Supplément "Les 30 ans du Futuroscope" - Comment ça marche N°82

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© Parc du Futuroscope

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Une savante sorcellerie I

Comme dans toute réalisation d’envergure, qu’il s’agisse d’un Jurassic Park de Spielberg, d’un Thriller de Michael Jackson, ou d’une attraction comme l’Extraordinaire Voyage, la perfection apparente cache adroitement une folle technologie, des heures et des heures de réflexion, de quête de nouvelles réalités, des techniques d’une incroyable complexité mises en œuvre avec un tel brio qu’elles semblent aller de soi. Tout est fait pour que le spectateur se contente d’apprécier ce qui lui est offert.

Tant est grande la pâmoison ou l’allégresse, qu’à aucun moment le visiteur ne s’attarde à réfléchir à l’envers du décor. Durant ces minutes où l’on entre dans une autre dimension, comment pourraiton réaliser combien il a fallu de sueur, de courage et de désillusions, de retours à la case départ, de quêtes incessantes, avant de parvenir à ce qui paraît couler de source ?

Nous avons pourtant voulu en savoir davantage. Comment prend naissance une attraction aussi prodigieuse que l’Extraordinaire Voyage, celle que le Futuroscope propose à ses visiteurs en cette année 2017,

Durant une ou deux années, tout ce beau monde œuvre en convergence vers une même destination, un même Graal : une attraction à nulle autre pareille, à même de procurer quelques minutes hors norme au sein d’une existence, un moment inoubliable de bonheur et de ravissement.

Dans cette édition spéciale consacrée aux 30 ans du Futuroscope, nous avons voulu vous en faire découvrir plus sur cette sorcellerie particulière. Car c’en est une. Nous sommes allés derrière le décor et ce que nous y avons découvert nous a laissés pantois. Le making off est aussi fascinant que la création aboutie !

Dans les pages qui suivent, nous vous convions à entrer dans les coulisses de ces diverses déclinaisons de Mission Impossible.

Avec une différence : ce message ne s’autodétruira pas au bout de 30 secondes, pas au bout d’une semaine ou d’une année et sans doute jamais, car c’est un message qui repose sur ce que l’Homme a de meilleur en lui, cette volonté de toujours dépasser les limites…

© Parc du Futuroscope

l fait doux ce matin-là. Le TGV vient de faire une pause à la station Futuroscope. Nous sommes des centaines à remonter les allées tandis que le soleil pointe timidement son nez, comme s’il voulait nous faire un clin d’œil : cette journée sera particulière, précieuse et chamarrée.

Une à une, les attractions nous interpellent. Laquelle allons-nous choisir entre la féerie des Mystères du Kube, un voyage dans le temps à la sauce Lapins Crétins ou le fascinant Extraordinaire Voyage qui vient d’ouvrir ses portes ? Durant quelques minutes hors du temps, nous allons changer de référentiel, entrer dans des mondes de science-fiction, changer de taille, voler au-dessus du Taj Mahal, cohabiter avec des chimpanzés acrobates, voir un avion disparaître sous nos yeux…

Que nous apporte le Futuroscope ? Du dépaysement, de l’aventure, de l’émerveillement, des émotions fortes, amplifiées par le fait qu’elles sont partagées à l’unisson par nos compagnons de fortune, présents dans la même salle.

Mais pas seulement…

Au-delà de l’expérience elle-même, le Futuroscope semble distiller un message. Demain sera grandiose. Il sera à l’échelle de l’imagination de nos artistes, de nos ingénieurs, de nos rêveurs.

pour mieux marquer ce 30e anniversaire ? Qui sont les Magellan de telles expéditions au long cours ? Comment rameutent-ils les marins et constituent-ils l’équipage en route vers un hypothétique Nouveau Monde ? C’est que nous allons vous raconter ici. À la base de chacun de ces spectacles, il y a un rêve, d’une force hors du commun. Et une volonté sans faille de le faire aboutir en mariant le gotha des technologies et de l’artistique.

Au fond, ceux qui sont à l’origine des attractions du Futuroscope sont des sorciers modernes. Tout démarre par une vision, une audace qui paraîtrait insensée sur le moment, la perception soudaine d’une opportunité à saisir au vol, le potentiel de transformer une technologie aperçue ici ou là en un spectacle vivant.

Une fois cette étincelle allumée, celle de l’idée maîtresse, une formidable cuisine démarre car, pour réaliser un Mystères du Kube comme un Arthur 4D, il faut parvenir à fusionner les ouvrages de dizaines de créatifs venant de mondes qui ordinairement ne se côtoient point : industriels, sculpteurs, roboticiens, danseurs, virtuoses des ballets de lumière, maçons, mathématiciens, experts de l’animation 3D…

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e Futuroscopw Intervie

Interview

Dominique

Hummel

Côté cour, il est le P.-D.G. du Futuroscope. Côté jardin, Hummel est un artiste et un visionnaire. Animé d’une volonté d’amener tout un chacun à tutoyer, ne serait-ce que durant un court instant, un peu de la transcendance qui est en nous… Quel regard porte-t-il sur ces trois décennies ? Entrons dans la Machine à Remonter le Temps, mais pas un mot aux Lapins Crétins !

Si le Parc a peu bougé au niveau architectural durant les 30 années écoulé, il semble tout de même avoir connu plusieurs métamorphoses.

Comment les percevez-vous ?

Après ses deux premières années d’existence, le Futuroscope a connu un changement radical. L’idée initiale était de réaliser un Epcot à la française mais les grandes entreprises n’ont pas suivi. Et puis René Monory a découvert l’IMAX. Dès lors, la promesse du futur a été abandonnée au bénéfice de l’IMAX, dont nous sommes assez vite devenus le parc de référence – ce qui était bluffant pour l’époque. Puis, au

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changement de millénaire, nous nous sommes rendu compte que cette veine se tarissait étant donné la crise de l’argentique.

Nous en sommes donc revenus à donner sa place au futur. À partir du moment où j’ai pris la direction en 2002, j’ai voulu que chaque nouveauté ait un sens, dans une trajectoire définie. Voyageurs du Ciel et de la Mer (2004) s’inscrivait dans cette optique : on prend un champion de l’image, Jacques Perrin, et on propose une expérience sur deux écrans géants, reprenant pied sur nos fondamentaux. Puis, assez vite, j’ai voulu sortir de l’image. En 2006, j’ai introduit Danse avec les Robots qui était vraiment disruptif, puisque là nous allions chercher la machine.

En 2008 nous avons continué avec un thème plus « futuroscopien » celui de la Réalité Augmentée (dans Les Animaux du Futur). L’expérience n’a cependant pas été à la hauteur de nos attentes et nous a rendus prudents ; nous avons voulu jouer la sécurité en nous appuyant sur des marques comme Arthur 4D (2010) et Lapins Crétins (2014) sans oublier L’Âge de Glace.

Nous ne pouvions pas continuer ainsi ; nous sommes un peu condamnés à revenir à l’identité du Futuroscope. Or, nous sommes devenus assez puissants aujourd’hui pour reprendre ce genre de risques, aller vers la promesse d’attractions spectaculaires.

L’idée est celle d’une ultime expérience.

C’est ce qu’une attraction doit satisfaire.

Avec l’Extraordinaire Voyage, pour la 1re fois, nous avons vraiment réussi à donner de l’émotion, une sensation à la fois légère mais aussi intelligente. Ces trois éléments sont les ingrédients essentiels. Nous sommes faits de ces trois manières de réagir, d’interagir avec les autres et avec notre environnement.

L’Extraordinaire Voyage est une attraction qui, nous l’espérons, laisse une trace, et peut nourrir une curiosité.

Est-ce à dire que nous allons continuer sur cette voie demain ? Que pourrait-on faire de mieux ? Nous sommes en numérique avec une très haute définition d’image et de son, un dispositif fort efficace pour ce qui est de l’immersion.

Mon intuition, c’est que ce qui nous porte depuis 30 ans autour de l’image, arrive à un tournant.

Il existe certes des différences avec ce que nous avons fait dans le passé mais dans le même temps, ce qui tourne autour de l’image n’est pas annonciateur de réalisations vraiment supérieures à l’avenir.

Vivons l’Extraordinaire Voyage comme le fruit de toutes nos expériences, la synthèse de notre savoir-faire. Ne considérons pas – ce fut l’erreur du passé – qu’il faut encore tirer cette ficelle pour l’avenir.

Au contraire, c’est le moment ou jamais, d’introduire du « disruptif » au Futuroscope et donc de raisonner autrement que dans la relation à une image géante.

Celui qui serait déjà venu au Futuroscope récemment peut-il s’attendre à d’autres expériences inédites ?

Nous avons pour habitude de refaire un spectacle vivant tous les 5 ans. Nous avons travaillé avec les gens de la Magie Nouvelle, qui utilise la technologie, mutualise les découvertes et raconte des histoires. C’est un nouveau show qui va être proposé en avril. Nous nous sommes associés avec un metteur en scène du

© Parc du Futuroscope

L’Extraordinaire Voyage laisse pantois au niveau de la prouesse technologique. Pourtant, son attrait repose encore et toujours sur l’immersion dans une image à grande échelle...

