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Seigneur Tu nous Appelles

14-15

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Documents de l’accompagnateur

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La Diffusion Catéchistique - Lyon

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Documents de l’accompagnateur

Pour Accompagner le carnet

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Légende des pictogrammes Livre Seigneur, apprends-nous à prier DVD Seigneur, tu nous appelles Site internet à la rencontre du Seigneur Vidéo Animateur

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Bible Site internet Point d’attention Passerelle Prière Chant

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Le Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, voté le 7 novembre 2005 par les évêques de France réunis en assemblée plénière à Lourdes, prend acte des profondes mutations de la société et propose une nouvelle orientation pour la catéchèse.

Une catéchèse renouvelée

introduction

Introduction générale Cette nouvelle orientation invite à passer d’une catéchèse destinée aux enfants à une catéchèse proposée à tous, enfants et adultes, à tous les âges de la vie ; d’un parcours linéaire et progressif à une organisation par modules, souple et adaptée au mode de vie et au rapport au temps de nos contemporains ; d’une catéchèse qui repose sur quelques personnes à une catéchèse qui prend appui sur une communauté catéchisante et missionnaire, à une catéchèse prenant acte de la difficulté d’appartenir à une vie communautaire et proposant à tous un bain ecclésial.

Le défi aujourd’hui, dans une société globalement déchristianisée, est de « mettre 1 quelqu’un non seulement en contact, mais en communion, en intimité avec le Christ ».

Pour répondre à cette nouvelle situation, les évêques font le choix de la pédagogie d’initiation.

C’est à la suite de ce choix que La Diffusion Catéchistique de Lyon élabore de nouveaux documents catéchétiques.

La pédagogie d'’initiation La pédagogie d’initiation implique une démarche particulière qui vise à rendre « effectif, 2 3 chez une personne, l’accueil de Dieu qui attire à lui ». Elle repose sur sept principes et requiert : – La liberté des personnes : liberté d’entreprendre une démarche ; liberté d’exprimer sa pensée, sa foi, ses doutes, ses questions.

– Un cheminement : la mise en place d’étapes donne le goût d’aller plus loin et propose un chemin.

– Un enracinement profond dans l’Écriture, en laissant la parole de Dieu faire son travail et en favorisant ce qui peut rendre possible l’action de l’Esprit Saint au cœur de chacun.

– La médiation d’une tradition vivante : les témoins d’hier et d’aujourd’hui, le témoignage des communautés chrétiennes à travers les âges, introduisent les personnes dans l’expérience d’une foi qui les précède toujours.

– Des cheminements de type catéchuménal, qui impliquent une catéchèse biblique, l’appel à la conversion personnelle suscitée par la parole de Dieu, la rencontre d’une communauté vivante, une introduction à la vie de prière et à la vie sacramentelle.

– Une dynamique du choix, qui introduit les personnes à une vie de partage fraternel en réponse à la parole et à l’amour de Dieu. Elle les aide à s’interroger sur leurs choix et décisions au quotidien.

1 Jean Paul II, exhortation apostolique Catechesi tradendae, no 5.

2 Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 27.

3 Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 46 à 60.

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¨««"“ qu'il est grand ton nom !¨ (ps 8) À travers les siècles, avec des lieux, des traditions, des rites, des écrits, toute religion a développé un sens du sacré qui traduit une présence de Dieu, pressentie par l’homme. Le christianisme, lui aussi, honore cette manière d’entrer en relation avec Dieu en s’appuyant sur la révélation que Dieu fait de lui-même. « En se révélant, Dieu vient répondre, d’une certaine manière, à une attente cachée de l’homme. » (Catéchisme pour adultes, 17.)

Aujourd’hui, dans notre société laïque, le nom de Dieu est renvoyé dans la sphère privée, et, lorsqu’il est prononcé, de quel Dieu s’agit-il ? Est-ce celui qu’on annexe à nos propres représentations, ou bien est-ce celui qui se révèle librement ?

Le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) répond : « Dieu confie son nom à ceux qui croient en lui ; Il se révèle à eux dans son mystère personnel. Le don du nom appartient à l’ordre de la confidence et de l’intimité » ; et il ajoute : « “Le nom du Seigneur est saint”.

