou d’organisations dont les services peuvent être d’intérêt pour nos lecteurs. Si vous ne souhaitez pas que ces informations soient divulguées, veuillez nous contacter par téléphone au 1 800 668-2374, par télécopieur au 416 510-5148, par courriel à vmoore@annexnewcom.ca ou par la poste, au Directeur de la vie privée, Newcom Media, 5353 Dundas Street West, Suite 400 Toronto, ON M9B 6H8.

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ISSN 1711-7526 (Imprimé)

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Vers un avenir plus vert, dites-vous ?

On est franchement en droit de s’interroger sur l’évolution de nos pratiques pour un environnement plus durable. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’avenir, un avenir plus vert en fait, se profile très lentement à l’horizon… derrière un écran de gaz à effet de serre.

Réputés pour être énergivores, les VUS et les camionnettes chaussés de pneus surdimensionnés – lire à ce propos notre article à la une – trônaient au sommet des ventes de véhicules au Canada et aux États-Unis en 2017, et ce, même si le prix de l’essence est en hausse depuis des mois.

L’an dernier, les ventes de véhicules électriques ne représentaient toujours que 1,4 % du total des ventes de voitures au Canada. La différence de prix entre un véhicule traditionnel à essence et un véhicule électrique semble toujours dissuader les acheteurs de franchir le pas. Un petit sondage non scientifique mais très éclairant, que nous avons réalisé en août dernier sur notre site Web (www.lautomobile.ca), a révélé que c’est encore un véhicule à essence qu’une majorité des répondants comptent se procurer lors de leur prochain achat.

En juillet dernier, arguant vouloir réduire le prix de l’essence, le gouvernement de Doug Ford abolissait le programme de rabais le plus généreux au Canada en matière de véhicules électriques, les acheteurs pouvant obtenir jusqu’à 14 000 $ de subvention. Il déclarait en même temps que les demandes de remboursement concernant les véhicules en commande chez un concessionnaire seraient honorées seulement si ces derniers étaient livrés et immatriculés avant le 10 septembre. Parce qu’il ne vend

pas ses voitures par l’entremise d’un concessionnaire, Tesla Motors Canada n’a pas bénéficié de cette période de grâce auprès de ses clients et a poursuivi avec succès le gouvernement ontarien.

Cet été, l’administration Trump annonçait qu’elle allait revoir à la baisse les normes d’émissions des véhicules. Le plan américain, adopté en 2012 par le Canada et les États-Unis, vise à contraindre les constructeurs automobiles à rendre leurs véhicules plus économes en carburant chaque année, entre 2017 et 2025. Le président Trump compte maintenant geler ces normes à partir de 2021. Le Canada, qui révisera aussi ses normes, attend la suite des événements du côté américain avant de se prononcer.

Tout cela n’est que la pointe de l’iceberg. La réalité est que le parc automobile n’a pas cessé de croître au cours de la dernière décennie. Selon la SAAQ, la province comptait 4,7 millions de véhicules de promenade immatriculés en 2016, en hausse de 11 % par rapport à 2009.

Il en est de même pour les ventes d’essence qui ont progressé de 33 % au Québec entre 1990 et 2016, atteignant un record de 9,6 milliards de litres vendus en 20161.

Ainsi, le véhicule à moteur à combustion interne a encore de beaux jours devant lui.

Et l’avenir, lui, ne semble pas si rose, pardon, si vert, du moins pour l’instant.

Rédactrice en chef Nathalie Savaria Vous pouvez me joindre à l’adresse suivante : nathalie@newcom.ca 1Whitmore,

J. et P.-O. Pineau. État de l’énergie au Québec 2018, Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC Montréal, décembre 2017, p. 11.

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SUR LE RADAR Toutes les nouvelles de l’industrie

Pièces d’auto Lacroix nommé Grossiste de l’année 2018 Le grossiste de la grande région de Montréal a remporté le titre de Grossiste de l’année 2018 du magazine Jobber News.

Avec ses cinq magasins situés sur la Rive-Nord de Montréal, Pièces d’auto Lacroix a connu de grands changements depuis que Dany et Kevin Lacroix ont succédé à leur père, Sylvain, il y a seulement deux ans. Les deux frères ont réorganisé le système d’appels afin que ceux-ci soient acheminés à une équipe d’experts dans un centre d’appels, recouru à la technologie pour améliorer les livraisons et, enfin, élargi leurs activités pour atteindre plus de clients tout en offrant une gamme accrue de produits.

PIÈCE À CONVICTION

Ça en bouche un coin !

Olivier Michaud, conseiller technique et copropriétaire de Pneus Mécanique Témis, à Rivière-du-Loup, a envoyé cette photo d’une Pontiac Grand Prix SE 1997.

Le propriétaire du véhicule s’est présenté à l’atelier pour une réparation de la conduite de carburant.

En inspectant le véhicule, le technicien a vite repéré le rapiéçage sur le réservoir à essence. Le client était parfaitement au courant de la situation puisqu’il a lui-même effectué la réparation. Mais comme ce dernier voulait débourser le minimum d’argent, la conduite de carburant a été réparée correctement tandis que le réservoir à essence est resté tel quel… Malheureusement, certains préfèrent carburer aux économies !

Avez-vous vécu une situation étrange ou vu une réparation loufoque ou carrément dangereuse ? Envoyez une photo haute résolution ainsi qu’un court texte explicatif à Nathalie Savaria, rédactrice en chef, à l’adresse suivante : pieceaconviction@lautomobile.ca

DE BONNES RÉPARATIONS COMMENCENT AVEC LES BONNES PIÈCES

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Le Canada révisera ses règles sur les normes d’émissions des véhicules

Le Canada examinera les normes d’émissions des véhicules qu’il a établies avec les États-Unis avant de décider de la marche à suivre quant au plan de l’administration Trump visant à affaiblir ces normes dans les années à venir.

La ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, dévoilera un document de travail pour lancer cet examen, qui fait suite à l’annonce, par la Maison-Blanche, de l’annulation du rehaussement annuel des normes d’émissions requises après 2021.

Le Canada et les États-Unis alignent leurs normes sur les émissions de gaz à effet de serre des véhicules depuis plus de deux décennies. À moins que le Canada rejette la réglementation existante et rédige la sienne, ce qui pourrait prendre au moins deux ans, le pays suivra automatiquement le plan américain.

Ce plan, adopté en 2012 par le Canada et les États-Unis, visait à contraindre les constructeurs automobiles à rendre les véhicules plus économes en carburant chaque année entre 2017 et 2025. Le président Donald Trump entend maintenant geler ces normes à compter de 2021.

Une porte-parole de la ministre a déclaré que l’examen était prévu lors de l’adoption du règlement et non à la suite de l’annonce de M. Trump. Selon la porte-parole, le Canada étudiera les impacts environnementaux et économiques de cet examen et le complétera avant que des décisions soient prises sur la façon de procéder. www.lautomobile.ca

Fin des rabais sur les AIA Canada Lancement prochain du VÉ en Ontario site Web AutoConnexe Conçu à l’origine comme un ambitieux projet d’Information sur le marché du travail dans le marché secondaire (IMTMS), cet outil, appelé désormais AutoConnexe, sera doté d’un site Web qui constituera le point de convergence d’un « mouvement qui vise à changer l’image de l’industrie ».

AutoConnexe offrira notamment des profils de carrière au moyen d’entrevues auprès de professionnels de l’industrie, des descriptions de poste comprenant des données détaillées sur la rémunération ainsi que des statistiques et des profils de femmes ayant atteint les plus hauts sommets dans l’industrie. Cet outil interactif bilingue en ligne permettra d’avoir accès à des données cruciales sur les tendances de l’industrie, le premier du genre dans le marché secondaire de l’automobile.

Nouveau site Web de la Fondation Un coup de main pour les enfants de l’AIA

Le logiciel AB Magique intègre l’outil Mitchell1 ProDemand

La décision du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, d’annuler les rabais pour les véhicules électriques (VÉ) dans la province a été annoncée en juillet dernier.

