RUSTICA 9782815310307 ext

Michel Luchesi

E D E D I U G LE

E R U T A N LA

E L L I V EN

SOMMAIRE La nature est partout......................................................... 6

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CHAPITRE 1 : LA PETITE FAUNE ............ 9 Le crapaud commun ....................................................... 10 L’écureuil roux ......................................................................12 La fouine................................................................................. 14 Le hérisson ............................................................................ 16 Le lézard des murailles .................................................. 18 La pipistrelle commune................................................ 20 Le ragondin........................................................................... 22 La rainette verte ................................................................. 24 Le rat d’égout.......................................................................26 La souris grise...................................................................... 28 CHAPITRE 2 : LES OISEAUX........................31 Le choucas des tours....................................................... 32 La chouette hulotte.......................................................... 34 La cigogne blanche ..........................................................36 L’étourneau sansonnet...................................................38 Le faucon crécerelle ........................................................ 40 L’hirondelle de fenêtre ................................................... 42 Le martinet noir ................................................................ 44 Le merle noir....................................................................... 46 Le moineau domestique.............................................. 48 La mouette rieuse ............................................................ 50 La pie bavarde ..................................................................... 52 Le pigeon de ville ..............................................................54 Le rouge-gorge familier ................................................56 La tourterelle turque .......................................................58

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^ CHAPITRE 3 : LES PETITES BETES ..... 61

L’abeille domestique .......................................................62 L’araignée tégénaire ....................................................... 64 L’azuré commun ............................................................... 66 Le cloporte commun ...................................................... 68 L’escargot petit-gris ........................................................ 70 La fourmi noire ................................................................... 72 Le gendarme ........................................................................ 74 La grande limace ............................................................... 76 La guêpe commune ........................................................ 78 Le lombric ............................................................................. 80 La scutigère véloce ........................................................... 82

CHAPITRE 4 : LES ARBRES .........................85 Le catalpa commun ........................................................ 86 L’érable sycomore ............................................................ 88 L’if............................................................................................... 90 Le marronnier d’Inde ......................................................92 L’orme champêtre ............................................................ 94 Le peuplier noir d’Italie................................................. 96 Le platane commun ....................................................... 98 Le robinier faux-acacia ...............................................100 Le thuya occidental ....................................................... 102 Le tilleul commun.......................................................... 104

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CHAPITRE 5 : LES PLANTES .....................107 La chélidoine..................................................................... 108 Le laiteron maraîcher .................................................... 110 Le lierre grimpant............................................................. 112 L’ortie dioïque .....................................................................114 La pariétaire de Judée ....................................................116 Le pissenlit ...........................................................................118 Le plantain lancéolé ..................................................... 120 Le polypode commun .................................................. 122 Le séneçon commun .................................................... 124 La vigne vierge de Virginie......................................... 126

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la nature est partout Grâce à ce guide, explorez votre environnement avec le regard du naturaliste curieux de tout, même de ce qui se passe au pied d’un immeuble.

Un nouveau terrain de découverte

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Les amoureux de la nature ont pour habitude de se rendre à la campagne pour découvrir la faune et la flore. Les zones urbaines réservent pourtant bien des surprises. Un grand nombre d’espèces y vivent : dans les espaces verts, au bord de l’eau, au coin d’une rue, dans les égouts, dans les habitations et leurs dépendances.

Chaque parcelle de terrain constitue un habitat potentiel.

Une vie plus foisonnante qu’il n’y paraît Parmi la faune, certains animaux sont là depuis belle lurette. C’est le cas du pigeon de ville et du moineau domestique. Peu farouches, ces oiseaux s’approchent volontiers des hommes. Il y a aussi

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des animaux plus sauvages, comme la fouine, qui partagent notre environnement avec discrétion. Parmi les végétaux, on trouve bien sûr des plantes ornementales, dont les beaux arbres de nos parcs et jardins, mais également des espèces spontanées, disséminées çà et là grâce au vent et aux oiseaux.

