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TES 8 FICHES Les grandes dates de la Première et de la Seconde Guerre mondiale au Nive 2 M C

au Nive 2 CM

1914

Le début de la Première Guerre mondiale

1914 Le début de la Première Guerre mondiale DATE : 3 août 1914 LIEU : France Au début du XXe siècle, des tensions agitent l’Europe. En 1914, un attentat déclenche une guerre qui, bientôt, entraîne la mobilisation de nombreux pays à travers le monde.

L’assassinat d’un archiduc Depuis le début du XXe siècle, l’Europe connaît de fortes tensions...

Un événement va mettre le feu aux poudres : le 28 juin, alors que l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, et son épouse sont en visite en Bosnie, ils sont assassinés.

L’Autriche-Hongrie veut punir la Serbie, mise en cause, car son futur empereur a été tué.

Plusieurs pays vont prendre position dans ce conflit et deux camps vont

se former en Europe. D’un côté, la Triple-Alliance rassemble l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et l’Italie (qui changera de camp).

De l’autre, la Triple-Entente regroupe la France, le Royaume-Uni et la Russie qui soutiennent la Serbie.

L’Europe en guerre Les nations rassemblent alors leurs troupes. Le 1er août, le tocsin sonne dans toutes les villes de France.

Sur les murs, des affiches sont placardées, appelant à la mobilisation générale. Tous les hommes valides en âge de combattre doivent rejoindre leur régiment. 800 000 soldats français se tiennent prêts.

Puis le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France.

Les batailles vont s’enchaîner pendant quatre ans et des millions de morts seront à déplorer. © Unique Heritage Media

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1916

La bataille de Verdun

1916 La bataille de Verdun DATE : du 21 février au 18 décembre 1916 LIEU : Verdun Verdun est l’une des batailles les plus longues et les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Français, après des mois de lutte, réussissent à faire reculer les Allemands.

La déroute En août 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les combats se succèdent. En février 1916, l’empereur d’Allemagne, Guillaume II, décide d’attaquer Verdun, « le cœur de la France » selon lui. Le 21 février, ses soldats passent à l’action.

Ce seront neuf heures d’enfer pour les Français : il n’y a pas assez d’hommes pour tenir les forts de la ville, ni d’armes pour répliquer. Pendant des semaines, les troupes se battent héroïquement.

Les pilotes aussi

font preuve de bravoure, comme Carlo de Rose qui abat plusieurs avions ennemis. Un pigeon (Vaillant) réussit même à envoyer un message pour demander des renforts. Bientôt, un nouveau chef, le général Pétain, redonne espoir à ses hommes : « On les aura », leur dit-il.

La victoire Des mois plus tard, Verdun est toujours le théâtre de terribles affrontements. Au mois de juillet, six divisions allemandes passent à l’attaque, mais les Français leur barrent la route ! Le vent tourne enfin… Le 24 octobre, en quelques heures, le fort de Douaumont est repris à l’ennemi. Puis le général Mangin continuera sur cette lancée et en récupérera d’autres.

Le 15 décembre, les Français reprennent la dernière place forte aux Allemands.

Le 18 décembre, la bataille de Verdun s’achève : la ville est sauvée ! © Unique Heritage Media

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1918

La signature de l’armiistice

1918 La signature de l’armistice DATE : 11 novembre 1918 LIEU : Rethondes Alors que la Première Guerre mondiale s’éternise, les Américains joignent leurs forces à celles de la Triple-Entente. Et cela change tout ! L’Allemagne ne tarde pas à demander un armistice.

L’arrivée des Américains Depuis 1914, la Première Guerre mondiale bat son plein. L’Europe est devenue un vaste champ de bataille.

En avril 1917, Woodrow Wilson, le président des États-Unis, engage son pays dans la guerre, aux côtés de la Triple-Entente (France, Russie et Angleterre). Les premières troupes débarquent à la fin de l’année.

Elles vont être d’un grand secours !

Les Allemands sont vite en difficulté.

Le 9 novembre 1918, l’empereur d’Allemagne Guillaume II abdique et s’exile. Les Allemands demandent alors la fin des combats, une décision acceptée par le commandant

des troupes de l’Entente, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement français, Georges Clemenceau.

L’armistice C’est par le train que les responsables allemands arrivent en France.

Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, l’armistice, c’est-à-dire la fin des combats, est signé dans le wagon-bureau du maréchal Foch, situé dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne. À 11 heures, les cloches sonnent dans les villages.

Sur tous les fronts, les clairons annoncent le cessez-le-feu.

La guerre est finie mais le bilan est terrible. Rien que pour la France, on compte 1,4 million de soldats tués et 2 millions d’invalides. La paix est signée le 28 juin 1919, dans la belle galerie des Glaces du château de Versailles. La France récupère alors l’Alsace et la Lorraine, annexées depuis 1871 par l’Allemagne, qui doit maintenant payer pour les dommages causés. © Unique Heritage Media

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1939

Le début de la Seconde Guerre mondiale

1939 Le début de la Seconde Guerre mondiale DATE : 3 septembre 1939 LIEU : France Adolf Hitler, au pouvoir en Allemagne, veut se venger de la défaite de 1918. Alors, ses troupes attaquent partout en Europe. La France et l’Angleterre, qui ne comptent pas le laisser faire, entrent en guerre.

L’Allemagne attaque Adolf Hitler est au pouvoir en Allemagne depuis 1933. Comme un grand nombre d’Allemands, il n’a pas accepté la défaite de la Première Guerre mondiale, ni les décisions du traité de paix signé en 1919, notamment le fait que plusieurs provinces allemandes aient été données à la Pologne. Alors, le 1er septembre 1939, près de 2 000 blindés soutenus par l’aviation enfoncent les frontières

polonaises et encerclent la capitale, Varsovie. L’Angleterre, puis la France, vont réagir…

La guerre est déclarée Le 3 septembre, à 11 heures, Londres déclare la guerre à l’Allemagne. À Paris, à 17 heures, le président de la République, Albert Lebrun, fait de même. Depuis quelques jours, des affiches placardées dans tout le pays, appelaient les hommes valides de 20 à 48 ans à rejoindre leur régiment. Deux blocs vont se former. D’un côté, l’Italie et le Japon qui soutiennent l’Allemagne : ce sont les forces de l’Axe. De l’autre, la France et ses colonies (Afrique), et le RoyaumeUni et son empire (Canada, Australie, Inde) : ce sont les forces alliées.

C’est le début d’un long conflit, qui va durer jusqu’en 1945. © Unique Heritage Media

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1940

L’appel du 18 juin

1940 L’appel du 18 juin DATE : 18 juin 1940 LIEU : Londres En 1940, l’armée allemande envahit la France. Philippe Pétain, chef du gouvernement, demande l’armistice… Mais le général de Gaulle ne baisse pas les bras et lance un appel à la résistance depuis Londres.

De Gaulle à Londres Depuis septembre 1939, la France est en guerre contre l’Allemagne, dirigée par Adolf Hitler. Ce dernier envoie ses troupes partout en Europe.

En mai 1940, les blindés allemands envahissent le nord de la France.

En quelques jours, l’armée française est anéantie, malgré une contre-attaque menée par un brillant colonel, Charles de Gaulle, qui y gagne ses galons de général.

Le 14 juin, les Allemands entrent à Paris. Les dirigeants français se sont réfugiés à Bordeaux, d’où le nouveau chef du gouvernement,

Philippe Pétain, demande la fin des combats. S’avouer vaincu est impensable pour le général de Gaulle, qui part pour Londres, avant même la signature de l’armistice le 22 juin.

L’appel du 18 juin À Londres, le général de Gaulle rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, et l’informe qu’il veut continuer le combat. C’est sur les ondes de la radio nationale anglaise, la BBC, qu’il lance son célèbre appel, le 18 juin à 22 heures : « La flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre », dit-il. Dès le lendemain, des Français gagnent l’Angleterre.

La résistance s’organise alors à l’extérieur et à l’intérieur du pays, où des actions sont menées pour ralentir l’avancée des Allemands.

Le général de Gaulle crée également une armée, les Forces françaises libres (les FFL), qui combattra les Allemands en Afrique du Nord. © Unique Heritage Media

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1940

Le régime de Vichy

1940 Le régime de Vichy DATE : du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 LIEU : Vichy

de la main-d’œuvre dans les usines allemandes et, pire que tout, la lutte contre les juifs.

En 1940, Pétain instaure le régime de Vichy et collabore avec les Allemands.