Le programme ontarien offrait jusqu’à 14 000 $ aux acheteurs, mais le nouveau gouvernement Ford a annulé le rabais – en plus du programme de plafonnement et d’échange qui l’a financé – dans le but de réduire les prix de l’essence. Le gouvernement de l’Ontario a également annulé un programme d’encouragement pour les bornes de recharge pour véhicules électriques qui offrait jusqu’à 1 000 $ en compensation.

La Colombie-Britannique et le Québec, où les ventes ont été respectivement estimées à 3 270 et à 7 194 en 2017, ont toujours des mesures incitatives en place.

Le Québec a également pour mandat d’augmenter de 10 % les ventes de véhicules neufs à zéro émission d’ici 2025.

VL Communications vient d’annoncer que son logiciel AB Magique pour ateliers mécaniques et pneus intègre l’outil Mitchell1 ProDemand ou ShopKey Pro. Tout atelier utilisant AB Magique et Mitchell1 peut désormais bénéficier d’une intégration permettant de saisir l’information des onglets « Labor » (temps de travail), « Parts » (pièces), « Maintenance » (entretien) et « Fluids » (fluides), et de la transférer dans AB Magique, dans l’évaluation en cours pour le client. Cette intégration permet entre autres au gestionnaire d’atelier de préparer rapidement des évaluations, et aux ateliers d’augmenter leurs profits en fournissant lors du devis estimatif une liste exhaustive des travaux d’entretien basés sur les standards de l’industrie.

Le tournoi de golf de Vast-Auto permet de recueillir plus de 40 000 $ La Fondation Un coup de main pour les enfants de l’AIA a désormais un nouveau site Web, www.aiauncoupdemainpourlesenfants.ca.

Ce site bilingue, qui se veut plus convivial, vise à refléter une marque remaniée et actualisée, qui servira mieux les membres du marché secondaire dans leurs activités caritatives, tout en reconnaissant les bénéficiaires et les organismes de bienfaisance locaux travaillant avec les enfants et les jeunes. La fondation présente également d’importants renseignements sur le nouveau processus de demande de don et les cycles d’attribution de fonds. www.lautomobile.ca

C’est au cours d’une agréable journée ensoleillée que s’est tenu le tournoi de golf annuel de Vast-Auto Distribution, le 21 août dernier, au Club de golf Les Quatre Domaines.

Comme à l’habitude, les fournisseurs, clients et employés de Vast-Auto se sont rencontrés le temps d’une partie de golf amicale ayant comme but de récolter des fonds pour divers organismes de charité, tels que la fondation de l’AIA – Un coup de main pour les enfants, la Maison Bon Accueil, la Société de la SLA du Québec ainsi que la FRDJ. Au total, un montant record de 40 610 $ a été recueilli et distribué entre ces fondations, dont les actions permettent d’améliorer, à leur façon, le monde dans lequel nous vivons.

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À LA UNE

Pneus de camionnettes et

GROS VUS Pour tous les goûts !

Par Michel Poirier-Defoy

Le pick-up se porte bien comme jamais dans son histoire. Il demeure le marché le plus important en Amérique du Nord et c’est grâce à lui que les concessionnaires des trois grands (Chrysler, Ford, GM) restent en activité. Depuis une vingtaine 8

d’années, on a d’abord converti la camionnette en espace de travail, puis en milieu de vie familiale. Du garage, on est passé au bureau, puis au salon. Pour suivre cette évolution, le marché du pneu a connu des changements sans précédent.

L’automobile • Septembre-octobre 2018

On est loin du cheval de travail avec sa banquette en plastique, ses pneus de 16 pouces et son intérieur spartiate des années 1950 à 1980. De nos jours, on se retrouve dans un havre de luxe, du marchepied à la caméra de recul, avec la même www.lautomobile.ca

construction, rouler en forêt ou tracter une remorque d’entrepreneur ou un véhicule récréatif. Autre phénomène : le poids des camionnettes a été réduit et leur puissance augmentée, si bien que les capacités de cargo et de traction en ont profité, et le marché a évolué en conséquence. On tire maintenant des caravanes à sellette de quatre tonnes avec un pick-up de série 1500 !

Pour les ateliers du marché secondaire, il a fallu s’adapter avec de l’outillage à pneus plus complexe, apprendre à manipuler ces produits haut de gamme adéquatement en utilisant, entre autres, les manchons de téflon pour ne pas les endommager ni briser les capteurs de pression.

Réaction du consommateur

Chevrolet Silverado – remorque. Les capacités de charge et de traction des 1500 ont tellement Che augmenté qu’on les utilise à la place de 2500 maintenant. aug

BMW ? Lexus ? Non, l’habitacle du nouveau Ford Ranger !

panoplie d’éléments technologiques que dans les berlines haut de gamme.

Origine de la tendance Le volet « pneus » a connu les mêmes excès : on est rapidement passé du www.lautomobile.ca

désormais 265/70R17 de base aux godasses de 18, 20 et 22 pouces ! Ce phénomène exclusivement nord-américain annonce beaucoup d’effet cosmétique pour des véhicules appelés dans certains cas à fouler des sites de

Depuis quelques années, on remarque des milliers de camionnettes 1500 qui tractent des remorques-ateliers, sans compter le cargo dans la caisse. Le phénomène s’est répandu à partir du moment où on a forcé les camionnettes plus imposantes (4 536 kilos et plus) à se présenter aux balances publiques. De plus, dans sa première version en 2008, la « loi 42 », qui obligeait la monte de pneus d’hiver, avait laissé une zone grise concernant les pneus LT non homologués pour l’hiver, si bien qu’on s’était habitué à les installer afin d’éviter le double changement annuel. Tous ces facteurs ont contribué à convaincre les utilisateurs de monter des produits LT afin de se conformer à la loi et d’assurer une conduite plus stable pour certains. Même phénomène pour les campeurs qui tractent des caravanes à sellette.

Puis, est venue la seconde mouture de la loi qui oblige dorénavant l’homologation hivernale ( ) même pour les pneus de type LT. Les entrepreneurs n’ont pas hésité à faire l’acquisition de pneus d’hiver qu’ils conservent à l’année.

Deuxième prise pour la SAAQ ! Qui plus est, les manufacturiers de pneus avaient dans leurs cartons des produits LT qui jumelaient l’homologation hivernale et la capacité de rouler toute l’année : des versions quatre saisons de génération 2.0 qui remplissent toutes les conditions. La cause était entendue et la SAAQ muselée.

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Les fabricants de pneus Le catalogue de produits Toutes Conditions climatiques (All-Weather) prend du volume chaque année et les laboratoires des fabricants ont recyclé allègrement des produits tout-terrain en leur ajoutant assez d’ingrédients pour apposer le flocon/montagne.

Ainsi, le consommateur-travailleur qui tient à se procurer un seul jeu de pneus pour toute l’année a l’embarras du choix.

Terminés les changements bisannuels : l’utilisateur est prêt à accepter une moins grande adhérence en hiver pour obtenir en retour une longévité accrue en été. De plus en plus de manufacturiers ont concocté des pneus LT dans cette niche.

développé pour supporter les lourdes charges des camionnettes de série 2500 et plus, on ne se gêne plus pour les offrir en monte d’origine sur une bonne partie des stocks de tout concessionnaire.

Les nouveautés ne manquent pas. Fait inconcevable auparavant, on retrouve désormais des Yokohama LT 265/70R17 Go15 sur plusieurs Ram 1500 en monte d’origine. Mais également les nouveaux Wrangler Duratrac de 18 pouces sur

d’autres mieux équipés. Les BFGoodrich All Terrain KO2, de vrais véhicules Toutes Conditions lancés il y a quelques années, sont disponibles. Ces trois produits sont considérés comme des quatre saisons, et, en ce sens, respectent les normes nordaméricaines. Ils sont en prime homologués hiver.

Dans un autre registre, on retrouve des pneus dits « Haute Flottaison » sur des jantes de 20 pouces : un combo cosmétique

L’excellent Yokohama Go15, un vrai Toutes Conditions homologué, est offert en monte d’origine. Un compromis entre une moins grande adhérence hivernale et une longévité accrue en été.

