Questions / Réponses autour du sommeil

Docteur Françoise Ceccato Un pédiatre à la maison

0-3 ans

Questions Réponses autour du

sommeil

Sommaire Présentation de l’auteur 6 Introduction 9

Avant 1 an

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Bien dormir pour bien grandir Un peu de science pour mieux comprendre Les rythmes chronobiologiques Pourquoi le sommeil est-il bon pour la croissance ?

Comment l’allaitement agit-il sur le sommeil de votre enfant ?

L’organisation du sommeil la 1re année Comment savoir quand intervenir ?

Le réveiller pour le nourrir ? Éveil = biberon ?

Comment savoir s’il dort suffisamment Gare à la fin de journée !

Comment coucher le nourrisson ?

L’avis du spécialiste : Le sommeil du nourrisson : une préoccupation Chacun dans son lit ?

Quand le laisser seul pour s’endormir ?

Des heures fixes ?

Pouce ou tétine ?

Partage d’expérience : Un sommeil jumelé !

Les troubles du sommeil Un cerveau fait pour rêver

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Le b.a.ba

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À quoi sert le sommeil ?

Que sait-on de l’organisation du sommeil entre 1 et 3 ans ?

Quels sont ses besoins ?

Quelles sont petit à petit ses nouvelles compétences pour dormir ?

Comment aider l’enfant à apprendre à s’endormir seul ?

Est-ce normal de faire encore pipi au lit à 4 ans ?

L’avis du spécialiste Bien préparer son enfant au sommeil

Partage d’expérience : Culte du sommeil

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Dormir où, comment, avec qui et avec quoi ?

Comment passer du lit à barreaux au grand lit ?

Dormir seul ou avec sa fratrie, dormir en dehors de la maison ?

Partage d’expérience : « Jamais le lit n’a été associé à un déplaisir » L’avis du spécialiste Des conseils pour mieux acheter Partage d’expérience : Un lit pour chaque étape Partage d’expérience : Avoir plus d’une sucette dans son lit ?

Si ce n’est pas facile, comment l’aider ?

Faut-il le coucher à heure fixe ?

Mon enfant se réveille, il n’a jamais fait ses nuits, est-ce normal ?

Terreurs nocturnes ou cauchemars : comment faire la différence ?

Partage d’expérience : « Le couché » : quand le père s’en mêle…

Mon fils a peur du noir, que faire ?

Quel traitement peut-on proposer ? Être plus ferme aiderait-il mon enfant ? À qui demander de l’aide ?

L’avis du spécialiste L’aider à apprendre à dormir : quelques astuces...

Autour du sommeil

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Bonjour la vie ! Au revoir le sommeil !

Que faire pour ne pas succomber aux 1001 conseils des réseaux sociaux ?

Quand les parents ont besoin de sommeil Partage d’expérience : Les premières années Que faire devant les injonctions paradoxales ?

Partage d’expérience : Rituel du soir pour mieux se connaître Chut ! On écoute Des êtres de langage et d’histoires Partage d’expérience : Les contes L’ostéopathie pédiatrique L’avis du spécialiste Visites chez l’ostéopathe La sophrologie pour petits

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Index 94 Remerciements 95

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Les rythmes chronobiologiques

L’être humain dispose d’une horloge interne aux rythmes immuables appelés rythmes chronobiologiques largement gouvernés par la lumière naturelle. Elle détermine la production d’hormones dont le rôle est d’endormir ou de maintenir éveillé.

• Le rythme circadien : d’une durée d’environ 24 heures, il est le maître de l’alternance veille/sommeil. Lorsque vient le temps de s’endormir, l’organisme se prépare au sommeil en ralentissant progressivement ses fonctions végétatives (respiration, fréquence cardiaque, température, tonus musculaire) ; les yeux se ferment et le bâillement, signe de détente, confirme que le corps est prêt. Mais quand vient celui de l’éveil, le corps au contraire, se réchauffe, le pouls s’accélère, la faim se fait sentir. Des neurotransmetteurs particuliers comme l’adrénaline, la dopamine ou la sérotonine le font sortir de sa torpeur.

• Les rythmes infradiens : de durées variables (hebdomadaires, mensuels ou saisonniers), ils ont aussi une influence sur le sommeil. Avez-vous remarqué qu’en hiver, le besoin de dormir se fait plus présent ?

• Le rythme ultradien : il se répète plusieurs fois en 24 h même pendant le sommeil. Les sommeils lent, profond ou paradoxal en sont la traduction.

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Pourquoi le sommeil est-il bon pour la croissance ?

L’hormone de croissance ou somatropine participe au développement physique de l’enfant. Elle est produite par l’hypophyse, majoritairement pendant le sommeil lent profond.