Des conditions favorables Chose à peine croyable, certaines espèces trouvent plus d’avantages que d’inconvénients à s’installer dans les villes et leur périphérie : des conditions climatiques relativement clémentes tout au long de l’année, une nourriture abondante et des abris providentiels offerts par les

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bâtiments. L’utilisation des pesticides et autres produits chimiques néfastes aux insectes est par ailleurs moins importante en milieu urbain que dans certaines zones rurales.

Le cas des abeilles Elles vivent mieux en ville. Plusieurs études le confirment et montrent un lien étroit entre la quantité de miel produit et l’emplacement des ruchers. Aussi étonnant que cela puisse paraître, plus ils sont proches de l’espace urbain et plus les apiculteurs ont des chances d’obtenir de bonnes récoltes. Le taux de mortalité des abeilles citadines est par ailleurs inférieur à celui des abeilles campagnardes.

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Des corridors écologiques Autrefois, la création des espaces verts était surtout motivée par un souci d’esthétisme. Aujourd’hui, l’objectif est également de préserver la biodiversité.

Plusieurs régions se sont lancées dans la mise en place de trames vertes et bleues qui constituent des corridors écologiques et des refuges pour la faune et la flore. Elles reconnectent la ville à la campagne en permettant la libre circulation des espèces.

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CHAPITRE 1 :

LA PETITE FAU NE

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le crapaud commun Le crapaud est un amphibien qui ne vit pas en permanence dans l’eau.

Il s’y rend juste pour se reproduire.

Fiche d’identité

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Nom scientifique : Bufo bufo.

Famille : Bufonidés.

Taille : 8-15 cm.

Poids : 20-120 g.

Longévité : 7-10 ans, parfois beaucoup plus.

Période de reproduction : mars-avril.

Nid : il hiberne dans des trous, sous des pierres ou des feuilles mortes, et dépose ses œufs dans l’eau.

Quel citadin est-il ?

Cet habitant des forêts, des sous-bois, des parcs et jardins, des fossés et des zones humides se risque souvent à traverser les routes au péril de sa vie pour rejoindre les frayères où il pourra s’accoupler. Pendant cette période, vous aurez l’oc-

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casion d’en croiser un grand nombre.

Comment le reconnaître ?

Son corps trapu présente une peau épaisse et verruqueuse, de couleur marron grisâtre, voire roussâtre. Sa tête est aplatie. Ses yeux ont des iris

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dorés ou rougeâtres, avec des pupilles fendues. Il ne possède pas de sac vocal et n’effectue pas de bonds spectaculaires.

La femelle est plus grosse que le mâle.

Les indices de présence Son chant rappelle celui d’une mouette, en beaucoup moins puissant. La ponte prend la forme d’un cordon gélatineux.

Il contient les œufs (une double rangée de points noirs).

Son alimentation Le crapaud se nourrit d’insectes et de petits invertébrés : limaces, vers de terre, chenilles, mouches, fourmis, cloportes, araignées…

Son mode de vie Cet animal nocturne se cache durant la journée. À la tombée de la nuit, il se met à chasser.

Ses déplacements sont lents, mais il est habile et possède une langue collante très efficace pour attraper les proies.

Entre octobre et mars, il hiberne, bien au chaud dans un

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Des glandes venimeuses La peau du crapaud sécrète du venin. Évitez donc de le toucher et empêchez votre chien de s’en approcher. En le saisissant par la gueule, il risque de s’empoisonner sérieusement.

trou, sous un tas de bois, sous des feuilles ou des pierres. La reproduction a lieu dans l’eau : flaques, mares, étangs…

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Une espèce menacée ?

Le crapaud commun est totalement protégé sur notre territoire, mais il souffre de l’assèchement des marais, des pesticides, et se fait souvent écraser sur la route lors de ses déplacements. Pour limiter les hécatombes, certaines communes ont aménagé des crapauducs (tunnels souterrains).

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` l'ecureuil roux Ce rongeur diurne est emblématique de nos forêts. Il est craintif, mais s’habitue facilement à la présence humaine.

Fiche d’identité

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Nom scientifique : Sciurus vulgaris.

Famille : Sciuridés.

Taille : 18-25 cm (sans la queue).

Poids : 200-350 g.