Un combo cosmétique comme plusieurs en souhaitent : des Goodyear Wrangler de 35 pouces dont la randonnée hors piste est compromise par ces jantes de 20 pouces !

Au tour des manufacturiers automobiles L’histoire nous a appris que les manufacturiers automobiles ont toujours intégré les bonnes idées du marché secondaire dans leur catalogue de véhicules afin d’en profiter dès la vente initiale. Il a suffi de quelques années pour qu’on propose des camionnettes 1500 avec un choix de pneumatiques allant de 17 à 22 pouces, et passant du type passager au rigoureux hors route.

Si le pneu LT, à 6, 8 et surtout 10 plis, a été

s’il en est puisque ce type de pneu a été élaboré pour les randonnées hors route d’abord. Ce qu’on ne fera jamais avec de belles jantes d’alliage surdimensionnées !

Enfin, on complète l’offre avec des Goodyear Eagle Touring de 22 pouces sur les versions haut de gamme. À noter au passage que les manufacturiers ne peuvent toujours pas concocter un LT de 22 pouces, étant donné la minceur du flanc. Et dire qu’on annonce des 24 pouces pour bientôt ! À ceux qui avancent que des diamètres plus grands améliorent la tenue de route et réduisent le poids suspendu, il suffit de répondre que la formule 1 est toujours en… 13 pouces !

À vous de jouer

Freins Brembo, jantes de 22 pouces et des Bridgestone Dueler Alenza : vivement la piste !

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Pour les ateliers de l’industrie secondaire s’ouvre donc un marché lucratif si on aborde les étapes une à une, puisque ce volet commercial ira en grandissant.

Dans un premier temps, assurez-vous que l’outillage pour manipuler ces pneus est adéquat. Puis, veillez à ce que votre www.lautomobile.ca

Outre les concessionnaires, Canadian Tire offrira ce Motomaster Total Terrain W/T Toutes Conditions fait sous licence.

personnel soit en mesure de bien effectuer le travail. Une jante égratignée au démontage, un capteur de pression cassé ou une tringle déchirée au montage auront des conséquences économiques importantes.

La vente de jantes pour des pneus d’hiver a encore ses vertus et la formule du downsizing est facile à appliquer. Bien souvent, l’acquisition de roues est absorbée par le prix moins élevé d’un pneu au diamètre réduit. Profitez-en pour réviser votre tarification : il est de plus en plus répandu qu’on dépasse les 100 dollars pour une installation de ces produits.

Toutefois, la bonne vieille formule de cerner les besoins du client doit demeurer la première préoccupation : le bon produit qui répond aux besoins du consommateur, au prix qui lui convient.

Utilisation urbaine ou en région; traction d’une remorque ou d’un véhicule

récréatif; kilométrage annuel comme véhicule principal ou occasionnel. Misez sur les grandes marques pour les camionnettes, comme les gros VUS : on pense tout de suite aux gammes des Bridgestone, Continental, Goodyear, Michelin, Pirelli, Toyo, Yokohama, sans oublier Nokian, qui a historiquement établi bien des standards dans ce créneau. BFGoodrich, General Tire et Cooper ont aussi voix au chapitre.

Les types de bandes de roulement seront au goût du client selon qu’il recherche la douceur de roulement, un look agressif ou une configuration de compromis qui convienne à toutes les surfaces, de l’asphalte à la neige ! Il y aura toujours des marques moins connues et d’autres d’origine chinoise, mais on ne badine pas avec des véhicules qui frisent les 80 000 billets et tractent soit un commerce sur roues ou une résidence secondaire.

C'est vrai qu'on est vissé serré.

La bannière NAPA AUTOPRO, c’est 650 ateliers indépendants, forts de travailler sous la même enseigne bleue et jaune, d’un océan à l’autre.

Pour plus d’information : napaautopro.com

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CONSEILS D’EXPERT C’est la loi !

Des textos à l’appui !

Les modes de communication ont transformé notre société au cours des dernières années. L’ère de l’alphanumérique a fait place aux courriels et aux textos ! Dans la même foulée, la légitimité de la correspondance électronique a évolué en matière de preuve devant les tribunaux. Ce type de communication n’est pas toujours exhaustif et ne couvre pas nécessairement toutes les situations d’un litige. Ainsi, les tribunaux ont la tâche de déterminer si un courriel ou un texto constitue une preuve.

Lors de la vente d’un véhicule d’occasion, la loi dicte qu’aucun commerçant ne peut, par quelque moyen que ce soit, faire une déclaration fausse ou trompeuse à un consommateur. De plus, aucun commerçant ne doit passer sous silence un fait important, par exemple que le véhicule a déjà été accidenté. Or, cette divulgation peut-elle se faire par simple texto ?

Les faits Un père décide d’acheter un véhicule usagé à sa fille. Il confie la recherche à son fils, qui est fin connaisseur en automobiles. La voiture désirée est trouvée par le fils, qui transmet les informations à son père. Par la suite, des discussions ont lieu entre le père et le fils, de même qu’entre le père et le concessionnaire.

Avant de conclure la vente, le père ne fait pas effectuer d’expertise pour connaître l’état de la voiture. Il s’en remet aux vérifications faites par son fils ainsi qu’à l'inspection réalisée par le concessionnaire.

Le coût du véhicule est de 15 000 $.

Quelques mois après la prise de possession du véhicule, la carrosserie nécessite des réparations mineures. Le père est alors informé que la voiture a déjà été accidentée.

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Un rapport CarProof indique qu’elle a subi il y a quelques années des réparations d’une valeur de 8 000 $.

Le père met alors le concessionnaire en demeure d’annuler la vente et de lui rembourser la somme versée pour avoir omis de l’informer que la voiture avait été accidentée. Le concessionnaire nie ces allégations en expliquant qu’il en avait informé le fils par textos. Le père réplique en disant qu’il n’a jamais eu connaissance de ces textos et soutient que s’il avait obtenu cette information, il n’aurait jamais acheté ce véhicule.

La décision Précisons qu’un commerçant doit mentionner à un acheteur qu’il a effectué des réparations depuis qu’il a la possession d’un véhicule et lui fournir un certificat de réparation mécanique. Cependant, il n’est pas tenu d’aviser l’acheteur des réparations antérieures à sa possession du véhicule ni de faire mention d’un rapport CarProof.

Cela dit, le commerçant a certaines obligations, dont celles de ne pas transmettre des informations fausses ou trompeuses au consommateur, et il lui est interdit de passer sous silence un fait important.

Dans ce cas-ci, l’omission du commerçant d’informer l’acheteur que le véhicule avait déjà été accidenté laisse supposer que cette mention aurait pu compromettre la vente. Toutefois, les versions contradictoires dans cette cause forcent le tribunal à déterminer celle qui est la plus probable, d’autant plus que le fardeau incombe à l’acheteur. À la lumière des faits présentés, le tribunal est d’avis qu’il doit retenir la version du commerçant. En effet, il est prouvé que

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le commerçant avait envoyé des textos au fils pour l’informer que le véhicule avait déjà subi un accident et qu’il avait été réparé, selon le rapport CarProof. Il est mis en preuve que le fils a répondu au commerçant par texto que cela ne posait aucun problème. Par la suite, le fils a envoyé par texto le numéro de téléphone de son père au commerçant.

Ce dernier aurait appelé le père pour l’informer de l’existence du rapport CarProof. Toutefois, lors de son témoignage, le père nie avoir eu cette conversation avec le vendeur et il met en doute la version de son fils, avec qui il s’est brouillé à la suite de cette histoire.

Le tribunal conclut que pour retenir la version du père, il faudrait écarter les textos ainsi que les témoignages du fils et du commerçant, en concluant qu’ils n’ont jamais parlé du rapport CarProof à l’acheteur. Ce qui semble peu probable. En outre, le fils a témoigné de façon pondérée et sans parti pris en faisant la stricte narration des faits. Conséquemment, le tribunal est d’avis que le consentement de l’acheteur n’a pas été vicié. Sa demande est donc rejetée.

P.S. À noter que les opinions exprimées dans ce texte ne constituent pas un avis juridique. Pour de plus amples informations, nous vous recommandons de consulter un avocat.