Sa concentration est bien plus forte chez l’enfant que chez l’adulte ! Et pour cause, ce dernier doit grandir et vite… Elle stimule de plus la multiplication des chondrocytes, cellules du cartilage, mais aussi des ostéoblastes, à l’origine de la matrice de l’os.

Elric (5ans) se rend à la maternité pour la 1re fois : sa sœur vient de na ître… Elle est tout près de sa maman, petits br as levés, dormant dans un berceau transparent.

Rien d’anormal pour un adulte mais à l’âge des questions : « Pourquoi elle est dans une boîte ? »

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Gare à la fin de journée !

Il peut arriver qu’un enfant calme, dans une atmosphère sereine, point trop fatigué, ni malade, se mette en fin de journée à pleurer. A-t-il faim, couve-t-il quelque chose ? Ces points vérifiés, une autre hypothèse est à envisager : son système d’éveil est en surchauffe ! La régulation hormonale immature, à l’origine de nombre de nos émotions, ne fonctionne plus. Une seule solution : l’apaiser par tous les moyens ! Atmosphère plus calme, bain, absence de stimulations, pas de surenchère sur la nourriture… On peut éventuellement envisager de le laisser se calmer seul dans sa chambre.

Ce qu’il faut éviter pour des nuits paisibles

• Les bruits d’impacts forts et inhabituels.

• De l’endormir dans ses bras.

• De trop le fatiguer dans la journée.

• De le réveiller pour le faire manger !

• De fumer dans la même pièce que lui.

• De boire du thé, du café ou de l’alcool

quand on allaite.

• De quitter le foyer quand il dort, car il pourrait se réveiller.

• De lui donner un repas du soir trop riche dans l’espoir qu’il ne se réveillera pas la nuit. Un surdosage de lait peut entraîner des dérangements gastriques qui le gêneront.

• D’avoir recours à des médicaments pour réguler son sommeil, surtout sans avis médical. Bien souvent, des adaptations dans le planning de ses journées ou dans son régime alimentaire suffisent à régler les problèmes de sommeil de bébé.

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Comment passer du lit à barreaux au grand lit ?

Les enfants ont de la ressource et certains changements qui paraissent rudes aux parents sont pour eux une belle occasion de montrer qu’ils grandissent, surtout s’ils ont le choix et si c’est le bon moment pour eux.

Il n’y a pas d’âge requis pour passer dans un grand lit, mais quand notre explorateur part à l’assaut de son petit lit, l’escaladant par toutes ses faces, c’est qu’il est prêt pour le grand saut... Et si on n’y prend garde, il tombera tête en avant : ouille !

le conseil du pédiatr

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Le passage au grand lit est plus facile s’il est préparé avec votre enfant, et s’il peut s’habituer à sa présence dans sa chambre pendant quelque temps. Les chutes peuvent être prévenues par des barrières amovibles.

Il existe des lits évolutifs ou intermédiaires, bien pratiques pour accompagner les différentes étapes d’un enfant. Les lits superposés et en mezzanine sont dangereux pour les enfants de moins de 6 ans. Les sommiers à lattes sont à privilégier.

TRUCS ET ASTUCES

• Faire du coucher et du lit un moment et un lieu agréables, qu’il aura plaisir à retrouver.

• Équiper le grand lit d’une barrière en toile pour éviter levers et chutes.

• Un ciel de lit peut rassurer un tout-petit, donnant un côté « cocon » au lit.

• Petit oreiller du petit lit est tout fier de passer au grand lit et un jour il deviendra grand lui aussi...

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Des conseils pour mieux acheter QUELS ENJEUX POUR LES MATELAS, LE LINGE ASSOCIÉ, ET LES MEUBLES POUR ENFANTS ?

Les jeunes enfants vont passer beaucoup de temps dans leur lit et dans leur chambre : le choix du matelas, du linge de lit et des meubles constitue donc une priorité. Or, ils peuvent contenir plusieurs produits chimiques. Ces produits apportent des propriétés antitaches, anti-acariennes, antibactériennes, ou autres, aux matelas comme autant d’argument de vente. Ces différents éléments peuvent générer des expositions à des substances chimiques dangereuses, notamment : toluène, styrène, éthylbenzène, trioxyde d’antimoine, phtalates, etc.

Quelques précautions sont à prendre pour ne pas exposer inutilement votre enfant.

