Mettre les voiles

STÉPHANE MAHIEU

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DICTIONNAIRE ILLUSTRÉ

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Mettre les voiles

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A ABORDAGE

à l’abordage ! monter, prendre à l’abordage L’action d’aborder un navire revêt deux réalités bien différentes selon qu’elle est volontaire ou non. Involontaire, l’abordage désigne le choc accidentel entre deux navires, qui peut entraîner de graves conséquences. Le Règlement international pour prévenir les abordages en mer (RIPAM) définit les règles de barre et de route que les navires doivent adopter les uns par rapport aux autres, les feux et marques qu’ils doivent porter, les signaux sonores ou lumineux à utiliser, le tout pour éviter les collisions accidentelles. Il n’a rien à voir avec la prévention de la piraterie.

L’abordage volontaire par contre a tout à voir avec cette dernière et avec les anciennes batailles navales : le but est de prendre d’assaut et de capturer l’adversaire. Si l’abordage n’est plus vraiment de mise dans les guerres – on se coule à distance –, les pirates le pratiquent

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toujours, la mitraillette ayant remplacé le sabre. Monter à l’abordage, au figuré comme au sens propre, signifie monter à l’assaut.

ADIEU-VA, ADIEU-VAT On rencontre aussi les graphies « À Dieu-va », « À Dieu-vat ». « Commandement que le timonier donne à l’équipage d’un bâtiment pour virer de bord vent devant », lit-on dans le Littré qui cite Alphonse Daudet comme exemple : « À Dieu-va !

Comme disent les matelots. » Pour cette manœuvre, périlleuse sur les anciens voiliers, on s’en remet à la grâce de Dieu. L’expression est ainsi devenue l’équivalent de : « Les dés sont jetés. » Aujourd’hui, ce commandement correspond à « Envoyez ! », d’où l’idée de péril a disparu.

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AFFALER, S’AFFALER

affaler quelqu’un, affaler son grelot Affaler revêt plusieurs sens dans le domaine maritime : pousser vers la côte en parlant du vent et, ce qui explique davantage l’extension de son emploi dans la vie courante, tirer vers le bas, faire descendre un cordage, un chalut, d’où l’idée de chute.

Pour un marin, s’affaler c’est descendre le long d’un cordage.

S’affaler est ainsi devenu synonyme de tomber pesamment, de se laisser glisser vers le bas, de se laisser choir d’épuisement. On s’affale généralement dans un fauteuil, sur un canapé, voire sur le plancher.

Affaler quelqu’un, en argot, c’est le faire tomber.

Bien imagée, l’expression argotique du xixe siècle affaler son grelot signifiait se taire.

AMARRES

larguer, rompre les amarres, être mouillé à quatre amarres Chaînes ou cordages servant à maintenir le navire le long du quai, à un coffre ou à un autre navire. Pour appareiller, le navire largue les amarres, d’où l’emploi familier de larguer les amarres pour signifier partir, équivalent de « lever l’ancre ».

Rompre les amarres, c’est rompre avec ses attachements.

Le TLF (Trésor de la langue française) donne être mouillé à quatre amarres comme expression argotique maritime pour signifier être casanier ou… être ancré au cabaret.

ANCRE

lever, jeter l’ancre, embarquer sur la patte de l’ancre, ancre de miséricorde, de salut Signifiant partir ou, au contraire, s’arrêter, se fixer, les expressions lever ou jeter l’ancre sont limpides et, comme « mettre

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les voiles » ou « larguer les amarres », soulignent l’importance du vocabulaire maritime dans l’expression du mouvement.

Tous les départs n’ont heureusement pas le tragique du poème « Le Voyage » de Charles Baudelaire : « Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l’ancre ! » Dans la Marine nationale, embarquer sur la patte de l’ancre signifie embarquer au dernier moment, littéralement lorsque l’ancre remonte.

L’ancre de miséricorde était la plus pesante à bord. Outre son utilisation pour des mouillages de longue durée, elle était jetée en dernier recours dans les situations désespérées, d’où son appellation d’ancre de salut ou de maîtresse ancre.

Au figuré, l’ancre de salut désigne une ultime possibilité de sauvegarde. À noter que l’ancre est le symbole chrétien de l’espérance en tant que vertu théologale. Saint Paul compare l’espérance à l’ancre de l’âme. L’Ancre de miséricorde est le titre d’un roman d’aventures maritimes de Pierre Mac Orlan publié en 1941.