Les rafles de juifs Le régime de Vichy instaure un statut des juifs, proche de celui des nazis en Allemagne. Les juifs doivent se faire recenser et certains métiers leur sont interdits. On leur retire même parfois la nationalité française. À partir du 7 juin 1942, ils sont obligés de porter sur leur veste une étoile jaune avec l’inscription “Juif”. Mais le pire est à venir avec les rafles, c’est-à-dire les arrestations de masse, et les déportations dans les camps de concentration où les attend la mort. Refusant cette politique raciste, certains vont tout faire pour les sauver… en les cachant.

On les appelle “les Justes” !

La France sous Vichy Depuis juillet 1940, Pétain est installé en zone libre, à Vichy. Il obtient du Parlement les pleins pouvoirs, rédige une nouvelle Constitution et entame une politique de collaboration avec l’Allemagne.

Ce gouvernement totalitaire, qui donne tous les pouvoirs à un seul homme, prend le nom de “régime de Vichy”. Parmi les mesures que Pétain soutient, il y a la mise en place du STO (Service du travail obligatoire) pour fournir

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1944

Le débarquement

1944 Le débarquement DATE : 6 juin 1944 LIEU : Normandie En 1941, les Américains sont entrés en guerre aux côtés des Alliés.

Une aide massive qui se concrétise, en 1944, avec le débarquement sur les plages normandes. Malgré les nombreux morts, l’opération est un succès.

Les préparatifs En 1941, les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés. Deux ans plus tard, le général américain Eisenhower est chargé de planifier une opération de débarquement en France, baptisée Overlord.

Il faut construire des milliers d’avions, de bateaux et de péniches.

Américains, Canadiens, Britanniques et Français libres

gagnent le sud de l’Angleterre, le point de départ de la mission.

La date et le lieu sont fixés : l’opération de reconquête des territoires occupés par les Allemands va pouvoir commencer…

L’opération du 6 juin 1944 Dans la nuit du 5 au 6 juin, des parachutistes sont largués en Normandie sur les cinq plages choisies : Utah, Omaha, Gold, Sword et Juno. À l’aube, environ 5 000 bateaux achèvent la traversée de la Manche. À 5 h 45, les navires puis les avions alliés bombardent les blockhaus allemands. Les soldats accostent par vagues successives, entre 6 h 30 et 7 h 30. Les Allemands tirent…

C’est l’enfer toute la journée ! Mais une fois la nuit tombée, ce sont 156 000 hommes qui ont débarqué. Et malgré les victimes, c’est une victoire. © Unique Heritage Media

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1945

La signature de l’armistice

1945 La signature de l’armistice DATE : 8 mai 1945 LIEU : Berlin (Allemagne) Après avoir conquis une grande partie de l’Europe, les Allemands reculent : à l’ouest, les Alliés contre-attaquent, et à l’est, les Soviétiques avancent. Alors, ils capitulent et signent l’armistice.

Les Alliés contre-attaquent Depuis 1939, la Seconde Guerre mondiale fait des ravages...

Les Alliés, en mauvaise posture face aux forces de l’Axe, sont parvenus à retourner la situation, en juin 1944, grâce au débarquement de leurs troupes sur les plages de Normandie. En août, elles entrent dans Paris. Il leur suffit de quelques jours pour en chasser les Allemands.

La capitale est libérée !

Le général de Gaulle, le chef des Forces françaises libres, célèbre cette victoire en prononçant un émouvant discours et en ranimant la flamme de la tombe du Soldat

inconnu, installée sous l’Arc de triomphe. Bientôt, la France entière est délivrée de ses ennemis.

Très vite, les Allemands se retrouvent coincés entre les Alliés qui progressent à l’ouest et les Soviétiques, entrés en guerre à leurs côtés en 1941, qui avancent à l’est…

La signature de l’armistice Adolf Hitler, le chef d’État allemand, n’accepte pas cette défaite et se suicide le 30 avril 1945 à Berlin.

Le 1er mai, les Soviétiques entrent dans la ville et font flotter leur drapeau sur les bâtiments officiels. Le lendemain, l’amiral Dönitz, qui a succédé à Hitler, demande la fin des combats. La capitulation allemande est signée le 7 mai, en France, à Reims, au quartier général des forces alliées du général américain Eisenhower. Et elle est ratifiée le 8 mai à Berlin, alors occupée par les Soviétiques. La date du 8-Mai est devenue un jour férié en France.

La paix revient… en Europe seulement. © Unique Heritage Media