Homéopathie. Soignez les troubles du quotidien

Émilie Teyssières, Dr en Pharmacie Préfacé par le Dr Éric Ménat

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H O M É O PA T H I E Soignez les troubles du quotidien Allaitement

Poussées dentaires ¢

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Piqures d’insectes

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Herpès

Toux

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Fièvre

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Sommaire Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Histoire et généralités La douceur de l’homéopathie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Contexte de la découverte de l’homéopathie . . . . . . . . . . . . . . 13 Recherches anciennes et actuelles en homéopathie . . . . . . . . . . 18 Le but de l’homéopathie : un rétablissement prompt et doux . . . . 21 Différences entre homéopathie uniciste, pluraliste et complexiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Un peu de technique Préparation d’un remède et différentes dilutions . . . . . . . . . . . . 26 Comment choisir soi-même la dilution appropriée ?. . . . . . . . . . 28 Quelle posologie adopter ? Gérer la répétition des prises et la durée du traitement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Compatibilité avec d’autres traitements . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Les troubles du quotidien Angines aiguës. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Toux sèches et toux spasmodiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Toux grasses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Aphtes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Nausées et vomissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Cure de « détox » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 6

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Diarrhées du voyageur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Cystites aiguës et chroniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Mycoses aiguës et chroniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Aide à l’allaitement ou au sevrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 Préparation et suites d’accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Préparation et suites d’interventions chirurgicales . . . . . . . . . . . 91 Vaccins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 Coliques du nourrisson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Poussées dentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Fièvres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Bouffées de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Poussées chroniques d’herpès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Prévention et traitement des piqûres d’insectes ou de tiques. . . . . 120

Les trousses de base La trousse pour la femme enceinte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 La trousse pour le bébé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 La trousse pour l’enfant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 La trousse pour l’adulte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 La trousse pour la personne âgée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Index. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Bibliographie pour approfondir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Coordonnées des laboratoires –­ Quelques pharmacies homoépathiques de qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Biographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 7

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LA DOUCEUR DE L’HOMÉOPATHIE « Grande est la force de la douceur. » Dr Constantin Hering (1800-1880), médecin homéopathe Ce livre s’ouvre sur une citation qui me semble essentielle, car la douceur est au cœur même de l’homéopathie. Notre société occidentale n’a jamais été un modèle de « douceur de vivre »… et cela ne s’améliore pas ! Nous vivons dans un monde tourné vers la productivité, la rentabilité et la rapidité. Ces valeurs sont incompatibles avec le développement d’une humanité fraternelle, douce et aimante. Or, la douceur nous est indispensable. Le méconnaître, c’est maltraiter son corps, son esprit… et ses concitoyens. Car le respect des autres commence par le respect de soi-même.

Pourtant, notre société nous inculque que la douceur est bonne pour les faibles. Il faut tout faire vite et abattre des montagnes de travail (cela a-t-il encore un sens ?). Détrompez-vous : la véritable douceur envers soimême, et surtout les autres, n’amollit pas et permet une efficacité sans pareille. Au revoir les disputes inutiles et les énervements au quotidien qui prennent tant d’énergie. Désamorcer les conflits permet de gagner du temps, de retrouver de l’énergie et d’en faire un meilleur usage.

Je vous invite donc à méditer sur l’importance de la douceur, sur les formes qu’elle prend et à la cultiver dès que vous le pouvez avec vos proches.

Ce chapitre vous présente les débuts de l’homéopathie, ses fondements philosophiques, puis ses aspects plus techniques. Vous comprendrez alors pourquoi le Dr Constantin Hering parlait de la grande force de la douceur homéopathique.

Histoire et généralités | 

Recherchez la douceur autour de vous. Vous la rencontrerez peut-être chez certaines personnes ou dans la nature (ce n’est pas un hasard si les « bains de forêt » sont à la mode). Ne trouvez-vous pas que le pouvoir de la douceur est immense ? Pouvoir de réconforter, rassurer, dénouer les tensions (physiques comme psychiques), calmer… C’est un médicament à elle seule.

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PRÉPARATION D’UN REMÈDE ET DIFFÉRENTES DILUTIONS Les remèdes homéopathiques sont réalisés à partir de matières premières d’origine minérale, végétale ou animale. On les nomme des « souches ».

