Premiers secours spécial route

PREMIERS SECOURS

SPÉCIAL ROUTE

PREMIERS SECOURS

SPÉCIAL ROUTE L E LI V RE QUI VA VO U S AP P RENDRE À SAU V E R DE S V IE S

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Sommaire Introduction 7

Sécurité routière et secourisme : quelles formations ?

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protéger et alerter

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Agir avec ordre et méthode

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Protéger la zone et les personnes

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Alerter les secours

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Adopter le bon comportement avec la victime

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introduction aux gestes qui sauvent

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Le Défibrillateur Automatisé Externe - D.A.E

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La Position Latérale de Sécurité - P.L.S

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La Réanimation Cardio-Pulmonaire – R.C.P 40 La compression locale

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Les plaies et les brûlures

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les informations à connaître

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Rappel des numéros d’urgence

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annexes

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Protéger la zone et les personnes

> LA SÉCURITÉ POUR SOI-MÊME Le témoin d’un accident qui arrive sur place doit d’abord assurer sa propre sécurité.

• L’arrêt L’arrêt du véhicule se fait si possible en dehors des voies de circulation, sur le bas-côté ou sur une zone d’arrêt d’urgence, pour ne pas gêner la circulation. Le conducteur allume les feux de détresse.

• La sortie du véhicule Avant de sortir, le conducteur enfile son gilet de sécurité. Dans la mesure du possible, il sort de la voiture du côté opposé à celui de la circulation, et ferme bien sa portière derrière lui.

> LA PREMIÈRE RECONNAISSANCE Arrivé sur les lieux, le conducteur témoin fait une première reconnaissance. Il évalue la situation : les dommages sont-ils uniquement matériels ou y a-t-il des blessés ? Y a-t-il plusieurs blessés ?

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En fonction des cas, le témoin pourra éventuellement faire une brève recherche alentour, pour vérifier qu’il n’y a pas de victime éjectée.

> LA PROTECTION • La protection des personnes valides Le conducteur témoin demande à toutes les personnes valides, y compris ses propres passagers, de sortir des voitures et de se mettre en sécurité, en s’éloignant de la circulation et en se mettant sur le bas-côté. Sur l’autoroute, les personnes valides se placent derrière la barrière de sécurité.

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PROTEGER

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L’alerte de la population Elle permet d’avertir la population de la brusque irruption d’un danger, par exemple une catastrophe naturelle ou un accident industriel. Le signal d’alarme est constitué de 3 cycles de 1 minute et 41 secondes chacun. Ils sont séparés par un arrêt de 5 secondes. La fin de l’alerte est signalée par un signal sonore de 30 secondes. Le son est celui d’une sirène aux accents modulés.

En cas d’alerte, il ne faut pas rester dans votre voiture, vous n’êtes pas protégé. N’allez pas chercher vos enfants à l’école. Dans la mesure du possible, rejoignez le bâtiment le plus proche et enfermez-vous, portes et fenêtres calfeutrées.

• La protection du lieu Le conducteur témoin, vêtu de son gilet jaune, va placer un triangle de prévention au moins 30 mètres avant le lieu de l’accident.

Si l’accident a eu lieu après un virage ou un sommet de côte, le triangle sera placé avant, pour que les autres usagers ne soient pas surpris.

Le conducteur témoin coupe le contact des véhicules accidentés.

La nuit, le conducteur témoin éclaire la scène avec des feux de croisement.

Dans tous les cas, le conducteur témoin empêche de fumer sur les lieux de l’accident.

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• La protection des victimes Les blessés ne doivent pas être déplacés. Dans un cas d’accident de la route, il est fréquent que les victimes soient atteintes à la colonne vertébrale. Dans ce cas, un déplacement peut avoir des conséquences dramatiques.

Les seuls cas ou l’on peut envisager un déplacement sont les cas de dangers vitaux et imminents pour la victime : risque d’incendie, d’explosion, de noyade…

Dans le cadre d’accidents impliquant des deux-roues, il ne faut jamais retirer les casques. Avec un casque intégral, on peut ouvrir la visière.

> L’ANALYSE Une fois que la zone et les passagers sont sécurisés, le témoin doit faire une analyse de la situation pour transmettre les bonnes informations dans le message d’alerte.

• La victime est-elle consciente ?

Pour apprécier la conscience d’une victime, on utilisera deux moyens. D’abord, poser des questions simples : « vous m’entendez ? », « comment vous appelez-vous ? » et vérifier que la victime est en état de répondre.

Ensuite, on peut demander à la victime d’exécuter un ordre simple, comme « serrez-moi la main ». Attention de ne pas faire bouger la victime, elle peut être victime d’une blessure à la colonne vertébrale.

Si la victime ne répond pas et qu’elle n’exécute pas l’ordre, elle est inconsciente.

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ALERTER

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• La victime respire-t-elle ?

Plus grave que l’inconscience, il y a l’arrêt de la respiration. Pour vérifier qu’une victime respire, il suffit de se pencher très près de son visage et de chercher la présence d’un souffle. On peut aussi surveiller la poitrine, en regardant si elle se soulève.

Attention : hors accident de la route, on enseigne que pour apprécier la respiration, le secouriste doit basculer la tête de la victime en arrière en appuyant sur le front et en relevant le menton. Dans le cadre d’un accident de la route, ne jamais faire de bascule de la tête sans avoir demandé un avis médical. Dans le cas ou la colonne vertébrale est atteinte, ce mouvement pourrait avoir des conséquences dramatiques.

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SPÉCIAL ROUTE Tout le monde peut être le témoin ou la cause d’un accident de la route. Face à une situation d’accident, il y a des comportements à adopter et des gestes de secours à découvrir, qui peuvent contribuer à sauver des vies.

En effet, le premier arrivé sur les lieux d’un accident a l’obligation légale de s’arrêter et de porter assistance aux victimes, notamment en protégeant les lieux et en alertant les secours.

Sur un accident de la route, on peut aussi envisager de pratiquer les premiers gestes de secours, à condition d’avoir préalablement suivi une formation donnée par un organisme de secours agréé.

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LE LIV R E QUI VA V O U S A P P R E N D R E À S AU V ER DES VIES

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Pour apprendre ces gestes qui sauvent, toute personne âgée de plus de 10 ans doit s’inscrire à la formation Premiers Secours Civiques de niveau 1, autrement appelée PSC1, dispensée partout en France.

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