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Romain Langasque, un golfeur tricolore
from GOLF TIME #04
ROMAIN LANGASQUE,
UN GOLFEUR TRICOLORE
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ROMAIN LANGASQUE EST UN GOLFEUR FRANÇAIS, NÉ EN 1995 ET BASÉ EN ANDORRE. L’ANCIEN LAURÉAT DE L’OPEN BRITANNIQUE AMATEUR A ACCEPTÉ DE RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE GOLF TIME.
PROPOS RECUEILLIS PAR LORÈNE HERRERO
Comment avez-vous débuté le golf ?
C’est une histoire de famille, j’avais un papa et une grand-mère golfeurs. Ça a commencé comme ça. Puis, j’étais doué, dans la globalité, alors j’ai eu l’opportunité d’en faire mon métier. Je suis rentré assez vite dans le cercle de la fédération. J’avais des horaires aménagés durant mes études, j’ai passé mon bac et à 20 ans, je suis devenu joueur professionnel. Je n’ai jamais pensé faire autre chose.
Dans votre carrière, quel est votre plus joli titre ?
C’est l’Open britannique amateur, le plus gros tournoi amateur. Je l’ai remporté en 2015. Cette victoire m’a ouvert les portes du monde professionnel et donné des l'opportunité de jouer des grands tournois, à l’âge de 18 ans.
Romain, quels sont vos objectifs ?
Avant le covid, j’étais 90e meilleur joueur mondial. Avec la pandémie, nous avons arrêté de jouer durant 4 mois, puis la reprise a été spéciale, notamment pour les conditions de voyage. Mais cette année tout semble redevenir normal. J’aimerais rentrer dans le top 100 mondial, puis dans le top 50.
Vous imaginez gagner un jour un tournoi majeur ?
Bien sûr ! C’est mon rêve. Mais dans un premier temps, il faut jouer ces grands tournois, avant d’en gagner un . Step by step !
Quelle est votre image du golf français ?
On est dans un creux, après une période forte il y a 4 ou 5 ans. Bien que le niveau moyen du golf monte, personne n’est dans les 50 meilleurs mondiaux. Le haut niveau c’est compliqué, aucun joueur n’est à cette hauteur. Mais comme beaucoup de joueurs sont dans le ventre mou, cela va nous aider à nous tirer vers le haut.
Comment garder la motivation pour jouer au golf au fil des ans ?
Je prends du recul, dans les bons comme dans les mauvais moments. Je me rends compte de ma chance, ma passion est mon métier. Quand je me lève le matin, c’est pour aller m'entraîner, je n’ai pas la sensation d’aller au bureau. Il faut aussi trouver un équilibre entre la bonne dose d'entraînement et des périodes sans golf pour ne pas saturer.
Vous aimez le ski ?
Bien sûr, je skie depuis que je suis enfant. J’adore Courchevel, j’y viens chaque hiver depuis quelles années, chez un ami hôtelier.
