Le cerf-volant nudang

Jacqueline Ayer

Le cerf-volant de Nu Dang

Plus que tout, Nu Dang aime faire voler son cerf-volant.

Un jour de grand vent, la corde s’échappe de ses mains et le cerf-volant disparaît. Nu Dang part à sa recherche. À bord de sa petite barque, il pagaie sur le long fleuve brun pour demander au marchand de gâteaux, au charcutier, aux pêcheurs, à tous ceux qu’il rencontre, s’ils ont vu son cerf-volant.

Mais personne ne l’a vu. Finalement, Nu Dang rentre tristement chez lui, et là…

Le cerf-volant de Nu Dang

Par son texte rythmé et ses illustrations chatoyantes, le livre de Jacqueline Ayer – qui a vécu plusieurs années en Thaïlande – transporte les enfants au cœur d’un pays fascinant.

14,50€

CERF-VOLANT-NUDANG CV_VF.indd Toutes les pages

MDS : 61009

Jacqueline Ayer 24/10/2017 16:58

Direction : Guillaume Pô Direction éditoriale : Anne la Fay Édition : Marion de Rouvray Mise en page : Maud Prunier Traduction : Camille de Rouvray NU DANG AND HIS KITE First Reprint Edition published in 2017 by Enchanted Lion Books, 67 West Street, 317A, Brooklyn, New York 11222 © 1959 by Jacqueline Ayer Rights arranged by Enchanted Lion Books with the estate of Jacqueline Ayer Color restoration and layout: Marc Drumwright Originally published in 1959 by Harcourt, Brace and Company, New York, New York Translation arranged through the VeroK Agency, Barcelona, Spain © Mango, 2018, pour la traduction française.

Fleurus Éditions - 15/27 rue Moussorgski - 75895 Paris cedex 18 - France Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.

Ire édition - N°d’édition : M18000 ISBN : 978 2 7404 3306 5 MDS : 61009 Imprimé en Slovénie par DZS Grafik Dépôt légal : janvier 2018 www.mangoeditions.com

Le cerf-volant de Nu Dang

Jacqueline Ayer

Le cerf-volant de Nu Dang

Traduction : Camille de Rouvray

D

ans un village tranquille et baigné de soleil, à l’autre bout du monde dans le royaume du Siam, sur la rive d’un large fleuve, vivait autrefois un petit garçon qui s’appelait Nu Dang.

Ce qu’il aimait le plus, plus que nager dans les eaux fraîches du fleuve quand il faisait chaud, plus qu’une orange glacée, plus, même, que deux oranges glacées, plus que tout au monde, c’était faire voler son cerf-volant.

Chaque fois que les conditions étaient bonnes, quand le vent était fort, le ciel dégagé et que le soleil brillait avec éclat, Nu Dang et ses amis se retrouvaient avec leurs cerfs-volants dans une vaste prairie.

Le cerf-volant de Nu Dang était le plus courageux et le plus audacieux d’entre tous.

Il filait dans le vent et faisait la course avec les oiseaux qui voltigeaient autour du soleil.

Nu Dang était le plus heureux des petits garçons de la prairie.

Il était le plus heureux des petits garçons du Siam.

Il était le plus heureux des petits garçons du monde entier.

Nu Dang était simplement heureux.

Que de majestueux et spectaculaires cerfs-volants il y avait là !

Des cerfs-volants en forme d’oiseaux, des cerfs-volants en forme de serpents, de poissons, d’autres étaient des démons ou des dieux, le vent les portait tous très haut dans le ciel.

Un jour, alors qu’il le faisait voltiger dans le ciel bleu, Nu Dang perdit son cerf-volant !

D’un seul coup, fschhh ! la ficelle glissa de sa main et le cerf-volant disparut.

Nu Dang alla à la rivière et grimpa dans sa barque. Il était un petit peu en colère.

Quel impétueux et méchant cerf-volant de l’avoir abandonné ainsi !

Mais qu’il était courageux et magnifique quand il virevoltait dans le vent…

Nu Dang était vraiment triste.

Il scruta le ciel.

Pas de trace de son cerf-volant.

Nulle part. Absolument nulle part.

Nu Dang devait le retrouver.

Alors le petit garçon empoigna ses rames et se mit à glisser le long du fleuve en quête de son cerf-volant.

Sa première rencontre fut avec un marchand de gâteaux et de jus de fruits. « Avez-vous vu mon cerf-volant ? » lui demanda-t-il, mais le marchand était bien trop occupé pour remarquer un cerf-volant perdu.

Nulle part. Absolument nulle part.

Pas de trace du cerf-volant.

Nu Dang demanda à un homme qui transportait un tas de foin pour ses bœufs s’il avait vu le cerf-volant.

Nulle part. Absolument nulle part.

Pas de trace du cerf-volant.

Nu Dang questionna le capitaine du coche d’eau et son équipier, mais ils n’avaient pas vu son cerf-volant.

Nulle part. Absolument nulle part.

Pas de trace du cerf-volant.

Nu Dang rencontra un groupe de jeunes moines.

En s’inclinant avec respect, il interrompit leur méditation, mais ils n’avaient pas vu son cerf-volant.

Nulle part. Absolument nulle part.

Pas de trace du cerf-volant.

Jacqueline Ayer

Le cerf-volant de Nu Dang

Plus que tout, Nu Dang aime faire voler son cerf-volant.

Un jour de grand vent, la corde s’échappe de ses mains et le cerf-volant disparaît. Nu Dang part à sa recherche. À bord de sa petite barque, il pagaie sur le long fleuve brun pour demander au marchand de gâteaux, au charcutier, aux pêcheurs, à tous ceux qu’il rencontre, s’ils ont vu son cerf-volant.

Mais personne ne l’a vu. Finalement, Nu Dang rentre tristement chez lui, et là…

Le cerf-volant de Nu Dang

Par son texte rythmé et ses illustrations chatoyantes, le livre de Jacqueline Ayer – qui a vécu plusieurs années en Thaïlande – transporte les enfants au cœur d’un pays fascinant.

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MDS : 61009

Jacqueline Ayer 24/10/2017 16:58