Jean-François Guay, avocat jfgavocat@sympatico.ca

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CONSEILS D’EXPERT Diagnostic et réparation

Le système D’ALERTE d’angle mort De plus en plus présent dans les véhicules, le système d’alerte d’angle mort est une aide à la conduite très utile. Par contre, il est ultrasensible. Dans certains cas, le simple fait d'appuyer le parechoc arrière contre un autre objet pourrait le désajuster. Si le véhicule a été accidenté, il pourra être nécessaire d’ajuster l’angle des modules de capteur d’objet.

Avant d’aller plus loin dans les ajustements, voici quelques généralités.

Le système d’alerte d’angle mort a la capacité de détecter et de signaler la présence d’ « objets d’intérêt » sur les côtés du véhicule, dans un « angle mort » spécifié. Le système est conçu afin d’alerter le conducteur, à l’aide d’un affichage visuel placé sur le rétroviseur, de la présence d’objets d’intérêt pouvant ne pas être visibles dans le rétroviseur intérieur ou les rétroviseurs extérieurs. Lorsque le système détecte un véhicule dans l’angle mort en roulant en avant, un symbole d’avertissement de teinte orange s’allume dans le rétroviseur extérieur approprié. Cela indique qu’il peut être dangereux de changer de voie.

Le système d’alerte d’angle mort est constitué des composants suivants :

• Le module de capteur d’objet latéral gauche.

• Le module de capteur d’objet latéral droit.

• Le rétroviseur extérieur côté conducteur.

• Le rétroviseur extérieur du passager.

Les modules des capteurs d’objet latéral sont situés de chaque côté du véhicule, derrière le parechoc arrière, et ne sont pas directement visibles depuis l’extérieur du véhicule. Les capteurs utilisent un radar pour déterminer la présence d’objets proches. Lorsqu’un objet est détecté dans l’angle mort, le module de capteur d’objet latéral fournit un signal sur le réseau CAN afin d’allumer l’indicateur visuel sur le rétroviseur. Chaque capteur est alimenté en tension B+ et possède une masse.

Le mauvais temps peut affecter le fonctionnement du système d’angle mort.

Occasionnellement, de mauvaises interprétations entraînent le déclenchement des alarmes, et cela est pire par temps de pluie.

Photo 2

Photo 1

De fortes précipitations, tout comme l’accumulation de boue, de saleté, de neige, de glace ou de neige fondante sur le parechoc arrière, peuvent complètement neutraliser le système.

Maintenant, si vous avez à revoir le positionnement des modules, l’exactitude est de mise. Le but est d’ajuster l’angle du module de façon à l’orienter dans la bonne direction.

Les spécifications sont très précises. Les étapes qui suivent vous donneront une idée globale de l’ajustement.

1 Trouver le centre avant de l’auto et installer un capteur de faisceau laser. (photo 1) 2 Enlever le parechoc arrière.

3 Trouver le centre arrière de l’auto. (photo 2) 4 Ajouter un laser à deux mètres à l’arrière du véhicule de manière à ce qu’il passe exactement dans le centre arrière et le centre avant de l’auto (que vous avez identifiés et marqués aux points 1 et 2). Cette ligne laser vous donnera le centre parfait du véhicule lorsqu’elle entrera en contact avec le capteur laser avant.

5 Placer la plaque d’aluminium par terre dans le centre de la ligne.

6 À l’aide de l’adaptateur, installer un deuxième laser directement sur le module. Ce laser sera dirigé vers la plaque d’aluminium. (photo 3) 7 À la rencontre des deux faisceaux laser, il se formera un angle.

C’est cet angle qui doit répondre exactement aux spécifications du manufacturier. Sur la photo 4, c’est un angle de 38,6 degrés.

8 Il pourra être nécessaire d’ajuster l’angle au besoin. À noter que sans un outil approprié, il est presque impossible d’atteindre cette précision.

Ghislain Roy Formation Technicien Expert Photo 3

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L’automobile • Septembre-octobre 2018

Photo 4

www.lautomobile.ca

CONSEILS D’EXPERT Environnement et innovation

Location verte : une En août, je donnais une semaine de formation à Portland, en Oregon, au Portland Community College, pour former des enseignants et des techniciens de flottes du gouvernement, ainsi que des garages indépendants.

Durant mon séjour, je souhaitais louer un véhicule, mais pas à essence ! Non, un véhicule électrique, bien sûr !

J’ai regardé sur tous les sites Internet d’entreprises de location d’autos et aucun n’offrait l’option de louer des véhicules hybrides ou électriques. Finalement, j’ai déniché un site, TURO, une plateforme d’autopartage, qui permet entre autres de louer un véhicule offert par un particulier.

Le site comporte une application (sur le téléphone intelligent) qui permet de communiquer directement avec le propriétaire du véhicule. Parfait ! Je tente ma chance !

En naviguant, je trouve rapidement un véhicule. Il est électrique, se situe dans la gamme de prix moyen par jour, et il inclut la source d’énergie pour le propulser (dans ce cas, l’électricité). C’est une Tesla Model 3 ! Incroyable ! Que demander de plus pour 83 $ US par jour !

Je dois m’inscrire en tant que membre.

C’est gratuit et le site est sécurisé. J’entre mes coordonnées, mon numéro de carte de crédit ainsi que les informations sur mon permis de conduire. Une fois inscrit, on peut consulter les commentaires sur les locations précédentes sur les véhicules et les échanges avec le propriétaire. Dans mon cas, il s’agit de Richard, qui me loue la Tesla pour la semaine et qui a de très nombreux commentaires positifs et plusieurs locations à son actif. Je découvre que Richard donne son accord pour la location habituellement dans l’heure qui suit ! J’apprends aussi que Richard offre une Tesla Model S 2017 en location, qui n’est malheureusement pas disponible pendant mon séjour. Richard est assurément un fervent amateur de véhicules électriques !

J’attends donc la réponse qui me parvient environ 40 minutes après l’envoi de ma demande, qui est acceptée et autorisée ! www.lautomobile.ca

semaine en Tesla Model 3

Arrive enfin le jour J. J’ai échangé avec Richard et, au moyen de l’application TURO, nous nous sommes entendus pour qu’il vienne me chercher à l’aéroport moyennant des frais très abordables de 50 $ (aller-retour). À l’aéroport, il me texte pour me dire de lui envoyer un message dès que je serai arrivé au carrousel à bagages. On se rencontre enfin et il me conduit à l’endroit où je le retrouverai dans une semaine avec le véhicule.

Je suis enfin au volant de la Tesla Model 3. Je ne pouvais pas trouver mieux et faire meilleure affaire ! Car, en fait, j’ai décidé d’utiliser la Model 3 pour former les participants sur les Tesla en général et explorer ce véhicule plus en détail. Les participants à la formation étaient vraiment contents de pouvoir voir et comprendre le fonctionnement d’un véhicule si récent.

J’ai pu conduire ce véhicule sans payer de frais de recharge, car il y a plusieurs bornes dans la région de Portland, et elles sont gratuites. En plus, pendant la

formation, on m’a permis de recharger le véhicule au collège, qui offre des bornes destinées à la formation et qui sont aussi utilisées par les enseignants et les visiteurs.

Le jour du retour, Richard m’attend comme prévu à l’endroit indiqué et me conduit jusqu’à l’aéroport.

Le bilan de mon expérience de location d’un véhicule électrique est positif ! Tout le processus de réservation, de prise de possession et de remise du véhicule s’est effectué sans problème. Si vous voulez louer un véhicule électrique lors de votre prochain déplacement, le site TURO est une bonne option, et la seule pour l’instant d’ailleurs !

Un conseil : choisissez un véhicule qui convient à votre budget et lisez les commentaires sur les propriétaires et le nombre de locations à leur actif. Il y a des véhicules en location offerts à différents prix ! J’ai vu d’autres Tesla en location pour la même semaine et les prix étaient beaucoup plus élevés. Alors, soyez vigilants.

Bonne location verte !