« L’idée est celle d’une ultime expérience. C’est ce qu’une attraction doit satisfaire. »

veut théâtre. Nous ne sommes plus dans une articulation de numéros, mais plutôt dans une trame narrative qui place le tour au second plan pour vraiment servir un déroulé.

théâtre, Matthieu Roy, qui a été formé à l’École Nationale de Strasbourg, et Raphaël Navarro qui va bientôt mettre en scène Ruy Blas avec la Comédie Française – alors qu’il est magicien.

Il travaille aussi avec le Cirque du Soleil…

Tous deux sont les inventeurs de la Magie Nouvelle et Raphaël en a écrit le manifeste. C’est donc une magie qui se

C’est un virage stratégique que nous avons déjà esquissé depuis deux ans, et qui consiste à assumer délibérément que le futur, ce n’est pas juste les technologies qui nous attendent demain, mais c’est de nous placer après-demain, là où tout redevient possible. Or, on recommence à croire en de grands progrès, on retrouve des valeurs positives.

Vous avez pour habitude d’entretenir une vision optimiste du futur.

Qu’est-ce qui nourrit ce sentiment ?

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e Futuroscopw Intervie

et allons amplifier cela dans les prochaines années. En 2017, nous allons rénover deux places afin de mettre de l’activité dans les pavillons et notamment intégrer des espaces de jeux intelligents pour les enfants et les adolescents.

En attendant, nous sommes très fiers de pouvoir offrir L’Extraordinaire Voyage pour nos trente ans.

L’attraction « la Machine à Voyager dans le Temps » détournée par les Lapins Crétins d’Ubisoft, a reçu en 2015 à Los Angeles, le prix de la meilleure attraction au monde.

La Réalité Virtuelle pourrait inciter demain chacun à rester chez soi.

Comment incitera-t-on les visiteurs à faire le déplacement ?

En 2012, Luc BESSON reçoit le trophée de la meilleure attraction au monde pour Arthur l’Aventure 4D, en présence de Dominique HUMMEL.

« Nous ne sommes qu’au début d’une transformation digitale qui fait du public un sujet connecté »

sociologues, dont nous allons nous nourrir pour faire de tout : du parcours, du spectacle vivant, de l’attraction mécanique, etc.

Voici les pistes que nous suivons et que nous livrerons fin 2017 et fin 2019, je ne peux pas en dire plus.

Il y a 5 ans, une dimension festive avait été injectée dans le parcours avec des spectacles de rue.

Quelles sont les manifestations auxquelles peuvent s’attendre les visiteurs à présent ?

Profitons donc de cet air du temps qui bouge un peu autour de l’espérance, autour du rapport au futur. Suivons cette piste de manière onirique, spectaculaire. Il y a là une importante matière car nous avons tous énormément de rêves : celui de voler, de se téléporter, d’aller dans l’espace, de parvenir à la paix, les rêves humanistes… Autant de sujets que nous avons travaillés avec des

La dimension ludique et donc interactive, celle que cristallisent les jeux vidéo, est-elle appelée à s’intégrer dans la matrice ?

Oui, l’interactivité, mieux encore la coconstruction du parcours d’expérience par le visiteur sont des enjeux pour l’avenir.

Nous ne sommes qu’au début d’une transformation digitale qui fait du public un « sujet connecté ».

Jeu de rôle, jeu de piste, jeu vidéo en milieu physique vont se croiser et rajouter une véritable deuxième trame à la visite.

Nous avons effectivement prévu d’intégrer dans le parc une dimension festive. À cet effet, nous allons proposer plusieurs rendez-vous autour du sport, de la culture…

L’évolution intervenue depuis 5 ans vise à améliorer l’expérience globale du rapport au lieu. Le Futuroscope avait été conçu comme une Exposition universelle qui survalorise les bâtiments, créant du coup des vides dans l’expérience dès lors qu’on sort d’un pavillon.

Ce n’est pas le concept des parcs d’attractions avec leurs fausses rues, leurs fausses façades qui gardent le visiteur en haleine. Nous avons œuvré en ce sens depuis deux ans

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Survol du parc du Futuroscope dans l’attraction «l’Extraordinaire Voyage».

© Parc du Futuroscope

Le casque de VR crée-t-il un risque d’ubérisation des Parcs ? C’est un défi salutaire car il nous oblige à l’intégrer dans des expériences en allant plus loin que l’expérience « at home ». Pour moi, cela va passer par des « fertilisations croisées » entre VR et lieu physique, et d’autres outils comme la motion capture, par une dimension collective pour sortir de l’hyperindividualisation, et par la création de parcours-spectacles qui vont aussi donner de la matière à ceux qui regardent les utilisateurs qui font le show.

Mais il y a quelques passages obligés en termes de fiabilité, de maniabilité, de sécurité…

Cela va vite, mais il ne faut pas se précipiter pour autant.

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L’Extraordinaire Voyag

L’Extraordinaire

Voyage

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n n’a pas tous les jours 30 ans !

Autant dire qu’il fallait marquer les esprits. Pour l’occasion, le Futuroscope a souhaité faire vivre aux spectateurs une immersion à grande échelle, sur le thème de l’aventure. L’Extraordinaire Voyage nous fait évoluer au-dessus de la planète dans la tradition de Jules Verne.

C’est en 1863 que Jules Vernes a écrit son premier roman, « Cinq semaines en ballon », et pour l’occasion son éditeur Pierre-Jules Hetzel, avait créé une collection : les Voyages extraordinaires. Le bâtiment qui abrite

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l’attraction opère un clin d’œil vers cette série de romans, tout en offrant une technologie relevant du nec plus ultra.

Sur la plate-forme de l’Extraordinaire Voyage, on a la sensation de voler comme un oiseau, comme si on était à bord d’une machine volante, les pieds dans… le vide !

On a l’impression d’être plus léger que l’air pendant que l’on frôle les mirages du désert égyptien, que l’on se faufile entre d’innombrables montgolfières qui flottent dans l’air, que l’on saute depuis la hauteur de gratte-ciel vertigineux de Dubaï.

C’est un tour du monde en raccourci avec des sensations époustouflantes.

Autant s’accrocher à son siège !

L’expérience d’immersion inédite dans le film est rendue possible par un dispositif technologique qui associe une plate-forme munie de sièges basculants (d’où la sensation parfois de voler, les pieds dans le vide), des effets sensitifs embarqués (les senteurs varient d’un lieu de la planète à un autre), un écran dynamique géant, la projection d’un film en 6K (6000 x 6000 pixels) et enfin un système de sonorisation haut de gamme.

Comment conçoit-on une telle attraction ?

Pas si simple. Il fallait en premier lieu trouver une plate-forme capable de créer un phénomène d’immersion dans l’image.

Cela nécessitait d’obtenir une bonne proximité des sièges avec l’écran hémisphérique. Toutes les sociétés fabriquant ces types de plate-forme ont été interrogées, y compris en Chine.

C’est la société canadienne Dynamic Attractions, spécialisée dans les bâtiments technologiques – elle a notamment réalisé des observatoires astronomiques – qui a été

choisie pour réaliser l’infrastructure de L’Extraordinaire Voyage…

Guy Nelson, président de Dynamic Attractions se souvient de discussions homériques avec Dominique Hummel du Futuroscope et ses équipes lors de leur venue à Vancouver. « C’était la première fois qu’il nous était demandé de créer un théâtre de vol dynamique et nos ingénieurs étaient tout excités par cette opportunité.

Il nous a fallu 8 mois pour le fabriquer à Vancouver, puis pour le tester,

continuellement pendant 6 semaines – même nos ingénieurs et nos techniciens ont servi de cobayes ! » Prouesse technique, la plate-forme s’incline en moins de 12 secondes selon un angle de 90°. Elle pèse 110 tonnes, un poids identique à celui d’un avion de ligne, et contient 84 places.

Les mouvements de la plate-forme sont contrôlés par Motion Programming.

Ce système de programmation des mouvements est synchronisé avec le défilement du film.

© Parc du Futuroscope

Embarquement à bord du SkyLoop pour une immersion totale

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L’Extraordinaire Voyag

Interview

Nicolas Deveaux

Nicolas Deveaux a réalisé le film L’Extraordinaire Voyage chez Cube Creative.

Plongée vertigineuse au milieu des gratte-ciel.

Le Motion Programming permet de contrôler la rotation de la plate-forme intégrale autour de l’écran, mais aussi la rotation de chaque rangée de sièges autour de son axe de 10° environ. Il n’en faut pas moins pour procurer au spectateur des sensations de plongée ou d’élévation au-dessus d’une montagne, ou bien encore la sensation d’effondrement – géré par un mécanisme de montée-descente de l’ensemble du plateau en quelques fractions de seconde.

Insuffler de la beauté aux images, faire rêver, c’est la décision qu’ont prise les créateurs des images de l’Extraordinaire Voyage, Cube Creative. Réalisé par Nicolas Deveaux, le film combine le naturel de prises de vues enregistrées dans différents sites de la planète et des éléments graphiques intégrés.

Il en résulte un rendu quasi surnaturel (voir l’interview de Nicolas Deveaux).

Grâce aux effets embarqués sur la plateforme, les spectateurs ont la sensation d’être plongés dans leur voyage, allant jusqu’à ressentir les effets du vent, des odeurs, etc.

Accueillir une telle attraction a soulevé maints problèmes au niveau de la structure.