ANCRER, S’ANCRER Du sens propre de jeter l’ancre, mouiller, on est passé au sens figuré de fixer solidement, de s’attacher de manière durable.

L’espoir ou le doute peuvent s’ancrer chez quelqu’un. On peut être ancré dans ses habitudes et un monument s’ancrer dans un paysage. Une mode peut s’ancrer dans la population, un film ou un livre être bien ancré dans son époque.

Ancrer s’emploie aussi familièrement pour apprendre, retenir : « Ancre-toi bien ça dans la tête ! » Une phrase du poète chilien Pablo Neruda à propos de sa demeure à Isla Negra, au sud de Valparaiso, joue sur les sens propre et figuré du mot : « Cette maison est mon bateau ancré sur terre. »

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B BADERNE

vieille baderne

Tresse épaisse faite avec des fils de vieux cordages, la baderne est utilisée pour recouvrir les mâts, les vergues, les cabestans, pour les protéger de l’usure et des frottements.

Une vieille baderne est donc deux fois vieille puisqu’elle a été composée dès son origine de rebuts. Elle n’est donc plus bonne à rien.

Par extension, le terme s’est mis à désigner familièrement un militaire usé, près de la retraite, pas toujours commode et dont on ne peut plus attendre grand-chose. Le colonel Ramollot, de Charles Leroy, est un bel exemple de vieille baderne.

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BALEINE

rire, rigoler, se tordre comme une baleine, embarquer une baleine Il n’est guère de rapports entre la taille d’un animal et le nombre d’expressions auquel il prête son nom, telle est la modeste leçon qu’enseigne la baleine.

Rire, rigoler comme une baleine, c’est rire à gorge déployée, en ouvrant une large bouche, aussi grande que la gueule du cétacé. Se tordre comme une baleine vient du télescopage avec se tordre de rire.

Plus maritime, une baleine est aussi une forte lame qui embarque dans un navire. Ce sens est signalé par le Littré dès le xixe siècle, et on le retrouve dans le roman Atar-Gull (1831) d’Eugène Sue qui fut chirurgien de marine : « Veux-tu fermer la bouche, braillard, lui dit Simon, ou tu avaleras la première baleine qui tombera à bord. » Les fanons de baleine ont été employés pour les parapluies et les corsets, d’où l’appellation de baleines de parapluies ou de corset, qui a survécu à l’emploi de ce matériau.

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BALISE, BALISER À la différence des bouées qui sont flottantes, retenues au fond par une chaîne, une balise est une marque de signalisation maritime fixe. C’est aussi un émetteur permettant à un navire ou un avion de signaler sa position. Une balise informatique est une marque utilisée dans un texte pour signaler au programme qu’une commande spécifique doit être exécutée.

Baliser, c’est marquer avec des balises, installer un système de balisage. De manière récente et familière, le mot a pris le sens d’avoir peur. Comment en est-on arrivé là ? Alain Rey, dans son Dictionnaire historique de la langue française, pense qu’« il s’agit d’une allusion au visage qui signale l’émotion par la pâleur ou la rougeur ».

BANDE

donner de la bande, mettre à la bande Un navire donne de la bande lorsqu’il penche sur le côté, sous l’effet du vent pour un voilier. Passé un certain angle, la situation est périlleuse et le risque de chavirer réel. Dans un port, on peut mettre un vaisseau à la bande pour en nettoyer et entretenir la coque. Au-delà de la stricte acception maritime, donner de la bande s’emploie pour signifier pencher sur un côté.

BAPAUME

être en bapaume

L’expression apparaît dans les dictionnaires maritimes du xixe siècle.

Un navire est en bapaume lorsqu’il ne peut plus diriger sa route ni gouverner, pour une raison ou une autre : calme plat, avaries majeures dans la voilure ou la mâture. L’origine de l’expression est inconnue, même si l’hypothèse d’un lien avec la ville de Bapaume en Picardie a été suggérée. Elle aurait alors été importée dans le langage maritime par des marins picards, comme le suppose avec prudence le lexicographe Auguste Jal. Pour sa teneur incongrue, l’expression mériterait d’être remise en circulation.

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BARQUE

mener, gouverner sa barque, charger la barque, mener en barque, passer dans la barque de Caron, barque de saint Pierre Petite embarcation, pontée ou non, à rames, à voiles ou, ajouterons-nous aux définitions anciennes des dictionnaires, à moteur, la plupart du temps hors-bord.

Bien ou mal mener sa barque signifie bien ou mal mener ses affaires au milieu des écueils de l’existence.