Yves Racette Enseignant spécialisé véhicule hybride et électrique Certifié SAE Diagnostic HEV avancé yves@yracette.com

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CONSEILS D’EXPERT Gestion automobile et coaching

LE CONSEILLER TECHNIQUE Sur la ligne de feu !

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Avez-vous dressé une liste de critères que pare-brise.

L’embauche d’un conseiller technique vous voulez retrouver chez votre futur Quel devrait être le salaire d’un n’est pas une décision facile à prendre. conseiller ? Il y a quelques années, j’ai conseiller technique ? Une bonne rémuEn partant, vous devez envisager une fait ce travail avec des participants à mes nération de base se situe autour de dépense supplémentaire, et si votre formations. La majorité des gens ont 35 000 $ à 45 000 $ par année. Des primes atelier ne dégage sur rendement peuvent pas déjà un profit En 2007, l’embauche d’un conseiller technique m’a permis s’ajouter. Un conseiller net adéquat, comme technique bien formé d’augmenter mes ventes annuelles de 280 000 $. je l’ai vécu, vous sera facilement occupé Avez-vous un REER ou un placement aussi payant ? serez peut-être diffihuit heures par jour. En cilement convaincu 2007, l’embauche d’un de la nécessité d’en avoir un. J’ai aussi en dessiné un profil de conseiller technique conseiller technique m’a permis d’augmémoire quelques conversations corsées doté de grandes qualités humaines qui menter mes ventes annuelles de avec ma conjointe, qui était commis passaient bien avant ses compétences 280 000 $. Avez-vous un REER ou un comptable pour mon atelier, lorsque je ou tout simplement ses connaissances placement aussi payant ? En passant, je tentais de la persuader que cela nous de l’automobile. Je vous en nomme signale que ce conseiller, qui n’avait pas permettrait d’accroître la rentabilité de quelques-unes : calme, sociable, attentif, vraiment d’expérience sinon qu’il était aupal’atelier ! Franchissez ce pas et jamais vous communicateur, dynamique, motivé, ravant commis aux pièces dans un magasin, ne regretterez cette décision. structuré, ponctuel et le tout cimenté possédait de très bonnes qualités humaines Quelques préalables sont essentiels par une attitude professionnelle. et a vite compris ce qu’il avait à faire ! pour assurer le succès de votre démarche.

Principalement, le conseiller technique Dans ma prochaine chronique, j’expliOutre une salle d’attente propice à la aura à accueillir le client, à faire les devis querai les étapes de la prise en charge réception des clients, il faut aussi un estimatifs et la facturation, à répondre d’un client. poste de travail bien situé et équipé d’un aux appels et courriels, à commander les logiciel de gestion efficace, qui favorisera pièces et à les recevoir, etc. Au-delà de Richard Castonguay un contact professionnel idéal avec le ces tâches de base, il y en a d’autres, Consultant et formateur client. Pour maximiser le travail d’un encore plus fondamentales : maîtriser en gestion automobile conseiller technique, la règle de base à les étapes de prise en charge du client de chroniqueauto@ respecter est d’avoir un ratio de personnel A à Z, occuper les techniciens, respecter videotron.ca adéquat, soit un conseiller technique les systèmes et procédures mis en place, pour un technicien et demi. À la limite, s e t en i r a u c ou r a nt de s www.lautomobile.ca

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DANS L’ATELIER

ATTENTION

aux adaptateurs !

Les codes erronés et les problèmes de gestion du moteur peuvent provenir d’un petit adaptateur facile à installer.

Par Jeff Taylor

Le DLC (Data Link Connector) ou connecteur de liaison de données en français est le point d’accès au diagnostic, à la communication et à la programmation d’un véhicule, mais il peut également ajouter des fonctions. Sur les 16 bornes, 9 sont imposées par les règles de l’OBDII.

Nos clients veulent tous avoir dans leurs véhicules la communication en mains libres, le démarrage à distance des téléphones intelligents, les technologies d’électronique embarquée, la navigation, la musique et les applications sans fil.

Mais si ces technologies n’étaient pas disponibles au moment de la fabrication de leur voiture, il peut parfois être difficile de les connecter.

Pour de nombreux véhicules, la solution consiste à installer un dispositif d’aprèsmarché sur le port de diagnostic intégré, également appelé connecteur de liaison de données. Cet appareil simple et de 18

Voici un exemple d’adaptateur de diagnostic Bluetooth qui communique avec un logiciel installé sur un téléphone intelligent pour le diagnostic et d’autres fonctionnalités.

L’automobile • Septembre-octobre 2018

plus en plus populaire offre des services et des fonctionnalités supplémentaires pour les véhicules qui n’en étaient pas équipés à l’origine.

Par définition, un adaptateur est un dispositif électronique permettant de communiquer avec un appareil (ordinateur, téléphone ou tablette).

Ceux qui ont été correctement testés et conçus pour un véhicule spécifique fonctionnent parfaitement. Certains proviennent même directement du fabricant de l’équipement d’origine qui souhaite offrir à ses clients les fonctionnalités qu’ils désirent. www.lautomobile.ca

Ce véhicule de service est équipé d’un dispositif de suivi utilisant un DLC secondaire.

Tous ces appareils n’ont toutefois pas été testés dans toutes les conditions possibles. Certains sont conçus pour interférer dans les systèmes d’exploitation de base des véhicules ou pour les contourner, et beaucoup entraînent des symptômes secondaires non intentionnels. Lorsque vous diagnostiquez un drain parasite de la batterie, des voyants de contrôle de moteur, des problèmes de performance et des erreurs de communication des modules fantômes, sachez qu’ils peuvent parfois être liés à l’utilisation d’un adaptateur d’après-marché.

Diagnostiquer ce type de problème est particulièrement difficile si vous ne savez pas si un tel dispositif a été installé (il peut être installé à un autre endroit que celui du connecteur de liaison de données) ou si le client l’a enlevé avant de faire examiner son véhicule.

Comment fonctionnent les adaptateurs Tous les véhicules modernes utilisent au moins une ligne de communication qui relie les modules entre eux pour en faire un réseau. Un de ces systèmes, le réseau d’échange de données à grande vitesse (Controller Area Network ou CAN), est installé sur tous les nouveaux véhicules construits et vendus depuis 2008.

Le bus CAN comprend à coup sûr le module de commande du groupe motopropulseur (Powertrain Control Module ou PCM), mais il peut également inclure de nombreux autres modules tels que www.lautomobile.ca

les freins antiblocage et les coussins gonflables. Le bus CAN permet le partage d’informations cruciales et simplifie le câblage du véhicule.

L’accès au bus CAN doit être inclus dans la norme OBDII 16 bornes du DLC (Data Link Connector) ou connecteur de liaison de données. Neuf bornes, avec des emplacements et des désignations prescrits, sont réservées à cet effet. Les sept autres bornes du DLC peuvent être utilisées pour tout ce que le fabricant a prévu. Ces ports peuvent autoriser des communications dans d’autres réseaux.

D’autres nouveaux protocoles de communication font leur apparition sur le véhicule, du réseau MOST (Media Oriented Systems Transport) au réseau FlexRay, au grand nombre d’autres réseaux locaux (Local Interconnect Network ou LIN) destinés aux fabricants, et ils sont facilement accessibles en général par l’intermédiaire du DLC. Un adaptateur d’après-marché nécessite un accès facile au réseau (ou aux réseaux) d’un véhicule afin d’ajouter des fonctionnalités... et le DLC est l’endroit idéal pour le joindre.

Alors, comment fonctionne-t-il avec le DLC ?

L’accès au réseau CAN est étonnamment simple. Sans accord de licence, les fabricants ne publieront pas beaucoup (le cas échéant) de matériel sur les informations transférées sur le bus CAN ou sur d’autres réseaux propriétaires. Mais cela n’a pas empêché les fabricants d’accessoires de l’après-marché, grâce à

l’ingénierie inversée de ces réseaux de communication de véhicules, d’investir un marché qui devrait représenter environ 1 milliard de dollars par an d’ici 2020.