Longévité : 6-10 ans.

Période de reproduction : décembre-juillet.

Nid : une hotte de brindilles, de mousse et de feuilles, entre les branches d’un arbre.

Quel citadin est-il ?

Comment le reconnaître ?

C’est dans les parcs, les jardins et les cimetières que vous aurez le plus de chance de le voir.

Il se balade dans les arbres, de branche en branche, et se rend fréquemment à terre, de façon furtive.

Grâce à sa queue en panache, presque aussi longue que son corps, et à son pelage roux ou brun. Son ventre est blanc, ses yeux sont noirs et ses oreilles en pointe se terminent par un pinceau de poils bien visible en hiver.

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Bienvenue à Central Park Les écureuils qui vivent à Manhattan, dans le célèbre parc américain, appartiennent à une autre espèce.

Peu farouches, ils n’hésitent pas à venir manger dans la main des promeneurs.

Les indices de présence L’écureuil laisse souvent tomber le reste de ses repas au pied des arbres : coques de noisettes ou de noix cassées en deux, pommes de pin décortiquées… Si vous repérez des cônes dont les écailles ont été arrachées sur une partie de leur longueur, pas de doute, c’est son œuvre ! À l’extrémité, il y a comme un plumet.

Son alimentation Les graines et amandes en tout genre : glands de chêne, châtaignes, noisettes, pignons de pin, noix… Il lui arrive aussi de croquer des bourgeons, des

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champignons, des escargots, des insectes, voire des œufs et des oisillons.

Son mode de vie Solitaire, il se tient à distance de ses congénères, sauf en période de reproduction où il recherche des femelles. L’approvisionnement en nourriture fait partie de ses priorités. Pour survivre en hiver, il enterre des réserves à proximité de ses nids (il en a plusieurs). Parfois, il ne les retrouve pas et contribue ainsi à la dissémination de graines.

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Une espèce menacée ?

Bien que protégé, l’écureuil roux est moins abondant qu’autrefois. Dans certaines régions, il souffre de la concurrence d’espèces introduites (écureuil de Corée, écureuil à ventre rouge). La circulation routière, la dégradation et le morcellement de son habitat constituent également des menaces.

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CHAPITRE 2 :

X U A E S I O S E L

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le choucas des tours Ce petit corvidé est s ociable et intelligent. Contrairement à ce qu’indique son nom, il ne niche pas uniquement dans les tours.

Fiche d’identité

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Nom scientifique : Coloeus monedula.

Famille : Corvidés.

Taille : 33-34 cm.

Envergure : 65-73 cm.

Poids : 220-270 g.

Longévité : plus de 15 ans.

Chant : cris aigus.

Période de nidification : avril-mai.

Nid : amas de branchettes garnies de mousse de racines, de boue, dans une cavité.

Quel citadin est-il ?

Comment le reconnaître ?

Cet oiseau ne craint guère les hommes. Il occupe les bâtiments (ruines élevées, châteaux, tours, clochers, cheminées…), mais aussi les grands arbres.

Il est moins gros que la corneille et le corbeau freux. Son plumage présente une couleur gris-noir, sauf la nuque et les joues qui sont grisâtres. Sur la tête, il porte une calotte noire bien visible. Les yeux ont des iris gris clair. Le bec est court et pointu.

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Les indices de présence

Une espèce menacée ?

Lorsque les choucas investissent un lieu, ils se font vite remarquer, car ils sont bruyants.

Cela peut même entraîner des nuisances importantes à proximité des habitations.

Bien que l’espèce se porte bien (les effectifs sont plutôt en augmentation), elle bénéficie d’une protection totale sur notre territoire. Ce n’est donc pas une espèce chassable, comme le corbeau freux ou la corneille noire.

Son alimentation Son menu se compose de vers de terre, d’insectes, de chenilles, d’escargots, de grenouilles, mais aussi de baies, de fruits et de déchets. Si l’occasion se présente, il s’attaque volontiers aux œufs et aux oisillons.

Son mode de vie Les choucas sont grégaires.

