9782728921645 dans la gueule du lion

Dans la gueule du lion

Aksim se frotte les mains. Il règle l’allure de son bateau sur celle du navire qu’il trace. Une course-poursuite. Il adore ça. Cela ne fait qu’attiser son désir d’en découdre.

Ses hommes sont prêts, plus que prêts. Ils ont a affûté leurs couteaux, leurs poignards, leurs sabres et leurs glaives, et ciré les épaisses cuirasses de cuir dont ils se protègent la poitrine pour parer les mauvais coups. C’est qu’ils veulent avoir de l’allure, impressionner leur adversaire ! Ceux qu’ils poursuivent se rendront plus vite s’ils se sentent battus d’avance.

Le plan d’Aksim est simple : s’approcher le plus possible de sa cible pendant la nuit. Par chance, la lune est pleine ; il pourra manœuvrer en gardant le bateau à vue.

Il a prévu d’attaquer dès l’aube. Il veut surprendre l’autre équipage dans son sommeil. L’effet de surprise est la clé de la réussite et, cette fois, il veut qu’elle soit totale.

Dans la gueule du lion

Sophie de Mullenheim est l’auteur de nombreux romans chez Mame dont la série « Les Sœurs Espérance ». Suivez les aventures de Maximus, de son esclave Aghilès et de Titus, son fidèle compagnon, dans le deuxième opus de sa nouvelle série : « Chrétiens des catacombes ».

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13,90 € France TTC www.mameeditions.com

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Illustration de couverture : William Bonhotal Direction : Guillaume Arnaud 14/01/14 Direction éditoriale : Sophie Cluzel Édition : Charlotte Walckenaer, assistée de Sanandra Collard Direction artistique : Élisabeth Hebert, assistée de Bleuenn Auffret Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Marie Guibert

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Mise en page : TEXT’OH © Mame, Paris, 2016 15/27 rue Moussorgski, 75895 Paris Cedex 18. www.mameeditions.com ISBN : 978-2-7289-2164-5 MDS : 531 522 Tous droits réservés pour tous pays. « Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. »

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DANS LA GUEULE DU LION

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À Thibault, toujours là.

S. M.

« Jeunes, on ne vous demande pas de proclamer partout que vous êtes chrétiens.

Mais, par votre comportement et votre vie, faites que l’on vous demande si vous l’êtes. » Homélie de confirmation de Mgr James, évêque de Nantes

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I De nuit…

Les visages sont tendus à la lueur des torches. Les flammes dessinent des ombres mouvantes qui creusent les traits et accentuent l’éclat des regards. On dirait une armée de masques grimaçants.

Un homme marche en tête, grand et sec, les jambes légèrement arquées. Sa peau est très brune, tannée comme un parchemin et les contrées arides. Entre eux, les Romains l’ont surnommé Ramus, « la branche » en latin, parce qu’il leur fait penser à un morceau de bois, long et noueux. Sa chevelure noire et crépue est mêlée de nombreux fils blancs. Ramus est dans la fleur de l’âge. L’âge de la sagesse et de l’expérience. C’est parfait.

C’est exactement ce qu’il faut.

Ramus se tourne vers ceux qui l’accompagnent et leur fait signe de s’écarter en formant un arc de cercle. Ils se déplacent vite et en silence. La peau nue et noire de leur torse luit dans la lumière des flammes. Ils ne portent qu’un pagne autour des hanches et un large bouclier rond accroché à l’avant-bras. Eux sont tous des hommes jeunes et vigoureux. Ils sont rapides, agiles et courageux. Tout à fait préparés pour ce genre de mission.

Derrière eux, Titus, Maximus et Aghilès suivent avec la même prudence, entourés de quatre archers, l’arme levée, prêts à tirer.

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Le père de Titus, Flavius Octavius, qui les accompagne, leur a donné des consignes strictes : aucun bruit, pas un éclat de voix ni de mouvement brusque. Les trois amis n’enfreindraient ces règles pour rien au monde.