C’est pourquoi l’homme ne peut en abuser. » (CEC, 2143.)

qu'il est grand ton nom !

« Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal » (Dt 5, 11).

Dans notre monde où le nom de Dieu est parfois invoqué pour justifier des actes inqualifiables, où « le refus de Dieu prend des formes diverses depuis l’athéisme serein ou militant jusqu’à l’indifférence » (Catéchisme pour adultes, 548), nous avons toujours à chercher qui est Dieu et à en témoigner.

Nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), c’est pourquoi « tout homme est une histoire sacrée » (P. de la Tour du Pin). Dès lors, notre relation à Dieu est indissociable de notre relation à l’autre. « Si quelqu’un dit “J’aime Dieu”, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1 Jn 4, 20.)

Jésus Christ se fait homme pour nous révéler qui est Dieu en vérité : un Dieu père en qui nous sommes frères. Pour avoir affirmé son intimité avec Dieu, il est accusé de blasphème et mis à mort sur la croix (cf. Mt 26, 63-66), lui qui nous a donné à voir le visage d’amour du Père.

La croix est désormais ce signe par lequel le chrétien peut confesser sa foi. La croix est signe du don d’amour qui apporte le salut à tous. C’est « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » que nous sommes appelés à en témoigner : il s’agit d’annoncer, de célébrer, de servir.

Cet itinéraire vise à se recentrer sur le Dieu des chrétiens et non pas à s’ouvrir, dans un premier temps, au dialogue interreligieux.

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Différentes mises en œuvre possibles Ce module nécessite quatre à cinq heures de mise en œuvre et se termine par une célébration. Il peut être vécu soit : 1. dans un groupe sur plusieurs semaines (avec célébration en paroisse) ; 2. en temps fort sur une journée ; 3. en week-end.

Pour les animateurs : − un entretien avec le père Dominique Banet (XX min XX s.). − un entretien avec le père Maurice Bez (XX min XX s.).

Pour les jeunes : − « Passer, passeurs : Signe de croix » (7 minutes). − « Changer les hommes, changer le monde ? Portrait de Charles-Édouard chez Emmaüs » (5 min 12 s).

Médiathèque

qu'il est grand ton nom !

Contenu du DVD

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site www.alarencontreduseigneur.fr Sites internet ·· www.alarencontreduseigneur.fr ·· www.croire.com ·· www.eglise.catholique.fr DVD ·· « Dieu, Ado-naï, Allah et moi », Meromedia, 2009. ·· « C’est pas sorcier : un Dieu, trois religions », France télévision distribution, 2011. ·· « Croyants en dialogue », Initiales, n° 201. ·· « Dire sa foi dans une société laïque », Initiales n° 195. ·· « Pierre et Mohammed », Le jour du Seigneur éditions, CFRT. Jeux ·· « Découvrir les religions cartes en main », Lumen Vitae, éd. de l’Atelier.

Ouvrages de référence ·· Catéchisme de l’Église Catholique, éd. Mame/Bayard/Cerf, 1992 (et en ­particulier les articles 846-848 sur la manière dont il faut comprendre l’expression « Hors de l’Église, point de salut » et les articles 849-850 sur la mission comme exigence de l’Église). ·· Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, éd. Centurion, Cerf, CERP, CRER, Decanord, Desclée, Droguet-Ardant, de Gigord, Mame, éd. Ouvrières, Privat, Tardy, Zech éd., 1991.

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Matériel qu'il est grand ton nom !

Dès le début de l’itinéraire, repérer si, parmi les jeunes, il existe des musiciens. Ceux-ci seront sollicités pour animer le (les) temps de prière. Il faudra donc penser aux paroles et aux partitions des chants. Penser également à prévoir le livre de la Parole pour chaque temps de prière.

ÉTAPE 1 : ·· P révoir le matériel nécessaire pour la revue de presse (journaux, flash info TV, enregistrements radio, connexion internet). ·· P our le jalon collectif : préparer un support carton ou papier suffisamment grand, ainsi que des feutres de couleurs. ·· Préparer un beau livre de la Parole.