Ils se rassemblent en grand nombre pendant la période automnale et hivernale. Durant la saison des amours, des couples fidèles et attentionnés se forment. Selon le célèbre éthologue autrichien Konrad Lorenz (1903-1989), qui les a beaucoup étudiés, seule la mort peut les séparer.

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La corneille noire Dans les villes, vous aurez également de grandes chances de croiser ce corvidé entièrement noir, y compris le bec et les pattes.

Son cri est rauque.

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la chouette hulotte Cette chouette, également appelée chat-huant, est fréquente dans les milieux boisés. Elle se rencontre également en zone urbaine.

Fiche d’identité

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Nom scientifique : Strix aluco.

Famille : Strigidés.

Taille : 37-40 cm.

Envergure : 93 cm-1 m.

Poids : 330-600 g.

Longévité : 8-10 ans.

Chant : hululements composés de trois strophes.

Période de nidification : avril-juin.

Nid : cavité dans un arbre ou une muraille, ancien nid de corvidé.

Quelle citadine est-elle ?

Comment la reconnaître ?

Elle apprécie les parcs et jardins, les cimetières, mais aussi les avenues bordées d’arbres et les clochers. De grandes villes comme Lyon, Marseille, Nice, Toulouse ou Paris en abritent.

Son plumage varie du brun au gris. Il peut prendre l’apparence d’une écorce. Sa tête présente des yeux sombres et un bec recourbé, de couleur vert jaunâtre. Les pattes sont armées de griffes acérées qui

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Opportunisme alimentaire Son régime alimentaire varie selon les disponibilités. Si les petits rongeurs viennent à manquer, elle mangera davantage d’oiseaux. en disent long sur sa capacité à saisir des proies.

Les indices de présence Elle régurgite des pelotes grises et cylindriques (avec un bout effilé) qui contiennent les restes de ses repas : carapaces, coquilles, os, poils, plumes…

Son alimentation

repère surtout ses proies grâce à son ouïe fine. Une fois lancée dans les airs, elle se laisse glisser en planant, jusqu’à atteindre sa cible. Il lui arrive aussi de se tenir au niveau du sol, toujours à l’écoute du moindre bruit suspecte.

Une espèce menacée ?

L’espèce est protégée sur tout le territoire et les populations sont stables. Les ornithologues ont cependant constaté une régression dans certaines régions, sans qu’ils sachent vraiment pourquoi. La disparition des vieux arbres et les campagnes d’éradication des rongeurs nuisibles par empoisonnement pourraient en être la cause.

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À son menu, il y a des petits rongeurs, des oiseaux, des oisillons, des insectes, des amphibiens, mais aussi des reptiles et des mollusques.

Son mode de vie La chouette hulotte est une chasseuse redoutable. Bien que sa vue soit excellente, elle

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CHAPITRE 3 :

S E T I T E P S E L ^ BETES

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l' abeille domestique Il existe un grand nombre d’espèces d’abeilles. Celle-ci est particulière, car elle fournit à l’homme une gourmandise très appréciée : le miel.

Fiche d’identité

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Nom scientifique : Apis mellifera.

Famille : Apidés.

Taille : • Reine : 1,5-2 cm.

• Ouvrières : 1,1-1,3 cm.

• Faux-bourdons : 1,5-1,6 cm.

Période d’activité : principalement de mars à octobre.

Quelle citadine est-elle ?

Les abeilles ont trouvé refuge en ville. Installées en milieu urbain, les ruches sont plus productives que dans certaines zones de nos campagnes, car il y a moins de pesticides.

Comment la reconnaître ?

Comme tous les insectes, elle a trois paires de pattes. Les quatre ailes membraneuses

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sont reliées par deux. Le corps brun-noir, avec des raies jaunâtres sur l’abdomen, est recouvert de poils. Elle possède deux gros yeux à facettes et la tête se termine par des antennes coudées. Les ouvrières ont un dard cranté venimeux (celui de la reine est lisse) et des pattes équipées pour la récolte du pollen.

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Une alliée des fleurs L’abeille domestique est un insecte pollinisateur.