Lorsque la norme OBDII était en cours d’élaboration, bien avant sa mise en œuvre en 1996, il n’y avait pas beaucoup de réflexion sur la sécurisation du réseau d’un véhicule. Le DLC a été conçu pour obtenir une connexion physique temporaire (un outil d’analyse) pour le diagnostic et la reprogrammation. Il ne s’agissait pas de fournir un accès libre et ouvert directement au réseau CAN et à toutes les informations à haut débit qu’il partage.

Mais cet accès ouvert au DLC ne se limite pas uniquement au CAN, car les autres réseaux de véhicules propriétaires sont également accessibles.

Le DLC fournit un emplacement pratique pour l’intervention ou la manipulation des données et des informations sur le réseau CAN et d’autres réseaux. C’est cette commodité qui permet généralement un accès rapide et facile pour compléter les données du réseau du véhicule.

Par contre, les choses changent… Depuis 2018, lorsqu’un modèle d’automobile est redessiné, les ingénieurs installent un module conçu spécifiquement pour contrôler les données de chaque réseau (Unified Diagnostic Service ou UDS). Ce module reçoit l’information de toutes les lignes de communication, en plus de contrôler ce qui sera envoyé au DLC. La communication bidirectionnelle est beaucoup plus difficile, voire impossible,

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QUAND IL S’AGIT

D’ALLUMAGE, ALLEZ AVEC LA

MARQUE DE CONFIANCE. Choisissez NGK Cette capture d’écran montre un certain nombre de codes U, probablement le résultat d’un adaptateur qui a été retiré avant le test. Demander au client s’il utilise un adaptateur devrait devenir une habitude.

pour plusieurs types d’adaptateurs, qui ne sont pas autorisés à être utilisés sur le véhicule en question.

Obtenir des informations CAN

ngksparkplugs.ca 20

Le réseau CAN transmet des informations sous la forme d’un « paquet ». Ces paquets peuvent contenir toutes sortes d’informations codées différentes provenant de l’un des modules du réseau. Cela inclut les données d’entrée, les données de sortie, les données de capteur ainsi que les commandes.

Les paquets de données contiennent également une adresse de destination (indiquant le module auquel le paquet est destiné). Chaque module du réseau CAN obtient le paquet, mais s’il ne s’agit pas de la destination prévue, il ignore simplement le paquet et le renvoie.

Cette forme de partage d’informations peut engendrer un problème de sécurité, car le module de réception (celui auquel le paquet a été adressé) n’a aucun moyen de savoir ou de confirmer si la source de l’information est crédible ou légitime. La plupart des véhicules n’ont pas un type de sécurité comme sur Internet, où l’information doit préciser à la fois l’adresse

L’automobile • Septembre-octobre 2018

de l’expéditeur et l’adresse de destination.

Les analyseurs-contrôleurs et les adaptateurs tirent parti de cette structure de réseau ouverte.

Une demande de démarrage du moteur pourrait profiter de cet aspect ouvert. Les modules en réseau CAN impliqués dans l’activation du démarreur n’ont aucun moyen de savoir d’où provient la commande. Ils savent juste qu’un paquet de données de demande d’activation de démarreur a été envoyé. L’expéditeur peut être une commande bidirectionnelle émise par un outil d’analyse, un dispositif d’après-marché demandant un démarrage à distance ou l’unité de contrôle électronique (Body Control Module ou BCM) programmée en usine et activée parce que le propriétaire a appuyé sur le bouton de démarrage.

L’absence d’une adresse d’envoi dans le paquet d’information est l’une des vulnérabilités connues du réseau CAN automobile.

Et cette vulnérabilité ne sera probablement pas corrigée pour plusieurs raisons.

Premièrement, lors de sa conception initiale, on pensait qu’il serait toujours nécessaire de relier physiquement un scanner au DLC. www.lautomobile.ca

Deuxièmement, la faible fraction de temps nécessaire à un module pour vérifier si les données proviennent d’un expéditeur correct ou valide pourrait compromettre la sécurité en retardant légèrement une fonction de sécurité, telle que le déploiement des coussins gonflables ou l’application des freins antiblocage.

Dans la plupart des cas, un adaptateur qui tire parti de cette structure CAN ouverte ne pose pas problème et offre au client la possibilité d’accéder aux fonctionnalités que son véhicule ne possédait pas à l’origine. Par contre, en ajoutant un module distinct (Unified Diagnostic Service ou UDS), le fabricant choisit le type d’information qu’il laissera circuler vers le DLC. Il peut aussi avoir d’autres avantages.

Les compagnies d’assurance offrent parfois des rabais aux personnes qui partagent leurs habitudes de conduite.

Les entreprises de services sont en mesure de suivre les véhicules en temps réel. Les calendriers d’entretien peuvent être planifiés et modifiés en cours de route. Et les conseillers techniques ont la possibilité d’obtenir des diagnostics de bord instantanés lorsqu’un véhicule rencontre un problème.

Certains fabricants d’équipements d’origine se sont adaptés à cette situation en commercialisant leurs propres adaptateurs développés et testés en usine pour des fonctionnalités complémentaires.

Par exemple, Ford a développé le Smart Link, qui permet la connectivité des téléphones intelligents sur certains véhicules Ford et Lincoln 2010-2016. Le Smart Link autorise le démarrage à distance, les diagnostics, une sécurité accrue et des fonctions de verrouillage et de verrouillage à distance.

Certains dispositifs créent un point d’accès sans fil dans le véhicule, alors que d’autres fournissent des informations de diagnostic généralement disponibles uniquement avec un outil d’analyse. Quelques-uns peuvent fonctionner de manière semblable à OnStar ou fournir Bluetooth pour une large gamme de services télématiques. Il y a une foule de possibilités.

Mais la facilité d’installation et le caractère intrusif de certaines fonctions www.lautomobile.ca

Cet adaptateur fournit le sans-fil et est lié au DLC.

peuvent être une source de préoccupation. Le drain parasite de la batterie est courant lorsque le dispositif garde un module actif, même si la clé d’ignition est retirée du véhicule. Plus inquiétants encore sont les problèmes de manœuvrabilité des véhicules, la qualité des changements de rapports, le manque de direction assistée, les codes erronés, les codes fantômes, les voyants lumineux indiquant une panne sur le tableau de bord ainsi qu’une longue liste de problèmes graves. Ils peuvent tous être causés par ces dispositifs, surtout si ceux-ci n’ont pas été testés à fond sur ce véhicule en particulier ou s’ils sont de qualité médiocre.

Le constructeur GM est allé jusqu’à émettre un bulletin de service technique (BST) sur les questions liées à l’adaptateur. Le BST numéro 13-08-116-001B de GM identifie 18 situations pour lesquelles un adaptateur d’après-marché peut causer un problème. Il prévient que si le problème est lié à ce type de dispositif lors d’un diagnostic, il ne sera pas couvert par la garantie du véhicule.

le technicien puisse examiner le véhicule, le problème ne sera pas résolu.

Plusieurs problèmes de communication entre modules ou codes U sont parfois provoqués par un adaptateur, même s’il a été soigneusement inspecté. Vous devrez donc poser plus de questions au client si vous rencontrez ces situations ou vous aurez à débrancher quelque chose sur le DLC uniquement pour installer un outil d’analyse.

Une inspection visuelle du DLC et des environs est importante. Il se peut que les dispositifs soient situés à un autre endroit grâce à un DLC secondaire ou que le client ignore qu’un tel périphérique est installé, s’il n’est pas le propriétaire d’origine du véhicule.

Demander à un client s’il utilise un dispositif de suivi, ou s’il a ajouté quelque chose de nouveau ou branché un appareil sur le DLC dans son véhicule, devrait désormais faire partie des questions à lui poser chaque fois qu’il visite votre atelier.

Traduit et adapté par Nathalie Savaria.

Les diagnostics peuvent être difficiles Les diagnostics actuels sont difficiles, mais si le véhicule a un problème lié à un adaptateur et que celui-ci a été retiré avant que

Jeff Taylor est technicien principal chez Eccles Auto Service à Dundas, en Ontario. Vous pouvez lui écrire à jeff@ ecclesautoservice.ca.