ÉTAPE 2 : ·· P révoir différentes représentations de Jésus dans l’art : par exemple, selon les actes et les paroles de Jésus dans l’Évangile, ses rencontres, les étapes de sa vie. Veiller à des représentations diverses : artistes classiques et contemporains. Coller ces images sur du carton fort. ·· Préparer des lumignons (un par image). ·· Se procurer le chant Dieu est sur nos places, de Glorious, ainsi que les paroles. ·· Pour le jalon collectif : feutres de couleurs.

ÉTAPE 3 : ·· P enser à prendre contact avec la personne qui garde les clés de l’église. Veiller à ce qu’il y ait un beau livre de la Parole, le cierge pascal. ·· Préparer des feuilles de chant : Je veux chanter ton amour, Seigneur (C 19-42). ·· Pour le jalon collectif : feutres de couleurs.

ÉTAPE 4 : ·· Prévoir un fond musical doux pour la méditation. ·· Pour le jalon collectif : feutres de couleurs.

TEMPS FORT : ·· Télécharger le plateau de jeu, les cartes sur le site www.alarencontreduseigneur.fr ·· Prévoir un dé et des pions. ·· Apporter les DVD : « Dieu, Ado-naï, Allah et moi », Meromedia, 2009 et « C’est pas sorcier : un Dieu, trois religions », France télévision distribution, 2011.

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Étape 1

DIS-MOI TON NOM !

Dieu révèle son nom à celui qui lui fait confiance. Lui, le Tout-Autre, désire entrer en intimité avec chacun d’entre nous.

Temps d’accueil des jeunes par l’équipe d’animation.

Prévoir de remettre le carnet à chaque jeune.

Accueil Si c’est la première rencontre de l’année scolaire, avant de vivre ce module, il serait bon de prendre un temps pour faire connaissance au moyen d’un jeu : voir les propositions en annexe p. 60.

1/ Mise en route

qu'il est grand ton nom !

Enjeu

La mise en route de cette étape se fait avec une revue de presse.

Pour cette étape, si le groupe est important, les animateurs se déploient et chacun accompagne une équipe de six à huit jeunes.

Dans un premier temps l’animateur propose aux jeunes de faire une revue de presse en donnant la consigne suivante : ·· Qu’est-ce que j’entends dire de Dieu dans le monde dans lequel je vis ?

Cette revue de presse peut être faite à partir de presse écrite, de presse audio (radio), d’extraits de bulletins d’informations télévisés (flash info), d’actualités recueillies sur internet. À l’issue de cette revue de presse (quelle qu’en soit la forme), les jeunes relèvent ce qui est dit de Dieu, ce qui les étonne, les choque ou ce qu’ils ne comprennent pas.

2/ JEU TEST Puis, l’animateur propose aux jeunes de prendre dans leur carnet le jeu test p. 49 et de le remplir personnellement, sans échanger.

Lorsque chaque jeune a rempli son jeu test, l’animateur ouvre le temps de partage avec le groupe autour des questions : ·· En quoi ce que l’on entend dire de Dieu peut-il nous influencer ? ·· Pourquoi est-il difficile de parler de Dieu autour de nous ? Quels sont les freins que nous rencontrons, qu’est-ce qui nous gêne ? Qu’est-ce qui nous manque (mots, arguments, assurance, connaissances, etc.) ? ·· Qu’est-ce qui nous rendrait service afin d’être plus à l’aise pour parler paisiblement de notre Dieu ?

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PourAnnexe aller

Annexe plus loin

entretien - LE JUDAÏSME Entretien avec le père Dominique Banet, prêtre du diocèse de Besançon, délégué diocésain aux relations avec le judaïsme. − Quelle est l’importance du nom de Dieu dans le judaïsme ?

D. B : Elle est très grande, notamment dans la prière. Les Psaumes parlent souvent de « bénir », de « célébrer », d’« acclamer » le nom de Dieu. Mais il faut avoir des intentions pures quand on nomme Dieu, c’est-à-dire ne pas utiliser son nom pour le convoquer impérativement, le manipuler, prendre le pouvoir sur lui. On ne peut nommer Dieu qu’avec retenue, éviter les jurons. Et comment écrire ? Les monothéistes écrivent avec une majuscule : « Dieu ». Parfois les théologiens juifs écrivent : « D-ieu », avec un tiret qui indique la justement retenue.