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Le Futuroscope a utilisé un bâtiment existant pour y installer la plate-forme basculante, auparavant dédié à l’attraction Tapis Magique (ouverte en 1992). Ce bâtiment est familier aux visiteurs par la présence de tubes géants biseautés de l’extérieur. Il a fallu réinventer l’architecture intérieure, construire le bâti à même d’intégrer la technologie sous-jacente et prévoir une fosse géante de 28 mètres.

L’écran géant construit spécialement pour l’attraction, a été ajouté par la suite.

Il a fallu 3 semaines pour transporter les éléments de la plate-forme de Vancouver à Montréal (Canada) en train, puis de Montréal jusqu’au Havre par bateau et enfin par camion jusqu’à Jaunay Clan. Petit détail : elle pesait aussi lourd qu’un avion de ligne !

Et à en croire Guy Nelson, les techniciens auraient eu à faire face à un problème assez inattendu… « Une fois que l’attraction précédente a été retirée, un énorme trou demeurait.

Or, lors de la mise en œuvre de projets de cette envergure, il arrive que des outils tombent et qu’il soit impossible de les retrouver ! À ma connaissance, la prise

d’une clé de type 32 doit probablement se trouver encore aujourd’hui sous la plateforme ! » Qu’importe. Le temps des tests de projection en réel est advenu.

Synchroniser les 8 moteurs de la plate-forme avec le film de Cube Creative était une activité de précision : le mouvement ne devait jamais être décalé de plus 5/32e de seconde de l’image ! « Nous avons programmé la plate-forme puis invité les équipes du Futuroscope à l’essayer en tout premier. La première chose qu’il a fallu modifier était évidente car ils étaient trempés. La scène impliquant du vent et de l’eau a dû fortement être ajustée – cela tombait durant 30 secondes ! » se rappelle Guy Nelson qui ajoute que la programmation des montées et descentes a été particulièrement « fun ». « Nous avons ajouté une sensation de vibration afin que les passagers ressentent la turbulence lorsqu’ils frôlent un avion futuriste. » 10 000 tests ont été nécessaires pour mettre au point la synchronisation intégrale. Le résultat parle de lui-même…

La promesse du film, déjà présente dans le brief de l’appel d’offres, était de faire le tour du monde sur les traces de Phileas Fogg. Le Futuroscope avait sélectionné une quinzaine de lieux sur cette trajectoire. J’ai pioché dedans en conservant l’idée d’un tour du monde.

Mon but était de recréer le sentiment de découverte et « d’exotisme » que devait ressentir l’explorateur du XIXe siècle et de le traduire dans notre époque.

Une sorte de présent accentué poétique. Dubaï par exemple est un lieu incontournable dans cet esprit, démesuré, spectaculaire, un marqueur contemporain. Ce qui a aussi conditionné ce choix, c’est la sensation de vol que permet cette salle.

Voler au milieu des montgolfières permet d’avoir des éléments aériens proches qui matérialisent cette sensation. Il y a, bien sûr, des passages obligés pour ce type d’attraction comme survoler une zone en rase-mottes et déboucher sur un vide. Ça conditionne bien évidemment des lieux.

Pour finir, il y a aussi des envies de transitions et de surprises. Passer de l’eau calme du fleuve longeant le Taj Mahal à un torrent se jetant en cascade dans le vide dans l’Himalaya ou plonger dans la résurgence bien connue de Yellowstone pour se retrouver dans une grotte multicolore (clin d’œil à voyage au centre de la Terre).

Comment ces lieux ont-ils été filmés ?

Quel matériel a été utilisé ?

Seules les séquences de départ et d’arrivée dans le parc ont été filmées. C’est une caméra 5,5 K 48 images/seconde RED Weapon capteur Dragon accrochée sur un drone. Le reste est entièrement réalisé en images de synthèse Maya et le rendu 3D a été réalisé avec deux logiciels, Arnold et Clarisse .

L’animation de la caméra a été un travail de longue haleine pour garantir de vraies sensations de vol qui « parlent au corps ».

Comment s’est passée l’intégration de ces films avec les images de synthèses ?

Dans les 2 séquences du Futuroscope, nous avons déjà dû travailler les rushs de base pour obtenir une sensation de chute et une vitesse suffisante, ce que le drone ne pouvait faire.

Pour y intégrer les éléments de synthèse, nous traquons l’image dans un logiciel 3D pour y inclure une caméra virtuelle qui colle parfaitement avec celle du live. Nous pouvons ensuite positionner un éléphant sur une passerelle. Dans le mouvement il semble ainsi parfaitement fixé sur celle-ci. Le reste des environnements est donc entièrement fabriqué en images de synthèse, un vrai défi quand on connaît la taille et le nombre d’images (6K, 48images/seconde).

Quel type de plate-forme a été mis à contribution pour réaliser des images de cette taille et comment parvient-on à les tester en grandeur nature ?

C’est une question qui nous a obsédés pendant la fabrication. La salle était opérationnelle pour la livraison du film. Il était donc impossible de tester le film en condition réelle.

Nous avons travaillé sur des écrans standards et quelques écrans 4K chez Cube, mais aucun ne nous permettant une vision immersive. Sur un écran

nous percevions l’entièreté d’une image alors qu’en immersion, on se tournait physiquement pour regarder tel ou tel élément du film.

Or, en termes de mise en scène c’est crucial.

Le problème le plus important est la sensation qui est très différente.

Comment être sûr que la promesse de vol fonctionne sur un écran plat, comment convaincre le comité de pilotage du Futuroscope que les sensations seront au rendez-vous ?

Pour y répondre, nous sommes allés plusieurs fois à la Géode. La salle permet de reproduire une immersion mais elle est imparfaite pour nous car très différente de l’écran final. La demisphère de projection est orientée vers le haut alors que celle du film plutôt vers le bas. La position du spectateur est aussi très différente puisque le spectateur se retrouve au milieu de l’écran pour l’attraction.

L’autre solution a été de s’appuyer sur la VR. On a récupéré la modélisation exacte du futur écran et placé la caméra à la position d’un spectateur assis au centre de la salle. En chaussant le casque on se retrouve à la position physique du futur spectateur.

Malgré un piqué imprécis, la sensation est là, et elle est proche du ressenti dans la salle, sans les mouvements de sièges et la 4D bien sûr !

Comment avez-vous géré l’intégration avec la plate-forme de Dynamic Attractions ?

Qui a géré la synchronisation ?

Assez tôt, nous avons intégré à la prévisualisation 3D un système de pictos sur l’image symbolisant les mouvements de sièges, la plate-forme, la bruine et les odeurs. Rien d’automatique làdedans. Nous l’avons calé sur le film par rapport à des ressentis et les capacités de la structure.

Par exemple lorsque l’on chute avec les « basejumpers » à Dubaï, la plate-forme ne peut pas descendre pendant toute la longueur de la séquence. L’idée est de jouer avec ce mouvement pour tromper le corps. En fait c’est l’accélération qui est soulignée. Nous marquons le début de la chute et amortissons en douceur et l’image prend le relais pour poursuivre ce sentiment de chute.

Ces symboles ont été un guide visuel pour les ingénieurs qui ont synchronisé la salle.

© Parc du Futuroscope

Comment avez-vous choisi les lieux qui allaient se retrouver dans le film ?

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L’Extraordinaire Voyag

Le top de la technologie au service des émotions

Une plate-forme basculante innovante et unique en Europe Écran torique

La surface de l’écran est de 600 m2 (6 000 x 6 000 px).

5

faits sur l’Extraordinaire Voyage

1Effets embarqués

Installés sur leurs sièges, les spectateurs peuvent ressentir les effets du vent, de la brume et même sentir des odeurs !

2Pixels

Projeté à la vitesse de 48 images seconde, le film en 6K (6 000 x 6 000 pixels) mêle images réelles et images de synthèse.

3Séance d’immersion

5 vidéoprojecteurs Christie (30 000 lumens chacun, tous de 4 K) assurent la projection dont 3 verticaux et 2 latéraux.

Le 4K est un format d’image principalement utilisé dans le cinéma numérique d’au moins 4 096 pixels de large, offrant une résolution de plus de 8 millions de pixels, ce qui occasionne des images de très grandes dimensions avec un niveau de détails exceptionnel.

Prouesse technique

L’angle d’inclinaison que la plate-forme atteint en moins de 12 secondes est de 90°.

84 passagers

sont accueillis sur chaque vol et répartis en 3 rangées de 28 sièges.

4Son intensif 5Capacité Bienvenue sur la plateforme. Attention au décollage…

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650 visiteurs, c’est le nombre moyen de personnes accueillies toutes les heures.

Le vol immersif est effectué en 4 minutes.

© Parc du Futuroscope

Le système de son immersif 12.1 comprend 20 X 20 points de diffusion sonore répartis sur les 3 niveaux de la plate-forme.

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L’Extraordinaire Voyag

3 ans, de l’idée jusqu’à l’ouverture

Prix

Fin janvier, l’Extraordinaire Vo yage a été récompensé au « Paris Images Dig ital Summit » dans la catégorie « meill eur environnement CG I».