Charger la barque, c’est exagérer, avoir des ambitions excessives pour un projet.

L’expression s’emploie également pour surfacturer.

Trop chargée, la barque chavirera…

Mener en barque pour induire en erreur, se moquer, est un cas intéressant de glissement sémantique.

L’expression provient de « mener en bateau » qui n’a pas pour origine l’embarcation, mais batel, bateleur (cf. Bateau). Interprété à tort, ce bateau qui n’en était pas un s’est naturellement mué en barque…

Un beau tour joué au bateleur !

Dans la mythologie grecque, les ombres des morts traversaient le fleuve des Enfers dans la barque de Caron. D’où l’expression passer dans la barque de Caron pour mourir. Lorsque la connaissance de la mythologie était chose courante, point n’était d’ailleurs besoin de préciser l’identité du nocher, passer dans la barque suffisait : « Elle pourrait bien un jour passer dans la barque comme les autres… », écrit la marquise de Sévigné à sa fille en parlant d’elle-même.

Saint Pierre ayant été pêcheur, la barque de saint Pierre désigne l’Église.

BARQUETTE Le diminutif barquette, petite barque, a donné son nom à un biscuit ovale et à toute une flottille de récipients en plastique dans les rayons des supermarchés et, pour les fruits rouges, sur les marchés.

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BARRE

être à la barre, donner un coup de barre, être mal barré La barre d’un navire permet de changer de cap. Ce peut être traditionnellement une barre franche, tige de bois ou de métal reliée au safran, ou une barre à roue, qui actionne le safran par un système de poulies et de drosses. Les joysticks ont été introduits récemment dans la marine. Être à la barre, c’est donc diriger le navire, d’où le sens figuré « être à la barre de l’État » qui signifie gouverner. Le slogan « Giscard à la barre », lors de l’élection présidentielle de 1974, connut un grand succès et fut même décliné sur des tee-shirts. Le Grand Timonier, surnom désignant Mao Zedong, provient de la même idée, le timonier étant le marin chargé de la direction du navire. Donner un coup de barre est changer brutalement d’orientation, de politique. Lorsqu’un dirigeant donne un coup de barre, c’est qu’il entend généralement prendre des décisions en contradiction avec son programme électoral. Que ses partisans aient alors un coup de barre, ne doit plus rien au vocabulaire maritime…

Un navire mal barré risque de rencontrer quelques mésaventures. En conséquence de quoi, être mal barré signifie être mal parti.

BATEAU

être sur, dans le même bateau, être du même bateau, être étourdi du bateau, être arrivé par le dernier bateau, être du dernier bateau, venir en trois ou quatre bateaux, monter un bateau, mener en bateau, bateau ivre, bateau-bœuf « Nom générique des ouvrages flottants de toutes dimensions, destinés à la navigation », écrit le Petit Robert. L’Administration distingue, comme le montre le Code des transports, le bateau, voué à une navigation en rivières, lacs et canaux, du navire, destiné à la mer. De fait, « navire » ne s’emploie pas pour une

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CORSAIRE

à corsaire, corsaire et demi

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Le corsaire est un particulier qui, en temps de guerre, arme un navire pour attaquer les vaisseaux battant pavillon d’un ennemi, et en particulier les navires marchands. Il est muni d’une lettre de course délivrée par son gouvernement. Les prises sont réparties entre l’État pour lequel il agit, l’armateur et l’équipage. Capturé, il sera traité comme un prisonnier de guerre. De nombreux corsaires ont atteint la célébrité, comme l’Anglais Francis Drake ou les Français Jean Bart et Robert Surcouf. La guerre de course a été officiellement abolie en 1856.

Le vaisseau pirate, au contraire, opère pour son propre compte, en période de guerre comme de paix, sans lettre de course.

L’expression à corsaire, corsaire et demi signifie que face à un homme agressif, il faut être plus agressif. C’est en somme battre quelqu’un sur son propre terrain, escroquer un escroc, un équivalent de « À malin, malin et demi ».

Un autre dicton, peu élogieux pour la profession, disait : « Corsaires contre corsaires font rarement de bonnes affaires. »

CÔTE

être à la côte, frères de la côte, frères de la cote La côte est pour le marin plus périlleuse que le large. La côte n’est pas l’abri, où il peut mettre en sécurité son navire. Être jeté à la côte, drossé vers la côte, prélude au naufrage.

Par référence au naufrage, être à la côte, c’est être dans la misère, sans argent.

