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SAINT-QUENTINOIS  

VIE LOCALE

Un peu d’astuce, d’économies à SaintQuentin… Être astucieux et réaliser des économies, tel est le message du maire lors de ses vœux au personnel territorial, lundi 8 janvier à Fervaques. Et tant pis si ça ne fera pas que des heureux.

Par Le Courrier Picard | Publié le 08/01/2018 PARTAGER TWITTER Le journal du jour à partir de 0.75€

« Nous devons êtres astucieux et faire des économies, nous devons tenir compte de la réalité. »

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L

es vœux au personnel ? « Un moment chaleureux et de

partage des objectifs », annonce en préambule de ses vœux leur chef, le maire de Saint-Quentin, Frédérique Macarez.

Ces petites douceurs qui apportent un peu de chaleur, ce sont ces 425 000 € votés en 2016 pour améliorer les fins de mois d’une partie des territoriaux, « un effort qui se perpétue d’année en année. » C’est aussi, pour les agents des espaces verts, l’achat de nouveau matériel en 2018 pour faciliter leur tâche.

Et puis il y a ces 22 agents qui ont été, pour reprendre le terme de Frédérique Macarez, « déprécarisés » en 2017. Toute cette bienveillance n’est pas tombée dans l’oreille de sourds. À l’issue des vœux, on ne va pas parler de standing ovation puisque tout le monde se tenait déjà debout (dont les retraités qui ont eu droit à petit mot doux), mais d’applaudissements nourris qui ont sans conteste fait un bien fou au maire : « Merci, merci beaucoup ».

« Service public de qualité » Et pourtant, il y avait quelques pilules à faire avaler. Lesquelles sont certes administrées par l’exécutif municipal, mais « l’ordonnance » vient de plus haut. Ainsi, s’il faudra réaliser des économies (« nous devons tenir compte de la réalité chacun au niveau de ses responsabilités »), c’est du côté de l’État qu’il faut en rechercher la responsabilité. « Le gouvernement demande aux villes moins de dépense, moins d’endettement avec un service public de qualité. » Et le point qui met vraiment en ébullition les syndicats est le passage aux 1 607 heures annuelles de travail. La CGT, en première ligne dans ce combat, tractait du reste à l’entrée de Fervaques avant les vœux pour réclamer « le maintien des acquis ». Mais là encore, Frédérique Macarez prend ses distances. Le « coupable » est la Chambre régionale des comptes qui a demandé que la loi sur le temps de travail des agents territoriaux s’applique. Va donc pour le respect de la loi, mais « dans la concertation », précise Frédérique Macarez. Alors qu’une réunion s’est tenue hier avec des syndicats et

la mairie, la CGT se réunit mercredi pour se pencher une nouvelle fois sur le dossier.

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