Le pavillon du « Tapis magique » qui avait ouvert en 1992 a été complètement repensé 2012

Fév. 2015

Sept. 2013

Jan-juin 2015

Fév. 2014

Déc. 2015

Réflexions sur la conception d’une nouvelle attraction Le feu vert est donné Choix du dispositif technologique de Dynamic Attractions

Mai 2014

Choix de Cube Creative pour réaliser le film

Sept. 2014

Fermeture du bâtiment Tapis magique pour travaux

Déc. 2014

Création du thème de l’attraction par les équipes internes

Validation du storyboard du film de l’attraction Travaux de démolition préparatoires 1er montage du film

Sept. 2015

Tournage des plans réels par drone

Jan.-juin 2016

Installation de la plate-forme

Sept. 2016

Synchronisation du film avec la plate-forme dynamique

10 déc. 2016

Immersion musicale

Inauguration

Le storyboard…

12,5ns

millioros d’eus dans

Interprété par un orchestre symphonique de plus de 40 musiciens, le thème musical qui accompagne le voyage a été conçu par le compositeur français Franck Marchal. Afin d’accroître le réalisme des effets, la musique a été doublée avec le système Sound Design.

Ce système de conception sonore intègre la composition musicale, la musique assistée par ordinateur, l’enregistrement de bruitages en studio et en extérieur et aussi le traitement numérique des sons avec effets spéciaux pour mieux véhiculer des émotions.

Une navette vous emmène à la plate-forme avant de décoller pour l’extraordinaire voyage.

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© Parc du Futuroscope

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e Futuroscopots

Danse avec les rob

La genèse de l’attraction star

Danse avec les

robots

Faire la fête, pourquoi pas ?

La tête en l’air, dans les bras de robots géants, c’est encore mieux !

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T

de mixage du DJ et ses platines qu’il actionne de ses mains.

Du point de vue technologique, l’attraction abrite à l’intérieur de ses murs dix robots de 7 mètres de haut. Polyarticulés, ils ont été fabriqués par la société allemande KUKA Roboter, spécialiste européenne de la robotique industrielle. Ils sont capables d’accélérations allant jusqu’à 3G (3 fois le poids de son corps) et peuvent soutenir une charge de 500 kg.

Tournant autour de 6 axes simultanément, ils peuvent composer d’innombrables combinaisons de mouvements.

© Parc du Futuroscope

C

’est l’une des attractions les plus fréquentées du Futuroscope. Dans une ambiance survoltée, les visiteurs se laissent emporter au-dessus d’un large dancefloor, assis deux par deux à bord d’un robot géant qui gesticule au rythme d’une playlist électro-pop.

Robot party déjantée, Danse avec les robots procure des sensations vertigineuses. Musique, lasers et effets fumigènes sont au rendez-vous.

Le thème musical et la mise en scène ont été choisis par le DJ français Martin Solveig, de notoriété mondiale – il a notamment collaboré avec Madonna.

Une fois le visiteur installé dans son siège, les robots s’animent sous des jeux de projections vidéo. Les sensations fortes que l’on expérimente s’accompagnent d’un mapping visuel imaginé par Martin Solveig et projeté sur d’immenses murs, reconstituant la table

Dès qu’ils franchissent la passerelle d’accès, les visiteurs découvrent une ambiance survoltée, où les dix robots danseurs accomplissent une chorégraphie dynamique et aérienne au rythme de l’un des cinq morceaux de la playlist établie par Martin Solveig. Après avoir sélectionné le niveau d’intensité auquel ils souhaitent danser, ils s’installent deux par deux sur leur robot, bouclent leur harnais de sécurité et hop !

Balancés en tous sens, ils entrent dans une danse frénétique orchestrée par leur robot articulé.

Quid de ceux qui n’ont pas forcément envie de se retrouver la tête en bas à haute vitesse ? Ils profitent tout de même du spectacle : il leur suffit de rester sur la mezzanine, et d’assister au ballet des lumières…

out a commencé à Augsburg, non loin de Munich, en novembre 2002 avec la découverte par Jean Hervé Madec (du Futuroscope) du Robocoaster de Kuka Robotics. Ce bras robotique articulé, impressionnait par sa liberté de mouvement, et son incroyable précision.

Fondée en 1898 en Bavière, la société Kuka a pour principal client l’industrie automobile, notamment Renault. C’est à partir de 1995 qu’elle s’est diversifiée vers la création de machines-outils automatisées qui virevoltent autour des voitures dans les chaînes de fabrication. Assez vite, Kuka a revendiqué la place de n° 1 de la robotique industrielle sur le continent européen.

En ce mois de novembre 2002, Jean Hervé Madec a d’abord été frappé par la beauté du design du Robocoaster.

Mais comment mettre en valeur ce bras robotique conçu pour l’industrie, dans un contexte ludique ? Il se trouve que le Robocoaster avait pour particularité de pouvoir embarquer des personnes.

Et trois ans plus tôt, Sony avait lancé un robot de loisirs, Aibo.

Une voie à creuser.

Dominique Hummel se souvient que le Futuroscope a tenté diverses pistes : onirique, festif, artistique.

L’idée est peu à peu venue de faire danser le Robocoaster et pour ce faire, de s’associer avec un danseur bénéficiant d’une énorme popularité.

Le chorégraphe Kamel Ouali a ainsi été retenu. L’idée de faire danser des robots l’a d’abord désarçonné puis tout de même séduit. Peu après, le Conseil Général de la Vienne a décidé d’affecter 7 millions d’euros à l’opération. 10 robots ont été sélectionnés et adaptés en vue de l’attraction prévue –

à charge pour Kuka de programmer la chorégraphie.

Dès janvier 2005, la construction du pavillon a démarré. Denis Laming, l’architecte maison, a été chargé d’en concevoir la forme et les matériaux (miroirs, nuances de couleurs métallisées…). Son objectif : créer une unité entre ce qui se passe à l’intérieur et ce que l’on perçoit de l’extérieur. Il fallait faire vite car l’ouverture était prévue en avril 2006 !

BCBG a été chargé de la scénographie de l’attraction et a opté pour un cheminement théâtral avec un objectif : que le visiteur se sente transporté dans un autre univers, jusqu’à une salle de bal futuriste. Ils ont notamment eu l’idée d’un écran tubulaire de 33 mètres, logé à 9 mètres au-dessus du sol et sur lequel seraient projetés, en parallèle à la danse des robots, des clips spécialement conçus par Kamel Ouali – lesquels clips ont été tournés en juin 2005. Objectif : un spectacle total !

Les robots de Kuka ont débarqué à la mi-janvier 2006 et dès lors, ce fut la course contre la montre. 250 personnes ont œuvré à rendre l’attraction aussi impressionnante que sécurisée. Traditionnellement, les robots font peur et pas question que ce soit le cas ici. Bientôt, le premier robot danseur a fait des siennes. Les volontaires pour le tester ont tournoyé dans le vide n’ont pas manqué de sensations fortes.

L’attraction a ouvert ses portes à la date prévue, devenant rapidement un succès notable. Pourtant, Danse avec les robots commençait à accuser son âge, avec des chansons comme La Bamba ou Stayin’ Alive, certes festives, mais plus vraiment dans l’air du temps. Pour coller à l’époque, il fallait donc mettre à profit un DJ et c’est ainsi que, à partir de 2012, Martin Solveig est entré en scène…

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e Futuroscopots

Danse avec les rob

Caractéristiques des 10 robots

Fiche express

Le mapping vidéo de Danse avec les Robots • Une structure motorisée de 30 m de long accueille 7 vidéoprojecteurs Panasonic PTDZ100XE. Chacun a une puissance lumineuse de 10 000 Lumens. C’est le logiciel de mapping vidéo Watchout Dataton qui a permis de réaliser le mapping vidéo sur l’intégralité du sol de la plateforme d’embarquement, formant ainsi une image de 30 mètres de long.

• 2 autres mapping vidéo sont projetés sur des cubes suspendus (programmés là encore avec Watchout) cette fois 2 vidéoprojecteurs Panasonic 7 000 Lumens.

• L’ensemble des shows est piloté et synchronisé par un logiciel de contrôle approprié, Medialon V6Pro. • C’est la société française SLJ, spécialiste de prestations scéniques qui a réalisé la programmation afin d’automatiser l’attraction.

SLJ a plusieurs fois été mise à contribution par le Futuroscope par exemple sur le Petit Prince 4D.

18 | Futuroscope

Le Pavillon des Robots

Martin Solveig,

de Madonna aux robots

À

la fin de l’année 2011, le DJ Martin Solveig reçoit un appel qui le laisse médusé : au bout du fil, c’est Madonna elle-même qui l’invite à produire son prochain album, M.D.N.A. Certes, le DJ français a connu un succès mondial avec sa chanson « Hello » mais de là à se voir solliciter par l’une des stars les plus marquantes de l’Histoire... Sur M.D.N.A, il a notamment réalisé la chanson « Give me all your luvin’ » qui est devenu un hymne pour stadiums.

Pas de doute, Solveig est apparu comme plus qu’adéquat pour donner un coup de jeune à l’attraction Danse avec les robots.

Que l’on ne se fie pas à son allure cool et désinvolte, Solveig est un sorcier des sonorités électroniques. Lorsque le Futuroscope l’a sollicité, il a adoré le défi, estimant que par nature, le Futuroscope était un parc « atypique », ce qui ne pouvait que le séduire.