Des organes animaux (souvent de porc) peuvent être utilisés comme souches, c’est l’organothérapie (bien entendu, la méthode de préparation inclut des techniques de protection contre les pathologies animales – tout cela est contrôlé et validé au niveau européen). L’organothérapie fonctionne sur un mode d’action spécifique de régulation des fonctions des organes humains. L’effet est différent selon la dilution choisie. En basse dilution, on va stimuler l’organe ; en dilution moyenne, on le régule ; en dilution haute, on le freine, on le calme. Je propose plusieurs solutions d’organothérapie tout au long des chapitres, qui peuvent être utilisées conjointement à un autre remède.

La souche choisie est broyée, puis mise à macérer dans un mélange d’eau et d’alcool (pour les substances non solubles comme les minéraux, on utilise la trituration dans le lactose). Au bout d’un certain temps (variable selon les souches), le macérat est filtré afin d’obtenir ce que l’on appelle une « teinture-mère ». Cette dernière, très riche en principes actifs, est bien connue des amateurs de phytothérapie.

La teinture-mère est ensuite diluée selon plusieurs méthodes : • La méthode hahnemannienne : on dilue de 10 en 10 (ce sont les DH ou D) ou de 100 en 100 (ce sont les CH) en passant d’un flacon à un autre. Les DH sont souvent des préparations dont l’action est très proche de la phytothérapie (elles sont disponibles quand la plante n’est pas toxique). Les CH sont les dilutions les plus couramment utilisées dans la majorité des pays (en dehors de la France, ce sont les C).

• La méthode korsakovienne : Semen Korsakov était un autodidacte qui préparait des remèdes homéopathiques sur les champs de bataille russes et avait entrepris d’en simplifier la préparation au maximum. On ne prend qu’un seul flacon dans lequel on réalise les dilutions-dynamisations successives, en vidant la dilution précédente. Les gouttelettes d’eau restant sur les parois du flacon entre les dilutions sont considérées 26

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comme suffisantes pour permettre de réaliser la dilution suivante. Ces dynamisations se nomment les K. Par exemple : 30K, 1 000K. En parallèle, la solution est impérativement dynamisée entre chaque dilution (entre 60 et 100 coups). Cette étape est maintenant réalisée par des machines qui permettent à la fois d’éviter les troubles musculosquelettiques des préparateurs et d’obtenir des préparations standardisées et homogènes.

• Il existe aussi les dilutions 50 millésimales (LM) qu’Hahnemann a

En France, les dilutions hahnemanniennes sont disponibles dans toutes les pharmacies, tandis que les korsakoviennes le sont plutôt uniquement en pharmacie homéopathique (voir les adresses en fin d’ouvrage).

12. Ces pathologies sont aujourd’hui prises en charge par la médecine occidentale, ce qui n’était pas le cas du temps de Hahnemann. Elles ne font pas l’objet de cet ouvrage et leur suivi est réservé aux professionnels de la santé.

Un peu de technique | 

développées à la fin de sa vie, mais on ne les trouve qu’en pharmacie avec préparatoire homéopathique, voire dans certains pays européens.

Ce sont des préparations très diluées et peu dynamisées, ce qui leur confère une action différente, sans les inconvénients des CH ou des K. Ces inconvénients existent (les remèdes font donc bien quelque chose) dans le cadre de pathologies sévères et chroniques12, qui ne sont pas l’objet de cet ouvrage. Aussi, n’ayez aucune inquiétude : vous ne risquez rien à utiliser les remèdes détaillés dans ce livre avec le schéma thérapeutique proposé. Les LM, vous l’aurez compris, sont d’un emploi particulier et à réserver aux professionnels de santé.

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Angines aiguës Les angines chroniques ne seront pas traitées dans ce chapitre, elles doivent faire l’objet d’une consultation auprès d’un médecin homéopathe, en parallèle du suivi classique chez le spécialiste, comme toute maladie chronique.

Les angines aiguës virales simples peuvent relever d’un traitement ­homéopathique. Pour cela, il faut avoir écarté la possibilité d’une angine bactérienne qui peut se compliquer et qui nécessitera des antibiotiques.