Titus, parce qu’il a peur sous ses airs bravaches. Ce matin encore, il s’imaginait traquant la bête sauvage, le glaive à la main et criant à pleins poumons. Il se voyait même immortalisé par un artiste, le pied posé sur sa proie, le regard fier. Seulement, maintenant qu’ils sont plongés dans l’obscurité et entourés de bruits inconnus, il ne se sent plus ni vaillant ni courageux, encore moins héroïque. Il espère simplement que les offrandes qu’il a faites aux dieux avant de partir suffiront à le protéger. À côté de lui, Maximus est silencieux, et ses yeux brillent d’excitation. Le jeune garçon est petit, mais les apparences sont trompeuses : contrairement à Titus, il n’a peur de rien. Peu de choses l’impressionnent. Si Flavius Octavius n’avait pas été si catégorique, Maximus se serait déjà rapproché de Ramus pour être au cœur de l’action. Mais Maximus est bien trop respectueux du père de son ami pour oser lui désobéir. Trop reconnaissant aussi. Car, sans lui, jamais il n’aurait pu assister à un tel événement. Ce n’est pas son père, sénateur, à l’existence parfaitement réglée, qui pourrait lui offrir de vivre ce genre d’aventure !

Aghilès enfin, le plus grand des trois, se déplace sans bruit. À la différence des deux autres, il n’a pas eu besoin d’écouter le discours de Flavius Octavius pour savoir ce qu’il devait faire.

Lui, il sait. Il a cela dans le sang, et cette expédition a le parfum de son enfance. Son père était un chasseur numide. Le jour de sa naissance, ce dernier a tué un léopard. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il a appelé son fils Aghilès, « le léopard ». Aghilès aurait dû prendre sa suite. Au lieu de cela, il a été capturé et vendu comme esclave. Il était très grand, fort, solide comme un roc, 8

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en parfaite santé. Une aubaine pour le marchand d’esclaves qui l’a négocié. Au moins a-t-il eu de la chance en arrivant chez le sénateur Julius Claudius. On l’y traite très bien, mieux que dans la plupart des maisons romaines. Le sénateur l’a offert à son fils, Maximus, pour ses quinze ans. Les deux garçons ont presque le même âge. Ils sont très vite devenus inséparables.

Du coin de l’œil, Maximus observe Aghilès, à quelques pas de lui. Il a la même attitude que les hommes armés de boucliers et de torches devant eux. Les traits crispés, les sens en alerte.

Son instinct s’est réveillé. Il retrouve sa vraie nature. Il redevient chasseur.

Soudain, une branche craque. Tous se figent. Ils retiennent leur respiration et écarquillent les yeux pour scruter l’obscurité.

Après un temps infini, ils reprennent enfin leur marche.

Lentement. Sans un bruit. Telles des ombres.

Flavius Octavius sent un long frisson lui parcourir l’échine.

La bête n’est plus très loin, il en est certain. Malgré sa silhouette un peu lourde et ses vêtements luxueux, le père de Titus a un véritable instinct de chasseur, lui aussi. Parmi tous les hommes présents, il est sans doute, avec Ramus, celui qui a le plus d’expérience. Et quelque chose lui dit qu’ils sont tout proches, à présent. Ses hommes sont déjà venus en éclaireurs. Après plusieurs jours de recherche et d’observation, ils sont rentrés à Leptis Magna, porteurs d’une bonne nouvelle : ils l’avaient trouvée. Si leurs renseignements sont exacts et si elle n’a pas bougé, elle devrait être là. Dans ces bosquets d’arbres maigres et bas.

Ramus a le cou tendu vers l’avant, les lèvres étrangement retroussées sur ses dents, le nez incroyablement mobile. On 9

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dirait qu’il flaire l’air qui l’entoure. Et puis, brusquement, il s’immobilise et lève doucement une main. Derrière lui, plus personne ne bouge.

Titus déglutit. Il sent son cœur battre plus fort. Pourvu que les dieux…

Ramus tend sa torche, plisse les yeux et fouille l’obscurité du regard. Il a senti quelque chose. Avec mille précautions, il avance un pied, puis l’autre. Il écoute, hume l’air, écoute encore.