« On m’a proposé toutes sortes de choses au fil des années, mais je n’avais jamais eu carte blanche sur une attraction liée aux machines, donc j’ai vite plongé ».

Solveig a eu à cœur que l’expérience soit globale et démarre dès la file d’attente. Il a donc souhaité plonger le visiteur dans son univers bien à lui : décalé, fun, « une sorte de club du futur », sous-entendu : accueillant humains et robots dans une même « teuf ».

Et d’ajouter que, s’il avait déjà travaillé avec des robots : « c’est la première fois que je travaille avec des robots aussi beaux ! ».

95 0o0ye0n de€la

Prix m du de luxe version . n ia p s e RoboTh

Le Pavillon des Robots s’étend sur une superficie de 2 000 m2.

Il comprend un dance-floor de plus de 1 200 m2, un mur de vidéomapping et une mezzanine d’où l’on peut contempler le spectacle.

La façade principale ressemble à une serre inclinée comportant un grand écran animé par des projections directes ou des effets de lumière. Sa surface est faite de vitrages semi-réfléchissants.

RoboThespian à l’accueil L

e public qui entre dans le pavillon de l’attraction est accueilli par RoboThespian. Ce bijou technologique a été conçu par la société britannique Engineered Arts.

Présent dans les musées scientifiques de 17 pays et dans des foires internationales, il est utilisé par la NASA pour interagir avec les visiteurs au Centre Spatial Kennedy.

Construit en aluminium, le RoboThespian, peut s’exprimer dans plus de 12 langues.

Il est animé par un processeur ARM 9 cadencé à 2,8 Ghz - les processeurs ARM sont souvent utilisés dans la téléphonie mobile et les tablettes.

Le robot est piloté à distance depuis une interface à écran tactile constituée d’un PC et de 5 processeurs multicœurs qui contrôlent les différentes vannes à air comprimé.

Il est équipé d’un son audio 20 W haute qualité.

Il est possible de le piloter avec un logiciel de modélisation open source 3D Blender.

© Parc du Futuroscope

Ils mesurent 7 mètres de haut, tournent autour de six axes, composent d’innombrables combinaisons de mouvements, sont capables d’accélérations de 3G, proches de celles d’une Formule 1, peuvent soulever 500 kg de charge.

Ils sont habillés d’une jupe de 6 mètres de diamètre couverte d’un matériau réfléchissant.

Un réseau lenticulaire diffracte et amplifie les sources lumineuses placées sous les jupes.

Suivant l’angle de vision, ce matériau cinétique change de couleur.

Les robots quant à eux, sont couverts d’une peinture à pigments, habituellement utilisée pour les voitures métallisées.

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Futuroscop4eD

Arthur, l’aventure

Le pupitre de contrôle de l’attraction Arthur, l’aventure 4D. Régie haute.

Effets 3D et plate-forme en mouvement : sensations garanties

Arthur,

l’aventure 4D V

ous volez sur le dos d’une coccivolante ultraspeed à en donner le vertige et traversez des scènes semées de pièges - branches d’arbres gigantesques, tunnels de terriers interminables… Votre mission si vous l’acceptez : rejoindre au plus vite Arthur. Pourquoi ? Il faut le sauver en quelques minutes sinon il restera coincé dans son corps de Minimoy !

L’impression de voler, de traverser des toiles d’araignées géantes, d’être frôlé aux jambes par des serpents dans le noir est rendue réelle par une technologie qui a demandé des centaines d’heures de préparation et des innovations incroyables.

De fait, cette attraction associe la projection en relief d’un film d’animation sur un dôme IMAX de 900 m2 avec un simulateur de mouvements synchronisés

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et des effets multisensoriels.

Les concepteurs qui ont travaillé avec Luc Besson ont voulu donner aux visiteurs une expérience « 4D ». Il s’agit d’une technologie de cinéma qui donne au spectateur une expérience plus immersive que la simple vision d’un film en 3D. Effets sensoriels, odeurs, vibrations, basculement des sièges, etc., associés à la projection en relief constituent l’expérience 4D. Tout a commencé par le film d’animation Arthur et les Minimoys, réalisé par Luc Besson, sorti en 2006. Six ans plus tôt, le réalisateur avait créé en 2000 sa propre société de production EuropaCorp, avec laquelle il avait notamment produit la série Taxi.

Or, Besson désirait réaliser quelque chose de nouveau dans les films d’animation et c’est un grand fan des parcs d’attractions.

© Parc du Futuroscope

Dans la peau d’un Minimoy…

Le bâtiment extérieur

Pour le réalisateur, « un parc de loisirs est plein de magie avec ses attractions aux thèmes variés et amusants. C’est une façon de prolonger ses rêves et de les voir en grand ». L’intérêt du Futuroscope se situait dans la promotion du savoir-faire français, un thème qui lui tient depuis longtemps à cœur, face aux grands parcs américains.

Dominique Hummel, P.-D.G. du Futuroscope a vu le projet d’un œil particulièrement favorable : « outre la présence de Besson, l’idée d’Arthur nous séduisait pour de nombreuses raisons : proximité avec la Nature, valeurs d’amitiés et de fraternité, et aussi d’avenir… » Étant donné la réputation du créateur du Cinquième Élément en matière d’effets spéciaux, le Futuroscope lui a donné carte blanche. Il a supervisé la réalisation de

millionss d’eurcooût de

6

l’attraction dans ses moindres détails.

En soi, Arthur, l’aventure 4D est ce que l’on appelle un « ride ». On désigne ainsi un parcours sur fauteuil dynamique.

Dans un ride, durant la projection d’une animation, le siège du spectateur bouge afin de s’adapter à ce qui apparaît sur l’image.

Dans le cas d’Arthur, l’aventure 4D, les nacelles disposent de 6 axes de mouvements : en haut, en bas, à gauche, à droite, en avant, en arrière. Chaque péripétie du film est ainsi vécue de manière physique. Frisson garanti.

Lorsque Buf Compagnie, un studio parisien spécialiste des effets spéciaux, a commencé à réaliser l’animation, ses créateurs ont dû partir de presque rien, à part un plan général

le Tel a été 4,2 n - dont io ct ra tt l’a ur o p s ro u ’e millions d lm fi u d n io la réalisat en 3D.

et des croquis inspirés du dessin animé de Besson, mais aussi des scènes jouées par des acteurs auxquels Besson a volontairement demandé de « surjouer ».

François-Xavier Aubague qui dirigeait le projet chez Buf s’est inspiré des opus 1 et 2 des Minimoys. Le studio a dû adapter son équipement technique pour répondre aux exigences de la création et former les équipes responsables de chaque aspect du film.

L’ambition technique et artistique était élevée : sa qualité esthétique devait correspondre aux standards des grands films d’animation des studios américains. À elle seule, la réalisation du dessin animé a demandé la contribution d’une vingtaine de superviseurs artistiques et d’une centaine d’artistes.

« Une des plus grandes difficultés, explique Jean-Pierre Joyaux, chef de projet au Futuroscope, a été de transformer les images du film livré par Buf sous format numérique en pellicule argentique d’un format 70 mm avec 15 perforations par image, qui est un standard pour la projection en IMAX. » Le défi ? Rester fidèle à l’œuvre de Luc Besson, en respectant les couleurs, l’atmosphère, l’univers et la richesse du détail propres à ses films.

La réalisation des effets embarqués sur les sièges des spectateurs a été confiée à Kraftwerk Living Technologies, une société autrichienne. En coopération avec la société allemande Freesky, elle a mis au point des sièges en fibre de verre à haute performance, alliant résistance et légèreté.

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Futuroscop4eD

La technique du béton projeté.

Arthur, l’aventure

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La réalisation des décors

Luc Besson a demandé au chef décorateur de ses films, Hugues Tissandier, de concevoir lui-même les décors du pré-show : parois, tunnels, herbes hautes, racines géantes, araignées au plafond, enchevêtrements de lianes, engrenages de machines etc. Avec une exigence : que le visiteur, une fois qu’il a passé la porte de l’hypercube de verre géant de l’attraction, ait l’impression d’entrer dans un autre monde. Or, l’univers des Minimoys ne mesure pas plus de 2 millimètres ! Pour y entrer, il faut rétrécir notablement, atteindre la taille d’un grain de riz ! Corollaire : nous

sommes appelés à côtoyer des insectes et des plantes géantes. « Tissandier nous a fait un premier brief d’intention, raconte Jean-Pierre Joyaux. Nous lui avons fourni le plan du pavillon existant.

Les espaces du bâtiment étaient trop petits et l’atmosphère plutôt lugubre. On a cassé les planchers et les murs et agrandi les espaces. Qu’allions-nous y mettre ?

Tissandier a conçu un cahier de décoration original, espace par espace. » C’est la société néerlandaise Jora Vision, qui a eu pour tâche de réaliser « en dur » ces décors tels que conçus par Tissandier.

Les accessoires ont été créés dans les ateliers de Jora Vision, pour la plupart sculptés dans la mousse d’uréthane avant

d’être fabriqués en résine projetée renforcée de fibres de verre : racines géantes, ambiance forestière… Pas si simple. Les décors se devaient d’être quasiment indestructibles, sachant que certains visiteurs ne résisteraient pas à l’envie de gratter pour «voir en quoi c’est fait » ! « Le hall lui-même a été réalisé avec une structure métallique sur laquelle a été installé un grillage pour recevoir du béton projeté, destiné à façonner les bas-reliefs. Puis on est passé à la sculpture des motifs à la truelle, un travail long et fastidieux, » ajoute JeanPierre Joyaux.