− Est-ce que les trois religions monothéistes ont le même Dieu ?

D. B : Ne nous mettons pas à la place de Dieu : lui sait bien qu’il est pour tous. Mais nous, humains, ne pouvons pas faire comme si les chemins étaient indifférents. Nos chemins vers Dieu sont différents. Cependant, la façon dont les autres croyants se tournent vers Dieu est précieuse pour nous, elle enrichit notre propre compréhension de l’appel de Dieu.

Comme le rappelle le concile Vatican II dans Nostra Aetate, déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes (§ 2) : « L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d’annoncer sans cesse, le Christ qui est “la voie, la vérité et la vie” (Jn 14, 6), dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s’est réconcilié toutes choses. Elle exhorte donc ses fils pour que, avec prudence et charité, par le dialogue et par la collaboration avec les adeptes d’autres religions, et tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent progresser les valeurs spirituelles, morales et socioculturelles qui se trouvent en eux. »

Annexes

Annexes

Saint Justin (vers l’an 150), un Père de l’Église, dit : « Personne n’est capable d'attribuer un nom au Dieu qui est au-dessus de toute parole, et si quelqu’un ose prétendre qu’il en a un, il est atteint d’une folie mortelle. Ces mots : “Père”, “Dieu”, “Créateur”, “Seigneur” et “Maître” ne sont pas des noms, mais des appellations motivées par ses bienfaits et par ses œuvres. Le mot “Dieu” n'est pas un nom mais une approximation naturelle à l’homme pour désigner une chose inexplicable. » Dieu a-t-il un nom propre ? Dans la Bible, Moïse essaie d’obtenir ce nom propre, mais Dieu lui répond d’une façon allusive que l’on n’arrive pas bien à traduire : « Yahvé », c’està-dire « je suis qui je suis », « je serai là ». Mais ce nom n’est pas prononcé, par respect.

Dans la prière, les juifs, et les chrétiens à leur suite, ne disent pas simplement « Dieu », mais (par exemple dans les psaumes 41 et 80) : « Seigneur », « mon Dieu », « Dieu de ma vie », « Dieu mon rocher », « Dieu notre force », « C’est moi le Seigneur ton Dieu ».

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Livre de l'’Exode – Ex 3, 1-15 – La rencontre du buisson ardent

Fiche biblique nO 1

·· v . 1 : Le désert et la montagne sont des lieux de rencontre avec Dieu. ·· v. 2-3 : Le feu qui ne s’éteint pas : à la fois ce qui demeure dans le désert et aussi présence vive de Dieu. ·· v. 4-6 : La « terre sainte » : toute terre où Dieu se révèle. « Je suis le Dieu de ton père… Dieu d’Abraham, d’Isaac, de ­Jacob » : un Dieu personnel se révèle. ·· v. 8 : L’initiative vient de Dieu. Il « descend », fait « monter » le peuple vers le salut, une terre de vie. ·· v. 10 : Dieu passe par des médiations humaines. ·· v. 13-15 : Le nom est la personne chez les Sémites. Après le Dieu des ancêtres, Dieu donne un nom nouveau, « YHVH », tétragramme imprononçable, dont la racine évoque « être ». Dieu, le Tout-Autre sur qui personne ne peut mettre la main, est celui qui voit la misère.

L’autorité de Dieu est inséparablement liée à son Être, qui est Présence « de toujours à toujours ».

2. Au fil du texte

Les Hébreux sont si nombreux que Pharaon s’inquiète. Il décide de tuer les garçons qui naîtront. La mère de Moïse dépose l’enfant sur le Nil. La fille de Pharaon le découvre, l’appelle Moïse (« sauvé des eaux »). Sa mère sera sa nourrice. L’enfant est élevé à la cour de Pharaon. Moïse est marqué par une vie sauvée et par son identité : il est Hébreu et Égyptien.

Un jour, il tue un chef de corvée égyptien qui malmène un Hébreu. Il fuit au désert.