L’air vibre autour de lui. La tension est palpable. Il s’avance encore, sa torche pointée devant lui. Son pagne fait une tache claire dans la nuit. Il est le seul à ne pas porter de bouclier. À la place, il tient un long bâton. Et, tout à coup, il s’arrête et s’accroupit lentement. On pourrait croire qu’il s’agenouille.

Un frisson imperceptible parcourt tout le groupe. Les hommes ramènent leur bouclier devant eux, se campent sur leurs jambes, solides, sûrs d’eux, prêts à l’affrontement.

Et puis, un à un, ils les distinguent enfin, à quelques mètres à peine… Deux petites soucoupes orangées qui luisent dans la nuit.

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II Visite nocturne Cyprien ouvre un œil et tend l’oreille. Rien. Il retient son souffle, ferme les yeux et sonde le silence de la nuit. Pas un bruit. Il doit avoir rêvé. À force de vivre dans la clandestinité, il lui arrive d’entendre des bruits imaginaires.

Le vieil homme soupire et se détend. En quelques secondes, sa respiration redevient calme et profonde. Depuis le temps, il a appris à se rendormir vite. Ses nuits sont hachées et courtes.

Il doit être capable de récupérer rapidement.

Soudain, il rouvre les yeux. Cette fois-ci, il n’a pas rêvé.

Quelqu’un vient de gratter à la porte. C’est léger, presque inaudible, mais pour une oreille avertie comme la sienne, cela ne fait pas de doute. À son âge, Cyprien peut se féliciter d’avoir encore l’ouïe fine !

Il se redresse sur un coude, attend quelques secondes, entend de nouveau le grattement sur le bois de la porte, en bas, à l’arrière de sa maison, puis sort de son lit. Il dort tout habillé, comme toujours. Il veut être prêt à partir à toute heure du jour ou de la nuit. Tant de gens ont besoin de lui.

Cyprien avance en veillant à ne pas faire de bruit. Arrivé devant l’accès qui donne sur une ruelle secondaire, il colle son oreille contre le bois et écoute. Il perçoit une respiration derrière la porte, tout près, un peu précipitée, la respiration d’une personne aux aguets…

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– Qui est là ? chuchote-t-il à travers le bois.

Il entend tressaillir de l’autre côté. On ne l’a pas entendu arriver.

– Qui est là ?

– C’est moi, répond alors l’autre, dans un murmure.

– Qui, moi ?

– Moi !

Alors Cyprien sourit et ouvre lentement. Il a à peine entrebâillé la porte qu’une ombre se glisse à l’intérieur et se plaque contre le mur. Sans un mot, Cyprien referme, enclenche le loquet, puis saisit le visiteur par le bras et l’entraîne au cœur de la maison. Mieux vaut ne pas rester à proximité des ouvertures qui donnent sur la rue. On pourrait les entendre. Il allume alors une lampe à huile et se tourne vers celui qui vient d’entrer. Il le salue d’un mouvement de tête, avenant.

– Que puis-je faire pour toi ?

Tout en parlant, Cyprien dévisage l’homme qui lui fait face.

Il est plutôt petit, très jeune, les cheveux bouclés, des yeux noirs, le teint légèrement mat, des lèvres charnues et un nez fort. Un homme d’ici peut-être, mais Cyprien ne l’a jamais vu pourtant.

Qui cela peut-il bien être ? Il n’en a pas la moindre idée. Mais, à la porte, il avait les bonnes réponses. C’est donc que Cyprien peut lui faire confiance. Quelqu’un lui a dit comment venir le voir, et cela suffit.

Le jeune homme fouille sous son vêtement, en sort un morceau de parchemin roulé très serré et le lui tend sans un mot. Cyprien le saisit, le déroule et le parcourt rapidement. Il relève un sourcil et dévisage son visiteur, dont le visage ne trahit aucune émotion. Cyprien lit une nouvelle fois la lettre, lentement cette fois-ci. Il sent sa gorge se serrer, son cœur battre plus vite. Ce qu’il lit est douloureux, à la limite du supportable.

– C’est toi qui l’as apportée ?

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Il hoche la tête.