Et oui… Aussi surprenant que cela puisse paraître, les plasticiens et peintres professionnels de Jora Vision ont réalisé les sculptures du décor à main levée, à la truelle, sur du béton mouillé projeté sur une ossature primaire ! Il en a résulté une apparence poétique et bucolique qui participe au changement d’univers souhaité par Besson.

Résultat : en dehors du pavillon, on est un visiteur comme un autre. Mais une fois à l’intérieur du pavillon, on est un Minimoy !

Fiche express

3 faits sur Arthur 4D

1

Effet 3D

Des lunettes actives à cristaux liquides sont distribuées aux spectateurs. Elles alternent rapidement la vision gauche et la vision droite pour donner un effet de grande profondeur.

2Immersion sensorielle

Les visiteurs s’installent dans des nacelles de 25 places qui simulent les évolutions d’une coccivolante, l’insecte volant de l’univers des Minimoys. Les nacelles s’inclinent, montent, descendent, tandis que d’autres effets s’ajoutent les uns aux autres : souffle de vent, sensation de traverser une toile d’araignée…

3Musique de film

La musique d’Arthur l’aventure 4D a été créée par le compositeur attitré de Besson, un dénommé Eric Serra.

Chantier Arthur, l’aventure 4D. Vue intérieure de l’attraction.

Sculpture sur béton.

Distinction

L’attraction Arthur, l’aventure 4D a été élue meilleure attraction mondiale en 2010.

Pierre Buffin : comment BUF a créé Arthur et les Minimoys

Le choix du studio BUF pour réaliser Arthur 4D n’était pas anodin : c’est ce studio qui a été à l’origine de chaque dessin animé Arthur et les Minimoys.

Pierre Buffin, fondateur et directeur artistique de BUF égrène ses souvenirs… « C’est en 2000 que nous en avons parlé avec Luc Besson et nous lui avons présenté un « pilote » en 2001. À l’époque, cela nous faisait un peu peur – c’était notre premier long métrage d’animation. Or, nous ne voulions pas copier ce que faisaient les Américains. » « Il nous a fallu créer de nombreux logiciels pour réaliser Arthur et les Minimoys, à une époque où le script n’était pas encore prêt.

Besson lui-même faisait ses débuts dans l’animation et il a donc fallu adapter nos méthodes. » « Il a réalisé une sorte de film avec de vrais acteurs et c’est à partir de cela que nous avons créé l’animation.

Nous venions des effets spéciaux et l’intégration de personnages de synthèse dans une action filmée faisait partie de notre savoir-faire.

Nous avons donc pu faire une animation plus sophistiquée que les films de Pixar qui sont très… dessinés. » « Pour ce qui est d’Arthur 4D, nous avons des images gigantesques qui ont nécessité un temps de calcul énorme – d’autant que pour avoir l’effet de relief, il faut produire deux images, une pour l’œil gauche, l’autre pour l’œil droit. « Comme il n’était pas possible de faire régulièrement des tests en IMAX, il a fallu inventer des moyens nouveaux pour vérifier notre travail.

Nous avons notamment eu recours à une technique de projection numérique en relief chez B-MAC, une filiale de BUF, avec pour limitation que l’écran était beaucoup plus petit qu’un écran IMAX et non hémisphérique.

Nous avons fabriqué une simulation 3D de lentille IMAX DOME et une simulation d’écran hémisphérique afin de voir le film à partir des points de vue de chacun des sièges de la future salle. Une aventure complexe mais passionnante. »

© Parc du Futuroscope

Leur conformation, qui ressemble à une grande feuille, permet de ressentir diverses simulations comme le passage de rats au niveau des pieds, le souffle d’hélices ou le toucher d’insectes qui se posent sur le dos…

Les systèmes sensoriels sont embarqués dans chaque siège, au niveau de l’accoudoir (projection d’eau et souffle d’air sur le visage, émission d’odeurs), du dossier (sensations dans le cou, chocs dans le dos) et des jambes (agitation de fil) tandis que les sièges vibrent, tremblent, basculent selon un programme enregistré. BUF a eu pour tâche d’intégrer les effets spéciaux dans le film, afin de rendre ultra-réelles les sensations des spectateurs.

Le Futuroscope pour sa part a répondu aux exigences de Besson en mettant à sa disposition une technologie de pointe : • écran IMAX DOME 3D hémisphérique de plus de 900 m2, • projecteur 3D, • simulateur synchronisé aux images du film 3D, • projecteur 3D. Quatre plates-formes peuvent accueillir 25 personnes chacune. Des effets multisensoriels sont voués à apporter l’effet 4D : sièges dynamiques, effets spéciaux dans la salle et dans les sièges. Les sons et le bruitage sont restitués par un système stéréo de pointe : 6.1 IMAX.

La plate-forme de l’attraction : chaque nacelle dispose de 6 axes de mouvements.

Frisson garanti !

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Futuroscoupbee

Les Mystères du K

Les Mystères du Kube

Le spectacle vivant Les Mystères du Kube en représentation.

A

ssocier sur une même scène des performances d’acrobates, de comédiens et de danseurs à du mapping vidéo ? Telle était l’ambition énoncée pour les Mystères du Kube.

Dans une grande salle de 570 places, les spectateurs contemplent l’apparition d’un cube mystérieux capable d’absorber les univers qui l’entourent et de créer des mondes parallèles insoupçonnés. Le Kube semble intelligent et animé de ses propres émotions.

Deux gardiens surpris évoluent autour de lui pour tenter de percer son mystère. Des fresques lumineuses rythment le spectacle en habillant la scène de motifs changeants accompagnés d’une musique pénétrante.

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Ce que les spectateurs ignorent, c’est que chaque décor et chaque motif lumineux ont dû être imaginés et réalisés au millimètre près. Il a fallu se concerter avec les performers – danseurs et acrobates qui évoluent dans une savante chorégraphie – pour synchroniser chaque détail du spectacle avec ses évolutions sur scène.

Puis il a fallu passer à la modélisation des différents tableaux et à leur intégration sur ordinateur.

Sur scène, le spectacle évolutif s’étend sur 600 m2 de mapping vidéo assuré par 11 projecteurs et 54 vidéoprojecteurs. Cette technologie est à même de créer les fresques désirées sur des surfaces planes ou en 3D. Le mapping video – également mis à profit

pour Danse avec les robots - n’est rien d’autre qu’une fresque lumineuse obtenue en projetant sur toutes les surfaces du décor des flux de lumière changeante et des séquences vidéos, ce qui crée ainsi des illusions d’optique. Cette technologie multimédia permet de créer des images de très grande taille, voire des univers à 180° ou même 360°.

L’effet mapping vidéo est rendu par 11 vidéoprojecteurs pour créer une immersion totale des spectateurs dans l’animation.

La prouesse a consisté à parvenir à une parfaite synchronisation entre les jeux d’images, les effets spéciaux, la sonorisation d’ambiance et l’évolution des acteurs…

Machinerie scénique innovante Où les créateurs de Mystère du Kube ont-ils puisé leur inspiration ? Dans la tradition du cirque.

Le dispositif scénique a été conçu en vue de permettre aux acrobates d’escalader les murs, de voler sur scène, de se suspendre à des tissus aériens, de disparaître et de réapparaître au rythme des différents tableaux proposés aux spectateurs.

Les performers utilisent des trampolines escamotables, intégrés dans le plancher scénique, tandis que des objets sortent du sol puis évoluent sur scène de manière synchronisée avec la musique. Le challenge pour les acrobates consiste à exécuter des sauts de haute voltige tout en donnant l’illusion de s’intégrer dans les mouvements de la fresque lumineuse.

Façade du pavillon abritant l’animation des Mystères du Kube. En son centre, on peut contempler une sorte de lentille optique. Ses parois réfléchissent à l’envers l’environnement du pavillon comme un clin d’œil aux secrets du Kube qu’elles renferment.

© Parc du Futuroscope

Une création envoûtante et énigmatique

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Futuroscoupbee

Les Mystères du K

Le mystère des Mystères dévoilé

Coût du spectacle

Le casting a commencé par une présélection d’au moins 150 acrobates et 12 artistes venus du monde entier. C’est la compagnie Mu-Events qui a été chargée de la réalisation. Sophie Poirier, directrice de MU-Events, témoigne : Pour la chorégraphie, j’ai fait appel aux frères François et Christophe Ben Aïm parce qu’ils avaient une grande expérience du cirque.

Or, il fallait concevoir des numéros aériens et au sol inédits.

Comment conçoit-on un spectacle aussi complexe, aussi minuté ?

Sophie Poirier

Comment le Futuroscope vous a-t-il repérée ?

Le Futuroscope souhaitait recruter une équipe d’acteurs de haut niveau, capables d’accompagner le Kube durant 25 minutes dans ses prestations étranges et illusoires.

Ils voulaient un spectacle très vivant et ils m’ont choisie en raison de mon expérience de créatrice scénographique et de la mise en scène. Le challenge était énorme : je n’avais que 9 mois pour la conception, les essais et la réalisation du spectacle.