MATELAS ET LINGE ASSOCIÉ

Privilégier les matelas fabriqués à partir de coton, de laine (qui présentent de bonnes propriétés de résistance au feu), de fibres de coco ou de mousse de latex naturel. En cas d’achat d’un matelas conventionnel : • le laisser dégazer avant usage ; • le recouvrir d’une alèse (de plastique polyéthylène plutôt que de PVC) ; • éviter les matelas antitaches, antibactériens, anti-acariens, etc. ; • de même, éviter le linge antitaches, antibactérien, anti-froissage ou contenant des retardateurs de flamme, et laver le linge de lit avant de l’utiliser ; • privilégier les matelas et le linge répondant à au moins un des labels suivants : Écolabel, Fleur de l’UE, Oeko-Tex Standard 100, label qualité QUL, label Ecocert.

MEUBLES

Les colles et les revêtements des meubles (peintures, vernis, etc.) peuvent émettre des composés organiques volatils (COV comme le formaldéhyde, classé « cancérigène certain » depuis 2004 par le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC)) : • privilégier les meubles en bois massif (bois « brut ») aux meubles en bois aggloméré ; stratifié ou contreplaqué et aux meubles en plastique contenant du PVC.

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L’avis du spécialiste • privilégier l’achat de meubles d’occasion qui auront déjà « dégazé ».

• en cas d’achat de meubles neufs, les laisser dégazer dans une pièce

autre que la chambre d’enfant, idéalement au garage ou à l’extérieur.

Le temps de dégazage doit permettre la disparition des odeurs de produits chimiques.

Guillaume, créateur du blog http://sante-enfants-environnement.com

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Partage d’expérience Les premières années Il y a un an, la naissance de notre fille Kayla nous a fait basculer dans une nouvelle vie. Les changements ont été tellement importants, l’expérience de devenir parents tellement intense, que les 12 mois qui ont suivi se sont écoulés sans qu’on ait réellement le temps de réaliser ce qui nous était arrivé.

Pourtant, on a fait plein de photos, plein de vidéos... On a même écrit un blog pour saisir et immortaliser tous ces moments précieux.... Et malgré tout ça, lorsque l’on revoit ces images qui ont un an maintenant, on a encore du mal à prendre pleinement conscience de tous ces changements. On a l’impression de voir une version de nousmêmes en mode zombies, accusant la fatigue des nuits courtes qui s’enchaînent, en train de pouponner un bébé que l’on reconnaît à peine tellement il a changé depuis.

Pour moi, le grand paradoxe de cette première année, c’est que, d’un côté on n’a jamais autant vécu dans l’instant présent (en immersion totale dans ces journées rythmées par le cycle de sommeil de bébé), et d’un autre côté on n’a jamais eu aussi peu de temps pour reprendre notre souffle, déconnecter, prendre du recul et apprécier le chemin parcouru. Aujourd’hui Kayla court dans tout l’appartement, mange presque toute seule, joue sans relâche et est en pleine interaction avec le monde qui l’entoure. Elle fait vraiment petite fille et je me demande où est passé mon bébé !

On sait que le temps passe vite et que les enfants grandissent vite.

Cette première année nous a clairement confirmé le décalage important entre les transformations que ces petits êtres vivent en quelques mois et notre capacité à réellement comprendre et apprécier ces transformations.

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Alors que nous sommes en recherche perpétuelle de notre nouvel équilibre, les enfants eux n’arrêtent pas de changer, toujours prêts pour un nouveau défi, une nouvelle expérience.

Dans cette nouvelle vie bien remplie et en mouvement permanent, nous avons tous besoin de petits moments de répit pour nous recentrer sur nous-mêmes, recharger nos batteries et apprécier ces changements avec un regard externe et reposé. Le premier anniversaire de Kayla nous a enfin donné l’occasion de profiter d’un premier week-end sans bébé, ce qui nous a fait un bien fou. Nous avons pu apprécier, en pleine conscience, la transformation qui s’est opérée en nous. Nous sommes bel et bien parents, à 100 %, heureux et fiers de l’être.

Cécile, maman de Kayla, 12 mois.

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La pédiatre Françoise Ceccato répond à toutes vos questions sur le sommeil.

Qui n’a pas rêvé d’avoir un pédiatre à l’écoute de toutes ses interrogations, des plus simples aux plus tabous ? Faites la rencontre d’une pédiatre qui vous invite à observer votre enfant et à le comprendre pour prendre soin de lui et le guider dans ses apprentissages.

Psychologue, pédiatre, éducatrice, allergologue, ostéopathe répondent à toutes vos questions. Des parents témoignent de leurs difficultés et des astuces qu’ils ont trouvées pour vous aider au quotidien. Encouragé et rassuré par vos propres compétences de parent, vous ne vous sentirez plus jamais seul !

À quoi sert le sommeil ?

Mon enfant a peur du noir, que faire ?

Comment l’aider à apprendre à s’endormir seul ?

Faut-il le coucher à heure fixe ?

Faut-il le laisser pleurer ?

Pouce ou tétine ?

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MDS : MN00211