– De Rome ? s’étonne Cyprien.

Nouveau hochement de tête. Depuis qu’il est entré, l’homme n’a pas desserré les lèvres. C’est à se demander s’il n’est pas muet. Mais Cyprien se doute qu’il n’en est rien. L’individu est prudent, c’est tout. Il sait que moins il parle, mieux cela sera.

Dans quelques minutes, il aura disparu et, sans la lettre, le vieil homme pourra croire avoir rêvé cette visite.

Cyprien se penche de nouveau sur la missive. Cette fois-ci, il prend le temps de la lire plus calmement. Quand il relève enfin la tête, un pli soucieux lui barre le front. Il regarde gravement le jeune homme, qui se tient toujours devant lui, immobile.

– Je vous aiderai, dit alors simplement Cyprien.

Une lueur de joie s’allume dans les yeux du garçon. Il esquisse un sourire, puis tourne la tête vers la porte. Il est temps de disparaître.

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III Un fauve Deux soucoupes orangées qui flamboient dans la nuit. Deux yeux fixés sur ce groupe étrange qui s’avance en silence. Deux yeux de fauve…

Ramus se redresse lentement et agite une main dans son dos.

Les hommes se déploient autour d’une cage que l’on ne distinguait pas dans l’obscurité. Elle est longue et solide, montée sur des roues. À l’arrière, accrochée aux barreaux, une chèvre avance, docile. Elle servira d’appât, au cas où. Son odeur puissante devrait attirer le fauve.

Un homme est accroupi sur le haut de la cage, en alerte. Il a posé sa main sur le panneau relevé qui sert de porte à la caisse.

C’est lui qui devra la refermer d’un coup après que l’animal sera entré. De lui dépend la réussite de la mission, en partie.

S’il anticipe trop, la bête n’entrera pas et pourrait se retourner vers les hommes qui l’entoureront, et ils ne pourront pas impressionner l’animal très longtemps. La chasse tournera très mal, c’est certain. S’il tarde, au contraire, le lion pourrait s’énerver et ressortir, plus menaçant encore.

Soudain, l’atmosphère change. Une tension nouvelle est palpable. Dans le petit groupe entouré d’archers, Flavius Octavius balaye la scène du regard. En un instant, il visualise 15

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tout : la bête, la cage, les hommes, Ramus, les issues, les obstacles. Il analyse le terrain, prêt à lancer des ordres selon la tournure que prendront les événements. À côté de lui, Aghilès plisse les yeux, les narines frémissantes. Maximus tend le cou.

Titus frissonne.

Obéissant à un signal qu’aucun des trois amis n’a perçu, tous les hommes se mettent en mouvement en même temps. Ils avancent, le bouclier tendu devant eux, balançant leur torche de droite à gauche. Toujours sans un bruit, ils encerclent le fauve, qui s’est dressé sur ses pattes. Les garçons le voient bien, désormais. La lumière fait rougeoyer sa crinière épaisse. Il est énorme. Flavius Octavius sourit.

Le lion hume l’air, secoue la tête, ouvre une gueule immense où luisent des crocs grands comme des poignards, et pousse un rugissement puissant. Le sang de Titus se glace. Même Maximus pâlit. Aghilès, lui, est électrisé. Les hommes referment lentement leur cercle de lumière autour du fauve. La confrontation est superbe. Le premier qui montre un signe de faiblesse a perdu. Les hommes le savent, la bête aussi.

Quand enfin il n’y a plus de retraite possible pour l’animal, Ramus pousse un cri étrange. Une sorte d’aboiement qui n’a rien d’humain, une espèce de rire fou, repris par tous les hommes à l’unisson. L’effet est saisissant. Les lumières s’agitent plus vite tout à coup, les hommes frappent des pieds. Eux, si silencieux quelques instants auparavant, deviennent subitement bruyants à l’excès. Le fauve agite la tête, rageur. Il arpente le cercle d’hommes qui l’emprisonne, toise l’adversaire, mesure ses chances. Il rugit de nouveau, fait un écart, tente la sortie, lève une patte monstrueuse, puis l’abat sur la hanche d’un homme, qui vacille à peine, malgré le choc. Au contraire, il brandit plus haut sa torche vers la gueule du fauve. Dominer.