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Nous avons commencé par un cahier artistique dans lequel nous avons jeté les idées, les esquisses des numéros.

Le but était d’obtenir un storyboard cohérent et attrayant. À partir de là, les spécifications techniques se sont précisées à mesure que le projet évoluait.

Comment avez-vous géré les contraintes d’un tel spectacle ?

La grosse contrainte était d’improviser le jeu des acteurs avec la lumière de manière que celle-ci les mette en valeur. Chaque projecteur pointe vers son son propre carré d’images qui est calibré en fonction des autres, le tout donnant une impression de 3D. Il fallait trouver le bon éclairage au bon moment, et ce travail a dû être mesuré à la seconde près.

Quizz Comment appelle-t-on le mapping vidéo en français ?

• fresque lumineuse • projection illusionniste • habillage vidéo • scénographie lumineuse • cartographie vidéo • enveloppement visuel Réponse : Tous les noms ci-dessus désignent le mapping vidéo.

Comment fonctionne le mapping vidéo ?

L

e mapping vidéo des Mystères du Kube a été réalisé par la société belge Dirty Motion.

Fondé sur la technologie informatique, le mapping vidéo aide à créer des chorégraphies lumineuses inédites. Il permet de projeter une image sur n’importe quel type de support : personnages, scènes de la nature, fonds lumineux…

Une fois la vidéo créée, la projection est paramétrée de manière à s’adapter parfaitement à la surface sur laquelle sera produite la fresque lumineuse. Des grilles et des masques de contrôle et de déformation

sont utilisés pour que les images produites épousent les formes qui recevront les projections monumentales.

Pour contrôler l’activité des vidéoprojecteurs et leur synchronisation avec l’ambiance musicale, il existe des logiciels tels que Watchout (Dadaton). Ce programme offre des possibilités quasi infinies dans la création de fresques artistiques, de dessins en volume, d’effets lumineux, de portraits, d’images de toutes sortes : scènes simples ou élaborées, imbriquées dans d’autres scènes, fondus enchaînés, déformations d’images, etc.

La mise en réseau de plusieurs projecteurs permet de découper le fichier vidéo de départ en différentes parties que chaque projecteur lit indépendamment.

Les images, 2D ou 3D, peuvent être manipulées à volonté. Elles se prêtent à des interactions extérieures gérées par d’autres logiciels tels que Show Control qui est à même de contrôler plusieurs ordinateurs et de produire des images gigantesques reparties sur plusieurs vidéoprojecteurs.

Voilà comment il devient possible de faire rêver les spectateurs au moyen d’illusions extraordinaires !

11 représentations par jour Les comédiens qui ont été choisis - 8 hommes et 4 femmes - accomplissent en alternance jusqu’à 11 représentations par jour d’ouverture du Futuroscope.

De A à Z

Les Mystères du Kube ont représenté un tournant pour le Futuroscope qui, pour la première fois, a assumé un rôle de producteur de a à z : rénovation de la salle, casting des artistes, création d’une musique originale, des costumes, du storyboard, des images vidéo, des décors, gestion de la synchronisation, vidéomapping, etc.

http://www.gettyimages.com

€ 4 000 000

© Parc du Futuroscope

Interface de logiciel de création de vidéomapping conçu par la société suédoise Dadaton.

L’artiste peut créer n’importe quelle fresque lumineuse en y intégrant les effets visuels désirés.

Le logiciel calcule tous les paramètres liés à la projection sur les écrans monumentaux.

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FuturosnscleoTepmeps

L’attraction la Machine à Voyager dans le Temps

Machine à Voyager da

Train

3 wagons de 5 places chacun.

Décors

Ils s’étendent sur plus de 600 m2.

Effets 4D

Embarqués dans le train : planchers vibrants, pulsions d’air sur le visage, sensations de pluie…

Scènes

5 scènes réparties sur 5 supports différents de 50 secondes chacune reconstituant des étapes de l’histoire de l’humanité.

Première scène

Constituée par un film d’animation en 3D conçue par Ubisoft Motion Pictures.

La Machine à Voyager dans le Temps

Les quatre autres scènes

Attention ! Les lapins crétins débwaaarquent sur notre Terre !

Sauve qui peut…

Chaque scène utilise 2 Vidéoprojecteurs de marque Christie d’une puissance de 20 000 lumens et d’une définition full HD 3D active. Le lumen est l’unité d’intensité lumineuse - une ampoule de 100 watts éclaire 1 200 lumens. Les projecteurs DLP Cinema de Christie sont dotés de modules laser utilisant six couleurs primaires, afin d’améliorer la luminosité 3D, l’uniformité de l’image, le confort visuel et l’immersion.

n tourbillon spatio-temporel nous conduit à travers différentes étapes de l’histoire humaine, de l’Homme de Cro-Magnon à la conquête de l’Ouest, en passant par la Rome antique avec les jeux du cirque…

Gags, surprises, sensations folles jalonnent le parcours jusqu’au moment d’embarquer sur le train spécial. L’évolution crétine de la race humaine laissera hilare ! En effet, les Lapins Crétins ont envahi la planète et il est dur de s’en débarrasser…

Le Futuroscope a accueilli la drôlerie des Lapins Crétins en créant un musée déjanté avec 26 œuvres inédites que l’on ne risque pas de trouver ailleurs. Ces tableaux ont été inspirés par de vrais chefs-d’œuvre détournés

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tel ce portrait revisité de la Joconde avec un sourire imperceptible qui ferait jurer Léonard de Vinci.

Quand on voyage, on aime rapporter des souvenirs. C’est ce qu’on fait les Lapins Crétins qui offrent au tout-venant leurs cadeaux souvenirs du cosmos. Le cabinet de curiosités présente une centaine d’objets hallucinants comme les têtes réduites des Jivaros, une calculatrice qui a perdu la boussole, un tandem improbable, etc.

Autant d’objets qui témoignent de l’imagination azimutée de ces cousins très éloignés de Bugs Bunny.

La réalisation de l’attraction a nécessité 18 mois de travail et mobilisé près de 250 intervenants. Elle a demandé une

collaboration minutieuse entre les équipes de création et les développeurs du Futuroscope et d’Ubisoft. Le challenge ? Repousser les limites de la technologie (et de la drôlerie) pour plonger le visiteur dans l’univers des Lapins Crétins.

Le résultat ? Un parcours immersif dans lequel les spectateurs assis à bord d’un train visionnent 5 tableaux historiques en 3D grâce à des lunettes polarisées. Pour chaque scène ont été conçus des effets spéciaux qui permettent d’animer les décors évolutifs qui vont jusqu’à s’effondrer sous nos yeux, à grand renfort de bruitages. Les sensations sont amplifiées par des effets embarqués dans le train : planchers vibrants, pulsions d’air sur le visage, chatouillis inattendus, etc.

Arrière-plan

D’autres scènes changeantes contribuent à l’ambiance, constituées d’objets appartenant aux différentes étapes de l’histoire de la planète.

Vidéoprojecteurs

Son

Technologie Son en 7.1. avec 4 enceintes directionnelles installées au plafond, au-dessus de chaque wagon, et 4 sous-enceintes réparties dans le décor.

Interscènes La salle des tableaux : 26 œuvres inédites inspirées par de vrais chefs-d’œuvre détournés.

Des interscènes apparaissent lorsque le train des spectateurs se déplace entre 2 tableaux. Elles ont été créées avec effets 4D : souffles de vent sur le visage, émission de fumée et vortex lumineux assuré par éclairage LED.

© Parc du Futuroscope

U

Elles sont reconstituées par projection sur écrans de structure rigide de 10,5 m de base x 4,4 m de haut.

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FuturosnscleoTepmeps

70 millions de vid

Machine à Voyager da

éos vues sur YouTube

Comment les lapins crétins sont-ils nés ?

À peine apparus, ils ont volé la vedette à Rayman, supposé être le personnage principal d’un jeu

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out a commencé par une réunion chez l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft fin 2011, avec pour ambition initiale de faire réaliser une application pour un hors-série de Comment ça marche (eh oui !) alors dédié aux 25 ans du Futuroscope. Chemin faisant, l’envie d’associer le savoir-faire d’Ubisoft et du Futuroscope a émergé…

L’idée maîtresse ? Imaginer un voyage dans le temps vu à travers les yeux des Lapins crétins.

Samuel Tourneux a pris en charge la réalisation de l’animation chez Ubisoft Motion Pictures, studio de création de médias autour des jeux pour le cinéma, la télé et internet. « Le premier défi, raconte-t-il, a été l’écriture. » L’idée de départ était simple : les Lapins voyagent dans le temps.

Toutefois, c’était plutôt vague. Quelle histoire pourrait-on créer à partir de là ?