L’épithète de frères de la côte désignait les pirates et autres flibustiers des Antilles à l’âge d’or de la piraterie. Un frère de la côte est également un compagnon de misère, ce qui nous ramène au sens précédent.

Par un jeu de mots entre côte (au sens de littoral) et cote (au sens boursier), un frère de la cote désigne dans l’argot du xixe siècle un commis d’agent de change (cf. Lucien Rigaud, Dictionnaire d’argot moderne, 1888).

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PHARE Tour édifiée sur la côte, à proximité d’une côte, dans un port, sur une jetée et surmontée d’une puissante source lumineuse servant à guider la navigation la nuit. Le mot tire son origine de l’île de Pharos, proche d’Alexandrie, où le phare le plus célèbre de l’Antiquité fut construit au iiie siècle av. J.-C. dans l’Égypte des Ptolémées. Par métonymie, le mot en est venu à désigner la lumière émise par la source lumineuse : phare à éclats, à occultations, puis s’appliqua à toute source lumineuse puissante, d’où son emploi pour les projecteurs des automobiles. Il est également utilisé en aviation : en parle en effet des phares d’un aéroport.

Au figuré, on qualifie de phare une personne dont le rayonnement intellectuel, artistique ou politique est considérable et marque son temps : elle devient alors un phare de son époque. Baudelaire a ainsi célébré des artistes illustres dans son poème « Phares » : Léonard de Vinci, miroir profond et sombre […]

Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant […]

Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges.

Ce n’est pas toujours un compliment. Nietzsche traita Victor Hugo de « phare de l’océan du non-sens » ! Quant aux dictateurs coréens, ils n’hésitèrent pas à se faire appeler « Phares de l’espoir », comme Ceausescu, qui ne craignait pas le pléonasme et se voulait « Phare lumineux ».

On parlera aussi des œuvres-phares d’un auteur classique, d’un film-phare. Un moment-phare est un moment-clé, un moment de grande influence : l’Exposition universelle de 1889 fut un moment-phare de la révolution industrielle. En marketing, pullulent les produits-phares. On est ainsi passé d’une île méditerranéenne à une garniture de tête de gondole… À noter, ce joli diminutif oublié, cité par le vice-amiral Willaumez dans son Dictionnaire de marine : pharillon, qui désigne un petit réchaud dans lequel les pêcheurs font un feu la nuit pour attirer les poissons. Le terme de lamparo l’a remplacé.

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PORT

arriver, mener à bon port, arriver au port, atteindre le port, couler en vue du port, échouer au port, port d’attache Lieu aménagé pour accueillir et abriter les navires en toute sécurité. Qu’il soit naturel ou artificiel, le port a donné naissance à de nombreuses expressions de la vie courante.

Arriver à bon port : arriver sain et sauf, sans encombre.

Mener à bon port un projet, c’est le mener à son terme, à son aboutissement.

Arriver au port, atteindre le port : parvenir à la fin de sa vie, à la fin du voyage, mourir. L’existence n’est-elle pas souvent comparée à un voyage au long cours ? Arriver au port peut être aussi, d’une manière plus optimiste, trouver enfin un lieu où relâcher, se détendre et se reposer : « Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie », remarque Baudelaire dans Le Spleen de Paris.

Couler en vue du port, échouer au port : le comble, puisque c’est échouer au dernier moment, alors que l’entreprise semblait promise au succès.

Port d’attache : le port d’attache d’un navire est celui où il est immatriculé, enregistré auprès de l’administration maritime.

Le nom de quartiers des affaires maritimes est toujours usité, même s’ils n’ont plus d’existence officielle. Ces quartiers géraient également les marins professionnels. Revenir à son port d’attache, c’est ainsi revenir à ses origines, rentrer au bercail. Le port d’attache est le lieu où l’on revient après ses voyages, même si cela n’est plus exact de nos jours pour les navires.

Le mot plus ancien de havre, a donné l’expression « havre de paix », pour désigner un lieu calme, serein, voire un refuge dans des périodes troublées. Le Havre de Grâce est à l’origine du port du Havre.

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Ne pas en foutre une rame Venir en trois ou quatre bateaux

Être dans le coaltar

De A comme abordage à V comme vrac, ce dictionnaire illustré a pour originalité de recenser les nombreuses curiosités du vocabulaire maritime, et de révéler au fil des mots et des expressions toute la richesse d’un langage spécifique, du plus soutenu au plus argotique.

Cette immersion dans notre patrimoine linguistique est un puissant révélateur des liens profonds qui unissent l’homme à la mer.

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