Tenir. Ne pas se laisser impressionner. Telle est la consigne.

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Sinon c’est perdu. Le lion avance de nouveau. L’homme serre les dents et agite sa torche. Quelques poils de la crinière du fauve s’embrasent et s’éteignent aussitôt. Le lion comprend qu’il est cerné. Il s’écarte, acculé, rugit encore, plus faiblement, puis, inéluctablement, poussé dans ses retranchements, pénètre dans la cage, dont le panneau se referme d’un coup sec derrière lui.

Alors, un bruit sourd fait se tourner toutes les têtes en même temps. L’homme blessé s’est évanoui.

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TABLE DES MATIÈRES I – De nuit…...................................................................... 7 II – Visite nocturne........................................................... 11 III – Un fauve................................................................... 15 IV – En mission…............................................................ 19 V – Campement................................................................ 23 VI – Une ombre dans la nuit............................................. 27 VII – Superstition............................................................. 29 VIII – À la belle étoile....................................................... 33 IX – Menace...................................................................... 37 X – Tempête...................................................................... 41 XI – Sabotage !.................................................................. 43 XII – Appel à l’aide........................................................... 47 XIII – Inquiétude.............................................................. 51 XIV – Mission accomplie.................................................. 53 XV – La rumeur................................................................ 57 XVI – En route pour Rome !............................................. 63 XVII – Adieux................................................................... 65 XVIII – Jets de pierres....................................................... 69 XIX – Changement de stratégie......................................... 73 XX – À ta santé, Gratus !................................................... 75 XXI – Embarquement....................................................... 77 XXII – Faux départ........................................................... 81 XXIII – Au rapport........................................................... 85 237

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XXIV – Gratus.................................................................. 87 XXV – Quiproquo............................................................ 89 XXVI – Sauve qui peut !.................................................... 93 XXVII – Antime............................................................... 97 XXVIII – Installation........................................................ 99 XXIX – Trahison............................................................. 103 XXX – Souper................................................................. 105 XXXI – Errance............................................................... 109 XXXII – Boucherie......................................................... 113 XXXIII – Un cri dans la nuit........................................... 117 XXXIV – Pauvre Gratus !................................................ 119 XXXV – Course-poursuite.............................................. 123 XXXVI – Grand calme.................................................... 125 XXXVII – Passager clandestin......................................... 129 XXXVIII – Pris au piège.................................................. 133 XXXIX – Une lumière dans la nuit.................................. 139 XL – Quelle surprise !...................................................... 141 XLI – Retrouvailles.......................................................... 145 XLII – Hésitation............................................................ 151 XLIII – Mauvais présage.................................................. 153 XLIV – Changement de cap............................................ 157 XLV – Pirates !................................................................ 159 XLVI – Branle-bas de combat !........................................ 163 XLVII – Plan d’attaque.................................................... 167 XLVIII – Veillée.............................................................. 169 IL – À l’abordage !........................................................... 173 L – L’épreuve du feu........................................................ 177 LI – Retraite forcée.......................................................... 181 LII – Coup manqué........................................................ 183 LIII – À rude épreuve...................................................... 185 LIV – Piégé !................................................................... 189 LV – Chrétien ou pas ?.................................................... 191 238

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LVI – Cas de conscience.................................................. 195 LVII – Refus.................................................................... 199 LVIII – Routine.............................................................. 201 LIX – Empoisonné !........................................................ 205 LX – Coupable !.............................................................. 209 LXI – Une histoire de barbe............................................ 211 LXII – Un homme à la mer !........................................... 217 LXIII – Révélation.......................................................... 223 LXIV – Boire un petit coup, c’est agréable…................... 225 LXV – En état d’arrestation............................................. 229 LXVI – Bonne chance..................................................... 233 LXVII – Dernier faux pas................................................ 235

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Achevé d’imprimer en août 2016 Par Legoprint (Italie) N° d’édition : 16287 Dépôt légal : septembre 2016

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