Il a fallu trouver des époques clés qui parlent à tout le monde, aux petits comme aux grands, concevoir un film avec juste un décor en introduction. » Heureusement, le thème du voyage dans le temps rendait possible une grande créativité. Le scénario devait être court mais hilarant. « Les parcs d’attractions et l’univers des jeux vidéo, ce sont deux univers très différents précise Olivier Héral, directeur de création du Futuroscope. Et pourtant, très vite, nous avons trouvé des synergies entre les deux. » Il était en effet nécessaire d’adapter un personnage de jeu vidéo à une attraction. « Depuis le début, notre seul objectif était d’être au plus près de l’immersion : faire ressentir ce qui se passe, effectuer un voyage dans le temps. Il fallait rester fidèle à l’ADN des Lapins crétins qui sont déjantés, curieux, parfois un peu

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méchants. Avoir des décors qui bougent, d’autres qui s’effondrent, tout cela représentait un véritable enjeu technique. » C’est le studio Circus, spécialisé dans la création des effets spéciaux qui a alors déployé son savoir-faire : recherche graphique, storyboard, matte-painting (manipulation de paysages par techniques digitales de 2D pour créer les décors et arrière-plans de films sur lesquels évoluent les personnages en 3D et où sont ajoutés des effets spéciaux). « C’est du théâtre, explique Julien Villanueva, responsable de création chez Circus. Nous avons eu une étape de pré-production très importante, consistant à définir les designs, les personnages, les décors, les couleurs… et surtout définir ce qui se passe dans l’histoire. » Au total, la réalisation a mis à contribution une vingtaine de sociétés venues du cinéma, de la réalisation audiovisuelle, de la direction de production, de la décoration, de l’informatique, etc., soit environ 250 personnes.

Comment la mayonnaise a-t-elle pris ?

Difficile de le savoir. Nous apprenons même que, pour parvenir à créer les effets 4D désirés, « la réalisation a fait appel à des astuces mécaniques gardées secrètes ». Rien de moins ! « À mon sens, c’est l’attraction qui a été la plus complexe à réaliser si l’on prend en compte les travaux de modification du bâtiment qu’il a fallu accomplir et les technologies audiovisuelles, mécaniques, d’automatisme et de show control mises en œuvre, » juge Jean-Pierre Joyaux, Chef de projet.

Connaissant les Lapins Crétins, nous ne sommes pas très étonnés qu’ils aient donné tant de fil à retordre !

Les croquis préparatoires permettent de définir le caractère des personnages…

Les décors Les premiers plans des décors sont réalisés grandeur nature.

L’arrière-plan est une projection en digital.

Storyboard

Pour chaque scène, un storyboard a été nécessaire avant de réaliser l’animation 3D…

roisième éditeur mondial de jeu vidéo, le français Ubisoft a pour habitude d’être présent au lancement des grandes consoles. « En 2004, nous étions le seul éditeur à croire que Nintendo pouvait revenir en force », raconte Yves Guillemot, président d’Ubisoft, expliquant pourquoi il avait alors choisi de proposer des jeux pour la Wii. Un projet a alors démarré à Montpellier sous l’égide du développeur vedette Michel Ancel : une nouvelle version de Rayman, le succès international d’Ubisoft. Dès le printemps 2005, un prototype de la Wii est arrivé dans les bureaux de Montpellier, alors que l’équipe de Michel Ancel s’activait sur un jeu qui devait s’appeler Rayman et les Lapins Crétins. « On aurait dit une machine de guerre produite en Allemagne de l’Est », s’amuse Michel Ancel pour décrire le prototype.

Les mois ont passé. La sortie de la Wii a été annoncée pour la fin 2006. Au printemps de la même année, Ubisoft a dû reconnaître que Rayman et les Lapins Crétins ne serait jamais prêt à temps. Or, en annexe du jeu principal, Ancel et son équipe avaient développé de nombreux mini-jeux mettant en scène les lapins.

Au menu : lancer de vaches, fermeture de portes des toilettes occupées par les

Qu’est-ce que la 5D ?

Visant à immerger le spectateur au cœur de l’action, la 5D combine plusieurs technologies : images 3D, effets dans la salle sur les spectateurs (4D), mouvements du train, décors animés des deux côtés de la scène.

lapins, transport d’un bébé cochon sans éveiller l’attention des lapins dissimulés au sol… Tout le monde adorait. Pourquoi ne pas juste publier tous ces mini-jeux délirants ?

Dès sa sortie, Rayman contre les Lapins Crétins a été l’un des succès liés à la sortie de l’ultra-populaire Wii. Un million d’exemplaires ont été écoulés au cours de l’année 2007. La marque Lapins Crétins venait de s’affirmer et les joueurs n’attendaient plus que des suites taillées dans un même moule : désopilant.

Un univers comique avait vu le jour et il ne demandait qu’à s’épanouir. La série a été adaptée sous forme de dessin animé pour la télévision « Les Lapins Crétins : Invasion » diffusée à partir de 2013 aux États-Unis puis en France. Et puis, l’idée d’une attraction pour le Futuroscope a vu le jour.

Voilà comment les ennemis de Rayman en sont venus à voler la vedette à ce dernier !

Une attraction couronnée

L’attraction la Machine à Voyager dans le Temps a reçu plusieurs récompenses : • M eilleur parcours scénique en Europe (European Star Award 2014) ; • 3e meilleure attraction en intérieur en Europe 2014 ; • M eilleure attraction au monde (Themed Entertainment Association 2014).

© Parc du Futuroscope

Le making-off de l’attraction

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Modélisation 3D des personnages…

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Les grandes dates du Futuroscope Mai 1987 : Ouverture officielle en

grande pompe, visite le 26 juin par un premier ministre du nom de Jacques Chirac.

Les animations et expositions du Pavillon du Futuroscope et du Kinémax sont les premières grandes attractions.

1988 : Premier Cinéma dynamique et ouverture du Monde des Enfants

1989 : Ouverture du cinéma en relief

et du cinéma 360 °

1990 : l’Omnimax (présentant la

technologie de l’IMAX) et la Gyrotour donnent leur quota de frissons au public.

1991 : Ouverture du cinéautomate 1992 : Le Futuroscope coproduit son

premier film en relief. Le Tapis Magique (un écran se poursuivant sous les pieds) entraîne ses visiteurs dans la migration des papillons monarques. Les Paysages d’Europe.

1993 : le Futuroscope inaugure L’IMAX

Solido.

1994 : ouverture du Pavillon de la Vienne

et du Cinéma Dynamique 2, puis de l’Aquascope.

1995 : À l’ occasion du centenaire du

cinéma, le parc ouvre Images Studio dont le parrain est Pierre Tchernia.

1996 : ouverture de l’IMAX 3D avec une

projection de Guillaumet, Les Ailes du Courage, réalisé par Jean-Jacques Annaud.

1997 : le cybermonde fait son entrée avec la Cyber Avenue, qui s’agrandit pour donner quelques mois plus tard un espace dédié aux multimédias, Internet et jeux vidéo.

Le Futuroscope inaugure son premier spectacle nocturne « Le Lac aux Images ».

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1998 : Ouverture d’Imagic, un spectacle mêlant image et illusion.

2000 : Inauguration d’un simulateur

en IMAX 3D, Le Défi d’Atlantis suivie par l’ouverture de la gare du Futuroscope.

2003 : le Futuroscope commence à

diversifier son offre. Il renouvelle huit attractions visant à augmenter l’interactivité avec le public : nouveaux films dynamiques, espace dédié aux jeux vidéo, théâtre de rue, spectacles musicaux et compétitions internationales, dont la Coupe du monde de Jeux vidéo en juillet.

2004 : Jacques Perrin produit en exclusivité pour le Futuroscope Voyageurs du Ciel et de la Mer présenté au Tapis Magique.

2005 : Fort renouvellement des attractions. Opération de sensibilisation au handicap visuel, Les Yeux Grand Fermés, parcours dans le noir invite à comprendre, sur un mode ludique, le monde des non-voyants.

Stars du Futur remplace Images Studio et un jeu grandeur nature Kegopolis Warriors fait le bonheur des ados.

2009 : Arthur, l’Aventure 4D imaginée

par Luc Besson prend place à l’IMAX3D. L’expérience est optimisée par des effets sensoriels embarqués et en salle.

2011 : La nouvelle attraction Le Petit

Prince prend place dans un théâtre multisensoriel avec plate-forme vibrante.

2012 : Le DJ Martin Solveig signe la playlist de la nouvelle version de Danse avec les Robots.

2014 : Invasion des Lapins Crétins par le biais d’une attraction, La Machine à Voyager dans le Temps, en partenariat avec Ubisoft.

2016 : La Forge aux Étoiles, spectacle

nocturne imaginé sur-mesure par le Cirque du Soleil. L’attraction La Loi du Plus Fort montre les prouesses d’un nouveau procédé de projection numérique laser 4K. Côté IMAX, le film Le Monde de l’Invisible permet de percevoir ce qui est trop lent, trop rapide ou trop petit pour être détecté à l’œil nu.

2017 : Le Futuroscope fête ses 30 ans

avec l’Extraordinaire Voyage, une expérience de vol hautement immersive.

2006 : C’est l’année des robots avec

l’inauguration de Danse avec les Robots.

La Cité du Numérique accueille des robotschiens Aibo de Sony, et un robot-peintre. Le Zoo des Robots présente six animatroniques visant à expliquer l’anatomie et le comportement de certains animaux.

2007 : Renouvellement de l’offre.

Le parc ouvre ses jardins aux artistes de Land Art et les sculptures de Jean-Louis Toutain investissent ses allées.

2008 : La réalité augmentée fait son entrée avec Les Animaux du Futur.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Depuis 2003, le logo du Futuroscope représente une fleur à cinq pétales symbolisant le futur, l’image, la sensation, l’émotion et la connaissance.