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PRODUIT VEDETTE : Pièces qualité d'origine

Bobines d’allumage Bosch

Nouveaux produits Wagner

Tenneco bonifie l’offre de Walker

Bosch a annoncé l’ajout d’un nouveau composant pour la gestion moteur, fournissant une couverture pour 2,1 millions de véhicules en circulation aux États-Unis et au Canada.

Les nouvelles bobines d’allumage Bosch fournissent une tension élevée au distributeur et offrent un ajustement et un fonctionnement garantis. La pièce constitue un remplacement direct pour le numéro de pièce SMP UF670. Elle offre une couverture pour le Ford Edge 2012-2014, la Jaguar XE 2017, la Land Rover Discovery Sport 2015-2017, le Lincoln MKC 2015-2016, et plus encore. www.boschautoparts.com

La marque Federal-Mogul Motorparts Wagner a mis sur le marché des plaquettes « premier sur le marché » pour les véhicules Ford et Toyota de marques populaires.

La société a récemment lancé 462 nouveaux produits, notamment des plaquettes de frein, des systèmes hydrauliques, des disques de frein et des tambours pour les véhicules nord-américains, asiatiques et européens.

Depuis novembre 2017, Wagner a introduit quatre nouveaux produits dans la gamme Wagner QuickStop, y compris la couverture des Ford F-150 2018 (ZD2087, avant et ZD1790A, arrière) et Expedition (ZD1790A, arrière); la Toyota Camry 2018 (ZD2076, avant) et C-HR (ZD1879A, arrière). La société a également lancé 28 nouveaux numéros de pièce pour sa gamme de plaquettes de frein Wagner OEX. www.wagnerbrake.ca

Walker Emissions Control dispose de 80 nouvelles pièces offrant 27 millions d'occasions de service additionnelles.

Les derniers ajouts à la gamme Walker comprennent 16 convertisseurs de remplacement à montage direct certifiés Walker Ultra EPA couvrant 105 applications, ainsi que 34 convertisseurs certifiés Walker CalCat CARB couvrant 103 applications.

Les nouveaux convertisseurs portent la couverture de Walker sur le marché des pièces de rechange à plus de 13,7 millions de véhicules supplémentaires en circulation au Canada et aux États-Unis.

Tenneco a également élargi sa gamme de silencieux et d’ensembles de silencieux Walker Quiet-Flow SS, ajoutant 13 numéros de pièce qui couvrent aujourd'hui plus de cinq millions de véhicules de marques nationales et étrangères sur la route. En outre, 17 nouveaux numéros de pièce de résonateur, de tuyau et de quincaillerie ont été ajoutés, fournissant 8,5 millions de possibilités de service supplémentaires. www.walkerexhaust.com

Nouvelles courroies par Continental Le marché nord-américain compte de nouvelles courroies fabriquées par Continental.

La société a annoncé le lancement d’une nouvelle courroie trapézoïdale et striée dans la gamme Original Equipment Technology Series.

Elle convient à 98 % des véhicules actuellement en circulation grâce à plus de 1 000 numéros de pièce et offre une durabilité améliorée et une conduite plus silencieuse. www.continental-elite.com

Akebono étend sa gamme de produits de freinage Akebono Brake Corporation a récemment introduit sur le marché huit nouveaux numéros de pièce pour ses gammes de plaquettes de frein à disque en céramique Pro-ACT, Performance et EURO Ultra-Premium, augmentant ainsi la couverture à 2,1 millions de véhicules.

Cette mise en marché ajoute une couverture pour 12 véhicules récents de marques GM, Honda, Hyundai, Kia et MercedesBenz. Une liste complète des applications Akebono est disponible dans le catalogue en ligne d’Akebono www.akebonobrakes.com et www.showmetheparts.com/akebono www.lautomobile.ca

Capteurs REDI-Sensor Continental Commercial Vehicles & Aftermarket a annoncé l’expansion de la gamme de capteurs TPMS VDO REDISensor (numérode pièce SE10003A) pour couvrir les modèles Ford, Hyundai, Mercedes-Benz, Nissan, Subaru, Toyota et Volvo 2018. Ceux-ci ne nécessitent ni clonage ni programmation. Les nouveaux capteurs de pression des pneus VDO couvriront plus de 20 millions de véhicules.

Le capteur dispose d’une tige de valve à visser en aluminium qui résiste à de nombreux dangers sur la route et complète les jantes en alliage d’aujourd’hui. Aucun achat ni aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour commencer à utiliser ces capteurs, car ils sont préprogrammés en usine et conçus pour suivre les procédures de réapprentissage des véhicules d’origine. www.continental-elite.com

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La nouvelle offre comprend une application de filtre à air PurolatorONE pour le Ford EcoSport 2018 et de nombreuses autres applications 2018 pour les filtres à air, à air d’habitacle et à huile. Les nouveaux numéros de pièce correspondent à une variété de modèles populaires tels que la Chevrolet Colorado, la Hyundai Sonata, le Honda CR-V et le Mazda CX-3, pour n’en nommer que quelques-uns. www.pureoil.com

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Part des ventes de véhicules légers au Canada pour la marque de véhicules la plus populaire au pays : Ford. Le constructeur est suivi par Toyota (9,9 %), Honda (8,6 %), Chevrolet (7,9 %) et Hyundai (7,2 %).

Source : Jumpstart Automotive Media, Insights Book - Édition 2017-2018

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Pourcentage du poids du véhicule que supporte la pression d’air dans les pneus. Environ 70 % des véhicules au Canada ont au moins un pneu trop gonflé ou sous-gonflé d'au moins 10 %. De plus, 23 % des véhicules ont au moins un pneu sous-gonflé de 20 %. Le sous-gonflement augmente la résistance au roulement, ce qui réduit la durée de la bande de roulement et accroît la consommation de carburant.

Source : Transports Canada

3,1

millions Nombre de véhicules électriques (y compris les véhicules légers électriques à batterie, électriques hybrides rechargeables et à pile à combustible) sur les routes dans le monde en 2017, une augmentation de 57 % par rapport à 2016.

Source : Agence internationale de l’énergie

Pourcentage des propriétaires de berline qui ont acheté une autre berline en 2017 alors qu’il était temps de remplacer leur véhicule. Il s’agit d’une baisse de 8,5 points de pourcentage depuis 2012, année où les berlines dominaient l’industrie en ce qui a trait à la fidélité.

47,7 %

Source : Analyse Markit IHS portant sur 17,1 millions de nouvelles immatriculations de véhicules

2X

Selon l'AAA, les véhicules de 10 ans et plus sont deux fois plus susceptibles de tomber en panne sur le bord de la route, et quatre fois plus susceptibles d’avoir besoin d’un remorquage.

Source : American Automobile Association

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Source : Forum canadien sur l’apprentissage

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Pourcentage de tous les véhicules en 2020 qui appartiendront à un propriétaire individuel. D’ici 2030, ce pourcentage tombera à 35 %.

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Source : KPMG Global Automotive Executive Survey 2018

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NOUVEL ARRIVAGE Produits du mois

Nouvelle interface graphique pour le catalogue en ligne d’Epicor

Epicor cherche à aider les utilisateurs à améliorer la précision, l’efficacité et les ventes grâce à sa nouvelle interface PartExpert GFX, maintenant disponible pour les utilisateurs d’Epicor Vision et d’Epicor Eagle.

L’interface améliore les recherches traditionnelles, pilotées par menus, avec de nouvelles visualisations de système détaillées dotées d’une intelligence intégrée.

L’interface GFX permet aux utilisateurs d’identifier plus facilement les pièces d’équipement de rechange et d’origine disponibles représentées dans les schémas de système de véhicule correspondants.