1. Le contexte

Annexes

Hymne au Christ abaissé et exalté (Ph 2,5-11). « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

4. Quelques pistes pour une méditation

- Comment nous laissons-nous détourner (de notre confort, de nos projets, de nos habitudes) par l’Esprit ?

- « Va », dit Dieu. Quelle mission pour nous ?

- Que découvrons-nous de Dieu qui nous invite à lui obéir ?

3. Quelques questions pour une appropriation

Annexe Annexe

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VOUS AVEZ DIT ¨RESPECT¨ ? « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain » Ex 20, 17.

La convoitise a toujours existé. Elle est à la fois de l’ordre de la possession de biens d’autrui et aussi de l’intrusion dans l’intimité de l’autre. Mais, depuis quelques décennies, certains interdits sont tombés, d’autant plus aujourd’hui avec les réseaux sociaux.

Le besoin de relations, de communiquer avec leurs pairs fait partie intégrante du développement des adolescents et c’est vital, c’est bon pour eux ! Mais, quelle communication et jusqu’où ? Cela pose la question de la pudeur dans leurs comportements. « Il existe une pudeur des sentiments aussi bien que du corps. Elle proteste, par exemple, contre les explorations “voyeuristes” du corps humain dans certaines publicités, ou contre la sollicitation de certains médias à aller trop loin dans la révélation de confidences intimes. La pudeur inspire une manière de vivre qui permet de résister aux sollicitations de la mode et à la pression des idéologies dominantes. » (CEC, 2523.)

Les jeunes portent eux-mêmes une responsabilité sur la manière dont les autres vont les regarder, les percevoir. Il est intéressant pour eux de réfléchir à l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes.

En prenant conscience du respect de leur intimité et de l’intimité de l’autre, naîtra la nécessité de la pudeur.

vous avez dit ¨““"respect¨” ?

Les jeunes de 14-15 ans sont de plus en plus sollicités par ces réseaux et aussi par les médias et la publicité. Ils sont également objets de convoitise par l’exposition qu’ils font d’eux-mêmes et la manière dont ils se mettent en scène.

« La pudeur protège le mystère des personnes […]. La pudeur est modestie. Elle inspire le choix du vêtement. Elle maintient le silence ou le réserve là où transparaît le risque d’une curiosité malsaine. Elle se fait discrétion. » CEC, 2522.

Se dévoiler, ou entrer dans l’intimité de l’autre, a ou aura des conséquences sur les relations à vivre et sur la perception de soi, il en va de la dignité de toute personne. Les jeunes n’en ont pas toujours conscience : c’est pourquoi il importe de s’y arrêter.

Dans l’Évangile, Jésus a enseigné le respect dans la relation à l’autre, par le regard, l’attitude, les actes et les paroles, la compassion. « La lampe du corps, c’est l’œil. Donc si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière. » (Mt 6, 22.) « Enseigner la pudeur à des enfants et des adolescents, c’est éveiller au respect de la personne humaine. » (CEC, 2524.)

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Étape 1

MON REGARD, TON REGARD Enjeu Au cœur de nos relations, la pudeur, le respect de soi et de l’autre nous permettent de grandir et de vivre dans la dignité voulue par Dieu. En prendre conscience, c’est éduquer notre regard à la suite du Christ.

Temps d’accueil des jeunes par l’équipe d’animation.

Prévoir de remettre le carnet à chaque jeune.

ACCUEIL vous avez dit ¨“respect¨” ?

Si c’est la première rencontre de l’année scolaire, avant de vivre ce module, il serait bon de prendre un temps pour faire connaissance au moyen d’un jeu : voir la proposition en annexe p. 60.

1/ MISE EN ROUTE Pour démarrer cette étape, l’animateur demande aux jeunes de se prendre en photo les uns les autres, individuellement.

Les photos seront collées sur la frise du jalon collectif à la fin de la rencontre ou au début de la suivante.

Puis, plusieurs portes d’entrée sont possibles. L’animateur en choisira donc une seule. ·· En se connectant sur un réseau social, aller voir le profil d’un sportif, d’un chanteur, d’un people. ·· Regarder des magazines de type people.