En transportant le pollen d’une fleur à l’autre, elle participe à leur reproduction. C’est aussi le cas du bourdon, de l’osmie (une abeille solitaire) ou encore du syrphe (une mouche).

Les indices de présence Observez la végétation au printemps et en été et vous saurez rapidement s’il y a des abeilles actives dans les parages. Elles seront toutes occupées à butiner les fleurs.

Son alimentation Les butineuses prélèvent le nectar et le pollen des fleurs, mais aussi le miellat produit par les pucerons. La reine consomme exclusivement de la gelée royale, une substance prédigérée par les abeilles.

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Son mode de vie Dans une colonie, les différentes castes d’abeilles jouent un rôle essentiel. Les fauxbourdons fécondent la reine qui est la seule femelle à pondre des œufs. Les ouvrières fabriquent les rayons de cire, le miel, entretiennent la ruche, s’occupent des jeunes abeilles et bloquent l’accès de la ruche aux intrus.

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Une espèce menacée Plusieurs facteurs sont responsables de la diminution des abeilles : les insecticides et autres produits utilisés en agriculture intensive, la pollution atmosphérique, les champs électromagnétiques, la raréfaction des fleurs sauvages, mais aussi les agents infectieux et les parasites.

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l'azure` commun La robe de ce petit papillon est d’une grande délicatesse, surtout chez le mâle. Elle renvoie des reflets métalliques.

Fiche d’identité Nom scientifique : Polyommatus icarus.

Famille : Lycaénidés.

Taille : 2,5-3 cm d’envergure.

Période d’activité : mars-novembre.

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Quel citadin est-il ?

Ce lépidoptère fréquente les espaces verts, les parcs, les jardins. Si votre balcon, votre terrasse ou votre fenêtre sont décorés de fleurs, il viendra peut-être vous rendre visite.

Comment le reconnaître ?

Le dimorphisme sexuel est marqué. Chez le mâle, les ailes sont bleues sur le dessus, avec une marge blanche soulignée par un trait noir. La femelle est plutôt brune, avec des reflets bleu-violet et des taches

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orange et noires au bord des ailes. Sur le revers, les deux papillons présentent un aspect similaire, mais la femelle arbore des motifs plus contrastés. La chenille est verte.

Les indices de présence Pour le repérer, le mieux est d’inspecter les endroits où il y a des plantes de la famille des Fabacées, comme le trèfle ou la bugrane.

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Son alimentation Le papillon adulte se nourrit de nectar, de liquides sucrés et de jus de fruits mûrs qu’il aspire avec sa trompe. Il recherche également les sels minéraux.

La chenille est herbivore. Elle consomme des feuilles.

Son mode de vie Dès les beaux jours, à partir du mois d’avril jusqu’en septembre, l’azuré commun s’active et butine les fleurs. Son vol est rapide, mais se fait sur de courtes distances. Dès que le mauvais temps s’annonce, il se réfugie sous les plantes en se suspendant la tête en bas. Une manière comme une autre de se mettre à l’abri.

Bien au chaud Au dernier stade de leur développement, les chenilles produisent une substance chimique qui dupe les fourmis. Elles sont alors prises en charge par les insectes, comme s’il s’agissait de leurs propres larves.

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Une espèce menacée ?

Cette espèce est répandue et commune sur tout le territoire, même à Paris intra-muros et en Corse. Elle ne fait donc pas l’objet d’une protection particulière, contrairement à l’azuré de la sanguisorbe, beaucoup plus rare.

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Nature

in the city

Au détour d’une rue ou dans un parc, regardez attentivement autour de vous : la nature est bel et bien présente en ville et ne se cantonne pas au pigeon ou au platane ! À travers 55 fiches détaillées et une centaine de photos, ce guide vous propose de partir à la découverte de la faune et de la flore urbaines, un patrimoine naturel méconnu et fragile : écureuil roux, lézard des murailles, chouette hulotte, martinet noir, azuré commun, gendarme, érable sycomore, if, laiteron maraîcher, plantain lancéolé, etc.

Avec ce guide, votre regard sur la nature en ville ne sera plus le même… La biodiversité urbaine est notre richesse, protégeons-la !

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