Catalogue d’éclairage automobile Philips pour voitures classiques Lumileds vient de publier son nouveau catalogue offrant une gamme complète d’éclairage automobile de remplacement pour les voitures, VUS, camionnettes et fourgonnettes de marques nord-américaines et importées, de 1958 à 1999. Les collectionneurs et les amateurs de voitures classiques peuvent utiliser le catalogue pour découvrir la dernière offre en ampoules de phares de mise à niveau Philips LED Ultinon pour les applications intérieures et extérieures, ainsi qu’un ensemble complet d’ampoules halogènes et à incandescence à remplacement direct. Le catalogue de 300 pages est présenté en version trilingue. www.lautomobile.ca

ZF Aftermarket annonce l’expansion des modules de pivot de sa gamme TRW Plus de 100 nouveaux numéros de pièce élargissent la gamme de produits de freinage, de direction et de suspension pour couvrir plus de 60 millions de véhicules. La couverture pour les nouveaux produits comprend : • Dodge Ram 1500 2009-2016 et Honda Civic 2012-2015, pour le contrôle de la conduite.

• Nissan Rogue 2008-2017 et Jeep Grand Cherokee 2011-2015, pour le châssis.

• Ram ProMaster 2014-2018 et Hyundai Santa Fe 2017, pour les composantes de freinage.

Nouveau fluide pour boîtier de transfert Rein Rein Automotive, connue pour ses pièces de rechange pour véhicules importés, propose désormais un fluide pour boîtier de transfert destiné aux applications BMW et Porsche.

Selon le fabricant, le Rein Automotive TF 0870 offre une stabilité à l’oxydation afin de fournir des performances dans des conditions d’exploitation intenses. Il se caractérise par une fluidité supérieure à basse température, une bonne stabilité au cisaillement et à la friction et des propriétés thermiques excellentes.

Offert en contenants de 1 litre, le fluide est homologué BMW TF 0870 / DTF 1 et API GL-4. Les références OE comprennent les BMW 83-22-2-409-710 et Porsche 000-043-305-63.

AMSOIL dévoile un nouveau système d’emballage pratique Le nouvel AMSOIL SEVERE GEAR EasyPack élimine les difficultés rencontrées lors du changement d’huile pour engrenages en réduisant les dégâts et les déchets, tout en facilitant l’accès.

Selon le fabricant, l’emballage souple et innovant permet d’améliorer la maniabilité et l’accès aux orifices de remplissage, même dans des espaces confinés.

Cela se traduit par moins de dégâts et de gaspillage de produit, ce qui est habituellement le cas lors de l’utilisation de contenants traditionnels. L’emballage est offert avec les huiles pour engrenages synthétiques AMSOIL SEVERE GEAR 75W-90 et 75W-140. La formulation n’a pas changé : elle offre toujours une résistance élevée pour des exigences de charge élevées, une friction et une usure réduites, un rendement énergétique maximal, ainsi qu’une excellente protection dans les applications de remorquage, de transport, de course, à usage commercial et autres applications exigeantes.

TRICO lance les balais d’essuie-glaces TRICO Pro

Trico Products Corporation lance sa toute nouvelle gamme de balais d’essuie-glaces haut de gamme, TRICO Pro, conçue spécialement pour les professionnels de l'entretien des véhicules. La nouvelle gamme est dotée d'un système de connexion innovant « one-fit », éliminant le besoin d’adaptateurs.

Les nouveaux balais sont conçus avec la toute dernière technologie de lame de faisceau. Avec un nombre de numéros de

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pièce minimal pour un stockage complet, la gamme TRICO Pro est disponible dans des tailles allant de 15 po à 28 po. En outre, la gamme complète se range dans un espace de 2,5 pieds carrés.

Pennzoil lance une nouvelle génération d'huile moteur synthétique Pennzoil a mis au point la nouvelle génération d’huile moteur entièrement synthétique dotée de la technologie PurePlus, Pennzoil Platinum SAE 0W-16, afin de réduire les émissions et d’augmenter les économies de carburant.

D'après le fabricant, la nouvelle viscosité permettra d'obtenir de meilleures performances en matière de contrôle de l'oxydation et des dépôts, de protection contre l'usure et d'économie de carburant que celles requises par les normes les plus strictes de l'industrie.

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AU FIL D’ARRIVÉE

TRUMP

Rien de tel comme titre pour s’assurer que le lecteur lira ce qui suit.

Il serait cependant trop facile d’avoir une petite montée de lait à l’endroit de ce président imprévisible, mégalomane et narcissique, sans rappeler certaines étapes à propos de l’industrie automobile, devenue le plus important commerce avec nos voisins du Sud. Il faut remonter à 1911, quand Henry Ford ouvrit une première usine au Canada, pour en retracer les débuts. Il était plus facile d’établir une chaîne de montage ailleurs que d’exporter les véhicules de Detroit. Ce que le bon vieux Henry fit dans plusieurs pays, et même en Europe. General Motors devait suivre à Oshawa et Chrysler à Windsor quelques années plus tard. Pendant plus de 50 ans, l’industrie automobile américaine connut une progression soutenue et des profits mirobolants.

L’ancêtre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) fut en fait le Pacte de l’automobile en janvier 1965. Il éliminait tous les tarifs douaniers et toutes les taxes (véhicules automobiles, pièces et pneus) entre les deux pays et profitait largement aux trois grands (Ford, Chrysler et General Motors). D’une production verticale comme le Rouge plant de Dearborn où on fabriquait l’acier à un bout et des Model T à l’autre, on passait à une production horizontale où des pièces Made in USA pour l’assemblage des véhicules étaient acheminées à travers un réseau nord-américain. L’effet fut immédiat et profita à nouveau aux trois grands, retardant l’invasion des produits japonais qui demeuraient sujets à des tarifs douaniers. Jusqu’à ce que les Japonais comprennent les règles du jeu et installent leurs propres usines en Amérique.

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L’ALÉNA à trois pays eut un précurseur canado-américain en 1986, avant que le Mexique ne s’y joigne en 1992. Le but consistait à protéger le marché nordaméricain de l’Union Européenne (qui compte 28 pays). Et pour une troisième fois, les trois grands ont adopté le pacte en établissant des chaînes de montage au sud du Rio Grande afin d’engranger de nouveaux profits. Imaginez que le PT Cruiser était mexicain, tout comme le sont aujourd ’hui les FI AT 500 ! Une toile élargie était tissée et incorporait cette fois des millions de pièces fabriquées à vil prix en Chine. Ce qui n’a pas empêché les mêmes trois grands de connaître d’importants déboires financiers en 2008.

Et voilà que débarque Trump, élu par des gens qui ont perdu l’espoir d’accéder à un niveau de vie acceptable et qui voient les plus riches toujours en profiter.

Comme ce fut le cas pour le bois, l’acier, l’aluminium et une foule d’autres produits, il demeure possible qu’un décret soit promulgué pour imposer des tarifs sur les pièces automobiles. Il se peut qu’en 2019 vous ayez à dire à un client qu’une réparation sera passablement plus dispendieuse à cause d’une augmentation du coût des pièces et de l’outillage. La différence sera marquée par des taxes et non par davantage de profits pour vous.

L’avenir est donc incertain.

Première hypothèse : certains analystes prévoient que l’imposition de tarifs ferait gonfler le prix des véhicules de 25 %.

L’automobile • Septembre-octobre 2018

Si ce devait être le cas, les ventes de véhicules neufs chuteraient de façon importante, ce qui ne s’est pas produit depuis une décennie alors que le cycle normal était de sept ans. Et le véhicule usagé prendrait du galon, ce qui signifie que vos ateliers connaîtraient un regain d’affluence.

Seconde hypothèse : il n’y a pas de tels obstacles entre le Canada, l’Europe et l’Asie, si bien que nous pourrions revoir des marques comme Renault et Peugeot.

Là encore, tout ralentissement du marché actuel sera bénéfique pour le marché secondaire.

Troisième hypothèse : on reviendra au marché d’avant 1964 alors que ce qui était vendu chez nous était produit au Canada. Nous avons assez d’usines en Ontario pour suffire à notre marché, mais le catalogue serait plus limité.

Dernière hypothèse : comme c’est souvent le cas, la situation risque de s’envenimer avant de s’améliorer, mais le sinistre personnage arrive à la moitié de son mandat. Il faudra d’abord espérer qu’il n’y aura pas de second terme ou souhaiter qu’on lui montre la porte le plus rapidement possible.

Le déclin et la chute de l’empire américain ne sont pas que des films.

Michel Poirier-Defoy Rédacteur sénior mpoirierdefoy @lautomobile.ca

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