Quelle que soit la porte d’entrée choisie, les jeunes repèrent : ·· Que venons-nous de voir ? Décrivons ces images. ·· Comment les recevons-nous ? ·· Quelles réactions suscitent-elles en nous ?

Puis, les jeunes répondent individuellement au jeu test dans leur carnet p. 49. À l’issue du jeu test, l’animateur ouvre un partage : ·· Dans la vie de tous les jours, au collège, en famille, sur les réseaux sociaux, quelle image de moi je renvoie ? Est-elle différente selon les destinataires ? Pourquoi ? ·· Est-ce que je mets des limites à ce que je montre et pourquoi ? Et si je n’en mets pas, pourquoi ? ·· Pour moi, qu’est-ce que la pudeur ? Qu’est-ce que j’en pense ?

Pour aller plus loin, l’animateur invite les jeunes à prendre leur carnet p. 61 ou à lire ce qui est dit de la pudeur au n° 464 du Youcat.

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Étape 2

LE REGARD DE DIEU Enjeu Dieu fait sa demeure en nous. Chacun est invité à se considérer soi-même et à regarder l’autre comme temple de l’Esprit Saint, dans le respect de son intégrité et de son histoire.

Il donne la parole aux jeunes qui voudraient exprimer ce qui les a particulièrement marqués et poursuit : « Nous allons faire un pas de plus en cherchant à discerner les différents regards qui peuvent nous habiter ».

1 / LECTURE D'IMAGE L’animateur projette une œuvre d’Arcabas ou demande aux jeunes d’ouvrir leur carnet p. 50.

Dans un premier temps, il les invite à contempler l’œuvre en silence, à se laisser imprégner les formes, les couleurs, les gestes, les regards… Au bout de quelques instants, il demande à chacun de dire une phrase que lui inspire cette image. Les jeunes s’écoutent sans faire de commentaires.

vous avez dit ¨““"respect¨” ?

L’animateur dit : « Nous avons partagé nos manières de nous donner à voir, mais aussi nos manières de regarder les autres. À la lumière de l’Évangile, nous avons découvert combien la qualité de notre regard peut transformer notre vie personnelle comme nos relations. »

L’animateur présente l’artiste.

Arcabas, de son vrai nom Jean-Marie Pirot est un artiste contemporain, mondialement reconnu comme peintre et sculpteur d’art sacré. Il est né en 1926 et vit actuellement en Isère. Son œuvre est gigantesque : de la réalisation de mobilier liturgique, en passant par de nombreuses œuvres picturales et monumentales, jusqu’à la réalisation, sur trente ans, de l’ensemble d’art sacré de l’église Saint-Hugues-de-Chartreuse, devenue aujourd’hui un musée. Il se convertit à la foi catholique à l’âge de 20 ans. Sa source d’inspiration est l’Évangile qu’il médite chaque jour.

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Annexes

·· v . 17-18 : Après avoir rappelé, au v. 16, l’union « en une seule chair » de l’homme et la femme, Paul parle de l’union en Esprit avec le Christ. La vie sexuelle engage le corps, c’est-à-dire, en culture hébraïque la personne tout entière, en relation avec autrui par son corps. Or, le chrétien est uni au Christ ressuscité et la sexualité du baptisé est à vivre dans ce respect. ·· v. 18 : « Le débauché pèche contre son propre corps » : l’impureté causée par la débauche est en contradiction avec la destinée du corps du chrétien qui est l’intimité avec le Christ. À la question du permis et du défendu, Paul répond par une autre question : qu’estce qui est en accord ou non avec la vie nouvelle du chrétien transformé par l’Esprit ?

2. Au fil du texte

Les Corinthiens ont écrit à Paul pour lui demander son avis sur certains points. Paul répond à une communauté qu’il connaît bien. La communauté chrétienne de Corinthe est le reflet de la cité : quelques personnes riches et beaucoup de pauvres, d’esclaves. Elle est exposée aux dangers de la vie ambiante, en particulier à une morale sexuelle dissolue et aussi un attrait pour les sagesses et les religions païennes. Paul veut remédier aux abus, faire régner la paix, répondre aux questions que la vie chrétienne quotidienne pose aux chrétiens de Corinthe. Dans cette lettre très actuelle, les principes qui commandent les réponses de Paul peuvent être lumière pour nous.