Chez l’enfant, l’angine bactérienne est plus fréquente que chez l’adulte.

Aussi, les conseils ci-dessous sont surtout destinés aux adultes présentant des symptômes désagréables, mais peu sévères.

Remèdes sera utile pour une angine avec un début brutal chez un sujet très fatigué, avec une fièvre et des sueurs chaudes. Il présente une soif intense et une dysphagie (douleur de la gorge en avalant).

La gorge et la langue sont très sèches et il y a une sensation de constriction en avalant. Les ganglions sont douloureux et augmentés de volume. La dysphagie est aggravée par le froid et améliorée par le chaud.

● belladonna

● apis mellifica peut être utilisé pour une angine très proche de Belladonna (fièvre élevée avec sueurs), mais le patient n’a pas soif ; il urine peu. Le début est insidieux et avec peu de douleur. L’angine est plutôt à droite. La dysphagie est aggravée par le chaud et améliorée par le froid. Les douleurs sont piquantes et brûlantes. De plus, il peut y avoir un œdème de la luette que seul le médecin pourra observer à l’auscultation.

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● mercurius solubilis sera

choisi quand la température est peu élevée et que le patient est faible. Il est sensible aux changements de température, surtout au froid humide. La salivation est importante et fétide, mais le patient a tout de même soif. La douleur à la déglutition irradie aux oreilles et il y a des ganglions dans le cou. La langue est enflée, jaune, elle garde l’empreinte des dents. Le patient est fatigué, pâle et moite, il transpire et salive beaucoup la nuit. Ce type de patient est frileux et a une aversion pour la compagnie. Il est très sensible au bruit. ● On

● arum triphyllum si le patient est aphone, la dysphagie intense et la salive abondante et fétide. Le patient est courbatu et fiévreux, soit abattu, soit agité, avec une chaleur du visage et aussi de la tête.

La gorge, les lèvres et le nez sont à vif et brûlants. Il y a une sensation d’obstruction du nez malgré un écoulement aqueux nasal, qui est aggravé la nuit. Le patient voit sa douleur augmenter par les aliments très chauds et le café, il désire de l’eau froide. ● ailanthus glandulosa si

le patient présente un visage rouge et bouffi avec de la fièvre, est très épuisé dès le début de l’angine et reste au lit. Les ganglions du cou sont importants et douloureux. Sa langue est sèche, il a soif, mais avec une dysphagie qui est pire avec des liquides chauds et en inspirant. L’haleine est fétide et il y a une sensation de picotement interne et externe. Il peut y avoir des vertiges ou un écoulement nasal aqueux et irritant la lèvre supérieure.

Les troubles du quotidien | Angines aiguës

tentera phytolacca si la fièvre fait suite à un froid humide, que le patient ne transpire pas et que seule la tête est chaude. Il y a une sensation de boule de feu, de sécheresse ou de corps étranger dans la gorge, qui peut sembler rugueuse. La douleur est située à la base de la langue et/ou irradie aux oreilles, elle est pire à la déglutition et en prenant des liquides chauds. Au contraire, cela s’améliore en buvant des liquides froids. Les muscles du cou sont raides, le patient est courbatu et épuisé, et souhaite rester couché.

Il y a une disposition à faire plutôt une angine située à droite et il peut y avoir des maux de tête.

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Angine, toux, aphtes, cystites, fièvre, herpès… ces petits troubles vous compliquent la vie ? 20 fiches pratiques à découvrir pour soigner ces maux du quotidien grâce à l’homéopathie.

Pour chaque trouble, ce guide vous propose les meilleurs remèdes en fonction de vos symptômes, puis leurs propriétés, leurs formes disponibles et les posologies à adopter.

Grâce aux conseils d’Émilie Teyssières composez également votre trousse homéopathique idéale, à toujours avoir chez vous !

Plus de 150 médicaments homéopathiques détaillés, des astuces et des recommandations vous sont proposés ici et vous aideront à devenir acteur de votre santé et de votre bien-être tout en douceur !

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MDS : RU14923

Dr Éric Ménat, Médecin généraliste, diplômé en diététique et maladies de la nutrition. Enseignant en Phyto-nutrition à la faculté de médecine de Paris xiii.

www.rusticaeditions.com