1. Le contexte

Première lettre de saint Paul aux Corinthiens– 1 Co 6, 17-20

Fiche biblique n 2 O

Prier Notre Père…

« Ne nous soumets pas à la tentation. » Selon les Pères de l’Église, « nous ne demandons pas à Dieu de ne pas être tentés : c’est impossible ! Mais nous lui demandons de ne pas être tentés au-delà de nos forces. Nombreux sont les Pères grecs ou latins qui, comme Origène, opèrent une nette distinction entre “être tenté” et “entrer dans la tentation”, c’est-à-dire y consentir, dire oui au tentateur. » (Seigneur, apprends-nous à prier, p. 62.) « Qui dit oui au tentateur entre dans la tentation […]. Ferme la porte à la tentation et tire le verrou : l’amour de Dieu. Qui le peut, sans l’aide de celui que nous prions ? » (Saint Augustin, Sermon 59, 8.)

4. Quelques pistes pour une méditation

- Qu’est-ce qui, dans la vie du monde et notre vie personnelle et familiale, peut se rapporter à la débauche ?

- Quelle bonne nouvelle les réponses de Paul apportent-elles à notre vie aujourd’hui ?

- Comment ces paroles de Paul m’interrogent-elles ?

- Quelle affirmation je souhaite garder ?

3. Quelques questions pour une actualisation

·· v . 20 : « Quelqu’un a payé le prix de votre rachat » : chez les Hébreux, il était possible de « racheter » un esclave afin de le libérer.

Le Christ, par sa mort et sa résurrection, nous a rachetés de toute forme d’esclavage. En lui notre libération est possible.

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Annexe Jeu pour faire connaissance : Ensemble et sous-ensemble Pas de matériel à prévoir, excepté la règle du jeu pour l’animateur.

Le jeu se vit entre 15 et 20 minutes.

Règle du jeu : L’animateur se place au centre de la salle et demande aux jeunes de se regrouper selon les critères suivants (au choix de l’animateur en fonction de son groupe). L’animateur veillera à choisir au moins quatre critères successivement, le but du jeu étant de favoriser un maximum de brassage.

Dans chaque groupe ainsi constitué, les jeunes prennent le temps de se présenter en disant leur prénom, leur nom, leur classe : ·· « Faites des groupes par couleur des yeux. » ·· « Faites des groupes en fonction du quartier ou du village où vous habitez. » ·· « Faites des groupes en fonction de la seconde langue vivante que vous pratiquez au collège. » ·· « Faites des groupes en fonction du collège où vous êtes scolarisés. » ·· « Faites des groupes en fonction du sport que vous pratiquez ou pas… » ·· « Faites des groupes en fonction de la musique (chanteur, groupe etc.) que vous préférez. » ·· ·· ·· ··

« Faites des groupes en fonction des frères et sœurs que vous avez ou pas… » « Faites des groupes en fonction de vos loisirs. » « Faites des groupes en fonction de votre plat préféré. » « Faites des groupes en fonction du moyen de transport que vous utilisez pour aller au collège. »

Annexes

·· « Faites des groupes en fonction de vos émissions de TV préférées. » ·· « Faites des groupes en fonction de votre mois de naissance. »

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Table des matières Introduction générale ……………………………………………………………………………………† QU'’IL EST GRAND TON NOM ! Étape 1 : Dis-moi ton nom ! Étape 2 : Que ton nom soit sanctifié Étape 3 : Un nom à célébrer Étape 4 : Un nom à partager en vérité Temps fort Pour aller plus loin Entretien - Le judaïsme Entretien - L’islam Fiche biblique n° 1

VOUS AVEZ DIT ¨RESPECT¨ ? Étape 1 : Mon regard, ton regard Étape 2 : Le regard de Dieu Étape 3 : Un regard renouvelé Temps fort : célébration de fin de module Pour aller plus loin Témoignage - La pudeur Fiche biblique n° 2 Fiche biblique n° 3

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32 34 36

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ANNEXES 59 Exemple jalon collectif : mot croisé Jeu pour faire connaissance : Ensemble et sous-ensemble

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